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INFRASTRUCTURE ET

PROGRAMMES D’ACTIVITE
SANITAIRE

Mme Assoui Nadia


Objectifs pédagogiques

Définir : santé - santé publique - système de


santé
Décrire l'organisation du ministère de la santé
Décrire les différentes catégories du personnel
du ministère de la santé et de la protection social
Décrire les réseaux de l'infrastructure sanitaire
du ministère de la santé
Décrire les différents modes de couverture
sanitaire
PLAN DU COURS
INTRODUCTION

I – Définition des concepts


o Santé publique
o Système National de Santé

II – Le Système National de Santé


1. Le Secteur Public
2. Le Secteur Semi Public
3. Le Secteur Privé
4. Le Secteur Traditionnel
III – LE DISPOSITIF DE L’OFFRE DES SOINS

A- LE RESEAU DES SOINS DE SANTE DE BASE


1. Dispensaire Rural (DR)
2. Centre de Santé Communal (CSC)
3. Centre de Santé Communal avec Module d’Accouchement (CSCA)
4. Centre de Santé Urbain (CSU)
B- LE RESEAU D’ ETABLISSEMENT HOSPITALIER
1. L’Hôpital Local (HL)
2. L’Hôpital Provincial ou Préfectoral (CHP)
3. L’Hôpital Régional (CHR)
4. L’Hôpital Universitaire (CHU)
IV - STRUCTURES D’APPUI DU RÉSEAU DE SOINS DE SANTÉ DE BASE

1. Le Centre de Référence

2. Le Laboratoire d’Epidémiologie et Hygiène du Milieu

3. Le Centre de Diagnostic Spécialisé de Tuberculose et des Maladies


Respiratoire
V - LES DIFFERENTS MODES DE COUVERTURES SANITAIRES :

1. Le Milieu Rural :
a. Mode Fixe
b. Mode Mobile
c. Autres Modes

2. Le Milieu Urbain
Définition de santé publique

En 1952, l'OMS définit la santé publique comme


la science et l'art de prévenir les maladies, de
prolonger la vie et d'améliorer la santé physique
et mentale
Définition santé publique

la santé publique représente « l'ensemble


des efforts par des institutions publiques
dans une société pour améliorer,
promouvoir, protéger et restaurer la santé
de la population grâce à une action
collective. »
Définition système national de santé

“ Le système National de santé se définit


comme l’ensemble des ressources humaines,
matérielles, financières ainsi que les
institutions et activités destinées à assurer la
promotion, la protection, la restauration et la
réhabilitation de la santé de la population »
En somme, le Système national de santé peut
être résumé en 3 secteurs principaux :

1. Secteur public
2. Secteur privé à but non lucratif : il groupe les ressources
sanitaires de la C.N.S.S, des mutuelles (C.N.O.P.S.), du
croissant rouge marocain (C.R.M.) etc.
3. Secteur privé à but lucratif : constitué par les ressources
sanitaires privées organisées et dirigées à titre individuel
ou en groupement par des médecins, chirurgiens,
dentistes, pharmaciens ou par d’autres professionnels de
santé (Cabinet de consultation, d’imagerie médicale, de
soins et de réhabilitation, de chirurgie dentaire, etc.… ).
SYSTEME NATIONAL DE SANTE

Secteur public Secteur privé à but Secteur privé à but


non lucratif lucratif

*Hôpitaux et établissements
*Réseau hospitalier public de soins de la CNSS, des
*Réseau des soins de santé mutuelles, de l’OCP et de *Hôpitaux et cliniques
de base l’ONE. privées
*Instituts et laboratoires *Cabinets dentaires et *Cabinets libéraux
nationaux laboratoires d’analyse des *Opticiens prothésistes
*Services de santé des FAR mutuelles. *Officines
*Bureaux municipaux et *Hôpitaux et centres de
communaux d’hygiène soins des ligues et
fondations.
Organisation du ministere de la sante

L’organisation du Ministère de la santé


comprend à l’instar de la structure des autres
départements un cabinet du ministre, une
administration centrale et des services
périphériques.
Organigramme du ministere de la sante
Inspection générale LE MINISTRE Cabinet

Secrétariat générale Direction de la population


Division de
L’approvisionnement D. De l’épidémiologie et
De Lutte contre les Mies

Division du parc auto D. Des hôpitaux et des


Soins ambulatoires
Et des affaires
générales Direction D. Médicament et de la
régionales pharmacie
Division de D. Équipement et de la
l’informatique maintenance
Et des méthodes
D. Des ressources
humaines
Institut national Délégations aux
D. Réglementation et
D’administration Wilayas, Provinces
Du contentieux
sanitaire Et Préfectures
D. Planification et
Ressources financières
LE DISPOSITIF DE L’OFFRE DES
SOINS
Le Ministère de la santé a mis au point un dispositif de prise en charge
fondé sur le nombre d’habitants et sur l’estimation des activités à
réaliser par chaque type de structure ou formation sanitaire.
Ce dispositif se présente en deux principaux réseaux :
A- LE RÉSEAU D’ACTIONS
HOSPITALIÈRES :

