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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche


Scientifique
université Amar Telidji Laghouat
faculté d'architecture et de génie civil
spécialité Gestion des villes
Modele : écologie urbain
exposé sur :

Rapport de vidéo

Préparer par :
DJEBRIT Abdelhak

L’année universitaire :
2022/2023
Introduction et définition :
Madame Lamarche, c'est notre Mairesse à Colbert.
Puis, depuis quelque temps, elle trouve ça de plus en plus dur. Un matin à le
décider qu'il était temps de faire quelque chose, d'aller à la source des problèmes
et de trouver des solutions à long terme. Mais par où commencer ? Alors d'abord
chercher à savoir si la population pensait comme elle. Moi, j'étais pas là, mais ma
mère. Oui, il paraît que ça s'est pressé aux portes, puis que la Mairesse, elle,
s'était pas trompée. Les problèmes soulevés par les citoyens ressemblaient pas
mal à ceux qui l'avaient identifié. Mais à ce moment-là, la Mairesse a pris
conscience que les problèmes de notre ville étaient plus importants que l'avait cru
il y a pas fallu longtemps pour reconnaître que Colbert était loin d'être
exemplaire, que la qualité de vie recherchée était pas au rendez-vous. Bref, elle
avait un gros mandat sur les bras. Puis il faudra de l'aide. Gens d'affaires,
Architecte-urbaniste plusieurs spécialistes ont été appelés pour trouver des
solutions et comme s'il y avait pas assez fin, sa planche Colbert venait de recevoir
le bilan de ses émissions de GES de gaz à effet de serre.
Historique :
C'est ce qu'ils ont fait. Puis c'est cette histoire là que je vais vous raconter. Ça a
commencé ça autour des années 50. Jusque là, la ville de Colbert était tissé assez
serré. Puis, en quelques années, l'auto est devenue accessible à tous, comme
c'était devenu facile de se déplacer rapidement, les gens ont quitté les vieux
quartiers pour s'installer en pleine campagne et une rue à la fois, une maison
après l'autre. La ville s'est étalée puis étalée puis étalée.
Aujourd'hui, presque tout le monde a sa maison individuelle, ça c'est moi, ça c'est
Nancy, puis nos enfants, Nathan, puis Mégane. Notre quartier est calme, propre,
sécuritaire, puis surtout proche de la nature. Du moins, il l'était au début, on se
vantait de notre nouvelle qualité de vie en oubliant qu'on bâtissait une ville
dépendante de l'auto puis du pétrole. L'auto encourage l'étalement urbain qui
force l'achat de l'auto. Puis, plus on s'installe loin, plus on en a besoin, moins un
petit peu plus que les autres en plus pensant à rendre la ville plus saine puis plus
efficace, on a séparé les activités, on s'est servi du zonage pour éviter par
exemple que les industries polluent les maisons. Une belle intention, mais en
poussant la logique à l'extrême, aujourd'hui, la maison, le travail, les loisirs, les
services publics, puis les commerces sont tellement loin les uns des autres qu'on
fait plus rien à pied. L'automobile est devenue incontournable, on l'utilise pour
toutes nous autres. Par exemple, tant qu'à en avoir une. On va reconduire Mégane
à l'école pourtant c'est pas loin après ça, Ben là aussi au travail. Puis après ça,
Ben moi, puis le soir, mais on refait le même chemin inverse, puis on amène
Nathan au centre sportif parce qu'il faut bien qu'il bouge un peu. Puis je suis pas
le seul à dans cette vie là. Plusieurs familles ont même 2 ou 3 autos dans une
journée. Ça en fait de la route. Avec autant d'autos ? Nécessairement, il y a de la
congestion, je sais de quoi je parle, on a essayé de régler le problème en ouvrant
un gros boulevard, contournant le centre-ville, mais finalement, ça empirait les
choses. Les nouveaux quartiers résidentiels ont été créés à chaque bout. Avec le
nouvel achalandage, les commerces ont poussés comme des champignons, ce qui
a attiré encore plus d'autos, si bien qu'en quelques années, la nouvelle route s'est
retrouvée congestionnée elle aussi. Il veut qu'on n'apprend pas vite, on a pensé
que ce serait mieux avec une autoroute. On n'avait pas encore compris qu'offrir
une nouvelle route rapide, c'est un system à rouler plus. Puis c'était pour recréer
de la congestion. Au bout du compte, on s'en sort pas pour ceux qui ont pas
d'auto, c'est pas plus facile, c'est elle ma mère avec l'âge, elle peut plus conduire.
