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Présenter par:
Dr Dahou MOUTASSEM .
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Définition
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CHAPITRE 1 : IMPORTANCE DES ENNEMIS DES CULTURES ET
NÉCESSITÉ DE LES PROTÉGER
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La notion de qualité des aliments s'est ajoutée à celle de production,
autrefois principal enjeu de l'agriculture. En ce sens la valeur d’une
production se définit par :
• La quantité de denrée produite qui doit être ajustée au mieux à la
demande du marché.
• La qualité de la denrée produite qui doit répondre au mieux aux
exigences des consommateurs.
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2. Natures des pertes dues aux facteurs sanitaires :
• En jours longs, au contraire la teneure en azote soluble est plus basse, celle en
azote protéique plus élevé donc, la plante se trouve en état de protéosynthèse
dominante, et ceci dans des conditions de haute teneure en glutamine.
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2. Natures des pertes dues aux facteurs sanitaires :
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FIGURE. Principaux ravageurs animaux
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2.1.1. Les insectes phytophages.
• Les insectes sont des invertébrés à 6 pattes. Ils occasionnent des
dégâts le plus souvent en se nourrissant sur le végétal, soit en
ponctionnant le contenu des cellules ou en dévorant certains organes
(feuilles, tiges, fleurs, fruits, racines). En fonction de l’insecte, larves
et/ou adultes peuvent être considérés comme nuisibles.
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Les insectes des denrées stockées
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Les perte mondiales totales due aux ravageurs varient d'environ
50% dans le blé à
plus de 80% dans la production de coton.
Les réponses sont estimées comme des pertes de 26 à 29% pour le soja,
le blé et le coton, et de 31, 37 et 40% pour le maïs, le riz et la pomme de
terre, respectivement.
Dans l'ensemble, les mauvaises herbes ont produit la perte potentielle la
plus élevée (34%), les ravageurs et les agents pathogènes des animaux
étant moins importants (pertes de 18 et 16%).
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1.1.2. Les acariens phytophages
Très petits et invisibles à l’œil nu, les acariens sont des arachnides, de
proches parents des araignées. Ils possèdent donc quatre paires de
pattes. En se nourrissant de sève à la surface des feuilles, des aiguilles
ou des bourgeons, les acariens détruisent les cellules des plantes et
diminuent la capacité de photosynthèse du végétal.
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1.1.3. Les mollusques
Les mollusques sont des animaux au corps mou, qui portent parfois une
coquille. Il s’agit notamment des fameuses limaces et escargots qui
dévorent les plantes.
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1.1.4. Les nématodes phytophages
Les nématodes sont de petits vers microscopiques allongés
(généralement d’une taille inférieure au millimètre) et à section
circulaire. Ils vivent notamment dans la terre et évoluent principalement
en milieu liquide. Certaines espèces attaquent les organes aériens des
plantes, tandis que d’autres occasionnent des dommages au niveau des
racines en se nourrissant sur le végétal grâce à une structure buccale
particulière nommée « stylet », qui vide les cellules végétales.
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1.1.5. Les mauvaises herbes
Les mauvaises herbes sont quelques fois appelées adventices ou
commensales. Ce sont des plantes qui poussent là où elles sont
indésirables. Il peut s’agir de mauvaises herbes au sens strict de terme
mais également de repousse de la culture précédente.
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Ces évaluations doivent prendre en compte les pertes directes au champ et
ainsi que les pertes indirectes de rendement qui se manifestent tout au long
des filières de commercialisation et des chaînes de transformation des
productions végétales,
Le type de production (culture commerciale, culture de subsistance en régions
non industrialisées, potagers ou vergers d’appoint en régions industrialisées)
doit également être pris en considération. Quelques taches superficielles de
tavelure constituent un dégât, mais n’entraine pas de perte financière, ce fruit
parfaitement comestible n’étant pas destiné à la commercialisation. Par contre,
dans un verger destiné à la production commerciale, ces taches induisent un
déclassement des produits et une diminution leur valeur marchande ; ce qui
constitue une perte financière, car leur aspect est moins apprécié des filières
de commercialisation
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TABLEAUX. Pertes de rendement causés par les ravageurs des culture,
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Dégâts causés par les mauvaises herbes
Les mauvaises herbes par leur nombre, leur diversité et les actions néfastes
qu’elles exercent vis-à-vis des plantes cultivées, se représentent comme étant
un facteur de diminution de rendement. La compétition que mènent les
mauvaises herbes aux cultures pour l’eau, la lumière, les éléments nutritifs et
l’espace de développement, peut avoir un effet négatif direct. Ces pertes sont
évaluées à 9,7 % de la production agricole mondiale et sont dans l’ordre de 10 à
56 % en Afrique (Cramer, 1967).
