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Polycopié sur la matière

Techniques de multiplication des plantes

Destiné pour les étudiants de Licence 3ème Année

Spécialité Biologie et Physiologie Végétales

Chapitre II – Le bouturage

Chapitre III – Le marcottage

Chapitre IV – La culture « in vitro »

Elaboré par Pr Moulay BELKODJA

Responsable de la matière

Laboratoire de Physiologie Végétale


Département de Biologie
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
Université Oran 1 Ahmed Ben Bella
SOMMAIRE

Page

II – LE BOUTURAGE DES PLANTES 3

1- définition
2- Facteurs impactant la réussite du bouturage
3 - Avantages et inconvénients du bouturage 5
4 – Types de boutures
5 - Différentes étapes pour l’obtention des boutures
6- Différentes étapes pour l’obtention des boutures 6

III – LE MARCOTTAGE DES PLANTES 10

1 – Définition
2 - Avantages et inconvénients du marcottage
3 - Différentes types de marcottages
4 – Autres méthodes de multiplication végétative des plantes

IV – LA CULTURE « in vitro » DES PLANTES 14

1 - Quelques données sur la culture « in vitro »


2 - Avantages et inconvénients de la culture « in vitro »
3 – Les applications de la culture « in vitro »

Webographie et références à consulter 18

Illsutrations sur le bouturage 20

Illustrations sur le marcottage des plantes 24

Illustrations sur la culture « in vitro » 30


LA MULTIPLICATION VÉGÉTATIVE

La multiplication végétative s’effectue par mitoses et aboutit à la production d’une


descendance génétiquement identique à celle du parent. La multiplication végétative implique la
multiplication d’un parent unique, qui aboutit à une descendance composée d’individus
identiques au parent et identiques entre eux. La population ainsi obtenue est souvent désignée
sous le nom de clone. Grâ ce à la multiplication végétative, une plante bien adaptée dans un
environnement stable peut occuper rapidement l’espace disponible et d’être avantagée lors
de la compétition avec d’autres plantes.
Elle est largement utilisée pour reproduire de nombreuses espèces en horticulture et en
arboriculture. Différente techniques de multiplication végétative sont adoptées pour la production
de plantes.

II - LE BOUTURAGE DES PLANTES

1- définition

Le bouturage est un mode de reproduction, consistant à obtenir une nouvelle plante (la
bouture) à partir d’un fragment d’organe prélevé sur une autre plante (plante-mère). Cette
bouture replantée dans un milieu propice peut alors redonner naissance à une nouvelle plante
grâ ce à l'apparition de racines ou d'organes aériens ; il s'agit donc d'une multiplication végétative
La nouvelle plante est un clone génétiquement identique à la plante mère, elle possède le même
patrimoine génétique.
Le bouturage existe grâ ce à une propriété propre aux végétaux. Certaines cellules peuvent
se dédifférencier pour redonner naissance à des cellules méristématiques (qui peuvent se diviser).
Celles-ci se multiplient alors pour reformer un nouveau méristème dont l'activité permet de
reconstruire les organes manquants. Divers organes peuvent être utilisés pour le bouturage dont
des racines, des tubercules, des tiges et même des fragments de feuilles.
Le bouturage peut être naturel ou artificiellement provoqué (par dles jardiniers amateurs
ou professionnels en pépinière, ex. : l'olivier, la vigne, le cactus, la pomme de terre, le géranium).

2- Facteurs impactant la réussite du bouturage

Les facteurs conditionnant la réussite du bouturage peuvent être endogènes (liés à l'état
de développement du matériel végétal), ou exogènes (en particulier conditions de bouturage et de
traitements).
a- Facteurs endogènes

L'enracinement des boutures décroît avec l'augmentation de l'â ge des pieds-mères.


Excellent pour de jeunes semis, le taux d'enracinement peut chuter très rapidement (cas du Noyer)
ou plus graduellement (É picéa, Mélèze . . .) et il est pratiquement nul pour des arbres adultes. Cette
décroissance s'accompagne toujours d'une diminution importante de la qualité (racines faibles et
peu nombreuses. . .) et du développement des boutures (croissance médiocre, plagiotropie).

Toutes les pousses d'un plant ne sont pas susceptibles de fournir de bonnes boutures. Les
gros rameaux mal aoû tés comme ceux très petits conduisent à des résultats faibles. Chez les
conifères, les pousses des dernières ramifications comportant 3 à 5 bourgeons donnent les
meilleurs pourcentages d’enracinement. Il en est de même pour les boutures prélevées dans la
portion basse de la couronne. Elles sont considérées comme plus juvéniles.
L'état physiologique des boutures conduisant à un bon enracinement varie selon la saison
de prélèvement. En général, les meilleurs résultats sont enregistrés pour les conifères (É picéas,
Douglas . . .) juste avant le débourrement au printemps et, pour les feuillus (Chênes, Merisiers . . .)
et les Mélèzes, en phase active de croissance en été. Une deuxième vague d'enracinement est
fréquemment obtenue en fin d'été quand l'élongation a cessé et que la lignification commence. On
peut parfois étendre la période favorable au bouturage en jouant sur les conditions
d'environnement (confinement . . .) lors de sa réalisation (ex : bouturage herbacé de l'É picéa).

b - Facteurs exogènes

De très nombreux milieux de bouturage sont utilisés, soit inertes et simples (sable, gravier,
perlite. . .), soit composites à base de tourbe, de terreau ou d’écorces.

Le choix est conditionné par de nombreux critères dont :

 La capacité de rétention en eau et la disponibilité en air en fonction du système


d'irrigation utilisé. Dans le cas de pulvérisations grossières, l'utilisation de milieux filtrants
(graviers . . .) est à préconiser. Un milieu trop riche en eau conduit toujours à des pertes par
pourritures et attaques de pathogènes.
 La méthode de production adoptée. L'utilisation de conteneurs par exemple
nécessite l'emploi de milieux fibreux ayant plus de tenue pour le repiquage.

L'environnement dans lequel sont placées les boutures joue un rô le important. Trois
facteurs sont prépondérants : l'humidité, la température et les substances hormonales :
 L’humidité : l'absence de racine ne permet pas à la bouture de pouvoir maintenir son
taux de turgescence. L'entretien d'un taux hygrométrique élevé (couverture plastique, systèmes de
brumisation ou de « fog ». . .), tout en veillant à ne pas saturer le milieu de la bouture (susbtrat ) en
eau, permet de réduire le stress hydrique et de favoriser l'enracinement.
 La température : en horticulture, de nombreuses études ont été conduites sur l'effet
d'une chaleur de fond. L'idéal est souvent compris entre 20 et 25°C. Néanmoins, elle agit plus sur la
vitesse que sur le taux d’enracinement. La température ambiante est plus difficile à contrô ler. Les
boutures peuvent tolérer de larges fluctuations à condition qu'il y ait suffisamment d’humidité.
Cependant, une température uniforme, même relativement peu élevée (20"C) est nettement plus
favorable pour l’enracinement.
 Les substances hormonales : pour la majorité des espèces, l'emploi de d’hormones
rhizogènes est nécessaire, différents composés existent:
- acides : indol-butyrique (A.I .B .), naphtyl-acétique (A.N .A .), indol-acétique (A .I .A .)
- simples ou en mélanges et différentes méthodes d'applications (poudre, solutions
concentrées et trempage rapide ou diluées et trempage long) sont utilisables.

