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Problématique de la mobilité
urbaine dans
l’agglomération de Libreville
au Gabon
Présentée par :
La
circula)on
est
un
élément
important
qui
concourt
Structure
radioconcentrique
de
Libreville
au
dynamisme
de
la
vie
urbaine.
Elle
facilite
les
échanges
des
biens
et
services,
et
par-‐delà,
l’essor
de
l’économie
urbaine.
La
circula)on
a
pour
support
technique
le
réseau
de
voirie.
L’étendu
de
ce
réseau,
son
maillage
et
sa
pra)cabilité
sont
prépondérants
pour
assurer
une
bonne
fluidité
de
la
circula)on
dans
le
milieu
urbain.
Libreville
dispose
du
plus
important
réseau
de
voirie
urbaine
du
pays.
Ce
réseau
s’est
structuré
selon
une
forme
radioconcentrique
avec
pour
point
d’appui
le
boulevard
du
bord
de
mer.
Il
est
fortement
hiérarchisé
et
s’étend
sur
un
linéaire
de
plus
520
Km
dont
52
%
de
voies
bitumées
(soit
270
km).
A/
Le
réseau
viaire
A2.
Voirie
Secondaire.
La
voirie
secondaire
cons)tue
Ce
réseau
de
voirie
se
subdivise
en
trois
types
de
voies
:
l’armature
principale
des
liaisons
inter-‐quar)ers.
Son
entre)en
est
sous
la
responsabilité
des
municipalités
A1.
Voirie
primaire.
Les
voies
primaires
assurent
la
de
Libreville
et
d’Owendo
et
d’Akanda.
Le
réseau
circula)on
rapide
à
l’intérieur
de
Libreville
et
facilitent
secondaire
s’étend
sur
un
linéaire
total
d’environ
55
l’accès
à
la
ville.
L’armature
du
réseau
primaire,
qui
km
(PAPSUT,
2001)
selon
un
tracé
qui
suit
pour
structure
l’espace
urbain,
est
cons)tuée
d’un
ensemble
l’essen)el
les
lignes
de
crêtes.
de
grandes
artères
ou
grands
axes
(boulevards,
voies
express
et
avenues)
d’emprises
supérieures
à
15m
Le
réseau
de
voies
secondaires
présente
les
caractéris)ques
suivantes
:
(SDAU,
1993.
Ce
réseau
primaire
est
de
60
Km.
Toutes
les
voies
du
réseau
sont
bitumées
et
présentent
des
a
par)cularité
d’être
parsemé
de
nombreux
carrefours,
états
physiques
acceptables.
La
route
na)onale
N°1
très
peu
éloignés
les
uns
des
autres
cons)tue
la
seule
voie
d’accès
à
la
ville
pour
tous
les
La
plupart
des
voies
ne
dispose
pas
de
trofoirs
et
trafics
en
provenance
de
l’intérieur
du
pays.
d’espaces
de
sta)onnement.
C’est
également
à
par)r
La
voirie
primaire
accueille
un
flux
journalier
compris
des
voies
du
réseau
secondaire
que
l’on
accède
aux
entre
4000
et
6000
Unités
de
Véhicules
Par)culiers
quar)ers
sous-‐intégrés.
Étant
donné
que
ces
quar)ers
(UVP),
ce
qui
est
supérieur
à
la
norme
technique
admise
ne
disposent
pas
de
voies
carrossables,
la
plupart
des
qui
devait
être
de
2400
UVP/jour.
Il
en
résulte
une
forte
habitants,
qui
possèdent
des
véhicules,
les
sta)onnent
surcharge
des
voies,
qui
est
à
l’origine
des
certains
le
long
des
rues,
réduisant
ainsi
l’emprise
des
dysfonc)onnements
constatés
dans
la
circula)on
chaussées.
urbaine,
notamment
:
La
circula)on
sur
la
voirie
secondaire
est
plus
difficile
•
des
satura)ons
et
encombrement
de
la
chaussée
sur
notamment
aux
heures
de
pointe
et
par)culièrement
certains
tronçons
;
dans
le
centre-‐ville.
•
des
dégrada)ons
importantes
de
chaussées
Dans
leur
ensemble,
les
voies
secondaires
ont
besoin
notamment
l’appari)on
de
nids
de
poules.
En
outre,
le
d’entre)en
(fermeture
des
nids
de
poule,
consolida)on
maillage
de
la
ville
par
ce
réseau
de
grands
axes
n’est
des
zones
ravinées,
bitumage,
etc.)
et
de
nouveaux
pas
sa)sfaisant.
aménagements
(signalisa)on
horizontale,
pistes
cyclables,
espaces
de
sta)onnement,
etc.).
A3.
