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INTRODUCTION ........................................................................................... 01
...................................... 45
"Je prépare" est une série de documents qui va vous aider à mieux
vous préparer et de vous orienter afin de trouver une méthode générale de
préparation pour réussir votre concours.
santé.
Ses principaux objectifs visés sont les suivants :
"Je prépare"
parcours de préparation aux concours de recrutement pour des résultats
1
Depuis longtemps, l Homme attache une grande importance à sa santé et à celle
de sa famille. Il avait essayé divers moyens pour lutter contre le mal et sauvegarder
son intégrité physique et psychologique.
2
La naissance du système national de santé au Maroc : la première conférence nationale
sur la santé organisée en Avril 1959 sous la présidence effective de feu S.M. Mohamed
V, l orientation générale de la politique sanitaire :
La santé de la nation incombe à l État.
Le Ministère de la santé publique doit en assurer la conception et la
réalisation.
3
Troisième période (1995-2000) : Quête de changement et annonce de la réforme :
(Annonce de réformes - Stratégie sectorielle) « 2ème réforme »
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1) Santé : Un état dynamique, complet bien-être physique, mental et social et ne
consiste pas uniquement en une absence de maladie ou d infirmité.
2) Santé publique : La santé publique est « la science ou l art de prévenir les maladies,
d améliorer la santé et la vitalité physique et mentale de l individu, de prolonger la
vie par le moyen d une action collective concertée, visant à :
Assainir le milieu ;
Lutter contre les maladies qui présentent une incidence sociale ;
Enseigner à l individu les règles d hygiène personnelle ;
Organiser les services médicaux et infirmiers en vue du diagnostic précoce
et d un traitement préventif des maladies ;
des mesures sociales propres à assurer à chaque membre
de la collectivité un niveau de vie compatible avec le maintien de sa santé. »
3) Santé communautaire : Elle peut être considérée comme une approche pouvant
servir à planifier le système de santé d un pays où une large part est faite à la
participation de la population, grâce à des interventions dans lesquelles les membres
de la communauté peuvent participer à la prise en charge de leur état de santé et
devenir des agents pour la production et l entretien de la santé au niveau des
ménages et de la communauté.
4) Soins de santé primaires (SSP) : Soins essentiels (curatifs, préventifs et
promotionnels) reposant sur des méthodes, des techniques, et des pratiques
scientifiquement valables et socialement acceptables, rendus universellement
accessibles à tous avec leur pleine participation de la communauté et à cout
supportable par le pays.
Ils représentent le premier niveau de contact des individus, de la famille et de la
communauté avec le SNS »
5) Service de santé : « Ensemble de prestations offertes à la population, par le
développement d un dispositif ou d unités sanitaires opérationnelles dont la finalité
5
est de prendre en charge les besoins en matière de soins, de prévention et de
réhabilitation de cette population »
6) Programme de santé : Un programme de santé doit être assorti d objectifs et de
cibles précis, qui soient quantifiés et en harmonie avec la stratégie sanitaire
nationale, ex. : programme de maternité sans risque.
7) Système de santé : « Un ensemble cohérent, composé de nombreux éléments, tant
sectoriels qu intersectoriels, liés les uns aux autres et à la communauté même, qui
ont conjointement une incidence sur la santé de la population »
Intégré,
Système
Hiérarchisé
7
Planifiable et évaluable : Le rôle de la planification est de déterminer les
ressources disponibles pour satisfaire les besoins et choisir les solutions aptes
à modifier la situation, il convient ensuite d évaluer les techniques, les
structures et les matériels utilisés pour atteindre les objectifs fixés
préalablement.
Souple et modifiable : Il doit pouvoir s adapter à toute situation nouvelle
imposée par le type de morbidité (SIDA), Le progrès technologique(IRM) et
les conditions Socio-économiques.
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Le SNS Marocain est caractérisé par l existence en général de 4 secteurs qui sont :
1) OCP : Dispose pour soigner son personnel et les ayant droits d un hôpital de 297
lits à KHOURIBGA et d un hôpital de 167 lits à YOUSOUFIA et d un centre de
soins à BEN GUERIR et à LAÂYOUNE.
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2) ONCF : assure une certaine couverture médicale pour ses agents par le système de
consultations confiées à des médecins conventionnés et par le recours à des
cliniques privées.
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Ce Secteur organisé à l image du modèle occidental s adresse à la population qui est
capable de régler le prix des actes médicaux. Le secteur privé est surtout concentré
dans les grandes villes du Royaume.
Ainsi par l accouchement à domicile qui représente à peu près 13,4% des
accouchements totaux, il s avère nécessaire de s occuper de ce secteur par la formation
continue des « Kablas ».
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Les différents secteurs de la santé au Maroc
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Organisation du Ministère de la
Santé (MS) :
I) La politique du Ministère de la Santé :
Cette politique vise à consolider les acquis qui accompagnent le programme « la santé
pour tous
installées,
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tenu compte du besoin de consolider les acquis des stratégies antérieures et de répondre aux
nouveaux besoins.
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III) :
1) Le Ministre : Il est nommé par le Roi sur proposition du Premier Ministre. Il est
responsable devant eux de la gestion des affaires qui relèvent de son département. Ses
fonctions sont complexes et touchent toutes les affaires de santé publique :
En matière politique, il exécute les grandes orientations stratégiques du
gouvernement en matière de santé ;
En matière administrative
Ministère ;
En matière financière, il prépare et présente le budget du Ministère, le répartit entre
les différentes délégations et se charge de contrôler son exécution ;
Le Ministre de la santé assure la tutelle sur les établissements publics qui lui sont
rattachés (ex : Institut Pasteur, CHU
2) Le Cabinet du Ministre :
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Dahir et coiffe un
certain nombre de divisions et services centraux.
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1)
Attributions :
18
2) Direction du Médicament et de la Pharmacie (DMP) :
Attributions :
19
3) Direction des hôpitaux et des soins ambulatoires (DHSA) :
Attributions :
Assurer la coordination des actions du département en milieu hospitalier et suivre de façon
Gérer
compétence du m
profit des indigents ;
Contribuer à développer les moyens logistiques susceptibles de faire face aux catastrophes ;
Contribuer s de la route ou autres catastrophes
imprévisibles ;
Définir une stratégie de restructuration des services des urgences à travers le Royaume,
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4) Direction des équipements et de la maintenance (DEM) :
Attributions :
Assurer
Etudier et assurer architecture, de bâtiment et de
construction ;
Etudier, programmer et assurer le suivi de réalisation des projets d'équipement en matériel
biomédical ou technique ;
Assurer ion du patrimoine immobilier et
matériel ;
Favoriser la recherche et assurer la normalisation de l'infrastructure et des équipements ;
Effectuer
Tenir un inventaire des patrimoines foncier et bâti du département ;
Animer la fonction « entretien du patrimoine » au niveau des provinces et préfectures
médicales.
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5) Direction de la population (DP) :
Attributions :
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6) Direction de la Réglementation et du Contentieux (DRC)
Attributions :
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7) Direction des Ressources Humaines (DRH) :
Attributions :
Satisfaire les besoins exprimés par les différents services du département sur la base
de plans d'acquisition et de développement des ressources humaines.
Elaborer et suivre les plans de formation des cadres administratifs, médicaux,
pharmaceutiques, dentaires et infirmiers en concertation avec les départements
concernés ;
Evaluer tion du personnel par rapport
aux exigences des métiers et emplois et réadapter, en conséquence, les programmes de
formation ;
Tenir un fichier informatique du personnel et un manuel de description des postes à
des fins d'évaluation, de planification et de formation ;
Etablir les besoins quantitatifs et qualitatifs du ministère par une gestion prévisionnelle
du personnel sur la base des priorités et des objectifs des plans ;
Instruire les dossiers soumis au conseil de santé en matière de congés de maladie,
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8) Direction de la Planification et des Ressources Financières (DPRF) :
Attributions :
Synthétiser et harmoniser, en liaison avec les autres directions et organismes publics ou privés
ent aux orientations nationales notamment en
Attributions :
2)
Attributions :
26
3)
Attributions :
27
4) Communication (DICom)
Attributions :
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Institut Pasteur du Maroc (IPM)
L IPM est un établissement public, doté de la personnalité civile et de l autonomie
financière, placé sous la tutelle administrative du Ministre, chargé de la santé publique et
dont le siège est à Casablanca. Il est régi par les décrets royaux : Décret royal n° 176-66 du
14 Rabia I 1387 (23 Juin 1967) relatif au Centre des sérums et vaccins, publié au B.O n° :
2852 du 28 Juin1967, Page : 706 Modifié par : Décret Royal N° 687-67 du 26 Chaabane
1387 (29 Novembre 1967), publié au B.O n° 2875 du 6 Décembre 1967, page : 1413
Il est actuellement dirigé par le Professeur Naima EL MDAGHRI depuis le 23 Mai 2013,
M. Mekki LALAOUI est secrétaire général depuis février 2010.
MISSIONS :
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Centres Hospitaliers Universitaires (CHUs)
Le Centre Hospitalier est un établissement public doté de la personnalité morale et de
vertu de la Loi 82.00 promulguée par le Dahir 1.01.206 du 10 Joumada II 1422 (30 Août
2001) modifiant et complétant la loi 37.80 relative aux centres hospitaliers, promulguée par
le Dahir 1.82.5 du 30 Rabia I (15 Janvier 1983).
