Facteurs Favorisants Le Choix de La Profession Infirmière Chez Les Étudiants de L (Récupéré)

REPUBLIQUE DU CAMEROUN
REPUBLIC OF CAMEROON
Paix Travail Patrie
Peace-work-Fatherland
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MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE
MINISTRY OF HEALTH PUBLIC
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SECRETARIAT GENERAL
SECRETARIAT GENERAL
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----------
DIRECTION DES RESSOURCES
DEPARTMENT OF HUMAN
HUMAINES
RESOURCES
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DELEGATION REGIONALE DE LA SANTE
DELEGATION OF PUBLIC HEALTH
PUBLIQUE DU CENTRE
CENTER REGION
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ECOLE DES INFIRMIERS, DES
TRAINING SCHOOL FOR NURSES AND
TECHNICIENS MEDICO-SANITAIRES ET
HEALTH TECHNICIANS
DU GENIE SANITAIRE DE YAOUNDE
----------
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BP.1284.TEL/FAX 222 22 06 43
BP 1284.Tel/fax 222 22 06 43
FACTEURS FAVORISANTS LE
CHOIX DE LA PROFESSION
INFIRMIERE CHEZ LES
ETUDIANTS DE L’EITMS-GS
Protocole de recherche en vue de l’obtention du diplôme d’Infirmier d’Etat principal
Rédigé par :
MAMBA FONGANG Brinda Hester
Etudiante de 3ème année Infirmier Diplômé d’Etat principal
Sous la direction de
MrFOTSEU
Infirmier supérieur principal,
Master en santé publique
49éme promotion Année académique : 2022-2023

Facteurs favorisants le choix de la profession infirmière chez les étudiants de L’EITMS-GS
SOMMAIRE
SOMMAIRE........................................................................................................................................ii
LISTES DES ABREVIATIONS/SIGLES/ ACRONYMES...................................................................iii
RESUME.................................................................................................................................................iv
ABSTRACT.............................................................................................................................................v
INTRODUCTION....................................................................................................................................1
CHAPITRE I: PROBLEMATIQUE.....................................................................................................2
CHAPITRE II : METHODOLOGIE..................................................................................................23
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES............................................................................................48
ANNEXES............................................................................................................................................I
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Protocole rédigé par MAMBA FONGANG Brinda Hester
LISTES DES ABREVIATIONS/SIGLES/ ACRONYMES
ADVP : Activation de Développement Vocationnel et Personnel
CII : Conseil International des Infirmiers
ECASY : Ecole Catholique des aides-soignants de Yaoundé
EPCY : Ecole privée catholique des infirmiers de Yaoundé
ESIY : Ecole des sciences infirmière de Yaoundé
ESS : Ecole des Science de la Santé
EITMS-GS : Ecole des infirmiers techniciens médicaux sanitaires et du génie sanitaire
HPST : Hôpital, Patient, Santé Territoire
IDE : infirmier diplôme d’Etat
INSEE : Institut national de la statistique et des études économiques
IP : Les infirmières Praticiennes
LA : Les infirmières Autorisées
OIIQ : Ordre des Infirmiers et Infirmières du Québec
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OCEAC : Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
RESUME
La profession infirmière est un métier qui subit d’énormes changements au fil du

temps. De l’antiquité à nos jours, elle est quittée d’une profession pratiquée par les femmes et
transmisse de génération en génération qui ne nécessite pas une formation particulière à une
profession qui demande une formation de trois ans et peut être faites par tous les sexes
confondus. L’infirmier a pour rôle d’aider les individus, les familles à déterminer et à réaliser
leur plein potentiel physique, mental, et social (OMS, 2016). Nous avons remarqué durant
notre formation et des stages effectués que nombreux sont les étudiants qui viennent se faire
former en science infirmière sans quelconque motivation car nombreux d’entre eux
abandonnent en cour de formation ; et bien même ceux qui continuent le font avec
désinvolture, sans amour, avec manque de passion ou encore par contrainte. Ceci nous a
amené à nous poser la question de savoir : quels sont les facteurs favorisants le choix de la
profession infirmière chez les étudiants de l’EITMS-GS ?
Pour réaliser cette étude, nous nous sommes fixé comme objectif général de recenser
les facteurs favorisants le choix de la profession infirmière chez les étudiants de l’EITMS-GS.
Pour la bonne conduite de notre recherche, Nous avons axé notre étude vers la recherche des
données qualitatives à travers la méthode clinique. Nous avons sélectionné dix étudiants de
l’EITMS-GS. Nous avons utilisé un guide d’entretien pour la collecte des données. Nous
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avons utilisé une technique d’échantillonnage non probabiliste. Les résultats dépendront de
notre recherche faite sur le terrain
Mots clés : facteur favorisants le choix, profession infirmière, étudiant, EITMS-GS
ABSTRACT
Nursing is a profession that under goes enormous change over time. From antiquity to
the present day it has left a profession practiced by woman and transmitted from generation to
generation which does not require special training to a profession which nowadays requires
three years of training and families determine and achieve their full physical, mental and
social potential (WHO, 2016). We have noticed during our training and the internships carried
out that many students come to be trained in Nursing Science without any motivation because
many of them abandon during training and even those who continue do it casually, without
love, lack of passion, by compulsion. This leads us to ask ourselves the question: what are the
factors favouring the choice of the nursing profession among EITMS-GS students?
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To carry out this study, we set ourselves the general objective of identifying the factors
favouring the choice of the nursing profession among EITMS-GS students. For the proper
conduct of our research, we focused our study on the search for qualitative data through the
clinical method. We selected ten students of the EITMS-GS. We used an interviewguide for
data collection. We used a non-probabilistic sampling technique. The results will depend on
our research done in the field
Keywords: factors favouring the choice, nursing profession, student, EITMS-GS
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INTRODUCTION
Comprendre les raisons pour lesquelles les infirmiers choisissent la profession
infirmière a longtemps été d’intérêt (HERMELIN, 2007). La profession infirmière, profession
d’aide et d’action guidée par son code de déontologie se fonde sur l’ouverture aux autres
notions se manifestant ainsi à elle par ses cinq (05) champs d’activités : la pratique, la
formation, la formation administrative/gestion, la recherche et le champ politique.
Tout d’abord, la profession infirmière a une histoire, où l’infirmier, à l’origine était un

soignant dont l’activité se résumait aux soins d’hygiène, au confort et à l’apaisement des
souffrances du malade, et « la compétence de l’infirmière étais alors synonyme de dévotion et
de corvée » (WENNER, 1988). De nos jours, les champs d’activités et de compétences des
infirmiers se sont élargis pour devenir plus important. Aussi les infirmiers dispensent les
soins de nature préventive, curative ou palliative visant à promouvoir, maintenir et restaurer la
santé des personnes, des familles et des communautés. Tous ces services attendus de
l’infirmier sont difficilement dénombrables (HOSPITALIER, 2013). La société prend de plus
en plus conscience de la place essentielle qu’occupe l’infirmier au sein de l’équipe
pluridisciplinaire du système de santé. Les conditions de travail sont réputées difficiles mais
dans certains pays, les législations permettent aux infirmiers de travailler aussi en profession
libérale (cabinet de soins) c’est le cas du Cameroun. Pour exercer, le diplôme d’Etat infirmier
ou ses équivalents sont obligatoires.
Notre problématique ici est celle liée aux éléments qui mettent en exergue les motifs
du choix de la profession infirmière par les étudiants en formation car les étudiants formés
négligent souvent l’importance de connaitre les raisons de sa présence dans une formation
aussi intense que prenante que celle des soins infirmiers qui leur serviront non seulement en
situation professionnelle et surtout dans leur quotidien personnel. Ce constat a suscité en nous
la question de recherche suivante : quels sont les facteurs favorisants le choix de la profession
infirmier chez les étudiants de l’EITMS-GS ? Nous nous donnons pour objectif dans cette
étude d’identifier les facteurs motivant le choix de la profession infirmière chez les étudiants
infirmiers en formation. L’étude ci-dessous s’articulera autour de quatre chapitres. Le premier
chapitre comporte la problématique, le deuxième chapitre la méthodologie de notre recherche,
le troisième la présentation des résultats, le quatrième la synthèse et discussion des résultats.
Nous terminerons cette étude avec quelques suggestions.
CHAPITRE I: PROBLEMATIQUE
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I- CONTEXE DE L’ETUDE
Le choix d’une profession quel que soit l’âge auquel il se fait, n’est jamais dû au hasard.
Depuis le petit enfant qui s’identifie au métier de ses parents (comme papa, comme maman, à
un métier qui représente la puissance ou la loi (pompier, policier...) pour un garçon, la
maternité ou ses soins (infirmier, maitresse…) pour les filles, etc… Il n’y a pas de choix qui
ne représente pas quelque chose. L’orientation peut s’exprimer selon les individus en des
termes, avec des mots très différents, qui seront signifiants de la place du désir confronté à la
réalité extérieur (environnement, exigences du milieu…) et intérieur (capacités, aptitudes…).
Le choix du métier est largement conditionné par les situations vécues durant l’enfance, les
auteurs le reconnaissent quelle que soit l’appréhension qu’ils ont de celles-ci : sur le mode du
conditionnement, de l’imprégnation ou de la mise en place des mécanismes psychiques
(THIEBAUT, 1999).
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Le nombre de choix de carrière augmente et peut être accablant pour les personnes sortant
de l’école secondaire. Le choix de la carrière est l’une des décisions les plus influentes que
l’on fait dans la vie et, contrairement à un job habitué à obtenir un salaire, une carrière est une
continuité qui exige habituellement beaucoup de temps et d’investissement émotionnel en
plus de la nécessité de pourvoir à ses besoins et ceux de la famille (DAVIDSON, Consulté le
Octobre 2017,).
Choisir une carrière peut être difficile et a une grande variété de facteurs qui déterminent
la carrière choisie (WELLS, 2003). Le monde du travail aujourd’hui évolue rapidement et les
personnes qui envisagent des choix de carrière doivent avoir une compréhension claire des
choix qu’ils font. C’est parce que l’information sur le choix de carrière et le développement
nécessite une compréhension adéquate de soi-même en terme de potentiel académique,
d’attributs personnels, de talent, d’intérêt, de valeurs, d’attentes et de ressources disponibles.
Une grande partie de la recherche sur le choix de carrière en soins infirmiers a été orienté
vers les populations du lycée qui sont souvent perçues comme avenir des soins infirmiers.
Matutina et al. (2010) ont conclu dans une étude que dans ce domaine il existe une série de
raisons pour lesquelles les gens choisissent cette profession. Les principales raisons de choisir
les soins infirmiers émanant de ses études sont que les étudiants veulent une carrière sure,
stable et respectée avec beaucoup d’opportunités variées (BECK, 2000,2017). Cependant,
Cohen et al. (2004) ont constaté que l’accent était mis sur le fait que les soins infirmiers
n’étaient pas attrayant en raison du type du travail des infirmiers, le manque d’opportunités de
prise de décision et gagner moins d’argent que ce qui serait un idéal de carrière.
Dans une étude quantitative des étudiants dans les programmes de soins infirmiers avant
et après une campagne nationale stratégique aux États-Unis Buerhaus et al. (2005) ont
constaté qu’avant la campagne, 90% des participants pensaient que les soins infirmiers
constituaient un bon choix de carrière pour les étudiants ayant des capacités académiques
élevées, ceux qui sont bons en sciences, et 50% ont convenu que c’était une bonne carrière si
l’on voulait un travail respectueux et sécurisé.
Pour certains, le choix d’une carrière est un effet du hasard. Ils ont décroché un premier
emploi et ils en ont fait une carrière. D’autre croient que ce choix est une question d’intuition.
En effet, depuis leur tendre enfance ils se sentent attirés par la médecine, l’enseignement, le
pilotage, le droit, la police sans savoir pourquoi. D’autre s’essaient à différents métier jusqu’à
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ce qu’un jour ils découvrent enfin un emploi à leur goût (GARCEAU, 2006). Plusieurs sont
déçus de leur choix parce qu’ils se sont basés uniquement sur un ou deux critères. Il est
évident qu’un choix de carrière oblige l’individu à se définir, à se projeter dans le futur, à faire
ressortir ses caractéristiques importantes et à analyser le monde des professions et le marché
du travail. Choisir une carrière provient de l’initiative personnelle et nécessite un engagement
actif (GARCEAU, 2006).
Quel métier me conviendrait ? C’est une question difficile que nous devons tous, à un
moment ou un autre nous poser. Pour certains, la réponse à cette question est une évidence car
elle est motivée par une vocation. Mais pour la plupart d’entre nous, déterminer son projet
professionnel est une mission plus compliquée. Bien souvent les premières réflexions
débutent au collège, lors des échanges avec les conseillers d’orientation ou lors du stage de
découverte de la vie professionnelle en classe de troisième. Plus tard, ce sont les emplois
étudiants ou saisonniers, qui nous permettent de nous faire une idée plus précise de la carrière
et de l’emploi que l’on aimerait exercer. Dans la majorité des cas, le choix d’un métier ne
s’arrête pas après l’obtention d’un diplôme d’études supérieurs et l’entrée dans la vie active
offre un carrefour d’opportunités professionnelles à saisir. Le choix d’un métier peut être
abordé sous diffèrent angle et aboutir à de multiples possibilités. Chaque poste a ses propres
exigences en termes de formation, d’expérience, de compétence et de personnalité. Choisir
son métier doit être le fruit d’une longue réflexion, car se spécialiser dans un secteur d’activité
nécessite d’entreprendre des formations parfois longues. Mais comment savoir quel métier est
fait pour vous sans avoir d’informations sur la multitude des secteurs d’activité et des postes
existants (GARCEAU, 2006). Selon une étude française, chaque bénéficiaire de la formation
a son lot de variables qui n’est pas statique durant les années d’apprentissage.
A la fin du secondaire, l’adolescent doit choisir un métier et une filière qui y conduit. Il se
trouve alors face au premier choix important de sa jeune existence. C’est une étape importante
dans une vie. D’autant que le choix d’un métier est un choix identitaire. Car, aujourd’hui, en
occident en tout cas, on se définit dans la société par son métier notamment, il faut choisir une
profession qui plait, qui correspond à ses intérêts, en ses valeurs et à ses aptitudes, dans
laquelle on pourra se réaliser. C’est la base du processus de réflexion à entreprendre. Dans un
second temps, il convient d’analyser les perspectives d’embauches et d’évaluation
professionnelle (Cattin, 2011). Les critères de réussite dans une profession sont liés aux
aptitudes naturelles de l’individu. Lorsqu’on a une passion, on y investit de l’énergie et du
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temps. De ce fait, on a plus de chances de réussir l’apprentissage ou les études qui mènent au
métier lié à cette passion, et on a plus de chances de s’épanouir par la suite dans ce métier. Si
un métier intéresse le jeune, mais qu’il ne parait pas réaliste au regard de ses résultats
scolaires, il est tout de même utile de l’analyser. On va déterminer ce qui, dans le métier,
attire le jeune puis, sur cette base, chercher d’autres professions qui lui sont accessibles.
Concrètement, comment faire pour s’assurer que son idée de métier est la bonne ?
Il faut se documenter, en lisant les fiches métier qu’on peut trouver sur les sites internet
consacrés à l’orientation et à la formation. On peut aussi interroger des professionnelles sur la
réalité quotidienne de leur métier. Arsenault recommande également de faire un stage
d’observation dans une entreprise, pour confronter la représentation qu’on se fait d’un métier
avec sa réalité, ce qui permet de confirmer son idée de départ. En général, une semaine suffit,
en cas de doute, on peut refaire un stage dans la même profession, mais dans une autre
entreprise. Le choix d’un métier est d’autant plus important qu’il engage l’individu sur
plusieurs années.
D’abord, il faut dire que la recherche du métier « pour lequel on est fait », il en existe
plusieurs, ensuite, il faut relativiser : rien n’est définitif. Lorsqu’on choisit un métier, et donc
une filière appropriée, rien n’empêche, une fois son titre en poche, de se réorienter. Le
système de formation l’y autorise grâce à de nombreuses passerelles qui permettent le passage
d’une filière à une autre. Les réorientions professionnelles en cours d’apprentissage, de
cursus académique ou de carrière sont aussi de plus en plus fréquentes. En outre, de nos jours,
l’évolution du monde du travail nous montre qu’une personne qui s’engage dans un métier
devra être prête à en changer, parfois plusieurs fois aux cours de sa vie. Hormis pour les
métiers de bouche, de la santé ou des professions scientifiques, il est difficile de prédire
quelle sont les filières qui seront porteuses en termes d’embauche sur un horizon de plus de
cinq ans. Une seul chose est sure : il est capable d’être formé et aujourd’hui plus qu’au
paravent. Dans les années 70, ceux qui avaient un diplôme avaient clairement l’avantage sur
les autres sur le marché du travail. Mais, de nos jours, cela n’est plus le cas. Car être diplômé
est devenu la norme. L’absence de titre représente donc, plus que jamais, un obstacle certain
(SCHIMD, 2016, aout 12). Face à cet enjeu capital, le jeune a intérêt à se faire aider par les
adultes… Enseignants, parents et conseillers en orientation ont chacun un rôle et une
responsabilité dans ce processus de choix. Les premiers connaissent bien l’élève, ses forces et
ses faiblesses ; leur rôle est donc primordial pour l’aider à trouver une voie ; que ce soit un
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apprentissage ou un cursus académique. Les parents, eux, ont un rôle important aussi : ils
doivent accompagner leurs enfants dans le processus de réflexion et dans les démarches de
renseignement. D’ailleurs, le choix d’une orientation doit être une entreprise familiale. Quant
aux conseiller d’orientation, ils sont un support d’aide complémentaire : on peut faire appel à
leur expertise pour avoir un autre regard, pour lever un doute ou sortir d’une impasse (Cattin,
2011).
Il n’existe malheureusement pas de méthode garantie pour faire un choix de formation ou