Lorsqu’une bouture est prélevée de la plante mère, une réaction d'auto-défense permet à
toute partie détachée d'un végétal de cicatriser la lésion existant au point de séparation. Une
intense activité cellulaire, provoquée par des hormones spécifiques, obture rapidement la blessure
d'une sorte de bourrelet appelé "cal" (masse de cellules indifférenciées) sur lequel, en conditions
propices, des racines adventives ne tardent pas à apparaître. L'organe amputé devient dès lors
capable de se nourrir et de se développer en croissant comme une plante nouvelle. Cette dernière
reproduit fidèlement toutes les caractéritiques génétiques de la plante-mère (taille, port, couleur,
duplicature de fleurs, etc.) ce que ne peut pas faire le semis (plant d'arbrisseau, de fleur, etc., ayant
été semé en graine).
Il est important de savoir que plus les fragments végétatifs utilisés sont fragiles ou
contenant moins de réserve, plus il faut améliorer les conditions du milieu du bouturage pour
augmenter les chances de réussite.Pour aider la plante, des hormones de bouturage sont utilisées,
commercialisées sous différentes appellations (ex : le rootone, l’éxubérone, le rhizopon …) soit
sous forme de poudre avec de talk ou de liquide avec de l’alcool. Les doses utilisées sont en
fonction du type d’hormone, espèce végétale concernée, organe cible et de l'état physiologique de
la bouture.

3 - Avantages et inconvénients du bouturage

Comparé au greffage, le bouturage est plus facile à réaliser. Sa maîtrise est aisée pour les
débutants. Cependant, le bouturage peut être problématique au cas où le fragment de la plante à
multiplier est en quantité réduite. De plus, les plantes bouturées entrent en production moins
rapidement que les plantes greffées

a - Avantages
 Le bouturage permet de multiplier rapidement la plante à l’identique de la plante
mère avec toutes ses qualités mais aussi ses défauts,
 Pour les plantes à croissance lente, il permet d’éviter les étapes du semis,
 Plant obtenu identique à la plante mère avec une mise à fruit rapide,
 Pour certaines espèces, le bouturage est nécessaire car elles ne produisent pas de
graines ou de graines stériles,
 Il permet de renouveler rapidement des végétaux qui, bien que vivaces, ont une durée
de vie assez courte,
 Il permet de produire des plants à moindre coû t.

b – Inconvénients
 plantes difficiles à multiplier
 le pourcentage de réussite
 le degré de technicité
 le temps d’enracinement
 Reproduction pas toujours fidèle

4- Différents types de bouture

 Boutures de rameaux non feuillées


Elles s’appliquent aux végétaux aux feuillages caducs ou semi persistant pendant le
repos de la végétation. Pour préparer une bouture, on prélève une portion de rameaux ligneux
d’une vingtaine de centimètres qui sera coupée aussi bien en haut qu’à la base à quelques
millimètres d’un bourgeon. Chez certaines espèces et pour favoriser l’enracinement, on conserve
l’empattement de base du rameau (bouture à talon), soit un morceau du vieux bois porteur
(bouture en crossette). Après préparation et conservation au frais en jauge, ces boutures sont
plantées en plein air au 2/3 ou 3/4 de leur longueur à la fin du repos végétatif dans des planches à
des densités variables selon les espèces ; en général 20 cm entre les rangs sur 10 à 15 cm dans les
rangs ou bien on les plante dans des sacs en plastique.

 Boutures de rameaux feuillées


Elles s’appliquent aux végétaux caducs et persistants pendant la végétation active en plein
air ou pendant toute l’année en serre de multiplication.
Selon le mode de la préparation de la bouture, on distingue :
- Les boutures de têtes : elles sont prélevées à l’extrémité supérieure d’un rameau
généralement herbacé et comprenant le bourgeon apical (Ex : Géranium, Chrysanthème) ; autour
de 5 cm environ pour les plantes pendant la végétation en dehors de l’hiver. Elles s’appliquent
pour les végétaux à tissus tendres (ex : les fuchsias, impatiens, bégonias, etc.), pour les plantes
vivaces sont utilisées la menthe, l’œillet, les penstémons ….
- Les boutures de tronçons : elles sont constituées de tronçon de rameaux
généralement ligneux (Ex : Laurier).
Les boutures de rameaux sont les plus utilisées pour la plupart des végétaux. Cependant,
certaines espèces peuvent être bouturées à l’aide d’autres organes tels : les bourgeons, les racines
et les feuilles.

 boutures de bourgeon
Ce type de bouture est utilisé lorsque la quantité des pieds mère à multiplier est très
limitée (peut être rare ou nouvelle). Il consiste à prélever un tronçon (morceau) de rameau très
court portant un seul bourgeon. Lorsque les feuilles sont opposées, ce tronçon peut être fendu en
deux pour avoir deux boutures. La feuille qui accompagne éventuellement l’œil doit être réduite à
moitié ou entière.
Les boutures aussi préparées sont repiquées sous abris dans du sable désinfecté sans
excès d’humidité et une température modérée (15°C à 18°C). Divers végétaux peuvent être
multipliés de cette manière (ficus, magnolia, hortensia).

 boutures de racines
Plusieurs espèces ligneuses (ailanthus, Maclura, Celtis …) et surtout les vivaces (phlox,
pavot) peuvent être multipliées par bouturage de racine ; celles-ci sont coupées en fragments (de 5
à 10 cm de long) selon leur grosseur et étalées horizontalement ou repiquées verticalement dans le
sol selon les espèces. On les opère en plein air à la fin de l’hiver. Quelques semaines plus tard, les
racines bourgeonnent et peuvent être repiquées pour fournir des plantes utilisables dès l’automne.

 bouture de feuilles
Certains végétaux pocèdent la particularité d’émettre des racines et des bourgeons sur
leurs feuilles placées en conditions favorables. Ces végétaux appartiennent généralement aux
familles suivantes : Bégoniacées, Crassulacées, Gesnériacées, Liliacées, Pipéracées. Les conditions
de bouturage doivent être similaires (identiques) avec celles réservées au bouturage de rameaux
feuillés.

  boutures de tiges 
Il faut que les végétaux soient un peu ligneux (c’est-à-dire qu’elles ont du bois dans leurs
tiges à l’â ge adulte). Cela concerne les arbustes caducs (qui perdent leurs feuilles en hiver), les
arbustes persistants, les rosiers, les plantes succulentes et les arbustives. Le bois sec” signifie les
rameaux ayant perdu leurs feuilles c’est-à-dire en repos hivernal. Le bouturage peut se faire toute
l’année, mais c’est surtout avantageux en milieu d’été sur des tiges aoû tées.

a. - Différentes étapes pour l’obtention des boutures

Le principe du bouturage est simple ; l’opération de bouturage recouvre deux


évènements principaux : la production de racines adventives à partir d’un fragment de plante mère
(tige, feuille,..) puis la reconstitution d’une nouvelle plante entière à partir de ce fragment enraciné.
a- La préparation des boutures

Elle est conditionnée par les mesures suivantes :