1. Définition d’un hôpital :


L’hôpital est un établissement sanitaire destiné à héberger des malades,
des blessés ou des parturientes en vue de leur dispenser des prestations de
diagnostic, de traitement et des soins d’urgence nécessités par leur état de
santé.
2. Fonctions d’un l’hôpital :
Hébergement des malades.
Dispensation des prestations de diagnostic.
Traitement et soins d’urgence.
Formation pratique des étudiants en médecine et en pharmacie et des
élèves des écoles de formation professionnelle et de formation des
cadres.
Activités de recherche en matière de santé publique, d’économie de
santé et d’administration sanitaire.
3. Organisation d’un hôpital :
a. La direction de l’hôpital :
- L’hôpital est dirigé par un Directeur nommé par le Ministre de la santé. Il est
assisté :
- D’une équipe de collaborateurs placés à la tête des différent services qui
sont tenus à respecter les relations fonctionnelles entre eux dans la
limite de leurs compétences respectives.
- De la commission médicale consultative
Le directeur veille sur :
 L’application des orientations du Ministère
 L’organisation, et le fonctionnement de l’hôpital
 La coordination et la gestion des ressources humaines.
b. Services des affaires administratives :
 Service d’admission
 Service du personnel
 Service de comptabilité
 Service du parc auto
 Morgue
 Standard
c. Service des affaires économiques :
 Approvisionnement
 Stock
 Maintenance
 Cuisine
 Buanderie
d. Le service des soins infirmiers :
 Planification et utilisation du personnel infirmier
 Formation continue
 Supervision et évaluation
 Hygiène hospitalière
e. Les services médicaux :
 Médecine
 Chirurgie
 Pédiatrie
 Gynéco obstétrique
 Urgences + spécialités
f. Les services médico-techniques :
 Bloc opératoire
 Laboratoires
 Radiologie
 Laboratoire de transfusion
 Kinésithérapie
4. Différentes catégories des hôpitaux :
a. Classification selon la capacité litière :
* Hôpital Local :
C’est une formation sanitaire
d’une capacité de 120 à 200 lits et
dessert une population de 200.000 à 250.000 habitants.
L’hôpital local comporte au minimum quatre disciplines de
base : la médecine, la chirurgie,
la pédiatrie et la gynéco obstétrique.
* Hôpital Hospitalier Provincial / Préfectoral:
D’une capacité de 200 à 500 lits, il est implanté au chef lieu
de la province d’où il prend en charge la totalité de la
population qu’y habite. L’hôpital provincial comprend en plus
des quatre disciplines de l’hôpital local : la dermatologie, la
psychiatrie, la radiologie, l’ophtalmologie, les urgences et la
réanimation.
* Centre Hospitalier Régional :
Dessert toute la région concernée, sa capacité est de 500 à 1000 lits et
comprend outre les disciplines de l’hôpital provincial : le service des brûlés,
la gastro-entérologie, l’oncologie, la réhabilitation, l’oto-rhino-laryngologie
(ORL) et la cardiologie.
* Centre Hospitalier Universitaire ( C.H.U.) :
Sa capacité est supérieure à 1000 lits. Ces centres sont hautement
équipés et disposent de toutes les disciplines et ont une vocation de
formation et de recherche médicale.
b. Classification selon le mode de gestion :
* Les hôpitaux dits « en régie » ou SEGER (services de l’état gérés en
régie) :
L’organisation et le fonctionnement de ces établissements sont assurés
par l’état, ils sont dans une situation de dépendance statutaire et
financière du ministère de la santé et ne disposent pas de
personnalité morale. Leurs ressources financières sont des crédits
délégués par le département sur le budget général.
* Les hôpitaux érigés en service de l’état géré de manière autonome
(SEGMA) :
Il s’agit de services dotés d’une autonomie financière
qui facilite leur autonomie de gestion, mais qui ne
disposent pas de personnalité morale, ils sont soumis à la
subordination de l’administration sanitaire.
« Les SEGMA sont des services de l’état dont les
opérations de recettes, de dépenses et de trésorerie sont
exécutées par un chef de service sous ordonnateur à plein
droit et par un comptable public spécial rattaché au
comptable supérieur de royaume ».
* Les Centres Hospitaliers Érigés en
Établissements Publics Administratifs (CHEEPA) :
Ce sont des établissements dotés de personnalité morale
et juridique propre, d’une autonomie financière plus au
moins étendue, d’une indépendance aux autorités
administratives et d’une autonomie de gestion des
ressources. En contre partie, de part leur statut
d’établissements publics, ils se trouvent soumis à certains
contrôles de l’état et au respect des principes fondamentaux
du service public.
Les centres hospitaliers concourent à la réalisation des
objectifs fixés par l’état en matière de santé.
c. Classification selon la spécificité de
l’établissement :
* Hôpital Général (HG) :
C’est un établissement qui assure des services et des soins à des
clients de tout âge qui serait atteints d’affections diverses.

* Hôpital Spécialisé (HS) :


C’est un établissement qui assure des services et des soins à des
clients qui seraient atteints d’une affection d’un appareil ou d’un organe
donné.
d. Classification hiérarchisée :
* Le Premier niveau :
 L’hôpital Local
Le Centre Hospitalier Provincial ou Préfectoral (CHP) : Un ou
plusieurs hôpitaux généraux ou spécialisés.
* Le Deuxième niveau :
Le Centre Hospitalier Régional (CHR) : Un ou plusieurs
hôpitaux généraux et spécialisés.
* Le Troisième niveau :
Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) : C’est un
établissement offrant une gamme complète de services et
de soins hautement spécialisés.
Organisation SS

Hôpital de
Référence

Hôpitaux de
Recours

Hôpitaux de proximité

ESSB

Population
B - LE RÉSEAU D’ACTIONS AMBULATOIRES
(RESEAU DE
SOINS DE SANTE DE BASE) :
Ce réseau comporte un ensemble d’établissements dits de soins de santé
de base (ESSB) qui sont destinés à assurer les soins de santé primaires
(SMI-PF, vaccination, prévention et contrôle des maladies endémiques,
traitement des maladies et lésions courantes, éducation, assainissement,
fourniture des médicaments essentiels…)
Le réseau ambulatoire se compose des formations sanitaires suivantes :
1. Le Dispensaire Rural (DR)
a. Définition :
C’est une formation sanitaire de base, placée dans une aire géographique de 15
000 habitants appelée secteur sanitaire.
Chaque secteur est divisé en sous secteurs d’environ 5000 habitants visités par un
infirmier itinérant ou une équipe mobile.