de carrière. Pas plus qu’il n’est possible de prédire l’avenir avec assurance. Quand vient le
temps de prendre une décision et de planifier, il est cependant préférable de se préparer et de
se renseigner, plutôt que de laisser cela au seul hasard. Certaines pratiques peuvent vous aider
à faire le meilleur choix possible. Les conseillers d’orientation sont les experts de la prise de
décision et du choix de carrière et peuvent vous accompagner dans ce processus source
d’incertitude, mais aussi d’espoir. Imaginez un entonnoir géant où vous verseriez l’ensemble
des informations utiles au choix de carrière : vos intérêts, vos aspirations, vos résultats
scolaires, votre expérience de travail, les perspectives d’emploi dans divers domaines, les
possibilités de formation… (ARSENEAULT, 2016, aout). C’est l’idée du modèle
d’orientation en entonnoir (ADVP ou activation du développement vocationnel et personnel)
où ; à partir d’une vaste quantité d’information, on réduit graduellement les choix possibles.
Les 4 étapes qui sont : l’exploration, la cristallisation, la spécification, la réalisation
En somme, vous faites l’inventaire de vos ressources et contraintes personnelles et

environnementales. Puis, vous analysez cette information, en faites la synthèse et évaluez vos
option afin de faire un choix et de préparer votre plan d’action. Comme tout schéma, c’est un
peu simpliste. Dans les faits, il n’est pas rare de faire des allers retours entre les étapes.
Chaque démarche d’orientation est unique, tout comme chaque parcours professionnel et
personnel l’est (ARSENEAULT, 2016, aout).
Une démarche de connaissance de soi permet de répondre à ce type de questions et de

mieux définir les contours de votre personnalité, ainsi que d’explorer vos intérêts, vos valeurs,
vos besoins, vos aptitudes et vos compétences. L’objectif est de générer le plus d’information
pertinente pour la personne qui doit faire un choix de carrière et construire un projet de vie.
Avant de conclure cette section, rappelons que la connaissance de soi est toujours
partielle. Un portrait, aussi détaillé soit-il, ne peut tout peindre en même temps. Il y’a toujours
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des angles morts. Et c’est sans compter que vous changerez, tout comme le monde qui vous
entoure ! Le but est de vous connaitre un peu mieux et de dégager une base sur laquelle vous
appuyer pour prendre des décisions (ARSENEAULT, 2016, aout).
Ceci dit se connaitre n’est pas suffisant. Vous ne vivez pas en vase clos et plusieurs
aspects peuvent influencer votre choix. Par exemple :
 Est-ce que la formation qui vous intéresse est offerte dans votre région et, sinon, êtes-
vous prêt à déménager ?
 Devez-vous concilier vos rôles professionnels et familiaux ?
 Avez-vous les moyens de financer de longues études ?
 Quelles sont les perspectives d’emploi dans le domaine qui vous intéresse ?
 Etes-vous soutenus par vos proches dans votre démarche d’orientation ou de
réorientation ?
Quand vient le temps de choisir un projet de carrière, vous devez tenir compte d’un
ensemble de facteurs familiaux, économiques, géographiques, financiers, politiques. Certains
sont des contraintes, mais d’autres vous ouvrent des possibilités. Lors d’une démarche
d’orientation, nous explorons aussi ces éléments. Pour être épanouissant, un projet d’études
ou de carrière doit être réaliste et tenir compte de l’environnement dans lequel il s’inscrit.
Cela n’empêche pas de rêver ou d’être ambitieux. Vous voulez devenir comédien ou
chanteur ? Ce sont des projets risqués où il y’a beaucoup d’appel et peu d’élus
(ARSENEAULT, 2016, aout). Pourtant, il existe des gens qui gagnent leurs vies en exerçant
ces passions. Beaucoup de grands succès viennent de décisions risquées. La démarche
d’orientation vise plutôt à réunir toute l’information pertinente pour prendre une décision
éclairée. On a tous entendu parler de cette époque où les gens ne pouvaient choisir que
quelques professions bien définies. Cette réalité n’a bien sûr rien à voir avec celle
d’aujourd’hui. La liste des formations et des professions s’allonge beaucoup plus vite que
celle des métiers qui disparaissent. Plusieurs individus occupent aujourd’hui des professions
qui n’existent pas au moment où ils faisaient leur premier choix d’orientation en études
secondaires quelques années au paravent. Comment imaginer que certains allaient devenir
gestionnaires de communautés dans les réseaux sociaux, par exemple, alors que nous ne
connaissions pas encore l’internet ? L’une des caractéristiques du choix de carrière
aujourd’hui est celle de la profusion des options. Chaque parcours devient unique et il y’a
beaucoup de choix à faire en cours de route. D’un autre côté, la quantité de possibilités
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aujourd’hui et toute l’information à ce sujet peuvent donner le vertige (ARSENEAULT, 2016,

aout).
II- PROBLEME
L’idée de ce sujet nous est venue en première année de formation infirmière. Au cours
de nos séances d’inscription et de cours à l’EITMS-GS, encadreur et enseignant ont demandé
à chaque étudiant de se présenter : nom, prénom, âge, statut matrimonial, nombre d’enfant et
le dernier établissement fréquenté. Ensuite, l’encadreur a voulu savoir ce qui avait amené les
étudiants à intégrer cette formation, le constat a été le suivant : certains étudiants étaient venus
de leurs pleins grés parce que la formation les intéressait depuis peu ou depuis toujours ;
ensuite d’autres étaient là parce que c’est le parent ou le hasard pur qui les avait conduit. Le
reste était la par dépit, par que faire (tous les autres concours avaient échoué sauf celui-ci,
l’âge et le chômage obligeaient à trouver une formation qui puisse aider à trouver rapidement
du travail quelque part. Enfin au cours des années de formation, spécialement les deux
premières années, nous avons remarqué une certaine désinvolture de la plupart des
participants, un certain manque d’intérêt dans la prise au sérieux de leur formation et plus loin
encore des démissions.
Les pratiques infirmières sont sujettes à beaucoup de crises que traverse la discipline,
depuis la formation, jusqu’à la professionnalisation ; Malgré la formation, les places de choix
souvent accordées aux infirmiers, les motivations internes et externes (rémunération, temps de
travail souvent ajusté), l’universitarisation de la discipline, les commissions, les pratiques
infirmière sont encore en mauvaise aise. La question suivante ne saurait être posée « Et si la
crise que connait les pratiques infirmières cachait un phénomène plus complexe ? » La
diversité des revendications ainsi que la persistance de contradiction entre les pratiques et les
discours infirmiers sont symptomatiques de l’élaboration douloureuse d’une nouvelle identité
professionnelle. (VALLERVAND, 1993).
L’infirmier a besoin d’une assurance naturelle que lui confère la maitrise des
techniques de soins et des moyens de prise en charge des problèmes des patients. C’est ce
manque qui occasionne des conséquences néfastes sur l’infirmier autant que chez le
bénéficiaire et de la structure sanitaire qui l’emploi. L’actualité sanitaire se tourne toujours
autour de la carence de pratique exerçant de manière responsable et personnelle (manque de
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respect, incompétence, comportement envers collègues et patients laissant à désir, retard au

service, abandon de poste…) d’où l’importance de retourner à la base : le choix de la
profession. Comment s’effectue-t-il ? Quels sont les éléments internes et externes qui peuvent
motiver ce choix plus qu’un autre ? Sur quels critères et valeurs se fonderont leurs
implications ? Toutes ces questions nous ont amené à formuler nos questions de recherche.
III- QUESTIONS ET OBJECTIFS DE RECHERCHE
1-QUESTION DE RECHERCHE
a-QUESTION GENERALE
Quels sont les facteurs favorisants le choix de la profession infirmière chez les
étudiants de l’EITMS-GS ?
b-QUESTIONS SPECIFIQUES
-Quels sont les facteurs intrinsèques favorisants le choix de la profession infirmière chez les
étudiants ?
-Quels sont les facteurs extrinsèques favorisants le choix de la profession infirmière chez les
étudiants ?
2-OBJECTIFS DE L’ETUDE
a-OBJECTIF GENERAL
Recenser les facteurs favorisants le choix de la profession infirmière chez les étudiants
de l’EITMS-GS
b-OBJECTIFS SPECIFIQUES
-Identifier les facteurs intrinsèques favorisants le choix de la profession infirmière chez les
étudiants
-Montrer les facteurs extrinsèques favorisants le choix de la profession infirmière pour les
étudiants
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VI- INTERET DE L’ETUDE
Nous présenterons les intérêts comme suit :
- professionnel : qui contribue à l’apport de connaissances nouvelles ou plus approfondit sur

