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Mr BENMOHAMED Driss

Filière : Aide Soignant


Promotion : 2020/2021 1
LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES DE L’UNITE:
INTRODUCTION
1 - Définir les concepts :
a - La santé
b- La santé public
c - Le système de santé
2 - Citer les principales composantes du système national de santé .
3 - Présenter sous forme d’un schéma l’organigramme du ministère de
la santé.
4 - Présenter schématiquement l’organigramme :
a - D’une délégation médicale provincial/préfectoral.
b - D’une direction régionale de la santé.
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LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES DE L’UNITE:
5 - définir les types d’hôpitaux selon :
a - la capacité litière.
b - le mode de gestion.
c- la spécificité de l’etablissement .
d - le niveau d’intervention
6 - Citer les formations sanitaires et structures d’appui composent le
réseau de soins de santé de base.

7 - définir les types de stratégies de couverture des soins de santé de


base.

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INTRODUCTION :

Chaque pays dispose d’un certain mode d’organisation afin de


répondre au mieux à la demande de santé.
Cette organisation coordonne l’activité des professionnels de
santé avec celle des différents partenaires contribuant au
financement du système de soins. Cet agencement complexe est
le système de santé.
L’organisation et le développement de la santé joue un rôle
fondamental dans l’amélioration de la productivité de la population
et de son bien-être.
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DEFINITION DE LA SANTE :
Selon la constitution de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 1946.

la santé est « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne


consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité »
et représente « l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles
que soit sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique
ou sociale ».

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DEFINITION DE LA SANTE PUBLIQUE :
En 1952, l’OMS définit :

la santé publique comme la science et l’art de prévenir les maladies, de


prolonger la vie et d’améliorer la santé physique et mentale à un niveau individuel
et collectif. Le champ d’action de la santé publique inclut tous les systèmes de
promotion de la santé, de prévention des maladies, de lutte contre la maladie
(médecine et soins) et de réadaptation.
• La santé publique est aussi une question sociale et politique: les maladies ont une
histoire et une influence sur la société, toutes les catégories de la population n'ont
pas le même rapport à elles, et les politiques sanitaires diffèrent selon les pays
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DEFINITION DU SYSTÈME DE SANTE :

«Le système de santé est l’ensemble des organisations, des

institutions, des ressources et des personnes dont l’objectif principal est

d’améliorer la santé»

Selon l’OMS rapport sur la santé dans le monde 2000

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OBJECTIFS DU SSN :
1. Objectif de Santé (direct) = Améliorer l’état de santé
▪Survie : Lutter contre les surmortalités
▪Santé : Réduire les souffrances (Lutter contre les surcharges de
morbidité)
2. Objectif d’éthique et de Justice sociale :
▪Réduire les iniquités .
▪Réduire les externalités négatives.
▪Renforcer les externalités positives.
▪Réactivité .
3. Objectif de Développement Humain (indirect) :
▪Perspective

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LE SYSTÈME DE SANTE MAROCAIN ( SSM):
« Le système de santé est constitué de l’ensemble des institutions, des
ressources et des actions organisées pour la réalisation des objectifs
fondamentaux de santé sur la base des principes suivants:
1. l’égalité d’accès aux soins et services de santé,
2. la solidarité & la responsabilité de la population, dans la prévention, la
conservation et la restauration de la santé
3. l’équité dans la répartition spatiale des ressources sanitaires
4. la complémentarité intersectorielle.
5. L’adoption de l’approche genre en matière des service de santé La mise en
œuvre de ces principes incombe principalement à l’Etat »
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Cinq périodes depuis l’indépendance du SSN:

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LES COMPOSANTES DU SYSTÈME DE SANTÉ MAROCAIN :

Le système de santé Marocain se compose de:

1. Secteur public
2. Secteur privé à but non lucratif
3. Secteur privé à but lucratif
4. Secteur traditionnel non formel

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LE SYSTÈME NATIONAL MAROCAIN SE COMPOSE DES
SECTEURS SUIVANTS :

1. Secteur public comprenant :

* Le Ministère de la Santé
* Les services de santé des Forces Armées Royales :
Ces services sont dotés d’une infrastructure sanitaire importante
constituée d’hôpitaux , d’infirmeries de garnison et de sous secteurs, de
bataillons médicaux, de magasins d’approvisionnement sanitaire, d’écoles
de santé militaire.
Les moyens d’intervention mis en œuvre à travers le pays sont destinés à
assurer la prise en charge de la santé d’une population cible plus importante
(des militaires et de leurs familles). 12
LE SYSTÈME NATIONAL MAROCAIN SE COMPOSE DES
SECTEURS SUIVANTS:
2-Secteur privé à but non lucratif:

secteur mutualiste des assurances et des établissements publics.