C’est le plus petit ESSB, il constitue l’unité opérationnelle de premier recours, non
médicalisée, la plus décentralisée du SS
devant délivrer les soins de santé essentiels :
Promotion _ Prévention _ et Soins
b. Fonctions :
Identification de la population à charge, ainsi que les problèmes sanitaires.
Fourniture des soins essentiels à titre ambulatoire et par des visites à domicile
(itinérance).
Surveillance épidémiologique de l’aire desservie.
Fourniture des services de santé maternelle et infantile y compris la planification
familiale.
Contributions à l’amélioration des conditions de l’accouchement à domicile.
Coordination et supervision de l’exécution des programmes sanitaires.
2. Le Centre de Santé Communal (C.S.C.) :
a. Définition :
C’est une formation sanitaire implantée au chef lieu d’une
commune d’environ 45000 habitants. C’est le premier
établissement sanitaire médicalisé en milieu rural.
b. Fonctions :
Il assure les soins essentiels et les activités de protection de
la santé de la mère et de l’enfant, ainsi que les consultations
médicales.
Lutte contre les MT et les MNT
Encadrement des dispensaires qui lui sont rattachés.
4. Le Centre de Santé Urbain (C.S.U.) :

a. Définition :
C’est la formation de santé qui se situe dans une agglomération
urbaine et assure les soins curatifs essentiels et les activités de prévention,
la protection de la santé de la mère et de l’enfant, les consultations
médicales (médecine générale, pédiatrie, gynécologie).
b. Fonctions :
Identification de la population à charge, ainsi que les
problèmes sanitaires.
Surveillance épidémiologique de l’aire desservie.
Consultation de médecine générale, infantile et de gynéco
obstétrique.
Fourniture des soins essentiels à titre ambulatoire.
Fourniture des services de santé maternelle et infantile y
compris la planification familiale.
Exécution des programmes sanitaires spécifiques et autres
programmes sanitaires y compris l’hygiène du milieu.
Coordination des actions sanitaires menées au niveau de la
circonscription avec celles des autres départements ainsi
qu’avec les élus locaux.
Participation à l’information, motivation et éducation des
individus et de la collectivité.
V - STRUCTURES D’APPUI DU RESEAU DES
SOINS DE SANTE DE BASE :

1. Le centre de référence pour la planification familiale (CRPF) :


C’est un centre de consultation, d’information et de formation en
matière de tout ce qui a trait à la PF.
2. Le centre de diagnostic spécialisé de la tuberculose et des
maladies respiratoires
S’occupe de la prise en charge des cas de tuberculose et des
maladies respiratoires et appui les ESSB qui interviennent dans le
programme de lutte antituberculeuse.
3. Le laboratoire d’épidémiologie et d’hygiène du milieu (LEHM).
Il soutien les programmes de prévention et de lutte cotre les
maladies transmissibles et non transmissibles (contrôle de produits
à risque, diagnostic des maladies
VI – DIFFERENTS MODES DE
COUVERTURES SANITAIRES
1. Le Milieu Rural :
L’offre de soins ou de prestations au niveau des ESSB se fait sur une
stratégie qui tend à satisfaire les besoins sanitaires à travers trois modes
reflétant la réalité du pays :
a. le mode dit « fixe » :
Il est constitué par les différents établissements des SSB (D.R. et D.C.).
La population se rend au niveau de ces formations pour bénéficier des
prestations.
b. le mode mobile :
C’est le personnel de santé qui se déplace pour se rendre chez la population
soit par le moyen d’un véhicule avec un paquet d’actions plus important
(équipe mobile), ou par un infirmier itinérant qui fait la visite à domicile
(porte à porte)
Itinérance classique :
Elle s’effectue de porte à porte par un moyen de transport adéquat, pour
visiter un nombre déterminé de foyers par jours.
Les fonctions de base de cette modalité est d’assurer les tâches et les
prestations des programmes sanitaires à la population non couvertes par le
mode fixe. Il s’agit de :
La connaissance de la population et de son mode de vie.
La surveillance près et postnatale.
Le dépistage et le suivi des enfants malnutris.
Le dépistage, traitement et suivi des enfants diarrhéique.
Le dépistage actif du paludisme, bilharziose et tuberculose.
Le dépistage, suivi et soins des maladies chroniques.
Le contrôle de l’eau de boisson et de l’hygiène du milieu.
L’information, motivation et éducation de la population en fonction des
problèmes locaux et des programmes sanitaires développés.
Assurer les activités de la santé scolaire.
Le diagnostic et référence des maladies graves à la formation appropriée.
L’enregistrement de l’information.
La gestion du matériel utilisé.
Sensibilisation des femmes mariées en matière de planification familiale
(PF) et approvisionnement de celle qui sont sous la pilule.
Participation aux activités de vaccination.
Itinérance par point de contact :
Elle s’adresse à la population non concernée par la visite à
domicile. La rencontre entre l’infirmier itinérant et la population
s’effectue en un lieu déterminé de certaines localités
sélectionnées, connues et acceptées par tous, appelées « point de
contact ».
L’équipe mobile :
Elle s’appuie sur la constitution d’une équipe mobile avec un
moyen de mobilité (véhicule) dont la fonction de base est
d’assurer les prestations sanitaires essentielles pour étendre la
couverture sanitaire aux populations non touchées par aucun des
deux modes précédents.
Cette modalité se caractérise par une équipe formée de deux
personnes au moins. Elle est dotée d’un véhicule et peut parfois
s’adjoindre les services d’un médecin.
c. Le Mode Participatif :
Fait dans le cadre de l’approche communautaire, par des
personnes identifiées localement appelées agents
communautaires ex : Kablas, Fkihs, enseignants des écoles (MEN)