 Installer les plantes-mères aussi près que possible de la zone de multiplication
 Elaguer les plantes-mères régulièrement, trois fois par an, pour encourager la
production de bonnes pousses et maintenir la jeunesse du matériel végétatif. On conservera
toujours une paire de feuilles nourricières sur chaque plante.
 Utiliser de l’engrais pour accélérer la croissance dans les sols carencés en
éléments nutritifs.
 Séparer les espèces et les variétés et les étiqueter clairement.
 Laisser certains clones grandir de manière à ce qu’ils expriment les traits des
arbres matures.
 Faire pousser les plantes-mères sous une ombre légère,

b- Le prélèvement des boutures et la période du bouturage

Pour réussir ses boutures, il faut intervenir avec la bonne technique, au bon moment pour
les différents types de boutures :

 Les boutures herbacées s’effectuent au printemps 


Habituellement en mai-juin, sur des tiges vertes, jeunes et tendres.C’est la technique la
plus simple et basique, permettant de multiplier de nombreuses vivaces. On peut bouturer ainsi
les Pelargonium et géraniums vivaces (notamment Geranium macrorrhizum), les asters, les
verveines hybrides, les clématites, le penstemon, les campanules, les sauges…

 Prélevez une tige, de 10 à 15 cm de longueur, en coupant juste en dessous d’un nœud,


 Supprimez les feuilles basales, pour n’en laisser que deux ou trois en haut de la tige (si
elles sont très grandes, possible de les couper, réduire leur surface). De même, s’il y a des boutons
floraux, des fleurs ou des fruits, supprimez-les,
 Préparez un pot avec du terreau léger. Arrosez pour qu’il soit humide,
 Trempez éventuellement la base de la tige dans de l’hormone de bouturage,
 Faites un petit trou dans le terreau en utilisant par exemple un crayon,
 Plantez la tige, puis tassez bien tout autour, afin d’assurer un bon contact entre la tige et
le substrat,
 Placez le pot sous abri, à un endroit lumineux, sans soleil direct,
 Vous pouvez installer un sac en plastique transparent, ou une bouteille en plastique par-
dessus la bouture, pour conserver une atmosphère humide.

 Les boutures semi-ligneuses se pratiquent en milieu ou fin d’été 


Cette technique se pratique en milieu ou fin d’été, vers juillet-aoû t, voire septembre. On
l’utilise surtout pour les arbustes et plantes qui se lignifient (font du « bois »), en prélevant des
rameaux de l’année qui ont commencé à se raffermir, se lignifier à la base. On parle aussi de
boutures semi-aoû tées. On peut bouturer de cette façon de nombreux arbustes, dont les hibiscus,
hortensias, fusains, bignones, photinias, lauriers-rose, chèvrefeuille, troènes, buddleias, abélias…
 Prélevez des tiges qui sont encore tendres à l’extrémité, et un peu lignifiées à la
base (tiges fermes et brunes),
 Coupez en dessous d’un nœud, pour obtenir des segments qui mesurent entre 10 et 15
cm de longueur. Il est possible éventuellement de prélever la bouture avec le talon, la base du
rameau sur laquelle elle pousse. S’il y a des feuilles sur la partie inférieure de la tige, supprimez-les,
coupez en deux les feuilles supérieures restantes si elles sont grandes ou laisser-les intactes si elles
sont de petite taille. La ou les feuille(s) restante(s) sert à poursuivre l'activité biologique de la
plante,
 Trempez la base de la tige dans de l’hormone de bouturage,
 Plantez la tige dans un pot rempli avec un substrat léger,
2 Placez le pot sous abri, à un endroit lumineux, sans soleil direct. Il est possible de mettre
la bouture à l’étouffée qui se pratique sous une cloche ou dans une bouteille translucide pour
maintenir un taux d’humidité proche de 100%. Cette technique est adaptée aux espèces difficiles
à bouturer.

 Les boutures à bois sec se font fin automne et en hiver 


Cette technique permet de multiplier les arbres et arbustes. Elle s’effectue lorsque la plante
est au repos, et a perdu ses feuilles, entre novembre et février,
 Il est conseillé de préparer le terrain en choisissant un emplacement abrité du vent et du
soleil direct (par exemple devant un mur exposé au nord), puis confectionner une tranchée, et la
remplir d’un peu de sable pour le drainage,
 Coupez ensuite des boutures, de 15 à 20 cm de long, prélevées sur des rameaux de
l’année, bien formés et exempts de maladies. Coupez la base en biseau juste sous un nœud et le
haut de la bouture, au-dessus d’un nœud également,
 Plantez les boutures dans la tranchée (il est possible de les planter de façon individuelle,
ou les regrouper en petites bottes),
 Replacez le substrat et tassez tout autour,
 Vers la fin mars, vous pourrez replanter les boutures en pépinière, ou les mettre en pot.
Au lieu de planter les boutures en terre en extérieur, il est possible de les planter dans des pots que
vous mettrez sous châ ssis froid,

 Les boutures de feuilles 
Certains végétaux pocèdent la particularité d’émettre des racines et des bourgeons sur
leurs feuilles placées en conditions favorables. Les conditions de bouturage doivent être similaires
(identiques) avec celles réservées au bouturage de rameaux feuillés.
Cette technique est bien adaptée pour les plantes succulentes, à feuilles charnues (sédums,
kalanchoé, crassula, echeveria…), ainsi que pour de nombreuses plantes d’intérieur : Peperomia,
Saintpaulia, Begonia rex, Sanseveria… Les Eucomis peuvent également être multipliés par
bouturage de feuilles. Il est possible de le faire tout au long de l’année, mais les époques les plus
favorables sont le printemps et début d’été.
 Préparez un pot en le remplissant avec un substrat léger et drainant (mélange de
terreau et de sable) puis procéder à un arrosage,
 Prélevez une feuille, en conservant son pétiole ; choisir une feuille jeune et saine, non
atteinte par des maladies ou parasites,
 Puis faites un trou dans le terreau, et plantez le pétiole, jusqu’à la base du limbe,
 Tassez bien tout autour,
 Installez le pot sous abri chauffé, à environ 20 °C, sans soleil direct.

Quelques exemples de bouturage de feuilles


- Pour les Saintpaulias, Pépéromia, et certaines Bégonia … la feuille est gardée
entièrement avec un morceau de pétiole et repiquée verticalement sur tablette sous abris.
- Pour les sanseverias, on repique verticalement les tronçons des feuilles qui
reprennent facilement. Cependant, pour garder la panachure de sansevieria trifaciata, on doit
procéder par division de souche.
- Pour le Begonia rex la face inférieure est étalée sur du sable humide après avoir
pratiqué plusieurs incisions sur les nervures principales de la feuille. Par la suite, on a émission des
racines et des bourgeons au niveau de chaque incision.
- Pour le lis (espèce bulbeuse), les écailles qui entourent le bulbe et qui sont des
feuilles charnues peuvent être détachées et repiquées verticalement dans un mélange terreux très
léger pour obtenir des bulbilles origine des nouveau bulbes.

