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Cours Systeme Nationale de Sante
Cours Systeme Nationale de Sante
Nationale
de Santé
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Introduction
Depuis les années cinquante, le Ministère de la Santé (MS) s’est attaché à promouvoir
des politiques sanitaires qui se sont continuellement adaptées, pour répondre du mieux
qu’elles le pouvaient, aux besoins exprimés par la population en terme de disponibilité et
d’accès aux services. Ainsi, l’organisation et le développement de la santé joue un rôle
fondamental dans l’amélioration de la productivité de la population et de son bien-être. Le
Ministère de la santé a défini l’ensemble des actions du système national de santé (SNS) afin
qu’il produise des prestations de qualité, réduise les disparités régionales dans le secteur et
augmente les ressources permettant de préserver les acquis et d’étendre la couverture
sanitaire.
La santé publique:
La santé publique est « l'art et la science de prévenir les maladies, de prolonger la vie,
d'améliorer la santé physique et mentale des individus par les moyens d'actions collectives
pour :
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Assainir le milieu (hygiène du milieu),
Lutter contre les épidémies (maladies contagieuses),
Enseigner l'hygiène corporelle (état sanitaire de la collectivité),
Organiser les services médicaux et infirmiers (problèmes de santé des populations),
Faciliter l'accès aux soins précoces et aux traitements préventifs.
Mettre en œuvre des mesures sociales propres à assurer à chaque membre de la
Collectivité un niveau de vie compatible avec la santé. » (OMS, 1952)
La santé publique est « l’ensemble des problèmes de santé d'une population, sous tous ses
aspects (curatifs, préventifs, éducatifs et sociaux), ainsi que les services sanitaires nationaux
qui ont la responsabilité de cette santé communautaire ». (OMS, 1973).
Service de santé:
« Ensemble de prestations offertes à la population, par le développement d’un dispositif ou
d’unités sanitaires opérationnelles dont la finalité est de prendre en charge les besoins en
matière de soins, de prévention et de réhabilitation de cette population »
Qu’est- ce qu’on entend par « système » ?
Un système c’est un ensemble structuré d’éléments cohérents (liés les uns aux autres)
concourant au même ensemble d’objectifs.
Système de santé:
Un système de santé peut se définir comme étant : Toutes activités, officielles ou non, qui
portent sur les services de santé mis à la disposition d’une population donnée et sur
l’utilisation de ces services par la population »
Aussi, « Un système de santé est un agencement complexe des activités des professionnels de
la santé et des divers agents qui participent à leur financement (soins et autres activités
connexes). Les activités financées dépassent le simple cadre des soins (hospitaliers et
ambulatoires) et des biens médicaux pour toucher d’autres secteurs liés à la santé, à savoir
l’enseignement, l’hygiène, la prévention collective et la recherche ».
Dans le monde, il existe trois grands types de système de santé :
*Le système national de santé nationalisé (ou béveridgien) ; caractérisé par la
prépondérance du service national/public auquel l’accès est gratuit. Le financement est
assuré par l’impôt (ex. type Angleterre);
*Le système national de santé intermédiaire (ou bismarkien) ; caractérisé par une
Offre de soins mixte (Pubilc/privé) et l’assurance maladie, financée par les cotisations
prélevées du salaire (obligatoire et en général généralisée) (Exp : Type France).
*Le système national libéral caractérisé par une prépondérance du secteur privé et
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l’absence de caisses d’assurance maladie solidaires et garanties par l’Etat.
Système national de santé:
Le système National de santé se définit comme l’ensemble des ressources humaines,
matérielles, financières ainsi que les institutions et activités destinées a assurer la promotion,
la protection, la restauration et la réhabilitation de la santé de la population ».
Les principes du système national de santé sont :
La solidarité et la responsabilisation de la population dans la prévention, la
conservation et la restauration de la santé ;
L’égalité d’accès aux soins et services de santé ;
L’équité dans la répartition spatiale des ressources sanitaires ;
La complémentarité intersectorielle.