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• Dégâts causés par les insectes ravageurs
On observe fréquemment que l'importance des dégâts provoqués sur un végétal par un insecte,
n'est pas directement fonction de la quantité consommée par ce dernier. Il importe, en effet, de
distinguer les effets primaires et les effets secondaires. Les premiers, directs et immédiats, sont
la conséquence de la prise de nourriture par l’animal : défoliation, destruction d'organes,
épuisement de sève. Les seconds, souvent différés, se manifestent par les réactions de la plante
attaquée : récupération, par exemple par tallage, émission de nouveaux organes, apparition de
malformations ou de décolorations.
On constate aussi que des pertes de productivité primaires sont dues à des prises de nourriture
insignifiantes, et inversement, que de violentes attaques n'entraînent que des pertes de
productivité légères, par exemple quand le ravageur se manifeste en fin de cycle végétatif ou sur
des organes pour lesquels la plante n'est pas cultivée.
On distingue trois niveaux de populations en rapport avec les dégâts subis par la plante
- tolérable, lorsque l'excès de productivité de l'hôte n'est pas entièrement consommé par le
ravageur,
- critique, quand la quantité détruite est supérieure à cet excès de productivité tout en restant
inférieur à la productivité totale de l'hôte,
- intolérable, quand la quantité détruite dépasse la productivité de l'hôte.
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• Dégât causés par les pathogènes
• Effet sur la production
• Malgré les importants moyens de lutte actuellement utilisés, les maladies de
plantes entrainent toujours des pertes considérables de production qui
varient selon le type de culture. L’intensité et le type de lutte utilisés. On
estime que 10% de la production potentielle mondiale est perdue suite aux
maladies de plantes. A cela s’ajoute les pertes dues aux ravageurs, aux
plantes concurrentes, et les pertes après récolte.
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Faculté des science de la nature et de la vie
Département des Sciences agronomiques
Niveau: 3ème année protection des végétaux.
Module : Phytopharmacie.
Présenter par:
Dr Dahou MOUTASSEM .
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2. Principe d’épidémiologie
2.1. Notion d’épidémie
La notion épidémie est souvent employée pour présenter un
développement soudain et rapide ou répandu de la maladie. Elle est
utilisée aussi pour désigner la dynamique de la maladie, c.-à-d., le
changement de la quantité de la maladie dans le temps. Par cette
définition il peut y avoir des épidémies rapides ou des épidémies lentes.
La majorité des maladies épidémiques chez les plantes correspond à des
maladies transmissibles ce qui explique, en partie, leur relative
soudaineté. La transmission se réalise par voie passive dans le sol, dans
l’atmosphère ou par voie actif (pluie, insectes et l’homme). La catégorie
des épidémies ni contagieuses ni transmissibles est appelées en
pathologie végétale : accident cultural et ne révèlent pas des études
épidémiologiques. www.etudpdf.com
• 2.2.1. Caractéristiques d’une épidémie
• Les principales conditions pour qu’une infection donne naissance à une
épidémie sont les suivantes :
• Du côté de l’hôte : forte concentration des plantes génétiquement
identiques, grande sensibilité de l’hôte, présence de l’hôte
intermédiaire pour certaines rouilles.
• Du coté de parasite : pouvoir de reproduction élevé, pouvoir
pathogène élevé, dispersion aisée.
• Du coté climat : conditions favorisantes l’infection, soit dans la
plupart des cas forte humidité, température environ 20°C.
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• 4.1.3. Typologie des cycles biologiques des bio-agresseurs
La protection des plantes est fondée sur une connaissance de : (1) leurs
dynamique (et des déterminants de cette dynamique), et (2) des
conséquences que ces dynamiques peuvent avoir sur le peuplement cultivé
(les modes de trophismes, et les interactions entre modes de trophisme et
physiologies des plantes et du couvert).
A l’échelle d’un cycle végétatif, trois grands types de dynamiques de bio-
agresseurs existent : exponentielle (a), monocyclique (b) et polycyclique
(Savary, en préparation) (figure 4.1-1). Ces trois grands types se combinent
à deux types de dynamiques à l’échelle de cycles végétatifs successifs :
polyétique (figure 4.1-1, d et e) ou non.
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Le type de dynamique a, exponentiel, présuppose
(i) une multiplication (cycles) du bio-agresseur au cours du cycle
végétatif, et
(ii) (ii) la disponibilité illimitée de la ressource alimentant cette
dynamique (spécialement, de sites dans le peuplement végétal).
A ce second titre, ce prototype est un modèle d’école, rarissime dans la
nature.
