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PLAN DU COURS
1- LE SYSTEME DE SANTE AU CAMEROUN
2- LA STRATEGIE SECTORIELLE DE LA SANT : les
enjeux, les programmes
3- SANTE COMMUNAUTAIRE ET PROMOTION DE LA
SANTE
4- PROGRAMMES PRIORITAIRES DE SANTE AU
CAMEROUN : programme nationaux de lutte, programme
élargie de vaccination
5- COMMUNICATION POUR LE CHANGEMENT DE
COMPORTEMENT
6- NUTRITION ET SANTE PUBLIQUE
7- ROLE DU LABORATOIRE DANS LA SURVEILLANCE
DES MALADIES A POTENTIEL EPIDEMIQUE ET EN
SITUATION D’EPIDEMIE
Structures
Niveaux Compétences Structures de soins
administratives
Direction
Hôpitaux généraux
politique,
Services de référence, centre
Central élaboration de
centraux hospitalier et
la politique et
universitaire
des stratégies
Appui
Délégations
Intermédiaire technique aux Hôpitaux régionaux
régionales
districts et
programmes
Hôpitaux de
Districts de Mise en œuvre districts, centres
Périphérique santé / aires de des médicaux
santé programmes d'arrondissement
centres de santé
candidat aux élections par les dons qu'il pouvait faire à ce centre
médical. Des compromis ont été nécessaires, et un troisième niveau de
soins (entre le CSI et l'hôpital de district) a été créé dans certains
districts : les centres médicaux d'arrondissement.
Caractéristiques :
Valeurs
Stratégies
l’éducation de la santé :
C’est la création consciente d’opportunités pour un apprentissage qui
améliore les connaissances de la santé et le développement
d’habiletés qui encouragent la santé chez l’individu et la collectivité ;
Changement organisationnel :
SANTE
C’est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne
consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité.
C'est une notion relative, ressentie par chaque individu. Aucune
mesure réelle ne peut mesurer la santé, puisque la santé est le fait de
satisfaire tous ses besoins (affectifs, nutritionnels, relationnels,
sanitaires...).
SANTE COMMUNAUTAIRE
C’est un domaine de la santé publique qui implique une réelle
participation de la communauté à l’amélioration de sa santé : réflexion
sur les besoins, les priorités ; mise en place, gestion et évaluation des
activités.
On parle de santé communautaire quand les membres d’une
collectivité, géographique ou sociale, réfléchissent en commun sur
leurs problèmes de santé, expriment des besoins prioritaires et
participent activement à la mise en place et au déroulement des
activités les plus aptes à répondre à ces priorités.
PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE
C’est un processus dans lequel les individus et les familles, d’une part
prennent en charge leur propre santé et leur propre bien-être comme
ceux de la communauté d’autre part développent leur capacité de
concourir à leur propre développement comme à celui de la
communauté.
ENGAGEMENT POLITIQUE
C’est la volonté exprimée par le gouvernement qui doit accompagner
la mise en place d’un cadre juridique, l’allocation et la mobilisation
des ressources nécessaires à la mise en œuvre de la Politique
Nationale de la Santé.
COGESTION
C’est le système par lequel les représentants élus des bénéficiaires
participent aux décisions de celui-ci, sans être nécessairement
prestataires.
COFINANCEMENT
C’est un mécanisme qui vise à rendre les bénéficiaires responsables de
la viabilité financière et opérationnelle des actions de Santé menées
dans leur communauté.
PROMOTION DE LA SANTÉ
C’est la maîtrise de la santé par les individus et la mise à leur
disposition de moyens pour l'améliorer. Ce concept est une des bases
de la santé publique, une ligne de conduite qui guide les politiques de
santé et sociales, lesquelles doivent toujours rester centrées sur
l'individu.
PRÉVENTION
C’est l'ensemble des actes et des mesures qui sont mis en place afin de
réduire l'apparition des risques liés aux maladies ou à certains
comportements qui s'avèrent néfastes sur la santé.
La prévention a une visée de protection et d'alerte devant un
comportement dangereux (fumer, manger trop gras, la sédentarité...).
SOINS AMBULATOIRES
C’est un paquet des soins techniques dispensés par un personnel de la
santé qui ne nécessite pas une infrastructure fixe.
