Vous êtes sur la page 1sur 182

le système national de santé

Les objectifs opérationnels:

• Définir la santé, la santé public, systèmes de santé


• Citer les objectifs et les moyens de la santé publique
• Décrire sommairement les organisations du système
national de santé
• Enumérer les organismes de protection et citer leurs rôles
• Citer les indicateurs de l’état de santé
• Enumérer les grands problèmes de santé
• Définir prévention, mesures de prévention
• Citer les objectifs de l’éducation pour la santé
Abréviations
• SNS : système national de santé
• CS: carte sanitaire
• SROS : schéma régional de l’offre de soins
• SRES : service des réseaux des établissements de
santé
• OMS : organisation mondiale de santé
• RESSP: réseau des établissements des soins de
santé primaires
• REMS: réseau des établissements médicaux sociaux
• REH: réseau des établissements hospitaliers
• RISUM: réseau intégré des soins d’urgence
médicale
• ISPITS: institut supérieur des professions infirmières
et techniques de santé
Généralité
s
La santé
• La santé est un état de complet bien-
être physique, mentalet social, et ne consiste
pas seulement en une absence de maladie ou
d'infirmité.
• Cette définition est inscrite au préambule1 de 1946 à
la Constitution de l'Organisation mondiale de la sa
nté(OMS). Cette définition de l'OMS n'a pas
été modifiée depuis 1946. Elle implique que
tous les besoins fondamentauxde la
personne soient satisfaits, qu'ils soient
affectifs, sanitaires, nutritionnels, sociaux ou
culturels et du stade de l'embryon (voire des
gamètes) à celui de la personne âgée.
La santé publique
• En 1952, l’OMS définit la santé publique comme la
science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la
vie et d’améliorer la santé physique et mentale à
un niveau individuel et collectif. Le champ d’action
de la santé publique inclut tous les systèmes de
promotion de la santé, de prévention des maladies, de
lutte contre la maladie (médecine et soins) et de
réadaptation.
• La santé publique est aussi une question sociale :
les maladies ont une histoire et une influence sur la
société, toutes les catégories de la population n'ont pas
le même rapport à elles, et les politiques sanitaires
diffèrent selon les pays.
Système de santé
• Un système de santé englobe l’ensemble des
organisations, des institutions et des ressources
dont le but est d’améliorer la santé.
• La plupart des systèmes de santé nationaux
sont composés d’un secteur public, d’un secteur privé,
d’un secteur traditionnel et d’un secteur
informel. Les systèmes de santé remplissent
principalement quatre fonctions essentielles: la
prestation de services, la création de ressources,
le financement et la gestion administrative.
Selon l’OMS
• “ Le système National de santé se définit
comme l’ensemble des ressources humaines,
matérielles, financières ainsi que les institutions
et activités destinées a assurer la promotion, la
protection, la restauration et la réhabilitation de
la santé de la population »
Le SNS selon la législation
 « marocaine
Le système de santé est constitué de l’ensemble des institutions,
des ressources et des actions organisées pour la
réalisation des objectifs fondamentaux de santé sur la
base des principes suivants:
1. l’égalité d’accès aux soins et services de santé,
2. la solidarité & la responsabilité de la population, dans la prévention,
la conservation et la restauration de la santé
3. l’équité dans la répartition spatiale des ressources sanitaires
4. la complémentarité intersectorielle.
5.L’adoption de l’approche genre en matière des service de santé La
mise en œuvre de ces principes incombe principalement à l’Etat »
Art. 2 loi cadre n°34-09 relative au SS et à l’offre de soins
(2011)
Définition de l’offre de
soins
• « L’offre de soins est composée des infrastructures
et des installations de santé fixes ou mobiles,
relevant du secteur public et du secteur privé,
des ressources humaines qui leurs sont affectées, ainsi
que des moyens mis en œuvre pour produire des
prestations de soins et de services en réponse
aux besoins de santé des individus, des familles et
des collectivités »
Art9. de la loi 34-09
Les principes régissant l’offre de soins
• L’équité, l’intégration et la coordination: Art 9 L34-09
– «L'offre de soins doit être répartie sur l'ensemble du
territoire national d'une manière équilibrée
et équitable, dans le respect des principes énoncés
à l'article 2 ci-dessus et conformément aux
dispositions du titre III de la présente loi cadre».
– «Le secteur public et le secteur privé, qu'il soit à but
lucratif ou non, doivent être organisés de manière
synergique afin de répondre de manière efficiente
aux besoins de santé par une offre de soins et
de services complémentaires, intégrés et
coordonnés»
Les 08 principes régissant l’offre de soins
1. la solidarité et la responsabilisation de la
population;
2. l'égalité d'accès aux soins et services de santé;
3. l'équité dans la répartition spatiale des
ressources sanitaires;
4. la complémentarité intersectorielle;
5. l'adoption de l'approche genre en matière
de services de santé.
6. L’intégration et la coordination
7. La globalité
8. La gradation des soins
Objectifs/fonctions d’un système de santé
(OMS, 2000)
Six fonctions du système de santé (OMS, 2007)

FONCTIONS DU OBJECTIFS/
SYSTEME RESULTATS
Prestations des
services

Ressources ACCE Amélioration de la santé (niveau et


humaines équité)
S
COUVERTU
Informatio RE
'Responsiveness' (Réceptivité aux
n attentes de la population)

Médicaments, Vaccins et
technologies Protection contre les risques
QUALIT financiers et sociaux
E
Financeme
nt
SECURIT
E Amélioration de
l'efficience
Administration générale /
gouvernance
Les 6 fonctions d’un système de santé (OMS,2007)
1. Prestations de services :
C’est la fonction principale d’un système de
santé. Des bons services de santé sont ceux qui
fournissent des soins efficaces, sûrs et de qualité à
ceux qui en ont besoin, quand et où ils en ont
besoin, avec un minimum de perte de ressources.
2. Production de ressources humaines :
La performance d’un système de santé dépend de la
connaissance, des compétences, de la motivation et de
la distribution du personnel chargé d’organiser et
de fournir des prestations
Les 6 fonctions d’un système de santé (2)

3. Information :
La transparence, l’allocation des ressources,
l’amélioration des programmes et les décisions
matière de gestion dépendent de en la qualité
de l’information sanitaire.
4. Médicaments, vaccins et technologies :
Un système de santé performant doit assurer
l’accès équitable et rationnel aux médicaments
essentiels, vaccins et technologies de qualité, sûrs,
efficaces, avec un bon rapport coût-efficacité.
Les 6 fonctions d’un système de santé (3)
5. Financement :
Le financement de la santé a pour objet de dégager
des fonds suffisants pour assurer que les
personnes qui en ont besoin utilisent les
services et sont protégés de l’appauvrissement
lié au paiement des services de santé

6. Administration générale des systèmes de santé :


La notion de ‘stewardship’ ou
administration générale des systèmes de santé,
parfois définie plus étroitement sous le terme de
gouvernance, désigne l’ensemble des fonctions
assumées par les pouvoirs publics en vue
d’atteindre les objectifs nationaux de santé.
Objectifs d’un système de
santé

Améliorer la santé de la
population
desservie
Répondre aux attentes des gens
(avec respect et dignité)
Assurer une protection financière
contre les coûts de la mauvaise santé.
Entrée VS sortie des
• Point deSS
départ
– Un problème ou un besoin de santé
– Un problème de santé peut être :
• réel : nuisance, morbidité ou incapacité
• potentiel: risque de nuisance, de
morbidité ou d’incapacité
– Il correspond souvent à un besoin exprimé
(demande), mais il peut correspondre à un besoin
non exprimé.
• Objectif
– Améliorer la santé de la population:
• Etat Santé + Conditions de sa
réalisation
Adéquation
demande/offre/besoin
20

1= Demande exprimée, service


disponible, mais pas de
besoins réels: Gaspillage,
inefficacité.
1
Demande Offre 2= Demande exprimée, besoins
existants mais service non
4 disponible : Mécontentement
2 3 et détérioration de la santé
de la Population.
Besoins
3= Service disponible; besoins
exprimés mais pas de
demande manifestée: Sous
utilisation des services.
4= Equilibre; mais très faible.
L’objectif c’est d’élargir cette
zone de convergence
LES COMPOSANTES DU
SYSTÈME
NATIONAL DE SANTÉ

Le système national de santé se compose de:


1. Secteur public
2. Secteur privé à but non lucratif
3. Secteur privé à but lucratif
4. Secteur traditionnel non formel
Modes d’organisation de l’offre
de
• Par secteurs soins
: public,au
privé
Maroc :
• Par réseaux d’établissements de santé : RESSP,
REH,
RISUM, REMS
• Par programmes de santé
• Par territoires de santé (découpage sanitaire)
• Par modes de couverture sanitaire : fixe, mobile
• Par filières de soins
• Par réseaux coordonnés de soins
Modèle de système de soins au Maroc
(loi 34-09)
• Système de soins au Maroc
– Pyramidal,
– Intégré,
– Hiérarchisé
– Et fondé sur les Soins de Santé Primaires
« les actions de l’état en matière de santé portent sur
Les domaines de:
oprévention contre les risques menaçant la santé,
oÉducation pour la santé,
oPromotion de modes de vie sains,
oContrôle sanitaire,
oPrestations de soins préventifs, curatifs ou
palliatifs et de réhabilitation.
 Elles peuvent concerner des individus ou des
groupes d’individus et peuvent être sectorielles ou
intersectorielles ».

Art. 3 loi cadre n°34-09 relative au SS et à l’offre de soins


(2011)
loi cadre n° 34-09 bo n° 5962 du 19
chaabane 1432 (21-07-2011),
relative au système de santé et à
l’offre de soins
Loi cadre 34-09
 La première loi-cadre pour la santé au Maroc;
 Définit et fixe les principes fondamentaux ainsi les
que
d’organisation et de fonctionnement du SNS; règles
 Elle s’applique notamment aux professionnels, aux
bénéficiaires des soins, aux services et entreprises de Santé,
ainsi qu’ à toute autre personne physique ou morale considérée
comme partenaire concerné de loin ou de près par la distribution
des soins de Santé;
 Cette loi vise à corriger les déséquilibres géographiques affectant
la répartition des prestations offertes par les établissements
de
santé publics et privés;
 Assurer la bonne gouvernance;
 Créer des outils de complémentarité et de synergie
entre
Loi cadre 34-09

Système de Santé

Offre de Soins

Planification
Sanitaire

Gouvernance &
Leadership
Outils de l’offre de soins
Carte Sanitaire CS: Schéma Régional de l’Offre
 Outil de régulation de l’offre de soins; de Soins SROS:
 Détermine la catégorie &
l’importance des équipements et des  Outil de planification stratégique;
services de soins;  Il prévoit et suscite les évolutions
 Réaliser l’équité & répartition de l’offre de soins satisfaction
appropriée de l’offre de soins optimale des besoins de santé;
qui assure une amélioration de  Plan de 5 ans établi par la DRS;
l’accessibilité aux soins;  Répartition équitable
 La carte sanitaire vise ce qui suit : infrastructures
des et des
* L’optimisation
du cadre de le plus ressources sanitaires.
Détermination
l’utilisation des ressources par le  Prise en compte des besoins de la
appropriéde santé;
système
différentes pour le développement
composantes de l’offre des de population, des techniques
soins (l’infrastructure, les médicales et de leur évolution;
biomédicaux lourds et équipements
les  Analyse qualitative et
humaines); ressources quantitative de l’offre de
* La l’organisation existante. soins
maitrise et quantitative de l’offre de
soins. et
qualitative
SYSTEME NATIONAL DE
SANTE