La
voirie
ter*aire
(ou
voirie
de
desserte).
La
voirie
Hiérarchisa*on
des
voies
de
Libreville
ter)aire
assure
la
desserte
des
zones
d’habita)on
et
organise
la
circula)on
à
l’intérieur
des
quar)ers.
Le
réseau
ter)aire,
qui
s’étend
sur
un
linéaire
de
400
km
dont
près
de
250
km
de
voies
bitumées
(PAPSUT,
2001),
est
le
réseau
le
plus
important
de
la
voirie
urbaine
de
Libreville.
Ce
réseau
est
principalement
cons)tué
des
voies
de
desserte
des
quar)ers
modernes
qui
sont
parfois
en)èrement
revêtues
ou
par)ellement
revêtues
et
des
voies
non
carrossables
des
quar)ers
sous-‐
intégrés.
Cefe
voirie
est
très
peu
entretenue
d’où
la
dégrada)on
très
avancée
des
chaussées
notamment
celles
en
terre.
Typologie
des
voies
de
Libreville
B/
Mode
de
déplacement
Les
déplacements
des
popula)ons
à
Libreville
se
font
par
quatre
modes
de
transport
(SDAU,
1993)
:
les
deux
roues,
les
véhicules
par)culiers,
les
taxis,
taxis-‐bus
et
les
bus.
B1.Les
deux
roues.
Ce
mode
de
transport
est
très
peu
fréquent
à
Libreville.
Cependant,
l’on
peut
l’observer,
le
plus
souvent,
sur
le
boulevard
de
bord
de
mer
et
à
l’intérieur
des
quar)ers.
La
faiblesse
de
ce
mode
de
déplacement
est
liée
:
•
au
taux
élevé
de
motorisa)on
de
la
ville
;
•
au
niveau
assez
élevé
des
revenus
des
ac)fs
;
•
à
l’incer)tude
sur
les
condi)ons
météorologiques
(risques
de
pluies
violentes
et
imprévisibles)
;
•
à
l’absence
d’aménagements
spécifiques
en
dehors
de
quelques
trofoirs
peu
pra)cables
et
encombrés.
B2.Les
véhicules
par*culiers.
En
1993,
les
données
sta)s)ques
indiquaient
un
taux
de
motorisa)on
de
34
pour
1000
habitants
(PAPSUT,
2001).
Ce
taux
apparaît
important
comparé
au
taux
moyen
dans
les
pays
d’Afrique
sub-‐saharienne,
qui
est
de
30
véhicules
pour
1000
habitants
(Rapport
Banque
Mondiale,
2007).
En
effet,
avec
une
popula)on
composée
d’environ
67.000
ménages
(RGPH-‐1993),
l’on
es)mait
que
19%
de
ces
ménages
avaient
une
voiture.
Avec
la
défaillance
du
système
de
transport
collec)f,
C e l a
c o n s ) t u e
u n e
s o u r c e
i m p o r t a n t e
d e
l’étalement
de
la
ville
et
le
niveau
élevé
des
revenus
perturba)ons,
pour
le
trafic
en
général,
à
cause
de
des
ac)fs,
on
suppose
que
le
taux
de
motorisa)on
a
leurs
arrêts
fréquents
et
de
la
mauvaise
conduite
des
connu
une
hausse
non
négligeable
ces
dernières
chauffeurs.
années.
Cela
transparaît
entre
autres
à
travers
les
B4.Taxis
clandes*ns
.C’est
un
système
illégal
cons)tué
énormes
embouteillages
sur
les
principales
voies
de
taxis
clandes)ns
communément
appelés
«
les
notamment
aux
heures
de
pointe
(7h30-‐8h30
et
15h30
clandos
».
Il
s’agit
en
fait
de
transporteurs
ar)sanaux
-‐16h30).
ne
remplissant
pas
les
condi)ons
requises
pour
exercer
la
profession.
On
dis)ngue
deux
catégories
de
taxis
B3.Les
taxis
et
taxis-‐bus
.Aujourd’hui,
les
taxis
et
taxis-‐ clandes)ns
:
bus
cons)tuent
les
principaux
moyens
de
transport
des
•
Les
clandos
occasionnels
;
ils
concernent
des
popula)ons
de
Libreville.
Les
taxis-‐bus
cons)tués
par
individus
(fonc)onnaires,
salariés
ou
demandeurs
des
mini
cars,
assurent
des
trajets
plus
longs
à
par)r
de
d’emplois)
qui
prennent
au
passage
quelques
clients
à
la
gare
rou)ère
pour
Melen,
Owendo
et
Okala,
etc.
