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0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. PROBLEMATIQUE
Par ailleurs, les Kinois qui utilisent leurs véhicules pour se rendre au travail
ou ailleurs, disent également dépenser plus en carburant par jour pour leur trajet
quotidien à cause des embouteillages qui se sont amplifiés avec les chantiers des
sauts-de-mouton.
1.0. INTRODUCTION
Il nous paraît utile, avant d’entrer dans le vif de notre travail, de présenter
et de localiser notre projet et de revoir certaines littératures en rapport avec ledit
projet. Deux points feront l’objet de ce premier chapitre. Le premier point sera
une redécouverte de la commune de KINTAMBO et une localisation spatiale de
l’avenue NGALIEMA dont un tronçon fera l’objet de notre étude. Le deuxième
point sera une revue de quelques littératures relatives aux notions des chaussées.
Il s’y agira d’une élucidation du concept chaussée, de ses différentes couches et
de leurs rôles, ainsi que d’une redécouverte de matériaux en usage pour la
construction des chaussées et d’un bref exposé sur les différents essais en
laboratoire avant la construction d’une chaussée.
- Itimbiri ;
- Kilimani ;
- Lisala ;
- Lubudiluka ;
- Nganda ;
- Salongo ;
- Tshinkela ;
- Wenze.
5
1
Cf. S. SHOMBA et alii, Monographie de la ville de Kinshasa, Kinshasa, Sé, 2015, p. 11.
7
avenue est en terre. Construite, elle constituera une solution idoine pour
desengorger l’avenue Komoriko. Elle est une artère de secours en cas
d’embouteillages sur l’avenue Komoriko, mais beaucoup de vehicules, surtout les
poids lourds ne s’y hasardent pas à cause de son état. D’où l’urgence de sa
construction pour desengorger Komoriko et fludifier le trafic.
confort pour les usagers, et assurer sa fonction sur une période de service
minimale fixée au stade d’élaboration du projet. »2 Abondant dans le même
sens, TARER AGAL écrit : « La chaussée est la surface aménagée de la
route sur laquelle circulent les véhicules. »3
- « Au sens structurel la chaussée est définie comme un ensemble des
couches de matériaux superposées de façon à permettre la reprise des
charges appliquées par le trafic. »4
Il faudra toutefois signaler que la chaussée est une partie de la route, la route
étant un ensemble comprenant plusieurs dépendances parmi lesquelles nous
citons :
5
CEBTP, Guide pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux, Sl, Sé, 1984, p. 99.
6
Ibid.
10
Rappelons que le rôle d’une chaussée est de reporter sur le sol support, en
les répartissant convenablement, les efforts dus au trafic. La chaussée doit avoir
une épaisseur telle que la pression verticale transmise au sol soit suffisamment
faible afin que celui-ci puisse la supporter sans dégradation. Comme la pression
dans la couche granulaire décroît régulièrement en profondeur, on peut constituer
une chaussée par la superposition de couches de caractéristiques mécaniques
croissantes.
La couche de forme est une structure plus ou moins complexe qui sert à
adapter les caractéristiques aléatoires et dispersées des matériaux de remblais ou
de terrain naturel aux caractéristiques mécaniques, géométriques et thermiques
requises pour optimiser les couches de chaussée.7 Cette couche de transition entre
le sol support et le corps de chaussée a une double fonction :
Pendant la phase de travaux, elle protège le sol support, établit une qualité
de nivellement et permet la circulation des engins pour l'approvisionnement
des matériaux et la construction des couches de chaussée. Pour le dire
autrement, la couche de forme permet le passage des engins de chantier
(zones marécageuses ou sableuses par exemple) ainsi que le compactage de
la couche de fondation (qui serait impossible si le support était très
compressible). Dans ce cas, elle diminue les déformations de la chaussée
sous l’influence des variations saisonnières.8
Vis-à-vis du fonctionnement mécanique de la chaussée, elle permet de
rendre plus homogènes et éventuellement d'améliorer les caractéristiques
7
Ibid.
8
Cf. CEBTP, Op. cit.
12
9
Cf. C. BABILTTE et C. SOULIE, Guide technique de conception et de dimensionnement de chaussées
communautaires. Dimensionnement des structures de chaussées neuves et élargissements des voies, Lyon, Cete
de Lyon, 1994.
10
Ibid.
13
11
CEBTP, Op.cit.
12
Cf. M. TAREKAGAL, Op.cit.
14
13
Cf. J. ABDO et R. DALLEMA, Op.cit.
14
C. BABILOTTE et C. SOULIE, Op.cit.
15
1.2.2.6.1.1. Définition
Une imprégnation consiste à répandre sur une assise du corps de chaussée
terminée un liant hydrocarboné qui l’imprègne par capillarité. L’imprégnation
n’intéresse qu’une faible épaisseur de la couche traitée : 1 à 2 cm en général,
parfois moins. Il ne faut pas confondre l’imprégnation avec la pénétration d’un
macadam, qui est une technique nettement différente.15
1.2.2.6.2.1. Définition
15
Cf. ALBTP, CTGA, Règles techniques pour la construction routière dans les pays africains de la zone
intertropicale. Etude, conception, construction, entretien, Sl, Sé, 2018
16
Ibid.