Le principe est basé sur l’exploitation de ces ressources locales
pour renforcer l’action des autres modes ou pour faire face à un
problème particulier (amélioration des conditions
d’accouchements, eau potable…).
Le mode participatif est préconisé pour :
La population située à plus de 10 Km.
La localité non accessible aux moyens de transport.
La difficulté d’accès pour la population aux points de
contact organisés dans le cadre d’un système
d’itinérance ou d’équipe mobile.
2. Le Milieu Urbain :
 Le mode fixe : est représenté par les centres de santé urbains qui
assurent les soins de santé de base sur place.
Ce mode est appuyé par des visites à domiciles par les infirmières de la
formation sanitaire (C.S.U.) pour certaines tâches en dehors du centre
(Relances de vaccinations, de consultations pré et postnatale…).
VII – LE CIRCUIT DU MALADE
Le circuit du malade est l’itinéraire ou le chemin que parcourt un malade
pour être pris en charge au niveau des différentes formations sanitaires,
depuis sa déclaration du besoin jusqu’à sa guérison ou éventuellement son
décès.
En pratique le circuit du malade commence par la visite à domicile
qu’effectue l’infirmier itinérant qui peut, soit dispenser des soins sur place,
soit l’adresser au dispensaire.
A partir du dispensaire et selon le cas le malade est orienté vers le centre
de santé, puis le centre de diagnostic, puis à l’hôpital local ou provincial ou
régional et enfin à l’hôpital national.
Les cas à caractère urgent accèdent directement aux formations
appropriées répondant à leurs besoins sans aucune restriction.
Quant aux voies de retour, elles peuvent suivre le même cheminement
sinon, elles peuvent donner directement sur le centre de santé, ensuite au
dispensaire.
SCHEMA DU CIRCUIT DU MALADE
MAISON MAISON

Centre de santé Dispensaire


urbain rural

* C.D.S.T. Centre de santé


* C.R.P.F communal
* C.D.P. Hôpital provincial
Hôpital local
Hôpital régional

Hôpital national
( C.H.U.)
VIII – LE PERSONNEL DU
MINISTERE DE LA SANTE

1. Les différentes catégories :


a. Personnel technique
b. Personnel administratif
c. Personnel de service
( personnel d’exploitation )
a. Personnel technique :

CADRE GRADE ECHELLE


1. Médical -Médecin Hors hors échelle
grade
- Médecin Grade 11
exceptionnel
- Médecin Grade
11
principal
- Médecin 1er
Grade 11
CADRE GRADE ECHELLE
2. Paramédical - Assistant médical 11
principal
- Assistant médical 11
- IDE Grade principal 11
- IDE 1er Grade 10
- IDE 2ème Grade 9
- Infirmier auxiliaire 10
Grade principal
- Infirmier auxiliaire 9
1er Grade
- Infirmier auxiliaire
2ème Grade 8
CADRE GRADE ECHELLE

- Psychologue 11
3. Psychologue - Psychologue 10
assistant

- Ingénieur d’état 11
4. Ingénieur - Ingénieur 10
d’application

5. Adjoint technique - Adjoint technique 7


b. Personnel administratif:
CADRE GRADE ECHELLE
1. Administrateur - Administrateur 11(6ème échelon)
économe économe divisionnaire
principal
- Administrateur
économe divisionnaire
11
- Administrateur
économe
10

2. Econome - Econome 9
principal
- Econome 8
CADRE GRADE ECHELLE
3. Sous économe - Sous économe 6
principal
- Sous économe 5