Secteur Secteur privé à Secteur privé


public but non lucratif à but
lucratif
Hôpitaux et
 Offre de soins du MS établissements de soins
Hôpitaux et cliniques
de la C.N.S.S., des
 Réseau hospitalier privés
mutuelles, de l’O.C.P et
 Réseau de soins de l’O.N.E Cabinets privés :
santé primaires
(consultation, soins,
Cabinets dentaires et
 RISUM diagnostics et
laboratoires
 REMS rééducation…)
d’analyses des
 Instituts et mutuelles Laboratoires
Laboratoires d’analyse,
nationaux : Hôpitaux et centres de
soins du Croissant Opticiens et
 Services de santé des
Rouge prothésistes
Forces Armes Royales
 Bureaux municipaux et  Hôpitaux et centres de Officines
communa ux d’hygiè ne soins des Ligues et
25/11/2017
Fondations
NADAM Adil 31
P O P U L A T I O N
Organisation du secteur public
33

 Organisation centrale: • Organisation


Ministère de la sante périphérique:
Outre le cabinet du Régions
ministre:
sanitaires…...
Secrétariat
Général…………….... Délégations
. ……………….
Inspection
Générale……………….. Établisseme
Directions nts
centrales………………
Divisions……………..
Publics
Instituts et (CHU)……..
laboratoires…................... Hôpitaux
.
( CHR;
CHP…)
SRES; CS;
MINISTÈRE DE LA SANTÉ

Assises juridiques:
1. Décret n° 2-94-285 du 17 JOUMADA II 1415 (21 novembre
1994) relatif aux attributions et à l'organisation du
ministère de la santé publique.
2. Décision de la ministre de la santé n° 41 DRC du 29
Mars 2010 portant
réorganisation et création de certaines structures de
l’administration centrale du Ministère de la Santé.
LE MINISTRE
Inspection Cabinet
Générale
Secrétariat Général
Direction de la population

Division de
CHUs
l’information, et de D. de l’Epidémiologie et de lutte
contre les maladies

Instituts et laboratoires
la communication
ANAM D. des Hôpitaux et des soins
Division de
Divisions Centrales

l’Informatique ambulatoires

nationaux
et des méthodes
ISPITS D. Médicaments et de la
Division de Pharmacie

Directions
l'approvisionnemen

Centrales
t Institut Pasteur Maroc D. Maintenace et Equipements

Division du Parc-Auto
et des affaires Ecole Nationale de Direction des Ressources
générales sante Humaines
publique(ENSP)
D. Réglementation et
du Contentieux

D. de la Planification
Services et Ressources
Financières
déconcentrés
Directions
Régionales 36
Attributions

• Le département de la santé est chargé de


l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique
du gouvernement en matière de santé de la
population.
• Il est le garant de la promotion du bien être physique,
mental et social des citoyens et agit en liaison avec les
départements concernés.
Grandes fonctions
1. Prestation de soins : soins curatifs, promotion,
prévention et gestion des risques
2. Réglementation, orientation, tutelle et contrôle : tutelle sur
les établissements publics, inspection-contrôle des
professions sanitaires et politique du médicament
3. Génération et mobilisation des ressources humaines et
matérielles : ressources humaines, financement et
production de l’information sanitaire
4. Gestion des relations extérieures : inter ministérialité,
relations avec les collectivités locales , et coopération
internationale.
Missions de l’administration centrale
1. Définition des priorités sanitaires nationales et élaboration
de la politique gouvernementale en matière de la santé de la
population
2. Planification de l’offre de soins ( curatifs, de prévention
et de promotion)
3. Régulation du financement et allocation des ressources aux
régions
4. Contrôle de l’exercice des professions médicales,
paramédicales et pharmaceutiques
5. Monitoring de la performance des institutions et
processus de leur accréditation
6. Le ministre assure la tutelle sur les établissements publics
qui lui sont rattachés (CHU,…)
Cabinet du ministre
 Attributions:
o Gestion des dossiers de santé de nature politique et qui
ne relèvent pas des attributions des services centraux du
MS
o Mener des études
o Aucune attribution dans la gestion des affaires techniques
et
administratives du MS
o Pas d’autorité sur le personnel administratif et technique
du MS
 Composition :
o Chef de cabinet, chef de secrétariat particulier, conseiller
s techniques, conseillers juridiques, conseillers aux affaires
parlementaires, conseiller à la communication, secrétaire

40
Secrétariat général
Attributions
oInstitution rattachée directement au Ministre et dirigée par un
secrétaire général, nommé par Dahir

oAssiste le ministre dans l’orientation générale de la


conduite
des affaires concernant le département
oSupplée le Ministre dans les rapports avec les
administrations publiques et les autres partenaires du
département
o Peut représenter le Ministre dans toutes les réunions
se rapportant aux activités du Ministère
oAssure le contrôle, la coordination et l’animation des
activités des directions, divisions et services, à l’exception de
l’Inspection Générale (rattaché directement au Ministre)
Inspection générale

o Informe régulièrement le ministre sur le


fonctionnement du service;
oProcède , sous l’autorité du ministre et sur ses
instructions, au contrôle de l’utilisation des moyens et
ressources mis à la disposition de tout le département;
oAssure, sous l’autorité du ministre, l’inspection
administrative et médicale dans les formations et
établissements de santé et procède à sa demande, à
toute enquête et étude.
DIRECTIONS CENTRALES
1. DP
2. DELM
3. DHSA
4. DMP
5. DEM
6. DRH
7. DRC
8. DPRF
Directions centrales : Attributions

o Formulation des politiques de santé applicables aux activités


inter et intra sectorielles et fixation des priorités
o Surveillance et évaluation de l’efficacité et efficience du
système
oAppui technique aux régions
oRéglementation du développement du personnel y compris
la formation
oRéglementation des organismes prestataires de soins du
secteur
privé
oDéveloppement de la coopération bi et multilatérale
1-La Direction de la Population

Sce. Administratif

DP D. DE LA
POPULATION Sce.Réhabilitation
et gériatrie

Division de la Division de la Santé Division de la Santé


Scolaire et
Planification Familiale Maternelle et
Universitaire
(PF) *Enseignement infantile
*Programmation et *Protection de la
préscolaire
planification des santé infantile
et *Protection de la
activités de PF
*Coordination fondamental santé de la mère
et collaboration *Enseignement
intersectorielle Secondaire/universitair
e
2-Direction de l’Epidémiologie et de la Lutte contre les
Maladies

Service
administrati
f
D. DE L’EPIDEMIOLOGIE ET DE LA
DELM LUTTE CONTRE LES MALADIES Institut
National
d’Hygiène

Centre National
de
Radioprotection

centre anti poison


Division de l’Hygiène Division des Maladies non Division des Maladies
et pharmaco
du milieu transmissibles transmissibles
vigilance
Santé mentale et Maladies parasitaires
Assainissement de base maladies dégénératives Maladies respiratoires
Hygiène alimentaire Médecine bucco- Maladies oculaires et Service d’oncologie
Lutte anti- vectorielle dentaire otologiques
Action intersectorielle Santé des travailleurs Maladies
Salubrité de Maladies métaboliques dermatologiques
l’environnemen Maladies cardiova-sculaires MST/ Service de surveillance
t et néoplasiques* SIDA
Maladies épidémiques épidémiologique
3-La Direction des Hôpitaux et des
Soins Ambulatoires

DHSA HOPITAUX ET Centre National de


Transfusion
SOINS Sanguine et de
l’hématologie
AMBULATOIRES

Division des Division des Division des Soins Division de


Urgences et Hôpitaux Ambulatoires l’action
Secours •Programmation •Soins ambulatoires médico-sociale
•Urgentologie des Couverture Service des
Coordination actions hospitalières sanitaire et activités
intersectoriell Suivi/évaluation intégration des médico- sociale
e Budget activités Service de la
Logistique coordination
des actions
médico- sociales
4-Direction du Médicament et de la
Pharmacie

D.MEDICAMENT ET service

PHARMACIE d’inspectio

DMP n

Division du Laboratoire Division de la Pharmacie


National Visas, Homologations et
de Contrôle du Médicament autorisations
Physico-chimie Stupéfiants
Assurance qualité Suivi du secteur
Essais biologiques Service des activités économiques
5-La Direction des Equipements et de
la
Maintenance
EQUIPEMENT ET
DEM Le service des Marchés
MAINTENANCE

Division des Bâtiments Division du Matériel Division du Patrimoine


et Architecture et Equipements et Programmation
Etudes architecturales Biomédicaux Patrimoine
Travaux de génie civil Maintenance Programmation et
Installations techniques Etudes et acquisitions suivi budgétaire
6-Direction des Ressources Humaines

Œuvres
sociales

DRH D. RESSOURCES HUMAINES Informatique et


actes collectifs

Gestion
prévisionnelle
et des postes
budgétaires
Division de la Gestion du Division de la Division du Contrôle de
personnel Formation la santé des
Médical, paramédical et Formation fonctionnaires
administratif, de base Congés maladies et
Affaires disciplinaires Formation homologation, Aptitude
continue à l’emploi

50
7-La direction de la réglementation et du
contentieux

Réglementation
DRC
et contentieux

La division de la réglementation La division du contentieux et La division du partenariat .


des affaires professionnelles -Service du partenariat avec les
*le service des études juridiques professionnels de santé du
et statuts ; *le service du contentieux ; secteur privé .
*le service de la législation et de -service du partenariat avec les
*le service des installations des
la réglementation sanitaires ; associations à vocation
professions réglementées ;
*le service des conventions et sanitaire.
*le service des établissements de
des relations avec des -service des études et évaluation
soin et des laboratoires
associations à vocation du partenariat.
d'analyses.
sanitaire.
8-Direction de la Planification et des Ressources Financières

DPRF D. PLANIFICATION ET
RESSOURCES
FINANCIERES

Division de la Division Division de la mise en Division de


Planification et Financièr œuvre du régime la
des études e d’assistance Coopération
Budget, médicale Bilatérale, régionale,
Planification, comptabilité, suivi -Coordination interne
Organisations
Carte et évaluation des et intersectorielle
internationales,
sanitaire, ressources - la gestion et du suivi
études/ financières des crédits intergouvernementales,
informations/ budgétaires ONG, collectivités
économie sanitaire -Suivi des études et locales
statistiques
1-La Division du Parc Auto et Affaires
Générales

PARC AUTO ET
AFFAIRES
GENERALES

Gestion des moyens de Maintenance du Affaires Générales


mobilité Parc- Auto

Attributions :
Gestion et maintenance du Parc auto et des moyens de mobilité du
ministère
2-La Division de l’Informatique et des Méthodes

DIM
DIVISION DE
L’INFORMATIQUE ET
DES METHODES

Service des études et de la coordination Service d’Exploitation et d’Appui

Attributions :
Animation des activités informatiques du ministère par l’élaboration et la gestion d’un
schéma directeur.
Appui technique en matière d’information aux services centraux et aux services extérieurs.
3-La Division de l’Approvisionnement

DIVISION DE
L’APPROVISIONNEMENT

Service Service de Marchés Service de Gestion des


d’Approvisionnement Stocks

Attributions :
Assurer l'exécution des dépenses communes des différentes directions ;
Assurer l'acquisition, le stockage et la distribution des produits pharmaceutiques, des
médicaments et des produits d'intendance.
4- La Division de l’information et
de Communication

