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U R O PA

Développement de partenariats économiques

 CCIR 2013
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entre les entreprises d’Afrique et d’Europe :


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des projets pertinents - des solutions adaptées
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www.africa-europa.net

AFRICA
EUROPA
Convention d’affaires
euro-africaine
2ème édition

Rouen (France)
La Halle aux Toiles
22, 23 et 24 avril 2013
Organisé par :

En partenariat avec :

 AFRICA - EUROPA

[ DOSSIER PAYS - REPUBLIQUE


DEMOCRATIQUE DU CONGO ]
> 22, 23 et 24 avril 2013
Avec le soutien de :
SOMMAIRE

PRESENTATION GENERALE ......................................................................................p.3


Population
Superficie
Villes principales
Politique
Langues
Religion
Monnaie

LE MARCHE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ................................p.7


Situation du marché
Points forts et points faibles
Principaux indicateurs économiques
Commerce extérieur
Échanges Haute et Basse Normandie
Secteurs porteurs

EXPORTER EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO .................................p.17


Documents d’expédition
Transport et emballage
Frais de visas
Expéditions temporaire
Brevets et marques
Procédure de dédouanement

LES MOYENS DE PAIEMENT ......................................................................................p.20

S’IMPLANTER EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO .............................p.21


Cadre réglementaire
Forme de sociétés
Fiscalité
Convention de non-double imposition
Protection et garantie de l’investissement

POUR ALLER PLUS LOIN ..........................................................................................p.30

1
Source : Division Géographique du Ministère des Affaires Etrangères

2
PRESENTATION GENERALE

POPULATION

Population : 67,76 millions d’habitants (2011)


Croissance démographique : 2,7 % (2011)
ème
Indice de développement humain 0,475 - 186 sur 187 (PNUD-2012)
Densité de population : 29 hab./km²
Population urbaine : 38 % (2010)
Esperance de vie : 48 ans

Source : Banque Mondiale – http://donnees.banquemondiale.org

SUPERFICIE

Pays d’Afrique traversé par l’équateur, la République démocratique du Congo s’étend sur 2 345 000
km², soit plus de quatre fois la superficie française et quatre-vingt fois celle de la Belgique, ancienne
puissance coloniale. Recouvrant la plus grande partie du bassin du fleuve Congo (le second au
monde par son débit après l’Amazone et le cinquième par sa longueur), la RDC occupe une place
centrale et stratégique dans la région, bordée à l’Ouest par la République du Congo (Congo-
Brazzaville), au nord par la République centrafricaine et le Soudan, à l’est par l’Ouganda, le Rwanda,
le Burundi et la Tanzanie (séparée du Congo par le Lac Tanganyika) et au sud par l’Angola et la
Zambie. La RDC dispose d’une façade sur l’Océan Atlantique étroite de 50 km, au nord de
l’embouchure du fleuve Congo.

Tandis que le nord de la RDC est l’un des plus grands domaines de forêt équatoriale au monde, l’est
du pays borde la région des Grands Lacs africains, dominée par les montagnes, collines et volcans.
Le centre et le sud forment un haut plateau couvert de savanes arborées.

Source : www.diplomatie.gouv.fr

VILLES PRINCIPALES

Kinshasa

La ville s'étend sur environ 30 km de l'est à l'ouest et sur 15 km du nord au sud et couvre une
superficie de 9 965 km ² soit une densité variant entre 5.5 et 534 habitants/km ², d'une municipalité à
l'autre.
Avec une population estimée entre 6 et 8 millions d'habitants, d'environ 450 ethnies, Kinshasa est
l'une des plus grandes villes d'Afrique. Elle est divisée en 24 communes et plus de 150 quartiers, dont
les plus anciennes sont Kinshasa, Kintambo, Linguala, Barumbu et Gombe.

Les quartiers résidentiels Gombe et Binza sont habités pour l'essentiel par les expatriés et les
Congolais à hauts revenus et contrastent avec les zones populeuses appelées les "cités", véritables
métronomes de la joie de vivre des Kinois.

Gbado Lite

La superficie de Gbado-Lite est de 278 km², avec une densité de 408 hab/km².
La ville a une population de 113 807 habitants, selon les statistiques de l'Hôtel de ville au
31 décembre 2004, constituée des différentes tribus qui se sont établies dès le début de la période de

3
construction de la ville, en 1967.

Les tribus autochtones de la région sont les Ngbandi, les Ngbugbu, les Mbanza et les Yakpwa.
Ensuite se sont installées les tribus Ngbaka, Ngombe, Mono, Budza, Mongo, Bakongo, Swahili,
Baluba.

Mbandaka

D'une superficie de 600 km², la ville de Mbandaka s'étend sur une longueur d'environ 40 km de
Bamanya au quartier de Bongonde. En raison des grands espaces marécageux non habitables, la
densité est de 1215 hab/km².

Le dernier recensement administratif de 2004 estime la population de Mbandaka à environ 729.257


habitants. La population est composée quatre principaux groupes ethniques à savoir par ordre
d'importance numérique : les Mongo (Nkundo, Mbole, Konda et Lalia), les Gens du fleuve (Ngombe,
Libinja, Bangala, Soko et Mbuja), les S oudanais (Ngbandi, Mbanja, Ngbaka, Bandia et Zande) et les
méridionaux (Tetela, Kongo, Luba etc).

Lubumbashi

Lubumbashi s'étend sur un plateau vallonné sur une superficie de 747 km².

Avec 1 170 664 habitants (hôtel de ville, 2001), soit une densité de 1 568 hab/km², Lushi est la
deuxième ville du Congo, derrière Kinshasa et devant Likasi.

La population est composée des Yeke et des Katangais. La langue usuelle est le Swahili.

Il est intéressant de noter ici que Lushi est la seule ville de la RDC à avoir des statistiques fiables sur
sa population et son évolution grâce au soutien de la ville de Liège en Belgique.
Kisangani

D'une superficie de 1910 km², la ville de Kisangani a une densité de 229 habitants/km².
Le dernier recensement de 2003 dénombrait près de 672 739 habitants dans la ville de Kisangani.
Lubunga, est la commune la plus peuplée mais la moins dense avec 115 775 habitants, tandis que
Mangobo avec 98 434 habitants, est la plus dense.

Kindu

D'une superficie totale de 101,295 km² (soit une densité de 2,19 hab/km²), Kindu est située de part et
d'autre du fleuve Congo et s'étend du Nord au Sud sur environ 9,5 km et sur 10 km de l'Est à l'Ouest.

POLITIQUE

Intérieure

Le processus de transition s’est achevé avec l’organisation, dans de bonnes conditions, du


référendum sur la Constitution de la IIIe République (18 décembre 2005) et des élections
présidentielle, législatives et provinciales (scrutins des 30 juillet et 29 octobre 2006), marquées par
une participation importante de la population (65% en moyenne).
Les élections présidentielles et législatives du 28 novembre 2011 se sont moins bien passées qu’en
2006. La campagne s’est déroulée dans un climat tendu et a été marquée par plusieurs incidents.
L’opposition s’est présentée désunie face au Président Kabila. Les chefs de parti d’opposition les plus
importants sont Etienne Tshisekedi (UDPS), Vital Kamerhe (UNC), Kengo Wa Dondo (UFC).

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Les scrutins marqués par des difficultés logistiques ont été entachés d’irrégularités relevées par la
mission d’observation européenne et le Centre Carter. Les problèmes ont particulièrement porté sur la
compilation des résultats.