Inspection LE MINISTRE
Générale Cabinet
Secrétariat Général
Direction de la population
Direction de l’Epidémiologie et
Division de de lutte contre les maladies
l'approvisionnement
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3) Attributions du ministère de la santé
Définition des priorités sanitaires nationales et élaboration de la stratégie sectorielle
Régulation et coordination du développement du secteur
Planification de l’offre de soins
Développement de la législation sanitaire
Monitoring de la performance des institutions et processus de leur accréditation
Elaboration d’une politique sur la recherche et le développement.
Régulation du financement et allocation des ressources aux régions.
Elle est conçue sur le modèle hiérarchique combiné avec le principe de spécialisation et de la
division de travail et comprend :
Le Secrétariat général : C’est une institution qui assure sous l’autorité du Ministre des
tâches techniques et administratives importantes et diverses, à sa tête un secrétaire
général, considéré comme deuxième responsable après le Ministre, il assure la continuité
de l’administration sanitaire ainsi que la coordination des structures du département.
L’inspection générale : Cette institution procède sous l’autorité du Ministre et sur ses
instructions au contrôle de l’utilisation des moyens et ressources mis à la disposition de
tout le département et informe régulièrement le Ministre sur le fonctionnement des
services.
Les Directions centrales : Constituent le centre de conception de l’action sanitaire, de
direction et d’impulsion des structures qui leur sont rattachées (divisions et services) Les
directions assurent les grandes tâches du département.
Les directions centrales du MS sont au nombre de huit, chacune coiffe des divisions et des
services à savoir:
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Attributions :
Œuvres
sociales
RESSOURCES HUMAINES
Informatique
et actes
collectifs
Attributions :
Formation professionnelle et recyclage du personnel.
Affectation, recrutements, administration et gestion des affaires du personnel et
promotion des actions d’œuvres sociales.
Réponse aux besoins exprimés par les différents services du département sur la base
de plans d’acquisition et de développement des ressources humaines.
Elaboration et suivi des plans de formation des cadres administratifs, médicaux,
pharmaceutiques, dentaires et des infirmiers en concertation avec le personnel
concerné.
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Evaluation de l’adéquation de la formation du personnel aux exigences du métier et
emploi et adaptation des programmes de formation.
Tenu d’un fichier informatique du personnel.
Description des postes à des fins d’évaluation, de planification et de formation.
Etablissement des besoins qualitatifs et quantitatifs du ministère en personnel sur la
base des priorités et des objectifs des plans.
Instruction des dossiers soumis au conseil de santé en matière de congés, maladies,
homologations et contrôle de l’aptitude à l’emploi.
Service
administratif
Institut National
DIRECTION DE L’EPIDEMIOLOGIE ET DE d’Hygiène
LUTTE CONTRE LES MALADIES
Centre National de
Radioprotection
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Conception et réalisation des programmes de lutte contre les maladies
Programmation et réalisation des actions visant à protéger le milieu ambiant.
Contrôle de la qualité des laboratoires de biologie relevant du ministère et définition des
normes techniques de leur fonctionnement.
Promotion et participation au contrôle de l’application de la réglementation en matière de
radioprotection.
Contrôle sanitaire des denrées alimentaires.
Direction Du Médicament et de la Pharmacie
MEDICAMENT
ET
PHARMACIE
Attributions :
Elaboration des normes de fabrication, de conditionnement, de circulation, de vente et de
stockage des médicaments, produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques.
Fixation du cadre des prix des médicaments et des spécialités pharmaceutiques.
Contrôle technique et contrôle de la qualité des médicaments et des spécialités
pharmaceutiques.
Etablissement et mise à jour de la liste des médicaments essentiels.
Détermination analytique et des essais nécessités par le contrôle des médicaments, des
spécialités pharmaceutiques et des articles destinés à l’usage de la médecine.
Inspection des officines, grosseries et laboratoires de fabrication.
Délivrance des visas et des autorisations de débit des produits pharmaceutiques.
Gestion de la banque de données technique et économique sur les médicaments.
EQUIPEMENT ET
MAINTENANCE Marchés
La Direction de la population
Attributions :
Promotion et exécution des programmes de planification familiale et des programmes
relatifs à la santé maternelle et infantile.
Programmation et réalisation des actions de réhabilitation physique et de gériatrie.
