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CHAPITRE IV ART DE GUÉRIR

Objectifs

- Connaître les différentes formes et art de guérir

- Complément du cours par TPE et exposés

INTRODUCTION

 Guérison : est l'action de guérir d’une maladie ou le retour à la santé.

 Au niveau biologique c'est un processus par lequel les cellules du corps se régénèrent
pour réduire l'espace d'une région endommagée par la nécrose.

 La guérison implique la suppression du tissu endommagé et le remplacement de ce


tissu.

 Le remplacement peut se produire de deux façons :

• Par régénération : les cellules nécrotiques sont remplacées par le même tissu
qu'auparavant.

• Par réparation : le tissu originel est remplacé par un tissu cicatrisé.

 La plupart des organes peuvent guérir en utilisant un mélange des deux processus.

• Dans le paranormal et les religions, on mentionne des phénomènes de guérison


miraculeuse.

 Différentes formes de l’art de guérir

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Différentes thérapies pour guérison

1- l’homéopathie

L'homéopathie est une thérapie consistant à donner au malade, à des doses très faibles,
une substance qui provoque, chez une personne en bonne santé, des symptômes comparables à
ceux du patient.

Elle préconise donc la « loi des similitudes », énoncée par Hippocrate : « L'application des
semblables fait passer de la maladie à la santé ». L'homéopathie s'oppose à l'allopathie ; elle a
été inventée par Samuel Hahnemann (1755-1843). L'efficacité de l'homéopathie est un sujet
contesté ; certains pensent qu'elle agit comme un placebo.

A LOI DE SIMILITUDE : "Similia similibus curentur"

 Le principe de base de l'homéopathie : L’ingestion de substance en quantités


infinitésimales dont les effets sont identiques à ceux de la maladie diagnostiquée peut
entraîner la guérison.

Comme l’illustre ces citations :

• Enoncé par Hippocrate : "La maladie est produite par les semblables et par les
semblables que l'on fait prendre, le patient revient de la maladie à l'état de santé".

• Repris par Paracelse : "Les noms des maladies ne servent pas pour l'indication des
remèdes; c'est le semblable qui doit être comparé avec le semblable, et cette
comparaison sert à découvrir les arcanes pour guérir".

Durant ces années de recherches médicales, Hahnemann entreprit l’étude des travaux de
Cullen, il fut frappé par les résultats paradoxaux du quinquina, une plante capable de guérir les
« fièvres » tropicales mais aussi de provoquer ces mêmes symptômes chez un homme sain.
Celle-ci provoque frissons, chaleur et sueur. Il décida de mettre en évidence la loi des
semblables en réalisant une expérience sur lui-même. Voici son témoignage :
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" Je pris pendant plusieurs jours treize grammes de quinquina chaque jour. Mes pieds et mes
mains se refroidirent et je me sentis fatigué et somnolent, puis je commençai à avoir des
palpitations et mon pouls devint dur et rapide.

J'éprouvai une impression de malaise insupportable, un tremblement sans rigidité, une lassitude
des membres. Je notai des battements dans les tempes, de la rougeur des joues, une soif intense.
En résumé, un engourdissement pénible, plus qu'une rigidité des membres, semblait siéger dans
le périoste de tous les os.

Les symptômes étaient à leur paroxysme deux ou trois heures après avoir pris le remède, puis
diminuaient pour réapparaître à nouveau, quand je répétais la dose. J'arrêtai le quinquina et me
sentis tout à fait bien ".

Des expériences, minutieusement renouvelées sur lui-même et sur d'autres personnes


donnèrent des résultats identiques et constants : tous ressentent les symptômes d'un état fébrile
intermittent, analogue à celui que le quinquina guérit. Par déduction logique, Hahnemann fut
conduit à énoncer ce principe :

" Le quinquina, qui détruit la fièvre, provoque chez le sujet sain les apparences de la fièvre ".

En accord avec l’expérience d’Hahnemann, la guérison d’un malade présentant un symptôme


X peut être avoir lieu par la prescription de quantités infinitésimales de substances dont les
effets sont semblables aux symptômes X chez un individu sain.

Les remèdes homéopathiques sont d'origines diverses ; ce ne sont pas forcément


des plantes, même si elles sont nombreuses à servir aux préparations homéopathiques
(Aconitum, Allium, Arnica...).

Certains remèdes sont minéraux (Alumina, Ammonium carbonicum, Ammonium


muriaticum...), d'autres d'origine animale (Ambra grisea, Apis mellifica, Blatta orientalis...).

2-Allopathie

L'allopathie désigne un ensemble de traitements médicaux qui utilisent des substances dont les
propriétés permettent de contrecarrer les symptômes de la maladie. Il y a donc les traitements
que nous avons l'habitude d'utiliser et que nous appelons plus communément "les
médicaments".

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Par exemple les antibiotiques, l'insuline ou encore les anti-inflammatoires sont des traitements
allopathiques. L'allopathie concerne également les médecines non-conventionnelles telles que
la phytothérapie, l'aromathérapie ou encore l'oligothérapie. Le terme s'oppose cependant à
l'homéopathie.

3-Phytothérapie

La phytothérapie désigne la médecine fondée sur les extraits de plantes et les principes
actifs naturels. Ce mot vient du grec « phytos » qui signifie plante et « therapeuo » qui signifie
soigner.

4- l’aromathérapie

L'aromathérapie est l'utilisation des composés aromatiques extraits de plantes, les


huiles essentielles, à des fins médicales. L'aromathérapie est ainsi un domaine de la
phytothérapie.

CONCLUSION
Il existe différents moyens menant à la guérison, tous présentent des avantages et
inconvénients et peuvent dans certains cas être associés.

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