MISSIONS :
Les soins :
Le CHU prodigue des soins de niveau tertiaire. A cet égard, il offre des prestations médicales
et chirurgicales courantes et spécialisées en urgence et ou en activités programmées ;
La recherche :
Les travaux de recherche médicale et des soins infirmiers sont menés en collaboration avec
la Faculté de Médecine et de Pharmacie et les unités de formation et de recherche étrangères.
Le CHU concourt aussi à la réalisation des objectifs fixés en matière de politique de santé
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(ANAM)
Afin de concrétiser l engagement Constitutionnel, qui consacre le principe du droit à l accès
aux soins et à la couverture médicale (Article 31 de la constitution), la loi 65-00 constitue
le parachèvement de l expérience du Maroc en matière de couverture médicale de base et
consolide les droits acquis par les citoyens marocains bénéficiant d une assurance maladie.
Cette assurance sera progressivement étendue à l ensemble des citoyens, toutes catégories
sociales confondues. A cette fin, un système obligatoire de couverture médicale de base est
mis en place, en vue d ; L ANAM devant veiller à
l équilibre financier à travers permanent et la régulation du
.
Elle est actuellement dirigée par Monsieur HAZIM Jilali depuis 2013
Afin de concrétiser le principe du droit à la santé tel que prévu par les chartes internationales
obligatoire de base et de veiller à la mise en place des outils de régulation du système dans
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rojets de textes législatifs et
réglementaires relatifs à dont elle est saisie par
la portée de certains
dispositions légales et réglementaires, combler les insuffisances eu égard au vécu de
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Ecole Nationale de la Santé Publique (ENSP)
n° 2-93-752 du 27
Ramadan 1414 (10 M
Publique » (ENSP), désigné ci- enseignement
supérieur ne relevant pas des universités. Il est réorganisé conformément aux dispositions
de la loi n° 01.00
la formation, la recherche, l
.
Pour les cycles de spécialisation en santé publique et en management, quatre filières sont
offertes :
Management Hospitalier ;
Gestion des Programmes Sanitaires (en cas de besoin) ;
Epidémiologie de Santé Publique ;
Santé de Famille et Santé Communautaire.
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ISPITS
Les Instituts Supérieurs des Professions Infirmières et Techniques de Santé sont des
dans les domaines des Professions Infirmières et des Techniques de Santé (Cycle de la
Licence professionnelle, Cycle de Master et Cycle du Doctorat).
Les ISPITS sont organisés en instituts sièges auxquels sont attachées des annexes. Ils
sont géographiquement répartis sur le territoire national selon la carte suivante :
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La formation de base.
La formation continue.
La recherche scientifique et technologique favorisant le développement de la
profession infirmière et des techniques de santé ; Le renouvellement des
pratiques infirmières et techniques de santé.
soins infirmiers ;
techniques de santé.
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IV) Services extérieurs (déconcentrés) :
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Les DRS sont chargées, en outre, de l animation et de la coordination des actions de santé
au niveau régional en partenariat, le cas échéant, avec d autres intervenants régionaux,
notamment les administrations publiques, les centres hospitaliers créés en institutions
publiques, les collectivités locales, le secteur privé et la société civile.
Organisation :
Chaque direction régionale de la santé est composée des services suivants :
1) Service de la santé publique
2) soins
3) Observatoire régional de santé
4) Service des ressources financières, de la logistique et du partenariat
5) Service des ressources humaines et contentieux
6) Service des équipements et de la maintenance.
En des services suscités, chaque DRS comprend :
Une
Une unité régionale de communication et information,
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Organigramme de la direction régionale de la santé
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1) Service de la santé publique
Développement des programmes de la santé reproductive et de la santé maternelle et
la prévention et la lutte
contre les maladies transmissibles et non transmissibles ;
Organisation et garanti de la surveillance épidémiologique et de la vigilance et la
sécurité sanitaire ;
Contribution à la promotion et le développement des programmes de santé et de
l environnement ;
La promotion de la santé des personnes à besoins spécifiques et la coordination des
activités des institutions médico-sociales publics ;
Contribution à l encadrement et la formation des professionnels de santé de la région.
2) Se
Organisation des réseaux des établissements de santé au niveau régional, ainsi que
;
Saisie de la base de donnée , et identification des
besoins, compte tenu des textes législatifs et réglementaires en vigueur ;
Préparation du plan régional d offre des soins et suivie de ;
Veille à l et le suivi des réseaux et filière de soins ;
L organisation et la coordination des activités des établissements sanitaires ;
Assurance de la qualité des activités sanitaires et la sécurité des patients dans les
établissements sanitaires ;
Contribution à l encadrement et la formation des professionnels de santé de la région.
3) Observatoire régional de santé
Collecte et analyse des informations sanitaires régionales et leur évaluation ;
Suivi des indicateurs sanitaires au niveau régional ;
Gestion du système d information sanitaire au niveau régional ;
Préparer des rapports régionaux périodiques sur le développement de l état de santé,
;
Contribuer à la réalisation des études sur le domaine sanitaire au niveau régional ;
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Gestion des systèmes d information et entretien de leurs matériels ;
Contribution à l encadrement et la formation des professionnels de santé de la région.
4) Service des ressources financières, de la logistique et du partenariat
Préparer et suivre le projet de budget - programme régional ;
La mise en
régionaux ;
Prospecte et mobilise des ressources additionnelles dans le cadre de partenariat ;
Rendre disponible des moyens logistiques pour soutenir les activités sanitaires
régionales ;
Gestion des contrats de partenariat au niveau de la région dans les limites des
décisions déléguées ;
;
Gestion du parc auto et son entretien ;
Contribution à l encadrement et la formation des professionnels de santé de la région.
5) Service des ressources humaines et contentieux
Gestion des ressources humaines dans les limites des décisions déléguées ;
matique des ressources humaines travaillant au
niveau de la région ;
Identification des besoins de la région en ressources humaines et proposition des plans
;
;
Supervision de l organisat
continue pour les professionnels de santé ;
Développement des activités de santé et de sécurité au travail au profit des
professionnels de santé de la région ;
Renforcement et suivi du dialogue social avec les représentants syndicaux et les partis
sociaux au niveau de la région ;
Étude et suivi des dossiers des conflits.
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6) Service des équipements et de la maintenance
Program , et suivi des projets d investissement liés à la santé
dans la région ;
Veille sur l entretien du patrimoine, des équipements et du matériel ;
Contribution à l encadrement et la formation des professionnels de santé de la région.
Le directeur régional est le chef administratif hiérarchique au niveau régional des délégués
du M.S. et de l ensemble des responsables et du personnel travaillant au niveau des services
et des réseaux des établissements sanitaires et instituts de formation relevant du M.S. à
hospitaliers et établissements sanitaires créés sous formes
publiques.
En plus des fonctions qui lui sont attribuées, le directeur régional de la santé représente le
M.S. au niveau de la région.
Indemnités
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Niveau provincial et préfectoral
Organisation et fonctionnement des délégations :
Le délégué provincial
Chaque délégation est placée sous l autorité d un délégué nommé par le ministre de la santé
conformément aux exigences réglementaires en vigueur.
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Collecte et exploitation des informations sanitaires au niveau de la province ou de la
préfecture ;
Gestion des ressources humaines de la délégation dans la limite des décisions
déléguées aux délégués provinciaux ;
Contribution à la préparation des plans d action de formation continue des ressources
humaines et veille au suivi et évaluation de ;
Promotion de relations de partenariat avec les parties prenantes dans le domaine de la
santé au niveau de la province ou de la préfecture, et veille à la mis
l évaluation des actions accomplis dans ce domaine ;
La coordination entre établissements de santé des secteurs public et privé au sein de
son influence territoriale et en particulier dans le cadre du partenariat.
:
Chaque délégation est composée des services suivants :
Indemnités :
Les chefs des services composant les délégations, sont assimilés à des chefs de
ion centrale.
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Délégué
RESSP REMS
RISUM
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I) Définition des concepts
Installation de santé : le lieu où sont dispensés des soins de santé de manière légale et
professionnelle. Elle peut être fixe et correspondre à un établissement de santé ou mobile
comme les Unités Médicales Mobiles ou les moyens de transport sanitaire.
Etablissements médico-sociaux : des établissements de santé destinés à des catégories
de populations vulnérables qui ont besoin d un suivi médical régulier.
Installation de haute technologie : installation utilisée dans une infrastructure ou une
installation de santé, reposant sur une technologie et des techniques de pointe relevant
des domaines des technologies de l information, de la biotechnologie, de la robotique ou
des nanotechnologies.
Soins essentiels : les soins requis pour prendre en charge de façon adéquate la majorité
des problèmes de santé d une population. Ils comprennent les soins de santé primaires et
les principaux soins de recours hospitaliers de proximité.
: Prestations de soins et services hospitaliers qui peuvent
être rendues dans la journée, sans hébergement, si l état de santé du patient le permet.
Lit hospitalier : Lit réservé à des soins d hospitalisation complète d une nuitée au moins.
Place hospitalière : Place réservée à des soins en hôpital de jour.
Filière de soins : une organisation verticale hiérarchisée de la prise en charge des patients
avec un premier contact d accès aux soins, représenté par le Médecin Généraliste ou le
Médecin Traitant, et des niveaux de recours aux soins organisés selon la nature de la
morbidité et les protocoles thérapeutiques quand ils existent.
Réseau coordonné de soins : une organisation horizontale non hiérarchisée de la prise
en charge des patients au sein du même territoire sanitaire. Il vise le renforcement de la
coordination d une prise en charge médicale multidisciplinaire.