Par
bord
de
leurs
véhicules.
contre,
les
taxis
fonc)onnent
comme
des
taxis
•
Les
clandos
permanents
exercent
leur
ac)vité
collec)fs
et
suivent
des
trajets
plus
ou
moins
réguliers.
comme
de
véritables
professionnels
du
transport
En
1992
le
PAPSUT
es)mait
le
parc
de
taxis
et
taxis-‐ urbain.
Ils
sont
parfois
propriétaires
des
véhicules.
bus
à
environ
4000
véhicules.
Ces
deux
moyens
de
L’appari)on
des
«
clandos
»
sur
le
marché
du
transport
transport
couvrent
l’ensemble
du
territoire
de
urbain
est
pour
beaucoup
liée
:
Libreville,
d’Owendo
et
d’Akanda.
Ø Aux
difficultés
du
système
formel
de
répondre
à
la
Du
point
de
vue
de
la
voirie,
l’on
observe
qu’il
n’existe
forte
demande
;
pas
d’aménagement
spécifique,
de
files
d’arrêts
Ø Au
manque
d’emploi
;
réservés
aux
taxis.
Ces
derniers
sont
obligés
de
Ø A
la
recherche
de
ressources
financières
sta)onner
n’importe
comment
dès
qu’ils
sont
hélés
par
des
clients.
complémentaires
pour
les
salariés.
B5.Transport
par
autobus.
A
Libreville,
le
transport
par
C/Les
défis
majeurs
de
la
mobilité
à
Libreville
autobus
est
confié
à
la
Société
Gabonaise
de
Transport
Les
enjeux
de
la
mobilité
à
Libreville
se
présentent
(SOGATRA).
principalement
sous
deux
aspects
:
A
sa
créa)on,
la
SOGATRA
disposait
d’un
parc
• Le
réseau
viaire
d’environ
100
autobus
pour
un
effec)f
oscillant
entre
• La
circula)on
et
le
transport
250
et
300
agents.
Aujourd’hui,
la
SOGATRA
compte
dans
son
parc
35
bus
dont
5
bus
en
circula)on
sur
le
• Le
cadre
ins)tu)onnel
réseau.
Sur
les
30
bus
restants,
16
sont
suscep)bles
d’être
réparés
pour
être
très
vite
opéra)onnels.
C1.Le
réseau
viaire.
L’effec)f
du
personnel
de
la
société
est
de
418
agents
Poten*alités
Contraintes
soit
un
ra)o
d’un
bus
pour
83
agents.
Selon
les
-‐
Voirie
primaire
-‐
Dégrada*on
d’une
en*èrement
bitumée
responsables
de
la
société,
ce
ra)o
indique
clairement
grande
par*e
du
que
la
SOGATRA
fonc)onne
dans
un
environnement
-‐
Voirie
secondaire
bien
réseau
viaire
économique
déficitaire.
développée
-‐
Réseau
rou*er
peu
maillé
-‐
Nombreuses
voies
La
société
a
programmé
l’exploita)on
de
22
lignes
secondaires
non
urbaines
et
interurbaines.
Elle
transporte
en
moyenne
revêtues
7.000
voyageurs
par
jour
(rapport
SOGATRA,
2009)
-‐
Un
nombre
alors
que
la
demande
s’élève
à
92.000
voyageurs
important
de
poten)els
par
jour.
On
enregistre
donc
un
écart
voies
non
important
de
85.000
voyageurs
poten)els
(92%
de
la
carrossables
demande).
-‐
Faiblesse
de
l’offre
en
sta*onnement
-‐
Voies
étroites
et
dégradées
C2.La
circula*on
et
le
transport.
C3.
Le
cadre
ins*tu*onnel
Poten*alités
Contraintes
-‐
Une
offre
de
transport
-‐
Faiblesse
du
parc
Sur
le
plan
ins)tu)onnel
l’aggloméra)on
de
Libreville
diversifiée
d’autobus
ne
dispose
pas
d’un
organe
spécifique
de
régula)on
et
-‐
Taux
de
motorisa*on
-‐
Difficultés
de
de
ges)on
des
ques)ons
liées
au
transports
et
à
la
élevé
fonc*onnement
de
la
mobilité
urbaine.
SOGATRA
-‐
Circula*on
peu
fluide
-‐
Absence
d’aménagements
D/Ou*ls
de
planifica*on
spécifiques
pour
les
taxis,
taxis-‐ • Schéma
Directeur
d’Aménagement
et
d’Urbanisme
bus
et
les
autobus
;
de
Libreville
2010-‐2035
-‐
Signalisa*on
rou*ère
peu
• La
stratégie
Urbaine
du
Gabon,
Libreville
(PAPSUT
développée
2000)
-‐
Absence
d’une
gare
modale
• Stratégie
Na)onale
d’Habitat
et
de
Développement
Urbain
2011
Nous
vous
remercions!