16
1.2.2.6.3.1. Définition
1.2.2.6.3.3. Constituants
17
Ibid.
17
Les gravillonneurs sont soit portés (sur des camions bennes) soit autonomes
et dans ce cas munis d’une trémie d’alimentation. Ils sont également munis de
dispositifs permettant d’asservir le débit en gravillons à la vitesse de déplacement
de la machine.
1.2.2.6.3.6. Développements
Du fait de leur excellent rapport qualité prix, les enduits superficiels d’usure sont
de plus en plus utilisés pour l’entretien de chaussées à fort trafic; dans ce cas,
l’utilisation de formules bicouches à base d’émulsion modifiée est fortement
recommandée.
- Chaussées souples ;
- Chaussées semi-rigides ou mixtes ;
- Chaussées rigides.19
18
Ibid.
19
Cf. R. IDSSASI, Caractéristiques générales des chaussées. Procédés généraux de construction. Cours, 2013.
19
Elles ont une certaine déformabilité sous charge, mais une épaisseur
largement suffisante. « Elles sont capables de se déformer de façon plus ou moins
importante au passage des charges roulantes, permettant ainsi de localiser les
pressions induites dans un faible rayon. Pour réduire les contraintes maximales
parvenant au sol support, il faut donc augmenter l'épaisseur de chaussée »20. Ainsi
les chaussées souples sont à grandes épaisseurs disposées en plusieurs couches de
qualité géotechnique améliorée de bas en haut :
20
L. AIDARA, Etude comparative de chaussée rigide et chaussée flexible dans le cadre du Sénégal. Projet
d’étude, Ecole polytechnique de Thies, 1989.
20
Grâce à leur grande cohésion, ces chaussées résistent par effet de dalle ou
de béton de ciment. Elles transmettent les charges avec une surface de pression
relativement importante.
Ainsi les efforts parvenant aux couches sous-jacentes sont d'autant plus
faibles que l'épaisseur de la dalle est élevée. Elles sont constituées d'une dalle ou
béton de ciment reposant, soit directement sur le sol naturel soit par
l’intermédiaire d'une couche de fondation.
21
Ibid.
21
- Les dalles non goujonnées en béton non-armé dont le transfert des charges
d'une dalle à l'autre se fait par friction inter granulats ou par emboitement
au niveau des joints.
- Les dalles goujonnées en béton non armé. Ces goujons sont des tiges d'acier
doux qui assurent le transfert des charges.
- Les dalles goujonnées en béton armé. La présence de l'acier n'a pas pour
objectif d'accroître sensiblement la résistance de la dalle, mais surtout
d'éviter les fissures. On utilise des armatures de retrait le plus souvent en
treillis.22
Il ressort de ce qui précède qu’une chaussée rigide peut avoir deux ou trois
couches selon le type de trafic et la nature du sol :
22
Ibid.
22
Les propriétés que l’on demande aux matériaux pour chaussées revêtues
sont les suivantes :
- Les argiles dont les grains ont un diamètre inférieur à 2µ soit 0,002 mm ;
- Les limons, à grains variant entre 0,002 – 0,02 mm ;
- Les sables fins dont les grains ont des dimensions variant entre 0,02 –
0,2mm. »25
23
Cf. CEBTP, Op.cit.
24
Ibid.
25
E. PHANZU, Cours de route. Première partie, Kinshasa, INBTP, 2018-2019, pp. 13-14.
23
Nombreux essais sont effectués en mécanique des sols pour déterminer les
propriétés des sols naturels. Parmi ces essais, nous pouvons citer : L’analyse
granulométrique, limite d’Atterberg, Equivalant de sable, Proctor, CBR, … Ces
essais seront développés au point suivant.
Certains matériaux locaux d’un type particulier ont donné satisfaction soit
en couche de fondation, soit en couche de base. Seule l’expérience locale peut
permettre de décider des possibilités d’emploi.
Parmi ces matériaux, figurent les matériaux gypseux, les coquillages, les
coraux, les laves, les tufs, …
26
CEBTP, Op.cit.
27
Ibid.
24
28
Cf. E. PHANZU, Op. cit., p. 36.
25
Il s’agit ici de matériaux naturels ou artificiels qui servent à lier les agrégats
minéraux après les avoir enveloppés et qui durcissent selon des principes physico
– chimiques.
- Liants minéraux ;
- Liants hydrocarbonés.
- Les liants hydrauliques caractérisés par leur prise en milieu humide et leur
grande résistance dans le milieu sec. Dans les travaux routiers, le ciment
est le liant hydraulique le plus utilisé notamment pour construire les
chaussés rigides, la stabilisation des couches routières, la construction des
accotements, des bordures, des fossés, des ouvrages d’art.