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dans un domaine de spécialité ou de groupe de spécialités médicales, ou de prestations
de soins liées à un matériel biomédical lourd ou à une installation de haute technologie.
II) Dispositions générales :
1) :
services en réponse aux besoins de santé des individus, des familles et des collectivités.
2) :
3) :
4 réseaux
suivants :
s
précités ainsi que des installations de santé mobiles+++.
Les établissements de santé publics et privés peuvent dispenser, outre les prestations rendues
ns de soins et de services en mode mobile pour répondre aux
besoins de la population au moyen de :
territoire de santé sous forme de réseaux coordonnés de soins, ou entre les territoires de
santé sous forme de filière de soins.
4) s :
équilibrée
et équitable
(SROS).
A cet effet, le territoire national est découpé en territoire de santé qui constitue des bassins
de desserte de la population desservis par un ou plusieurs établissements ou installations de
santé.
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Les régions sanitaires ;
Les territoires de santé interrégionaux.
1) La circonscription sanitaire
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La préfecture ou la province sanitaire constitue le champ d intervention d une délégation
préfectorale ou provinciale relevant du ministère de la santé.
Outre les missions qui lui sont confiées par arrêté du ministre de la santé, la délégation
préfectoral
soins et assure la coordination entre les établissements de santé publics et privés
implantés dans son ressort territorial, notamment dans le cadre de partenariat.
Les régions sanitaires correspondent au ressort territorial des régions, tel que défini par la
réglementation en vigueur relative à la division administrative du Royaume.
L offre de Soins au niveau d une région sanitaire comporte, en plus des prestations de soins
du niveau provincial et préfectoral, les prestations hospitalières du deuxième niveau.
La région sanitaire peut abriter des ressources, des installations, des équipements ou des
établissements de santé à vocation interrégionale.
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L offre de Soins dans le secteur public
I) Le Réseau des Etablissements de Soins de Santé Primaire (RESSP)
En milieu rural, par les centres de santé ruraux de premier niveau et les centres de
santé ruraux de deuxième niveau ;
En milieu urbain, par les centres de santé urbains de premier niveau et les centres
de santé urbains de deuxième niveau.
Il comprend en outre des structures spécialisées d appui aux soins de santé primaires.
Le centre de santé rural de premier niveau est l établissement de soins de santé primaires de
premier contact en milieu rural. Il est placé sous la responsabilité d un médecin généraliste
assisté par un(e) infirmier(e) major.
La création et le lieu d implantation de chaque centre de santé rural de premier niveau sont
décidés dans le cadre du schéma régional de l offre de soins (SROS).
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Lorsque le territoire de desserte du centre de santé rural de premier niveau est étendu, il est
possible de créer en plus dudit centre, un ou deux dispensaires ruraux qui lui sont rattachés
et qui sont placés chacun sous la responsabilité d un(e) infirmier(e).
Le centre de santé rural de deuxième niveau est un centre de santé placé sous la
responsabilité d un médecin généraliste assisté par un(e) infirmier(e) major.
Outre les prestations fournies par le centre de santé rural de premier niveau, ledit centre
assure notamment :
Lorsque le centre de santé rural de deuxième niveau est implanté dans le chef-lieu d un
cercle administratif ne disposant pas de structure hospitalière, le centre est doté d un modèle
d accouchement de 4 à 8 lits et délivre en plus :
Le centre de santé urbain de premier niveau est l établissement de santé de premier contact
en milieu urbain. Il est placé sous la responsabilité d un médecin généraliste assisté par un(e)
infirmier(e) major.
La création et le lieu d implantation de chaque centre de santé urbain de premier niveau sont
décidés dans le cadre du schéma régional de l offre de soins (SROS).
Le centre de santé urbain de deuxième niveau est un centre de santé placé sous la
responsabilité d un médecin généraliste assisté par un(e) infirmier(e) major.
Il assure outre les prestations fournies par le centre de santé urbain de premier niveau :
Lorsque le centre de santé urbain de deuxième niveau est implanté dans le chef-lieu de la
commune urbaine de rattachement, ledit centre délivre en outre :
Les établissements de soins de santé primaires, urbains et ruraux, sont appuyés par des
structures spécialisées qui assurent les activités relevant des programmes sanitaires. Ces
structures comprennent :
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Les centres de référence pour la santé reproductive (CRSR) :
C est un centre de consultation, d information et de formation pour tout ce qui a trait aux
activités de contraception et de fertilité. Son rôle essentiel est d appuyer les établissements
sanitaires des soins de santé de base qui fournissent des prestations de planification
familiale.
Il est dirigé par un médecin phtisiologue qui est en même temps responsable du programme
de lutte antituberculeuse (L.A.T) à l échelon provincial. Ses fonctions sont les suivantes :
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Etablissement du diagnostic, traitement et suivi des maladies respiratoires
: asthme, cancer
Recyclage et formation continue du personnel en matière de L.A.T.
Il a pour mission de soutenir les programmes de prévention et de lutte contre les maladies
transmissibles et non transmissibles, notamment pour les aspects liés au contrôle de certains
produits à risque et au diagnostic biologique et immunologique des maladies faisant l objet
d un programme structuré de lutte.
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II) Le Réseau Hospitalier (RH)
1) Définition de l hôpital
Selon l OMS « L hôpital est une structure qui procure à la population d une zone bien
définie des soins médicaux qui pour des raisons techniques ou économiques ne peuvent être
décentralisés au premier échelon ».
Selon le MS « l hôpital est un établissement sanitaire destiné à héberger des malades, des
blessés ou des parturientes en vue de leur dispenser des prestations de diagnostic, de
traitement et des soins d urgence nécessités par leur état de santé. Il concourt à la formation
des étudiants en médecine et en pharmacie et des élèves des écoles de formation
professionnelle et de formation des cadres ».
2) Fonctions de l hôpital
Les hôpitaux sont des établissements de santé ayant pour mission de dispenser, avec ou sans
hébergement des prestations de diagnostic, de soins et de services aux malades, blessés et
parturientes.
Fonction d hôtellerie : L hôpital est destiné à loger les malades et à les nourrir ;
Fonction de diagnostic : Equipé en moyens modernes d investigations (Laboratoire,
hôpital réunit tout le nécessaire pour
remplir la fonction de diagnostic ;
Fonction de cure : L hôpital est bien équipé en moyens humains et matériels pour
assurer les fonctions de traitement, réhabilitation et de soins de haute qualité ;
Fonction de formation : L hôpital est un lieu d enseignement de la médecine et des
sciences infirmières ;
Fonction de recherche scientifique : L hôpital est un lieu privilégié pour la recherche
en matière des sciences médicales ;
Fonction de prévention : L hôpital participe aux activités de prévention et
notamment à l éducation et à l information des malades, des consultants et des
visiteurs ;
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Fonction d appui au RESSP : L hôpital accueille les référés des services du RSSB,
Diagnostic
Mission de soins Traitement
Hôtellerie
Enseignement
Mission Développement professionnel Recherche
Expertise
Service public
Mission de santé publique Appui au RESSB
Assistance/ monitoring
Achat
Mission économique et managériale Gestion des productions
Direction
56
3) L organisation hospitalière
Organigramme d un hôpital
Organigramme d un hôpital
Délégué
Directeur
CMDP CII
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4) Les différentes catégories (Classification des hôpitaux)
a) Selon l orientation technique
Hôpital général : C est un établissement qui renferme plusieurs disciplines et qui reçoit
des malades sans distinction ni de leur affection ni de leur âge, à l exception des
affections qui dépassent ses compétences.
Hôpital spécialisé : C est un hôpital qui s occupe d un appareil ou d un système
particulier du corps humain ou encore d une couche bien déterminée de la population.
Ex. : Hôpital de psychiatre, Maternité, Hôpital d enfant, Hôpital d oncologie.
b) Selon le statut juridique (mode de gestion)
Hôpital en régie ou Services de l Etat Gérés en Régie (SEGER) : Il ne dispose pas de
budget propre, Sa politique financière est liée à un programme d exécution budgétaire
fixé par le Ministère de la santé. Ses crédits sont fixes et il peut faire des recettes mais il
est tenu de les verser à la trésorerie. En général, il n a ni la personnalité morale ni
l autonomie financière.
Hôpital SEGMA (service de l Etat géré de manière autonome) : C est un établissement
public doté de l autonomie financière mais pas de la personnalité morale car il ne dispose
ni de patrimoine, ni de personnel propre.
Hôpital autonome ou Les Centres Hospitaliers Erigés en Etablissements publics
Administratifs (CHEEPA) : C est un établissement public doté de la personnalité morale
et de l autonomie financière. Il dispose d un budget qu il gère d une façon autonome. Il
effectue des recettes qu il utilise. Il peut recevoir des dons et des legs (ex. CHU).
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Lorsque la superficie d une province est étendue, son réseau hospitalier peut être renforcé
par la création d hôpitaux de proximité.
Lorsque la taille d une préfecture est importante, son réseau hospitalier peut être renforcé
par la création de cliniques de jour.
Le réseau hospitalier comprend en outre des structures spécialisées d appui.
Les établissements relevant du réseau hospitalier sont des établissements de santé ayant pour
mission de dispenser, avec ou sans hébergement des prestations de diagnostic, de soins et
de services aux malades, blessés et parturientes.
Les établissements relevant du réseau hospitalier peuvent, offrir des prestations dites «
hôpital de jour ».