 Le bouturage de racines
Certaines plantes peuvent être multipliées par bouturage de racines. 
On prélève les racines pendant que la plante est en dormance, au repos, donc en fin
d’automne et en hiver. Cette technique marche bien sur les plantes qui sont naturellement
drageonnantes, et sur celles qui ont des racines épaisses. Vous pouvez multiplier de cette façon les
Phlox, Pavots d’Orient, Acanthes, É chinops, Eryngiums, Anémones du Japon, Verbascum, Kerria
japonica, Aralia, Sumac de Virginie, Lilas, Framboisiers et mû res…
 Pour bouturer les racines, commencez par choisir une touffe bien vigoureuse, en forme. Le
fait de prélever quelques-unes de ses racines peut l’affaiblir légèrement. É vitez de choisir des
plants malades ou fébriles ; et évitez également de prélever trop de racines sur un même plant,
 Creusez pour déterrer le plant d’origine et rendre apparent le système racinaire,
 Repérez des racines jeunes et épaisses, puis coupez des tronçons, mesurant entre 6 et 12
cm de longueur (les racines épaisses peuvent être coupées plus court que les plus fines), en
utilisant un couteau aiguisé et désinfecté,
 Replantez immédiatement le plant d’origine,
 Préparez un pot avec un mélange de terreau et de sable,
 Déposez les tronçons de racines. Si les racines sont fines, posez-les à l’horizontale et
recouvrez avec environ 1 cm de substrat. Si elles sont épaisses, placez-les plutô t à la verticale, le
haut de la racine affleurant le niveau du sol,
 Arrosez légèrement,
 Installez le pot sous châ ssis froid, sans soleil direct,
 Veillez à ce que le substrat reste légèrement humide, en arrosant de temps en temps si
nécessaire. Les boutures devraient démarrer leur croissance au printemps,

 Quelques techniques spécifiques


 Bouturage à l’étouffée 
Le bouturage à l’étouffée consiste simplement à placer un sac plastique ou une bouteille en
plastique (ou un autre objet en verre ou plastique transparent), pour créer autour de la bouture
une atmosphère saturée en humidité. Cela favorise la reprise de la plante, en créant des conditions
vraiment favorables et en évitant son dessèchement. Par contre, une aération de temps à autre est
nécessaire (par exemple tous les trois jours) et de veiller à ce que la plante ne touche pas la paroi,
pour empêcher qu’elle ne pourrisse. Il est recommander d’installer la plante dans un endroit non
ensolleillé. 
  Bouturage dans l’eau 
Cette technique a l’avantage d’être très simple puisqu’elle consiste à simplement placer la
tige dans de l’eau et attendre qu’elle produise des racines, avant de la rempoter. L’inconvénient est
que la plante a souvent plus de difficultés à reprendre une fois qu’elle est plantée en pot, dans du
terreau. Ses racines ont eu le temps de s’habituer à l’eau et deviennent moins adaptées à la terre.
Néanmoins, cette technique marche bien pour le papyrus, le saule, la menthe, le laurier-rose.
D’une manière générale, si vous utilisez cette technique, évitez de laisser la plante trop
longtemps dans l’eau… Et il est préférable également de déposer un morceau de charbon de bois
dans l’eau (cela permet de maintenir l’eau claire, et éviter que la tige ne pourrisse).
III – LE MARCOTTAGE DES PLANTES

1 – Définition

Le marcottage est une méthode de multiplication des végétaux par la rhizogenèse


(développement de racines) sur une partie aérienne d'une plante mère. Cette technique permet de
multiplier une portion d’un végétal étant encore attaché à la plante-mère dans un substrat humide
pour donner ensuite naissance à une nouvelle plante. Cette portion de végétal reste ainsi nourri
par sa plante mère tant qu'il n'est pas capable de s'alimenter seul; dès la formation des racines
adventives, cette nouvelle plante sera sevrée c'est-à-dire séparée de la plante mère pour devenir
un plante autonome.
La plante obtenue par cette technique sera génotypiquement identique à la plante mère
dont elle est issue.

2- Avantages et inconvénients du marcottage

 Avantages
- Le marcottage est une technique facile qui permet de multiplier trè s facilement des
arbustes à tiges souples mais aussi des grimpantes ,
- Le plant obtenu est identique à la plante mère avec mise à fruit rapide,
- Le marcottage donne la copie fidèle du génotype à faible coû t,
- Il améliore les propriétés physiques du sol,
- Il protège le sol contre l’érosion hydrique et éolienne,
- Il produit plusieurs marcottes à partir d’une plante mère.
- Il consiste à enterrer une partie de tige dans la terre sans la dé couper, de façon à ce
que celle-ci é mette des racines ce que ne fait pas le bouturage,
- La marcotte, c'est-à -dire la partie enterré e, continue à ê tre nourrie par la plante-
mè re durant la phase d’é mission de racines.

 Inconvénients
- Le plant marcotté aura un système racinaire superficiel et sera alors peu résistant au
vent,
- Le plant marcotté ne sera pas résistant aux maladies (notamment la tristeza pour les
agrumes),.
- Une transmission possible de maladies par la voie de la multiplication végétative.

3- Différentes types de marcottages

Il existe le marcottage naturel et le marcottage artificiel (réalisé par l’homme)

a – Le marcottage naturel

Le marcottage survient naturellement, avec plus ou moins de facilité selon l'espèce. Il se


produit lorsqu’une branche touche le sol et produit des racines adventives. Après un certain temps,
la connexion avec la plante-mère est rompue et cette portion de branche évolue vers une autre
plante. L’exemple des plants de fraisier qui se multiplient très rapidement naturellement à partir
de tiges spécialisées, les stolons. Ces tiges s’étendent au-dessus du sol puis entre en contact
prolongé avec un sol humide, des racines s’y développent, formant un nouveau plant. Une fois le
plant bien enraciné, le stolon pourrit et la nouvelle plante est autonome. Le marcottage est
également fréquent chez le chèvre feuille, la ronce, le chiendent, l’alfa. Le marcottage naturel se
produits aussi sur certains conifères dont les branches basses s’enracinent spontanément au
contact du sol comme le cyprès de Leyland pour donner une couronne de jeunes arbres autour de
l’arbre â gé ; le même phénomène peut se produire chez le tilleul.

b – Le marcottage artificiel

En horticulture, le marcottage consiste à forcer la mise en contact d'une partie aérienne


d'une plante avec un substrat humide, jusqu'à l'apparition de racines. La marcotte est alors sevrée
de la plante mère, c'est-à-dire séparée de la partie aérienne avec ses nouvelles racines. On
distingue plusieurs techniques de marcottage : marcottage par couchage, marcottage par buttage ,
marcottage aérien.