Coordination des activités d’information, d’éducation et de communication des différents
programmes.
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HOPITAUX ET SOINS
AMBULATOIRES
Centre National de
Transfusion
Sanguine
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La Direction de la réglementation et du Contentieux
Attributions :
Etudes juridiques et élaboration des projets de textes législatifs et réglementaires en
matière de santé.
Instruction des dossiers contentieux impliquant le ministère.
Suivi administratif des relations du département avec les autres administrations, les
collectivités locales et les associations nationales.
Participation au contrôle de l’exercice des professions réglementées.
Appui aux autres directions du ministère en matière juridique.
Attributions
Gestion et maintenance du Parc auto et des moyens de mobilité du ministère.
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La Division de l’Approvisionnement
DIVISION DE
L’APPROVISIONNEMENT
Attributions
Exécution des dépenses communes des différentes directions
Acquisition, stockage et distribution des produits pharmaceutiques, des médicaments et
des produits d’intendance.
DIVISION DE
L’INFORMATIQUE ET DES
METHODES
Attributions :
Animation des activités informatiques du ministère par l’élaboration et la gestion d’un
schéma directeur.
Appui technique en matière d’information aux services centraux et aux services
extérieurs.
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5) Organisation des services extérieurs du ministère de la santé
Les services extérieurs de la santé sont représentés par les directions régionales de
santé et les délégations préfectorales et provinciales. Chaque direction régionale est placée
sous l’autorité d’un directeur régional qui est le chef hiérarchique des délégués des provinces
et des préfectures de la région. Chacune de ces délégations est chargée dans la limite de son
périmètre territorial de l’animation, du contrôle et de la coordination des activités des services
qui la composent.
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Service de la santé publique Directeur Régional de la Santé
et de la surveillance
épidémiologique
Service de la programmation
de l’offre de soins et des
ressources financières
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5.3- Structure et organisation de la délégation médicale provinciale/
préfectorale
Chaque délégation comprend les services suivants
Le service administratif et économique : Il est chargé de faciliter l’organisation,
l’exécution et l’évaluation e toutes les taches d’ordre administratif ou financier.
Le service du réseau d’infrastructure et d’actions ambulatoires provincial ou
préfectoral (SIAAP): chargé d’élaborer les plans d’action des ESSB en matière de
prévention et de soins et de veiller à l’encadrement, au suivi et à l’évaluation de leur
exécution.
Chaque délégation est placée sous autorité d’un délégué nommé par le ministre de la santé. Il
constitue le Chef hiérarchique de l’ensemble du personnel de santé affecté dans son territoire
et il est chargé de la mise en œuvre de l’ensemble des attributions de la délégation.
Attributions des délégations provinciales et préfectorales
La supervision, la coordination, le contrôle et l’évaluation des actions de prévention et de
soins, entreprises par les ESSB et centres hospitaliers préfectoraux, provinciaux ou
régionaux relevant de la délégation ;
La gestion des crédits de fonctionnement nécessaires à la réalisation des actions précitées,
à l’exception des crédits affectés aux institutions sanitaires érigées en SEGMA ;
La contribution à la mise en œuvre et au suivi d’exécution des crédits d’investissements
régionaux au niveau de la province ou de la préfecture ;
La collecte et l’exploitation des informations sanitaires au niveau de la délégation, en vue
d’améliorer les prestations des établissements de santé qui lui sont rattachés, de préparer
les plans d’action de la délégation et de la direction régionale de la santé et de constituer
la base de données informationnelles au sujet de la situation sanitaire au niveau de la
province ou la préfecture ;
La gestion des ressources humaines de la délégation, dans la limite des actes délégués
aux délégués préfectoraux et provinciaux ;
La contribution à l’élaboration des plans de formation continue de ces ressources et
veiller au suivi et à l’évaluation de l’exécution de ces plans ;
La promotion des relations de coopération avec les intervenants dans le domaine de la
santé au niveau provincial ou préfectoral, tout en veillant à la mise en œuvre et à
l’évaluation des actions entreprises dans ce domaine.