Les établissements relevant du réseau hospitalier font partie de la filière de soins. Ils
constituent, à ce titre, des établissements de recours et d appui pour le réseau des
établissements de soins de santé primaires.
Les établissements relevant du réseau hospitalier sont organisés selon les territoires de santé
en :
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Centres hospitaliers provinciaux et préfectoraux (CHP) ;
Centres hospitaliers régionaux (CHR) ;
Centres hospitaliers interrégionaux (CHI).
La liste des prestations hospitalières du premier niveau (HP) et (CHP) «Voir annexe N°1»
La liste des prestations hospitalières du deuxième niveau (CHR) « Voir annexe N°2 »
La liste des prestations hospitalières du troisième niveau (CHU) « Voir annexe N°2 »
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III) Le Réseau Intégré des Soins d Urgence Médicale (RISUM)
1) Définition
Le réseau intégré des soins d urgence médicale a pour mission de permettre aux malades,
blessés, femmes enceintes et parturientes en état de détresse, une assistance médicale
urgente, soit par le conseil, soit par l orientation vers la structure sanitaire adaptée ou par la
prise en charge médicale au moyen d un vecteur adapté dans les meilleurs délais.
Le réseau intégré des soins d urgence médicale accomplit sa mission selon les trois modes
suivants :
Assurées par les centres de santé de deuxième niveau implantés dans les chefs-lieux de
cercles.
Assurées par les moyens de transport de secours de base, les services médicaux d urgence
et de réanimation (SMUR) et les services médicaux héliportés (HELISMUR)
Qui comprennent :
Les urgences médico hospitalières de base assurées par les centres hospitaliers
préfectoraux ou provinciaux,
Les urgences médico-hospitalières complètes assurées par les centres hospitaliers
régionaux
Les urgences médico-hospitalières spécialisées assurées par les centres hospitaliers
interrégionaux.
La liste des fonctions d urgences médicales assurées dans le cadre des trois modes précités
est fixée à l annexe 3
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IV) Le Réseau des Etablissements Médico-Sociaux (REMS)
Les prestations de soins fournies par ce réseau peuvent être rendues avec ou sans
hébergement.
Les établissements médico-sociaux sont créés dans le cadre des schémas régionaux de
l offre de soins (SROS), soit par le ministère de la santé, soit en partenariat avec d autres
acteurs publics ou privés.
63
Annexe N° 1
La liste des prestations hospitalières du premier niveau (HP)
Niveau 1
Prestations
Urgences médico-hospitalières de base UMHB
Hôpital de proximité Soins intensifs
(HP) Chirurgie générale/viscérale
Médecine générale
L obstétrique seulement
Pédiatrie
Niveau 1
Prestations
Comprend outre les prestations d un HP Ophtalmologie
Centre hospitalier Dermatologie-vénérologie-léprologie Oto-rhino-laryngologie
Gynécologie-obstétrique Pneumo-phtisiologie
provincial (CHP) Anesthésie réanimation Réhabilitation
Cardiologie Stomatologie
Gastro-entérologie Psychiatrie
Néphrologie Endocrinologie
Niveau 2
Prestations
Comprend outre les prestations d un CHP
Urgences médico-hospitalières complètes UMHC
Traumato-orthopédique
Chirurgie pédiatrique
Centre hospitalier
Médecine interne
régional (CHR) Neurochirurgie
Neurologie
Oncologie
Rhumatologie
Urologie
Hématologie
La liste des prestations hospitalières du troisième niveau (CHU)
Niveau 3
Prestations
Comprend outre les prestations d un CHR
Urgences médico-hospitalières spécialisées UMHS
Réanimation obstétricale
Réanimation néonatale
Chirurgie maxillo-faciale
Centre hospitalier
Chirurgie réparatrice et plastique
universitaire (CHU)
Maladies infectieuses
Chirurgie cardio-vasculaire
Chirurgie thoracique
Chirurgie traumatologique
Chirurgie vasculaire
Chirurgie viscérale
Annexe N° 2
(Les fonctions de soins d urgence médicale)
Les fonctions de soins d urgence médicale sont définies selon le niveau de l offre de soins
existante, de l absence de structure hospitalière, de la population desservie et de la distance
vers l hôpital de référence.
Ce sont des soins d urgences médicales prodigués dans les centres de santé ruraux et urbains
du deuxième niveau implantées dans les chefs-lieux des circonscriptions sanitaires et
distants des hôpitaux de référence. 7 fonctions de soins d urgence sont préconisées à ce
niveau (F1 à F7) :
F1 : Permanence 24/24h (Garde ou Astreinte) ;
F2 : Diagnostic clinique des détresses vitales ;
F3 : massage cardiaque, aspiration/libération
des voies aériennes supérieures, Oxygène, pose d une perfusion, pose d un garrot
compressif, sonde vésicale, administration parentérale de médicaments vitaux
(antalgique, sédatif, antispasmodique, antibiotique, etc.), suture de plaie simple, mise en
condition de l urgent pour son transfert à un niveau supérieur ;
F4 : Contention provisoire et immobilisation de fractures par attelles (minerves, attelles)
F5 : Surveillance du patient (salle d observation) ;
F6 : Examen biologique de base : 3 paramètres (Automate) : NFS, Glycémie, urée ;
3 paramètres (Bandelettes réactifs) albuminurie, glucoserie, acétonurie ;
F7 : Transfert sanitaire simple 24/24.
Elles sont prodiguées au niveau des CHP (Hôpitaux Locaux, Hôpitaux Provinciaux et
Préfectoraux). En plus des fonctions UMP on trouve 5 autres fonctions à ce niveau (F8 à
F12).
F8 : Gestes de ressuscitation et de réanimation (F3 + Déchoquage cardio-vasculaire,
sédation, intubation/ventilation, Sonde gastrique, monitorage)
F9 : Examen complémentaire de Base : (F6 + Echographie, ionogramme, bactériologie,
immunologie) ;
F10 : Transfusion ;
F11 : Hospitalisation ;
F12 : Intervention chirurgicale (Bloc opératoire).
Elles sont prodiguées au niveau des CHR et CHU (Hôpitaux Régionaux et Centres
Hospitaliers Universitaires). En plus des fonctions des UMHB on trouve les 4 autres
fonctions suivantes à ce niveau (F13 à F16) :
F13 : Fonction de réanimation hospitalière polyvalente (prise en charge complète des
défaillances viscérales aiguës mettant directement en jeu le pronostic vital) ;
F14 : Examens complémentaires complets : (F11 + TDM/IRM, explorations
fonctionnelles ou invasives, virologie, etc.) ;
F15 : Transfert SMUR en plus de F9 ;
F16 : Régulation des appels médicaux.
Annexe N° 3
1) Dispositions générales
La
des équipements biomédicaux lourds sont décidées dans le cadre de la carte sanitaire
ifs
notamment au découpage sanitaire, à la taille de la population et à
socio-économique.
a) La carte sanitaire
La carte sanitaire est établie pour une durée de 10 ans, par arrêté du ministre de la
santé, visé par le ministre chargé des finances, après avis de la commission nationale
5 ans et révisée le cas échéant,
conformément à la même procédure, en cas de changements majeurs des données ayant
servi à son élaboration. Les services concernés du ministère de la santé tiennent la base
de données de la carte sanitaire selon les modalités fixées par arrêté du ministre de la
santé.
RESSP
64
RH
publiques relevant
du RH doivent respecter le découpage sanitaire.
P TA DM S
L
365 . T OM
L : désigne le nombre de lits à prévoir
P
TA 7%
DMS : désigne la durée moyenne de séjour hospitalier qui est fixée à 4 jours ;
TOM 63,8 %.
La carte sanitaire détermine les ressources humaines selon les besoins et les spécialités
conformément aux normes et critères de programmation des besoins des établissements
de santé publics en ressources humaines fixés par arrêté du ministre de la santé. Les
postes budgétaires sont fixés conformément aux dispositions des lois des finances.
65
b)
santé.
santé ;
Aux besoins en ressources humaines par catégorie et leur répartition par
territoire et par établissement de santé ;
Aux besoins en équipements biomédicaux lourds et à leur répartition par
établissements de santé.
2)
et des équipements biomédicaux lourds
66
La commission nationale et les commissions régionales de
.
I
soins, dont les missions, la composition et les modalités de fonctionnement sont :
1) soins
Mission
Donner son avis sur le projet de carte sanitaire et sur tout projet de révision de
celle-ci.
Composition
et des finances ;
et de la logistique ;
Un représentant du haut-commissariat au plan ;
santé des Forces Armées Royales ou son
représentant ;
représentant ;
67
représentant ;
Le président du Conseil Nation
son représentant ;
Les directeurs des centres hospitaliers, créés sous forme
ministère de la santé.
La commission na s
autre personne dont la participation à ses travaux lui parait utile.
Modalités de fonctionnement
convocation.
La commission est tenue de se prononcer par avis sur les projets qui lui sont soumis
dans un délai maximum de trente 60 jours à compter de la date de sa saisine.
Les décisions de la commission sont prises à la majorité des voix des membres présents
et en cas de partage égal des voix, celle du président est prépondérante. Les travaux et
avis de la commission nationale sont consignés dans des procès-verbaux signés par le
président.
Le secrétariat de la commission nationale est assuré par la direction des hôpitaux et des
soins ambulatoires relevant du ministère de la santé.
2)
Mission
Composition
68
wali de la région
concernée ou son représentant.