Ils sont nombreux. Comme elle n'a pas avoir de tour, soit qui sont trop vieux, trop
jeunes, trop pro ou qui en veulent pas, les villes d'aujourd'hui leur sont souvent
hostiles. De venir nous voir est devenu un enfer pour ma mère, puis plus souvent
qu'autrement pour lui éviter ça. Ben je me retrouve à jouer au taxi. Même chose
quand vient le temps d'aller ailleurs à quincaillerie par exemple. Aujourd'hui,
quand on a quelque chose à acheter, c'est toujours un peu plus loin. Puis on y va
presque toujours en auto. Bref, l'auto prend toujours plus de place. Les routes, les
ponts, les échangeurs, les viaducs, les stationnements, c'est toutes des
infrastructures qu'il faut construire puis entretenir. Ça coûte cher à tout le monde.
C'est rendu le Royaume de l'asphalte béton et du goudron. Puis laissez-moi vous
dire que des fois il facho pas à peu près.
C'est vrai qu'on s'aide pas. On a parlé d'immenses surfaces pour stationner
voiture, ça a créé des îlots de chaleur qui augmentent les risques de smog, puis
qui sont nuisibles pour la santé. Parlez en à mon gars. Mais plutôt que de régler le
problème à la source, on préfère se tourner vers la technologie pour nous
soulager, même si ça contribue souvent à augmenter nos émissions de GES. En
réalité, on cherche tous à améliorer notre sort. Pour plusieurs, ça veut dire le plus
grosse TV et une plus grande maison, une plus grande cour, une piscine, un SPA.
On s'est payé ça en se disant que c'était le meilleur des mondes. Après tout, il y
avait de la place, puis des ressources en masse. Maintenant, on le voit bien que
tout ça, ça a pas juste des avantages. On aimerait minimiser notre impact, mais on
se rend compte que des petits gestes chacun de notre côté, ça suffit pas. Voilà, on
avait une ville ordinaire avec des problèmes de toutes sortes et des problèmes qui
contribuaient directement au changement climatique. À colvert. On a décidé de se
prendre en main. Je dis on parce que la Mairesse a voulu que tout le monde y
participe. On a commencé par se doter d'une vision d'avenir, ensemble, on allait
réduire nos émissions de GES, puis faire de colvert une ville plus saine, plus
verte, puis plus prospère.
Modernisation :
Pour y parvenir, l'équipe de la Mairesse a d'abord resserré le périmètre
d'urbanisation, pas de construction au-delà de la limite. S'il y a moins de terrains
disponibles, les promoteurs vont se dépêcher de prendre ce qui reste avec des
terrains de plus en plus rares et ils vont bâtir plus compacts pour loger plus de
monde puis faire plus d'argent. Mais attention, pas question.