4. Rédacteur - Rédacteur 8

5. Secrétaire - Secrétaire 6
principal
- Secrétaire 5
c. Personnel d’exploitation (personnel de service)

GRADE ECHELLE
1. Agent public 4

2. Agent d’exécution 2

3. Agent de service 1
2. La formation du personnel

a. personnel médical :
Bien que ce soit le ministère de l’enseignement supérieur qui est
responsable de l’enseignement et des programmes, les finalités de la
formation médicale concerne en premier lieu le département de la santé,
principal utilisateur des médecins.
Formation des médecins généralistes :
A l’issue de leur formation, les jeunes médecins
nouvellement recrutés s’affrontent aux réalités du terrain
pas toujours en concordance avec les cours théoriques
reçus à la faculté. Pour une meilleure adéquation
formation/emploi et pour faire face aux exigences de
l’exercice de la profession et aussi pour mieux répondre
aux priorités nationales en matière de santé, la réforme
des études médicales s’impose d’elle-même. En effet, c’est
en 1982 qu’elle s’est opérée et son application a
commencé depuis 1983. Le nouveau cursus trace les
objectifs généraux ci-après :
Introduire une verticalité entre les sciences de base et les sciences
cliniques, et une horizontalité entre l’enseignement théorique et les
stages pratiques
Baser le contenu de l’enseignement sur les données
terminologiques, sociales, épidémiologiques et sur les grands
problèmes de santé.
Introduire des modules de formation sur les données socio
physiologiques, démographiques, épidémiologiques, sur
l’infrastructure sanitaire et les programmes d’activités sanitaires.
Programmer des stages cliniques dès la première année des études
pour initier les étudiants en médecine aux problèmes de santé
communautaire, et la prise de contact avec les structures sanitaires,
le malade et la maladie
Inclure un stage de soins infirmiers et de sémiologie dès la
deuxième année des études
Valoriser les travaux pratiques, les travaux dirigés et les stages
Appliquer un nouveau système d’évaluation
De même, pour permettre l’amélioration
de l’encadrement des médecins et de
créer des pôles d’excellence en matière de
soins et de recherche, la formation
médicale a été étendue au niveau
régional par la création de CHU à Fès et à
Marrakech.
Formation des médecins spécialistes :
Les besoins en médecins spécialistes restent importants au niveau
national, avec une inégalité de répartition entre les grandes villes et les
autres provinces du Royaume. Ceci laisse entendre que des efforts doivent
être fournis dans le domaine de la formation des médecins spécialistes
dans les années à venir, notamment dans certaines spécialités de base :
chirurgie générale, l’obstétrique, la gynécologie, l’anesthésie,
réanimation, la pédiatrie et la chirurgie pédiatrique, la pneumo-
phtisiologie, la psychiatrie, l’ophtalmologie et la biologie clinique.
 Formation des pharmaciens :
Cette formation a pour but de former des pharmaciens adaptés aux
exigences de notre pays dans le domaine de la pharmacologie et
capables de contribuer au bien être des citoyens en matière de santé.
La formation des pharmaciens a débuté 1986 à la Faculté de Rabat.
Actuellement, quatre vingt (80) pharmaciens sont formés chaque
année, chiffres auxquels s’ajoutent les Lauréats formés à l’étranger.
 Formation en médecine dentaire :
Les deux facultés de médecine dentaire de Rabat et Casa ont été créées
en 1981 pour répondre aux besoins en médecins dentistes.
Côté formation, les deux facultés comptent entamer la formation des
spécialistes en médecine dentaires, chacune selon ses possibilités. Il est
prévu, ainsi, l’instauration de l’internat et du résidanat pour les futurs
spécialistes et futurs enseignants.
En conclusion, malgré les efforts de l’état enregistrés dans le domaine de
la formation des médecins, des pharmaciens et des dentistes, et quelle
que soit la pertinence des cursus actuellement en vigueur, la formation
continue s’impose pour accompagner les changements qui se produisent
rapidement dans les connaissances scientifiques et techniques.
b. Personnel paramédical :
Le service de formation de base est l’organe chargé de la
formation initiale du personnel para médical. Avant d’aborder
le volet formation, il convient de situer ce service au niveau de
l’organigramme du ministère de la santé.
La division de la formation est rattachée à la direction des
ressources humaines. Elle comprend deux services : le service
de la formation de base, dont il s’agit, qui orchestre les huit
instituts de formation aux carrières de santé et le service de la
formation continue qui fera l’objet d’un chapitre ultérieur.
Depuis l’indépendance, notre pays est appelé à investir des
efforts considérables dans la formation du personnel para
médical pour répondre aux besoins de la population en
prestations sanitaires.
Dans un premier temps et pour aller vite, cette formation est axée sur les
aides sanitaires (profil institué par arrêté ministériel du 23.9.1957 BO n°2353
du 29/11/1957.
Ensuite, la formation des infirmiers (ères) diplômés d’état n’a été effective
qu’a 1960 et 1963 pour le profil cadriste.
A la fin de l’année 1989, l’appareil de formation des ASB comportait 27
écoles d’ASB et 22 écoles d’ASDE (toutes options confondues).
A partir de 1986, 26 écoles d’ASB ont cessé de fonctionner. Celles des
infirmiers diplômés d’état ont continué à former de petits effectifs. La
formation du profil cadriste est restée en veilleuse jusqu’à son sursis en 1993.
Tombé dans l’obsolescence, le système de formation para médical est
devenu sujet à une réforme pour apporter de nouvelles structures de
formation mieux adaptées à la situation actuelle et améliorer la
formation de base des cadres infirmiers en élevant le niveau d’accès en
premier cycle de formation et en portant la durée des études à trois ans
au lieu de deux.
C’est dans cette vision que les instituts de formation aux carrières de
santé ont été crées par Décret n°2.93.602 du 29 octobre 1993.
Mission des I.F.C.S. :

Trois missions essentielles, leur sont attribuées :


Assurer la formation initiale des cadres para médicaux destinés à exercer
dans les secteurs public et privé.
Organiser des sessions de formation continue au profit des professionnels
de santé relevant du ministère de la santé et des organismes publics et
privés
Participer au développement de la recherche dans le domaine des
activités para médicales
Cycles de formation :
• Premier cycle des études para médicales avec 17 sections:
1. Infirmier polyvalent
2. Sage femme
3. Infirmier en anesthésie réanimation
4. Technicien d’hygiène du milieu
5. Technicien de Laboratoire
6. Infirmier en Psychiatrie
7. Kinésithérapeute
8. Technicien de radiologie
9. Assistant(e) social(e)
10. Diététicien
11. Orthoprothésiste
12. Orthophoniste
13. Orthoptiste
14. Psychomotricien
15. Préparateur en pharmacie
16. Technicien de statistique sanitaire
17. Technicien en maintenance du matériel biomédical
•Deuxième cycle des études para médicales
avec deux sections :
Enseignement para médical (E.P.M.).
Surveillant des services de santé (S.S.S.).
Implantation des I.F.C.S.