- Les liants non hydrauliques qui, en se mélangeant à l’eau, forment une
masse dont le degré de plastification est très élevé, durcit et résiste dans le
milieu sec. Il ressort clairement du cours du professeur PHANZU que la
chaux est le liant non hydraulique le plus important. Elle est utilisée soit
comme filler dans les matériaux enrobés, soit pour améliorer les
caractéristiques géotechniques des sols argileux.30 D’autres matériaux font
partie de cette famille. Parmi ces matériaux, il convient de citer : Le laitier
29
Ibid. pp. 37-38.
30
Ibid., pp. 55-56.
26
31
Ibid., p. 58.
32
J. SHIMATU, Les matériaux de construction (Théorie et Pratique). Notes de cours, Kinshasa, INBTP, 2017-
2018, p. 70.
33
E. PHANZU, Op.cit., pp. 59-60.
27
1.3. CONCLUSION
L’exposé du projet et la revue des littératures sur la chaussée ont fait l’objet
de ce premier chapitre de notre travail. Notre intention n’a pas été de redécouvrir
la commune de Kintambo dans ses différents aspects ou de revoir toutes les
littératures en rapport avec la chaussée, mais simplement d’être utile à nos lecteurs
en situant dans l’espace l’avenue NGALIEMA dont la construction se présente
comme remède pour pallier au problème d’embouteillages qui se vit sur l’avenue
KOMORIKO dans la commune de Kintambo, et revoir certaines littératures en
rapport avec la chaussée avant de nous relancer dans le vif de notre travail.
34
Ibid., pp. 89-91.
28
2.0. INTRODUCTION
Dans le chapitre précédent, nous avons présenté notre projet, et nous avons
élucidé certaines littératures ayant trait au sujet qui fait l’objet de notre travail.
Dans ce deuxième chapitre nous allons nous évertuer à dimensionner un tronçon
de l’avenue Ngaliema de la Commune de Kintambo à Kinshasa que nous
considérons comme ébauche de solution pour décongestionner l’avenue
Komoriko. Il s’y agira de déterminer la nature et l’épaisseur des couches qui
doivent constituer notre chaussée afin qu’elle puisse résister aux diverses
agressions auxquelles elle sera soumise tout au long de sa vie, sa vocation étant de
résister à diverses sollicitations, notamment celles dues au trafic et d’assurer la
diffusion des efforts induits par ce même trafic dans le sol de fondation. Pour ce
faire, nous partirons de la méthode usuelle en RDC pour le dimensionnement des
structures de chaussées neuves. Encore faudra-t-il préciser qu’il s’agit d’une
méthode du Guide Pratique du dimensionnement des chaussées pour les pays
tropicaux du Centre Expérimental des Bâtiments et des Travaux Publics
(CEBTP). Un recours aux abaques du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées
(LCPC) de la France et un parcours des programmes informatisés dits Alizé III
seront de rigueur pour la précision dans les calculs.
Si le sol est porteur, il se passe deux choses imperceptibles, mais qu’il faut
bien comprendre :
- Le sol s’affaisse sous le pneu. C’est la déformation totale ;
- Lorsque la roue s’éloigne, le sol remonte mais pas totalement. Il reste
une déformation résiduelle.35
35
Cfr CIMBETON, Voirie et aménagements urbains en béton. Conception et dimensionnement, tome 1,
collection technique, Idrrim, 2019, p. 7.
31
augmente en fonction des passages répétés des charges, et finit par provoquer de
l’orniérage.36
36
Ibid., p. 8.
32
Sous l’action d’une charge, une couche traitée au ciment, donc liée, induit
les phénomènes suivants :
- Répartition uniforme de la charge sur le sol support. Donc, contraintes
de compression sur le sol relativement faibles ;
- Apparition de deux types de contrainte au sein de la couche liée :
Une contrainte de compression dont la valeur est très inférieure à
la résistance en compression du matériau ;
Une contrainte de traction par flexion, dont la valeur peut être
élevée, qui se manifeste à la base de la couche traitée.
A chaque passage de la charge, la couche traitée travaille à la traction par
flexion au niveau de la fibre inférieure. Si on répète l’opération un grand nombre
de fois, cette couche se fatigue et finit par se fissurer même si les efforts engendrés
ne dépassent pas, à chaque fois, la contrainte admissible du matériau. C’est ce
qu’on appelle la fatigue sous efforts répétés.
37
Ibid., p. 10.
33
38
Ibid., p. 12.
39
Ibid.
34
40
Cf. M. TARER AGAL, Op.cit., p. 11.
41
CEBTP, Op.cit.
35
Elles sont basées sur l’étude des contraintes engendrées par le trafic à
différents niveaux du corps de chaussée et la comparaison de ces contraintes avec
les performances probables des matériaux constituant la chaussée. Elles peuvent
se borner à l'étude élastique des systèmes multicouches soumis à des charges
statiques.
Il est important de souligner que les méthodes énumérées ci-dessus ont été
élaborées soit en Europe, soit aux Etats-Unis, et qu’elles sont destinées à
s’appliquer à l’environnement climatique, géologique, économique et au trafic
particulier de ces pays.