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Le dispositif de l’offre de soins
L'offre de soins du Ministère de la Santé est organisée en 2 réseaux :
- un réseau d'établissements hospitaliers (REH),
- un réseau d'établissements de Soins de Santé de base (RESSB), et les structures d’appui
du RESSB
A- LE RESEAU D'ETABLISSEMENTS HOSPITALIERS
I- Définition d’un hôpital :
« L’hôpital est un établissement de santé destiné à héberger des malades, des blessés ou
des parturientes en vue de leur dispenser les prestations de diagnostic, de traitement et les soins
d’urgence nécessités par leur état de santé Il concourt à la formation pratique des étudiants en
médecine et en pharmacie et des élèves des écoles de formation professionnelle et de formation
des cadre ».
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III. Classification des hôpitaux
Il existe 4 classifications des hôpitaux au Maroc à savoir :
1- Classification selon la capacité litière: dont on distingue 4 types d’hôpital
a) L’hôpital local:
Capacité de 120 à 200 lits;
Implanté dans le chef lieu d’une cercle administrative ;
Dessert une population de 200.000 à 250.000 hab.
Minimum quatre disciplines de base: la médecine, la chirurgie, la pédiatrie et
la gynéco-obstétrique.
b) L'hôpital provincial :
Capacité de 200 à 500 lits,
Implanté au chef lieu de la province
Prend en charge la totalité de la population de la province
En plus des quatre disciplines de l’hôpital local : la dermatologie, la
psychiatrie, la radiologie, l’ophtalmologie, les urgences et la réanimation.
c) L'hôpital régional
• Dessert toute la région concernée,
• Capacité est de 500 à 1000 lits;
• Outre les disciplines de l’hôpital provincial : le service des brûlés, la gastro-entérologie,
l’oncologie, la réhabilitation, l’oto-rhino-laryngologie (ORL) et la cardiologie
d) Le centre hospitalier universitaire (CHU) :
• Constitué d’un ensemble d’établissements comprenant une gamme complète de services
hautement spécialisés.
• Le CHU est un centre d’enseignement et de recherche;
• Son aire d’influence s’étend sur toutes les régions qu’il dessert et pour quelques
disciplines à l’ensemble du pays.
2) Classification selon le mode de gestion : dont on distingue 3 type d’hôpital
a. Les hôpitaux dits « en régie » ou SEGER
Ŕ Dépendance statutaire et financière au ministère de la santé;
Ŕ Ne disposent pas de personnalité morale, et liés au programme d’exécution du
M.S
Ŕ Leurs ressources financières sont des crédits délégués par le département sur le
budget général.
Ŕ Pas de virement de crédits d’un article à un autre
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Ŕ Ils se trouvent soumis à certains contrôles de l’État et au respect des principes
fondamentaux du service public (La tutelle)
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IV- Organisation et fonctionnement de l’hôpital
1- Organigramme d’un hôpital
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a. 2. Pole des soins infirmiers (PSI)
Le pôle des soins infirmiers est sous la responsabilité d’un cadre titulaire du diplôme d’état
d’infirmier qui est sous l’autorité du directeur, le chef du PSI assure la gestion du pôle et
coordonne l’activité professionnelle des infirmiers et du personnel paramédical en général. Le
PSI a pour mission de veiller à la bonne gestion des unités de soins et de services
paramédicaux. Structuré en deux ou plusieurs bureaux en fonction du volume des activités le
PSI est notamment chargé des activités suivantes :
La coordination et la planification des activités et programmes de soins et de services
paramédicaux,
L’évaluation de leur qualité et performance,
La contribution à la prévention des infections nosocomiales;
La planification et la gestion des ressources destinées au personnel paramédical ;
La contribution à l’élaboration et au suivi des programmes d’éducation sanitaire ;
La contribution au développement de la recherche en soins infirmiers.
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De donner son avis sur les questions relatives à la prestation de soins infirmiers par
l’hôpital, qui lui sont soumises par le directeur de l’établissement.