Selon les résultats proclamés par la Cour Suprême de Justice, le président Kabila a obtenu 49% des
suffrages, Etienne Tshisekedi 32% et Vital Kamerhe 7%. Le président Kabila a prêté serment le 20
décembre 2011. Les élections législatives ont été remportées par les partis proches du président
Kabila. L’opposition, dont l’UDPS est la composante principale, a plus d’une centaine de sièges. Elle a
obtenu plusieurs postes au sein des commissions de l’Assemblée.

Situation sécuritaire à l’Est et à l’Ouest de la RDC

La situation à l’Est s’est fortement dégradée depuis le mois d’avril 2012, du fait, entre autres, de
l’intégration accélérée et mal préparée des groupes rebelles en 2009 au sein des Forces armées de la
République démocratique du Congo (FARDC). Celles-ci sont aujourd’hui dans un état préoccupant
(pas de formation, ni d’équipement, ni de solde stable). Alors que la période électorale avait conduit à
une baisse de la violence fin 2011 et que les Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR,
hutus rwandais) avaient reculé, l’annonce en avril 2012 par le Président Kabila de sa volonté d’arrêter
le général Bosco Ntaganda, chef du principal groupe intégré à la suite des accords du 23 mars 2009,
a déclenché de nouvelles hostilités. Des anciens soldats du Congrès national pour la Défense du
Peuple (CNDP) se sont mutinés et ont créé le M23, groupe armé commandé par Sultani Makenga.
Grâce au soutien de pays voisins, avéré selon plusieurs rapports des Nations Unies, le M23 a tenu en
respect les FARDC, contrôle une vaste région du Nord-Kivu et semble passer à une logique de lutte
politique contre le pouvoir à Kinshasa. Son récent changement de nom en Armée révolutionnaire du
Congo paraît le confirmer.

La menace d’un nouveau conflit dans la région des Grands Lacs a conduit la communauté
internationale à s’impliquer fortement depuis l’été 2012 afin que la RDC et le Rwanda renouent le
dialogue pour trouver une solution politique durable. Des discussions entre les pays de la Conférence
internationale de la région des Grands Lacs (CIRGL), au fil de sommets successifs à Kampala (août,
septembre puis octobre), ont abouti au projet de créer une Force internationale neutre afin de
surveiller la frontière et un mécanisme de vérification conjointe. La MONUSCO participe déjà à la
protection de la population civile et à la défense de la ville de Goma en appui des FARDC.
Par ailleurs, à l’Ouest de la RDC (province d’Equateur), un conflit ethnique, visant initialement au
contrôle d’étangs poissonneux, a entraîné le déplacement vers la République du Congo voisine de
120 000 réfugiés, au soutien desquels la France a contribué à plusieurs reprises. Le retour de ces
réfugiés a débuté.

Source : Ministère des Affaires Etrangères – France Diplomatie – www.diplomatie.gouv.fr

Extérieure

Rôle des Nations Unies

Les Nations Unies sont un acteur majeur de la résolution de la crise des Grands Lacs, présent à la
fois en RDC (MONUC à partir de 1999, devenue MONUSCO depuis 2010) et au Burundi (BNUB).

En RDC, le déploiement militaire de l’ONU a commencé en mars 2001. L’Américain Roger Meece a
été nommé à la tête de la mission le 9 juin 2010. Environ 98% des troupes onusiennes sont déployées
dans les provinces de l’Est, où la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation du
Congo (MONUSCO) a pour mandat prioritaire d’assurer la protection de la population civile. La
MONUSCO dispose de moyens considérables : 19 083 personnels en uniforme, et 3 812 personnels
civils pour un budget de 1,4 MdUSD pour la période 2012-2013 (dont 116 M€ pour la France).

5
Les Nations Unies se sont par ailleurs intéressées à deux problématiques liées, celle de l’exploitation
illégale des ressources naturelles de la RDC et celle des trafics d’armes dans la région. Un embargo
sur les armes à destination des groupes actifs en RDC a été instauré par la résolution 1493 (juillet
2003), sa surveillance étant confiée à un groupe d’experts dont les rapports successifs ont souligné la
poursuite des trafics malgré l’embargo et le rôle du Rwanda et de l’Ouganda dans la circulation
d’armes dans l’Est congolais. Sur la base des informations rapportées par les experts, le Conseil a
imposé, en novembre 2005, des sanctions à une liste de personnes identifiées comme responsables
de violations de l’embargo. Cette liste a fait l’objet, par la suite, de plusieurs compléments.

Relations avec l’Union européenne

L’opération Artémis, menée dans la région de l’Ituri (juin-septembre 2003) à la frontière RDC-
Ouganda, a marqué un tournant dans l’implication de l’UE en RDC (première opération militaire de
l’UE en Afrique). La France y a joué le rôle de nation cadre. Cette opération a permis de stabiliser une
région sous l’emprise de milices locales et d’y préparer le déploiement de la MONUC.

La mission EUFOR-RDC, déployée d’août à décembre 2006, a permis d’apporter un soutien à la


MONUC pour la sécurisation du processus électoral (2400 hommes déployés, dont 800 fournis par la
France). Son intervention a été décisive pour permettre le retour au calme lors des incidents survenus
à Kinshasa en août 2006 entre les hommes de J. Kabila et de ceux de J.P Bemba.

L’UE s’est ensuite impliquée dans la reconstruction des forces armées et de la police congolaises.
Deux missions de l’UE, au titre de la PESD, sont actuellement déployées en RDC. La mission
EUPOL-RDC appuie la mise en œuvre de la réforme de la police. La mission EUSEC-RDC soutient
celle de l’armée congolaise, notamment par la mise en place d’un système de paiement sécurisé des
militaires congolais et d’un recensement biométrique (cartes militaires).

L’Union européenne déploie au titre du FED de plus de 500 M€ sur la période 2008-2013. Le FED
prend en compte des actions de développement et de gouvernance.

Relations régionales

Dans les Grands Lacs, la situation régionale a été marquée par des évolutions encourageantes à
partir de la transition congolaise entamée en 2003. Après un premier sommet historique à Dar-Es-
Salaam en 2004, le second sommet de la Conférence internationale sur la région des grands Lacs
(CIRGL) s’est déroulé les 15 et 16 décembre 2006 à Nairobi et a abouti à la signature du Pacte de
Sécurité, de Stabilité et de Développement pour la région des Grands Lacs, entré en vigueur en juin
2008. En décembre 2010, le sommet de Lusaka a consacré le rôle de cette conférence dans la lutte
contre l’exploitation illégale des ressources minières. Depuis le début de la crise en avril 2012 dans le
Nord Kivu, la CIRGL est le cadre d’un dialogue régional resserré (3 sommets en 3 mois entre août et
octobre 2012 à Kampala), sous présidence ougandaise. Avançant des solutions pour éradiquer les
groupes armés dans l’Est de la RDC et recréer la confiance entre les pays des Grands Lacs (une
Force internationale neutre, un mécanisme conjoint de vérification des frontières, un centre de
fusionnement du renseignement), elle n’est pas parvenue pour le moment à rendre ses propositions
opérationnelles.

De son côté, la Communauté économique des pays des Grands Lacs africains (CEPGL) – réunissant
la RDC, le Burundi et le Rwanda – a fait l’objet, le 17 avril 2007, à Bujumbura d’une relance.