D. De l’information et de
la communication

Le service de la le service de le service de production


communication l’information et de des supports
institutionnelle l’éducation sanitaire d’information et de
communication
• Sont assimilés à des services
centraux
1L'Institut National d'Hygiène (I.N.H)
2 Le Centre National de Transfusion
Sanguine
et d'Hématologie (CNTSH)
3 Le Centre National de Radioprotection
4 L‘école national de santé
publique (ENSP)

5 Le centre antipoison
et de
pharmacovigilance du Maroc (CAPM)
6Lelaboratoire national de Contrôle
de médicament (LNCM)
7 l’institut Pasteur Maroc (IPM)
ORGANISATION
PÉRIPHÉRIQUE DU SECTEUR
PUBLIC

Régions sanitaires…...
Délégations ……………….
Établissements Publics (CHU)……..
Hôpitaux ( CHR; CHP…)
SRES; CS; EMS…..
ISPITS ……....
Modes d’organisation de l’offre
de
1. Par secteurssoins auprivé
: public, Maroc :
2. Par réseaux d’établissements de santé : RESSP,
RH, RISUM, REMS
3. Par programmes de santé
4. Par territoires de santé (découpage sanitaire)
5. Par modes de couverture sanitaire : fixe,
mobile
6. Par filières de soins et Par réseaux
coordonnés de soins
1. Organisation en
secteurs
Deux grands types de secteurs :
• Secteurs formels :
– Secteur Public
– Secteur Privé à but non lucratif
– Secteur Privé à but lucratif
• Secteur informel : (médecine traditionnelle)
Établissements de santé publics

Article 5 D2-14-562
• «L’offre publique de soins en mode fixe est composée des
quatre réseaux d’établissements de santé suivants :
1. Le réseau des établissements de soins de santé primaires
(RESSP);
2. Le réseau des établissements hospitaliers (REH);
3. Le réseau intégré des soins d’urgence médicale (RISUM);
4. Le réseau des établissements médico-sociaux (REMS).
• L’offre publique de soins comprend, en outre,
5. des structures spécialisées d’appui aux réseaux
précités
6. ainsi que des installations de santé mobiles».
Établissements de santé privés
Les établissements de santé prestataires de soins et services dans le
secteur privé, à but lucratif ou non, sont constitués (Art14. de la loi 34-09) :
• Cabinets médicaux (de médecine générale et de spécialité) ;
• Cabinets de radiologie et d’imagerie médicale ;
• Installations d’assistance médicale urgente ;
• Cabinets de médecine dentaire ;
• Cliniques et établissements qui leur sont assimilés ;
• Etablissements médico-sociaux assurant une prise en charge médicalisée
personnes
des âgées et, de manière générale, des à
personnes spécifiques ; besoins
• Etablissements de soins de suite et de convalescence ;
• Laboratoires d’analyses de biologie médicale ;
• Officines de pharmacie et dépôts de médicaments ;
• Cabinets paramédicaux.
2-Organisation par mode de
couverture sanitaire
Mode fixe :
Article 5 D2-14-562
• «L’offre publique de soins en mode fixe est composée des
quatre réseaux d’établissements de santé suivants :
1. Le réseau des établissements de soins de santé primaires
(RESSP);
2. Le réseau des établissements hospitaliers (REH);
3. Le réseau intégré des soins d’urgence médicale (RISUM);
4. Le réseau des établissements médico-sociaux (REMS).
• L’offre publique de soins comprend, en outre,
5. des structures spécialisées d’appui aux réseaux
précités
6. ainsi que des installations de santé mobiles».
Mode mobile
• Les établissements de santé publics et privés
peuvent dispenser, outre les prestations rendues en
mode fixe, d'autres prestations de soins et
services en mode mobile pour répondre aux besoins
de la population au moyen de :
- visites à domicile (VD);
- unités médicales mobiles (UMM) ;
- caravanes médicales spécialisées (CMS) ;
- hôpitaux mobiles (HM).
MODES ET STRATÉGIES DE
COUVERTURE
SANITAIRE
• Stratégie Fixe;
• Stratégie mobile;
• Caravanes médicales
• Actions et Participation communautaires;
Modes de couverture sanitaire
Répartition kilométrique de la population Mode couverture

< 3 km Fixe
3 à 6 Km Visite à domicile
(VAD) ou
relance
6 à 10 Km Points de contact ou
équipe mobile
> 10 Km Equipe Mobile

Sont couvertes par l’équipe mobile :

Les localités situées à plus de 6 km d’une formation sanitaire

Les localités situées à moins de 6 km en cas d’obstacles géographiques


ou de situation épidémiologique particulière
Actions communautaires

Les principales actions communautaires au


Maroc sont:
SAMU Obstétrical Rural;
Dar Al Oumouma (DAO);
Éducation parentale.
Initiative à base
communautaire basée
sur
les volontaires
3-Organisation par territoires de santé
• Territoire de santé : constituent des bassins de desserte de
la population desservis par un ou plusieurs établissements
ou installations de santé».Article 9 D2-14-562
• «La carte sanitaire fixe le découpage sanitaire du
territoire national, en fonction du bassin de desserte de la
population et de ses caractéristiques épidémiologiques,
géographiques, démographiques, socio-économiques et
administratives» art 22 L34-09
• «le territoire national est découpé en territoires de santé» Art
9 D2-14-562
• La délimitation de ces territoires de santé, qui se base sur
la division administrative du royaume, peut être complétée
le cas échéant par un découpage spécifique fixé par le
ministre de la santé en vue d’arrêter les territoires les plus
pertinents pour l’action sanitaire».
Pourquoi l’organisation de soins doit
intégrer cette dimension territoriale ?

• Pour profiter des opportunités de


collaboration
intersectorielle,
• Pour faciliter la responsabilité territoriale et politique
sur la santé (santé dans toutes les politiques)
• L’offre de soins doit être répartie sur l’ensemble
du territoire national de manière équilibrée et
équitable, sur la base de la carte sanitaire et
des schémas régionaux de l’offre de soins (Article 9
D2-14-562)
• Champs d’intervention des services déconcentrés du
Ministère de la santé (DMS, DRS)
La CS met en place 4 territoires
sanitaires :
• «Les territoires de santé sont (art 10 D2-14-562):
1. Les circonscriptions sanitaires;
2. Les préfectures et provinces sanitaires;
3. Les régions sanitaires;
4. Les territoires de santé interrégionaux»
La CS prévoit également des sous-
territoires sanitaires fonctionnels
• Secteur sanitaire
• Bassin de desserte du DR
• Bassin de desserte d’un hôpital de proximité
• Bassin de desserte d’un équipement lourd ou de
haute technologie
• Bassin de desserte des Centres de référence
LA CIRCONSCRIPTION SANITAIRE
Article 11 D2-14-562
• La circonscription sanitaire représente le territoire de base dans
le
découpage sanitaire pour
– la planification de l’offre de soins
– et la mise en œuvre des stratégies, des programmes et des plans
d’actions
sanitaires.
• La circonscription sanitaire est l’aire géographique où l’ensemble
des prestations de soins de santé primaires doit être disponible.
Ces prestations comprennent les activités requises de
prévention, de promotion de la santé et des modes de vie sains,
ainsi que les soins liés à l’accouchement, aux urgences de
proximité et à la médecine générale.
LA CIRCONSCRIPTION SANITAIRE
Article12 D2-14-562
• La circonscription sanitaire peut être rurale ou urbaine.
– La circonscription sanitaire rurale correspond au territoire d’un caïdat.
– La circonscription sanitaire urbaine correspond au territoire d’un
arrondissement dans les communes soumises au régime d’arrondissements;
ou au territoire de l’ensemble de la commune urbaine, lorsque celle-ci
n’est pas découpée en arrondissements.
Article 13 D2-14-562
• Chaque circonscription sanitaire est découpée en deux ou
plusieurs secteurs sanitaires.
• Le secteur sanitaire correspond à l’aire de desserte d’un
centre
de santé.
LES PRÉFECTURES ET PROVINCES SANITAIRES
Article 14 D2-14-562
• «Les préfectures et provinces et régions sanitaires
respectivement
correspondent
aux ressorts territoriaux des préfectures, des provinces
définis par les textes réglementaires en vigueur relative à la division
administrative du Royaume».
Article 15 D2-14-562
• «Chaque préfecture ou province sanitaire est découpée en deux ou
plusieurs
circonscriptions
sanitaires».
• «L’offre de soins au niveau
d’une préfecture ou
province sanitaire
comprend,
– en plus des prestations de
soins de santé primaires,
– des prestations de
réhabilitation
– et des prestations
LA RÉGION SANITAIRE
Article 17 D2-14-562
• «Les régions sanitaires correspondent au ressort territorial des régions, tel que
défini par les textes réglementaires en vigueur relative à la division
administrative du Royaume».
Article 18D2-14-562
• «Chaque région sanitaire est composée de deux ou plusieurs préfectures et
provinces sanitaires».
• «L’offre de soins au niveau d’une région sanitaire comporte,
– en plus des prestations de soins du niveau provincial et préfectoral,
– les prestations hospitalières du deuxième niveau.
• La liste des prestations hospitalières du deuxième niveau figure à l’annexe 1 du
présent décret.
• La région sanitaire peut abriter des ressources, des installations, des équipements
ou
des établissements de santé à vocation interrégionale».
Article 19D2-14-562
• «La région sanitaire constitue le champ d’intervention de la direction régionale de
la santé relevant du ministère de la santé».
LE TERRITOIRE SANITAIRE INTERRÉGIONAL
Article 20 D2-14-562
«Le territoire de santé interrégional correspond au bassin de desserte
– d’une infrastructure,
– d’un équipement,
– d’une installation de santé
– ou d’une installation de haute technologie

rendant des prestations à caractère interrégional, notamment


– les prestations hospitalières du troisième niveau
– et les prestations fournies par les pôles d’excellence ou des centres
de référence interrégionale».
«La liste des prestations hospitalières du troisième niveau figure à
l’annexe 1
du présent décret».
SERVICES DÉCONCENTRÉS DU
MINISTÈRE DE LA SANTÉ.