;
Le président du conseil
représentant ;
ou son représentant ;
son représentant ;
Le direc
public, dont le siège se trouve au niveau de la région ;
de la santé
désignés par le ministre de la santé ;
Le directeur régional de la santé ;
Les délégués du ministère de la santé aux préfectures et provinces
relevant de la région.
Chaque commission régionale peut inviter à assister à ses réunions, à titre consultatif,
toute personne dont la participation est jugée utile.
Modalités de fonctionnement
et sur sa convocation.
69
Chaque commission régionale est tenue de donner son avis sur le projet qui lui est
soumis dans un délai maximum de trente 60 jours à compter de sa saisine.
Les décisions de la commission sont prises à la majorité des voix des membres présents
et en cas de partage égal des voix, celle du président est prépondérante. Les travaux et
avis de la commission sont consignés dans des procès-verbaux, signés par son
président, dont une copie est envoyée au président de la commission nationale de
70
Les différents modes de couverture sanitaire (Stratégies)
Pour étendre la couverture sanitaire et fournir à la population des soins nécessaires
(curatifs, préventifs et promotionnels), le MS préconise deux stratégies :
La stratégie fixe ;
La stratégie mobile.
La stratégie fixe : elle est destinée à la population qui se trouve à moins de 3Km de la
les prestations sanitaires. En milieu urbain, seule cette stratégie est opérationnelle.
La stratégie mobile : elle est destinée à la population qui se trouve au-delà de 3Km.
ions
sanitaires.
Entre 3 et 6 Km -
itinérant sur moto).
Moins de 10 Km x4 équipé) qui est
u rural,
« médicalisée ».
Entre 6 et 10 Km :
La couverture par le mode mobile peut se faire par visite à domicile (VAD) ou par
point de rassemblement (point de contact), ceci est en fonction de la concentration
ou la dispersion des habitations. Par exemple, si les maisons sont dispersées
géographiquement, il vaut mieux privilégier le point de contact.
71
Organisation hospitalière :
1) Le Directeur :
Chaque centre hospitalier régional, préfectoral ou provincial ou hôpital est dirigé
par un directeur nommé par le ministre de la santé.
Il ne peut être dérogé à cette règle que sur décision du Ministre de la Santé prise sur
proposition du Directeur Régional et du Délégué, et dans le seul cas de nécessité de
service, notamment pour combler un manque en personnel médical au centre
Attributions du directeur
technique,
administrative et financière
. Il est
responsable de , et des directives
ministérielles en matière de planification et de gestion hospitalière et veille au bon
.
Projet
»;
Veiller
procédures de gestion hospitalière ;
Établir un rapport annuel des activités techniques, administratives et financières
épartements et services
72
A
des services médicaux ou médico-techniques
ressources disponibles ;
Gérer les relations de travail avec les différentes instances syndicales locales ;
Mettre à jour annuellement les inventaires de l
Élaborer le projet de budget annuel et les projets de budgets programmes et
veiller à leur exécution.
73
2) Organisation des pôles de gestion :
L trois pôles
de gestion :
Missions du pôle : Le pôle des affaires médicales est placé sous la responsabilité
Missions du pôle :
gestion des unités de soins et de services paramédicaux. A cet effet, il est notamment
chargé des activités suivantes :
74
La planification et la gestion des ressources destinées au personnel paramédical
;
sanitaire ;
La contribution au développement de la recherche en soins infirmiers.
NB : Le pôle des soins infirmiers est structuré en deux ou plusieurs bureaux en fonction
du volume des activités.
Mission du pôle : Le pôle des affaires administratives est placé sous la responsabilité
personnel ;
distribution ;
ément à la
législation et à la réglementation en vigueur ;
75
c) En matière de gestion des services techniques et de soutien :
;
Assurer le nettoyage et la sécurité des bâtiments et le bandage des linges ;
Gérer le système interne de télécommunication ;
Assurer la gestion des déchets hospitaliers ;
Elaborer et mettre en un plan de gestion et de maintenance des
équipements médicaux, des installations techniques, des bâtiments et
mobiliers ainsi que du parc automobile.
76
1)
Composition :
a
présence lui paraît utile en fonction du sujet traité.
conformément au
Les plans de formation continue des différentes catégories du personnel ;
77
rendues, eu égard aux objectifs préalablement fixés.
Il est consulté sur les projets de création, de scission ou de regroupement des départements,
2)
Composition du comité :
Le comité est présidé par le directeur. Il se réunit une fois par trimestre.
s et résultats
78
qualité et/ou de la performance qui serviront comme éléments indicatifs de la planification
Composition du comité : Ce conseil est composé des représentants élus des médecins,
comité.
Les membres du conseil des médecins, des dentistes et des pharmaciens élisent parmi
eux un président sur la base de sa notoriété clinique.
79
4) Le conseil des infirmiers et infirmières (CII)
Les membres du conseil élisent, parmi eux, un président sur la base de sa notoriété
professionnelle.
;
De contribuer à la formation continue ;
De donner son avis sur les questions relatives à la prestation de soins infirmiers par
nt.
Un ingénieur biomédical ;
De proposer des mécanismes de coordination des actions menées dans les services
hospitaliers en matière de lutte contre les infections nosocomiales ;
De particip
hospitalière et de lutte contre les infections nosocomiales. ;
De proposer un dispositif de surveillance des infections nosocomiales ;
De promouvoi bonnes pratiques en matière
;
rs
;
Son secrétariat est assuré par le chef du pôle des affaires médicales.
Composition du comité : Il est créé dans chaque centre hospitalier régional, préfectoral
ou provincial un comité de gestion, présidé par le délégué du ministère de la santé à la
préfecture ou province chef-lieu du centre hospitalier.
Lorsque le centre hospitalier est régional, le comité de gestion est présidé par le délégué du
ministère de la santé à la préfecture ou province chef-lieu de la région, et comprend outre
les membres :
Le président du comité de gestion peut faire appel, à titre consultatif, à toute autre personne
dont il juge la présence utile.
De d
centre ;
De donner un avis sur le projet
82
De définir les actions de coopération inter-hospitalière et avec les établissements de
soins de santé de base ;
Avant le 15 F
Avant le 15 J du plan
r les ajustements nécessaires.
Le secrétariat du comité de gestion est assuré par le directeur du centre hospitalier, qui
prépare les réunions et élabore les comptes rendus des dites réunions, dont un exemplaire
doit être adressé à chacun des membres.
83
Couverture Médicale de Base (CMB)
La politique de développement social repose fondamentalement sur la solidarité et la
cohésion sociale. L amélioration du niveau de santé constitue une des composantes essentielles de
cette politique qui vise à garantir la pleine participation des citoyens au développement durable du
pays.
La priorité de l Etat en matière de santé est d assurer à toute la population l égalité et l équité
dans l accès aux soins. Cette priorité fait l objet d un consensus national qui s inscrit dans la
mouvance internationale car elle représente un instrument efficace de justice sociale et de lutte contre
les inégalités.
L Etat doit prendre les mesures nécessaires pour obliger le promoteur de recherche à prendre
en charge les soins des personnes qui se prêtent à des recherches scientifiques. Afin de concrétiser
l engagement de l Etat, qui consacre le principe du droit à la santé tel que prévu par les conventions
internationales, la loi 65-00 constitue le parachèvement de l expérience du Maroc en matière de
couverture médicale et consolide les droits acquis par les citoyens marocains bénéficiant d une
assurance maladie. Cette assurance sera progressivement étendue à l ensemble des citoyens, toutes
catégories sociales confondues.
Un système obligatoire de CMB sera mis en place en vue d atteindre l accès universel aux
soins ; l Etat devant veiller à l équilibre financier à travers l encadrement permanent du système de
couverture.
Une assurance maladie obligatoire de base (AMO) fondée sur les principes et les
techniques de l assurance sociale au profit :
Des personnes exerçant une activité lucrative ;
Des titulaires de pension ;
Des anciens résistants et membres de l armée de libération ;
84
Et des étudiants.
Un régime d assistance médicale (RAMED) fondée sur les principes de l assistance sociale
et de la solidarité nationale au profit de la population démunie.
Le financement des prestations de soins de santé est fondé sur les principes de la solidarité et
de l équité, afin de garantir à l ensemble de la population du Royaume l accès aux dites prestations.
A cette fin, il est institué un système de couverture médicale de base comprenant l assurance
maladie obligatoire de base (AMO) et le régime d assistance médicale (RAMED).
L assurance maladie obligatoire de base est fondée sur le principe contributif et sur celui de la
mutualisation des risques.
Le régime d assistance médicale est fondé sur le principe de la solidarité nationale au profit de
la population démunie.
Les personnes assurées dans ce cadre et les bénéficiaires doivent être couverts sans
discrimination aucune due à l âge, au sexe, à la nature de l activité, au niveau et à la nature de leur
revenu, à leurs antécédents pathologiques ou à leurs zones de résidence.
Aux fonctionnaires et agents de l Etat, des collectivités locales, des établissements publics
et des personnes morales de droit public ;
Aux personnes assujetties au régime de sécurité sociale en vigueur dans le secteur privé ;
Aux titulaires de pension des deux secteurs public et privé ;
Aux travailleurs indépendants, aux personnes exerçant une profession libérale et à toutes
autres personnes exerçant une activité non salariée.
Les personnes économiquement faibles qui ne sont assujetties à aucun des régimes d AMO de
base sont éligibles pour la prise en charge des frais de leurs soins, à un régime d assistance médicale
(Ramed).