PAQUET DES SERVICES COMMUNAUTAIRES
C’est une ou plusieurs prestations sanitaires menées au niveau
communautaire par un Agent de Santé Communautaire (ASC) sous
l’égide de la communauté elle-même.
ORGANISATION DE LA SOCIETE
CIVILE/ORGANISATION A BASE COMMUNAUTAIRE
La société civile est l'ensemble des acteurs, des associations; des
organisations, des mouvements, des lobbies, des groupes d'intérêts,
des think tanks, etc., plus ou moins formels, qui ont un caractère non
gouvernemental et non lucratif. Elle constitue une forme d'auto-
organisation de la société en initiatives citoyennes en dehors du cadre
étatique ou commercial. Ses objectifs sont fondés sur l'intérêt général
ou collectif dans des domaines variés : sociopolitique, solidaire,
humanitaire, éthique, juridique, environnemental, scientifique,
culturel, etc.
DECENTRALISATION
La décentralisation est une politique de transfert des attributions de
l'Etat vers des collectivités territoriales ou des institutions publiques
pour qu'elles disposent d'un pouvoir juridique et d'une autonomie
financière. Le transfert de ces attributions, qui restent néanmoins sous
la surveillance de l'Etat, permet à ce dernier de décharger ses
administrations centrales et de confier les responsabilités au niveau le
plus adapté. Elle rapproche le processus de décision des citoyens,
favorisant l'émergence d'une démocratie de proximité.
INTERVENTIONS SOUS DIRECTIVES
COMMUNAUTAIRES
Une compilation de M. KEMETIA Lambert Doctorant en santé publique Page 33
Cours de santé publique aux étudiants TAM3
1. Définition :
La ration alimentaire est la quantité d’aliments indispensable,
quantitativement et qualitativement pour couvrir les besoins de
l’organisme pendant 24h.
2. Types de besoins :
- l’altitude
B- Besoins qualitatifs :
Ce sont des besoins assurés majoritairement par les protéines. Ils sont
nécessaires pour édifier les tissus de l’organisme, on les appelle aussi
aliments plastiques. Ils servent à bâtir les cellules, les membranes
cellulaires, les tissus, le squelette, les enzymes et certaines hormones.
- Eau
- Fruit (ananas) qui apporte les vitamines et les fibres
- Manioc qui apporte les glucides
- Tomate qui apporte les sels minéraux et les fibres
- Poisson qui apporte les protéines
- Arachide qui apporte les protéines et les lipides.
Le gain de poids pendant la grossesse pour une femme bien nourrie est
le suivant :
En cas des nausées du petit matin, il faut prendre des aliments secs
riches en glucide. Au cours de la journée, on conseille les petits repas
fréquents. Les aliments avec assaisonnement excessif sont
déconseillés. Les comprimés de fer/acide folique se prennent pendant
les repas pour éviter les nausées. Aussi, la femme enceinte doit éviter
de se lever brusquement. Il est aussi conseillé de prendre des fortes
doses de vitamines du groupe B.
La constipation :
- au régime de la mère
Il faut donc:
- L'amidon, les lipides, les protéines des autres aliments sont toujours
peu tolérés jusqu'au moment où la production des enzymes digestives
se fera (entre 4 et 6 mois)
- Les réserves faites pendant la vie foetale seront utilisées pendant les
3 premiers mois de la vie.
- Les besoins énergétiques sont plus élevés chez l'enfant que chez
l'adulte par rapport au poids corporel. Son métabolisme de base est
aussi élevé
- Cas particuliers :
1. Méthodes cliniques
2. Méthodes anthropométriques
3. Méthodes biochimique/biologiques
4. Méthodes alimentaires.
Les signes cliniques sont utilisés pour évaluer l’état nutritionnel dans
les formes graves de malnutrition que sont le kwashiorkor et le
marasme. (Voir tableau)
Kwashiorkor Marasme
Questions
Non
Non
Pour les enfants de plus 6 mois, il faut faire un rappel sur les
principaux repas. Ce rappel permettra d’apprécier le profil qualitatif
des repas, la fréquence des principaux repas, la consommation de
certains aliments tels que les fruits, les aliments d’origine animale,
l’huile, etc.