Agadir Béni Mellal


Casablanca Fès
Kenitra Laâyoune
Marrakech Meknes
Oujda Rabat
Safi Settat
Taza Tétouan
Al Hoceima Errachidia
Nador Essaouira
Ouarzazate Tanger
Tiznit
LIEUX D’IMPLANTATION, CYCLE ET SECTIONS DES
INSTITUTS DE FORMATION AUX CARRIERES DE SANTE

PROVINCE /
PREFECTURE CYCLE DES ETUDES SECTION

- Infirmier Polyvalent
AGADIR 1er cycle
- Sage femme
- Infirmier en anesthésie réa

BENI MELLAL 1er cycle - Infirmier Polyvalent

- Infirmier Polyvalent
MARRAKECH 1er cycle
- Sage femme
- Infirmier en anesthésie réa
- Technicien d’hygiène
- Orthoprothésiste
PROVINCE / CYCLE DES ETUDES SECTION
PREFECTURE

KENITRA 1er cycle - Infirmier Polyvalent

- Infirmier Polyvalent
CASABLANCA 1er cycle - Infirmier en anesthésie réa
- Infirmier en psychiatrie
- Sage femme
- Technicien de laboratoire
- Technicien de radiologie
- Technicien en
maintenance du matériel
biomédical

SAFI 1er cycle - Infirmier Polyvalent

- Infirmier Polyvalent
MEKNES 1er cycle
- Sage femme

- Infirmier Polyvalent
SETTAT 1er cycle
PROVINCE / CYCLE DES ETUDES SECTION
PREFECTURE

- Infirmier Polyvalent
RABAT 1er cycle - Sage femme
- Technicien de laboratoire
- Infirmier en anesthésie réa -
- Infirmier en psychiatrie
- Kinésithérapeute
- Technicien de radiologie
- Technicien d’hygiène
- Assistant (e) Social (e)
- Diététicien
- Psychomotricien
- Orthophoniste
- Orthoptiste
- Préparateur en pharmacie
- Tech.de statistique sanitaire
- Enseignement paramédical
2ème cycle - Surveillant des services de
santé
PROVINCE / CYCLE DES ETUDES SECTION
PREFECTURE

- Infirmier Polyvalent
FES 1er cycle - Infirmier en anesthésie réa
- Sage femme
- Technicien de radiologie
- Infirmier Polyvalent
OUJDA 1er cycle
- Sage femme

OUARZAZET 1er cycle - Infirmier Polyvalent

- Infirmier Polyvalent
EL HOCEIMA 1er cycle

- Infirmier Polyvalent
TETOUAN 1er cycle
- Sage femme
PROVINCE / CYCLE DES ETUDES SECTION
PREFECTURE

ERRACHIDIA 1er cycle - Infirmier Polyvalent

ESSAOUIRA 1er cycle - Infirmier Polyvalent

NADOR 1er cycle - Infirmier Polyvalent

TAZA 1er cycle - Infirmier Polyvalent

TANGER 1er cycle - Infirmier Polyvalent

TIZNIT 1er cycle - Infirmier Polyvalent

LAAYOUNE 1er cycle - Infirmier Polyvalent


- Sage femme
Conditions d’accès aux IFCS
• Premier cycle des études paramédicales
L’accès est ouvert sur concours :

Aux candidats titulaires du Baccalauréat toute série ou d’un diplôme


Équivalent dans la limite de 15% des postes ouverts :
 Aux candidats infirmiers auxiliaires du 2ème et du 1er grade justifiant au
moins de trois années de service effectif en cette qualité
 Aux candidats ASBP justifiant de quatre années de service effectif en cette
qualité dans la limite du nombre de places fixé annuellement par le
ministre de la santé.
 Aux candidats titulaires du diplôme de technicien option infirmier
auxiliaire ou d’un diplôme reconnu équivalent justifiant au moins de trois
années d’exercice dans le secteur privé.
 Aux candidats titulaires du diplôme d’ASB ou d’un diplôme reconnu
équivalent et justifiant, au moins, de huit années d’exercice dans le
secteur privé.
NB : Les candidats étrangers présentés par leur gouvernement et
agréés par le gouvernement marocain peuvent être admis au premier ou
au deuxième cycle dans les mêmes conditions de diplôme que les
nationaux et après étude de leurs dossiers et ce, dans les limites de 10%
des places disponibles.
Le concours comprend :
Une sélection du dossier sur la base des notes obtenues aux trois
années du baccalauréat.
Une épreuve écrite : analyse et commentaire d’un texte en langue
française
Un entretien pour les candidats ayant obtenue la moyenne requise à
l’épreuve écrite.
Deuxième cycles des études paramédicales :

avec deux sections :


Section enseignement paramédical (EPM).
Section surveillant des services de santé (SSS).
L’accès est ouvert sur concours :
Aux candidats IDE 2ème grade justifiant au moins de trois années de
service effectif en cette qualité.
Dans la limite du nombre de places fixées annuellement par le ministre de
la santé :
Aux candidats titulaires du diplôme d’état du 1er cycle des études
paramédicales ou d’un diplôme reconnu équivalent justifiant, au moins, de
trois années d’exercice dans le secteur privé.
Aux candidats titulaires du diplôme d’ASDE ou d’un diplôme reconnu
équivalent par le ministre de la santé et justifiant, au moins, de sept années
d’exercice dans le secteur privé.
Le concours comprend :
1. Deux épreuves écrites :
 Analyse de texte ou d’une situation concernant un problème sanitaire
(Durée 2 heures, coefficient 2).
 Étude des infrastructures et programmes d’activités sanitaires ( Durée
2 heures, coefficient 2).
2. Une épreuve orale :