85
Assurance maladie obligatoire (AMO)
Outre la personne assujettie à l obligation d assurance maladie de base au titre du régime dont
elle relève, l assurance maladie obligatoire de base couvre les membres de sa famille qui sont à sa
charge, à condition qu ils ne soient pas bénéficiaires à titre personnel d une assurance de même
nature. Sont considérés comme membres de la famille à charge :
Lorsque les parents sont l un et l autre assurés, les enfants sont déclarés à l organisme assureur
du père.
En cas de dissolution du mariage, la déclaration doit être faite auprès de l organisme assureur de
l ex-conjoint auquel la garde des enfants est confiée.
Si la garde des enfants est confiée à une personne autre que la mère ou le père, les enfants
conservent le bénéfice du régime d AMO de base de l un des parents assurés.
Lorsque seul l un des parents est assuré et en cas de dissolution du mariage, la déclaration est
faite auprès de l organisme assureur de l ex-conjoint.
L AMO de base garantit pour les assurés et les membres de leur famille à charge, quel que
soit le régime dont ils relèvent, la couverture des risques et frais de soins de santé inhérents à la
maladie ou l accident, à la maternité et à la réhabilitation physique et fonctionnelle.
86
Les risques liés aux accidents du travail et maladies professionnelles demeurent régis par la
législation et la réglementation les concernant.
L AMO de base donne droit, dans les conditions et selon les modalités fixées par voie
réglementaire, au remboursement et éventuellement à la prise en charge directe des frais de soins
curatifs, préventifs et de réhabilitation médicalement requis par l état de santé du bénéficiaire et
afférents aux prestations suivantes :
Soins préventifs et curatifs liés aux programmes prioritaires entrant dans le cadre de la
politique sanitaire de l Etat ;
Sont exclues du champ des prestations garanties par l assurance maladie obligatoire de base,
les interventions de chirurgie esthétique, les cures thermales, l acupuncture, la
mésothérapie, la thalassothérapie, l homéopathie et les prestations dispensées dans le cadre
de la médecine dite douce.
La médecine non conventionnelle, également appelée médecine alternative, médecine
parallèle, pseudo-médecine, médecine holistique, médecine naturelle et médecine douce.
87
La gestion du régime d assurance maladie obligatoire de base par la CNSS est autonome par
rapport à celle des autres prestations assurées par ladite caisse.
La CNOPS et les sociétés mutualistes la composant demeurent régies par les dispositions du
dahir portant loi n° 1-57-187 du 27 Joumada II 1383 (12 Novembre 1963). La CNOPS est chargée en
matière d AMO de base de :
88
Le r (RAMED)
Il est institué, un régime d assistance médicale au profit des personnes économiquement
faibles qui ne sont assujetties à aucun des régimes d AMO de base pour la prise en charge des frais
de soins qui leur sont dispensés dans les hôpitaux publics, établissements publics de santé et services
sanitaires relevant de l Etat.
Les personnes qui ne sont assujetties à aucun régime d AMO de base et ne disposant pas de
ressources suffisantes pour faire face aux dépenses inhérentes aux prestations médicales ;
Leur (s) conjoint (s) ;
Leurs enfants à charge, non-salariés, âgés de 21 ans au plus et non couverts par une assurance
maladie obligatoire de base. Cette limite d âge peut être prorogée jusqu à 26 ans en cas de
poursuite des études dûment justifiée ;
Leurs enfants handicapés quel que soit leur âge, qui sont dans l impossibilité totale et permanente
de se livrer à une activité rémunérée par suite d incapacité physique ou mentale.
Les enfants qui vivent sous le même toit que les personnes bénéficiaires citées ci-dessus, et qui
se trouvent à leur charge effective, totale et permanente, sont, à condition d en apporter la preuve,
admis au bénéfice des prestations garanties au titre de l assistance médicale.
89
Le régime d assistance médicale couvre les prestations médicalement requises suivantes :
Soins préventifs ;
Actes de médecine générale et de spécialités médicales et chirurgicales ;
Soins relatifs au suivi de la grossesse, à l accouchement et ses suites ;
Soins liés à l hospitalisation et aux interventions chirurgicales y compris les actes de
chirurgie réparatrice ;
Analyses de biologie médicale ;
Radiologie et imagerie médicale ;
Explorations fonctionnelles ;
Médicaments et produits pharmaceutiques administrés pendant les soins ;
Poches de sang humain et ses dérivés ;
Dispositifs médicaux et implants nécessaires aux différents actes médicaux et chirurgicaux ;
Articles de prothèse et d orthèse ;
Lunetterie médicale ;
Soins bucco-dentaires ;
Orthodontie pour les enfants ;
Actes de rééducation fonctionnelle et de kinésithérapie ;
Actes paramédicaux ;
Evacuations sanitaires inter-hospitalières.
Sont exclus de la couverture garantie par le régime d assistance médicale, les interventions de
chirurgie plastique et esthétique, à l exception des actes de chirurgie réparatrice et d orthopédie
maxillo-faciale médicalement requis.
La prise en charge totale ou partielle pour les maladies et blessures nécessitant l hospitalisation,
des soins ou des examens pratiqués dans les hôpitaux publics, établissements publics de santé et
services sanitaires relevant de l Etat.
La prise en charge totale ou partielle des prestations ne peut intervenir que si celles-ci sont
prescrites et administrées à l intérieur du territoire national.
90
Le régime d assistance médicale est financé principalement par l Etat et les collectivités
locales et par :
Les contributions des collectivités locales destinées au financement du Ramed constituent pour ces
dernières des dépenses obligatoires conformément à la législation en vigueur. Ces contributions sont
inscrites annuellement dans les budgets desdites collectivités.
Les ressources affectées au régime d assistance médicale sont gérées par agence nationale
d assurance maladie (ANAM).
Les opérations relatives à la gestion financière du régime d assistance médicale par ladite agence font
l objet d une comptabilité distincte.
Sont reconnues en situation de vulnérabilité, les personnes résidantes dans le milieu urbain
dont le revenu pondéré est supérieur à 3.767 Dhs par personne et par an et inférieur ou égal à 5.650
Dhs par personne et par an et les personnes résidantes en milieu rural dont le score patrimonial est
supérieur à 28 et inférieur ou égal à 70.
Sont reconnues en situation de pauvreté, les personnes dont le revenu pondéré est inférieur ou
égal à 3.767 Dhs par personne et par an lorsqu elles sont résidantes en milieu urbain, ou dont le score
patrimonial est inférieur ou égal à 28 lorsqu elles sont résidantes en milieu rural.
91
Les personnes reconnues éligibles au RAMED, en situation de pauvreté, ont droit aux
prestations médicalement requises disponibles dans les hôpitaux publics, les établissements publics
de santé et les services sanitaires relevant de l Etat sans contribution alors que la contribution partielle
annuelle des bénéficiaires en situation de vulnérabilité est fixée à 120 Dhs par personne et par an dans
la limite d un plafond de 600 Dhs par ménage quel que soit l effectif des personnes le composant.
92
PLAN « SANTÉ 2025 »
1) Principales réalisations :
L état de santé de la population marocaine a connu une importante évolution au cours des dernières
années. L amélioration des conditions de vie et d accès aux soins a contribué à l amélioration de
nombre d indicateurs démographiques et épidémiologiques :
- de vie à la naissance est passée de 71,1 ans en 2004 à 75,8 ans en 2015.
- Le ratio de la mortalité maternelle a enregistré une réduction de 35 % entre 2010 et 2016, passant
de 112 à 72,6 pour 100.000 naissances vivantes.
- Baisse de la mortalité infanto-juvénile : 30,5 pour 1.000 naissances vivantes en 2011 contre 47
en 2004.
- La maîtrise des maladies transmissibles s est poursuivie durant ces dernières années.
Ainsi, le Maroc est parvenu à inverser l incidence de l infection par le VIH. Il est aussi le 2ème pays
de la région méditerranée orientale (EMRO/OMS) à éradiquer le TRACHOME.
En matière d accès aux soins, les acquis ont été plus importants, notamment la PEC des affections de
longue durée (ALD).
En plus, des importantes réalisations en matière de PEC du cancer, en partenariat avec la « Fondation
Lalla Salma, prévention et traitement des cancers »
93
Une greffe cardiaque comme première nationale chez l enfant
13 hépatiques également premières nationales
Cochléaires (63)
Moelle osseuse
Cellules souches (250)
Cornée (1.425)
Rénales (165)
Transplantation à partir de donneurs en état de mort encéphalique (90)
Le renforcement de l accès aux médicaments et dispositifs médicaux, avec la baisse des prix
de plus de 3.600 spécialités et dispositifs médicaux et l amélioration du taux de pénétration du
générique (39 % actuellement contre 30 % en 2012)
L amélioration de la protection financière par la baisse des dépenses directes des ménages
RAMEDistes (38 %) et la baisse des dépenses globales des ménages en santé (6 %).
2) Principaux défis :
Malgré ces réalisations, certaines contraintes freinent toujours le développement du secteur. Certes,
l accès aux soins et services s est sensiblement amélioré, mais il persiste des problèmes d accès,
attestés par :
Le faible taux d utilisation de la consultation curative (0,6 contact par habitant et par an, contre
2,7 en
Le faible taux de surveillance de la grossesse / accouchement : 75 %
Le faible taux d encadrement médical en MR.
Les dépenses directes des ménages, estimées à 50,7 % de la dépense globale en soins, constitue un
obstacle supplémentaire à l accès aux services de santé et à leur utilisation.