La RDC est membre de la CEEAC (dont elle a assuré la Présidence en 2008), de la SADC (dont elle a
assuré la présidence en 2009-2010), de la COMESA et de la CEPGL. Elle pourrait se porter candidate
à une entrée au sein de l’EAC (East African Community).

Source : Ministère des Affaires Etrangères – France Diplomatie – www.diplomatie.gouv.fr

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LANGUE

Langues officielles : Français, lingala

Source : Lexportateur - http://www.lexportateur.com

RELIGION

Catholique (50%), protestant (20%), musulmans (10%).

Source : Agence wallone à l’Exportation et aux Investissements étrangers - https://www.awex.be

MONNAIE

Le Franc Congolais :

1 EUR = 1.175,18 CDF

1 CDF = 0,00082 EUR

Date : 8 avril 2013

Source : OANDA – www.oanda.com

LE MARCHE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

SITUATION DU MARCHE

Evolution de la situation socio-économique

Le DSCRP1 (2006-2008) étendu à 2011 est le cadre de référence des objectifs et des orientations
des politiques macroéconomiques et sectorielles qui devaient être mises en oeuvre afin de promouvoir
la croissance, réduire la pauvreté et réaliser les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).
Dans l’ensemble, le DSCRP1 a connu un faible taux d’exécution en raison des faibles capacités
institutionnelles du pays. La mise en oeuvre du DSCRP 1 a également souffert de l’insuffisance des
ressources au regard des objectifs attentes ambitieux de la stratégie. De même, les faiblesses du
système d’information statistique, d’analyse et de reporting, n’ont pas permis au dispositif de suivi-

7
évaluation de bien apprécier les difficultés rencontrées en vue de pouvoir proposer des mesures
correctrices.
Au plan macro-économique, la période 2008-2012 correspond à la juxtaposition de deux sous-
périodes aux performances spécifiques contrastées. En effet, entre 2008-2009, les crises
énergétique et alimentaire ont entraîné un ralentissement considérable de la croissance. Le taux de
croissance du PIB a chuté de 6,2% en 2008 à 2,8% en 2009 et le taux d’inflation s’est établi à 53% en
2009. A l’inverse, depuis 2010, le pays connait une reprise économique avec un taux de croissance
du PIB réel moyen de 6,8% entre 2010-2011. Cette meilleure performance résulte principalement de
la reprise de l’activité minière, du dynamisme du secteur tertiaire ainsi que de la rigueur budgétaire. Le
resserrement continu de la politique budgétaire depuis le début de l’année 2010, accompagné d’une
politique monétaire prudente, a contribué à la décélération du taux d’inflation qui a été estimé, en fin
2011, à 14,8%. Cette situation met en évidence la vulnérabilité de l’économie congolaise aux chocs
exogènes et la nécessité pour le pays d’engager des politiques et réformes pour soutenir la
diversification de l’économie et la promotion du secteur privé en vue d’une amélioration de sa
contribution dans le produit national.
Cette vulnérabilité se reflète également au niveau de la faible maîtrise des équilibres externes
de l’économie congolaise. L’évolution des échanges commerciaux du pays avec l’étranger, sur la
période 2008-2012, connaît des fluctuations fortement dépendantes de facteurs exogènes. La balance
commerciale qui était négative (-5.2% du PIB) en 2009, a progressé en 2010 et 2011 pour se situer
respectivement à 6% et 3,8% du PIB. Ces variations s’expliquent par la fluctuation des cours
mondiaux de certaines matières premières (comme le cuivre, le cobalt, le coltan, etc.) et la
dépendance du pays vis-à-vis des biens d’équipement et de consommation manufacturés importés.
Les investissements directs étrangers sont passés de 1501.1 à 1649.2 millions USD de 2010 à 2011
(plus dans le secteur minier et de construction) à la suite des effets de la reprise de l’économie
mondiale sur le cours des matières premières.
Au niveau interne, après un excédent de l’ordre de 2.4% du PIB en 2010, en liaison avec l’allègement
substantielle de la dette, le solde budgétaire s’est dégradé en 2011 pour s’établir à -6.3 % du PIB en
raison de la faible mobilisation des recettes (27.8 % du PIB) et l’augmentation des dépenses (34.0%
du PIB). Il est important de signaler, qu’au-delà du faible taux de mobilisation des recettes intérieures,
la diminution des recettes est également tributaire en partie au recours par les autorités à (i) des
exonérations fiscales en faveur des importations de biens de grande consommation dans le but de
réduire les tensions inflationnistes liées à l’envolée des prix alimentaires et énergétiques mondiaux, et
(ii) à la défiscalisation de certaines importations, notamment le ciment, pour soutenir le secteur de la
construction. Quant aux dépenses, leur évolution a reflété essentiellement les obligations inhérentes à
des conjonctures particulières, notamment les charges liées au processus électoral et au maintien de
la sécurité.

Grâce au retour de la stabilité macroéconomique, la RDC a atteint le point d’achèvement de l’I-


PPTE en juillet 2010, et a ainsi bénéficié d’un allègement substantiel de sa dette extérieure
(10.8 milliards USD). A ce titre, le niveau de la dette extérieure globale du pays (en % du PIB), est
passé de 123% en 2009, à 35% en 2011. Le service de la dette qui a représenté 6.4 pour cent des
recettes publiques en 2010 est tombé à 2.6 pour cent en 2011. Néanmoins, l’analyse de sensibilité
montre que, la RDC resterait vulnérable à la baisse des exportations et à l’augmentation des coûts
d’emprunt, d’où un risque de ré-endettement. Pour prévenir cette éventualité, le Gouvernement s’est
engagé à poursuivre les réformes structurelles visant à promouvoir la croissance à long terme des
exportations, et à limiter l’emprunt extérieur aux sources hautement concessionnelles.

Source : African Development Bank Group - http://www.afdb.org

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Risque Pays Coface

D Les perspectives économiques et financières sont très incertaines. Le contexte politique est
très instable. L’environnement institutionnel et celui des affaires est très difficile. La probabilité
moyenne de défaut des entreprises est très élevée.

Source : Coface – www.coface.fr

Une croissance tirée par le secteur minier qui pourrait être affectée par l’instabilité de la
situation sécuritaire
Le faible niveau d’intégration dans le commerce mondial de la RDC l’a protégée du ralentissement
économique international et lui a permis d’enregistrer une croissance élevée en 2012, qui devrait
s’accélérer légèrement en 2013. L’agriculture et les industries extractives resteront les principaux
moteurs de l’activité. La production minière augmentera grâce à l’exploitation de nouvelles mines (or
et cuivre). Le développement de la production industrielle reste toutefois très contraint par
l’insuffisance des infrastructures (transport, électricité). Des projets dans ce domaine (centrales
thermique et hydraulique, réseau routier) soutiendront la construction. Toutefois, les incertitudes sur
l’évolution de la situation sécuritaire du pays rendent incertaines les prévisions de croissance. Les
conflits entre l’armée régulière et les rebelles du M23 à l’Est du pays risquent d’avoir un impact sur
l’exploitation de mines situées dans cette région (étain). Par ailleurs, la région de Goma, théâtre de
fréquents accrochages, est une zone de transit pour la commercialisation d’or et de diamants.
L’inflation a été stimulée en 2012 par le niveau élevé des prix des biens alimentaires et de l’énergie
importés mais aussi par l’introduction de la TVA. Les tensions se relâcheront quelque peu en 2013
mais le taux d’inflation restera élevé. Les Autorités ont annoncé en novembre 2012 des mesures en
vue de « dédollariser » l’économie au profit du franc congolais. Le processus, déjà lancé au
Mozambique, en Angola, au Ghana ou en Zambie, vise à améliorer progressivement l’efficacité de la
politique monétaire de la Banque centrale, actuellement très réduite dans la mesure où 90% des
dépôts et 95% des crédits sont libellés en devises étrangères.