 Marcottage par couchage

Le marcottage par couchage, encore appelé « marcottage en archet » est une technique
horticole conçue pour les plantes ayant des rameaux souples et faciles à courber. La partie
médiane de ce rameau est courbée puis enterré dans un trou. La courbure gêne la circulation de la
sève et favorise l’émission des racines. La portion de rameau est maintenue dans la fosse grâce à un
archet d’où le nom de « marcottage en archet »; l’extrémité apicale est maintenue au dessus du sol grâce
à un tuteur.
Après une certaine période la portion de rameau émet des racines, c’est la rhizogénèse,
puis elle est sectionnée pour donner naissance à une nouvelle plante, c’est le sevrage.
Il existe deux variantes de marcottage par couchage adaptées à certains végétaux en
fonction de leur morphologie :

 Le marcottage par couchage simple


Seules les plantes aux branches souples, ou les espèces qui émettent des branches ou des
rejets depuis la base peuvent se soumettre à cette technique
Il consiste à séléctionner des rameaux d’un an pour leur conformité, leur taille et leur
vigueur. Ensuite ils sont courbés au fond d’une tranchée ouverte de façon circulaire autour du pied
mère, a une profondeur d’une vingtaine de centimetres environ. Les rameaux sont parfois
maintenus à l’aide de crochets métalliques, alors que leurs extrémités sont redressées
verticalement par un piquet ou un tuteur. De la terre fine riche en humus est ensuite épandue dans
la tranchée de façon à la combler totalement en maintenant le sol suffisamment frais. Au cours de
la saison de végétation, des radicelles se forment sur les rameaux. Trois mois après la formation
des racines, la nouvelle plante est sevrée (devenue autonome).
Pour les espèces à reprise difficile, le couchage peut être pratiqué dans des récipients
(paniers, couffins...) dans le but d’avoir des plants en motte.
La période idéale est le début été (Juin) pour la pratique de cette technique le début
automne (septembre) convient aussi très bien pour les plantes à bois pas trop dur.

 Le marcottage par couchage multiple


Le marcottage par couchage multiple est reservé pour les végétaux ayant une forte
végétation et des rameaux longs et suffisamment souples pour être ainsi couchés (exemple le
chevrefeuille). Il consiste à étaler ces rameaux sur le sol, ce qui permet le démarrage de leurs
bourgeons ; ces rameaux sont sortis du sol à plusieurs reprises sur leur longueur dans le but
d’obtenir plusieurs marcottes par rameau couché. Les nouvelles ramifications, ainsi formées, sont
couvertes à leur base de bonne terre dont l’épaisseur est augmentée au fû r et à mesure de leur
croissance. Ces marcottes sont généralement plus faibles que celles issues du marcottage par
couchage simple. Cette méthode ne différe du marcottage par couchage simple que par le fait que
les rameaux sont courbés succesivement plusieurs fois en terre, chaque courbure étant espacée de
la précedante d’une soixantaine de centimètres.
L’opération de marcottage par couchage a lieu généralement au début printemps et les
marcottes sont séparées à l’automne suivant pour être repiquées sur place.

Plusieurs variantes de marcottage par couchage multiple existent :


- Le marcottage « en serpenteau » est adapté aux plantes grimpantes ou
rampantes, comme la glycine. La technique est la même que pour le couchage simple, mais les
rameaux sont courbés à plusieurs endroits, afin d’obtenir rapidement plusieurs marcottes.
- Le marcottage « à plat », « chinois » ou « à long bois » est adapté à certaines
plantes grimpantes ou sarmenteuses comme le lierre, le chèvrefeuille et la vigne. La technique
consiste à enterrer entièrement et horizontalement un long rameau effeuillé à marcotter dans
une tranchée de 10 à 15 cm sur toute sa longueur, la pointe du rameau en position verticale sur
20 cm de hauteur attachée à un tuteur. Au bout de quelques mois, de jeunes pousses apparaissent à
partir de chaque bourgeon à l’emplacement où le rameau est enterré. Les marcottes sont séparées
individuellement et transplantées dans un sol maintenu propre et frais. Cette technique est
pratiqué au printemps, début été en pleine terre ou en jardinnière.
- Le marcottage des extrémités est réservé à certaines plantes souples avec une
forte capacité à produire des rejets, comme le framboisier ou la ronce. La technique consiste
simplement à enterrer la pointe d'une tige en la maintenant fortement avec un tuteur.

 Marcottage par buttage ou en cépée

Cette technique permet d'obtenir de nombreux nouveaux plants à partir du pied


mère. Elle consiste à provoquer l’émission de marcottes à partir de la base d’un arbuste.
Le marcottage en cépée s'applique particulièrement aux arbres, arbustes et buissons qui
ont tendance à repartir du pied : bruyères, groseilliers et autres buissons à tiges courtes, mais
aussi figuiers, noisetiers, cognassiers, pruniers, pommiers et peut être utilisé pour multiplier
certaines espèces ornementales (philadelphius, hibiscus).
Pour pratiquer cette technique, il faut identifier la racine à marcotter et le sol autour de
cette racine est enlevé. Ensuite, l’écorce de la racine choisie est enlevée avec un couteau
trenchant sur une longueur de 10 cm. Un pot est placé sous la racine rempli de terre noir en
couvrant toute la partie dénudée. Le pot est solidement fixé à l’aide de corde ou de ficelle Un piquet
est placé près de la marcotte pour identifier son emplacement. Lorsque les racines se sont bien
développées, après quelques mois, la marcotte est séparée de la plante-mère. La racine est coupée
de part et d’autre de la marcotte ; la marcotte est transférée dans un pot préalablement rempli de
substrat.
Les plantes-mères soumises à ce procédé sont maintenues en touffes basses et ramifiées
près du sol par des récépages successifs qu’elles subissent lors de la récolte des marcottes
enracinées. Le récépage et le buttage de la plante-mère sont exécutés en hivers. L’enracinement
dure deux années selon les espèces. Le débuttage (enlèvement de la terre) et le sevrage des
marcottes se déroulent au cours de l’hiver et les plantes obtenues peuvent être repiquées.

 Marcottage aérien ou annulaire

Le marcottage aérien a pour but de provoquer la formation de racines sur une des
branches (rameaux) de la plante mère à multiplier. C’est une méthode de multiplication végétative
des plantes, généralement utilisée sur des arbres ou des arbustes âgés, des plantes dont les
branches ne peuvent être abaissées jusqu'au sol pour un marcottage classique, ou des
plantes dont le bouturage est délicat (caoutchouc, philodendron, dracaena, figuier, hibiscus, laurier
rose, lilas, magnolia,).
Il consiste à pratiquer deux incisions horizontales à deux centimètres d’intervalle dans
l’écorce et l’écorce intérieure (ou cambium) juste sous l’œil d’un rameau â gé d’un ou deux ans de
la grosseur d’un doigt d’adulte, en prenant le soin d’enlever les feuilles à l’endroit choisi pour
l’enracinement. Après avoir ô té l’anneau, il faut bien gratter le cambium, c’est l’étape la plus
importante, car s’il reste du cambium, les cellules vont reconstituer le liber donc rétablir la
circulation de la sève élaborée ce qui conduit à l’échec de l’opération. La partie incisée est entourée
de tourbe et de la bonne terre végétale humide. Le tout est enveloppé par un film plastique qui
permettra de condenser l’eau qui s’évapore et de réalimenter la marcotte en eau. Ensuite, les deux
extrémités du film sont ligaturées à l’aide de raphia en évitant de laisser des poches d’air. Il faut
aussi veiller à surveiller de temps en temps l’humidité du substrat utilisé.
L’opération peut être pratiquée de préférence au printemps lorsque les plantes sont en
sève, ce qui facilite le décollement de l'écorce et l’émission des racines peut demander quelque
mois à une année selon les espèces. Après l’enracinement, les marcottes seront sevrées et
repiquées sur place.