la profession infirmière
- Académique : car ce document servira de référence ou de guide pour d’autres étudiants
- Personnel : qui nous permettra d’acquérir de nouvelles connaissances
CADRE CONCEPTUEL
1- ETUDIANT INFIRMIER
a-Etudiant
Selon le dictionnaire des définitions (2011), étudiant est le mot qui permet de désigner
toute personne qui se consacre à l’appréhension, à la mise en œuvre et à la lecture de
connaissances concernant une science, une matière ou un art. Il est habituel que l’étudiant soit
inscrit dans un programme officiel d’étude bien qu’il puisse aussi se consacrer à la recherche
des connaissances de façon autonome ou informelle. Il existe plusieurs classifications
d’étudiant suivant le modèle d’enseignement le temps consacré aux études, le plan
académique auquel il est inscrit, parmi d’autre caractéristique. Le terme étudiant est employé
comme synonyme d’élève. Ce concept concerne les individus qui apprennent par le biais
d’autre personne. Le mot élève provient du latin Alumnum qui à son tour dérive du mot alere
(« alimenter »). Il est dit qu’un individu est élève de la personne l’ayant éduqué et élève dès
son enfance. Cependant, il est également possible d’être élève d’une autre personne plus jeune
que soi. Ainsi, les termes étudiant, élève, disciple et même apprenti sont interchangeables. La
différence entre étudiant officiel et étudiant libre c’est que le premier reçoit l’enseignement
officiel par un centre éducatif (école, université, collège, etc.) reconnu par l’Etat et doit
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passer des examens de validant les connaissances acquises. Par contre, l’étudiant libre n’est
pas obligé de respecter certaines normes pour poursuivre son apprentissage. Il y’a lieu de
mentionner toutefois l’existence de plusieurs variantes dans ces classifications étant donné
que l’élève peut ne pas forcement se présenter en classe (aux cours) de façon régulière mais
plutôt de faire des études formelles à distance par exemple.
b-Infirmier
Tsou (2000) définit l’infirmier comme étant « une personne ayant suivi un
enseignement et une formation professionnelle reconnue, acquis des connaissances, des
techniques et des attitudes nécessaires pour promouvoir la santé, prévenir les maladies,
prodiguer les soins aux malades, cela fait de lui un membre à part entière et non un membre à
part de la grande équipe de santé. Il est capable de résoudre, dans les limites de ses
compétences, les problèmes sanitaires, besoins et problèmes du client »
Selon le Conseil International des Infirmiers (CII,1965) « l’infirmier est la personne

qui ayant suivi un enseignement infirmier de base, est apte et habileté à assumer dans son
pays la responsabilité de l’ensemble des soins infirmiers qui requièrent la promotion de la
santé, la prévention de la maladie et les soins aux malades ».
Au sens général, c’est la personne qui ayant suivi un enseignement et une formation
professionnelle officiellement reconnue, a acquis des connaissances et des techniques et des
attitudes nécessaires pour promouvoir la santé, prévenir la maladie et prodiguer les soins aux
malades (DINDY, 1992)
Mais l’étudiant infirmier a un statut qui lui est propre, à mi-chemin entre l’étudiant en
université et l’apprenti. L’étudiant infirmier revendique encore et toujours une reconnaissance
qu’il tarde à obtenir. Ayant certes l’appellation d’étudiant son statut est encore mal défini. Il
n’est pas un contenant passif à l’affut d’une masse de savoir, il est acteur de sa formation. Il
doit être capable de tester ses capacités de mesurer sa progression. Il doit se forger des valeurs
professionnelles : « Notion d’éthique et de déontologie doivent orienter son projet
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professionnel. En somme, l’étudiant infirmier se cherche tout au long de sa formation, il est

un être en devenir. Il est attendu de la part des étudiants de faire preuve d’une grande
responsabilité : Etre responsable, c’est se reconnaître comme un auteur de ses actes et être
reconnu comme tel, c’est accepté les conséquences et en répondre devant soi, devant autrui,
devant la société. C’est aussi admettre la nécessité de remplir un devoir, de tenir un
engagement puis de réparer un dommage causé » (Florin, 1986). Il doit aussi faire preuve
d’une parfaite autonomie : « Etre autonome, c’est être capable d’exercer des choix et de
maitriser sa vie personnelle et sociale et donc professionnelle. Mais c’est aussi être
responsable vis-à-vis des autres et de soi- même » (Danvers, 1992).
La formation en soin infirmier est une formation professionnelle post baccalauréat.

L’étudiant infirmier entreprend une démarche de formation personnelle. « Il ne vient pas
suivre une formation pour changer personnellement mais pour acquérir les compétences
nécessaire à l’exercice de la profession ». Les dernières statistiques relatives à la formation
des professionnelles de santé nous permettent d’identifier une population étudiante infirmière
à 83% féminine et jeune, 74% des étudiants entre 20 et 26 ans. Toutefois la tranche d’âge des
étudiants se situe entre 17 et 40 ans. Les promotions sont constituées à 88% des jeunes issus
de l’enseignement secondaire général ou technologique qui découvrent la vie étudiante.
15,3% des étudiants plus âgés, exerçaient une activité professionnelle au paravent. Pour
certain, la formation s’inscrit comme une réorientation professionnelle dans le domaine de la
santé. Ainsi, les étudiants en soin infirmiers constituent une population hétérogène en termes
de parcours, d’âge, de besoin, de représentations et de projet. L’étudiant est considéré par les
formateurs comme un adulte donc le projet professionnel est devenir infirmier. Le référentiel
de formation en soins infirmier place l’étudiant comme l’acteur principal de la construction de
son savoir. L’apprenant doit être acteur de sa formation ce qui nous amène à poser la question
de savoir quels sont les motivations dans la construction de son apprentissages.
II- FACTEURS MOTIVANTS LE CHOIX DE LA PROFESSION INFIRMIERE
1-PROFESSION INFIRMIERE
a-définition
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La profession, du latin professio (« déclaration publique, action de se donner

comme ») est le métier exercé par une personne. Soit une activité manuelle ou intellectuelle
procurant un salaire, une rémunération, des revenus à celui qui l’exerce. Il constitue
également un rôle social (Wikipédia, 2011)
En français, le mot profession revêt quatre significations principales comme

l’explique Claude Dubar et Pierre Tripier. La première et la plus ancienne : c’est celle qu’on
retrouve dans l’expression « faire profession de » qui désigne l’affirmation publique de ses
convictions philosophiques, religieuses ou politiques. Le mot profession est aussi utilisé
comme un équivalent dans la langue soutenue et dans les documents administratifs de ce que
le langage ordinaire appelle « métier », à savoir l’activité de travail dont un individu tire ses
moyens de subsistance. En ce sens, coiffeuse, caissière ou agent commerciale sont des
professions aussi bien que magistrat ou gérant de société. Le terme prend un troisième sens
quand il désigne les groupes d’individus qui exercent un métier identique (cf. William H.
Sewell, 1980) : la profession médicale, les enseignants, les militaires etc. il s’agit de
groupe « en soi » et « pour soi», conscients de leur commune d’identité professionnelle. Une
quatrième acceptation du terme, bien plus vague, désigne tous les acteurs qui, quel que soit
leur statut (patrons, salarié de tous niveaux hiérarchiques, travailleurs indépendants) travaille
dans une même branche professionnelle ou un même secteur : ce sens l’agriculture, la banque,
l’aéronautique ou la sidérurgie sont considérées comme des professions (encyclopédie
universalis, 2015).
Plus spécifiquement, la profession infirmière ou d’infirmier est une profession qui

dispose de son propre code de déontologie, d’un cadre légal pour l’exercice de celle-ci, de ses
conditions de travail qui lui sont particulières.
B- HISTOIRE
1- A L’ORIGINE DE L’HUMANITE
Au commencement, la profession infirmière était plus pratiquée par les femmes et ces
femmes étaient nommées « penseuses de douleur », « guérisseuses » et autres ; elle était une
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manifestation de force naturelle et se transmettait de mère à fille. La femme, par « vocation

naturelle », accompagne ainsi les autres de leurs naissances à leurs morts. Elle a en elle les
qualités dites « innées »qui en font la parfaite soignante : dévouement, sollicitude, bonté,
douceur, délicatesse, minutie, gout inné de l’ordre et de la propreté (JOIRIS, 2009). A cette
époque il n’existait pas d’institution spécialisé pour les soins; les femmes avaient une fonction
de soignante. Il ne s’agit pas d’un travail, mais bien plutôt d’un acte d’amour envers ses
proches, qui n’a pas de prix, car il trouve en lui-même sa récompense (JOIRIS, 2009). Le
malade était pris en charge par sa famille. Les hommes quant à eux avaient pour fonction de
protéger leurs familles des différentes menaces, de soigner les blessés et de lutter contre la
mort (Adam, 2018).
La « matrone », première figure soignante avait pour rôle de réaliser les soins, les
gestes à son enfant, de transmettre ces expériences aux autres femmes au sujet de
l’accouchement et de la naissance, la préparation d’une alimentation adéquate qui s’étendait à
la préparation de concoctions médicales (Adam, 2018)
2- DE L’ANTIQUITE AU MOYEN AGE
L’avènement du christianisme a contribué au développement d’une forme social de

miséricorde appelée assistance hospitalière, les individus étaient habitués à l’opposition entre
éros (amour) et thanatos (mort), découvrent alors une forme d’amour avec le terme agape qui
se développera en la charité et les soins sont assimilés à la charité pour l’amour de DIEU. Dès
le haut Moyen-Age, les soins sont confisqués par l’Eglise au profit des congrégations
religieuses, soumises spirituellement et moralement à son autorité. Ces communautés vont
devenir principalement féminine à partir du XIV siècle et intègre la clôture à la contre-
réforme. La femme consacrée va secourir les pauvres, racheter le corps malade du pécheur et
ainsi se sauver elle-même (JOIRIS, 2009) Ces femmes étaient motivées par le fait de vouloir
s’occuper des pauvres avec une conception spirituelle des soins visant à la rédemption de
l’âme afin de préparer à une « bonne mort » car pour elle, les soins spirituels étaient plus
importants que les soins au corps (Adam, 2018) . Cest ainsi qu’en 1938, le soignant absent, il
représente plutot une assistance à la misère sous la coupe des ordres réligieux qui mettent en
place des lieux de rassemblements ; d’où l’origine du mot « infirmier » dérivé de l’enfermerie
le métier « d’enfermier » apparait (Calbéra, 2003). Son role était de laver, de reconforter, de
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nourrir et de réaliser les soins courants sur les malades appelé « enfermes ». (« enferme » était
une personne faible, manquant de forces et un « enfermier » était celui-là qui le soignait)
(Adam, 2018)
3- DU MOYENAGE A LA FIN DU XIX SIECLE
L’acte de soigner est bénévole, la femme qui aide ne peut être rémunérée en argent; les
soins sont inscrits dans un système d’échange : le remerciement se fait en nature, l’infirmier
est prise en charge par la structure qui l’emploi car le soin n’a pas de valeur économique, il a
une valeur culturelle, elle est motivée par le besoin d’aider, de venir en aide (Calbéra, 2003).
Cette contestation était sujet à plusieurs raisons entre autres : le refus des religieuses à réaliser
certains soins, de soigner certains catégories de personnes jugées « impure » (personnes
atteintes de maladies vénériennes), une interdiction d’aide aux accouchements et de réaliser
les soins aux femmes qui étaient par contre réalisés par les matrones et les sages-femmes et
enfin le refus d’appliquer les nouveaux gestes d’hygiène et de stérilisation consécutif aux
découvertes de pasteur.
4- LA PERIODE DE LA GUERRE
La première guerre mondiale marque l’avènement de la profession infirmière. Les

programmes de formation étaient des programmes d’école qui ne sanctionnaient d’aucun
diplôme (rené, 1982). Florence Nightingale qui était une infirmière engagée sur le front aux
cotés des soldats anglais qui, pendant la guerre de Crimée entre 1853-1856, va ouvrir des
« hôpitaux de campagne» (Adam, 2018). Médecins et politiques se tournent vers les
expériences étrangères de formation des soignants dont celle de Florence Nightingale (1820-
1910). Dans sa conception de soins infirmiers, Florence Nightingale établit des liens entre
quatre concepts : le soin, la personne, la santé et l’environnement. Les soins infirmiers sont
basés sur l’observation, la compassion, des connaissances d’hygiène et de gestion. Elle
montre que les soins ne relèvent pas de l’idéologie de charité, ni de la philanthropie, mais
qu’ils sont basés sur les connaissances. Déjà, elle distingue deux types de soins ; ceux qui
réparent en réponse à la maladie, ceux liés à la personne et à son l’environnement. Avec
Florence Nightingale, les soins infirmiers sont nés (Nightingale, 1882). En effet, la théorie de
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l’apprentissage de Florence Nightingale mettait l’accent sur l’acquisition des compétences

pratiques. Durant cette même période, Henri Dunant attire l’attention sur la nécessité d’une
organisation humanitaire, qui était basée sur le volontariat et la neutralité à l’égard des blessés
de la guerre, il a pensé à une organisation sécurisée des services d’intervention des soignants
en contexte de conflit ce qui a conduit de l’ancêtre de la croix rouge ; le comité international
de la croix rouge en 1863. En 1899, on créa le conseil international des infirmiers. Dès 1902,
on assiste à la création des écoles d’infirmiers (Adam, 2018)
En 1922, on assiste à l’avènement du premier diplôme d’état avec un rôle restreint ; le

terme infirmier et infirmière est officiellement adopté et on assiste à l’avènement du premier
diplôme d’infirmier délivrer par le ministère (Calbéra J. B., 2003).
En 1967, le dispositif de formation des cadres infirmiers est confié à l’infirmier et non
plus à des médecins. En 1975, le gouvernement français à travers l’accord signé, instaure le
système d’étude de trois ans de formation (rené, 1982)
5- DE 2009 A NOS JOURS
En 2009, la loi HPST (hôpital, patient, santé territoire) préconise un développement de

la recherche en soin infirmier, un nouveau programme d’étude en partenariat avec l’université
dont le diplôme est reconnu à un grande de licence, ce qui scelle l’émergence de la
compétence autonome de l’infirmier (Adam, 2018).
L’évolution de la profession infirmière dans le monde a été marqué par plusieurs
évènements, cette progression s’est forgé de manière progressive à travers les différentes
périodes de l’humanité et c’est durant ces différente périodes une profession qui est pratiquée
par des femmes voulant venir en aide à leur prochain sans attendre de rémunération en contre-
partie, elle a énormément évoluée à travers le temps. Entrons maintenant en Afrique pour voir
l’évolution de la profession.
6- HISTOIRE DE LA PROFESSION INFIRMIERE EN AFRIQUE
En Afrique noire francophone, l’implantation de la profession infirmière s’est faite dans

le cadre du développement de l’assistance médicale indigène. La première école d’infirmier
en Afrique francophone a vu le jour au Maghreb plus précisément en Tunisie en1924. C’est
ainsi que la création de l’hôpital Saint-Louis, qui était le centre de référence de la sous-région
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et également le premier service conventionnel de la santé ouvert à la population civile, aux

militaires et face aux multiples sollicitations, imposait le recrutement de la main d’œuvre
supplémentaire qui était formée sur le tas à l’hôpital. Ce nouveau personnel de soutien
appelé « infirmiers indigènes » était chargé de faire les pansements, de distribuer les
médicaments et de prodiguer les soins d’hygiène aux malades indigènes. Dans l’optique de
répondre aux besoins de santé de la population, ce corps fut constitué en cadre local
permanente d’infirmiers indigènes en 1912. C’est à la suite de cela que les écoles de
formation ont vu le jour. En1922, fut créée la première école de formation professionnelle de
formation à Rufisque et ce n’est qu’en 1951 qu’on assistera à la création de la première école
des infirmières et infirmières diplômés (THIAM, 2001).
7- HISTOIRE DE LA PROFESSION INFIRMIERE AU CAMEROUN
L’histoire de la profession infirmière au Cameroun commence avec la colonisation.