Déficits budgétaire et courant élevés dans un contexte de défiance croissante des donneurs
internationaux
Le déficit budgétaire restera élevé en 2013. Les recettes fiscales progresseront grâce à l’introduction
de la TVA et à l’augmentation de la production minière mais restent contraintes par l’ampleur de la
production illégale (or), les exemptions de taxes et les lacunes du système de collecte. Par ailleurs,
les financements extérieurs se tarissent. La décision du FMI, fin novembre 2012, de suspendre la «
Facilité de crédit » (225 M$), en raison de l’opacité du secteur minier ne devrait pas rassurer les
bailleurs de fonds. Côté dépenses, la priorité sera donnée aux dépenses militaires, au détriment des
investissements, plus faciles à reporter que les dépenses courantes. Le recours quasi systématique
aux dépenses extrabudgétaires d’ « urgence » (ne nécessitant pas l’accord du Parlement) fait peser
un risque sur l’évolution de la dette publique, en dépit de l’allègement obtenu au titre de l’Initiative
PPTE en 2010.
Les exportations de produits miniers devraient progresser à la faveur de l’augmentation de la
production et des cours élevés (cuivre et or). Mais les importations de biens d’équipement et de
services pour le développement des infrastructures, ainsi que le rapatriement des profits des
compagnies minières creuseront le déficit courant en 2013. L’intensification des conflits à l’Est du pays

9
pourrait détériorer davantage le solde. La Chine continuera à investir en RDC mais certains
investisseurs pourraient être découragés par les projets de réforme du code minier (participation de
l’Etat portée de 5% à 35%, augmentation des taxes). Le recours à l’endettement restera
incontournable, nécessitant une surveillance de la dette extérieure, qui devrait dépasser 40% du PIB
en 2013.
Le secteur bancaire, assaini par la fermeture de plusieurs banques en 2010 souffre de fortes lacunes
en matière de supervision.

Dégradation de la situation sécuritaire


Les conditions socio-économiques de la République Démocratique du Congo restent profondément
affectées par les conflits qui affectent le pays depuis des années. Les conflits opposant l’armée aux
rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) maintiennent une situation sécuritaire très tendue,
notamment dans la province orientale du Nord Kivu. L’issue des négociations entre les Autorités
congolaises et les représentants du M23, qui revendiquent leur réintégration dans les forces armées
et l'ouverture d'un dialogue politique national, reste très incertaine, faisant craindre un nouveau conflit
généralisé. Le climat des affaires continuera à pâtir de cette situation sécuritaire, du manque de
transparence du secteur minier et de la faible protection juridique dont bénéficient les investisseurs
étrangers. La RDC n’applique pas la Convention de New York sur la reconnaissance et l'exécution
des décisions arbitrales étrangères.

Source : Coface – www.coface.fr

POINTS FORTS ET POINTS FAIBLES

Points forts

Richesse en terres arables

Ressources minérales abondantes (cuivre, cobalt, diamants, or, étain)

Important potentiel hydraulique (barrage d’Inga)

Points faibles

Tensions persistantes dans l’est du pays avec risque important de guerre civile

Infrastructures défectueuses et inorganisées

Manque de transparence conduisant à une désaffection des donneurs internationaux

Relations conflictuelles avec les pays voisins (Rwanda)

Source : Coface – www.coface.fr

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PRINCIPAUX INDICATEURS ECONOMIQUES

Source : Coface – www.coface.fr

COMMERCE EXTERIEUR

Importations de biens (millions USD) : 5.500 (Source : Organisation Mondiale du Commerce,


2011)
Exportations de biens (millions USD) : 6.600 (Source : Organisation Mondiale du Commerce,
2011)
Importations de services (millions USD) : 2.497 (Source : Organisation Mondiale du
Commerce, 2010)
Exportations de services (millions USD) : 291 (Source : Organisation Mondiale du Commerce,
2010)
Commerce extérieur (en % du PIB) : 146 (Source : Banque Mondiale, 2011)

Le gouvernement de Joseph Kabila a mis en place une série de réformes visant à améliorer le cadre
des affaires et à diversifier les exportations. Il cherche aujourd'hui à promouvoir l'intégration régionale.
Cependant, le pays, qui a connu sa première transition démocratique en 2006, doit gérer l'épreuve de
l'instabilité politique. Ces difficultés transitionnelles influencent considérablement les performances
économiques. En 2012, le gouvernement a pris une série de mesures visant à attirer les entreprises
privées dans les secteurs miniers, agricoles et financiers.

La RDC importe beaucoup plus qu'elle n'exporte. Ceci se traduit par une balance commerciale

11
largement déficitaire, une tendance qui devrait se poursuivre en 2013. Le secteur minier et les
produits agricoles représentent tout de même des volumes importants d’exportation. L'exploitation
future des gisements pétroliers découverts au bord du lac Albert, dans le nord-est du pays, représente
de nouvelles perspectives commerciales à moyen terme.

Les principaux partenaires commerciaux de la République Démocratique du Congo sont l'Union


Européenne, la Chine et les pays de la SADC (Communauté de Développement d'Afrique Australe).

Source : Planet Expert – Fiche pays - http://www.planet-expert.com

ECHANGES HAUTE ET BASSE-NORMANDIE


Haute-Normandie

Exportations (en milliers d’euros)


ème
Le Congo (Rép. Dem.), ex Zaïre est le 87 pays vers lequel la région Haute-Normandie
exporte en 2012

Pays Année 2012 Année 2011


Pays-Bas 2 640 075 3 119 541
Allemagne 2 636 466 2 754 118
Royaume-Uni 2 074 482 2 125 631
Etats-Unis 1 805 158 1 873 343
(…)
Congo (Rép. Dem.), ex Zaïre 20 994 11 176
Madagascar 20 811 23 900
Tchad 20 564 11 321
Données brutes de collecte, CAF-FAB hors matériel militaire, Valeurs en milliers d'euros -
Mise à jour : publication des résultats de décembre 2012

Source : le kiosque de Bercy – http://lekiosque.finances.gouv.fr

Principaux produits exportés par la Haute-Normandie vers le Congo (Rép. Dem.), ex Zaïre en
2012.

Produits 2012 2011


Matériel électrique 10 720 2 489

Produits alimentaires divers 2 064 3 987


Produits alimentaires divers 2 063 3 987
Produits pharmaceutiques 1 130 992
Boissons 442 949
Produits pétroliers raffinés et coke 290 531
Produits chimiques divers 257 145
Machines diverses d'usage
spécifique 229 1 014
Aliments pour animaux 3 0
(…)
Total 20 997 11 179

12
Données brutes de collecte hors matériel militaire, valeurs en milliers d'euros
Mise à jour des données : décembre 2012

Source : le kiosque de Bercy – http://lekiosque.finances.gouv.fr

Importations (en milliers d’euros)


ème
Le Congo (Rép. Dem.), ex Zaïre est le 124 fournisseur de la Région Haute-Normandie en
2012

Pays Année 2012 Année 2011


Arabie Saoudite 4 130 600 4 209 601
Russie 4 113 582 5 001 834
Royaume-Uni 2 547 548 2 361 944
Pays-Bas 2 501 794 2 709 609
(…)
Congo (Rép. Dem.), ex Zaïre 702 549
Burundi 697 631
République centrafricaine 591 972
Données brutes de collecte, CAF-FAB hors matériel militaire, Valeurs en milliers d'euros -
Mise à jour : publication des résultats de décembre 2012

Source : le kiosque de Bercy – http://lekiosque.finances.gouv.fr

Principaux produits importés par la Haute-Normandie depuis le Congo (Rép. Dem.), ex Zaïre en
2012.