- Directions régionales de la santé


- Délégations préfectorales et
provinciales
Direction régionale de santé

Unité régionale Unité régionale de


d’approvisionnemen communication et
t et de pharmacie d’information

Service des
Service des Observatoir
Service de Service de ressources Service des
ressources e régional de
santé l’offre de financières, de équipements et
humaines et santé
public soins logistique et de
des contentieux
de partenariat maintenance

Délégations du ministère de
la santé

Service administratif et Service des réseaux des


économique établissements de santé Hôpitaux

/adil.nadam2
NADAMCAS CS CS
Délégations provinciales et
préfectorale de santé
Délégué

Service administratif Etablissements


SRES Structures d’appui
et économique Hospitaliers

CDTMR # types d’hôpitaux

LEHM

CRSR
Service administratif et
économique

Ressource Ressource Par


Équipements Maintenance
s s c
humaines financières auto
ORGANIGRAMME DU SRES selon le manuel d’organisation
du SRES 2016
Chef du SRES

Bureau de Coordination, de Gestion


Bureau de la Veille Sanitaire
de l’Information et de
et de la Riposte
Communication

Bureau de la Santé et
Bureau de la Santé de la Femme
l’environnement

Bureau de la Lutte Contre les


Bureau de la Santé de
Maladies
l’Enfant

CS CS CS CS
Service des réseaux des
établissements de
santé
La
La coordination gestion

Réseau des
établissements
de soins de
Réseau Réseau des santé
intégré établissements Réseau des primaires
des soins médicaux établissements
d’urgence hospitaliers RESSP
sociaux
médicale REH
RISUM REMS

CS
Service des réseaux des
établissements de santé
Réseau intégré
Réseau des Réseau des
des soins Réseau des
établissements établissements
d’urgence établissements
médicaux de soins
médicale hospitaliers
sociaux primaires
RISUM

Santé
scolaire; Hôpitaux
PCIME; CPE;
UMP; ( CHR,
rééducation; Santé
UPH(SMUR, CHP…) ;
santé des reproductive;
HELI- Transfusion
jeunes; Santé
SMUR); UMH (CRTS);
orthopédie; environnemen
Adictologie; t Hémodialyse,
palliatifs Oncologie
4-Organisation par Réseaux
d’établissements de santé
RESSP
REH
REMS
RISUM
Réseau des établissements de soins
de
santé primaires (art. 21 à 26)
• ESSP en milieu rural
– Centre de santé rural de premier niveau: CSR1 (ex CSC)
– Centre de santé rural de 2ème niveau : CSR2 (ex CSCA)
– +/-Dispensaire rural au besoin (DR)

• ESSP en milieu urbain


– Centre de santé urbain de premier niveau : CSU1 (ex CSU)
– Centre de santé urbain de 2ème niveau: CSU2 (ex CSUA)
Milieu Type Responsable Panier de Soins Critères

Les consultations de médecine générale


;
 Les prestations de soins infirmiers ;
Le suivi de la santé de la mère et de
l’enfant ; 7 000
Rural
 Le suivi des maladies chroniques ; Hab
Sous la Le suivi de la santé des jeunes et des
responsabilit adolescents y compris la santé
é d’un scolaire ;
CS 1er médecin Les prestations d’information et
Nivea généraliste d’éducation pour la santé;
u assisté par Surveillance épidémiologique. Lorsque
un(e) le territoire de desserte du CSR de 1er
infirmier(e) est étendu, il est possible de créer en
Major. plus dudit centre, un ou deux 25 000
Urbain
dispensaires ruraux qui lui sont Hab
rattachés et qui sont placés chacun sous
la responsabilité d’un(e) infirmier(e).
 Lesi mêmes prestations que le CSR de
er i N
1 n
 CSR 1er niveau
 Les soins obstétricaux d’urgence de base (SOUB) ;
Les analyses biologiques de base requises pour le
suivi de la santé des femmes enceintes et des
malades chroniques ;
 Les examens d’échographie obstétricale.
25 000
Lorsque le CS est implante dans le chef-lieu d’un
Rural Hab
Sous la cercle administratif ne disposant pas de structure
responsabi hospitalière, il est dote d’un module
lité d’un d’accouchement de 4 a 8 lits et délivre en plus :
médecin  Des prestations d’urgence médicale de
généralist proximité ;
CS 2ème
e assisté  Des soins bucco-dentaires ;
Niveau par un(e)  Des consultations de sante mentale.
infirmier(e Les soins obstétricaux d’urgence de base (SOUB) ;
) Major. Les analyses biologiques de base requises pour le
suivi de la santé des femmes enceintes et des
malades chroniques ;
 Les examens d’échographie obstétricale. 50 000
Urbain  4 à 8 lits d’accouchement au besoin ; Hab
Lorsque le CS est implanté dans le chef-lieu de la
commune de rattachement ne disposant pas de
structure hospitalière, on ajoute les soins bucco-
dentaires etNAleDAsMcoAdnilsultations de santé
Structures spécialisées d’appui du RESSP
Les établissements de soins de santé
primaires, urbains et ruraux, sont appuyés par des
structures spécialisées qui assurent les activités
relevant des programmes sanitaires. Ces structures
comprennent :
 Les centres de référence pour la santé
reproductive
 Les centres (CRSR) ;
de diagnostic et de traitement des
maladies respiratoires (CDTMR) ;
 Les laboratoires de santé publique (laboratoires
de diagnostic épidémiologique et d’hygiène du
milieu).
Structures d’Appui
Les centres de référence pour la santé reproductive (CRSR) ;
•Centre de consultation, d’information et de formation pour tout ce qui a trait aux
activités de contraception et de fertilité;
• Appuyer les ESSP qui fournissent des prestations de PF.
Les centres de diagnostic et de traitement des maladies
respiratoires (CDTMR)
• Assure la prise en charge des cas de tuberculose;
•Appuie les ESSP qui interviennent dans le programme des maladies
respiratoires.

laboratoires de diagnostic épidémiologique et d’hygiène du


milieu(LEHM)
•Soutenir les programmes de prévention et de lutte contre les maladies transmissibles
et non transmissibles;
• Contrôle de certains produits à risque et au diagnostic biologique et immunologique
des maladies faisant l’objet d’un programme structuré de lutte.
Réseau d’Etablissements Hospitaliers
REH
 L’hôpital public est une organisation médicale et sociale qui
a plusieurs missions et plusieurs fonctions;
 Réseau hospitalier et le RESSP : système de santé intégré;
 Réforme hospitalière 3eme axe de réforme du Secteur de la
Santé
: institutionnelle, financement et hospitalière.

Définition formelle
 Selon le décret n° 2-06-656 (13 avril 2007) relatif à
l’organisation hospitalière, les missions des hôpitaux relevant du
ministère de la santé est de dispenser, avec ou sans hébergement,
des prestations de
:
 Diagnostic;
 De soins et de services aux malades, blessés et parturientes;
 Des soins d’urgence nécessités par leur état de santé;
 Des soins de suite ou de réadaptation.
Réseau hospitalier (art.27 à 36)
Le réseau hospitalier est composé des établissements suivants :
– Les Hôpitaux préfectoraux et provinciaux ;
– Les Hôpitaux régionaux ;
– Les Formations hospitalières relevant des centres hospitaliers érigés
en établissements publics ;
– Les Hôpitaux psychiatriques ;
– Les Centres régionaux d’oncologie ;
– Les Centres d’hémodialyse.

Lorsque la superficie d’une province est étendue, son réseau hospitalier


peut être renforcé par la création d’hôpitaux de proximité ou de cliniques
de jour.
Les centre hospitaliers régionaux ou interrégionaux peuvent comporter
un ou plusieurs pôles d’excellence ou centres de référence
TYPES & CATÉGORIES D’HÔPITAUX

Les hôpitaux sont classés :

 Selon l’orientation technique ou spécialisation


 Selon le niveau d’intervention ou niveau de recours
(territoire)
 Selon le mode de gestion ou statut
 Selon la capacité d’accueil
TYPOLOGIE DES HÔPITAUX
NIVEAU DE RECOURS
1. Hôpitaux de proximité:
– Hôpital général
– Premier niveau de référence pour les établissements
des soins de base qui sont dans son rayon d’influence
– 5 unités de soins (MCOPU)
– Moins de 60 lits
2. CHP: Hôpitaux de recours provincial
– Implanté au chef lieu de la province , Il est constitué par
un ou plusieurs hôpitaux généraux ou
spécialisés.
– 15 spécialités en plus que l’hopital de proximité
– Plateau technique spécifique
TYPOLOGIE DES HÔPITAUX
NIVEAU DE RECOURS
1. CHR: Hôpitaux de recours régional
– Implanté au chef lieu de la région, constitué par un ou plusieurs
– hôpitaux généraux et
spécialisés 8 unités de soins en
plus le CHP
– Plateau technique spécifique

2. Hôpitaux universitaires de recours interrégional


ou de référence nationale
– constitué d’un ensemble d’établissements comprenant
une
gamme complète de services hautement spécialisés .
– Spécialités de pointe en plus
– Le CHU est un centre d’enseignement et de recherche,
– Encadrement du REH
– son aire d’influence s’étend sur la région qu’il dessert et
pour
TYPOLOGIE DES HÔPITAUX
SPÉCIALISATION
• Hôpitaux généraux
– Établissement sanitaire qui assure une série des
services différenciés à des malades de tout âge et
souffrant d’affections diverses
– Exemples :
• Les Hôpitaux psychiatriques ;
• Les Centres régionaux d’oncologie ;
• Les Centres d’hémodialyse.
• Hôpitaux spécialisés
– Établissement sanitaire qui s’occupe essentiellement
des personnes souffrant d’une maladie déterminée ou
d’une affection d’un appareil ou d’un organe donné
TYPOLOGIE DES HÔPITAUX
STATUTS OU MODES DE
GESTION
1. Etablissements publics (CHU)
– Sont des établissements dotés de personnalité morale et juridique
propre, d’une autonomie financière plus au moins étendue, d’une
indépendance aux autorités administratives et d’une autonomie de
gestion des ressources
2. Centres hospitaliers SEGMA
– Il s’agit de services dotés d’une autonomie financière qui facilite leur
autonomie de gestion, mais qui ne disposent pas de personnalité
morale, ils sont soumis à la subordination de l’administration sanitaire
3. Hôpitaux en régie
– ils sont dans une situation de dépendance statutaire et financière
du ministère de la santé
– ne disposent pas de personnalité morale.
– Leurs ressources financières sont des crédits délégués par le
département sur le budget général
TYPOLOGIE DES
HÔPITAUX
CAPACITÉ D’ACCUEIL
• le RIH consacre la capacité d’accueil (la taille) comme
critère d’organisation des soins (départements et services):
• 3 catégories d’hôpitaux:
 <120 lits (77 hôpitaux) : 08 services
 120 à 240 lits (25 hôpitaux) : 06 départements et
03 services
 >240 lits (20 hôpitaux) : 08 départements et 02
services
• Utilité dans l’organisation administrative et clinique
Panier de soins du REH (annexe 1 du décret
2-
14-562)

• Les CHP:20 spécialités


• Les CHR: 28 spécialités
• Les CHI: 40 spécialités
• Les hôpitaux de proximité : 5 spécialités
Premier recours ou Deux Niveaux de recours Recours interrégional
Niveau de proximité CHP & CHR ou référence nationale
Hôpital local CHU
Réponse aux Réponse •Réponse aux besoins
besoins essentiels aux besoins non couverts par niveaux
( 60 %) complémentaires (20 %) infra
•Réponse aux besoins
de formation médicale
•MCOPU (Décret) •MCOPU + •MCOPU +
–Médecine •Recours provincial (Décret) •Spécialités de niveau CHR
–Chirurgie – ORL-Ophtalmo-Stomato- Chir •Spécialités de recours
M-F; interrégional
–Obstétrique
–GE-Cardio, Pneumo, Nephro, –Oncologie,
–Pédiatrie Psy;
–Greffe d’organe,
–Urgence –Traumato-orth-REA
–Ch. Cardiaque,
•Recours régional (Décret) : –Grands brûlés,
–Chir-ped, Neurochir, uro, chir- –…
plast;
–Rhumato, Med-interne, SI.
•Paquet •Mammographie •IRM ,
Minimum •Gamma-caméra,
•Scannographie, …
d’équipements •Angiographie,
•Lithotripsie …
Réseau hospitalier (art.27 à 36)
Type de structure Critères de création Détermination de la capacité
litière
Hôpital de Proximité 70 000 Hab P x TA x DMS
L = ----------------------
360 x
TOM
Centres hospitaliers 200 000 Hab
provinciaux et
préfectoraux L : désigne le nombre
de lits à prévoir ;
P : désigne
Centres hospitaliers régionaux Territoire Régional l’effectif de la
population à desservir ;
TA : désigne le taux
d’admission qui est fixé à 7
% ; DMS : désigne la durée
Centres hospitaliers Couvrir au moins 2 régions
interrégionaux ou une population > 2 moyenne de séjour
Millions Hab hospitalier qui est fixée
à5
jours ;
TOM : désigne le
taux d’occupation moyen
qui est fixé à 80 %. 103
Réseau hospitalier (art.27 à 36)
Le réseau hospitalier est appuyé par les structures
spécialisées suivantes :
– Le centre national et les centres régionaux de
transfusion sanguine et d’hématologie ;
– L’institut national d’hygiène ;
– Le centre national antipoison et de
pharmacovigilance ;
– Le centre national de
radioprotection ;
– L’institut pasteur du Maroc.
ORGANIGRAMME D’UN HÔPITAL
Délégué