Dans la période allant de 1920 à 1932, le docteur Eugène Jamot, commence par des personnes
volontaires voulant aider les personnes malades sans aucune formation aux soins infirmiers de
base. Il s’agissait d’une formation d’aide médicale et celle-ci était sanctionnée d’un diplôme.
Cette formation consistait à leur apprendre à diagnostiquer et à traiter des maladies. En 1932,
il créa une école d’aide de santé, les élèves de cette école n’avaient ni le statut d’infirmier, ni
celui de médecin. En 1933, une autre école des infirmiers voit le jour à Ayos et la première
promotion sort en 1934, c’est donc là que va débuter la formation des infirmiers au Cameroun
(club-nursing-Cameroun, 2009)
En 1972, un centre d’enseignement supérieur en soin infirmier est ouvert à la faculté de

médecine et de science biomédicale en vue de former le personnel infirmier supérieur.
Cependant, l’accès se fait sur concours et la formation s’étant sur une période de deux ans. Ce
centre à toute fois fermé ces portes aux étudiants camerounais et a continué la formation
uniquement les étudiants étrangers. Les étudiants recevaient un enseignement universitaire de
deux ans pour les infirmiers diplômés d’état ayant déjà une expérience professionnelle (club-
nursing- Cameroun, 2009).
Dans les années 1954, l’on assiste à la création de l’école catholique des aides-soignants
de Yaoundé (ECASY) dirigé par des religieux. En 1959, les religieuses de la société de jésus
christ créent l’école privée catholique des infirmiers de Yaoundé (EPCY). En 1992, elle
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intègre l’université catholique d’Afrique central et change de dénomination, on quittera de

(EPCY) à l’école des sciences infirmière de Yaoundé(ESIY) en2001, elle deviendra l’Ecole
des Science de la Santé (ESS). L’ESS est l’une des structures camerounaises où sont formés
les personnelles de santé en générale et particulièrement le personnel infirmier. Les
formations qu’elle propose permettent aux infirmiers arrivés en milieu hospitalier de placer le
bénéficiaire au centre de leurs pratiques en mettant en application les soins tels que le
prévoient les normes standards de la pratique des soins infirmiers reçues lors de la formation
(Livre d’accueil, s. d.).
C-PRINCIPES ET NORMES
En réalité, il existe des normes infirmières : ces normes définissent ce en quoi consiste
le rôle propre infirmier. Nous présenterons ces normes telles que énoncée par OIIQ (ordre des
infirmiers et infirmières, 2009).
Les normes sont des réglés permettant de planifier, de mettre en œuvre et de contrôler
la qualité des services, mais de montrer également que les infirmiers ont des comptes à rendre
à la société, aux consommateurs des services infirmier, au gouvernement, à la profession
infirmière elle-même et à chacun de ces membres (COUTY , 2001).
La profession infirmière est constituée de multiple norme à savoir :
 Application des connaissances

 Déontologie infirmière
 Leadership
 Maintien de la compétence
 Connaissance
 Relation thérapeutique
 Relation professionnelle
C- CHAMPS DE LA PROFESSION
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Chaque profession est définie par un champ d’exercice qui la décrit de façon générale
en faisant ressortir la nature et la finalité de sa pratique ainsi que ses principales, activités. Le
champ d’exercice établie le domaine de pratique, la marque distinctive de la profession, et
valide le contexte d’application des activités réservées aux membres de l’ordre professionnel.
La responsabilité principale de l’infirmier est de soigner et d’assister le patient, mais

la profession englobe beaucoup dans divers secteurs :
 Dans les entreprises

 En recherche
 Santé communautaire
 Santé mental
 Plus de responsabilité
D- PROFIL / DEBOUCHES
 Présentation du métier infirmier
Devenir infirmier, c’est prêté main forte aux médecins et aider à la guérison d’un
malade. Au sein d’une équipe pluridisciplinaire et en proche collaboration avec les médecins
et les aides-soignantes, elle apporte toute une gamme de soins et de confort pour le
rétablissement rapides des patients. Une infirmière peut exercer de plusieurs façon : dans un
hôpital ou une clinique privée, dans une maison de retraite, dans un établissement scolaire,
dans un dispensaire, dans une entreprise, dans l’Armée, chez les sapeurs-pompiers ou en
libéral.
 Les missions d’une infirmière
Le métier d’infirmier consiste à contribuer à la prévention des maladies, à la guérison et

au maintien de la santé des patients et de son environnement. Une infirmière travaille en
étroite collaboration avec l’équipe soignante : elle prend en main son patient en lui prodiguant
les soins dont il a besoin, en surveillant ses fonctions vitales et en assurant son confort. Elle
n’est pas en mesure de prescrire un traitement et l’un de ses rôles consiste à appliquer celui
recommandé par le médecin. Elle est également attentive à l’état du patient et le surveille
durant son traitement, faisant remonter au médecin tout changement d’état comme
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l’apparition des effets secondaires ou toute autre complication pouvant survenir. A tout
moment, elle doit pouvoir rendre compte de l’état de santé du patient. Devenir infirmier c’est
aussi de s’occuper de tâches administratives comme les formalités d’admission et de sortie.
Dans un hôpital, elle sera par exemple chargée de prendre les rendez-vous du patient auprès
des autres services (pour la radiologie, un ECG, etc.)
 Le profil d’une infirmière
Une carrière en soins infirmiers offre une vie d’opportunité. Avec la pénurie imminente
d’infirmier, les soins infirmiers demeurent un choix de carrière populaire. Les infirmiers ont
des motivations différentes pour choisir leur carrière, mais la plupart d’entre elles affirment
que c’est leur désir d’aider les autres. En plus de prendre soin des autres. En plus de prendre
soin des autres, voici quelques raisons en plus de choisir une carrière en soins infirmiers :
Une carrière en soins infirmiers offre beaucoup de choix afin que vous puissiez adapter
votre profession à votre style de vie. Non seulement le travail est disponible dans une variété
de lieux géographiques et de secteurs différents, mais les infirmiers travaillent à temps plein
ou à temps partiel. Les soins infirmiers sont adaptables afin de s’adapter à votre style de vie :
jours, soirs, nuits et week-ends. Les soins infirmiers offrent de dizaines de domaines
spécialisés, ce qui signifie que vous pouvez pratiquer dans plus d’un domaine au cours de
votre carrière. Il est également possible de passer à un autre domaine au milieu de votre
carrière ou d’obtenir un diplôme d’études supérieures et relever un nouveau défi.
- La mobilité de carrière est exceptionnelle

Les infirmières autorisées (IA) et les infirmières praticiennes (IP) peuvent
travaillée dans une grande variété d’endroits. Vous pouvez être en première ligne dans
les soins de traumatologie, vous pouvez travailler en santé publique ou dans un milieu
de santé communautaire, si vous intéressé par le système juridique, vous pourriez être
une infirmière conseil, si l’enseignement est plus votre style, vous pouvez être un
éducateur, ou travailler avec des enfants… la liste est infinie (nurse journal, 2017).
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- Les possibilités d’apprentissages sont infinies.
Tandis que chaque travail a ses défis, les demandes et les récompenses des soins
infirmiers peuvent varier selon le cadre. La plupart des infirmières vous diront qu’aucun jour
n’est jamais pareil, et chaque jour offre une variété de défis qui vous permet d’apprendre et
d’être excité par la profession.
- Partenariat de collaboration : travailler avec et diriger d’autres professions
Très souvent, les infirmières travaillent avec une équipe de professionnels de la santé.
Parfois, les infirmières dirigent l’équipe en gérant et en coordonnant les soins aux personnes
ou en planifiant, en mettant en œuvre et en évaluant les programmes. C’est une profession qui
offre une autonomie et qui implique une collaboration avec les autres et des opportunités de
leadership (nurse journal, 2017).
- Les diplômés en soins infirmiers ont la possibilité d’acquérir une expérience

d’orientation plus longue et optimisée en tant que nouvel employé.
- La demande continue d’infirmières partout dans le monde.
L’évolution démographique associée à une prévalence accrue des maladies chroniques

signifie qu’il y’aura une augmentation de la demande d’infirmières. Les infirmières sont
également nécessaires pour assurer la promotion de la santé et les soins préventifs.
- Les opportunités de leadership sont abondantes.
En fin de compte le leadership infirmier est un élément important dans la prestation

des soins aux patients. Les exemples incluent un éducateur aidant à développer de futurs
leaders, ou un chercheur mentorat de nouveaux chercheurs, un administrateur fournissant un
soutien et des conseils au personnel. Une infirmière sur le lieu de soins prodiguant des soins
au client et partageant ses connaissances professionnelles, ou quelqu’un qui fournit une
direction et un plaidoyer dans le développement de politiques saines (nurse journal, 2017).
- Les soins infirmiers peuvent être une deuxième carrière passionnante.
 statistiques
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- Le salaire d’une infirmière varie selon son lieu d’affectation, son ancienneté et ses
responsabilités (Source : salairemoyen.com).
- 73% des infirmiers travaillent dans un établissement de santé public ou privé
- Cette profession est majoritairement féminine (88%). Technicienne des actes médicaux aussi
confidente, l’infirmier est un lien précieux entre médecins et patient
- Niveau d’étude exigé : De baccalauréat

- Salaire net mensuel de départ : En début de carrière, un infirmier perçoit entre 1 650 et
1 750 Euro brut par mois en France selon l’INSEE ; entre 100000 et 150000 milles au
Cameroun (grille de la fiche salariale)
- Recrutement et débouchés : Importants ou en hausse
- Qualités requises.
 Résistance physique et nerveuse

 Sens des relations humaines
 Gout du travail en équipe
 Grande capacité d’adaptation
E- FACTEURS FAVORISANTS / MOTIVANTS
1- Facteur
Un facteur est un argent, un élément qui concourt à un résultat (Larousse, 2017). En

d’autres termes, nous dirons qu’un facteur est un élément qui joue le rôle de déclanchement
d’un phénomène.
2-Favorisant /motivant
Le mot « favorisant » dérive du verbe « favoriser » renvoie à un élément qui est

susceptible à pousser quelqu’un à agir, réagir face à une situation ou autres. Dans le cadre de
notre étude, on entend par « facteur favorisant » l’élément qui va induire, pousser, contribuer
au choix de la profession infirmière.
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Louise Carreau et Anne Louise Fournier en 2002 définissent la motivation comme

« un état dynamique qui a ses origines dans les perceptions qu’une personne a elle-même et
de son environnement et qui l’incite à choisir une activité »
Selon (VALLERAND, 1993), « le concept de motivation représente le construit

hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes et /ou externe produisant le
déclenchement, la direction, l’intensité de la persistance du comportement ». Cette définition
englobe l’ensemble des théories qui peuvent être rattachées à la motivation mais ne dit pas ni
comment ni pourquoi elle apparait. Dans son ouvrage « psychologie de la motivation ». Paul
Diel nous invite à essayer d’élucider ce concept. L’homme est un être de désir, les désirs sont
vécus comme une tension intérieur énergétique ; ils sont l’expression la plus primitive de
l’énergie physique appelée « Force Vitale ». Les désirs sont dirigés vers le monde extérieur
par l’action. Le comportement des individus est l’ensemble des réactions qui le poussent à
agir. Plus les désirs se multiplient, plus grande devient la nécessité vitale de les ordonner pour
une meilleure harmonisation du monde intérieur.
 Les théories de la motivation