42
Ibid.
43
Cf. R. DJENNAH, Géosynthétiques pour la construction de routes et chausées. « Amélioration de la couche de
forme » Mémoire de Master, Université 08 Mai 1945 de Guelma, Algérie, p. 16-17.
36
44
Cf. F. SAWADOGO, Etude comparative des méthodes de dimensionnement de chaussée au Burkina Faso,
Mémoire de Master, Burkina Faso, Institut International d’Ingénierie, 2015, p. 21.
45
Cf. I. TRAORE, Etude et dimensionnement d’un tronçon routier. « Projet de dédoublement de la RN1 Chiffa-
Boughzoul », Mémoire de Master, Université Djillali BOUNAAMA de Khemis Miliana, Algérie, 2015, p. 37.
37
2.3.2. TRAFIC
En règle générale, il n’est pas facile d’évaluer ce taux d’une façon précise.
Il dépend de plusieurs facteurs : Les conditions économiques locales, la position
stratégique de la route dans le réseau régional, etc.
Les valeurs du taux généralement retenues dans les projets se situent dans la
fourchette 0-10%. Dans le cas où l’on ne dispose pas de prévisions sur l’évolution
probable du trafic, on retient de préférence un taux de 7 %.
Il est défini par son intensité journalière moyenne sur une durée de vie de
l’ordre de 15 ans, toutes classes de véhicules incluses. Le pourcentage moyen de
poids lourds est supposé de l’ordre de 30% du trafic total. Cinq classes de trafic
sont distinguées.51
49
CEBTP, Op.cit, p. 22.
50
Ibid, p. 23.
51
Ibid.
40
Si l’on considère comme poids lourds tout véhicule dont le poids total est
supérieur à 3 tonnes, si la durée de vie de la chaussée est prise égale à 15 ans, et
si le pourcentage de poids lourds est voisin de 30%, il y a lieu de distinguer cinq
classes de trafic en nombre cumulé de poids lourds.52
Classes de trafic Nombre cumulé de poids lourds (15 ans)
T1 105 – 5.105 poids lourds
T2 5.105 – 1,5.106 poids lourds
T3 1,5.106 – 4.106 poids lourds
T4 4.106 – 107 poids lourds
T5 107 – 2.107 poids lourds
Tableau 3 : Classes de trafic exprimées en nombre cumulé de poids lourds
Les formules à appliquer pour les calculs de trafic, sont les suivantes :
Cas de croissance exponentielle
tn = t1 (1+i) n-1
𝒏
(𝟏 + 𝒊)𝒏 − 𝟏
𝟑𝟔𝟓 ∑ 𝒕𝒏 = 𝟑𝟔𝟓 × 𝒏 × 𝒕𝟏 [ ]
𝒊
𝟏
52
Ibid, p. 24.
41
𝒏
𝟐 + (𝒏 − 𝟏)𝒊
𝟑𝟔𝟓 ∑ 𝒕𝒏 = 𝟑𝟔𝟓 × 𝒏 × 𝒕𝟏 [ ]
𝟐
𝟏
Avec :
- t1 = Trafic moyen journalier de la première année ;
- tn = Trafic moyen journalier de l’année n ;
- i = Taux d’accroissement annuel du trafic ;
- n = Nombre d’année, c’est-à-dire de vie choisie ;
- 365 ∑𝑛1 𝑡𝑛 = Trafic cumulé pendant la durée de vie n.
53
Ibid, p. 25.
42
Le trafic moyen journalier de la première année (TMJA) est défini par son
intensité journalière moyenne, toutes classes des véhicules incluses. Le trafic
moyen journalier des poids lourds (TMJA PL) est, selon le Guide Pratique de
dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux, de l’ordre de 30% du
trafic total.
Pour le présent projet nous nous sommes intéressés au trafic de l’année
2022 où le trafic moyen journalier des poids lourds (TMJA PL) correspondant est
de 90 véhicules poids lourds par jour ; 30% du trafic moyen journalier toutes
catégories de véhicules (300).
Selon la norme NF P 98-082, un poids lourd est tout véhicule dont le poids
total est supérieur à 3 tonnes. Pour dimensionner une chaussée, il est important de
connaître le nombre total des poids lourds (PL) que cette dernière devra supporter
durant sa durée de vie puisque les effets les plus défavorables à la chaussée sont
ceux engendrés par les charges des poids lourds et de leur répétition sur la période
de vie considérée.