94
Mais la pénurie marquée des RH demeure le principal défi auquel fait face le système de santé.
La densité des professionnels de santé, actuellement de 1,51 agents de santé pour 1.000 habitants,
aggravée par une distribution inégale entre régions et milieux, est source de disparités.
Selon l OMS, elle devrait être portée à 4,45 pour 1.000 à l horizon 2021 pour espérer parvenir à
la couverture sanitaire universelle et renforcer ainsi la résilience du système national de santé.
Par ailleurs, la qualité des services est également une problématique majeure qui non seulement
entrave l accès aux soins mais compliques-en plus la relation avec la population, dont les attentes
sont vives, pressantes et en constante hausse.
Aussi, la liberté de déplacement des biens et des personnes, l urbanisation et les changements
environnementaux génèrent de nouveaux défis, représentés, entre autres, par les menaces sanitaires
nouvelles et/ou ré-émergentes.
A cet effet, Sa Majesté a appelé à des réformes permettant de rehausser le travail des services
administratifs et d améliorer la qualité des prestations offertes aux citoyens. Il va de soi que les
prestations de santé constituent un des domaines qui doivent être ciblés par ces réformes.
95
b) Les tendances sanitaires mondiales actuelles
Pour la période 2014-2019, l OMS a précisé ses priorités dans plusieurs domaines d action,
notamment la progression vers la CSU, le défi des maladies non-transmissibles (MNT), surtout la
Santé Mentale, l application des dispositions du Règlement sanitaire international (RSI 2005),
l amélioration de l accès à des produits médicaux de qualité, efficaces, sans risque et abordables, et
l action sur les déterminants sociaux, économiques et environnementaux de la santé.
Mais le contexte international est surtout marqué par la souscription de la communauté internationale,
en Septembre 2015, à l atteinte des objectifs de développement durable
(ODD) à l horizon 2030, particulièrement l ODD 3 : « Permettre à tous de vivre en bonne santé et
promouvoir le bien-être de tous à tout âge » qui comporte 13 cibles.
La continuité et la proximité ;
La responsabilité et la reddition des comptes ;
La solidarité ;
L égalité dans l accès aux soins ;
L efficience ;
La qualité des services.
96
Le plan « Santé 2025 » se base sur 3 piliers déclinés en 25 axes intégrés, articulés autour de 125
actions. Ces piliers sont :
97
uvrer au respect des filières de soins par une meilleure articulation entre les structures qui
référent les patients et celles qui les reçoivent (référence / contre référence).
Axe 5 : Développer la médecine de proximité et la médecine de famille
Réhabiliter la MG, en la plaçant au des programmes de santé ;
Augmenter le taux de couverture par la consultation du médecin généraliste ;
Adopter le régime de « Médecine de famille - Santé de famille et de la communauté » ;
Multiplier les caravanes sanitaires et les campagnes médico-chirurgicales en partenariat avec la
société civile ;
Développer des actions de médecine solidaire au profit des populations et des territoires
nécessiteux, en partenariat avec les facultés de médecine, les CHU et le SPvé à but non-lucratif ;
Promouvoir la télémédecine.
Axe 6 : Appuyer le PNUM
Poursuivre le développement des SAMU / SMUR / HELISMUR et promouvoir le SAMU social
en collaboration avec les départements concernés ;
Etudier le déploiement d avions sanitaires pour les transferts d urgence ;
Développer le transport sanitaire spécifique aux Urgences pédiatriques et aux Urgences
psychiatriques ;
Mettre à niveau les services des Urgences et les services de Réanimation ;
Créer des unités régionales de prise en charge des grands brûlés au niveau des CHR.
Axe 7 : Améliorer l accès au médicament et aux produits de santé
Mettre en les dispositions de la politique pharmaceutique nationale ;
Réadapter le cycle d approvisionnement et de distribution des produits de santé ;
Optimiser la gestion et l utilisation des produits de santé ;
Poursuivre la politique de baisse des prix des médicaments et dispositifs médicaux ;
Améliorer le taux de pénétration du générique.
Axe 8 : Améliorer l accès aux produits sanguins sécurisés
Promouvoir le don et la collecte de sang ;
Améliorer l efficience, la qualité et la sécurité des prestations du CNTSH et des CTS.
98
Pilier 2 : Renforcer les programmes nationaux de santé et de lutte
contre les maladies
100
Axe 17 : Elargir la couverture médicale de base pour tendre vers la CSU
Mettre en progressivement le système d AMO destiné aux professionnels, travailleurs
indépendants et non-salariés exerçant des activités privées (AMI) ;
Poursuivre la réforme de l ANAM pour renforcer son rôle de régulateur ;
Assurer la bonne gouvernance du RAMED à travers la création d un organisme gestionnaire
spécifique et pour la soutenabilité de son financement ;
Consolider l AMO par la refonte des termes de la convention nationale fixant la TNR,
l organisation des protocoles de soins ;
Réviser la Nomenclature générale des actes professionnels (NGAP), la nomenclature des actes
de biologie médicale (NABM) et renforcer les mesures de maîtrise médicalisée des dépenses ;
Mettre en la couverture sanitaire des migrants.
Axe 18 : Pallier la pénurie en ressources humaines de la santé
Poursuivre l augmentation du nombre de postes budgétaires alloués au département ;
Renforcer les effectifs et le rôle des auxiliaires médicaux et des aides-soignants ;
Encourager la contractualisation avec les professionnels de santé (partenariat avec les
collectivités territoriales, le SPvé, les cadres médicaux et paramédicaux à la retraite),
notamment pour faire fonctionner les centres de santé ruraux fermés ;
Revoir le cursus de formation et implanter des masters spécialisés à l ENSP adaptés aux nouveaux
besoins du système de santé ;
Assoir les conditions appropriées pour la création d une « Fonction Publique Sanitaire ».
Axe 19 : Améliorer les conditions de travail et motiver les professionnels de santé
Promouvoir le dialogue social ;
Actualiser la cartographie des savoir-faire existants et se projeter dans l avenir en identifiant ceux
qui devront être développés (REC / GPEC) ;
Publier et mettre en la « Stratégie sectorielle de formation continue » ;
Augmenter la capacité de formation en « médecine de famille » via e-learning ;
Augmenter les effectifs d admission pour la formation au niveau des ISPITS ;
Poursuivre la mise en place du système LMD au niveau des établissements de formation du MS
(ENSP et ISPITS) ;
Institutionnaliser la prime de rendement et pour l augmentation de la prime de risque
professionnel ;
101
Instaurer des mesures incitatives pour le personnel exerçant dans les zones d accès difficile.
Axe 20 : Renforcer l encadrement législatif et réglementaire du secteur de la santé
Elaborer et publier les textes juridiques relatifs au secteur de la santé, inscrits dans le programme
législatif et réglementaire du gouvernement ;
Créer les instances de concertation prévues dans le cadre de la loi 34-09 ;
Inscrire l investissement en santé dans la charte nationale d investissement ;
Elaborer un système de brevet des solutions développées dans le domaine de la santé.
Axe 21 : Réviser l organisation du SP de la santé
Réorganiser le MS au regard des exigences de la régionalisation avancée et créer des inspections
régionales des services de santé ;
Créer l Agence nationale de santé publique ;
Créer l Agence nationale du médicament et des produits de santé ;
Créer l Etablissement marocain du sang.
Axe 22 : Favoriser le partenariat et la concertation
Promouvoir le partenariat avec les collectivités territoriales et les conseils des régions ;
Encourager le tourisme médical en concertation avec les départements concernés et
accompagner l investissement dans le SPvé de la santé en conformité avec la CS ;
Créer des instances de concertation en matière de santé et dynamiser celles qui existent ;
Renforcer la coopération internationale en santé en l orientant vers les priorités du
département ;
Promouvoir la coordination intersectorielle ;
Consolider le système de doléances des usagers en régionalisant le traitement des plaintes.
Axe 23 : Instaurer un système national d information sanitaire intégré
Mettre en place le schéma directeur informatique du MS ;
Parachever le déploiement du système d information décisionnel de la CS (BOSS, banque de
projets, Système d information géographique) ;
Intégrer le SPvé dans le système d information du MS ;
Concevoir, informatiser et implanter le « dossier médical partagé » ;
Créer le Data Center du MS ;
Mettre en place une politique de sécurité du système d information ;
Informatiser le cycle d approvisionnement en médicaments et digitaliser leur système logistique
de distribution.
Axe 24 : Améliorer le management et la performance des services de santé
Instaurer un système moderne et intégré de facturation hospitalière ;
102
Développer l autonomie hospitalière et introduire de nouveaux modes de gestion des hôpitaux
publics, notamment en instaurant le statut de « Groupements hospitaliers régionaux ou de
territoire » (GHR / GHT) ;
Favoriser le mode d organisation basé sur la spécialité et les pôles d excellence au niveau des
RH des grandes agglomérations ;
Procéder à la refonte du RIH ;
Généraliser l introduction des instruments d audit et de contrôle de gestion dans le management
des services de santé ;
Assurer le suivi / évaluation de la mise en des dispositions de la politique pharmaceutique
nationale et veiller aux respects des procédures d octroi des AMM et CEDM selon la
réglementation en vigueur.
Axe 25 : Institutionnaliser la qualité et la sécurité dans le processus des soins
Mise en place un système d évaluation des établissements de santé ;
Créer l Agence de performance et d évaluation hospitalière ;
Introduire les outils d accréditation et de certification des services et des établissements de
santé ;
Mise en place politique nationale de sécurité des soins basée sur des référentiels de PEC et des
systèmes de vigilance.