4 – Autres méthodes de multiplication végétative des plantes

 Le stolonage
La reproduction par stolons est ectrêmement simple, c’est un mode de multiplication
naturel. Les stolons sont des jeunes clones de la plante mère. Ils croissent sur de fines et longues
tiges qui les relient à la plante mère car ils sont alimentés par cette dernière avant la formation des
racines
Les stolons sont des rameaux à croissance horizontale (au ras de terre) et dont les feuilles
sont réduites à des écailles ; c'est le bourgeon terminal qui s'enracine et donne un nouvel individu
appelé marcotte; les marcottes restent attachées les unes aux autres par le stolon au moins
provisoirement ; ensuite le stolon pourri et chaque marcotte enracinée deviendra autonome.
Le stolonnage peut être aérien(en surface du sol) (ex: fraisier , chlorophytum, la fougère…)
ou souterrain ( graminées).

 La division de touffe, de souches ou de racines


La division des souches, des touffes ou des racines est une méthode qui permet de
multiplier une plante facilement et de la rajeunir.
Cette technique s'applique principalement aux plantes vivaces herbacées ou buissonnantes
(lavande, les asters, la sauge, les violettesou les graminées) qui restent plusieurs années
consécutives en place. Elle consiste à diviser une touffe en extrayant la motte et en la sectionnant
en plusieurs parties ou à détacher les stolons ou les drageons enracinés en périphérie d'une plante
mère qui donneront autant de nouvelles plantes identiques à la plante mère.
Elle s’applique aussi aux bulbes et aux rhizomes, qui se multiplient naturellement formant
d'épaisses touffes ou tapis.
Quelle que soit la méthode de division employée, il est préférable de replanter directement
les fragments de souche ou de touffe enracinés sans attendre pour éviter que les racines ne
sèchent. Il faut procéder à un arroser immédiatement après la plantation et jusqu'aux premiers
signes de reprises.

IV – LA CULTURE « in vitro » DES PLANTES


1 - Quelques données sur la culture « in vitro »

La multiplication végétative tels que le greffage, le bouturage et le marcottage, pour


reproduire un nouvel individu avec les avantages et les inconvénients qu’ils représentent, restent
tout de même des techniques classiques et traditionnelles. De nouvelles méthodes plus fines sont
adoptées partant de fragments de plus en plus réduits, jusqu’à la cellule isolée ou le gamète.
Actuellement, c’est le recours aux biotechnologies végétales reposant principalement sur la
culture  « in vitro », un mode de reproduction asexuée (reproduction végétative artificielle).
Ce concept recouvre toutes les formes de culture de tissus et de micropropagation. Cette
technique repose sur la regénération d’une plante à partir de cellules uniques ou de tissus
végétaux cultivés faisant intervenir, d'une part des éléments d'asepsie, et d'autre part la mise en
place d'un environnement parfaitement contrô lé (milieux définis pour chaque type de plante,
conditions optimales hormonales, de température, de lumière, d'humidité). Elle donne un taux de
multiplication très élevé, de sorte qu’à partir d’une seule plante, des milliers de nouvelles plantes
«filles» sont produites.
Pour son coû t très élevé (lourds investissements) et sa haute technicité, car elle est
pratiquée en laboratoire (technique hors sol, en conditions stériles et très contrô lées, dans des
flacons ou tubes fermés, sur des milieux synthétiques solides ou liquides, contenant des sels
minéraux, une source énergétique et des adjuvants). Cette méthode reste une des voies de la
micropropagation des végétaux à partir d'une faible quantité de pieds mères et a permis
notamment de sauvegarder des espèces végétales en voie de disparition.

2 - Avantages et inconvénients de la culture « in vitro »

a - Avantages
 La culture « in vitro » permet :
- l’obtention de clones sélectionnés pour leur vigueur, leurs caractères intéressants,
- l'assainissement des végétaux (plantes sans virus),
- la production rapide et en masse, à n'importe quel moment de l’année,
- le raccourcissement des cycles de développement,
- la  diminution des coû ts de production et des  dépenses énergétiques,
- la production de substances biochimiques intéressantes pour l'industrie, les secteurs
alimentaires et pharmaceutiques,
- la sauvegarde des espèces,
- la tolérance à divers facteurs : sécheresse, excès d’eau,salinité,
- la facilité de stockage,
- le reboisement.

b- Inconvénients
- la vitrification: certains accidents, non prévisibles au départ, peuvent intervenir en
cours de culture « in vitro », comme des malformations dues à un déséquilibre hormona,
- la perte de caractères interéssants: la production répétée de grands nombres de plants
uniformes (clones) peut entraîner la perte des gènes nécessaires,
- problèmes inhérents à la technique: l’asepsie des explants : la présence de micro-
organismes, bactéries, champignons, virus, qui, s’ils ne sont pas totalement éliminés, contaminent
la culture et tuent les jeunes plantules,
-  l’acclimatation : le passage à des conditions de culture normale est parfois délicat. En
 effet, durant son séjour « in vitro », la plante est à l’abri des stress,
- l’apparition d’anomalies génétiques (certains cas d’hyperfloraison, perte de sexualité
chez certaines espèces, apparition d’organes anormaux) : c’est la variation somaclonale. bactéries
moisissure,
- la main d’œuvre qualifiée et spécialisée recommandée..

3 – Les applications de la culture « in vitro »

Les applications sont nombreuses aujourd’hui, tant dans le domaine de l’horticulture que
dans celui de la recherche, notamment en amélioration des plantes, pour conserver la diversité
variétale (banques de conservation) ou encore pour la sauvegarde de la biodiversité des espèces
sauvages et des espèces rares ou difficiles à multiplier naturellement.

Les applications les plus importantes de la culture « in vitro » concernent :

a - La micropropagation « in vitro »

La micropropagation consiste à multiplier un individu donné à partir d'un fragment,


plus ou moins grand de végétal (explant) placé sur un milieu nutritif synthétique.
L'application principale de technique consiste en la multiplication rapide de plantes
"élites". Grâ ce à cette technique, le producteur peut produire les plantes sélectionnées rapidement
en quantité suffisante pour avoir un impact sur le marché.
Parmi les autres avantages de cette technique, il y a l'homogénéité génétique des
plantes produites (les vitroplants sont des copies conformes ou clones) et une production
continue indépendante des saisons.

La micropropagation « in vitro » est l’une des premières applications des biotechnologies
modernes. Elle repose sur deux voies très différentes :

 En provoquant le développement de bourgeons axillaires présents


naturellement à la base des feuilles (multiplication par bourgeonnement axillaire). Le même
développement peut être provoqué à partir de tiges ou d'inflorescences pour autant qu'ils
comportent des noeuds, et par conséquent des bourgeons axillaires.
Cette technique ne fait donc qu'accélérer « in vitro» le fonctionnement normal des
méristèmes de bourgeons déjà formés sur une plante.
 En provoquant l'apparition de bourgeons adventifs en des endroits inhabituels
(multiplication par bourgeonnement adventif). L'initiation de tels bourgeons peut être en principe
induite sur n'importe quel type d'organe ou de tissu (feuille, tige, racine...).