1.42
1.43 5. Evaluation du statut en vitamine A :
Lorsque les apports alimentaires d’un individu ne sont pas suffisants
pour couvrir ses besoins, il court le risque d’être carencé en vitamine
A. La carence s’installe progressivement avec d’abord l’épuisement
des réserves hépatiques puis la diminution du rétinol sanguin circulant
et enfin l’apparition des manifestations oculaires à degré divers.
Type Caractéristiques
Ulcération/Kératomalacie
cornéenne (< 1/3 de la
surface de la cornée) (X3A)
Liquéfaction et destruction partielle
Ulcération/Kératomalacie
(X3A) ou totale (X3B) de la cornée
cornéenne (>1/3 de la surface
de la cornée) (X3B)
Taie (XS)
(XF)
Femmes en âge de
procréer
5 g/dl Sévère
6 – 10 g/dl Modéré
11 – 20 g/dl Légère
Catégorie Description
Stade 1 Présence d’une masse dans le cou, qui est compatible avec
une augmentation du volume thyroïdien qui est palpable,
mais invisible, lorsque le cou se trouve en position
normale. Elle se déplace vers le haut dans le cou, lorsque
le sujet déglutit. Il peut se présenter une (des)
altérations(s) nodulaire(s) même lorsque l’augmentation
de la thyroïde n’est pas visible.
<20 Sévères
20-49 Modérés
50-99 Légers
La carence en fer est l’une des principales causes d’anémie dans les
pays en développement. Aussi, lorsque l’anémie est courante, l’on
considère que la carence en fer l’est aussi.
LA SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE
Définition
La surveillance épidémiologique est un recueil systématique et continu des données sanitaires,
leur analyse et leur interprétation, ainsi que la diffusion des informations recueillies auprès de
ceux qui en ont besoin pour prendre les mesures nécessaires. Elle est essentielle à la
planification, la mise en œuvre et l’évaluation des interventions en santé.
Fonctions de la surveillance
Les huit fonctions de la surveillance sont :
1. Identification des cas ;
2. Notification ;
3. Analyse et interprétation des résultats ;
4. Investigation et confirmation des cas, des épidémies et des évènements sanitaires
suspectés ;
5. Préparation ;
6. Riposte ;
7. Circulation de l’information ;
8. Evaluation et amélioration du système.
Types de surveillance
Il existe plusieurs types de surveillance, selon le processus de collecte des données
(actif/passif) ou l’étendue géographique de la zone surveillée (sentinelle/exhaustive) :
- Surveillance passive : Elle consiste en la déclaration par les agents de santé des cas et
décès des maladies enregistrées dans les formations sanitaires. Les maladies concernées
sont dites à « déclaration obligatoire » ; il s’agit des maladies à potentiel épidémique
(MAPE) ou des maladies ciblées par certains programmes nationaux. Les cas sont
identifiés dans la communauté (surveillance à base communautaire) et les formations
sanitaires, en utilisant les définitions de cas. Les données sont recueillies dans les
formulaires de notification des MAPE, ainsi que les Rapport Mensuel d’Activité du PEV.
- Surveillance active : Elle consiste à effectuer des visites régulières dans les formations
sanitaires et dans la communauté pour rechercher des cas de maladies qui pourraient avoir
échappés à la surveillance passive dans les formations sanitaires. Elle requiert une
planification et une priorisation des sites incluant les tradi-praticiens et autres lieux en
dehors des hôpitaux où les malades vont rechercher les soins. Ce type de surveillance a été
développé depuis 1998 comme un élément clé de la surveillance des PFA pour
l’éradication mondiale de la poliomyélite et concerne actuellement toutes les MEV. On
distingue 3 niveaux de priorité de sites (haute, moyenne et faible) en fonction de la
probabilité d’y trouver des cas de PFA. La fréquence des visites d’un site est déterminée
par son niveau de priorité, le principe étant de visiter plus régulièrement les sites où la
probabilité de recevoir des cas de PFA est élevée.
Tableau 1 : Priorisation des sites de surveillance active et fréquence des visites
Niveau de priorité Probabilité pour qu’un cas de PFA ou Fréquences des visites
MEV fréquente la structure sanitaire
Haute Très probable 1 fois par semaine
- Surveillance exhaustive : La surveillance est dite exhaustive lorsqu’elle est menée sur
toute l’étendue du territoire national et dans, toutes les structures sanitaires et autres lieux
communautaires. C’est le cas de la surveillance des MAPE y compris la surveillance des PFA,
Rougeole, Fièvre Jaune et Tétanos Néonatal. Elle concerne aussi la surveillance de tous les
événements de santé publique.