C’est une combinaison entre le secteur public et le secteur privé.
Il intervient dans le cadre de l’AMO (Assistance Maladie Obligatoire)
par des activités dont la nature est essentiellement orientée vers le
financement des actes de santé.

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LE SYSTÈME NATIONAL MAROCAIN SE COMPOSE DES
SECTEURS SUIVANTS :

3- Secteur privé à but lucratif :

Les cabinets médicaux, dentaires et les cliniques privés fournissent


leurs prestations sanitaires aux personnes couvertes par des
assurances ou ayant des ressources financières leur permettant de
régler leurs factures.
L’expansion rapide de la médecine privée, ces années, vue
comme le moyen d’alléger les pressions qui s’exercent sur les
services publics surchargés.
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LE SYSTÈME NATIONAL MAROCAIN SE COMPOSE DES
SECTEURS SUIVANTS :

4-Secteur traditionnel (Médecine traditionnelle):

c’est un secteur de médecine traditionnelle non formel auquel a


recours un nombre relativement important de la population
particulièrement en milieu rural.
L’accouchement à domicile par les « Kablas » se pratique dans plus de
72% des cas, de même que les herboristes ( qui assurent les soins par les
plantes ) et apporte une large contribution dans les traitements
traditionnels
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LES COMPOSANTES DU SYSTÈME DE SANTÉ MAROCAIN :

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ORGANIGRAMME DU MINISTERE DE LA SANTE:

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ORGANISATION
CENTRALE DU
SECTEUR PUBLIC

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MINISTÈRE DE LA SANTÉ :
Attributions:
• Le département de la santé est chargé de
l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique du
gouvernement en matière de santé de la population.

• Il est le garant de la promotion du bien être physique,


mental et social des citoyens et agit en liaison avec les
départements concernés.
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LES GRANDES FONCTIONS :
1. Prestation de soins : soins curatifs, promotion, prévention et
gestion des risques

2. Réglementation, orientation, tutelle et contrôle : tutelle sur les


établissements publics, inspection-contrôle des professions sanitaires
et politique du médicament

3. Génération et mobilisation des ressources humaines et matérielles


: ressources humaines, financement et production de l’information
sanitaire

4. Gestion des relations extérieures : inter ministérialité, relations


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LES MISSIONS DE L’ ADMINISTRATION CENTRALE :
1. Définition des priorités sanitaires nationales et élaboration de la
politique gouvernementale en matière de la santé de la
population
2. Planification de l’offre de soins ( curatifs, de prévention et de
promotion)
3. Régulation du financement et allocation des ressources aux
régions
4. Contrôle de l’exercice des professions médicales, paramédicales
et pharmaceutiques
5. Monitoring de la performance des institutions et processus de
leur accréditation
6. Le ministre assure la tutelle sur les établissements publics qui lui
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CABINET DU MINISTRE :
Attributions:
- Gestion des dossiers de santé de nature politique et qui ne relèvent
pas des attributions des services centraux du MS
- Mener des études
- Aucune attribution dans la gestion des affaires techniques et
administratives du MS
- Pas d’autorité sur le personnel administratif et technique du MS
Composition :
- Chef de cabinet, chef de secrétariat particulier, conseillers
techniques, conseillers juridiques, conseillers aux affaires
parlementaires, conseiller à la communication, secrétaire
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SECRETARIAT GENERAL :
Attributions :
- Institution rattachée directement au Ministre et dirigée par un
secrétaire général, nommé par Dahir
- Assiste le ministre dans l’orientation générale de la conduite des
affaires concernant le département
- Supplée le Ministre dans les rapports avec les administrations
publiques et les autres partenaires du département
- Peut représenter le Ministre dans toutes les réunions se
rapportant aux activités du Ministère
- Assure le contrôle, la coordination et l’animation des activités des
directions, divisions et services, à l’exception de l’Inspection
Générale (rattaché directement au Ministre) 23
INSPECTION GENERAL :
Attributions :