Les théories de motivation sont nombreuses (FENOUILLET, 2003), et s’appuient sur
des courants psychologiques dont nous ne retiendrons que ceux qui ouvre les pistes
possibles dans la problématique du choix du métier d’infirmier (l’intérêt)
 Les théories humaines (besoins psychologique, de sécurité, d’amour, d’estime de soi,
de relation de soi)
 La théorie d’Herzberg (la rémunération, la responsabilité, la connaissance,
l’accomplissement, les relations de travail)
 La motivation de l’individu en groupe (la taille du groupe, l’évaluation du groupe,
l’homogénéité du groupe, son style, le sentiment d’appartenance au groupe)
a- Facteur intrinsèque
L’action est conduite uniquement par l’intérêt et le plaisir que l’individu trouve à
l’action, sans attendre de récompense externe (amour pour la profession, peur de l’échec,
satisfaction du succès…). Dans notre travail d’initiation à la recherche, nous avons choisi de
nous attarder sur les éléments tels que :
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 L’amour de la profession/vocation
« La vocation, c’est avoir pour métier sa passion ». Stendal (1783-1842)

Au sens étymologique, la vocation est un appel (latin vocare, appelé). Il a longtemps
désigné l’appel à s’engager dans une vie religieuse. Le concept s’enracine dans la bible et est
en corrélation au thème de l’écoute. Aujourd’hui, ce mot est utilisé dans un sens plus large
pour désigner l’appel que peuvent ressentir des personnes à une mission particulière :
humanitaire, spirituelle, scientifique, etc.
Dans Duffield, Aitken et al. (2004), les infirmiers répondants ont classé trois
principales raisons pour lesquelles ils choisissent les soins infirmiers. Le premier facteur était
des raisons altruistes qui ont obtenu les meilleurs résultats avec les répondants disant vouloir
prendre soin des gens, travailler avec les gens, ont toujours voulu être infirmier. D’autres
raisons qui ont influencé le choix des étudiants inclus raisons personnelles et idéaux souvent
définis comme altruiste raisons de ce qu’ils peuvent faire pour les autres en tant qu’infirmier
(aider, bien faire, contribuer à la société et à la communauté) (Buerhaus, Donelan, Norman et
Ditttus, 2005, Law et Arthur, 2003 ; Nielson et McNally, 2012). Des études américaines sur
les étudiants entrant dans les programmes de soins infirmiers ont, pour essentiel, utilisé des
mesures quantitatives et souligné plusieurs des raisons du choix qui sont vues dans les élèves
en formation. Encore une fois, ils peuvent être perçus comme des croyances personnelles
(altruistes) de ce que les soins infirmiers seront comme (prendre soin et aider les gens). Les
soins infirmiers comme un bon lucratif, carrière intéressante et respectée avec de larges
opportunités ; et comme un tremplin vers une autre carrière comme la médecine. De même,
9% des étudiants dans une étude canadienne ont déclaré que ça avaient été un rêve de toute
une vie de devenir infirmière (Williams et al, 1997).
 L’épanouissement au travail
L’épanouissement c’est le fait d’acquérir la plénitude de ses facultés intellectuelles ou

physiques, être bien dans sa peau, dans son corps, manifester une joie pleine et sereine
(Larousse, 2010).
Le mot travail peut être défini comme un ensemble d’activités sociales qui constituent
tous les productions utiles à la société ; la peine qu’on prend pour faire quelque chose :
l’occupation à laquelle on se livre habituellement pour gagner sa vie. (Larousse, 2010)
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Divers facteurs tant individuels qu’environnementaux font qu’une personne peut s’épanouir à
son travail. Les principaux facteurs individuels sont :
- Le sentiment d’être utile / le sens donné à son travail

- La reconnaissance sociale
- La possibilité de subvenir à ses besoins
- Le bon équilibre entre temps professionnel et temps privé
- La perspective d’évoluer
D’autres facteurs liés à l’organisation dans laquelle le travail est effectué vont impacter
l’épanouissement au travail notamment : le climat de travail, la charge de travail, le sentiment
de justice, les relations entre salariés. (Le prince, 2012). Dans Duffield, Aitken et al. (2004),
les infirmiers répondants ont classé trois principales raison pour laquelle ils choisissentles
soins infirmiers, une des raisons les mieux notées étaient une étape clé à une autre carrière à
voyager
 La stabilité
« Qui dit équilibre dit menace qu’il se rompe. Aucune stabilité n’est jamais
qu’équilibre. » Maurice Druon
Elle caractérise un état qui ne peut être modifié sans apport extérieur. (Wikipédia,
2010)
C’est le caractère de ce qui reste en place, sans bouger ni tomber. (Larousse, 2017)
Pour la plupart d’entre nous, nous avons été nourris par nos aïeux d’éloges sur les bienfaits de
la fidélité son entreprise pour garantir une carrière évolutive et épanouie. Si en effet la
stabilité professionnelle a plutôt tendance à rassurer les employeurs, elle devient un handicap
sur trop longue période (HYZY, 2013, 01 09)
b- Facteur extrinsèque
L’action est provoqué par une circonstance extérieure à l’individu (punition,

récompense, pression sociale, obtention de l’approbation d’une tierce personne…). Ces deux
types de motivation sont complétés par un troisième étant : l’amotivation. Ici, l’individu a le
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sentiment d’être soumis à des facteurs hors de tout control. L’a motivation se distingue de la
motivation extrinsèque par l’absence de motivation liée au sentiment de ne plus être capable
de prévoir les conséquences de ses actions.
Pour ce qui est des facteurs de motivation extrinsèque, nos intérêts se sont circonscrits sur
les points ci-après :
 L’entourage
Il désigne ce qui est autour (Larousse, 2010). L’humain est continuellement influencé
par autrui : les regards, les comportements, les réactions etc. Certain étudiants sont influencés
par les familles et/ou d’autres personnes significatives (Cohen et al, 2004 ; Arthur, 2003).
Neilson et Jonas (2012) et Beck (2000) ont également constaté que connaitre quelqu’un en
soin infirmiers pourrait influencer le choix des soins infirmiers en tant que carrière. Une méta-
analyse de dix études qualitatives primaires à choix professionnel et de carrière en soins
infirmiers en utilisant le premier cycle étudiants (trois études) et infirmière autorisées
échantillons, ont constaté que le choix de carrière a été influencé par les croyances et les
idéaux sur les soins infirmiers (MacIntosh, 2003)
 La rémunération
« La façon de donner est mieux que ce qu’on donne » (Corneille)

La rémunération consiste à redistribuer une entité (personne physique ou morale,
entreprise) en contre partie du travail effectué ou d’un service rendu. Les raison d’être de la
rémunération sont multiples et expliquent les différents philosophies et modes de
détermination : rémunération d’un poste bien défini de manière objective, rémunération de la
performance d’une personne dans le cadre d’un poste, rémunération d’une personne en dehors
de toute considération pour le poste, rémunération mixte tenant compte à la fois du poste tenu
et des caractéristiques personnelles du titulaire du poste (Wikipédia, 2010)
 La représentation de la profession
Nous pouvons définir une représentation comme étant ce par quoi un objet se présente
à l’esprit (image, concept, etc…). C’est également une perception, une image mentale, etc…
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donc le contenu se rapporte à l’objet, à la situation, à une scène du monde dans lequel vit le
sujet.
Selon J. Abric (1994), la représentation est « le produit et le processus d’une activité mentale
par lequel un individu ou un groupe reconstitue le réel auquel il est confronté et lui attribue
une signification spécifique »
Selon D. Jodelet (1989), « la représentation est un ensemble organisé d’opignion,
d’attitudes, de croyances et d’informations se référant à une situation. Elle est déterminée à la
fois par le sujet lui-même (son histoire, son vécu), par le système socialet idéologique dans
lequel il est inséré et par la nature des liens que le sujet entretient avec ce système social ».
Le choix de carrière infirmier est une marque de représentation professionnelle par les
infirmiers. Un professionnel qui a choisi de devenir infirmier s’est basé sur les représentations
qui ont guidé son choix.
Les perceptions des futurs étudiants sur l’image de la profession infirmière sont
également considérées comme un prédicteur dans e choix de carrière (Seago, Spetz, Alvarado,
Keane et Grumbach, 2006). Dans une étude quantitative de l’image des soins infirmiers et de
la pénurie au milieu de travail, l’on a constaté que les perceptions des étudiants en soins
infirmiers caractéristiques qui les ont attirés à la profession infirmière étaient principalement
liée aux revenu de carrière (65%), à la sécurité d’emploi (55%), travail intéressant (71%) et un
faible niveau (33%). De même, Grainger et Bolan (2006) après une enquête au Canada ont
associé l’image que les étudiants avaient une vision idyllique de soins infirmiers « les voir
comme gentil, compatissant, dans une carrière passionnante qui ferait qu’il se sentent bien
dans ce qu’ils font » (Gainger & Bolan, 2006). Ces chercheurs ont trouvé que les étudiants en
fin d’année de formation ne pensaient pas que les soins infirmiers étaient une profession
précieuse.
 La facilité d’employabilité
La facilité décrit le caractère de ce qui se fait sans peine, sans difficulté ; c’est
l’aptitude à faire quelque chose sans peine, avec une aisance naturelle. (Larousse, 2017)
L’employabilité est la capacité d’évoluer de façon autonome à l’intérieur du marché du
travail de façon à réaliser de manière durable par l’emploi, le potentiel qu’on a en soi. Elle
dépend de ses connaissances, des qualifications et des comportements qu’on a, de la façon
dont on s’en sert et donc les présente à l’employeur (Ministère Français chargé de l’emploi).
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Selon l’organisation internationale du travail, l’employabilité est l’aptitude de chacun de

trouver et de conserver un emploi, à progresser au travail et à adapter au changement tout au
long de la vie professionnelle.
Page 29
CHAPITRE II : METHODOLOGIE
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Ce chapitre relate le chemin emprunté qui nous a permis de cheminer vers le but de
notre étude, c’est certainement dans cette optique que (Nkoum, 2016) stipule que la méthode
« est la voie, la direction qui mène à bien son but, c’est une démarche, c’est un
cheminement ». Il s’agit pour nous d’explorer ici la démarche que nous allons suivre pour
aboutir à nos résultats. C’est la raison pour laquelle avant d’effectuer une descente sur le
terrain, il est important de savoir à qui s’adresser, comment procéder et quels instruments
utilisés. Ainsi dans ce chapitre, nous présenterons respectivement la justification et le lieu
d’étude, et l’approche méthodologique utilisée pour atteindre notre but de recherche.
1-TYPE D’ÉTUDE
Le choix de l’étude qualitative nous semble approprié puisqu’elle met en avant les
dimensions subjectives de l’expérience humaine et nous permet par conséquent de mettre en
lumière les facteurs ayant motivés les étudiants
2-LIEUX D’ETUDE ET JUSTIFICATION
2-1 choix et justification du lieu de l’étude
Pour mener à bien notre étude, nous avons choisi comme lieu d’étude l’école des
infirmiers techniciens médicaux sanitaires et du génie sanitaire.
Pour mieux explorer l’importance des facteurs motivants le choix de la profession

infirmière par les étudiants infirmiers, notre choix est porté sur l’EITMS-GS. Nos sources de
motivation résident autour de :
 L’accueil au sein de cet établissement d’un grand nombre d’étudiants

infirmiers
 Le lieu de naissance de notre recherche, en 1ére année de formation dans cet
établissement
 L’accessibilité facile
2-2) Description du lieu de l’étude
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a. Historique
L’EITMS-GS a été créée en 1972 et était autrefois appelé Ecole Nationale d’Infirmiers
et d’Infirmières, Sages-Femmes et Accoucheurs de Yaoundé (ENISFAY). La durée de la
formation était de 2 à 3ans selon les diplômes probatoires et de baccalauréat. Les programmes
mettaient un accent sur le rôle de l’infirmier et étaient basés sur l’anatomie-physiologie-
pathologie, le diplôme à la fin de la formation était celui du diplôme d’Etat d’Infirmier
camerounais. Catégorie B1 et les enseignants en majorité étaient les médecins. A présent seul
les étudiants titulaires d’un baccalauréat A, C, D, F8, ESF …
b. Organisation administrative
L’EITMS-GS a à sa tête un directeur qui est le chef de l’établissement, un directeur

adjoint, une secrétaire, 2 chefs de service (des affaires générale et un chef de services d’étude
et des stages), 5 chefs de Bureau (bureau des affaires générales, bureau du matériel, bureau de
recherche, bureau de la discipline, bureau des études et stages), les coordonnateurs
pédagogiques, les enseignants à temps plein, les chefs de classe, les gardiens.
c. Situation géographique
Située dans la région du centre, département de Mfoundi, l’EITMS-GS est limité au

nord par l’hôpital central de Yaoundé et la fondation Chantal Biya ; au sud par le marché
Mokolo ; à l’ouest par le SAMU et le camp sic ; à l’est par l’OCEAC, le centre pasteur et
l’UCAC
d. Ressources humaines
L’EITMS-GS de Yaoundé compte en moyenne 340 étudiants repartis de la 1ère en 3ème

année (IDE et TGS) répartis comme suit :
Tableau 1 : répartition des étudiants selon les niveaux scolaires
Filière Nombre
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IDE1 44
IDE2 49
IDE3 88
TGS1 22
TGS2 33
TGS3 21
e. Les différentes infrastructures
L’EITMS-GS de Yaoundé comprend : un bloc administratif où se retrouve également

les salles de classe de 1ère année IDE et TGS, un autre bloc réservé aux TMS et du GS.
3-PÉRIODE DE L’ÉTUDE
Notre étude couvrira la période allant DECEMBRE /2022 à AOUT/2023
4-POPULATION D’ÉTUDE
La population est l’ensemble des individus qui possèdent des caractéristiques précises
et ayant une relation avec les objectifs de l’enquête (Nkoum, 2016) pour notre étude, la
population cible sera constitué étudiants admis au concours d’entrée des infirmiers diplômés
d’Etat ou en première année de cycle d’IDE
5-CRITÈRES DE SÉLECTION
La population cible sera sélectionnée selon les critères d’inclusion et d’exclusion.
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5-1CRITÈRES D’INCLUSION
Les critères d’inclusion à cette étude ont été :
 Etre étudiant infirmier de première année