- Surveillance sentinelle :La surveillance est dite sentinelle lorsqu’elle se fait dans des
formations sanitaires sélectionnées dans quelques régions d’un pays dans le but de
documenter de façon précise et spécifique une situation épidémiologique ou une intervention
en santé publique. Le choix des sites dépend alors souvent de leur emplacement
géographique, de la présence de certaines spécialités médicales et leur capacité à poser des
diagnostics exacts et à rédiger des rapports de données de grande qualité. Au Cameroun, la
surveillance des diarrhées à Rota virus et des méningites bactériennes pédiatriques est une
surveillance sentinelle menée au Centre Mères et Enfants (CME) de la Fondation Chantal
Biya dans le cadre du processus d’introduction des nouveaux vaccins dans le PEV.
Exemples des définitions des cas
Paralysies Flasques Aiguës (PFA)
Définition: Tout enfant de moins de 15 ans présentant une perte ou une baisse de la force
musculaire et /ou du tonus musculaire (parésie, faiblesse du membre, difficulté à la marche ou
se tenir debout, difficulté à bouger un membre, hypotonie etc.) d’installation rapide (24-72
heures) et intéressant un ou plusieurs membres y compris les traumatismes du nerf par
injection
DEFINITION D’UN CAS SUSPECT DE ROUGEOLE
Les fiches de notification sont transmises de la base de la pyramide sanitaire (aire de santé)
vers le sommet (niveau central) selon la fréquence ci-après :
- Centre de santé District: le lundi de la semaine suivante.
- District Région: le mercredi de la semaine suivante.
- Région Niveau central : le vendredi de la semaine suivante.
En situation d’épidémie, une liste linéaire des cas est ouverte et la notification des cas devient
quotidienne.
En plus des formulaires de notification hebdomadaire, deux autres outils de synthèse sont
utilisés et transmis sur une base mensuelle : les rapports mensuels du PEV, consolidés et
analysés au niveau du GTC-PEV et les Rapports Mensuels d’Activité (RMA), compilés et
analysés par la Cellule des Informations Sanitaires (CIS). Les données figurant dans ces deux
outils doivent être concordantes.
Ces deux rapports sont transmis à chaque niveau de la pyramide sanitaire selon la périodicité
suivante :
- Centre de santé District : au plus tard le 5 du mois suivant.
- District de santé Région: au plus tard le 10 du mois suivant.
- Région Niveau central : au plus tard le 15 du mois
suivant
consécutives
Population de 30 000 à 100 000 habitants : incidence de
10 cas pour 100 000 habitants en zone endémique
Choléra 1 cas confirmé
b) Riposte
Définition
C’est un ensemble de mesures d’urgence à mettre en œuvre en vue de circonscrire le foyer
épidémique, interrompre la chaine de transmission, et assurer une prise en charge efficace des
cas.
Pour être appropriée, la riposte aux épidémies doit être :
- Suffisamment rapide pour limiter ou empêcher l’extension de la maladie au sein de la
population.
- Suffisamment étendue pour couvrir toute la zone à risque.
- Suffisamment exhaustive pour protéger toute la population cible à risque.
Une fois l’épidémie confirmée, les mesures suivantes doivent être immédiatement prises:
1. déclarer officiellement l’épidémie (autorité sanitaire locale) ;
2. ouvrir une liste linéaire des cas (line listing) dans toutes les aires de santé et au niveau
du SSD pour permettre le suivi de l’évolution des cas et apprécier l’impact de la
riposte ;
3. investiguer urgemment l’épidémie afin d’apprécier son ampleur, son étendue, sa
gravité et les caractéristiques des cas en utilisant le canevas approprié;
4. élaborer un microplan de riposte et le soumettre à la hiérarchie simultanément avec le
rapport d’investigation ;
5. renforcer la surveillance active autour du cas, dans l’AS et le DS ;
6. assurer la prise en charge adéquate des cas ;
7. organiser une campagne de riposte de qualité et partager les résultats définitifs de la
campagne avec le niveau régional et central ;
8. évaluer la riposte ;
9. transmettre au niveau central le rapport final de l’intervention dans les deux semaines
qui suivent la campagne.