- Informe régulièrement le ministre sur le fonctionnement du


service

- Procède , sous l’autorité du ministre et sur ses instructions, au


contrôle de l’utilisation des moyens et ressources mis à la disposition
de tout le département; - Assure, sous l’autorité du ministre,
l’inspection administrative et médicale dans les formations et
établissements de santé et procède à sa demande, à toute enquête et
étude
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LES DIRECTIONS CENTRALES :
1. DP
2. DELM
3. DHSA
4. DMP
5. DEM
6. DRH
7. DRC
8. DPRF 25
LES DIRECTIONS CENTRALES :
-Attributions :
-Formulation des politiques de santé applicables aux
activités inter et intra sectorielles et fixation des priorités
- Surveillance et évaluation de l’efficacité et efficience du
système
- Appui technique aux régions
- Réglementation du développement du personnel y compris
la formation
- Réglementation des organismes prestataires de soins du
secteur privé
- Développement de la coopération bi et multilatérale 26
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Mr BENMOHAMED Driss 32
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SERVICES
DÉCONCENTRÉS DU
MINISTÈRE DE LA SANTÉ

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GANIGRAMME D’UNE DIRECTION REGIONALE DE LA SANTE:

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L’ORGANIGRAMME D’UNE DELEGATION MEDICALE
PROVINCIALE/PREFECTORALE:

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TYPES & CATÉGORIES D’HÔPITAUX
Les hôpitaux sont classés :
Selon l’orientation technique ou spécialisation
Selon le niveau d’intervention ou niveau de
recours (territoire)
Selon le mode de gestion ou statut
Selon la capacité d’accueil

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LE RESEAU D’ACTION HOSPITALIERES :
A . Classification selon niveau de recours:
* Hôpital de proximité :

C’est une formation sanitaire d’une capacité


moins de 60 lits et qui dessert une population de 70 000
habitants. L’hôpital de proximité comporte au
minimum cinq disciplines de base : la médecine, la
chirurgie, la pédiatrie , l’obstétrique et
Les urgences. 39
*Centres hospitaliers provinciaux et préfectoraux :
Il est implanté au chef lieu de la province d’où il prend en
charge la totalité de la population qu’y habite.
- Constitué par un ou plusieurs hôpitaux généraux ou
spécialisés.
Il comprend en plus des cinq disciplines de l’hôpital de
proximité 15 spécialités : ORL-Ophtalmo-Stomato- Chir
M-F;
–GE-Cardio, Pneumo, Nephro, Psy;
–Traumato-orth-REA
– Plateau technique spécifique
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* Centre hospitalier régional :
Implanté au chef lieu de la région, constitué par un ou
plusieurs hôpitaux généraux et spécialisés
Dessert toute la région concernée, et comprend outre les
disciplines de l’hôpital provincial : –Chir-ped, Neurochir,
uro, chir- plast;
–Rhumato, Med-interne, SI.
– 8 unités de soins en plus le CHP
– Plateau technique spécifique

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*Hôpitaux universitaires de recours interrégional
ou de référence nationale
Couvrir au moins 2 régions ou une population > 2 Millions
Hab
– constitué d’un ensemble d’établissements comprenant
une gamme complète de services hautement spécialisés .
– Spécialités de pointe en plus (Oncologie,
Greffe d’organe, –Ch. Cardiaque, –Grands brûlés, –…)
– Le CHU est un centre d’enseignement et de recherche,
– Encadrement du REH
– son aire d’influence s’étend sur la région qu’il dessert et
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PANIER DE SOINS DU (REH )