 Etre présent lors de l’enquête
 Accepter librement de faire partir de l’étude
5-2 CRITÈRES D’EXCLUSION
Ont été exclus :
 Les étudiants absents lors de la collecte des données

 Les étudiants qui refusent de participer à l’étude
6-STRATÉGIES DE RECRUTEMENT DE LA POPULATION D’ÉTUDE
Pour recruter la population d’étude, nous avons procéder ainsi qu’il suit :
-Recueil des données sur le nombre d’étudiant spécifique
-Sélection du nombre d’étudiant en cour de formation à l’EITMS-GS
7-ECHANTILLONNAGE
Selon (Nkoum, 2016) la population est l’ensemble de tous les individus possédant des
caractéristiques précises ayant une relation avec les objectifs de l’enquête. Dans cette étude, la
population cible est constituée des étudiants admis au concours d’entrée aux infirmiers
diplômés d’Etat ou en première année de cycle au IDE à EITMS-GS.
7-1 TECHNIQUE D’ÉCHANTILLONNAGE
Un échantillon est une partie d’une population, constituée d’un ou plusieurs individus
provenant de cette population (Nkoum, 2016). Durant notre enquête, nous avons utilisé la
technique d’échantillonnage non probabiliste de convenance. Dans ce type d’échantillon, les
individus (unités) sont choisis en fonction d’une caractéristique dominante que le chercheur
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veut explorer (Nkoum, 2016), c’est ainsi que dans le cadre de notre recherche nous nous
intéressons aux étudiants admis au concours d’entrée aux IDE à EITMS-GS.
7-2 TAILLE DE L’ECHANTILLON
La taille de l’échantillon au nombre d’individus (unité) que contient cet échantillon

(Nkoum, 2016). Dans cette étude, le seuil de saturation nous a permis de déterminer la taille
de l’échantillon. La taille de l’échantillon est de 10 participants.
8- COLLECTE DES DONNÉES
Dans la recherche qualitative, les techniques de collecte de données les plus utilisées
sont : le guide d’entretien, l’observation, le focus group. Dans notre étude, nous avons utilisé
un guide d’entretien
 Elaboration du guide d’entretien
Vu le caractère qualitatif de l’étude, nous avons opté pour le guide d’entretien.

L’utilisation du guide d’entretien est appropriée à chaque fois que l’on cherche à appréhender
et à rendre compte du système, des valeurs, des normes, des représentations et des symboles
propres à une culture ou à une sous-culture (Michelat, 1975).
Thivet Griesmar (2009) affirme que les méthodes d’entretien se caractérisent par un
contact direct entre l’interlocuteur et l’enquêteur ; une assez faible directivité ; un échange et
la mise en place d’une relation. Le même auteur ajoute que le sujet répond dans ses propres
termes et avec son propre cadre de référence aux questions, l’entretien suppose donc la mise
en œuvre de processus fondamentaux de communication et d’interaction. Cela nécessite de
connaitre parfaitement la thématique de recherche, d’envisager des questions de relance et de
favoriser la reformulation. C’est ainsi que notre guide d’entretien comptera quatre principaux
thème à savoir :
 Caractéristiques social des informateurs

 Connaissance des participants sur la profession infirmière
 Facteurs favorisants le choix de la profession infirmière
 Facteurs entravant le choix de la profession infirmière
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9- ANALYSE ET GESTION DES DONNÉES
Les données recueillies seront traitées manuellement à l’aide d’un logiciel Microsoft
Word. Elles seront transmises le plus tôt possible sur une fiche technique. L’analyse sera faite
au fur et à mesure qu’on recevra les réponses du guide d’entretien. Il apparait que le but de
l’analyse de contenu est de faire émerger les informations qui rendent compte du sens de
l’objectif précis de recherche.
L’analyse des données se fera comme suit :
-Un numéro qui sera attribué à chaque participant observé et passé à l’entretien ;
-La transcription des données sera faite en verbatim pour chaque participant ;
-Les liens entre les observations faites et les déclarations des participants seront établis
10- CONSIDÉRATIONS ÉTHIQUES
Les données recueillies pour cette étude vous seront soumises à l’exigence de la
confidentialité et de l’anonymat. Les résultats de recherche qui pourront être diffusés sous
forme d’article, de rapport de recherche ou de communication à des longues scientifiques, ne
permettront pas de vous identifier. Pour le respect de l’éthique de la recherche, il sera établi :
-Une demande adressée au président du comité régional d’éthique pour la recherche de la
santé humaine du centre
-Une demande d’autorisation de recherche à monsieur le directeur de L’EITMS/GS/YDE
-Un formulaire de consentement éclairé en français et en anglais
-Une notice d’information en français et en Anglais
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CHAPITRE III : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
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Le présent chapitre est destiné à la présentation des résultats obtenus à travers

l’investigation auprès des étudiants infirmiers de niveau 1 de l’école des infirmiers
techniciens médico- sanitaire et du génie sanitaire. Ces résultats vont être exposés sous forme
de tableau afin de permettre une bonne lisibilité. Chaque tableau sera suivi d’un commentaire.
Ce chapitre sera structuré en quatre parties : la première sera destinée aux éléments des
identifiants des informateurs ; la deuxième rapportera les données relatives aux connaissances
des participants sur la profession infirmière ; par la suite portera sur les facteurs favorisant le
choix de la profession infirmière ; et enfin se rapportera aux facteurs entravant le choix de la
profession infirmière.
1) caractéristique sociale des informateurs
Les caractéristiques sociales des participants se présentent ainsi qu’il suit :
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Tableau I : répartition en fonction des données sociales
Participants Age Sexe Formation
Informateur (i1) 27ans F IDE I
Informateur (i2) 22ans M IDE I
Informateur (i 3) 21ans M IDE I
Source : auteur
NB : Les informateurs de cette étude seront désignés par la lettre « i » affecté du

chiffre correspondant dans la suite des résultats
Il ressort de ce premier tableau que 10 personnes ont participé à l’étude. Ils ont tous
été interviewés à EITMS-GS, dans les salles de classe. En ce qui concerne la tranche d’âge
des informateurs, elle varie entre 21 et 27 ans. Il s’agit alors des personnes adultes. Ce sont
des personnes matures et capables de donner leurs points de vue sur les motifs de leurs choix
vers cette profession. Ainsi les réponses qu’ils donnent aux questions que nous leurs posons
sont biens réfléchies et doivent être prises en considération. La majorité des informateurs sont
de sexe féminin. Notons que les hommes comme les femmes ont été très réceptifs et ont
répondu spontanément à nos questions.
2) Connaissance des participants sur la profession infirmière
Tableau II : discours relatif à la formation infirmière
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Informateurs Réponses
I1 « La formation infirmière est une formation qui associe théorie et pratique.

Dans le volet théorique, on a l’acquisition des connaissances suivie de trois
évaluation séquentielle au bout du quelle succède un examen de passage qui
détermine le passage en classe supérieur. Le volet pratique qui consiste à
l’application des connaissances acquise sur le terrain »
I2 « C’est une formation complexe, rude qui dure trois ans. Cette formation
associe théorie et pratique, je pense que la durée est courte vue la densité des
cours théoriques et courte durée de stage (deux semaines) pour les différentes
services parcourus lors de la pratique »
I3 « La formation infirmière nous offre la possibilité de nous épanouir

professionnellement notamment de nous sentir utile dans la vie des autres.
Avec cette formation, nous avons la possibilité de travaillé à l’international
dans toute sorte de milieu comme les établissements scolaires, hôpitaux et
entreprise… »
I4 C’est une formation strict qui nécessite beaucoup de temps, d’énergie, de

concentration car elle comporte un large programme tant théorique que
pratique »
I5 « C’est le fait de former un ensemble de personne dans les prestations et

services de santé dans lequel le niveau requis est le baccalauréat »
I6 « Elle nous permet d’acquérir des connaissances et techniques dans le cadre

de la santé afin d’optimiser le bien-être et l’état de santé des personnes
contrairement aux fonctions du médecin qui est centré sur la pathologie »
I7 « C’est une formation qui permet au jeune gens que nous somme de nous
former dans une profession noble et respectable »
I8 « La formation infirmière est formation théorique et pratique qui s’effectue en

trois ans, dans laquelle, à la fin on obtient un diplôme d’Etat »
I9 « C’est un système de formation des personnes ayant optées pour la prise en
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soin des personnes malades »
I10 « C’est une formation qui s’obtient sur concours et le niveau retenu est le
baccalauréat, elle est très responsable car elle permet d’acquérir des
connaissances et de veiller sur la santé des individus »
D’après les réponses des informateurs dans ce tableau sur la formation infirmière, il en
ressort que tous les participants ont une idée précise concernant la formation infirmier. Une
grande partie des informateurs telle que I1, I2, I4, I5, I6, I8, I10 pensent que la formation
infirmière est l’acquisition des connaissances sur le plan théorique et pratique au bout duquel
on obtient un diplôme d’Etat infirmier et le niveau retenu est le baccalauréat. L’informateur I3
quant à lui ressort les avantages de la formation infirmier tels que l’épanouissement
professionnel, la possibilité de travaillé dans les entreprises, établissement scolaire, hôpitaux
et à l’international.
Tableau III : Discours relatif à l’intérêt des étudiants pour la formation
Informateur Réponses
I1 « Ce qui m’amène à faire la formation infirmière premièrement j‘ai la

compassion envers les personnes souffrantes, les personnes dans le besoin et
j’aimerais bien contribuer à leurs bien-être. Depuis mon bas âge, j’ai connu
des personnes du domaine de la santé dans ma famille et je voyais comment ils
exerçaient leurs métiers avec passion et amour ; et surtout la joie après avoir
aidé une personne malade. Cela a suscité en moi un intérêt de pouvoir moi
aussi faire comme eux sans toutefois savoir de quoi il s’agit exactement »
I2 « Mon intérêt est de m’instruire, avoir une formation professionnelle et de

pouvoir voyager dans les pays étrangers pour travailler »
I3 « Mon intérêt est personnel et social, avec cette formation je vais pouvoir
m’auto soigner grâce à l’acquisition des connaissances en soin infirmier et de
pouvoir m’occuper des membres de ma famille et autres personnes dans le
besoin »
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I4 « Mon intérêt est d’acquérir des connaissances pour sauver des vies, moi je
veux mon diplôme, trouver un emploi même dans un centre de santé, moi je ne
suis pas là pour trop fréquenté. »
I5 « Mon intérêt est de travailler dans le domaine de la santé et de pouvoir être

indépendante »
I6 « Mon intérêt est de pouvoir être indépendant et pouvoir assister des personnes
malades »
I7 « Mon intérêt est d’entré en contact avec le personnel soignant, et satisfaire les
besoins de ma famille et de mon entourage »
I8 « Mon intérêt est d’acquérir les connaissances professionnelles et être la

meilleur infirmière en exerçant cette profession avec une grande détermination
et me démarqué des autres infirmiers
I9 « Mon intérêt majeur est humaniste car voire une personne en danger me
touche profondément raison pour laquelle j’ai opté pour ce métier de sauver
des vies »
I10 « Mon intérêt est de faire partir du corps médicale, assister ma famille et mon
entourage
Manifestement le besoin d’aider son prochain, de venir au secours de ceux qui en ont le
plus besoin se révèle être les éléments fondamental ayant orientés le choix de la majorité des
informateurs vers l’exercice d’une profession dans le domaine de la santé clairement stipulé
par les informateurs I3, I7, I9, I10. Pour d’autre leurs intérêts sont autres comme le désir de
voyager, I2 le dit clairement et d’autre la recherche de l’indépendance reflété dans les propos
de I2, I4, I5, I6, I8, I10
SECTION 3 : Facteurs favorisants le choix de la profession infirmière
Tableau IV : Discours relatif aux motivations du choix de la profession
Informateur Réponse
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I1 « Ce qui m’amène à faire la formation infirmière premièrement j‘ai la

compassion envers les personnes souffrantes, les personnes dans le besoin et
j’aimerais bien contribuer à leurs bien-être. Depuis mon bas âge, j’ai connu
des personnes du domaine de la santé dans ma famille et je voyais comment ils
exerçaient leurs métiers avec passion et amour ; et surtout la joie après avoir
aidé une personne malade. Cela a suscité en moi un intérêt de pouvoir moi
aussi faire comme eux sans toutefois savoir de quoi il s’agit exactement »
I2 « Ma motivation est l’amour de la profession »
I3 «Le fait d’être mère a beaucoup contribué à me motiver vu les petite maladie à
répétition observé sur mes enfants et également la présence des médecins et
infirmiers dans la famille »
I4 « Ma motivation est le fait d’être aide-soignante et j’ai voulu approfondir mes

connaissances sur la profession »
I5 « C’est un rêve depuis toute petite de devenir infirmière car ma maman est
infirmière et le faite de voir comment elle s’occupe de la famille et de
l’entourage »
I6 « Ma principale motivation est ma famille, l’entourage et une fois en formation