Le conseil se réunit une fois par trimestre et autant de fois que les besoins l’exigent. Son
secrétariat est assuré par le chef du pôle des soins infirmiers.
b.5. Comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) : est chargé de mener les
activités de lutte contre les INC et d’établir à la direction un rapport périodique de situation
sur la lutte contre cette dernière et de veiller à sa diffusion.
b.6. Le comité de gestion du centre hospitalier : Il est créé dans chaque centre hospitalier
régional, préfectoral ou provincial, présidé par le délégué du ministère de la santé à la
préfecture ou province chef lieu du centre hospitalier. Le comité se réunit deux fois par an et
chaque fois que les besoins du centre hospitalier l’exigent et il est pour une mission générale
de concertation, de coordination et de suivi des activités du centre hospitalier, notamment il
veille à la mise en œuvre des orientations de la politique nationale en matière d’hospitalisation
et à la cohérence des actions du centre hospitalier.
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- Le département Ophtalmo Ŕ ORL Ŕ Stomato;
- Le département médico-technique (DMT) regroupant
notamment les unités médico- techniques suivantes :
* L’imagerie médicale ;
* La biologie médicale ;
* L’exploration fonctionnelle.
- Le service de la pharmacie hospitalière (SPH).
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1- Au niveau d’un hôpital autre que CHU
SEVICE GRADE FONCTION NOMBRE
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2- Au niveau d’un C.H.U.
SEVICE GRADE FONCTION NOMBRE
- Professeur ou maître de - Chef de service + - 1 par service
conférence agrégé consultation
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B - LE RESEAU D'ETABLISSEMENTS DE SOINS DE SANTE DE BASE
(RSSB)
Le réseau des établissements de soins de santé de base, conçu pour agir sur les conditions de
santé des habitants, est la base opérationnelle de toute l'action sanitaire. Il constitue la première
interface entre la population et le système de soins. C'est à travers ce réseau que se développe la
stratégie de la couverture de la population par les services de santé de base (promotion de la
santé, prévention, soins essentiels). Il comprend :
1- Dans le monde rural
a. Le dispensaire rural (DR) : Premier établissement de contact pour la population. Il
représente l’unité opérationnelle de premier recours, non-médicalisée, qui délivre les soins de
santé essentiels (promotion, prévention et soins). Il représente une extension du CSC ou du
CSCA. Son implantation se trouve dans les communes éloignées qui desservent une population
relativement importante et dont les localités sont étalées sur de grandes superficies.
Le dispensaire rural offre donc à la population plusieurs services dont notamment les
consultations curatives paramédicales, les soins infirmiers, la prise en charge des urgences de
premier recours et la référence des malades nécessitant une consultation médicale au CSC ou
CSCA.
En matière de prévention, le DR assure la sensibilisation auprès des populations cibles
concernant notamment la santé maternelle et infantile, la santé reproductive et la santé bucco-
dentaire.
b. Le centre de santé communal (CSC) : C’est le premier établissement de soins
médicalisé pour le milieu rural. Il est implanté au chef-lieu d’une commune et assure les
prestations de soins préventifs, curatifs et promotionnels médicales et paramédicales, des
activités de protection de la santé maternelle et infantile la santé reproductive, la santé bucco-
dentaire., des activités de surveillance épidémiologique, d’hygiène du milieu et de suivi des
maladies transmissibles et non transmissibles. Il assure aussi l’encadrement des dispensaires
ruraux qui lui sont rattachés et il établit des relations de partenariat avec la communauté.
En matière de soins curatifs, le CSC assure les consultations de médecine générale, le
dépistage, la prise en charge et le suivi des maladies chroniques.
Il offre également, les soins infirmiers et permet la prise en charge des urgences de premier
recours et la mise en condition pour le transfert.
c. Le centre de santé communal avec unité d'accouchement (CSCA) : c’est un CSC
avec unité d’accouchement dont le nombre de ses lits est variable en fonction de l’activité du
centre notamment le taux d’accouchement. Le centre de santé communal est implanté au chef
lieu d’une Caïdat ou d’une Cercle administratif ;. il assure en outre les fonctions d’un CSC les
examens biologiques de base et l’échographie, les accouchements eutociques, les soins du
post-partum durant le séjour de la parturiente (48h) et à mettre en condition et transfert des
cas nécessitant une prise en charge au niveau de la maternité hospitalière.