2°) Hypothèses de calcul
tn = t1 [1+ (n-1)i]
𝒏
𝟐 + (𝒏 − 𝟏)𝒊
𝟑𝟔𝟓 ∑ 𝒕𝒏 = 𝟑𝟔𝟓 × 𝒏 × 𝒕𝟏 [ ]
𝟐
𝟏
Appliquée à notre projet, nous obtenons les résultats suivants :
t15 = 𝟗𝟎 × [𝟏 + (𝟏𝟓 − 𝟏)𝟎,𝟎𝟕 ]
t15 = 198,260 ≈ 200 PL/j
𝒏
𝟐 + (𝟏𝟓 − 𝟏)𝟎,𝟎𝟕
𝟑𝟔𝟓 ∑ 𝒕𝒏 = 𝟑𝟔𝟓 × 𝟏𝟓 × 𝟗𝟎 [ ]
𝟐
𝟏
= 789114,10 PL
Ainsi, le résultat obtenu du trafic cumulé des poids lourds pendant la durée
de vie de 15 ans de notre chaussée est de 789114,10 et permet de déterminer la
classe de trafic attendu qui est T2 (classe comprise entre 5.105 et 1,5.106 poids
lourds).
Il nous paraît aisé de signaler ici que notre travail s’est limité à la conception
technique d’une chaussée. La conception géométrique et la conception
géotechnique n’ont pas fait l’objet de notre étude. L’indice portant considéré pour
notre projet n’est pas le fruit d’un essai CBR au labo, mais le fruit d’une estimation
fondé sur les classes de trafic exprimées en nombre cumulé de passages d’un
essieu équivalant pour la méthode CEBTP (1980). Ces classes sont données par
le tableau ci-après.
45
54
OUEDRAOGO ABDOUL RAHIM, Etude technique et détaillée des travaux de construction et de bitumage de
l’interconnexion de la RN 01 et RN 04. Lot 2 Tronçon 1 Section 2, Mémoire de fin d’études, Institut International
d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement, 2011, pp. 18-19.
46
Les épaisseurs de notre chaussée ont étés obtenues par la méthode semi-
empirique de CEBTP (1984). En effet le Guide Pratique de Dimensionnement
des Chaussées pour les pays tropicaux de 1984 fournit des tableaux de pré-
dimensionnement. Le résultat ainsi obtenu est vérifié par la méthode rationnelle
en utilisant le logiciel Alizé III du LCPC.
Les paramètres d’entrée évoqués au point 2.3, à savoir les classes de trafic
et de portance des sols de la plate-forme ont permis l’entrée dans les 10 tableaux
que nous présentons ci-dessous et dans lesquels sont indiqués les épaisseurs
correspondantes à chaque couche.55 L’abaque de structure des chaussées donne la
structure N°6 :
- Couche de revêtement : Enrobés de 4cm ;
- Couche de base : Grave concassée de 15cm ;
- Couche de fondation : Sable sélectionné de 30cm.
55
Cf. PHANZU DIDIANA E., Cours de route deuxième partie, Kinshasa, INBTP, 2018-2019, p. 69.
47
STRUCTURE N°656
- R : Revêtement ;
- B : Couche de base : GRAVES CONCASSEES O/d ;
- F : Couche de fondation : SABLE SELECTIONNE
TRAFIC ASSISES DE SOLS DE PLATE-FORME
CHAUSSEE S1 S2 S3 S4 S5
T1 R BC ou 3E BC ou 3E BC ou 3E BC ou 3E BC ou 3E
B 15 15 15 15 20
F 40 30 25 15 0
T2 R TC ou 4E TC ou 4E TC ou 4E TC ou 4E TC ou 4E
B 15 15 15 15 20
F 40 30 25 20 0
T3 R 5BB 5BB 5BB 5BB 5BB
B 20 20 20 20 20
F 45 30 25 20 0
T4 R
B
F
T5 R
B
F
STRUCTURE N°657
- R : Revêtement ;
- B : Couche de base : GRAVES CONCASSEES O/d ;
- F : Couche de fondation : SABLE SELECTIONNE
56
Ibid., p. 77.
57
Ibid., p. 77.
48
T4 R
B
F
T5 R
B
F
{ 4E
15G
ℎ𝑎 , 𝐸𝑎 C
σz 30 SS
ℎ𝑏 , 𝐸𝑏
Tableau 17 : Dimensions de trois couches calculées
CHOIX DES COUCHES DE LA CHAUSSEE
COUHES DE LA EPAISSEURS DES NATURE DES
CHAUSSEE COUCHES EN (cm) MATERIAUX
Couche de revêtement 4 Enrobés
Couche de base 15 Grave concassée
Couche de fondation 30 Sable sélectionné
Tableau 18 : Choix des couches de l’avenue Ngaliema
49
Pour ce qui est des accotements, nous avons retenu ce qui suit :
- Couche de revêtement : Rigide d’une épaisseur de 10cm ;
- Couche de base : Sable sélectionné.
- Pente pour accotements non stabilisés : 4% ;
- Pente pour accotements stabilisés ou imprégnés : 6%.
- Pente transversale du revêtement : 2%.58
𝐏𝐨𝐢𝐝𝐬
Pression = , avec :
𝐒𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞
𝟔𝟓𝟎𝟎
p1 = = 16,25 kg/cm2
𝟒𝟎𝟎
58
Cf. ALBTP, CTGA, Op. cit.
59
ISSA ABDERAMANE DJOUGOUI, Etude technique d’exécution des travaux de construction et de bitumage d’un
tronçon de 5 Km de la route Arboutchak-Bitkine (76 Km), Mémoire de fin d’études, Institut International
d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement, 2012, p. 22.