que j’ai eu a aimé ce que je faisais »
I7 « Ma motivation est le respect et l’amour de la profession »
I8 « Ma motivation est de sauver des vies et aider les membres de ma famille
I9 « Ma motivation est l’amour de la profession et la gaine de voire des personnes

souffrir »
I10 « Ma motivation est la recherche d’un emploi stable vue les réalités du pays»
L’amour de la profession, la recherche de l’indépendance, la sociabilisassions, la

famille, aider son prochain, l’instinct maternel sont les principales motivations des étudiants
dans l’adhésion de cette formation sanitaire. Les informateurs I1, I3 et I5 stipulent clairement
leurs motivations en stipulant qu’être infirmier est un rêve depuis tous petits.
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Tableau V : Discours relatif aux moyens utilisés pour faire le choix d’une profession
Informateur Réponse
I1 « Le renseignement, les revues de presse »
I2 « Les médias, les arrêtés concours et diplôme équivalent »
I3 « Les réseaux sociaux et médias »
I4 « Demander conseil à ses ainés et entourage»
I5 « Les conseillers d’orientation et j’ai fait également de nombreuses

recherches pour mieux m’informer du sujet»
I6 « Renseignement auprès des personnes qui pratiques de cette profession »
I7 « L’engagement et détermination de savoir ce qu’on veut réellement »
I8 « La réflexion, renseignement »
I9 « La motivation et passion »
I10 « Les moyens financiers »
D’après les propos des participants, il ressort clairement les différents moyens utilisés
pour faire un choix de profession telle que les conseillers d’orientation, l’entourage, le
renseignement, les revues de presse, les médias, l’engagement.
SECTION 4 : Facteurs entravant le choix de la profession infirmière
Tableau VI : Discours relatif aux difficultés rencontrées lors du choix de la profession
I1 « Le fait que la formation ne soit pas à intégration direct décourage lors du

choix de profession et la situation géographique du lieu de formation étant
donné que je suis mère »
I2 « L’une des difficultés rencontrées se trouve au niveau du choix de filières car
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dans le domaine de la santé on rencontre une multitude de filière »
I3 /
I4 « Les difficultés rencontrées sont le cout de la formation, le nombre d’année

pour effectuer la formation, le nombre de places demandés pour effectuer la
formation »
I5 « La peur, l’hésitation et les difficultés financières »
I6 « Comme difficultés, le manque d’information par rapport à la formation »
I7 /
I8 « Les disputes avec les membres de la famille et difficultés lors de la

conception des dossiers »
I9 « La pression des parents, le temps »
I10 « La peur, le découragement, les faits sociaux »
De nombreuses difficultés ont été rencontré par les informateurs lors du choix de
profession tels que la situation géographique, le fait que la formation ne soit pas à intégration
direct I1 le stipule clairement. Les informateurs ont également fait face à des problèmes telle
que la pression des parents, le découragement, la peur, l’hésitation… relevés par I4, I5, I8, I9,
I10 ; comme autres difficultés rencontrées, lors du choix de filières par les informateurs I3, I6.
Par contre certains participants tels que I3 et I7 n’ont pas rencontré des difficultés dans leurs
choix de profession.
Tableau VII : Discours relatif aux difficultés rencontrées aux cours de la formation
I1 « Le temps car l’école est de 7h30 à16h30, les problèmes financiers dans les
frais de pension, les frais de cours… »
I2 « Le nombre élevé des modules, on a pas de temps de repos »
I3 « La densité des cours, les difficultés financières aux cours de la formation,

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pas de temps pour se détendre
I4 « Difficulté à s’adapter au système éducatif et financière pour les différentes

dépenses aux cours de la formation»
I5 « La densité des cours qui provoque beaucoup de stress, les moyens

financières, pas de temps pour se détendre »
I6 « La formation prend beaucoup de temps, c’est un sacrifice car elle nécessite

beaucoup de concentration, je rencontre également les problèmes financiers
dans mes différentes dépenses tel que la pension, achat de support de cours,
frais de stages…»
I7 « Le manque de ressources matérielles pour les différentes pratiques dans

l’établissement étant donné que la formation associe théorie et pratique, la
non collaboration entre camarade »
I8 « La peur de l’échec, l’accessibilité au lieu de formation par rapport à mon

domicile ce qui provoque de nombreux retard répétés, les problèmes
financiers sont également très présent au cours de la formation »
I9 « Le nombre d’heure et jours de cours (de 7h30 à 16h30 allant de lundi à

samedi) ne permettant pas de faire une petite activité ajouté à cela les moyens
financiers car cette formation nécessite beaucoup de dépenses, sans oublier
l’accessibilité au cours par rapport à mon domicile ce qui provoque des
différents retards en répétition »
I10 « J’ai de la peine à assimiler les cours vue la densité des cours et cette
situation me stress énormément car je ne voudrais pas décevoir ma famille, je
rencontre également des problèmes financiers sur de multiples points tel que
la pension, les frais de polycops de cours et stages…Je suis un peu négligé par
la famille car il y’a également mes petits frères et sœurs qui ont besoin de
beaucoup plus d’attention et de soutient des parents »
Les difficultés financières rencontrées au cours de la formation, la formation prend

beaucoup de temps, le nombre élevé des modules, le manque de ressources matérielles pour
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les pratiques dans l’établissement, le stress et la peur de l’échec la totalité des informateurs le
stipule dans leurs propos sont au centre des différents problèmes rencontrés par les
informateurs.
Tableau VIII : Discours relatif aux difficultés rencontrées dans les hôpitaux
I1 « Le temps de stage dans les différentes structures hospitalières es très peu

(2semaines) ce qui ne favorise pas l’apprentissage, insuffisances de matériels
dans certains hôpitaux ce qui ne favorisent pas une meilleurs prise en charge
des patients »
I2 « Le mauvais accueil du personnel dans certains structures hospitalière, la

corruption car le personnel mette dans leurs tête que les étudiants ont de
l’argent et veulent être payés pour noter les étudiants stagiaires »
I3 « L’abondance des stagiaires dans les lieux de stage ne favorise pas

« L’apprentissage et une meilleurs pratique, le manque matériel hospitalier,
les conflits avec les étudiants en médecines car ils sont plus respectés par
rapport à nous étudiants infirmiers »
I4 « La pression des différents hôpitaux stress, l’abondances des stagiaires qui

ne permettent pas d’atteindre tous les objectifs, la mauvaise attitude des
patients vis-à-vis des étudiants infirmiers »
I5 « Certains patients et personnels ne collaborent pas »
I6 « Mauvais accueil du personnel, la peur dans la pratique de certain soins tel

que les injections… »
I7 « Non collaboration de certains patients et la frustration par certains

personnels »
I8 « Les préjugés du personnels infirmiers par rapport à notre école de

formation, l’insalubrité de certains structures hospitalière, difficultés à
pratiquer à cause de l’abondance des stagiaires
I9 « La peur, l’hésitation dans la pratique des soins car c’est une première pour
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moi »
I10 «Difficulté dans l’accessibilité au lieu de formation par rapport à mon

domicile, difficultés financière également, l’abondance des stagiaires, la non
collaboration des patients »
D’après les informateurs, de nombreuses difficultés ont été observé au cours des stages
pratiques dans les structures hospitalières tels que le temps prévu pour les stages est peu,
l’insuffisance d’équipement matériel et le mauvais état de celui existant dans certaines
structures, l’abondance des stagiaires dans les structures hospitalières, le mauvais accueil et
non collaboration du personnel sont les principales difficultés rencontrés par les informateurs
étudiants infirmiers tels qu’I2, I3, I4, I5, I6 …
Page 48
CHAPITRE V : SYNTHESE ET DFISCUSSION DES RESULTATS
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Ce chapitre permet de donner un sens aux résultats de l’étude. Il s’agit de confronter

nos résultats aux normes théoriques sur la motivation de la profession infirmière. Ainsi, ce
chapitre s’articule autour de quatre étapes correspondant aux grandes lignes de notre guide
d’entretien: la synthèse et la discussion des données relatives aux caractéristiques des
informateurs, aux résultats des données sur les connaissances des participants sur la
profession infirmière, par la suite les données sur les facteurs de motivation de la profession et
enfin celle des données entravant le choix de cette profession
1) caractéristiques sociales des participants
a. Age
De prime abord, au regard de l’âge, il ressort que les étudiants infirmiers sont
relativement jeunes. La moyenne d’âge est de 24 ans. Ils ont l’esprit frais de connaissances et
les données relatives aux dernières actualités dans le domaine de la santé en générale.
b. Sexe
L’ensemble des étudiants ayant participé à notre étude est majoritairement de sexe
féminin. Cette présence féminine représente un potentiel important pour une telle formation,
laquelle requiert l’amour, le courage, la foi et le dévouement selon l’affirmation de Hundest
en 1918. En effet, la femme de par son rôle maternel est plus soucieuse et attentionnée et peut
mieux comprendre ce que récent la personne en souffrance. De plus la profession infirmière
d’après son origine féminine, selon Thomas (2005), c’est l’une des premières professions hors
du foyer que les femmes ont pu assumer dans notre société.
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c. Formation
Les informateurs retenus dans notre étude ont pour filière de formation IDE plus
précisément les étudiants de première année. La modalité d’entrée est sur concours
uniquement qui est nationale. La formation dure trois ans au bout duquel on obtient un
diplôme d’état infirmier.
2) connaissance des participants sur la profession infirmière
Comme éléments de réponse à notre item de savoirs ce qu’est la profession infirmière,

majoritairement nos participants ont une idée précise concernant cette formation. Ils pensent
que la formation infirmière est l’acquisition des connaissances sur le plan théorique et
pratique au bout duquel on obtient un diplôme d’Etat infirmier et le niveau retenu est le
baccalauréat. Cette définition rejoint celle du Dictionnaire médicale « La formation des
infirmiers est dispensée dans des écoles agréées ; elle est sanctionnée par un diplôme d’Etat
après trois ans d’études au-delà du baccalauréat » et l’auteur Patrice Aimé Agossou affirme
que « la formation révèle l’aptitude et le terrain révèle la compétence », pour lui la formation
professionnelle permet de valider ses compétences ou d’en acquérir de nouvelle. Les autres
participants ont une conception plus détaillé du terme sur la durée d’apprentissage théorique
et pratique. Ces propos se rapprochent de celle de l’OMS « la formation dure 3ans : 6
semestres de 20 semaine chacun, soit 4200 heures réparties ainsi : 2100 heures de formation
théorique et2100 heures de formation pratique ».
3) Facteurs favorisants le choix de la profession infirmière
Ces facteurs peuvent être intrinsèques et extrinsèques. Comme facteurs intrinsèques

nous avons l’amour de la profession, de l’admiration, un rêve, la recherche de stabilité,
manifestement le besoin d’aider son prochain, de venir au secours de ceux qui en ont le plus
besoin se révèlent être les éléments fondamentales ayant orientés la majorité des informateurs
vers l’exercice de la profession infirmière. Ces réponses s’associent à la théorie de la
motivation par l’accomplissement de Clelland (1982) : la motivation est un besoin
d’accomplissement correspondant à une volonté de « réussir le mieux possible ». Leboyer
Page 51
(2008) ajoute que « pour entretenir la motivation des troupes, l’entreprise doit aujourd’hui
être capable de prendre en compte et d’agir sur des multiples facettes ».
Comme facteurs extrinsèques, nous avons : l’influence familiale dans la décision de

certains informateurs, l’entourage. Cet entourage qui est aussi bien la famille direct ou
communautaire d’où cette pensée selon laquelle certains étudiants sont influencés par la
famille ou d’autres personnes significatives (Cohen et al, 2004, Arthur, 2003). Ces facteurs
comprennent également les attentes des parents, le désir de salaire élevés et la sécurité
d’emploi, le prestige (Denga, 2001 ; nwachuku, 2007).
De plus beaucoup de jeune y compris les étudiants ne sont pas suffisamment informés
sur eux-mêmes, sur leurs capacités et sur le travail autour d’eux (Kinance, 2004). Comme
moyen mis en jeu par l’ensemble des informateurs pour faire un choix de profession nous
relevons les conseillers d’orientation, l’entourage, le renseignement, les revues de presse, les
médias, l’engagement, l’ensemble des informateurs ont opté pour ces différents moyens.
4) Facteurs entravant le choix de la profession infirmière
En raison de la flexibilité accrue des économies moderne, le marché du travail et

l’évolution de l’emploie sont plus incertains. Le comportement des jeunes en matière
d’orientation professionnelle et de choix de formation et d’emploi évolue pour s’adapter à
cette incertitude (Jean François, 2011). De nombreuses difficultés ont été rencontrées par les
informateurs lors du choix professionnel tels que la situation géographique, le fait que la
formation ne soit pas à intégration direct, difficulté rencontrée lors du choix de filières. Par
contre certains participants n’ont pas rencontré des difficultés dans leurs choix de profession.
De plus beaucoup de jeune y compris les étudiants ne sont pas suffisamment informés sur
eux-mêmes, sur leurs capacités et sur le travail autour d’eux (Kinance, 2004).
Les difficultés financières rencontrées au cours de la formation, la formation prend

beaucoup de temps, le nombre élevé des modules, le manque de ressources matérielles pour
les pratiques dans l’établissement, le stress et la peur de l’échec sont les principales difficultés
rencontrées par la totalité des informateurs dans leurs propos. Pour Sandrine Berger-Douce
(2008) le manque de ressources financières est l’un des principaux freins à l’engagement.
Page 52
L’encadrement humanisant et déshumanisant dépend de l’humeur et cette humeur des