Comité de
gestion

Comité de suivi
et évaluation Comité
Directeur d’établissemen
Comité de lute t
contre les infections
nosocomiales

Service de
Service d’accueil
la
et d’admission
pharmacie
hospitalière

Conseil des Pole des Pole des Pole des Conseil des
médecins , affaires affaires soins infirmiers
dentistes et médicales administratives infirmiers et
pharmaciens infirmière
Médecins chef des Infirmiers chef des
départements / départements /
services médicaux services médicaux
Relations hiérarchiques:

Relations fonctionnelles: les infirmiers chefs des


unités de
NADAM Adil
soins et de
ORGANIGRAMME DU CENTRE
HOSPITALIER UNIVERSITAIRE IBN
SINA RABAT
Le directeur du

CHIS

Service de la promotion de
Secrétariat Général
la recherche biomédicale et
clinique Division des ressources
humaines et de la formation
Service de la
Service de coordination et documentation et Division de l’ingénièrie et de
de régulation des urgences des archives la
maintenence
Unité de prise en
charge des patients Division des affaires
Service des affaires juridiques étrangers financières
et sociales
Service de l’informatique Division des achats et de la
logistique

Service de la communication Unité de coordination des Division des soins infirmiers


pharmacies

Service d’audit et de Division des affaires médicales


contrôle interne et des stratégies

Service de la coopération

Service de contrôle de

gestion
RISUM (art. 37 et 38)
Le réseau intégré des soins d’urgence médicale accomplit sa mission selon les
trois modes suivants :
• Les Urgences Médicales de Proximité (U.M.P), assurées par les centres
de santé de deuxième niveau implantés dans les chefs-lieux de cercles ;
• Les Urgences Pré-hospitalières (UPH), assurées par les moyens de transport
de secours de base, les services médicaux d’urgence et de réanimation
(SMUR) et les services médicaux héliportés (HELISMUR);
• Les Urgences médico-hospitalières, qui comprennent les urgences
médico- hospitalières de base assurées par les centres hospitaliers
préfectoraux ou provinciaux, les urgences médico-hospitalières complètes
assurées par les centres hospitaliers régionaux et les urgences
médico-hospitalières spécialisées assurées par les centres hospitaliers
interrégionaux.
La liste des fonctions d’urgences médicales assurées dans le cadre des
trois modes précités est fixée à l’annexe 2.
COMPOSANTES DU RISUM POUR LA RÉGION

• les Services d’urgence hospitaliers (SUH) ;


• Le Service d’Assistance Médicale Urgente (SAMU) avec
son Centre de Régulation des Appels Médicaux
(CRAM) et son Centre d’Enseignement des Soins
d’Urgence (CESU). Cette structure pouvant être
commune à plusieurs régions ;
• les Services Mobiles Hospitaliers d’Urgence et de
Réanimation dits SMUR ;
• les Structures de Soins de Santé de Base
participant aux activités médicales urgentes ;
• les moyens de transport sanitaire mobilisés par le
CRAM dans le cadre de l’activité d’Assistance
Médicale Urgente (AMU).
Le SAMU des réseaux en régulation
Réseau d’offre de soins
(UMP, SMUR et Hôpitaux)

Réseau CRAM Réseau


de Transport sanitaire de Télécommunication
« 141 »

Centre d’Enseignement en Soins


d’Urgence
Réseau des établissements médico-
sociaux (art. 39 à 41)

• Ce sont des établissements de santé destinés à des catégories


de populations vulnérables qui ont besoin d'un suivi médical
régulier.
• Le réseau des établissements médico-sociaux est composé
des
:
– Centres dits espaces « santé-jeunes » ;
– Centres de rééducation physique, d’orthoptie et d’orthophonie ;
– Centres d’appareillage orthopédique ;
– Centres d’addictologie ;
– Centres médico-universitaires ;
– Centres de soins palliatifs.
• Cette liste peut être modifiée ou complétée par arrêté du
ministre de la santé.
5-Organisation par filières de soins
et réseaux coordonnés de soins
Filière de soins
• une organisation verticale hiérarchisée de la prise en
charge des patients avec un premier contact
d’accès aux soins, représenté par le Médecin
Généraliste ou le Médecin traitant relevant du
secteur public ou privé, et des niveaux de recours
aux soins organisés selon la nature de la
morbidité et les protocoles thérapeutiques quand
ils existent.
• À différencier de l’accès libre
Loi cadre n°34-09 relative au système de
santé
et à l’offre de soins (article 16)
• Des dispositifs particuliers de coordination
prestations de soins entre des
secteur public et ceux du secteur les établissements du
privé et entre les
différents niveaux de prise en charge hospitalier
externe et ambulatoires seront institués et
notamment
:
– Des filières et des niveaux de soins organisés à
partir des médecins généralistes pour le secteur
privé et des services de soins de santé primaires
pour le secteur public
décret carte sanitaire
(article 7)

• Principe de la gradation des niveaux de soins

• Principe de la référence et de contre référence


pour réguler le parcours de patients entre les
niveaux de soins
Pourquoi Filière de Soins ?
• Outil de promotion de la qualité des soins (continuité,
coordination)
• Prévenir la sur-utilisation (encombrement) ou la
sous utilisation des services de santé
• Préalable à la mise en place protocoles
des thérapeutiques
• Outil de facilitation de l’accès aux soins.
Typologi
e
• Filières de soins générales (maladies communes,
RAMED)

• Filières de soins spécifiques (maladies chroniques )


FILIÈRES DE SOINS SPÉCIFIQUES
• Doivent permettre à chaque personne souffrant de
Maladies chroniques, quel que soit son lieu de
résidence, de pouvoir accéder à une prise en charge,
graduée, répondant aux besoins de proximité mais
aussi au recours nécessaire à un plateau technique
selon un parcours clair et organisé
• Exemples :
 HTA & DIABETE
 CANCER
 MALADIES MENTALES & ADDICTOLOGIE
Défis d’implantation
• Comment amener le patient à respecter le parcours
de soins normalisé ?

• Mesures incitatives ou dissuasives ?

• Liberté de choix du médecin ?


Réorganisation des filières de soins
• Révision du rôle du médecin généraliste au regard de
la mise en place du programme de formation « Santé
de la Famille et santé Communautaire » ;
• Initiation à la mise en place d’un système
d’information sanitaire fondé sur le dossier de famille
;
• Elaboration et mise en place de l’organisation
en filière de soins ;
• Elaboration des référentiels de soins pour les ALD
prévalent (recommandations de bonne
pratique)
Réseau coordonné de soins:
• une organisation horizontale non hiérarchisée de
la prise en charge des patients au
sein du sanitaire.
territoire même Il vise le renforcement de
coordination d’une la
multidisciplinaire faisantprise
intervenir
en des
charge
professionnels
médicale
de la santé relevant du secteur public et/ou privé.
Caractéristiques des réseaux de soins
• Regroupe sur la base du volontariat
intervenantsdifférents
concernés par un problème donné sur
un territoire donné.
• L'objectif du réseau est de :
– coordonner les soins apportés par chacun de ces
acteurs, de mutualiser leurs connaissances
– et d'échanger leurs connaissances dans la
perspective d'une meilleure prise en charge du
patient
ORGANISATION DES
ISPITS
ISPITS
• Les Instituts Supérieurs des Professions Infirmières et Techniques de
Santé sont des établissements de l’enseignement supérieur ne relevant
pas des universités, créés par le décret n°2.13.658 du 30 septembre 2013,
et qui sont sous la tutelle de l’autorité gouvernementale chargée de la Santé.
• Ces participent à l'effort d'intégration, de
instituts coordination et de du système national
rationalisatio de l'enseignement supérieur par la
• -n contribution
Au développement des complémentarités avec les établissements
: de
l’enseignement supérieur ;
• - A la réalisation et à la conduite de programmes communs en matière
de formation et de recherche ;
• - A la promotion des synergies à travers l'émergence de centres ou
pôles spécialisés.
• Les Instituts Supérieurs des Professions Infirmières et Techniques de
Santé assurent la préparation et la délivrance des diplômes nationaux
organisés en trois cycles d’études dans les domaines des Professions
25C /1y1/c2l0e17du
Infirmières et des Techniques de Santé (Cycle de la Licence professionnelle,
Les ISPITS sont organisés en instituts sièges auxquels sont attachées des annexes.

Ils sont géographiquement répartis sur le territoire national selon la carte suivante
:

130
Directeur de I'ISPITS

"1
1 1 1 1

Directeur adjoint chargé de la


Directeur de rannexe Directeur adjoint chargé
recherche, de la formation Secrétaire Général
des études
continue et de la coopération
-
'

-
Unité degestion
1-- Unité degestion des
pédagogique Unité des Unité de
moyens et des
1 - affaires recherche affaires générales
estudiantines
scientifique
et scolarité

1-- Unité degestion


Unité dela gestion du
administrative Unité degestion Unité deformation
L..- budget et
pédagogique continue
dela
comptabiité

Unité de Unité de la gestion


coopération/partenariat f-- des ressources
humaines

Centre de documentation L...-. Bureau d'ordre


et d'information
1
Institutions de Formation en sciences de la santé :
Sciences infirmières et Techniques de santé
Facultés / Instituts Université ou non CHU ou non LMD ou non
ISPITS : 9 ET 14 ANNEXES EESNU CHU ET OUI
HOPITAUX
PUBLICS
INSTITUT SUPÉRIEUR DES SCIENCES DE LA université Hassan 1er OUI
SANTÉ – SETTAT SETTAT
Faculté des sciences de la santé & institut Université internationale Hôpital universitaire OUI
supérieur d’ingénierie et technologies de la Abulcasis des sciences de international Cheikh
santé (maintenance biomédicale) la santé Zayed - Rabat

faculté des sciences de la santé Université internationale OUI


de Casablanca
Faculté des Sciences Infirmières et des Université Hôpital Cheikh OUI
Techniques de Santé Mohammed VI des Khalifa Ibn Zaid
École Supérieure de Génie Biomédical sciences de la santé
École Supérieure de Santé Publique et de
Management des Systèmes de Santé
École Supérieure de Génie Biomédical