Produits 2012 2011


Produits de la culture et de
l’élevage 677 466
Produits sylvicoles 19 0
Produits alimentaires divers 0 83
(…)
Total 701 548
Données brutes de collecte hors matériel militaire, valeurs en milliers d'euros
Mise à jour des données : décembre 2012

Source : le kiosque de Bercy – http://lekiosque.finances.gouv.fr

Basse-Normandie

Exportations (en milliers d’euros)


ème
Le Congo (Rép. Dem.), ex Zaïre est le 93 pays vers lequel la Région Basse-Normandie
exporte en 2012.

13
Pays Année 2012 Année 2011
Allemagne 652 556 711 363
Belgique 575 006 489 630
Royaume-Uni 439 821 414 597
Espagne 399 197 386 665
(…)
Congo (Rép. Dem.), ex Zaïre 1 440 1 327
Ghana 1 433 1 494
Uruguay 1 348 927
Données brutes de collecte, CAF-FAB hors matériel militaire, Valeurs en milliers d'euros -
Mise à jour : publication des résultats de décembre 2012

Source : le kiosque de Bercy – http://lekiosque.finances.gouv.fr

Principaux produits exportés par la Basse-Normandie vers le Congo (Rép. Dem.), ex Zaïre en
2012.

Produits 2012 2011


Produits alimentaires divers 592 437
Produits de l’édition, logiciels 269 319

Produits laitiers et glaces 251 84


Produits chimiques de base,
produits azotés, matières
plastiques et caoutchouc
synthétique 192 95
Machines et équipements
d'usage général 26 137
Viande et produits à base de
viande 0 122

(…)
Total 1441 1328
Données brutes de collecte hors matériel militaire, valeurs en milliers d'euros
Mise à jour des données : décembre 2012

Source : le kiosque de Bercy – http://lekiosque.finances.gouv.fr

Importations (en milliers d’euros)


ème
Le Congo (Rép. Dem.), ex Zaïre est le 75 fournisseur de la Région Basse-Normandie en
2012.

Pays Année 2012 Année 2011


Allemagne 944 743 921 834
Belgique 481 674 548 576
Italie 436 595 550 255
Espagne 380 881 365 981
(…)
Congo (Rép. Dem.), ex Zaïre 752 1 368
Serbie Monténégro 735 690
Cameroun 686 1 291
Données brutes de collecte, CAF-FAB hors matériel militaire, Valeurs en milliers d'euros -
Mise à jour : publication des résultats de décembre 2012

Source : le kiosque de Bercy – http://lekiosque.finances.gouv.fr

14
Principaux produits importés par la Basse-Normandie depuis le Congo (Rép. Dem.), ex Zaïre en
2012.

Produits 2012 2011


Produits sylvicoles 714 1 327
Bois, articles en bois 39 24
Préparations et conserves à
base de poisson et de produits
de la pêche 6 0
Articles de sport, jeux et jouets ;
produits manufacturés divers 0 17
(…)
Total 753 1 369
Données brutes de collecte hors matériel militaire, valeurs en milliers d'euros
Mise à jour des données : décembre 2012

Source : le kiosque de Bercy – http://lekiosque.finances.gouv.fr

SECTEURS PORTEURS

Une croissance qui caracole à 6,9 % en 2011, 7,1 % prévue en 2012 et 8,2 % attendue, selon le
FMI, en 2013. La RDC, au plan économique, surfe sur les investissements miniers. L’inflation
régresserait de 15,5 % en 2011 à 10,4 % en 2012, pour se situer à 9,4 % en 2013, selon le FMI.
Toutefois, les problèmes politiques et de gouvernance obscurcissent ces résultats économiques et
leurs retombées. Début décembre 2012, le FMI a gelé 240 millions de dollars de prêts en attendant
plus de transparence dans les contrats miniers. En août, les Etats-Unis passaient l’amendement
Obama à la loi Dodd-Franck Wall Street Reform Act de 2010, précisant que toute entreprise
américaine sourçant de l’or, tungstène, tantale ou étain de la RD Congo et de ses voisins doit pouvoir
prouver qu’elle ne finance pas de conflits.

De son côté, Kinshasa révise son code minier afin d’accroître ses recettes (officiellement, 100
millions de dollars en 2011). Il propose d’accroître la part de l’Etat de 5 à 35 % dans les projets (mais
sans effet rétroactif), de doubler les royalties de 2 à 4 % pour les métaux non ferreux et de 2,5 à 6 %
pour les métaux précieux et stratégiques, d’introduire une taxe de 50 % lors de « super bénéfices ».
Parallèlement, la Gecamines cherche à retrouver son statut de producteur minier majeur : l’entreprise
étatique a racheté les parts de deux de ses partenaires (George Forrest International et Copperbelt
Minerals). Elle entend restructurer sa dette (1,5 milliards de dollars), réduire son personnel (de 9 600 à
4 500) et le rajeunir, et trouver 930 millions de dollars pour porter la production de cuivre des 35 000 t
acteulles à 100 000 t en 2015 (480 000 t en 1986 …)

La RDC cherchant à développer son secteur pétrolier ( 26 000 b/j), a autorisé le britannique Soco
à prospecter le Parc national de Virunga, suscitant de vives réactions environnementalistes. Dans le
secteur aurifère, Anglogold Ashanti met les bouchées doubles dans sa mine de Mongbwalu (2,5

15
millions d’onces) dans l’Ituri ; la production démarrerait fin 2013. Anglogold détient aussi 45 % dans
Kibali (10 millions d’onces ; démarrage fin 2013) aux côtés de Randgold et de l’Etat.

Les pourparlers avec l’Afrique du Sud se sont poursuivis en 2012 pour développer le barrage de
40 000 MW sur le fleuve Congo (17,5 milliard d’euros).Dans l’agriculture, la loi obligeant toute
exploitation agricole à être détenue majoritairement par des Congolais est entrée en vigueur en juin,
suscitant un tollé parmi les investisseurs étrangers (ex. Feronia dans l’huile de palme, 6 500 t).

Au plan politique, en avril, après la démission du précédent gouvernement, Joseph Kabila a nommé
son ancien ministre des Finances, Matata Ponyo Mapon, Premier ministre. Au même moment, nés
d’une mutinerie de militaires congolais, les rebelles du M23 se sont fixés pour objectif de « libérer »
l’ensemble de la RDC. Mi-novembre, ils prenaient Goma sous les yeux des 17 000 casques bleus
présents mais qui se sont retirés début décembre. Sous médiation ougandaise, des négociations avec
Kinshasa ont alors été entamées. Enfin, lors du sommet de la francophonie qui s’est tenue en octobre,
le président François Hollande s’est posé en garant des libertés, battant froid Joseph Kabila.