personnels sanitaires dépend du système organisationnel qui varie d’une structure à une autre.
Il en ressort qu’en milieu hospitalier, les étudiants sont pour la part soums à l’attitude
autoritaire des personnels soignants, ce qui entraine leur comportement hystérique ce qui
entraine des conflits entre personnels et étudiants. C’est dans cette ordre d’idée que Gautier
(2017), dans son communiqué de presse évoquait des dysfonctionnements pédagogiques et
des conditions d’études dégradées chez les stagiaires infirmiers en s’attardant sur
l’importance, selon lui de briser le tabou et d’alerter les pouvoir compétent.
Page 53
Page 54
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www.fr.calameo.com.
Page 56
Page 57
ANNEXES
NOTICE D’INFORMATION
FORMULAIRE DE CONSENTEMENT ECLAIRE
FICHES TECHNIQUES
CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
BUDGET DETAILLE ET SOURCE DE FINANCEMENT
Annexe 1 : Notice d’information
Version française
INITIATION A PARTICIPER AU PROJET DE RECHERCHE PORTANT SUR :
«Les facteurs favorisants le choix de la profession infirmière chez les étudiants de l’EITMS-
GS»
Mme, Mlle, M
Cette recherche par laquelle votre participation est sollicitée porte sur, facteurs
favorisants le choix de la profession infirmière chez les étudiants de l’EITMS-GS. Elle vise à
déterminer les facteurs de motivation de la profession infirmière par les étudiants
Objectif
-Notre étude vise principalement àrecenser les facteurs favorisants le choix de la profession
infirmière chez les étudiants de l’EITMS-GS
Les renseignements donnés dans cette notice d’information visent à vous aider à
comprendre exactement ce qu’implique votre éventuelle participation à la recherche et à
prendre une décision éclairée à ce sujet. Nous vous demandons donc de lire le formulaire de
consentement attentivement et de poser toutes les questions que vous souhaitez. Vous pouvez
prendre tout le temps dont vous avez besoin avant de prendre votre décision.
Taches
Votre participation à ce projet de recherche consiste à répondre simplement au guide

d’entretien portant sur les facteurs favorisants le choix de la profession infirmière chez les
étudiants de l’EITMS-GS.
Bénéfices
Le bénéfice direct que vous pourrez tirer de la participation à cette recherche est de
nous aider à comprendre la réelle motivation qui pousse les étudiants à faire un choix de
carrière professionnelle : profession infirmière.
Confidentialité
Page II
Les données recueillies par cette étude seront soumises à l’exigence de confidentialité.
Les résultats de la recherche qui pourront être diffusés sous forme d’article, de rapport de
recherche ou de communication à des congrès scientifiques, ne permettront pas de vous
identifier. Les données recueillies seront conservées dans ma machine et ma clé USB. Votre
nom n’y apparaitra pas. Les données seront détruites après la publication finale du rapport de
recherche et des articles ; elles ne seront pas utilisées à d’autres fins que celles décrites dans le
présent document.
Participation volontaire.
Votre participation à cette étude se fait sur une base volontaire. Vous êtes entièrement
libre de participer ou non et de vous retirer en tout temps sans préjudice et sans avoir à fournir
d’explications.
Responsable de la recherche
Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour toute question concernant ce

projet de recherche, vous pouvez communiquer avec MAMBA FONGANG par courrier à
l’adresse suivante : 657062607
Page III
ENGLISH VERSION
INITIATION TO PARTICIPATE IN THE RESEARCH PROJECT ON: factors favoring the

choice of the nursing profession among students
Ms., Miss, Mr.
This research by which your participation is solicited relates to the factors favoring the choice
of the nursing profession among students. It aims to determine the motivating factors of the
nursing profession by student
Objective
- Our study aims mainly to rethink the factors favoring the choice of the nursing
profession among students of EITMS-GS
The information provided to help you Understand exactly what is involved in you possible
participation in the research and to make an informed decision about It. We ask you Read the
consent form carefully and ask the questions you May have. You can take as much time as
you need before making your decision.
Tasks
Your participation in this research project consists of simply answering the interview guide on
the factors favoring the choice of the nursing profession among EITMS-GS student
Benefit
Your direct benefit that you can derive from participating in this research in to help us
understand the real motivation that drives students to make a professional career choice:
nursing profession
Privacy
The data collected by this study will be subject to the requirement of confidentiality. The
research results that may be disseminated in the form of an article, research report or
communication at scientific congresses, will not allow you to be identified. The data
collection will be kept in my machine and my USB key. Your name will not appear there. The
data will be destroyed after the final publication of the research report and articles; they will
not be used for any other purpose than those described in this document
Page IV
Voluntary participation
Your participation in this study is voluntary. You are completely free to participated or not
and to withdraw at any time without prejudice and without having to provide an explanation
Research manager
For further information or for any question concerning this project, contact MAMBA
FONGANG by mail at the following address: 657062607
Page V
Annexe 2 : Formulaire de consentement éclairé
VERSION FRANCAISE
Le chercheur, MAMBA FONGANG, je m’engage à procéder à cette étude

conformément à toutes les normes éthiques qui aux projets comportant la participation de
sujets humain.
Consentement du participant
Je soussigné, MAMBA FONGANG, confirme avoir lu et compris la notice

d’information au sujet du projet Facteurs favorisants le choix de la profession infirmière chez
les étudiants de l’EITMS-GS. J’ai bien saisi les conditionséventuellesde ma participation
On a répondu à toutes mes questions à mon entière satisfaction. J’ai disposé de suffisamment
de temps pour réfléchir à ma décision de participer ou non à cette recherche. Je comprends
que ma participation est entièrement volontaire et que je peux décider de me retirer en tout
temps sans aucun préjudice.
J’accepte donc librement de participer à ce projet de recherche.
Date et signature du chercheur Date et signature du
Participant
Fait à YAOUNDE le 20/ 02/2023
Tel 697485978
Signature:
Page VI
ENGLISH VERSION
Engagement of the researcher
I, MAMBA FONGANG, engage myself to precede this research in conformity

with all ethic norms, which applies to projects that comprises the participation of
humans.
Participant consent
I undersign MAMBA FONGANG, confirm to have read the following and

understood the notice of information on the topic ‘‘factors favoring the choice of the
nursing profession among students of EITMS-GS’’. I have fully understoodthe possible
conditions of my participation.
They have answered all my questions to my greatest satisfaction. I had sufficient

time to think on my decision to participate or not in this research. I understand that my
participation is entirely voluntary and that I can decide to resign at any time without
prejudice.
I therefore accept to participate freely in this research project
Date and signature of

Date and signature of participant Date
Dateand
andsignature
signatureof
researcher
Contact of researcher of researc
Telephone: 657062607
Date and signature of the researcher:
Page VII
Annexe 3 : Fiches techniques
La collecte des données sera faite à l’aide d’un guide d’entretien. Ce guide d’entretien
vous est adressé dans le cadre de la rédaction de notre mémoire de fin de formation sur le
thème « Facteurs favorisants le choix de la profession infirmière chez les étudiants de
l’EITMS-GS » :
Merci d’avance pour votre aimable attention.
SECTION 1 : Caractéristiques social des informateurs
1. Age
2. Sexe
3. Niveau scolaire
SECTION 2 : Connaissance des participants sur la profession infirmière
1. Parlez-nous de la formation infirmière

2. Parlez-nous de votre intérêt pour cette formation
SECTION 3 : Facteurs favorisants le choix de la profession infirmière
1. Dites-nous quels ont été différents éléments qui vous ont motivé à faire un choix de
profession ?
2. Dites-nous quels sont les moyens utilisés pour biens faire le choix d’une profession ?
SECTION 4 : Facteurs entravant le choix de la profession infirmière
1. Parlez-nous des différentes difficultés rencontrées aux cours de votre choix de

profession
2. Parlez-nous des différentes difficultés rencontrées aux cours de votre formation
3. Parlez-nous des différentes difficultés rencontrées dans les hôpitaux
Annexe 4 : chronogramme des activités
Page VIII
MOIS D’ACTIVITES
SEPTEMBRE
DECEMBRE
JANVIER
FEVRIER
JULLET
AVRIL
MARS
AOUT
JUIN
MAI
Attribution du thème X
Rencontre avec le DM X
Rédaction et dépôt du X
protocole
Période de collecte des
données
Dépouillement
Rédaction d’un mémoire
Correction du mémoire
Dépôt du mémoire X
Soutenance X
Annexe 5 : Budget détaillé et source de financement
Désignation Prix unitaire Quantité Total

Forfait internet 500f 31 15000f
Page IX
Saisie 150f 60 9000f

Impression 100f 60 6000f
Transport 500f 30 15000f
Ram de format 100f 1 3000f
Crédit téléphonique 5000f 4 20000f
Photocopie 25f 95 2375f
Ordinateur portable 100000f 1 100000f
Papier millimétré 100f 10 1000f
Stylos 100f 2 200f
Crayon 100f 2 200f
Gomme 125f 1 125f
Règles de 30cm 400f 1 400f
Calculatrice 2500f 1 2500f
Alimentation 500f 30 15000f
Bloc note A4 1000f 1 1000F
Imprévu 50000 1 50000
TOTAL 111200f 330 =3 35 000f
Page X

Facteurs Favorisants Le Choix de La Profession Infirmière Chez Les Étudiants de L (Récupéré)

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REPUBLIQUE DU CAMEROUN

Protocole de recherche en vue de l’obtention du diplôme d’Infirmier d’Etat principal

49éme promotion Année académique : 2022-2023

LISTES DES ABREVIATIONS/SIGLES/ ACRONYMES...................................................................iii

LISTES DES ABREVIATIONS/SIGLES/ ACRONYMES

ADVP : Activation de Développement Vocationnel et Personnel

CII : Conseil International des Infirmiers

ECASY : Ecole Catholique des aides-soignants de Yaoundé

EPCY : Ecole privée catholique des infirmiers de Yaoundé

ESIY : Ecole des sciences infirmière de Yaoundé

ESS : Ecole des Science de la Santé

EITMS-GS : Ecole des infirmiers techniciens médicaux sanitaires et du génie sanitaire

HPST : Hôpital, Patient, Santé Territoire

IDE : infirmier diplôme d’Etat

INSEE : Institut national de la statistique et des études économiques

IP : Les infirmières Praticiennes

LA : Les infirmières Autorisées

OIIQ : Ordre des Infirmiers et Infirmières du Québec

OMS : Organisation Mondiale de la Santé

La profession infirmière est un métier qui subit d’énormes changements au fil du

Mots clés : facteur favorisants le choix, profession infirmière, étudiant, EITMS-GS

Keywords: factors favouring the choice, nursing profession, student, EITMS-GS

Tout d’abord, la profession infirmière a une histoire, où l’infirmier, à l’origine était un

Il n’existe malheureusement pas de méthode garantie pour faire un choix de formation ou

En somme, vous faites l’inventaire de vos ressources et contraintes personnelles et

Une démarche de connaissance de soi permet de répondre à ce type de questions et de

aujourd’hui et toute l’information à ce sujet peuvent donner le vertige (ARSENEAULT, 2016,

respect, incompétence, comportement envers collègues et patients laissant à désir, retard au

III- QUESTIONS ET OBJECTIFS DE RECHERCHE

VI- INTERET DE L’ETUDE

Nous présenterons les intérêts comme suit :

- professionnel : qui contribue à l’apport de connaissances nouvelles ou plus approfondit sur

- Académique : car ce document servira de référence ou de guide pour d’autres étudiants

- Personnel : qui nous permettra d’acquérir de nouvelles connaissances

Selon le Conseil International des Infirmiers (CII,1965) « l’infirmier est la personne

professionnel. En somme, l’étudiant infirmier se cherche tout au long de sa formation, il est

La formation en soin infirmier est une formation professionnelle post baccalauréat.

II- FACTEURS MOTIVANTS LE CHOIX DE LA PROFESSION INFIRMIERE

La profession, du latin professio (« déclaration publique, action de se donner

En français, le mot profession revêt quatre significations principales comme

Plus spécifiquement, la profession infirmière ou d’infirmier est une profession qui

manifestation de force naturelle et se transmettait de mère à fille. La femme, par « vocation

2- DE L’ANTIQUITE AU MOYEN AGE

L’avènement du christianisme a contribué au développement d’une forme social de

3- DU MOYENAGE A LA FIN DU XIX SIECLE

La première guerre mondiale marque l’avènement de la profession infirmière. Les

l’apprentissage de Florence Nightingale mettait l’accent sur l’acquisition des compétences

En 1922, on assiste à l’avènement du premier diplôme d’état avec un rôle restreint ; le

5- DE 2009 A NOS JOURS

En 2009, la loi HPST (hôpital, patient, santé territoire) préconise un développement de

6- HISTOIRE DE LA PROFESSION INFIRMIERE EN AFRIQUE

En Afrique noire francophone, l’implantation de la profession infirmière s’est faite dans

et également le premier service conventionnel de la santé ouvert à la population civile, aux

7- HISTOIRE DE LA PROFESSION INFIRMIERE AU CAMEROUN

L’histoire de la profession infirmière au Cameroun commence avec la colonisation.

En 1972, un centre d’enseignement supérieur en soin infirmier est ouvert à la faculté de

intègre l’université catholique d’Afrique central et change de dénomination, on quittera de

La profession infirmière est constituée de multiple norme à savoir :

 Application des connaissances

La responsabilité principale de l’infirmier est de soigner et d’assister le patient, mais

 Dans les entreprises

 Présentation du métier infirmier

 Les missions d’une infirmière