50
2.6.2. A 20 cm DE PROFONDEUR
𝟔𝟓𝟎𝟎
p2 = = 2,3 kg/cm2
𝟑,𝟏𝟒 𝒙 𝟗𝟎𝟎
2.6.3. A 30 cm DE PROFONDEUR
𝟔𝟓𝟎𝟎
p2 = = 1,29 kg/cm2
𝟑,𝟏𝟒 𝒙 𝟏𝟔𝟎𝟎
2.6.4. A 40 cm DE PROFONDEUR
𝟔𝟓𝟎𝟎
p2 = = 0,83 kg/cm2
𝟑,𝟏𝟒 𝒙 𝟐𝟓𝟎𝟎
2.6.5. A 50 cm PROFONDEUR
L’effort de 6500 kg sera réparti sur une surface assimilable à un cercle de
60 cm de rayon. La pression p2 exercée à cette profondeur sera égale à :
𝐏
p2 =
𝝅𝑹𝟐
𝟔𝟓𝟎𝟎
p2 = = 0,57 kg/cm2
𝟑,𝟏𝟒 𝒙 𝟑𝟔𝟎𝟎
De ce qui précède, nous avons découvert que la pression est plus forte à la
couche de surface qu’à la plate-forme. Elle descend toujours de façon
décroissance. Les matériaux seront classés de haut vers le bas partant de leur
performance.
51
𝟎,𝟑×𝐂𝐁𝐑
σz adm = (Formule de Kerkhoven et Dormon)
𝟏+𝟎,𝟕 𝐥𝐨𝐠 𝑵
Le sol de la plate-forme (sol support) est de classe S2 pour notre cas. Nous
considérons un CBR égal à 7 pour évaluer la contrainte admissible à la surface du
sol support. Le résultat obtenu du trafic cumulé des poids lourds (N) pendant la
durée de vie de 15 ans de notre chaussée est de 789114,10.
𝟎,𝟑𝐱𝟕
D’où, σz adm =
𝟏+𝟎,𝟕 𝐥𝐨𝐠 𝟕𝟖𝟗𝟏𝟏𝟒,𝟏𝟎
60
Ibid., p. 23.
52
de la chaussée, 13 tonnes pour notre cas et même pour toute la RDC. Pour ce faire,
il est nécessaire de procéder à la présentation simplifiée des couches du corps de
notre chaussée.
CBR = 7
Hauteur de chaque couche :
- ha = h1+h2+h3 = 4+15+30 = 49 cm
- hb = ∞ = 0
Structure bicouche en monocouche :
- Ea = 5000 bar
- Eb = 50CBR = 50x7 = 350 bars
3 𝐸 3 5000
- h’ = hb+0,9× ℎ𝑎 × √ 𝑎 = 0 + 0,9 × 49 × √
𝐸 𝑏 350
- h’ = 107 cm
𝐸𝑎 5000
- = =14,3 : Comme abscisse
𝐸𝑏 350
′
- ℎ = 107 : A prendre comme courbe. Il faudra prendre ici la valeur
proche.
- σz = 0,289 kg/cm2
PRINCIPE
CONCLUSION
Toutes les trois (3) couches sont posées sur un sol support de classe S2.
Cependant, dans la réalisation de tout projet routier, il est important de tenir
compte de la disponibilité des différents matériaux pour les couches de la
chaussée, mais aussi et surtout de la disponibilité des moyens financiers sans
lesquels aucune construction n’est possible.
Le rôle de l’ingénieur est donc de mettre en balance d’un côté la disponibilité de
matériaux et moyens mis à sa disposition et de l’autre le coût alloué à la réalisation
du projet.
2.8. CONCLUSION
3.0. INTRODUCTION
Les écoulements naturels et les eaux superficielles se font par des ouvrages
busés ou maçonnés. Les écoulements franchissant la route proviennent des bassins
versants et des eaux de pluie reçues sur la plate-forme de la route.
L’assainissement de la plate-forme est assuré par des ouvrages d’assainissement
dont la forme et la section sont déterminées par l’ingénieur.
61
A. MEKKADEM, Réhabilitation de la route nationale N 97 entre Sidi Bel Abbes et Mascara sur 19 Km, Mémoire
de Master, Université Aboubekr Belkaid Tlemcen, Algérie, 2014, p. 61.
56
- Glissement ;
- Érosion ;
- Affouillements du pied de talus.
62
Ibid.
58
- Sa capacité hydraulique ;
- Son insertion dans le profil en long et le profil en travers du projet
routier, donc sa géométrie qui prend en compte l’aspect sécurité de
l’usager également ;
- Son niveau de protection au regard de la vulnérabilité des eaux ;
- Sa facilité d’entretien et d’exploitation des ouvrages.