Source : LE MOCI - Conseil Français des Investisseurs en Afrique - Hors-série – Décembre 2012

16
Source : LE MOCI - Conseil Français des Investisseurs en Afrique - Hors-série – Décembre

17
EXPORTER EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
"Cette fiches est extraite du site payant lexportateur.com, protégée par les droits de propriété
intellectuelle détenus par la CCI Paris Ile-de-France - Abonnement et informations sur les
réglementations à l'export par pays sur : http://www.lexportateur.com"

La République démocratique du Congo-Kinshasa fait partie des pays ACP (Afrique, Caraïbes et

BREVETS ET MARQUES

Les organismes nationaux compétents :

Les marques, brevets et copyright sont protégés dans le cadre de l'OAPI, l'Organisation
Africaine de la Propriété Intellectuelle.

Les organismes régionaux compétents :

La République Démocratique du Congo est membre de l'Organisation Africaine de la


Propriété Intellectuelle.

La législation nationale et les accords internationaux


Période de la validité
Type de droits Texte de loi Les accords signés
de la protection
Brevets Protection des brevets 20 ans
Traité sur le droit des
Accord révisant marques
l'Accord de Bangui du Arrangement de Nice
2 mars 1977, sur la 10 ans, renouvelable concernant la
création de pour des périodes classification
Marques
l'Organisation Africaine consécutives de 10 internationale des
de la Propriété ans produits et des
Intellectuelle, 24 février services aux fins de
1999 l'enregistrement des
marques
Accord révisant
l'Accord de Bangui du
2 mars 1977, sur la
5 ans, renouvelables
création de
Design pour deux périodes
l'Organisation Africaine
consécutives de 5 ans
de la Propriété
Intellectuelle, 24 février
1999
Traité de l’OMPI sur le
Droits de reproduction
droit d’auteur
Modèles industriels

Source : Export Entreprises SA - Dernières mises à jour en Février 2013

18
PROCEDURES DE DEDOUANEMENT

Chapitre 1er : De la déclaration de marchandises

Section 1ère: Du caractère obligatoire de la déclaration de marchandises

Article 112 :

1. Toutes les marchandises importées ou exportées doivent faire l'objet d'une déclaration de
marchandises leur assignant un régime douanier.

2. L'exemption des droits et taxes, soit à l'importation, soit à l'exportation, ne dispense pas de
l'obligation prévue au point 1 ci-dessus.

3. Sont dispensés de la déclaration de marchandises visée au point 1 ci-dessus :

a) les navires de commerce et les bâtiments de guerre battant pavillon étranger effectuant des
missions commerciales, des escales ou des visites en République Démocratique du Congo ;

b) les navires de commerce et les bâtiments de guerre battant pavillon de la République


Démocratique du Congo ayant fait l'objet d'une déclaration de mise à la consommation à leur première
importation ; toutefois, ces navires et bâtiments doivent faire l'objet d'une déclaration d'exportation en
cas de cession à un pavillon étranger ;

c) les aéronefs de lignes régulières de trafic international immatriculés à l’étranger ;

d) les aéronefs militaires immatriculés à l’étranger effectuant des missions commerciales, des escales
ou des visites en République Démocratique du Congo ;
e) les aéronefs immatriculés en République Démocratique du Congo ayant fait l’objet d’une
déclaration de mise à la consommation à leur première importation ; toutefois, ces aéronefs doivent
faire l'objet d'une déclaration de marchandises en cas d’exportation ;
f) les locomotives en trafic international, y compris les wagons.

Article 113 :

1. La déclaration de marchandises doit être déposée dans un bureau de douane compétent pour
l'opération douanière envisagée.

2. La déclaration de marchandises doit être déposée :

a) à l'importation, dans un délai de 3 jours francs (non compris les dimanches et jours fériés) après
l'arrivée des marchandises audit bureau ou dans les lieux désignés par le bureau de douane;

b) à l'exportation, dès l'arrivée des marchandises au bureau ou dans les lieux désignés par le bureau
de douane ou, si les marchandises sont arrivées avant l'ouverture du bureau, dès cette ouverture.

3. Les délais prévus au point 2 ci-dessus sont majorés de la durée réglementaire de séjour des
marchandises en magasins ou en aires de dédouanement si la marchandise a été placée en dépôt
temporaire.

4. Le dépôt de la déclaration de marchandises doit être effectué les jours ouvrables et pendant les
heures d'ouverture du bureau. Toutefois, à la demande de l’intéressé et pour des raisons jugées
valables par le bureau de douane, la déclaration de marchandises peut être déposée en dehors des
jours ouvrables et/ou des heures d'ouverture du bureau.

19
Le dépôt de la déclaration de marchandises en dehors des jours ouvrables et/ou des heures
d’ouverture du bureau donne lieu au paiement de la redevance visée à l’article 92 point 3 du présent
code.

Section 2 : Du dépôt de la déclaration de marchandises avant leur arrivée au bureau de douane

Article 114 :

1. La déclaration de marchandises peut être déposée avant l'arrivée des marchandises au bureau ou
dans les lieux désignés par la douane.

2. Le directeur général des douanes fixe, par décision, les conditions d'application du point 1 ci-
dessus, notamment les conditions et délais dans lesquels il doit être justifié de l'arrivée des
marchandises au bureau ou dans les lieux désignés par la douane

Section 3 : Des personnes habilitées à faire la déclaration de marchandises

Article 115 :

La déclaration de marchandises est faite par la personne ayant le droit de disposer des marchandises
ou par un commissionnaire en douane agréé.

Source : Direction générale des douanes et accises, http://www.douanesrdc.com


Plus d’informations à l’adresse suivante :
http://www.douanesrdc.com/attachments/article/97/Code%20des%20douanes[1]%20promulgué%2020%20
août%202010%20PDF.pdf

LES MOYENS DE PAIEMENT


Monnaie locale
Le franc congolais (CDF).

Taux de change au 8 avril 2013

1 EUR = 1.175,18 CDF

1 CDF = 0,00082 EUR

Meilleure monnaie de facturation des échanges


L’euro.

Conseillés
Le paiement d’avance essentiellement. Sinon un crédit documentaire irrévocable et confirmé (la
confirmation sera sans doute très difficile à obtenir).

Déconseillés
Tous les autres

Délais de paiement habituels


Le paiement d’avance est fortement recommandé. Si la transaction se fait par crédit documentaire,
paiement à vue ou délai de 30 jours maximum.

Risque de retards de paiement

20
Il existe. Les retards sont très fréquents si les opérations ne sont pas sécurisées par une garantie et
peuvent aller de 30 à 60 jours. Les retards sont souvent dus à un problème de disponibilité des
devises.

Acomptes à la commande
Le versement d’acomptes à la commande est très fortement recommandé. Veiller à sécuriser le
règlement du solde.

Source : Moci

S’IMPLANTER EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

CADRE REGLEMENTAIRE

OHADA
Acte uniforme relatif au droit des Sociétés Commerciales et du Groupement d’Intérêt Economique
Acte adopté le 17 avril 1997 et paru au JO OHADA n°2 du 1er octobre 1997

Chapitre Préliminaire – Champ d’application des dispositions du présent acte uniforme

Art.1.- Toute société commerciale, y compris celle dans laquelle un Etat ou une personne morale de
droit public est associé, dont le siège social est situé sur le territoire de l’un des Etats parties au Traité
relatif à l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (ci-après désignés « les Etats parties ») est
soumise aux dispositions du présent Acte uniforme. Tout groupement d’intérêt économique est
également soumis aux dispositions du présent Acte uniforme. En outre, les sociétés commerciales et
les groupements d’intérêt économique demeurent soumis aux lois non contraires au présent Acte
uniforme qui sont applicables dans l’Etat partie où se situe leur siège social.