Sur les activités professionnelles du candidat et avec, les connaissances


générales et en rapport avec la section choisie (Durée 20 mn.
Coefficient 2).
La formation des techniciens de santé :

C’est un profil institué par arrêté du ministre de la santé n° 1067-94 du


30 mars 1994 modifié et complété par arrêté n° 28881-95 du 12 décembre
1995 portant création des instituts de formation de techniciens de santé
(IFTS)
Implantation des IFTS (Institut de formation des techniciens de
santé)

Beni Mellal El Jadida


Errachidia Essaouira
Kenitra Laâyoune
Nador Rabat
Settat Tanger
Tiznit
Six IFTS étaient déjà fonctionnels (durant 2 années) il s’agit de :
IFTS Tiznit
IFTS Nador
IFTS Errachidia
IFTS Settat
IFTS Beni mellal
IFTS Essaouira
L’accès aux IFTS
• Sélection des dossiers sur la base des notes obtenues à la
3° AS
• Concours comportant une épreuve écrite d’une durée de
2 heures avec coefficient 1
• Entretien avec une petite commission multidisciplinaire
composée de 3 personnes ressources.
• Les candidats ayant rempli avec succès les conditions
précitées auront accès à une formation théorique et
pratique d’une durée de deux ans dans l’un des IFTS sus
indiqués.
L'INSTITUT NATIONAL D'ADMINISTRATION
SANITAIRE (INAS)
1. Définition : L'institut national d'administration sanitaire (INAS) est un
établissement de formation et de recherche sur les systèmes de santé,
relevant du ministère de la santé.
2. Missions :
Former des cadres supérieurs spécialisés dans le domaine de
l'administration sanitaire et de la santé publique, destinés à servir dans les
organismes publics et privés;
Développer la recherche opérationnelle sur le système de santé;
Contribuer au développement des liens de collaboration entre les différents
secteurs de l'administration sanitaire.
Conditions d'admission
1. Candidats nationaux :
Le concours d'admission est ouvert aux :
Médecins généralistes ayant une ancienneté, à la date de l'organisation
du concours, de trois ans de services effectifs au moins en cette qualité;
Infirmiers diplômés d'Etat – Premier grade
Administrateurs économes et autres fonctionnaires du ministère de la
santé et organismes publics ou privés, titulaires d'un diplôme donnant
accès à un cadre classé au moins à l'échelle de rémunération n° 10 et
comptant les uns et les autres cinq années de service de service effectifs
en cette qualité.
Les dossiers de candidature doivent comporter une demande manuscrite
adressée à Monsieur le Ministre de la Santé, sous couvert de la voie
hiérarchique, ainsi qu'un curriculum vitae mentionnant; entre autres :
l'identification (Nom & prénom, date de naissance et adresse du candidat), le
poste actuel et les postes occupés antérieurement. Un imprimé spécifique à cet
effet est produit par l'INAS. Il doit être rempli et joint au dossier.
2. Candidats étrangers
Ils doivent être proposés par leur gouvernement et agréés par les
autorités marocaines compétentes par voie diplomatique. Leur
admission à l'INAS a lieu dans les mêmes conditions que les nationaux,
après examen de leurs dossiers et dans la limite des postes disponibles.
La sélection se fait sur la base d'un concours complété par un entretien
pour les personnes admises, conformément à l'arrêté ministériel.
LA FORMATION CONTINUE
L'évolution continuelle des professions de santé, le développement
technologique et l’ampleur des besoins sanitaires de la population sont
autant de facteurs qui justifient l’instauration d’un système adapté et
intégré de formation continue (F.C.) répondant aux priorités nationales et
aux aspirations des professionnels de santé. Dans cette perspective, le
Ministère de la Santé (MS) a mis en place, en 1990, une stratégie
décentralisée de la formation continue.
Cette stratégie demeure un acquis important. Elle a eu le mérite d’instaurer
une démarche et des outils pour la décentralisation des activités de
formation.
A - OBJECTIFS STRATEGIQUES ET RESULTATS
ATTENDUS
Les objectifs assignés à la stratégie visent la cohérence et la pérennité des
actions à entreprendre en ayant comme fondement des résultats concrets
attendus de chaque objectif.
La stratégie de la formation continue révisée a pour objectifs stratégiques
de :
Mettre en place un système de formation continue permettant une
meilleure accessibilité et une plus grande intégration des activités de la
formation continue.
 Les résultats attendus de cet objectif sont :
☺Un listing des besoins en F.C. développé annuellement par profil et par
structure.
☺Des plans d’action annuels de F.C. par structure
☺Des activités de F.C. effectivement décentralisées
☺Des structures fonctionnelles chargées de la F.C.
 Améliorer la coordination entre les différentes structures impliquées
dans les activités de formation continue au niveau national, régional,
provincial / préfectoral.
Les résultats attendus de cet objectif sont :
☺Des structures de coordination mises en place au niveau national, régional,
provincial / préfectoral.
☺Un système d’information pour diffuser les travaux et les décisions des
structures de coordination.
☺Un plan d’action annuel global coordonné pour chaque région et province.
 Mobiliser les moyens pour renforcer les capacités du Ministère de la
Santé à développer et à gérer les activités de formation continue à tous les
niveaux.
 Les résultats attendus de cet objectif sont :
☺Un réseau de formateurs préparés pour la F.C.
☺Des standards pour les activités de F.C. conçus et appliqués
☺Un plan et des outils de supervision conçus et appliqués.
☺Des unités documentaires mises en place au niveau périphérique
☺Des sites de formation dotés de moyens humains, matériels et budgétaires
adéquats.
B – LES STRUCTURES INTERVENANT DANS LES
ACTIVITES DE
FORMATION CONTINUE :
1. Les structures commanditaires :
C’est la structure initiatrice ou bénéficiaire des prestations de
formation continue :
Au niveau national : Directions, Divisions, Services ou toute
autre structure considérée comme centrale.
Au niveau régional : Les structures constituant l’entité régionale
sanitaire.
Au niveau provincial et préfectoral :
• Les formations hospitalières
• Les formations de soins de santé de base
• Les services administratifs et économiques
• IFCS, IFTS, UFC
• Autres : laboratoire, centre de transfusion etc.…
2. Les structures gestionnaires :
Il s’agit de toute structure chargée de la gestion, la
coordination et l’animation de l’ensemble des activités de
formation continue.
Ces structures sont :
Au niveau national :
• La division de la formation/service de la formation continue
Niveau régional
• IFCS
• IFTS
• UFC régionale
Niveau provincial/préfectoral :
• IFCS
• IFTS
• UFC provincial/préfectoral
3. Les unités de formations continues :
On entend par Unité de Formation Continue, la structure constituant le
point focal de toutes les activités de la formation continue. Chaque
structure commanditaire doit comporter une unité de formation continue
qui constitue l’interface avec les structures gestionnaires.
Au niveau des structures gestionnaires les unités de formation continue
provinciales ou préfectorales assurent le management des activités de la
formation continue.
Les unités de formation continue au niveau des directions centrales
peuvent être appelées à participer aux réunions des comités régionaux de
coordination des activités de formation continue
DIAGRAMME DE COORDINATION DES STRUCTURES IMPLIQUEES DANS
LA STRATEGIE DE FORMATION CONTINUE
AU NIVEAU PROVINCVIAL
Délégation