De nombreuses plantes peuvent aujourd'hui être multipliées par culture « in vitro »
selon les étapes suivantes :

 Stade de mise en culture :


Après repérage d'individus performants et stérilisation de l'explant, des bourgeons sont
prélevés ou induits sur l'explant,

 Stade de multiplication :
Cultivé sur un milieu approprié contenant une hormone végétale particulière (cytokinine), le
bourgeon se développe en une petite tige feuillée, développant de nouveaux bourgeons à la base
de chaque feuille. Ces bourgeons pourront se développer en autant de petites tiges qui, à leur
tour, initieront de nouveaux bourgeons.
Cette aptitude peut être entretenue indéfiniment par un transfert régulier des jeunes tiges
feuillées sur un milieu frais. Plusieurs centaines de tiges peuvent être obtenues dans une seule
boîte de culture.

 Stade d’élongation :
Les tiges feuillées sont repiquées sur un milieu contenant une autre hormone (acide
gibbérellique) qui provoque l'allongement des pousses.

 Stade de l’enracinement :
Lorsqu'elles atteignent une taille de quelques centimètres, les pousses feuillées sont
individualisées sur un milieu additionné d'une hormone (auxine) favorisant le développement
des racines.
 Stade de l’acclimatation :
La dernière étape consiste à adapter progressivement les microplants aux conditions
auxquelles ils seront exposés à l'extérieur.
Après leur transfert dans un substrat horticole, les parties aériennes sont recouvertes d'une
bâ che en plastique pour maintenir une atmosphère saturée en eau, afin d'éviter une
déshydratation trop rapide. Cette bâche est enlevée progressivement après deux à trois
semaines.

b - Culture « in vitro » de méristèmes et la production de plantes saines

Les méristèmes représentent des petits massifs de cellules indifférenciées (0,1 mm)
qui conservent la capacité de se diviser activement. Ces zones méristématiques jouent un rô le
capital dans le développement végétal puisqu'elles édifient tous les organes.
La culture de méristèmes permet d'obtenir une plante identique à la plante initiale mais
constitue une autre application importante de la technologie « in vitro » notamment pour
l'éradication de nombreuses maladies (mycoses, mycoplasmoses, viroses, bactérioses). Des parties
apicales racinaires (méristème apicale racinaire) et des tiges (méristème apicale caulinaire)
indemnes de virus, la culture « in vitro » est utilisée pour la production de plantes saines telles que
la pomme de terre, la canne à sucre, la tomate...

c - Embryogenèse somatique et sauvetage d’embryons

Classiquement, l'embryon s'édifie à partir d'une cellule initiale, le zygote, formé lors
de la reproduction sexuée, c’est l’embryon zygotique qui suite au processus de germination, donne
naissance à une nouvelle plante. Cependant, des embryons peuvent également être induits en
culture « in vitro » sur un milieu approprié , à partir de cellules méristématiques ou plus souvent
à partir de cals ou de suspensions cellulaires ; dans certaines conditions les cellules redonnent des
cals avec un méristème caulinaire et un méristème racinaire appelés embryons somatiques.
L'embryogenèse somatique est une technique couramment utilisée en culture « in vitro »
pour obtenir plusieurs plantules identiques génétiquement à la plante donneuse d’explants.
Elle est aussi appliquée pour le sauvetage d'embryons, cette méthode consiste à prélever
un embryon précoce, pour le cultiver « in vitro »  afin de le protéger contre les inhibiteurs du
développement au niveau des tissus maternels (cas de croisements interspécifiques). Son
sauvetage peut être aussi pour accélérer les cycles végétatifs.

L'embryogenèse somatique présente plusieurs avantages par rapport à la


micropropagation conventionnelle :
 Les embryons somatiques peuvent être induits à partir de cellules cultivées
en suspension, ce qui rend possible une production en fermenteur et réduit considérablement le
coû t de production.
 Les taux de multiplication sont généralement importants et chez certaines espèces,
les embryons peuvent être encapsulés et traités comme des graines artificielles.
 Des plantes complètes sont obtenues directement suite au processus de germination.
Les manipulations sont donc simplifiées par rapport à la micropropagation traditionnelle qui
nécessite plusieurs milieux différents pour le développement des tiges et des racines et
l'obtention de plantules complètes.

Cependant, plusieurs difficultés subsistent en embryogenèse somatique :


 L'induction du potentiel embryogène et la régénération restent souvent difficiles.
 Les cultures de cals, et plus encore les cultures de cellules isolées, sont propices à
l'apparition de mutations géniques pouvant être responsable d'une variabilité des plantes issues
de la culture.
L'embryogenèse somatique permettra de produire des quantités très élevées de plantes à
faible coû t. Certaines espèces comme le palmier dattier ou certains conifères sont déjà produites
industriellement par embryogenèse somatique.

d - L'haplodiploïdisation

Cette méthode consiste à obtenir, à partir de la culture des gamètes mâles ou femelles, des
plantes à génome haploïde (une cellule haploïde contient une seule copie des chromosomes (n).
Puis ces plantes sont traitées chimiquement afin de récupérer la diploïdie (une cellule diploïde 
contient deux copies des chromosomes (2n).
Lors de la régénération, il est possible de doubler le stock chromosomique ; les individus
obtenus sont des lignées pures, car ils ont la même information sur les deux chromosomes, ce qui
permet de produire des plantes homozygotes. Ce procédé est utilisét pour l'amélioration des
espèces et des variétés.

e - Culture de protoplastes et hybridation somatique

Un protoplaste est une cellule végétale ayant perdu sa paroi pecto-cellulosique. L'absence
de paroi permet d'induire des fusions entre protoplastes appartenant à des espèces différentes
sexuellement incompatibles grâ ce à des traitements favorisant les fusions, c’est l’hybridation
somatique.
La possibilité d'induire la fusion de protoplastes d'espèces éloignées, porte la création
de nouvelles variétés par les techniques de la culture « in vitro » ce qui permet de réaliser des
hybridations impossibles à produire par voie sexuée (cellules d'espèces ou de genre différents)
(l'exemple de la pomate , hybride de la pomme de terre et de la tomate).
La culture de protoplastes permet d'introduire facilement de nouveaux gènes dans le
génome de la plante pour obtenir des plantes transformées. Ces protoplastes peuvent être
obtenus à partir d'explants divers (fragments prélevés sur les tissus d'une plante, de préférence
des limbes de jeunes feuilles) par digestion des parois à l'aide de mélanges enzymatiques.
Maintenus sur un milieu approprié, ces protoplastes ont la capacité de régénérer leur
paroi et se diviser pour donner naissance à des cals cultivés « in vitro » puis à une plante entière.

Webographie à consulter : le bouturage


www.futura-sciences.com › Planète : Bouture | Futura Planète - Futura-Sciences
www.rustica.fr › Jardinage › Arbres et arbustes : Comment bouturer vivaces, arbustes et autres
plantes ?
www.youtube.com › watch: Le bouturage
www.youtube.com › watch : Comment faire un bouturage ?

www.jardinsdefrance.org ›Le bouturage ou comment naissent les racines adventives ...

agritrop.cirad.fr › document_422706 : le bouturage de l'avocatie r en cote d'ivoir e - Agritrop


le.jardinage.free.fr › Bouturage › index-01 : Conditions de la réussite - Le bouturage - Jardinage

Références à consulter sur le bouturage

René NOZERON : Multiplicatin végétative- Encyclopaedia Universalis (en ligne) –


http ;//www.universalis.fr/encyclopedie/multiplication vegetative/

Jean-Paul Pesty- Bouturage, division, marcottage - Collection: Petits pratiques jardinage, 2005
Edition Hachette,64 pages.