3.2.2.1. Principes
« On démontre ainsi que pour une averse homogène dans le temps et dans
l’espace, d’intensité I, le débit maximum Q est atteint si la durée de l’averse est
au moins égale au temps de concentration Tc du bassin. »63
63
G. VAN TUU, Hydraulique routière, (BCEOM), Sé, Sl, 1981, p. 110.
59
NATURE DE LA VALEURS DE C
COUVERTURE Petits bassins versants de 0 Bassins versants moyens
VEGETALE à 10 ha présentant une de 10 à 400 ha présentant
pente de : une pente de :
Moins De 5 De Plus Moins De 5 De Plus
de 5% à 10 à de de 5% à 10 à de
10% 30% 30% 10% 30% 30%
Plates-formes et 0,95 0,95 0,95 0,95 0,95 0,95 0,95 0,95
chaussées de routes
- Terrains 0,80 0,85 0,90 0,95 0,70 0,75 0,80 0,85
dénudés ou à
végétation non
couvrante ;
- Terrain déjà
attaqué par
l’érosion ;
- Labours frais.
- Cultures 0,75 0,80 0,85 0,90 0,52 0,60 0,72 0,80
couvrantes,
céréales
hautes ;
- Terrains de
parcours,
chiendent ras ;
- Petite brousse
clairsemée.
- Prairies ; 0,70 0,75 0,80 0,85 0,30 0,36 0,12 0,50
64
Ibid., p. 115.
60
- Brousse dense,
savane à sous-
bois.
- Forêt 0,30 0,50 0,60 0,70 0,13 0,20 0,25 0,30
ordinaire ;
- Sous-bois
touffus.
- Grande forêt 0,20 0,25 0,30 0,40 0,15 0,18 0,22 0,25
primaire
Tableau 19 : Coefficients de ruissellement dans la méthode rationnelle
65
P. MUZYUMBA, Notes de cours de route, Kinshasa, INBTP, 2021-2022.
61
Pendant la pluie, l’eau aura tendance à s’écouler par gravité vers les points
les plus bas du relief et par le chemin le plus court.
Le bassin versant d’un écoulement est la surface réceptrice de la pluie qui aboutit
au même exutoire. Un bassin versant sera donc délimité par des lignes de crêtes
et par des lignes de thalweg (lignes d’écoulement).
Dans la pratique, on distinguera les bassins versants non
urbanisés qui ont un écoulement naturel des bassins versants non
urbanisés qui ont un écoulement modifié par les obstacles liés par
l’urbanisation : voie, mur de clôture, fossé, etc…
Dès que la pluie tombe, les sols s’humidifient par une partie de la pluie
qu’ils reçoivent. Une fois la saturation atteint, il y a formation de ruissellement.
Le ruissellement va générer des « hydrogrammes » qui se nourrissent tout au long
des cheminements parcourus jusqu’à l’exutoire ou du collecteur (réseau EP) On
peut donc considérer qu’un certain volume de pluie qui parvient au réseau en
débit.
Les modèles de transformation de pluie/débit sont très nombreux mais on utilise
souvent deux méthodes :
- La méthode rationnelle ;
- La méthode superficielle adaptée au milieu urbanisé.
(Souvent utilisée pour des petits projets).
Pour une pente donnée, la vitesse d’écoulement croît avec la hauteur d’eau
dans le fossé. Au-delà d’une certaine hauteur dans le fossé, la vitesse de l’eau
dépasse la valeur limite qu’un sol meuble peut supporter sans érosion : Il y a
attaque du fossé et à brève échéance destruction total ou partielle de celui-ci. Pour
un type de terrain meuble donné et une pente longitudinale donnée, il y a donc
une capacité limite qu’il ne faut pas dépasser. Il y a lieu alors de protéger le fossé
par un revêtement, soit de changer le type de fossé, soit de l’interrompre et
62
66
Ibid. p. 289.
67
Ibid. p. 288.
68
Ibid. p. 283.
63
Avec :
- Qc : Débit capable, en m3/s ;
- Sm : Section mouillée du fossé, en m2 ;
- V = vitesse d’écoulement en m/s, 0,75 m/s pour notre cas : Sables fins
argileux.
Sm = 0,45m2
Calcul du débit capable :
Qc = 0,75m/s x 0,45m2 = 0,3375m3/s
Qc = 0.3375m3/s
3.2.2.3. Calcul du débit ruisselé : Qr
Avec :
- I : Intensité de l’averse décennale exprimé en mm/h ;
- A : Superficie du bassin versant ;
- C : Coefficient de ruissellement
Pour notre étude, on prendra :
- C = 0,95 (pour une plate-forme et chaussée de route à pente inférieure à
5% et bassin versant inférieur à 400ha, cas de notre chaussée ;
- L’intensité de l’averse décennale : 17,84 mm/h (données
METTELSAT), soit 4,955.10-6 m/s ;
- A : 23,2438481ha, soit 232438,481m2 (Superficie de notre bassin
versant).
d’assainissement, Qr ou
Pour notre cas, Qr = (0,95 x 4,955.10-6 m/s x 232438,481 m2)/360
Qr = 0,0030 m3/s
En conclusion, 𝑸𝒄 = 0.3375m3/s > 𝑸𝒓 = 𝟎, 𝟎𝟎𝟑𝟎𝒎𝟑 /s
D’où notre fossé aura comme dimensions :
- Hauteur h = 0,60m;
- Largeur L = 1,50m;
- Talus : 2/1 et 1/2.