STRUCTURES STRUCTURES DE STRUCTURES


COMMANDITAIRES COORDINATION GESTIONNAIRES

S.I.A.AP……UFC
Hôpitaux……UFC Comité provincial de IFCS
SAE………...UFC Coordination de la IFTS
IFCS………..UFC Formation continue UFCP
Autres………UFC
AU NIVEAU REGIONAL
Région sanitaire
STRUCTURES STRUCTURES DE STRUCTURES
COMMANDITAIRES COORDINATION GESTIONNAIRES

Délégations des
Provinces et Comité régionale de Institut de formation
Préfectures + Coordination de la Ou UFCP chef lieu
Structures constituant Formation continue De la région
L’entité régional
AU NIVEAU NATIONAL
Services centraux
STRUCTURES STRUCTURES DE STRUCTURES
COMMANDITAIRES COORDINATION GESTIONNAIRES

Inspection générale..UFC
Commission nationale
DRH………………….UFC
de la formation
DRH
Directions centrales..UFC continue D.F.
INAS…………………UFC
Divisions – SG……...UFC
REGIONS SANITAIRES
REGIONS PROVINCES ET PREFECTURES
Oued Ed-Dahab, Lagouira Aousserd
Oued Ed-Dahab

Laâyoune, Boujdour, Sakia Boujdour


El Hamra Laâyoune

Guelmim, Smara Assa-Zag


Es-Smara
Guelmim
Tan Tan
Tata
REGIONS PROVINCES ET PREFECTURES
Souss, Massa, Daraa Agadir Ida Outanane
Chtouka Ait Baha
Inezgane Ait Melloul
Ouarzazate
Taroudant
Tiznit
Zagoura
El Gharb, Chrarda, Kénitra
Bni Hssen Sidi Kacem
Chaouia, Ouardigha Ben Sliman
Khouribga
Settat
REGIONS PROVINCES ET PREFECTURES
Chaouia, Ouardigha Ben Sliman
Khouribga
Settat
Marrakech, Tensift, El Haouz El Haouz
Chichaoua
El Kalaa des sraghna
Essaouira
Marrakech
Région orientale Berkane
Figuig
Jrada
Nador
Oujda Angad
Taourirt
REGIONS PROVINCES ET PREFECTURES

Casablanca Anfa
El Fida Mers Sultan
Ain Sbaa, Hay Mohammadi
Hay Hassani
Grand Casablanca Ain Chock
Sidi Bernoussi
Ben Msik
Moulay Rachid
Mohammadia
Nouacer
Médiouna
REGIONS PROVINCES ET PREFECTURES

Rabat, Salé, Zemmour, Zair Khémisset


Rabat
Salé
Skhirate, Témara

Doukkala, Abda El Jadida


Safi

Tadla, Azilal Azilal


Béni Mellal
Meknès, Tafilalet Meknès
El Hajeb
Ifrane
Khénifra
Errachidia
REGIONS PROVINCES ET PREFECTURES

Fès, Boulemane Fès


Moulay Yacoub
Sefrou
Boulemane

Taza, Al Houceima, Al Houceima


Taounate Taounate
Taza

Tanger, Tetouan Tanger, Assilah


Fahs- Anjra
Tétouan
Larache
Chefchaouen

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