 Les hôpitaux de proximité : 5 spécialités


 Les CHP:20 spécialités
 Les CHR: 28 spécialités
 Les CHI: 40 spécialités

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LE RESEAU D’ACTION HOSPITALIERES :
B . Classification selon le mode de gestion :
* Les hôpitaux dits « en régie » ou SEGER (services de
l’état gérés en régie) :
L’organisation et le fonctionnement de ces
établissements sont assurés par l’état, ils sont dans une
situation de dépendance statutaire et financière du
ministère de la santé et ne disposent pas de
personnalité morale. Leurs ressources financières sont
des crédits délégués par le département sur le budget
général. 44
LE RESEAU D’ACTION HOSPITALIERES :
• Les hôpitaux érigés en service de l’état géré de manière
autonome (SEGMA) :
Il s’agit de services dotés d’une autonomie financière
qui facilite leur autonomie de gestion, mais qui ne disposent
pas de personnalité morale, ils sont soumis à la subordination
de l’administration sanitaire.
« Les SEGMA sont des services de l’état dont les
opérations de recettes, de dépenses et de trésorerie sont
exécutées par un chef de service sous ordonnateur à plein
droit et par un comptable public spécial rattaché au
comptable supérieur de royaume ». 45
LE RESEAU D’ACTION HOSPITALIERES :
• Les Centres Hospitaliers Érigés en Établissements Publics
Administratifs (CHEEPA) :
Ce sont des établissements dotés de personnalité morale
et juridique propre, d’une autonomie financière plus au
moins étendue, d’une indépendance aux autorités
administratives et d’une autonomie de gestion des
ressources. En contre partie, de part leur statut
d’établissements publics, ils se trouvent soumis à certains
contrôles de l’état et au respect des principes fondamentaux
du service public.
Les centres hospitaliers concourent à la réalisation des
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LE RESEAU D’ACTION HOSPITALIERES :
C. Classification selon la spécificité de l’établissement :
* Hôpital général (HG) :
C’est un établissement qui assure des services et des
soins à des clients de tout âge qui serait atteints d’affections
diverses.
* Hôpital spécialisé (HS) :
C’est un établissement qui assure des services et des
soins à des clients qui seraient atteints d’une affection d’un
appareil ou d’un organe donné.
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LE RESEAU D’ACTION HOSPITALIERES :
D. Classification hiérarchisée :
* Le premier niveau :
La Polyclinique de santé publique (PSP) : Hôpital général
Le Centre Hospitalier Provincial ou Préfectoral (CHP) : Un ou
plusieurs hôpitaux généraux ou spécialisés.
* Le deuxième niveau :
Le Centre Hospitalier Régional (CHR) : Un ou plusieurs hôpitaux
généraux et spécialisés.
* Le troisième niveau :
Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) : C’est un établissement
offrant une gamme complète de services et de soins hautement
spécialisés. 48
D. Capacité d’accueil :
*le RIH consacre la capacité d’accueil (la taille)
comme critère d’organisation des soins
(départements et services):
*3 catégories d’hôpitaux:
<120 lits : 08 services
120 à 240 lits : 06 départements et 03 services
>240 lits : 08 départements et 02 services
* Utilité dans l’organisation administrative et
clinique 49
LE RÉSEAU D’ACTIONS AMBULATOIRES (Le réseau
des établissements de soins de santé primaires) :
Ce réseau comporte un ensemble d’établissements
dits de soins de santé primaires (RESSP) qui sont
destinés à assurer les soins de santé primaires (SMI-PF,
vaccination, prévention et contrôle des maladies
endémiques, traitement des maladies et lésions
courantes, éducation, assainissement, fourniture des
médicaments essentiels…)
Le réseau ambulatoire se compose des formations
sanitaires suivantes : 50
1. LE DISPENSAIRE RURAL (DR):
a. Définition :
C’est une formation sanitaire primaire, placée dans une aire
géographique appelée secteur sanitaire.
Chaque secteur est divisé en sous secteurs d’environ 5000 habitants
visités par un infirmier itinérant ou une équipe mobile.
b. Fonctions :
Identification de la population à charge, ainsi que les problèmes sanitaires.
Fourniture des soins essentiels à titre ambulatoire et par des visites à domicile
(itinérance).
Surveillance épidémiologique de l’aire desservie.
Fourniture des services de santé maternelle et infantile y compris la
planification familiale.
Contributions à l’amélioration des conditions de l’accouchement à domicile.
Coordination et supervision de l’exécution des programmes sanitaires. 51
2. LE CENTRE DE SANTÉ RURAL DE 1er Niveau (C.S.R 1) :