2- Dans le milieu urbain
Le centre de santé urbain (CSU) : C'est l’établissement sanitaire de premier recours en
milieu urbain. Il assure les soins curatifs essentiels, les activités de protection de la santé de la
mère et de l'enfant, la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles, les
consultations médicales de médecine générale, de pédiatrie et de gynécologie. Dans certains
cas, le CSU peut assurer en plus de ses fonctions ordinaires, des examens et des soins bucco-
dentaires
Le centre de santé urbain avec module d’accouchement (CSUA) : il assume en plus
des fonctions d'un CSU la prise en charge des accouchements. Cette catégorie regroupe,
en plus des centres de santé dotés en lits d’accouchement, les anciens hôpitaux locaux
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implantés en milieu urbain (hôpitaux locaux qui deviennent des CSUA dans des petites
agglomérations urbaines).
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*La surveillance de la qualité du milieu tout en contrôlant et en surveillant l’assainissement de
base: eau potable, déchets, hygiène alimentaire;
*L’appui technique, logistique et informationnel aux différentes formations sanitaires qu’elle
encadre.
a. Le mode dit « fixe » : Il est constitué par les différents établissements de SSB (D.R. et CSC.
CSCA). La population se rend au niveau de ces formations pour bénéficier des prestations.
b. Le mode mobile : Pour completer le mode fixe, le maroc developpe le mode mobile pour
offrir à la population des localités enclavées, un panier de prestations répondant à leurs besoins et
attentes et qui tient compte de leurs spécificités locales. Pour ce mode, c’est le personnel de santé
qui se déplace pour se rendre chez la population. Les modes de couverture dans ces zones sont
l’équipe mobile et la caravane médicale.
Equipes mobiles : Ce sont des équipes de professionnels de santé qui fournissent, à
travers des véhicules équipés, aux populations des localités enclavées et celles d’accès
difficile, des prestations médicales et paramédicales. Elles offrent des consultations
curatives avec remise des médicaments et des présentations liées aux programmes
sanitaires ( PSGA, PF , vaccination, prise en charge des maladies de l’enfant, activités de
santé scolaire, lutte contre les carences en micronutriments, lutte contre les maladies
transmissibles et non transmissibles, surveillance épidémiologique et de l’hygiène du
milieu,…), ainsi que des actions d’éducation et de sensibilisation. L’equipe mobile est
composée par : 1 medecin generaliste, 2 infirmiers, un technicien de l’hygiene et un
chauffeur. Le rythme des visites de ces localités est une fois tous les 3 mois et parfois
plus.
Caravanes médicales : Elles permettent d’offrir des prestations spécialisées aux
populations du milieu rural et elles peuvent être multidisciplinaires ( plusieurs specialités)
ou spécialisées ( axées sur une specialité ou un probleme de santé definie). Les caravanes
medicales peuvent etre organisées par le ministere de la santé ou les regions en
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partenariat avec d’autres partenaires. La caravane medicale se composition de : medecins
specialistes et generalistes , personnel paramedical ( infi, SF, THM....) chauffeurs.
C- CIRCUIT DU MALADE
Le circuit du malade est l’itinéraire ou le chemin que parcourt un malade pour être pris en
charge au niveau des différentes formations sanitaires, depuis sa déclaration du besoin jusqu’à sa
guérison ou éventuellement son décès.
Le circuit du malade commence par la visite à domicile qu’effectue l’infirmier itinérant
qui peut: soit dispenser des soins sur place, soit l’adresser au dispensaire. A partir du dispensaire
et selon le cas le malade est orienté vers le centre de santé, puis le centre de diagnostic, puis à
l’hôpital local ou provincial ou régional et enfin à l’hôpital national (CHU).
En revanche, Les cas à caractère urgent accèdent directement aux formations appropriées
répondant à leurs besoins sans aucune restriction. Quant aux voies de retour, elles peuvent suivre
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le même cheminement sinon, elles peuvent donner directement sur le centre de santé, ensuite au
dispensaire. Le schéma ci-dessous résume les différents circuits que peut suivre un patient.
MAISON
MAISON
* C.D.S.T. CSC/CSCA
* C.R.P.F
* C.D.P.