103
Anthropozoonoses : est une maladie ou infection qui se transmet naturellement des animaux
vertébrés à l être humain.
Antibiorésistance ou la résistance aux antibiotiques est la capacité d un micro-organisme à
résister aux effets des antibiotiques. C est l une des formes de la pharmaco-résistance.
(REC/GPEC) : Référentiel des emplois et des compétences / Gestion prévisionnelle des emplois
et des compétences
-learning (parfois orthographié « elearning »), ou formation en ligne, permet de suivre une
formation à distance.
Agglomérations
(AMM) : Autorisations de Mise sur le Marché
104
Présentation globale :
La dépense totale de santé (DTS) :
En 2013, la DTS 52 MDhs soit 1.578 Dhs/hab. Elle représente 5,8% du PIB contre 6,2% en
2010.
Consommation médicale représente 88% de la DTS (1.394 Dhs/hab.).
La DTS a enregistré une évolution annuelle moyenne de 2,9% entre 2010 et 2013 contre 11,8%
entre 2006 et 2010.
105
L analyse des paiements en tiers payant des organismes d AM, permet de constater que :
Hôpitaux publics 10,3% contre 7,1% en 2010 et 9,8% en 2006.
La part des cabinets et cliniques privées 65% contre 59% en 2010 et 62% en 2006.
Les cliniques et cabinets mutualistes et les polycliniques de la CNSS 8% contre 22% en
2010 et 21% en 2006.
Depuis 2006, la part des paiements directs des ménages a continué à baisser en passant de 57,3%
(2006) à 53,6% (2010) puis à 50,7% (2013).
Le financement collectif (fiscal et contributif), quant à lui, est passé de 44% en 2010 à 47% en 2013
6,5%
106
Sources de financement de la santé :
1) :
50,7% du financement des dépenses de santé sont sous forme de paiements directs des ménages au
moment de la prestation de soins.
Les paiements directs des ménages constituent le principal mécanisme de financement de la santé.
L assurance maladie, qui couvre 40% de la population marocaine (contre 34% en 2010, 25% en 2006
et 16% en 2001).
107
Pharmacies et FBM : 26,2% (31.73%)
Cliniques et cabinets mutualistes : 1,2% (2,40%)
Autres : 8,5% (8.91 %)
litière du pays ; ne bénéficie que de 27.9 % du financement du SNS. La deuxième bénéficière en 2013
(le troisième en 2010)
communication, etc.)
En 2010, Les Ressources mobilisées sont consacrées pour une grande partie aux médicaments.
En 2013
dépenses vers les soins ambulatoires.
108
Financement de la sante par les ménages :
1) Structure des dépenses des ménages par prestataire :
109
Financement de la sante par le MS :
1) Budget du MS :
: 72,5% (75 %)
Ménages : 11,2% (8.8 %) soit 49 Dirhams/habitant
Assurances et Mutuelles : (3.5 %)
Collectivités Locales : (3.5 %)
Coopération Internationale : (1.11 %)
Autres Ministères : (3.0 %)
Autres : (4.8 %)
110
Immobilisation Diverses : 8,4% (13.5 %) (Terrains, Constructions, Véhicules,
Equipement.)
Biens et Services : 23,3% (22 %) dont :
Médicaments : 11,8% (6.5%)
Services : 7,5% (6.5%)
Les biens hors médicaments et biens médicaux uits
Energétiques et les Gaz Médicaux) 5%
Classification fonctionnelle
La dépense moyenne du Ministère de la Santé par région et par habitant est restée quasiment
inchangée, soit 232 Dirhams par habitant en 2013 contre 229 Dirhams en 2010
111
Participation des RAMEDistes au
financement de la santé :
- En 2013, les dépenses directes en santé des RAMEDistes
soit une dépense moyenne de :
757 Dirhams par personne
543 Dirhams par personne ayant une assurance maladie
La dépense directe en santé de la population bénéficiaire du RAMED, est drainée pour une grande
partie vers le secteur privé (88,3%).
112
maladie :
1) Population couverte :
40% de la population totale (13,1 Millions) contre 34% en 2010 (10,7 Millions) et 25% en 2006
CNOPS 22,7 %
CNSS 34,4 %
Entreprises d'assurance et de réassurance 30,4 %
Caisses internes et mutuelles 12,5 %
2)
maladie
34%
en 2013 contre 35% en 2010, suivi par la CNSS avec 29% contre 27% en 2010. Les Caisses internes
En
Dirhams contre 8,9 Milliards de Dirhams en 2010, en croissance de 30% par rapport à 2010.
maladie
CNOPS 34,1 %
CNSS 18,8 %
Entreprises d assurance et de réassurance 21,9 %
Régimes internes et mutuelles 25,2 %
113
Financement de la sante par les autres
partenaires nationaux :
1) Contribution des autres ministères au financement de la santé :
En 2013, la contribution de ces départements ministériels a atteint environ 483 Millions de dirhams
contre 581 Millions de dirhams en 2010, soit une baisse annuelle moyenne de 6% durant la période
2010-2013.
2) Contribution de l INDH au financement de la santé :
Le secteur de la Santé occupe la 6ème position avec 6% du nombre total des projets et actions
année 2013.
274 projets et 74 actions programmés.
3) Contribution de la Fondation Mohammed V au financement de la santé :
Le Maroc a déployé plus d efforts en matière de la lutte contre les maladies non transmissibles. Dans
ce cadre, la Fondation Lalla Salma-Prévention et Traitement des cancers a pris en charge tous les
domaines de lutte contre le cancer, à savoir la prévention, le traitement, le soutien aux malades, la
formation de cadres spécialisés et la recherche scientifique.
114
Financement de la sante par la coopération
internationale :
r
du secteur de la santé et les fonds mobilisés par les partenaires internationaux.
323
Millions de Dirhams en 2013.
La part de cet appui dans la dépense totale de santé est de 0,6%.
la principale source de contribution de la coopération
internationale avec 62,3 % du montant global.
115
Indicateurs démographiques par milieu, année 2015 : Indicateurs démographiques par milieu, année 2014 :
Indicateurs 2006 2010 2013 Indicateurs (Activités des hôpitaux National Année
publics)
DGS (en milliards de dh) 30,5 47,7 52,0 Capacité litière 22 075
DAM en santé par habitant (en dh) 1 000 1 500 1 578 Nombre d'admissions 1 134 947
DDM (%) 57,3 53,6 50,7 Nombre de journées d'hospitalisation 4 816 781
pop couverte par AM. 25,0 33,7 40,0 (TOM) en % 63,8
(DMS) en jours 4,0
(TROT) 51,4
(IROT) en Jours 2,4
Indicateurs National Année Total des interventions chirurgicales 318 033
1) circulatoire
2015
27,2 (%) Nombre d'interventions chirurgicales par 166
dont cardiopathie 18,2 (%) médecin
2) Tumeurs 13,4 (%) Nombre moyen de consultations spécialisées 712
2014 externes par médecin
3) Certaines affections dont l origine se 7,9 (%)
situe dans la période périnatale La répartition des Normaux 70,1
accouchements ayant Dystociques 14,7
4) Maladies endocriniennes, 7,0 (%) lieu dans les services Césariens
nutritionnelles et métaboliques
de maternités par type
15,2
en %:
Indicateurs U R E
Population active âgée de 15 ans
et plus ( en milliers) 6 326 5 501 11 827
Population active en chômage ( en
milliers)
924 224 1 148
des personnes
âgées de 15 ans et plus (%)
41,4 56,7 47,4
Taux de chômage (%) 14,6 4,1 9,7
116
11 848
Indicateurs U R E Année 3 818
Programmes SMI/PF
% des nouveaux nés dont le 7 414
poids à la naissance à 2500 2,9 3,2 3,0 2015 29 738
grammes
% des femmes enceintes 4 148
recevant les soins prénatals 91,6 62,7 77,1
% des femmes protégées contre 1 340
le tétanos
79,4 65,6 72,5
% des accouchements en milieu
surveillé
90,7 54,6 72,7
Taux de prévalence 12
contraceptive (en %) toutes 68,9 65,5 67,4
méthodes 82
Couverture BCG 2011
vaccinale 99,6 97,6 98,5 261
(en %) des DTCOQ/POLIO 693
enfants 98,0 92,6 95,2
âgés de 12- VAR 94,8 84,4 89,3
23 mois
ayant reçu Ensemble 93,5 82,6 87,7
:
4 624
Indicateurs 2013 2015
Nombre d établissements de SSP 2 759 2 792 7 518
établissements hospitaliers 143 155 356 9719
Habitants par établissement de SSP 11 943 12 266
3 121
9 475
Indicateurs 2014 2015 8 914
PIB au Prix Courants (en millions de DH) 924 769 982 223
PIB par Habitant + (en DH)
276
27 321 28 681
RNBD au Prix Courants (en millions de 985 174 1 039 809 531
DH)
RNBD par Habitant + (en DH) 29 106 30 363
Budget Global du MS (en millions de DH) 12 918 13 096
Dépenses du MS par capita (en DH) 382,2 382,4
Dépenses du MS par rapport au PIB (en %) 1,4 1,3
Budget Global de l Etat (en millions de 248 855 248 853
DH)
Budget du MS / Budget Général de l Etat 5,2 5,3
(en %)
117