Pôle sciences de la santé Université privée de OUI


Marrakech

Instituts de formation professionnelle en NON


sciences de la santé (dont 26 accrédités)
Institutions de Formation en sciences de
la santé : Médecine & Pharmacie
Facultés / Instituts Université ou non CHU ou non
Faculté de médecine et Université Mohammed V - CHU Ibn Sina
de pharmacie de Rabat Souissi
Faculté de médecine et Université Hassan II - Ain Chok CHU Ibn Rochd
de pharmacie de
Casablanca
Faculté de médecine et Université Cadi Ayyad CHU Mohammed VI
de pharmacie de
Marrakech
Faculté de médecine et Université Sidi Mohamed Ben CHU Hassan II
de pharmacie de Fès Abdellah
Faculté de médecine et Université Mohamed Ier CHU Oujda
de pharmacie d'Oujda
Faculté de médecine Abulcasis Université internationale Hôpital universitaire international
Abulcasis des sciences de Cheikh Zayed - Rabat
la santé
Faculté de médecine - UM6SS Université Mohammed VI des Hôpital Cheikh Khalifa Ibn Zaid
sciences de la santé
ENSP
• Décret ministériel portant création de l’Ecole Nationale de
Santé Publique.
• Décret n° 2-12-904 du 27 Joumada I 1434 (08 Avril 2013)
• Bulletin Officiel N° 6155 - 16 Rajab 1434 (27-05-2013) -
Version Arabe.
• CHAPITRE Premier. - Dispositions générales
• ARTICLE PREMIER. L’Institut National d’Administration
Sanitaire, créé par le décret n° 2-93-752 du 27 ramadan 1414
(10 mars 1994), dénommé désormais « l’Ecole Nationale de la
Santé Publique » (ENSP), désigné ci-après « l’Ecole » est un
établissement d'enseignement supérieur ne relevant pas des
universités. Il est réorganisé conformément aux dispositions
de la loi n° 01.00 portant organisation de l’enseignement
supérieur et du présent décret.
Missions de l'ENSP
• L’ENSP est investie de quatre missions essentielles : la
formation, la recherche, l’expertise, les prestations
des services et l’appui au système de santé.
• L’ENSP est en mesure de dispenser :
• Des cycles de spécialisation en santé publique et en
management qui prépare les gestionnaires pour des
rôles de leadership et des postes de responsabilité dans
le système de santé national ;
• Des formations initiales dans le cadre du système LMD
(Licence-Master-Doctorat) ;
• Une Formation continue dans ces mêmes domaines ;
• L’expertise et conseil en santé publique et les
domaines relatifs à la gestion des services de santé.
• L’ENSP contribue à la recherche et au partage
des connaissances dans le système de santé
national notamment à travers la dispensation de
programmes de doctorats scientifiques et
technologiques, et en participant à des projets
de recherche régionaux, nationaux et internationaux
relatifs au Management des Services de Santé et de
Santé Publique.
• L’Ecole organise également des séminaires, des
ateliers, des conférences et des débats en partenariat
avec des organismes publics et privés.
• Pour les cycles de spécialisation en santé publique et
en management, quatre filières sont offertes :
• Management Hospitalier ;
• Gestion des Programmes Sanitaires (en cas de besoin) ;
• Epidémiologie de Santé Publique ;
• Santé de Famille et Santé Communautaire.
Références
• Loi-cadre 34-09.(2 juillet 2011) relative au système de santé et à
l’offre de soins
• Décret n°2-14-562 (2014) relatif à l’organisation de l’offre de soins, à
la carte sanitaire et aux SROS
• Décret n° 2-06-656 (13 avril 2007) relatif à l’organisation hospitalière
• Arrêté du ministère de la santé N° 456-11 du 2 Rajeb 1431( 6
juillet 2010) portant règlement intérieur des hôpitaux
• Arrêté MS 1363-11 (16 mai 2011) relatif aux attributions
et à
l’organisation des services déconcentrés du Ministère de la santé
• Décret n° 2-94-285 du 17 JOUMADA II 1415 (21 novembre 1994) relatif
aux attributions et à l'organisation du ministère de la santé publique.
• Décision de la ministre de la santé n° 41 DRC du 29 Mars 2010 portant
réorganisation et création de certaines structures de
l’administration centrale du Ministère de la Santé.
Système National de Santé
Lecture de la Loi-Cadre 06.22

Inan Abbassi, Phd, SSP


28/02/2023 abbassiinan@gmail.com
DE LA RÉFORME À LA REFONTE

« …Refondre en profondeur le
système national de santé, qui se
caractérise par des inégalités
criantes et une faible gestion »
« …il s'agit, en l'occurrence, de
permettre le renforcement de
l'accès à des soins de santé de
proximité
répondant aux standards de
qualité, à coûts raisonnables, tout
en conférant davantage de
responsabilité aux régions, dans le
cadre de la régionalisation
avancée et de la déconcentration
administrative »
Extraits de Discours adressés par Sa
Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu
L'assiste.
Inan Abbassi
Présentation de la Loi Cadre 06.22

• Une Loi-Cadre
• Dahir n° 1-22-77 du 14 joumada I 1444 (9
décembre 2022) portant promulgation de
la loi cadre n° 06-22 relative au système
national de santé
• Publiée au BORM n° 7151 du 12/12/2022.
(version arabe)
• 34 articles (11 Titres);
• La présente loi cadre sera mise en œuvre
en vertu des textes législatifs et
réglementaires pris pour
son application.(Art.33)
• Abroge la loi 34.09 relative au système
de
santé et à l’offre de soins.(Art.34)
Inan Abbassi
Définitions
• Le Système National de Santé:
L’ensemble des institutions, des
instances, des activités et des
ressources affectées, œuvrant dans le
domaine de la préservation de la santé,
en secteur public et privé, au niveau
national et régional, organisés pour
atteindre la sécurité sanitaire, la
préservation de la santé de la
population, la prévention des maladies,
des épidémies, des risques et la
garantie de la vie en environnement
sain.
(Art 3, L 06.22) Inan Abbassi
Egalité d’accès
aux soins
Mobilisation et Continuité des
participation prestations
(citoyens,institution
s,société civiles..)
sanitaires

Equité et
Mutualisation Principes du Equilibre dans
la répartition
des moyens
SSN spatiale des
Ressources

Gestion axéee
sur le Résultat/ Bonne
Reddition des gouvernance
comptes Gendériser les
politiques,strat
égies et
programmes
sanitaires
(Art 4, L 06.22)
Inan Abbassi
Objectifs de l’ETAT
• En harmonie avec les objectifs de l’Etat et ses
engagements en terme de GENERALISATION
de l’AMO;
• Œuvrer à la réalisation de la sécurité sanitaire,
la préservation de la santé de la population,
la prévention des maladies, des épidémies, les
risques et la garantie de l’environnement sain.

(Art 1,2, L 06.22) Inan Abbassi


Comment?

1. Faciliter l’accès de la population aux services de


santé, et améliorer leur qualité;
2. Garantir une répartition équitable de l’offre
de soins sur l’ensemble du territoire national;
3. Territorialiser l’offre de soins publique
et améliorer sa gouvernance à travers les
GST;
4. Garantir une souveraineté pharmaceutique;
5. Améliorer les mécanismes et moyens de
veille
(Art 2,et de prévention contre les risques sanitaires
L 06.22) Inan Abbassi
Comment?

6. Réorganiser des filières de soins et


digitalisation du système de santé;
7. Renforcer l’encadrement sanitaire à l’horizon
d’atteindre les normes de l’OMS en la matière;
8. Valoriser des RH à travers une fonction sanitaire
(spécificité des emplois et métiers);
9. Mettre en œuvre des mécanismes de
Partenariat, coopération et complémentarité
entre le secteur public et privé;
10.Encourager la recherche scientifique et
l’innovation en domaine de la santé.
(Art 2, L 06.22) Inan Abbassi
La responsabilité de Qui?

• L’Etat
• Les collectivités territoriales
• Les Etablissements publics
• Le secteur privé
Avec la participation:
• La société civile
• Les organisations professionnelles
• La population
• Différents acteurs en domaine de la santé
Inan Abbassi (Art 5, L 06.22)
Obligations de l’Etat
En matière de la Santé

• Information de la population en matière de risques sanitaires;


• Protection de la santé et l’accès aux prestations sanitaires
adéquates et disponibles;
• Garantie de la protection de l’intégrité corporelle et morale
des personnes;
• Respect des droits des patients à l’accès à l’information;
• Lutte contre toutes formes de discrimination.

Inan Abbassi (Art 6, L 06.22)


Obligations de l’Etat
En matière de politique pharmaceutique
• Consolider le développement d’une industrie pharmaceutique
locale et encourager le développement des médicaments
génériques;
• Etablir les règles de sécurité et de qualité en matière de fabrication,
importation, exportation, distribution et destruction des
médicaments;
• Déterminer les conditions de sécurité des produits
pharmaceutiques non médicamenteuses et dispositifs médicaux;
• Encourager et Développer la recherche scientifique en matière de
médicament en relation avec les sciences médicales et sanitaires
• Œuvrer à la disponibilité du Sang et ses dérivés (Sécurité&Qualité)

Inan Abbassi (Art 7, L 06.22)


Obligations de l’Etat
En matière de santé publique
• Prendre les mesures indispensables à la prévention
des risques sanitaires dans le cadre de politique
complémentaire, intersectorielle en coordination avec
les acteurs concernés;
• Prendre les dispositions d’urgence pour protéger la vie
et la sécurité des personnes contre les maladies
contagieuse et épidémiques et leur propagation;
• Les services publics de la santé doivent mettre toute
personne atteinte de maladie contagieuse à risque
épidémiologique (et personnes en leur contact en
l’occurrence) sous traitement ou toutes autres
mesures préventives qui s’imposent la
préservation de la santé. pour (Art 8 et 9, L 06.22)
L’Offre de Soins

Inan Abbassi
Définition
• L’offre de Soins: :‫"تاجالعال ضرع‬
‫تاجالعال ضرع لمشي‬، ‫ةوالع‬
Comporte outre des ressources ‫ةيرشبال دراومال ىلع ةعباتال‬، ‫عومجم‬
humaines, l’ensemble des ‫صاخالو‬، ‫ةيحصال ةيتحتال تاينباللكو‬
infrastructures sanitaires publiques et ‫ماعال نيعاطقلل ىرخألا ةيحصال‬
privée, toutes autres structures fixes ‫تآشنمال‬
ou mobiles, ainsi que les moyens ‫ةلقنتمال وأ ةتباثال ميدقتل‬، ‫اذكو‬
‫ةرخسمال لئاسوال‬
destinés à fournir les soins et les "..‫ةيحصال تامدخالو تاجالعال‬
services de santé.
• Offre équilibrée et équitable sur l’ensemble du territoire national;
• Spécificités et besoins régionaux;
• OS complémentaire, coordonnée et intégrée entre le public et le privé.
• Réhabilitation continue des infrastructures sanitaires;
• Attirer les investissements, les compétences marocaines et étrangères .

(Art 10,11,12,13 et 14 L 06.22) Inan Abbassi


Définition

:‫ةيحصال تاسسؤمال" ناك ايأ‬


• Les Etablissements sanitaires: ‫تاسسؤمال فلتخم ةمظنمالو‬
‫ينوناقال اهماظن ضرع يف‬
Différents établissements quels ‫ةمهاسمال ضرغب‬
".‫تاجالعال‬
que soient leurs régimes
juridiques, organisés dans le but
de participer dans l’offre de
soins.

(Art 3,L 06.22) Inan Abbassi


Missions
Les Etablissements sanitaires
:‫ةيحصال تاسسؤمال" ناك ايأ‬
• Offrent -selon les missions-, les prestations de prévention, ‫تاسسؤمال فلتخم ةمظنمالو‬
de diagnostic de soins et de réhabilitation, avec ou sans ‫ينوناقال اهماظن ضرع يف‬
hospitalisation; ‫ةمهاسمال ضرغب‬
• ".‫تاجالعال‬
Respect de la Sécurité sanitaire, l’accueil dans
conditions
des favorables en fonction de l’état de santé;
• Référence en cas de besoin à l’établissement sanitaire
adéquat.
• Participent à la formation dans le domaine de la santé, la
formation continue des PS, la recherche;
• Partenariat pour l’atteinte des objectifs du SNS notamment
en matière d’IESS.