Sacrifier le bien-être de ma famille pour aller vivre dans une cage à poules, c'est
pour ça qu'on a fait parce qu'en en parlant, on a compris qu'on pouvait rebâtir la
ville sur elle-même. La réorganiser en créant des cours de quartier plus compacts
sans pour autant, puis laisser pied. Et c'est assez simple, laissez-moi vous
expliquer comment on y est arrivé. Tout d'abord pour faire un centre-ville fort et
animé, on a incité 2 grands employeurs à s'y installer. Il paraît que c'est bon pour
l'immobilier, puis le commerce en tout cas. Une chose est sûre, il y a des gros
changements autour. Il y a pas mal plus de monde, plus de commerces et de
services sociaux. La rue principale. on s'est pas arrêté là. Là, on a profité de
l'occasion pour créer un quartier qui laisse plus de place aux piétons et aux
cyclistes. Ah je te dis qu'on a pas fait les choses à moitié. Puis en plus ça marche.
Nancy, puis moi, on aime relaxer sur la nouvelle rue Piétonne, il y a de la vie,
puis y a du beau monde en plus. Pendant ce temps-là, Mégane joue avec des amis
sur un rue partagée où l'auto n'est pas interdite mais où apprend moins de place,
puis à la priorité en bout de ligne, la rue redevient accessible, agréable et
sécuritaire pour tout le monde, pas juste une voie de circulation pour les autos.
Même si Mégane trouve toujours le moyen de donner un sens. À l'autre bout de la
ville, on a donné une nouvelle vie au centre d'achat en en faisant le cœur d'un
nouveau quartier. Il y avait beaucoup d'espace autour des bâtiments, on a donc
décidé de mieux les utiliser. On a construit un stationnement étagé qui loge plus
de cases dans moins d'espace comme ça, on a récupéré les stationnements de
surface pour construire des nouveaux bâtiments. Et puis, en très peu de temps, je
vous jure, c'est devenu presque aussi vivant qu au centre-ville. Les
stationnements restants ont été refaits. Et plutôt que d'être rejetés dans la rivière
par les égouts, l'eau de pluie s'infiltre dans le sol ou bien est drainée vers un
étang. Les spécialistes appellent ça un bassin de rétention paysager avec les
arbres qu'on a ajoutés, les îlots de chaleur ont presque toutes disparu. C'est bien
plus agréable à vivre pour tout le monde. En tout cas, Mégane, elle aime bien ça.
Ça, c'est le quartier du meilleur ami de natha. Nous autres, on appelle ça spaghetti
ville. C'est l genre de banlieue de bungalow, sans aucun service ou les trajets sont
3 fois plus longs que les distances à vol d'oiseau. La ville voulait en faire un
secteur plus complet, elle a donc bâti des équipements communautaires en plein
cœur du quartier. Puis elle a modifié ses règlements et proposer des mesures pour
inciter à densifier et permettre l'ouverture de commerces et de services, plus
d'activités, attirer plus de monde, puis plus de monde, ça attire plus d'activités.
Quelques raccourcis piétons entre les rues mal connectées, puis une nouvelle
piste cyclable permet aujourd'hui aux enfants d'éviter les détours aux adultes
aussi d'ailleurs, avec plus de monde dans le quartier, la ville a pu offrir un bon
service de bus sur une voie réservée. Aujourd'hui, on peut dire que les choses
vont bon train à spaghetti ville. En amont de la rivière, la ville a construit un
nouveau quartier près du vieux moulin. C'est là que j'ai déménagé avec ma
famille. Là, c'est facile de profiter de la nature sans avoir un gros impact sur El,
c'était ça l'objectif quand on a décidé d'en faire un écoquartier. Colbert a imposé
des normes exigeantes de construction. Le quartier est plus compact puis les
logements sont mieux conçus. Par exemple, les bâtiments sont pas exposés aux 4
vents, donc consomme moins d'énergie, donc produisent moins de GES. La
densité du quartier assure aussi la rentabilité des infrastructures. Plus on dessert
de monde au kilomètre, plus on en a pour notre argent, le monde, l'activité, le
service de bus. Performant. Moi aussi, je connais le principe maintenant parlant
de bus. En même temps qu'on crée des noyaux au cœur des quartiers, il faut
penser à les relier avec un bon système de transport collectif. Le vieux moulin à
spaghettis ville, la gare au centre d'achat en passant par le centre ville. Avec plus
de monde dans le quartier, la ville a pu offrir un bon service de bus sur une voie
réservée. Aujourd'hui, on peut dire que les choses vont bon train à ce bagotville.