Art.2.- Les dispositions du présent Acte uniforme sont d’ordre public, sauf dans les cas où il autorise
expressément l’associé unique ou les associés, soit à substituer les dispositions dont ils sont
convenus à celles du présent Acte uniforme, soit à compléter par leurs dispositions celles du présent
Acte uniforme.

Art.3.- Toutes personnes, quelle que soit leur nationalité, désirant exercer en sociétéune activité
commerciale sur le territoire de l’un des Etats parties, doivent choisir l’une des formes de société qui
convient à l’activité envisagée, parmi celles prévues par le présent Acte uniforme.
Les personnes visées à l’alinéa précédent peuvent aussi choisir de s’associer, dans les conditions
prévues par le présent Acte uniforme, en groupement d’intérêt économique.

Source : Droit Afrique - http://www.droit-afrique.com

21
22
23
FORME DE SOCIETES
La Société en Nom Collectif (SNC)

Art.270.- La société en nom collectif est celle dans laquelle tous les associés sont commerçants et
répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales.

Art.271.- Les créanciers de la société ne peuvent poursuivre le paiement des dettes sociales contre
un associé que 60 jours au moins après avoir vainement mis en demeure la société par acte
extrajudiciaire. Ce délai peut être prorogé par ordonnance du président de la juridiction compétente
statuant à bref délai sans que la prorogation puisse excéder 30 jours.
Art.272.- La société en nom collectif est désignée par une dénomination sociale qui doit être
immédiatement précédée ou suivie en caractères lisibles des mots : « société en nom collectif » ou du
sigle : «S.N.C».

Art.273.- Le capital social est divisé en parts socialesde même valeur nominale.

Art.274.- Les parts sociales ne peuvent être cédées qu’avec le consentement unanime des associés.
Toute clause contraire est réputée non écrite. A défaut d’unanimité, la cession ne peut avoir lieu, mais
les statuts peuvent aménager une procédure de rachat pour permettre le retrait de l’associé cédant.

Art.275.- La cession de parts doit être constatée par écrit. Elle n’est rendue opposable à la société
qu’après accomplissement de l’une des formalités suivantes :
• 1° signification à la société de la cession par exploit d’huissier ;
• 2° acceptation de la cession par la société dansun acte authentique ;
• 3° dépôt d’un original de l’acte de cession au siège social contre remise par le gérant d’une
attestation de dépôt. Elle n’est opposable aux tiers qu’après accomplissement de cette formalité et
après publication par dépôt en annexe au registre du commerce et ducrédit mobilier.

La Société en Commandite Simple (SCS)

Art.293.- La société en commandite simple est celle dans laquelle coexistent un ou plusieurs associés
indéfiniment et solidairement responsables des dettes sociales dénommés « associés commandités»,
avec un ou plusieurs associés responsables des dettes sociales dans la limite de leurs apports
dénommés « associés commanditaires » ou « associés en commandite », et dont le capital est divisé
en parts sociales.

Art.294.- La société en commandite simple est désignée par une dénomination sociale qui doit être
immédiatement précédée ou suivie en caractères lisibles des mots : « société en commandite simple»
ou du sigle : « S.C.S. ». Le nom d’un associé commanditaire ne peut en aucun cas être incorporé à la
dénomination sociale, à défaut de quoi ce dernier répond indéfiniment et solidairement des dettes
sociales.

Art.295.- Les statuts de la société en commandite simple doivent nécessairement contenir les
indications suivantes :
• 1° le montant ou la valeur des apports de tous les associés ;
• 2° la part dans ce montant ou cette valeur de chaque associé commandité ou
commanditaire;
• 3° la part globale des associés commandités et la part de chaque associé commanditaire
dans la répartition des bénéfices et dans le boni de liquidation.

Art.296.- Les parts sociales ne peuvent être cédées qu’avec le consentement de tous les associés.
Toutefois les statuts peuvent stipuler :
• 1° que les parts des associés commanditaires sont librement cessibles entre associés ;
• 2° que les parts des associés commanditaires peuvent être cédées à des tiers étrangers à la
société avec le consentement de tous les associés commandités et de la majorité en nombre
et en capital des associés commanditaires ;

24
• 3° qu’un associé commandité peut céder une partie de ses parts à un associé
commanditaire ou à un tiers étranger à la société avec le consentement de tous les associés
commandités et de la majorité en nombre et en capital des associés commanditaires.

Art.297.- La cession de parts doit être constatée par écrit. Elle n’est rendue opposable à la société
qu’après accomplissement de l’une des formalités suivantes :
• 1° signification à la société de la cession par exploit d’huissier ;
• 2° acceptation de la cession par la société dans un acte authentique ;
• 3° dépôt d’un original de l’acte de cession au siège social contre remise par le gérant d’une
attestation de dépôt. Elle n’est opposable aux tiers qu’après l’accomplissement de cette formalité et
après publication par dépôt au registre du commerce et du crédit mobilier.

LA SARL Societe A Responsabilité Limitée

Art.309.- La société à responsabilité limitée est une société dans laquelle les associés ne sont
responsables des dettes sociales qu’à concurrence de leurs apports et dont les droits sont
représentés par des parts sociales.

Art.311.- Le capital social doit être d’un 1.000.000 FCFA au moins. Il est divisé en parts sociales
égales dont la valeur nominale ne peut être inférieure à 5.000 FCFA.

La Société Anonyme (SA)

Art.385.- La société anonyme est une société dans laquelle les actionnaires ne sont responsables des
dettes sociales qu’à concurrence de leurs apports et dont les droits des actionnaires sont représentés
par des actions. La société anonyme peut ne comprendre qu’un seul actionnaire.

Art.386.- La société anonyme est désignée par une dénomination sociale qui doit être immédiatement
précédée ou suivie en caractères lisibles des mots : « société anonyme » ou du sigle : « S.A. » et du
mode d’administration de la société tel que prévu à l’article 414 ci-après.

Art.387.- Le capital social minimum est fixé à 10.000.000 FCFA. Il est divisé en actions dont le
montant nominal ne peut être inférieur à 10.000 FCFA.

Art.388.- Le capital de la société anonyme doit être entièrement souscrit avant la date de la signature
des statuts ou de la tenue de l’assemblée générale constitutive.

Art.389.- Les actions représentant des apports en numéraire sont libérées, lors de la souscription du
capital, d’un quart au moins de leur valeur nominale. La libération du surplus intervient dans un délai
qui ne peut excéder trois ans à compter de l’immatriculation au registre du commerce et du crédit
mobilier, selon les modalités définies par les statuts ou par une décision du conseil d’administration ou
de l’administrateur général. Les actions représentant des apports en numéraire non intégralement
libérées doivent rester sous la forme nominative.

Tant que le capital n’est pas entièrement libéré, la société ne peut ni augmenter son capital sauf si
cette augmentation de capital est réalisée par des apports en nature, ni émettre des obligations

La société en participation

Art.854.- La société en participation est celle dans laquelle les associés conviennent qu’elle ne sera
pas immatriculée au registre du commerce et du crédit mobilier et qu’elle n’aura pas la personnalité
morale. Elle n’est pas soumise à publicité. L’existence de la société en participation peut être prouvée
par tous moyens.