Hôpital provincial
Hôpital local
Hôpital régional
Hôpital national
( C.H.U.)
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C- La médecine traditionnelle
Les populations rurales et parfois des souches de la population urbaine ont souvent
recours à d’autres prestataires pour obtenir des conseils ou des traitements auprès des herboristes,
des guérisseurs traditionnels, des mécaniciens dentaires, des Kablas et les personnes qui
pratiquent des circoncisions. En effet, le secteur de santé a besoin de les impliquer tant qu’ils
jouissent d’un rôle de personnes ressources influentes sur la population. Ainsi, leur implication
s’avère indispensable dans le cadre de l’approche de la participation communautaire.
- Ingénieur d’état 11
4. Ingénieur - Ingénieur d’application 10
5. Adjoint technique - Adjoint technique 7
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b. Personnel administratif:
CADRE GRADE ECHELLE
- Administrateur économe 10
2. Econome - Econome principal 9
- Econome 8
3. Sous économe - Sous économe principal 6
- Sous économe 5
4. Rédacteur - Rédacteur 8
5. Secrétaire - Secrétaire principal 6
- Secrétaire 5
CADRE ECHELLE
1. Agent public 4
2. Agent d’exécution 2
3. Agent de service 1
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réanimation, la pédiatrie et la chirurgie pédiatrique, la pneumo-phtisiologie, la psychiatrie,
l’ophtalmologie et la biologie clinique.
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l'administration sanitaire
D- La formation continue
L'évolution continuelle des professions de santé, le développement technologique et l’ampleur
des besoins sanitaires de la population sont autant de facteurs qui justifient l’instauration d’un
système adapté et intégré de formation continue (F.C.) répondant aux priorités nationales et aux
aspirations des professionnels de santé. Dans cette perspective, le Ministère de la Santé (MS) a
mis en place, en 1990, une stratégie décentralisée de la formation continue dont les objectifs
stratégiques sont:
Mettre en place un système de formation continue permettant une meilleure accessibilité
et une plus grande intégration des activités de la formation continue ;
Améliorer la coordination entre les différentes structures impliquées dans les activités de
formation continue au niveau national, régional, provincial / préfectoral ;
Mobiliser les moyens pour renforcer les capacités du Ministère de la Santé à développer
et à gérer les activités de formation continue à tous les niveaux.
Les structures intervenant dans les activités de la formation continue sont :
Les structures commanditaires : C’est la structure initiatrice ou bénéficiaire des
prestations de formation continue :
-Au niveau national : Directions, Divisions, Services ou toute autre structure considérée
comme centrale.
- Au niveau régional : Les structures constituant l’entité régionale sanitaire.
-Au niveau provincial et préfectoral :
Ŕ Les formations hospitalières
Ŕ Les formations de soins de santé de base
Ŕ Les services administratifs et économiques
Ŕ IFCS, IFTS, (les unités de formation continue) UFC
Ŕ Autres : laboratoire, centre de transfusion etc
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Conclusion
Au Maroc, l’aspiration de la collectivité à une bonne santé constitue une constante au
premier plan de ses préoccupations. Tous les gouvernements qui se sont succédé ont essayé de
satisfaire au mieux cette aspiration en consolidant et en développant un système de santé
évolutif en fonction de la nature des problèmes de santé à même de répondre à la demande de
services et prestations sanitaires. Ainsi, tous les plans de développement économiques et
sociaux mis en œuvre depuis l’indépendance ont focalisé leurs interventions sur le
renforcement de l’infrastructure sanitaire, l’amélioration de l’encadrement du système par les
professionnels de la santé et le développement de programmes visant la réduction du niveau
de mortalité des enfants. En réalité, les restrictions budgétaires et la recherche de
l’amélioration des performances ont contraint les décideurs à adopter des réformes touchant
aux différents domaines, y compris les soins infirmiers. Hors le niveau de formation des
infirmiers (ères), leur disponibilité et leur position aux différentes structures sanitaires
influencent énormément le rôle qu'elles jouent dans la mise en œuvre de ces réformes de
manière à répondre convenablement aux besoins des citoyens en matière de soins.
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