En amont de la rivière, la ville a construit un nouveau quartier près du vieux
moulin. C'est là que j'ai déménagé avec ma famille. Là, c'est facile de profiter de
la nature sans avoir un gros impact sur elle. C'était ça l'objectif quand on a décidé
d'en faire un écoquartier. Colbert a imposé des normes exigeantes de
construction. Le quartier est plus compact puis les logements sont mieux conçus.
Les avantages et les inconvénient :
les bâtiments sont pas exposés aux 4 vents, donc consomme moins d'énergie,
donc produisent moins de GES. La densité du quartier assure aussi la rentabilité
des infrastructures. Plus on dessert de monde au kilomètre, plus on en a pour
notre argent, le monde, l'activité, le service de bus. Performant. Moi aussi, je
connais le principe maintenant parlant de bus. En même temps qu'on crée des
noyaux au cœur des quartiers, il faut penser à les relier avec un bon système de
transport collectif. Le vieux moulin à spaghetti ville, la gare au centre d'achat en
passant par le centre ville. Ce qui est bien avec ces lignes là, c'est que sont
fiables, il y a des abris confortables, des bancs, des tableaux qui indiquent
combien de temps d'attente avant le prochain bus. Puis vu que c'était efficace.
Mais il y a de plus en plus de monde qui veulent le prendre. Puis emménagent à
côté. C'est rendu tellement populaire que la ville pense déjà à augmenter le
service Nos déplacements quotidiens sont pas mal moins stressants maintenant.
Nancy travaille dans le quartier, puis moi sur les presses du journal au centre-
ville. Je prends même l'autobus pour y aller. En même temps, la ville a diminué le
nombre de stationnements au centre-ville. Puis elle a réservé quelques cases pour
l'auto partage. Il paraît qu'une voiture partagée peut remplacer 8 autos
individuelles. Il y a aussi le vélo libre-service. Là Ben je l'ai pas encore essayé
mais j'ai entendu dire que c'est vraiment pratique parce qu'il y en a partout.
Maintenant on peut se déplacer en ville sans utiliser notre voiture, Ben grâce à
tout ça. Colbert commence à se porter pas mal mieux, mais on s'arrêtera pas là.
On a d'autres projets, d'abord rendre la voie de contournement plus accueillante
pour tous. Ensuite, remplacer les parcours de bus les plus utilisés par un tramway.
Mais finalement, comme alternative à l'autoroute reliez Colbert, aux villes
voisines par le retour du train. Et puis, c'est comme ça qu'à force de petites puis
de grande décision, colvert a obtenu le meilleur bilan de gaz à effet de serre au
pays. Puis on a fait notre part dans la lutte aux changements climatiques. On a
profité du défi qui se présentait à nous autres pour revoir de fond en comble notre
façon de développer puis d'aménager notre ville. Et aujourd'hui, on est heureux
de dire qu'on habite colvert, plus qu'une ville agréable, saine et prospère, une ville
modèle. Pour la Mairesse Ben, les choses vont mieux que jamais. À la dépasser
les attentes de la population ? Puis, je pense bien qu'elle va être en poste pas mal
longtemps. Vous trouvez peut-être que ce que je viens de vous raconter, c'est un
conte de fées ou tout arrive par magie, mais c'est pas le cas. On n'a pas tous
embarqué du premier coup, là on avait peur d'avoir à faire des sacrifices en
changeant nos habitudes. Mais le plus grand pas qu'on a eu à franchir ça a été de
changer notre façon de voir les choses au bout du compte, faut reconnaître qu'on
a gagné au change, puis moi un petit peu plus que les autres, je parle, puis j'en
suis bien fier.

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