Cas spécifiques :
1- En cas d’épidémie au poliovirus sauvage, le pays doit planifier une riposte vaccinale qui
:
démarre rapidement (au plus tard 14 jours après confirmation de l’épidémie) ;
est déployée à grande échelle (deux millions de personnes au moins) ;
comporte plusieurs activités de vaccination supplémentaires (AVS), avec au moins
cinq AVS planifiées dès le début de l’épidémie ;
prévoit la mise en œuvre des trois premières AVS à des intervalles qui seront de
préférence de deux à trois semaines au maximum ;
cible une tranche d’âge élargie, ne se limitant pas uniquement aux enfants de moins de
cinq ans, en fonction de l’analyse des résultats de l’investigation ;
porte une attention spéciale aux populations les plus à risque (ces groupes
particulièrement vulnérables à la circulation du poliovirus doivent être identifiés et
faire l’objet de campagnes ciblées de vaccination et de mobilisation sociale ; il s’agit
notamment des groupes de population nomades, des réfugiés, des déplacés, des
minorités, en zones d’insécurité et d’accès difficiles etc.) ;
est suivie et monitorée pour couvrir un nombre croissant d’enfants (l’activité de
vaccination doit faire l’objet d’une surveillance indépendante et doit viser à atteindre
au moins 95 % de la population ciblée)
La stratégie principale sera le porte-à-porte ; elle sera complétée par d’autres stratégies en
fonction du contexte : vaccination dans les postes de transit(gares, marchés, frontière…)
dans les zones d’insécurité (hit and run, fire-walling, permanent health team…), les zones
d’accès difficiles, écoles, formations sanitaires. Le type de vaccin sera fonction du type de
virus responsable de l’épidémie (VPO monovalent si virus de type 2, VPO bivalent si
virus de type 1 ou 3.
2- En cas de franchissement du seuil d’élimination du Tétanos Maternel et Néonatal
(TMN)
remplir correctement et complètement le formulaire d’investigation et le partager avec
le district, la région et le niveau central;
assurer une prise en charge clinique adéquate du malade;
vacciner la mère contre le Tétanos et la diphtérie;
identifier les facteurs de risque sous-jacents dans cette communauté et y apporter une
réponse appropriée (formulaire d’investigation approfondie) ;
organiser une riposte vaccinale ciblant les femmes en âge de procréer autour du cas (la
riposte peut être focalisée à un ou plusieurs villages) : 3 tours de vaccination, les deux
premiers tours à 4 semaines d’intervalle, et le troisième dans les 6 mois.
3- En cas d’épidémie de Rougeole :
Suspendre la collecte des spécimens de sang ;
faire un écouvillonnage naso-pharyngé pour isolement viral de 5 cas : les cas doivent
être prélevés dans les 5 jours qui suivent le début de l’éruption, de préférence
pour des chaînes de transmission différentes ;
Ne pas vacciner les enfants du village où l’épidémie s’est déclenchée (un grand
nombre d’enfants sont considérés comme étant en phase d’incubation).
Administrer la vitamine A selon le tableau ci dessous :
Age Immédiatement Jour suivant Couleur des capsules
( 2 gouttes de capsules
< 6 mois 50 000 UI 50 000 UI
bleues)
6-11 mois 100 000 UI 100 000 UI Bleue
>12 mois 200 000 UI 200 000 UI Rouge
* Si la tranche d’âge la plus touchée est inférieure à 9 mois, on peut vacciner aussi les enfants
à partir de 6 mois. Dans ce cas, s’assurer que l’enfant sera revacciné à 9 mois.
4 En cas d’épidémie de fièvre jaune :
mener une investigation pluridisciplinaire (épidémiologique, entomologique,
laboratoire) dans les 48 heures suivant la confirmation de l’épidémie ;
notifier l’OMS en utilisant l’outil du Règlement Sanitaire International (RSI 2005) ;
mener la lutte antivectorielle (épidémie survenant en zone urbaine) : destruction des
gîtes larvaires dans l’environnement, utilisation des MILDA, etc.
organiser dans les 4 semaines une campagne de vaccination de haute qualité dans la
zone géographique concernée.