(Art 15,17 L 06.22) Inan Abbassi


Principes, normes et règles
Les Etablissements sanitaires

Doivent Respecter:
• Les Droits fondamentaux des personnes;
• Les normes de sécurité des usagers;
• Les normes de sécurité du personnel des
établissements sanitaires;
• Les normes de la sécurité des
infrastructures et
des équipements;
• Les règles relatives à l’éthique
professionnelle;
• Les normes de Qualité;
• Les règles de propreté et d’hygiène de
milieu;
(Art 16, L 06.22) Inan Abbassi
• Les règles de bonne réalisation clinique.
La Carte Sanitaire Nationale

Détermine: :‫ةينطو ةيحص ةطيرخ" عيزوتل‬


LES ORIENTATIONS GENERALES ‫ةماعال تاهجوتال ددحت ىإل ادانتسا‬
‫تاجالعال ضرع ضرعل لماشال‬
de répartition de l’offre de soins en se basant sur
‫ليلحتال‬
L’ANALYSE GLOBALE
‫ىإلو رفوتمال تاجالعال‬
de l’offre de soins disponible et des données géographiques, démographiques et
épidémiologiques nationales. ‫ةيفارغجال تايطعمال‬
‫ىلع ةيئابوالو ةيفارغوميدالو " ينطوال‬
‫ديعصال‬

(Art 18, L 06.22) Inan Abbassi


La Carte Sanitaire Régionale
• Etablie par le GST;
• Pour une durée déterminée;
• Inventaire complet de l’offre de soins publique et
privée;
‫ضرعل ةيوهج ةيحص ةطيرخ‬
• Répondre aux besoins régionaux de la ‫الماش ادرج نمضتت تاجالعال‬
population ‫نيعاطقالب تاجالعال ضرعل‬
en terme de soins et de prestations sanitaires; ‫صاخالو ماعال‬
• Déterminer les prévisions et projections et
répartitions spatiales en terme de RH,
établissements sanitaires, lits, services,
spécialités, structures fixes et mobiles,
équipements lourds;
• Harmonie et Equité dans la répartition des
ressources humaines et matérielles régionales;
• Résorption des inégalités régionales en offre
de
soins; (Art 19 et 20, L 06.22)
• Mise à jour en cas de modification de la CSN.
Le Partenariat Public Privé

• La spécificité du secteur de la santé exige une


complémentarité et une mutualisation des
moyens, des équipements, des infrastructures et
structures disponibles relevant du secteur public et
privé;
• L’Etat les dispositifs établir le
prend pour partenariat; et pour
coordination
des des prestations de soins entres
mécanismes la les
établissements des 2 secteurs;
• Les ES du secteur public peuvent faire appel aux
professionnels du secteur privé pour
l’accomplissement de missions déterminées (Texte
réglementaire)
(Art 21 et 22, L 06.22)
Inan Abbassi
RH, Formation, Recherche et Innovation

• Instauration d’un Statut de la


Fonction
Sanitaire;
• Valorisation des RH (Garanties,
Droits, Devoirs, Nv système de
Rémunérations);
sanitaires de Qualité/ performant;
• UnSystème
Formation de base dedéveloppé;
Formation des
• professions
Formation professionnelle spécialisée
(Qualité, Efficience, Professionnalisme,
Compétence);
• Formation continue.
• Formation au secteur public et privé;
• Encourager la recherche et l’innovation.

(Art 23,24,25,26 et 27 L 06.22)


‫ مقر نوناق عورشم‬09.22 ‫ةيحصال ةفيظوالب قلعتمال‬
Inan Abbassi
Digitalisation du Système de Santé

• Le But est le suivi de la performance et


l’évaluation du SS;
• Un système informatisé (SI) sanitaire
national et intégré;
• Collecte et Analyse de toutes les données,
les activités et les ressources recueillies
auprès des établissements sanitaires
publiques et privées;
• Un SII (dans ce SI) qui concerne
« Le dossiermédical Circuit
partagé): spécifique de soins du
malade, suivi…

(Art 28 et 29 L 06.22)
Inan Abbassi
Accréditation des Etablissements Sanitaires

• Un système d’accréditation des


établissements
sanitaires;
• Garantir l’amélioration continue de la Qualité et la
Sécurité des soins;
• Evaluation indépendante de la Qualité des services
des établissements sanitaires (ou bien un ou pls
services de l’établissement), sur la base d’indicateurs,
de normes et de références nationales établies par la
Haute Autorité de Santé.

(Art 30 et 31 L 06.22)
Inan Abbassi
Instances de Gestion et de Gouvernance

HAS: la Haute Autorité de Santé


‫ مقر نوناق عورشم‬22.07 ‫ةحصلل ايلعال ةئيهال ثادحإب لقعتي‬
• Missions:
 Encadrement technique de l’AMO
 Evaluation de la Qualité des Etablissements sanitaires;
 Donner des Avis sur les politiques publiques dans le domaines de
la Santé.

GST: Groupement Sanitaire de Territoire


‫ مقر نوناق عورشم‬22.08 ‫ةيبارتال ةيحصال تاعومجمال ثادحإب قلعتي‬
• Missions:
 Mise en Œuvre régionale de la politique de l’Etat dans le
domaine de la santé;
 Chaque GST regroupe l’ensemble des établissements sanitaires
relevant de son ressort territorial. (Art 32 L 06.22)

Un Etablissement public (Agence) chargé du Médicament


‫ مقر نوناق عورشم‬22.10 ‫ةيحصال تاجتنمالو ةيودألل ةيبرغمال ةالكوال ثادحإب‬

Un Etablissement public (Agence) chargé du Sang et ses dérivés


‫ مقر نوناقال عورشم‬22.11 ‫هتاقتشمو مدلل ةيبرغمال ةالكوال ثادحإب‬ Inan Abbassi
La coopération internationale : Les principales organisations
internationales qui participent au financement du
développement sanitaire du pays sont

L’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.)


Le fond des Nations Unies pour les Activités de Population (F.N.U.A.P.)
Le Fond des Nations Unies pour la Protection de l’Enfance (U.N.I.C.E.F.)
L’Agence Internationale pour l’Energie Atomique (A.I.E.A.)

Cette coopération s’effectue sur la base de programmes d’actions


établis conjointement avec ces organisations (formation,
construction d’établissements de santé ,équipements etc.…)
• Les organismes non gouvernementaux :
– Les activités des ONG marocaines couvrent plusieurs
aspects (prise en charge des enfants abondonnés, la
réadaptation et la réhabilitation des handicapés, la lutte
contre les déficiences visuelles, la lutte contre le SIDA….
– Quant aux ONG étrangères, elles interviennent dans les
programmes sanitaires, dans l’acquisition et les dons de
véhicules,la construction des établissements de soins de
santé de base et dans la formation du personnel
– La Fondation Mohammed V accorde à la santé une
place privilégiée dans son programme d’action.
L’éducation sanitaire
Objectifs:

1. Définir l’éducation sanitaire


2. Distinguer les objectifs de l’éducation
sanitaire
3. Décrire les populations cibles de l’éducation
sanitaire
4. Décrire les moyens de l’éducation sanitaire
I- Introduction (1)

• Pièce maitresse des actions de santé publique.


• Longtemps consacrée à l’hygiène, voire à
la morale,
• Démarche de responsabilisation.
• XIXème ( 1 9 ) siècle purement préventive,
• Années 1960: rôle actif : centrée sur la
personne et sa propre responsabilité;
• Années 70: action collective, mettant en cause
le cadre de vie.
I- Introduction (2)

• Aujourd’hui: promotion de la santé (1986


charte d’Ottawa) :
– populations les moyens de mieux
contrôler et d’améliorer leur propre
santé.
– place trop réduite, elle remet en question
bien des pratiques médicales,
– occupe une place importante dans
l’insertion sociale des individus
II- Définition

•L’éducation pour la santé recouvre une action de santé


publique d’ information et de formation de la population sur
les risques que font courir à leur santé et à celle de la
collectivité certains comportements.

•Elle consiste donc dans un ensemble de messages et


de campagnes d’information soit générales, soit ciblées
sur certaines populations, mais avec toujours l’objectif
commun de promouvoir la responsabilité de chaque
individu sur sa santé et sur celle de la collectivité.
III- Objectifs de l’ES

•L’éducation pour la santé propose une action en


amont de la maladie, visant à changer les
comportements en adoptant un comportement
favorable à la santé, et à permettre à chacun de
s’adapter aux évolutions à partir de ses
connaissances nouvelles
IV- Champs d’action

• Vaste
• Conditions de vie
• Facteurs de risques
– Thèmes variés +++
Thèmes
généraux
• Mode de vie et les comportements universelles
par nature ;
– l’alcool,
– le tabac,
– la drogue,
– le déséquilibre alimentaire,
– le stress.

• Ne pas les traiter en termes d’interdits et d’offrir


le choix d’un dérivatif nécessaire (sport par
exemple)
Thèmes
spécifiques
• Limités :
– contraception,
– sida,
– Vaccinations,
– cancer,
– hypertension artérielle…

•Toujours très difficile: exige une analyse critique


préalable à toute diffusion de message collectif.
V- Populations cibles (1)

• Education de masse
– Sensibilisation +++ qu’une information précise.
Elle vise toutes catégories de population
confondues, (moyens de diffusion les plus larges).
• L’éducation de groupe
– destinée à des catégories très diverses pour qui
l’éducation s’impose du fait de la nature du risque
ou des chances de le prévenir
V- Populations cibles (2)
• Selon l’âge
– Enfant à l’école +++
– Adolescents et jeunes
• Selon le sexe
– Femmes: grossesse
– Homme: Mdies cardio-vasculaires et IST/SIDA
• Selon la profession
– Maladies professionnelles
– Accidents de travail
• Selon le milieu de culture
– immigré
• Education individuelle
– Au cours de l’acte médical
VI- Les moyens

• Le message écrit

• Le message parlé

• Le message audiovisuel

• Le message télématique

• Les moyens humains +++


Les moyens humains +++
• Professionnels de la santé

• Médecins ++

• Autres professionnels: (sages femmes, pharmaciens


kinésithérapeutes)

• Personnes relais (formateurs, journalistes, responsables


de groupes…)
VII- Conclusion

• L’éducation pour la santé pour objectif les modifications de


comportement qui présentent un risque pour la santé des
individus ou celle de la collectivité.
• Elle repose sur l’information du public, soit générale, soit
ciblée en fonction d’expositions particulières à certains
risques (travailleurs) ou de sa capacité d’apprentissage
(jeunes, écoliers)
• L’éducation pour la santé dans sa perspective actuelle vise
à renforcer l’autonomie de décision des individus et leur
responsabilité. Elle entre dans le cadre de l’apprentissage
de la promotion de la santé.
La prévention regroupe toutes les dispositions prises pour empêcher
l'apparition, l'aggravation ou l'extension d'un danger, d'un risque,
d'un accident, d'une maladie ou, plus généralement, de
toute situation (sanitaire, sociale, environnementale, économique,
etc.) dommageable comme une épidémie, un conflit, une catastrophe,
une crise.