25
Art.855.- Les associés conviennent librement de l’objet, de la durée, des conditions du
fonctionnement, des droits des associés, de la fin de la société en participation sous réserve de ne
pas déroger aux règles impératives des dispositions communes aux sociétés, exception faite de celles
qui sont relatives à la personnalité morale

La société de fait

Art.864.- Il y a société de fait lorsque deux ou plusieurs personnes physiques ou morales se


comportent comme des associés sans avoir constitué entre elles l’une des sociétés reconnues par le
présent Acte uniforme.

Art.865.- Lorsque deux ou plusieurs personnes physiques ou morales ont constitué entre elles une
société reconnue par le présent Acte uniforme mais n’ont pas accompli les formalités légales
constitutives ou ont constitué entre elles une société non reconnue par le présent Acte uniforme, il y a
également société de fait.

Art.866.- Quiconque y ayant un intérêt peut demander à la juridiction compétente du lieu principal de
l’activité d’une société de fait, la reconnaissance de la société de fait entre deux ou plusieurs
personnes dont il lui appartient d’apporter l’identité ou la dénomination sociale.

Art.867.- L’existence d’une société de fait est prouvée par tout moyen.

Art.868.- Lorsque l’existence d’une société de fait est reconnue par le juge, les règles de la société en
nom collectif sont applicables aux associés.

Le Groupement d’Interet Economique (GIE)

Art.869.- Le groupement d’intérêt économique est celui qui a pour but exclusif de mettre en œuvre
pour une durée déterminée, tous les moyens propres à faciliter ou à développer l’activité économique
de ses membres, à améliorer ou à accroître les résultats de cette activité. Son activité doit se rattacher
essentiellement à l’activité économique de ses membres et ne peut avoir qu’un caractère auxiliaire par
rapport à celle-ci.

Art.870.- Le groupement d’intérêt économique ne donne pas lieu par lui-même à réalisation et à
partage des bénéfices.

Il peut être constitué sans capital.

Source : Droit Afrique - http://www.droit-afrique.com

Plus d’informations à l’adresse suivante : http://www.droit-afrique.com/images/textes/Ohada/AU/OHADA%20-


%20AU%20Societes.pdf

26
FISCALITE

Source : Doing Business


http://francais.doingbusiness.org/~/media/giawb/doing%20business/documents/profiles/country%20ol
d/ZAR.pdf

27
CONVENTION DE NON-DOUBLE IMPOSITION

Plus d’informations sur www.impots.gouv.fr

PROTECTION ET GARANTIE DE L’INVESTISSEMENT


R.D. Congo
Code des investissements
Loi n°004 du 21 février 2002

Art.1.- La présente loi a pour objet de fixer les conditions, les avantages ainsi que les règles
générales applicables aux investissements directs, nationaux et étrangers, réalisés en République
Démocratique du Congo dans les secteurs qui ne sont pas expressément réservés à l’Etat par la loi,
et qui ne sont pas exclus par la liste négative figurant à l’article 3 de la présente loi. Tous les
investisseurs nationaux et étrangers exerçant une activité licite, agréés ou non, bénéficient de
l’ensemble des garanties générales découlant de la présente loi à l’exception des avantages
douaniers, fiscaux et parafiscaux prévus aux titre III et IV ci-dessous, qui sont réservés aux
investisseurs agréés selon la procédure prévue par la présente loi. Elle institue un Régime Unique, à
savoir : le Régime Général et comporte des dispositions particulières aux Petites Moyennes
Entreprises (PME) et Petites et Moyennes Industries (PMI).

De la procédure d’admission

Section 1 - ANAPI

Art.4.- Il est institué une Agence Nationale pour la Promotion des Investissements, ANAPI en sigle,
placée sous l’autorité des Ministres ayant le Plan et le Portefeuille dans leurs attributions. L’ANAPI est
un organisme d’accueil unique chargé d’une part, de recevoir les projets à agréer, de les instruire et
de décider de l’agrément, et d’autre part, d’assurer la promotion des investissements tant à l’intérieur
du pays qu’à l’étranger. Un Décret du Président de la République fixe l’organisation, la compétence et
les modalités de fonctionnement de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements.

Section 2 - De la présentation et de l’instruction du dossier

Art.5.- Tout investisseur, souhaitant bénéficier des avantages prévus par la présente loi, est tenu de
déposer un dossier de demande d’agrément en un exemplaire, auprès de l’ANAPI. Ce dossier doit
être présenté conformément au modèle repris à l’annexe de la présente Loi

Des dispositions particulières aux PME et PMI

Art.19.- Les Petites et Moyennes Entreprises ou Petites et Moyennes Industries bénéficient des
exonérations prévues au Régime Général de la présente loi.

Art.20.- A l’exclusion de la redevance administrative, les PME et PMI qui réalisent un programme
d’investissement dans les conditions visées à l’article 2, alinéa h ci-dessus, bénéficient de
l’exonération totale des droits et taxes à l’importation, pour les machines et matériels, l’outillage même
de seconde main, les pièces de rechange de première dotation ne dépassant pas 10 % de la valeur
CIF desdits équipements, les intrants industriels nécessaires à la réalisation de l’investissement
agréé.

28
Art.21.- Les PME et PMI admises au Régime Général du Code sont autorisées d’une part, à déduire
de leur bénéfice imposable, les sommes dépensées au titre de formation, de perfectionnement du
chef d’entreprise ou de son personnel, de protection et conservation de la nature et d’autre part, à
calculer leurs amortissements selon un mode dégressif.

Art.22.- Les PME et PMI bénéficient également de l’exonération des droits sur les actes constitutifs de
société ou coopérative et sur les droits d’enregistrement au Nouveau Registre de Commerce.

Source : Droit Afrique - http://www.droit-afrique.com

Plus d’informations à l’adresse suivante : http://www.droit-afrique.com/images/textes/RDC/RDC%20-


%20Code%20des%20investissements.pdf

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POUR ALLER PLUS LOIN

CONTACTS
Liste des Missions Economiques : http://www.ubifrance.fr

CCI International Normandie : http://www.cci-international-normandie.com/

Liste des Chambres de Commerce et d’Industrie Françaises à l’étranger : http://www.uccife.org

Chambre de Commerce et d’Industrie de la République Démocratique du Congo : http://cci-rdc.org

OUVRAGES

Les entreprises françaises et l'Afrique Rapport du CIAN 2013


Comme chaque année, ce rapport du CIAN, Conseil français des investisseurs en
Afrique, vous offre une analyse globale de la situation économique en Afrique,
chiffres-clés, opportunités, perception des risques, RSE. Des fiches pays très
détaillées complètent la présentation.

Auteur : LE MOCI
2012 - 124 pages
Editeur : SEDEC
Référence : CIAN2013

23,70€ HT

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E Développement de partenariats économiques
entre les entreprises d’Afrique et d’Europe :
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des projets pertinents - des solutions adaptées
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www.africa-europa.net

AFRICA
EUROPA
Convention d’affaires
euro-africaine
2ème édition

Rouen (France)
La Halle aux Toiles
22, 23 et 24 avril 2013
Organisé par :

En partenariat avec :

Avec le soutien de :
CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE
DE REGION HAUTE-NORMANDIE
9 rue Robert Schuman - 76042 Rouen Cedex 1 - France
Tél. : 02 35 88 44 42 - Télécopie : 02 35 88 06 52
ccir@normandie.cci.fr
drakkaronline.com

CCI INTERNATIONAL NORMANDIE


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Couverture réalisee par C. SALOMON

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