a. Définition :
C’est une formation sanitaire , d’environ 7000
habitants. C’est le premier établissement sanitaire
médicalisé en milieu rural.
b. Fonctions :
Il assure les soins essentiels et les activités de protection
de la santé de la mère et de l’enfant, ainsi que les
consultations médicales.
Encadrement des dispensaires qui lui sont rattachés.
52
3. LE CENTRE DE SANTÉ RURAL DE PREMIER 2ème Niveau (C.S.R 2) :
-C’est une formation sanitaire , d’environ 25 000
habitants.
Les mêmes prestations que le CSR de 1er niveau
Les soins obstétricaux d’urgence de base (SOUB) ;
Les analyses biologiques de base requises pour le suivi de la santé des
femmes enceintes et des malades chroniques ;
Les examens d’échographie obstétricale.
Lorsque le CS est implante dans le chef-lieu d’un cercle administratif
ne disposant pas de structure hospitalière, il est dote d’un module
d’accouchement de 4 a 8 lits et délivre en plus :
Des prestations d’urgence médicale de proximité ;
Des soins bucco-dentaires ;
Des consultations de sante mentale 53
4. LE CENTRE DE SANTÉ URBAIN 1er Niveau (C.S.U1) :
a.Définition :
C’est la formation de santé qui se situe
dans une agglomération urbaine, dessert
25 000 Hab et assure les soins curatifs
essentiels et les activités de prévention, la
protection de la santé de la mère et de
l’enfant, les consultations médicales
(médecine générale, pédiatrie, gynécologie). 54
4. LE CENTRE DE SANTÉ URBAIN 2ème Niveau (C.S.U2) :
C’est une formation sanitaire , d’environ 50 000
-
habitants.
-Les soins obstétricaux d’urgence de base (SOUB)
- Les analyses biologiques de base requises pour le suivi de la
santé des femmes enceintes et des malades chroniques ;
- Les examens d’échographie obstétricale.
- 4 à 8 lits d’accouchement au besoin ;
-Lorsque le CS est implanté dans le chef-lieu de la commune
de rattachement ne disposant pas de structure hospitalière,
on ajoute les soins bucco- dentaires et les consultations de
santé mentale 55
STRUCTURES D’APPUI DU RÉSEAU DES ÉTABLISSEMENTS
DE SOINS DE SANTÉ PRIMAIRES

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ORGANISATION DE SSN :
Plusieurs secteurs:
public, privé, privé à but non-lucratif, militaire…
Le Secteur Public: • Une «Administration Centrale» et des «Services
déconcentrés »
• 12 régions sanitaires (DRS) / 82 provinces sanitaires (DPS)
• 4 réseaux (RESSP –RH –RISUM –REMS)
• 261 circonscriptions sanitaires urbaines • 693 circonscriptions sanitaires
rurales
• 2101 centres de santé (831 Urb/ 1270 Rur)
• 156 hôpitaux publics (+ une vingtaine en construction)
• 5 CHUs (+ 3 en construction et 1 autre programmé)
• 106 centres d’hémodialyse
• Structures d’appui : INH, CAPM, CNRP, CNTSH et CRTS…
• ENSP et 23 ISPITS + 8 instituts de formation professionnelle (Aux) 57
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LE PERSONNEL DU MINISTERE DE LA SANTE

1. Personnel Médical : 12 454


2. Personnel Paramédical : 33 837
3. Personnel administratif : 2 076
4.Personnel technique : 4 453

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LES PROGRAMMES SANITAIRES

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Définition d'un programme de santé:
•« Ensemble organisé, cohérent et intégré
d'activités et de services réalisés
simultanément ou successivement avec les
ressources nécessaires dans le but d'atteindre
des objectifs déterminés en rapport avec des
problèmes de santé précis et ce pour une
population définie »
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Généralités sur les programmes sanitaires:
• Pourquoi un programme sanitaire ?

– Lutter contre un problème de santé publique


– la lutte doit être :
• Standardisée (formation et guides)
• Efficace et efficiente.

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Problèmes De Santé :

•Les maladies ou événements qui retentissent sur


l’état de santé de la population.

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Programmes du Ministère de la Santé :

• Programme national d’immunisation


•Lutte contre les maladies diarrhéiques
•Lutte antituberculeuse
• Lutte contre les infections respiratoires
aigues
•Planification familiale 65
Programme national de lutte antituberculeuse (PNLAT):

• En 2013 l’incidence des cas de tuberculose était de 29


896 nouveaux cas soit 83/100 000 habitants Les sujets
jeunes de 15- 44 ans constituaient 65% des cas avec une
prédominance masculine 58% d’homme • Objectif du
programme: augmenter le taux de détection, atteindre un
succès thérapeutique de 90% en 2016, Réduire
l’incidence des cas contagieux et l’éradication en 2050 du
bacille de Koch.
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Programme national d’immunisation (PNI):
• Objectif: réduire la mortalité et la morbidité néonatale et infanto juvénile,
Ce programme est l’un des plus réussi au Maroc car il a permis de réaliser :
– zéro cas de poliomyélite depuis 1987,
– Zero cas de Diphtérie depuis 1991,
– valider l’élimination du Tétanos Néonatal en 2002
– Réduction des cas de Méningite a Haemophilus influenzae
– b de plus de 85% en 2010.
• Indicateurs de suivi: taux de couverture de chacun des vaccins administrés

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