Ensemble de mesures destinées à éviter un événement qu'on peut


prévoir et dont on pense qu'il entraînerait un dommage pour
l'individu ou la collectivité;
LA PREVENTION :
•définitions :
a) La prévention primaire :
Ce sont des mesures visant à protéger les sujets susceptibles, elle vise à diminuer le
nombre de nouveaux cas, c’est-à-dire l’incidence de la maladie .
Elle s’adresse aux sujets sains pour promouvoir ou maintenir leur santé,
parmi ces mesures on constate :
- la vaccination :
•soit dans le cadre de la stratégie de santé publique à des fins de lutte ou
d’éradication
comme est le cas pour la vaccination contre les maladies cibles
(enfants, nourrissons et femmes enceintes)
•Chez les groupes à risque professionnel élevé (Hépatite virale chez le personnel de
santé)
•Personnes déplacées au sein des frontières nationales
•(exp.vaccination des pèlerins contre la grippe et la méningite).
•Vaccination en tant que plan de riposte (exp. Polio).
•Vaccination des collectivités fermées.
•Vaccination de l’entourage d’un cas de méningite.
- La chimio prophylaxie ou chimiothérapie de masse :
Les compagnes de chimio prophylaxie ou chimiothérapie de masse ne sont pas
liées à la prise en charge des cas individuels mais consternent la communauté
plutôt que l’individu,
Et ne dépendent pas nécessairement de la présence effective des signes ou
symptômes, elles visent à protéger la collectivité contre l’infection ou à traiter
ses membres si la maladie à une prévalence élevée sans que les individus ne
soient soumis à un examen clinique ou biologique au préalable.
(Exp. Chimio prophylaxie à l’entourage d’un cas de méningite
Vitamine A pour un cas de rougeole)
- La salubrité des aliments :
Plusieurs micro-organismes dangereux sont présent dans le sol,
l’eau, chez les animaux et les humains, ils sont véhiculés par les
mains, les ustensiles pour passer dans les aliments et provoquer
des maladies d’origine alimentaire d’ou la nécessité d’un contrôle
des denrées alimentaires et la respect de l’hygiène au cours de la
cuisson
-Approvisionnement en eau potable et assainissement.
-Sécurité des injections et stérilisation du matériel
contribuent à une nette diminution de l’incidence de certaines
maladies (exp. Hépatite B et SIDA)
- Sécurité transfusionnelle :
La bonne organisation d’un service de transfusion sanguine est une condition
préalable à l’utilisation sure et efficace du sang et des produits sanguins, 1 à
5% des infections à VIH de par le monde sont transmises par transfusion
sanguine ou de produits sanguins contaminés et un grand nombre de
receveurs de produits sanguins sont contaminés par les virus de l’hépatite B et
C ….d’ou la nécessité de procéder à la collecte de sang chez les personnes à
faible risque et dépister sur tous les dons de sang des agents d’infections
transmissibles notamment les germe de : VIH, hépatite B , C et la syphilis
- La lutte anti vectorielle :
 -lutte anti larvaire
 -lutte contre les vecteurs adultes
 -réduction des contacts entre individus et les vecteurs (mesures de protection
personnelle)
- Education sanitaire :
Consiste surtout en une éducation en matière d’hygiène, dangers des infections
transmissibles, les modes de transmission et les moyens de prévention
nécessaire et aussi les changements de comportement(exp. Tabac, drogue,
sexualité…..)
- La prise en charge des cas malades :
La prise en charge et le traitement des cas malades diminuent le risque
d’extension de la maladie aux autres personnes saines
b) prévention secondaire :
Se sont des mesures de dépistage précoce des cas cliniques afin de les prendre en
charge le plus tôt possible.
Elle permet de réduire la durée de la maladie et d’éviter l’installation des complications,
elle est basée essentiellement sur les mesures thérapeutiques (médicaments). Aussi
l’éducation sanitaire joue un rôle important, ainsi une consultation précoce conduit à une
prise en charge rapide pour arrêter la diffusion de la maladie et la survenu des
complications

c) prévention tertiaire :
Ce sont des moyens qui visent à réduire ou éliminer les séquelles, les incapacités ou les
souffrances et leurs conséquences sur la qualité de vie des personnes atteintes.
Elle est basée principalement sur les moyens réhabilitation, on parle de réadaptation,
réinsertion sociale et professionnelle
d) La déclaration :
La déclaration est basée sur la transmission des données individuelles à l’autorité sanitaire
de niveau supérieur, elle consiste à un recueil exhaustif des données permettant une analyse
aussi exacte que possible de la situation et de l’évolution des maladies sous surveillance afin
de mettre en place des actions préventives et de conduire des programmes adaptés aux
besoins de santé publique.
La déclaration concerne :
 des maladies qui ont un impact significatif de point de vu morbidité, mortalité ou
incapacité
 des maladies ayant un fort potentiel épidémique (exp.cholera, méningite…)
 des maladies faisant partie d’un programme national de santé (PNI, maladies
parasitaires…)
 maladies à déclaration obligatoire.
 tout phénomène anormal ou inconnu pouvant nuire à la santé de la collectivité
La déclaration se base essentiellement sur la définition du cas et se fait selon une
périodicité adéquate et doit notifier un minimum d’informations à recueillir (age sexe
e) Eviction scolaire :
C’est l’interdiction faite à l’écolier atteint d’une maladie contagieuse de
fréquenter la classe pendant une période déterminée afin de lutter contre la
propagation de la maladie.

Chaque élève présentant une maladie transmissible dépistée soit dans le cadre
du programme national d’hygiène scolaire et universitaire(visites médicales
systématiques ou visites de routine de l’infirmier) soit dans une formation
sanitaire doit bénéficier d’une éviction scolaire jusqu’à guérison et disparition
du risque de contagiosité.
Les principales maladies pouvant faire l’objet d’une éviction scolaire sont :la
tuberculose, la rougeole, la varicelle, les oreillons……….)
Un certificat médical précisant la période d’éviction scolaire est délivré à l’élève
ainsi qu’un autre certificat de guérison pour reprendre ses études
f) Isolement : il existe deux types d’isolement.
Isolement septique :
L’isolement est la mise en chambre individuelle, toute personne infectée ou atteinte d’une
maladie contagieuse et qui est à la fois un réservoir de germes et disséminateur potentiel,
donc une source possible d’épidémie.
Le but de l’isolement est de supprimer tout contact entre un individu malade, recevoir de
germes indésirables et transmissibles et un autre individu malade et/ou des individus
sains ,de manière à ce que ces derniers ne soient pas exposés à l’atteinte de ces germes
pathogènes
Au cours de l’isolement il faut :

-Individualiser le matériel : il est important de limiter le type de matériel et le


nombre d’objet (linge) que l’on introduit dans la chambre d’isolement et aussi d’y
introduire tout le matériel dont on aura besoin pour les soins et de l’y laisser pendant
tout le séjour du patient (tensiomètre, stéthoscope, matériel de drainage et
d’aspiration………..) sans oublier le matériel nécessaire au confort du patient
(télévision,radio,téléphone…….)
-Tenu vestimentaire :
Le risque est déterminé par les voies de contamination, on peut distinguer le malade
contagieux dont la maladie se transmet par voie aérienne (air, gouttelettes de salive……),
une infection transmissible par voie entérique ou par voie de contact.
La tenue de protection la plus complète consiste à porter une blouse, un masque et des
gants)

-Manipulation et traitement des matières qui sortent de la chambre :


Le linge, vaisselle, reliquat alimentaires, déchets et sécrétions doivent être évacués dans
des conditions telles qu’il n’y ait aucun risque ni pour le personnel ni pour
l’environnement hospitalier.
Une méthode simple et efficace consiste à utiliser la technique du « double sac » c'est-à-
dire placer dans un sac supplémentaire de couleur conventionnelle le premier sac
contenant par exemple le linge ou les déchets en provenance de la chambre d’isolement et
de veiller à ce que dans les services de traitement de ces matériels, les modalités de prise
en charge et de désinfection soient adéquates.
-Au niveau du laboratoire :
Tout prélèvement effectué au patient isolé doit être mis dans un petit sac en plastique et
mentionner sa provenance pour une prise de précautions par le personnel de laboratoire.

-Education du patient :
Le patient à isoler doit être informé sur sa maladie, son traitement, son devenir et a droit
de savoir pourquoi il est isolé, les mesures particulières et précautions, visites refusées ou
limitées, portage de tenue de protection par le personnel et les visiteurs.

-Désinfection terminale :
Elle s’effectue après la sortie du patient, la désinfection terminale chimico-mécanique
consiste à nettoyer et désinfecter toutes les surfaces, les objets et les installations qui
auront été en contact avec le patient et susceptibles d’être contaminés
CONCLUSION : l’isolement étant une technique de travail occasionnelle mais à laquelle
chaque institution hospitalière doit avoir recours, il faut :
 prévoir des conditions dans lesquelles il s’effectuera
 rédiger les directives
 avoir en permanence du matériel rapidement disponible
 former, informer et recycler régulièrement le personnel

Isolement protecteur :
Alors que l’isolement septique vise à protéger l’ensemble des malades et du personnel de
l’hôpital contre la contamination par un malade atteint d’une maladie très transmissible,
l’isolement protecteur a pour but de protéger un malade hautement sensible
(immunodéprimé par exemple) contre la contagion hospitalière ( exp. : brûlures
importantes….)

2) procédures de déclaration des maladies contagieuses :

Les déclarations se font de plusieurs façons : rapports selon une périodicité donnée,
telephonne, fax….
Indicateurs de l’Etat de santé
Mortalité par âge et par sexe
Espérance de vie à la naissance par sexe (en années)
Pourcentage de mort-nés (mortinatalité)
Taux Brut de Mortalité (pour mille habitants)
Taux de Mortalité Infantile (pour mille naissances)
Taux de Mortalité Juvénile (pour mille naissances)
Taux de Mortalité Infanto-Juvénile (pour mille naissances vivantes)

Mortalité par cause de décès

Décès maternels par cause spécifique de décès


Ratio de mortalité maternelle (RMM)
Taux de mortalité maternelle (TMM)
Proportion des décès maternels évitables
Etat de santé -Morbidité
Incidence du Rhumatisme articulaire aigüe RAA
Taux global de positivité au VIH
Taux de positivité au VIH chez les femmes enceintes
Taux d'incidence de tuberculose pour 100 000 habitants
Nombre de cas de Paludisme importé
Incidence de la Leishmaniose
Incidence des maladies cibles de la vaccination pour 100000
habitants
Taux d'incidence de l’Hépatite virale épidémique
Incidence des fièvres éruptives
Nombre de cas de la paralysie flasque aigüe (PFA)
Etat de santé -Morbidité

Taux d'incidence de Typhoïde


Taux d'incidence de Méningite
Toxi-infections alimentaires collectives (TIAC)
Intoxications isolées par type de toxique y compris les piqûres de
scorpions et morsure de serpents
Nouveaux cas de maladies a déclaration obligatoire déterminé dans
le cadre du RSI

Déterminants sociaux
Taux d'activité des personnes âgée de 15 ans et plus (pour cent)
Taux de chômage (en pour cent)
Fécondité
Indice Synthétique de Fécondité (ISF) (nombre d'enfants par
femme)
Espérance de vie à la naissance par sexe (en années)
Le Maroc est en pleine transition épidémiologique, avec une montée des maladies
non transmissibles (MNT), qui contribuent pour 75% des décès dans le pays
(cancer, maladies métaboliques, y compris diabète, maladies cardiovasculaires, qui
contribuent pour 40% des causes de mortalité).

Épidémiologie des principaux problèmes de santé : maladies cardiovasculaires,


cancers, maladies infectieuses, sida, diabète, handicaps, accidents, santé mentale,
lésions musculosquelettiques.

Les maladies non transmissibles constituent une priorité encore plus grande pour
le secteur. Selon une étude récente menée par le ministère de la Santé (MS), les
maladies non transmissibles sont à l'origine de 75% des décès, comme les maladies
cardiovasculaires (34%), le diabète (12%) et le cancer (11%).

Vous aimerez peut-être aussi