67
3.3. CONCLUSION
4.0. INTRODUCTION
La réalisation d'une route engendre un certain nombre d'effets, directs
ou indirects, temporaires ou permanents sur les milieux récepteurs. Ces effets
se traduisent ou non par des modifications de l'environnement allant de simples
perturbations à des modifications profondes, voire à des destructions de
milieux et d'espèces suivant la vulnérabilité de ces milieux.
Les impacts positifs liés aux travaux portent sur les populations et le
milieu socio-économique. On peut citer entre autres :
- Notre projet présente l’avantage d’offrir les caractéristiques de confort,
de rapidité et de sécurité nécessaires au trafic routier national de transit
tout en contribuant à la décongestion de la circulation urbaine dans la
Commune de Kintambo en particulier, et la Ville-Province de Kinshasa
en général.
- Le projet augmentera la fluidité de la circulation, et il permettra à
désengorger ou décongestionner l’avenue Komoriko.
- L’embauche de personnel temporaire lors des travaux de construction
procurera un appoint temporaire de revenus aux locaux.
- La présence de l’infrastructure pourra favoriser l’implantation de
nouvelles activités génératrices d’emplois.
- L’esthétique du paysage s’en trouvera améliorée avec le rétablissement
du couvert végétal et l’aménagement des trottoirs.
69
- Avec notre projet, les bouchons qui se forment sur l’avenue Komoriko
pourront diminuer, et le trafic sera fluidifié.69
69
OUEDRAOGO ABDOUL RAHIM, Etude technique et détaillée des travaux de construction et de bitumage
de l’interconnexion de la RN 01 et RN 04 Lot 2 tronçon 1 Section 2, mémoire de fin d’étude, 2011, p. 36.
70
70
ISSA ABDERAMANE DJOUGOUI, Op. cit., p. 45.
71
Ibid.
71
72
Ibid., p. 37.
72
4.4. CONCLUSION
De ce qui précède, nous avons redécouvert que la construction d’une
chaussée a des impacts tant négatifs que positifs sur l’environnement ambiant.
Les impacts négatifs peuvent être nocifs à l’homme, mais aussi aux espèces
animales et végétales. Pour éviter cela, l’ingénieur devra recourir à certaines
mesures d’atténuation préconisées.
73
5.0. INTRODUCTION
5.1.1. DEVIS
5.1.2. METRE
5.1.3. QUANTITE
Pour exécuter les travaux on a besoin des études préalables. Les frais
relatifs à ces études constituent alors ce qu’on entend par frais d’études. Ces
frais précèdent l’exécution. Ils sont souvent estimés à 5% du coût de travaux.
5.1.10. IMPREVUS
5.1.11. TVA
5.2.1. DONNEES
- Longueur totale de l’avenue Ngaliema = 1480 m ;
- Largeur des voies = 7 m, soit deux voies ;
- Epaisseur totale = 0,49 m ;
Couche de fondation = 0,30 m ;
Couche de base = 0,15 m ;
Couche de roulement = 0,04 m ;
- Fossé : Largeur L = 1,50 m et Hauteur h = 0,60 m
- Trottoir : Largeur de 2 m et Accotements : 1 m
- Pavé : type losange D = 0,25 m et d = 0,20 m
- Longueur = 1480 m ;
- Largeur = 7m ;
- Epaisseur = 0,49 m
5.2.7. PAVES
𝐷×𝑑 0,25×0,20
Surface d’une pièce de pavé = = = 0,025𝑚2
2 2
Surface totale à paver = 𝐿 × 𝑙 = 1480 × 2 = 2960 𝑚2
- Enduit :
Surface = (𝐿 × ℎ) × 4 = (1480 × 0,75) × 4 = 4440 𝑚2 .
Couche de base/
Couche d’imprégnation :
10360m2 x 2.47$ =25589,2$
Couche de roulement :
414,4m3 x 760$ = 314944$
QUANTI
N° DESIGNATION U P.U. $ P.T $
TE
1
Nettoyage m2 10 360 3,00 31 080
Autre frais
2 Etude 5% 33120,609
5 Supervision 2% 13248,2436
Impacts environnementaux
6 66241,218
10%
Total 907504,68
145200,7488
TVA 16%
1052705,4288
Total général + TVA
Tableau 8 : Synthèse du devis de la structure proposée
5.1. CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGES
- VAN TUU G., Hydraulique routière, (BECEOM), Sé, Sl, 1981, 341 p.
2. MEMOIRES
3. COURS
ANNEXES
i. STRUCTURE N°6
- R : Revêtement ;
- B : Couche de base : GRAVES CONCASSEES O/d ;
- F : Couche de fondation : SABLE SELECTIONNE
T4 R
B
F
T5 R
B
F
86