Multiplier ses plantes : Les cahiers du jardinier Collection Jardin , Editeur Marabout,Guide pratique
de 158 pages, 525 espèces de plantes à multiplier.2017, ISBN-10 : 2501120205, ISBN-13 : 978-
2501120203
Jean-Michel GROULT - Bouturage Multipliez toutes les plantes du jardin et de la maison :
Collection Mini-Maxi,2014, 64 pages, ISBN : 9782841386727- www.editions-ulmer.fr

Webographie à consulter sur le marcottage

http://permaforetblogspot.fr/2014/02/le roseau-racinaire-des -plantes-et-des.html


http://www.amazon.fr/LABC-bouture-Rosenn-Le
www.aujardin.info : la division d’une plante – au jardin.

www.homejardin.com : la division des vivaces – Home jardin

Références bibliographiques à consulter sur le marcottage

DE LA BOUË RE Joseph- Le stolonnage (VOD). Collection : HORTIS Multiplication des végétaux.


Producteur(s) : É ducagri éditions. Date d'édition : 11/12/2003. ISBN : 978-2-84444-293-2.

De BOUTHERIN Dominique, BRON Gilbert - Multiplication des plantes horticoles (3e éd.) Collection
Lavoisier

LAFAY Alain , LAFAY Alain- La division de touffe et l'éclatage (VOD),édition 2003, Collection : 
HORTIS Multiplication des végétaux , ISBN : 978-2-84444-273-4

Webographie et Références à consulter sur la culture « in vitro »


http://cultureinvitro.e-monsite.com/pages/iii-interets-pour-l-homme/quels-sont-les-avantages-
et-les-inconvenients-de-la-culture-in-vitro.html

www.maxicours.com › cours › l-homme-createur-de-nouvelles plantes.

Les plantes haploïdes doublées, un outil de choix dans la création de nouvelles variétés.Laurinne
Gilles, Nicolas Doll, Peter Rogowsky, Thomas Widiez,2017, planet-vie.ens.fr › evolution ›
domestication. 

Djibril Sané : La culture du palmier dattier (Phoenix dactylifera L. au sahel : Approche


méthodologique pour la multiplication par embryobénèse des cultivars d’intérêt. Presses
académiques francophones, Catégorie Biologie. 2013. 224 pages, ISBN-13 : 978-3-8416-2206-8,
ISBN -10 : 3841622062.

Mohammed Kbiach : Callogénèse et embryogénèse somatique du chène-liège Quercus suber L.


Editeur Universitaires Européennes- 2018. 88 pages. ISBN : 978-3841642332.
II - ILLUSTRATIONS SUR LES METHODES DE MULTIPLICATION VEGETATIVE

PAR BOUTURAGE DES PLANTES

1-Bouture à talon 2- Bouture en crossette

3- Bouture simple 4- Bouture à bois sec


5-Bouture de rameau feuillé de figuier 6- Bouture de bois sec en hiver

7- Boutures de rosiers prêtes pour être mises en terre

8-Bouture herbacée de romarin 9- Bouture herbacée


10 - Bouture d’oeil feuillée 11 - Bouture d'hortensia placée à l'ombre
sous film plastique pour maintenir l’humidité

12 - Habillage (coupure des feuilles) 13– Plantation en pot


d'une bouture feuillée de fuchsia de la bouture feuillée de fuchsia
Tassement du terreau autour de la bouture  
14- Bouture enracinée de Papyrus 15- Bouture enracinée de Lierre
en aquaponie (dans l’eau) dans l’eau

16- Bouture à l’étouffée 17 – Bouture d’œil (bourgeon)

Schémas de différentes boutures


III – ILLUSTRATIONS SUR LES METHODES DE MULTIPLICATION VEGETATIVE

PAR MARCOTTAGE DES PLANTES

MARCOTTAGE NATUREL

1- Marcottage naturel du fraisier à partir de stolon : nouvelle plante

2 – Multiplication végétative par stolon : obtention de plusieurs plants enracinés


MARCOTTAGE PAR COUCHAGE SIMPLE

1- Marcottage de tige par couchage simple 2 - Marcottage par couchage simple


d’un
d’un arbre rejet à partir d’un tronc d’arbre rabattu

MARCOTTAGE PAR COUCHAGE MULTIPLE

1- Marcottage par couchage multiple 2- zone de séparation de la plante mère : crochets


Etapes du marcottage en buttage ou en cépée

1 2

1- Au printemps, les branches sont rabattues 3 - Buttage des rejets avec un mélange
2 - Apparition progressive des rejets à la base du de tourbe et de sable pour favoriser
à 20 cm du sol à partir de la base du pied. le développement des racines

4- Au printemps de l'année suivante, retirez délicatement la terre ( ) et vérifiez si l'enracinement est


suffisant. Certains végétaux d'extérieur peuvent demander plusieurs années avant d'avoir un chevelu
suffisant pour nourrir le nouveau plant.
- Prélèvement des marcottes à partir du pied mère (photo de droite)

Marcottage en cépée à partir d’un tronc d’arbre rabattu


Marcottage en serpenteau

Marcottage à partir de feuilles

Multiplication végétative par rhizome


MARCOTTAGE AERIEN OU ANNULAIRE

1 – Incision horizontale de l’écorce 2 – Incicion verticale del’écorce

3 – Décollement de l’écorce (anneau) 4- - Placer le film plastique transparent

5- Sachet rempli de terre 6- Ligaturer avec le raphia aux deux


autour de la partie incisée extrémités du film plastique
à l’emplacement de l’anneau L’opération du marcottage aérien
est terminée

7 – Humidification de la zone racinaire - 8 - Enracinement au bout d’environ 2 mois


à l’aide d’une seringue Séparation de la marcoote enracinée et
plantation

Représentation les étapes de l’opération du marcottage aérien ou annulaire


(in https://www.pinterest.ca/gothy031/marcottage-aerien/)
Schémas indiquant la formation des racines après l’incision de l’anneau dans la multiplication par
marcottage (schémas de droite montrant l’accumulation de la séve élaborée alimentant le
bourgeon pour évoluer vers la formation de racine (in EDG Bonsaï- http://www.edgbonsaï-fr.com)

1- Déterrement de la touffe 2- Eclater la souche 3 – Séparation en plusieurs fragments


pour sa séparation de touffes enracinées

Etapes de la division des touffes


IV– ILLUSTRATIONS SUR LES METHODES DE MULTIPLICATION VEGETATIVE
PAR LA CULTURE « in vitro »

Schéma des différentes stratégies utilisées en sélection pour l’obtention de plantes haploïdes (in
Planet- Vie 2017)

Culture « in vitro » par embryogénèse somatique (in https://www.svt-lycee-elorn.ovh/


biodiversite_ agricole.php).

Culture « in vitro » de protoplaste (in https://www.svt-lycee-elorn.ovh/biodiversite_agricole.php).

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