Le type de dynamique (b) présuppose (i) l’absence de multiplication du
bio-agresseur au cours du cycle végétatif, et (ii) une ressource limitée.
Le type de dynamique (c) présuppose (i) l’existence d’une multiplication
du bio- agresseur au cours du cycle végétatif, et (ii) une ressource
limitée. Ce sont ces deux derniers types, et leurs combinaisons, qui sont
couramment rencontrés.
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L’existence d’une dynamique au cours de cycles végétatifs successifs est
fortement dépendante de la capacité du bio-agresseur à survivre entre
deux cycles, et de la mise en place successive de peuplements végétaux
cultivés où il soit susceptible de se développer. Ceci est exprimé par
différents degrés de polyétisme des dynamiques de bio-agresseurs.
Deux niveaux de polyétismes (faible ou fort) peuvent par exemple être
croisés avec deux types de dynamiques au cours d’un cycle végétatif
(monocyclique ou polycyclique), et quatre types généraux sont envisagés.
Quatre cas de figure sont ainsi envisageables :
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• A- polyétisme faible - dynamique monocyclique
• B- polyétisme fort - dynamique monocyclique
• C- polyétisme faible - dynamique polycyclique
• D- polyétisme fort - dynamique polycyclique
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Le tableau. donne quelques illustrations de ces différentes catégories.
Degré de polyétisme
Faible Fort
Dynamique - certaines adventices
monocyclique - certains bio-agresseurs telluriques
(nématodes)
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• 2. 2.4. Maladies dues aux agents pathogènes
• Une maladie de plante est toute anomalie physiologique ou structurelle
causée par un organisme vivant. Les organismes qui causent des
maladies sont appelés «agents pathogènes» ou phytopathogènes et les
plantes affectées sont appelées «hôtes». De nombreux organismes
dépendent des plantes comme une source nutritive ou comme moyen de
survie, mais ne sont pas toujours nuisibles. Néanmoins, les organismes
saprophytes et symbiotiques obtiennent ces besoins en éléments
nutritifs à partir des plantes vivantes ou mortes (matière organique).
Par contre, les organismes phytopathogènes utilisent leurs hôtes pour
leur propre nutrition et reproduction, mais le plus souvent sont
nuisibles. Les organismes pathogènes comprennent les champignons, les
oomycètes, les bactéries, les virus, les nématodes, les phytoplasmes, et
les plantes à graines parasites (Leonberger et al., 2016a).
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• 2.1. Les maladies virales
• Les phytovirus constituent un problème majeur pour l’agriculture et peuvent causer des pertes
économiques très considérables. Les maladies virales sont difficiles à identifier par les
agriculteurs, car les symptômes provoqués par ces organismes tels que la déformation des
feuilles, les rabougrissements ou la mosaïque peuvent être similaires en apparence à ceux
provoqués par des stress abiotiques ou des chimères végétales.
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2.3. Les maladies fongiques :
• Les champignons constituent le groupe le plus important et le plus diversifié de
phytopathogènes, dont plus des 200 000 espèces fongiques ont été décrites comme des
parasites dans la nature et peuvent causer des maladies sur les plantes cultivées ou
spontanées (Cullen et al., 2005). Les maladies fongiques représentent 70 % des maladies des
plantes cultivées et engendrent chaque année des milliards d’euros de perte à l’échelle
mondiale (Leyronas, 2019).
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Dr Dahou MOUTASSEM .
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CHAPITRE III. DÉVELOPPER UNE STRATÉGIE DE PROTECTION
DES CULTURES
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La protection phytosanitaire permet simplement aux plantes de bien fonctionner.
Plantes saines
plantes fonctionnant au mieux de leur potentiel (variétés)
La protection phytosanitaire permet donc d'allier quantité et qualité... sans les opposer.
NB : Par contre, la nutrition des plantes (fertilisation, irrigation), si elle est mal gérée, peut parfois doper le quantitatif aux
dépends du qualitatif.
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• .2. Méthodes prophylactiques :
• La prophylaxie consiste en l'adoption de mesures permettant de prévenir
l'introduction et l'installation d'un parasite dans une culture, tels que
l'utilisation du matériel végétal sain et l'élimination des foyers de
contamination d'une part, et le contrôle des systèmes culturaux pour
atténuer les risques phytosanitaires d'autre part.
• La protection des cultures doit être mise en œuvre par un ensemble cohérent
de moyens mécaniques, agronomiques, biologiques et chimiques.
• Ces mesures décrites très succinctement doivent toutefois être considérées
avec la plus grande importance par les utilisateurs potentiels de produits
phytopharmaceutiques.
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Méthodes de lutte prophylactiques contre quelques ravageurs et
maladies
• 2.2.1. Rotation :
•
• L’élimination d’un déprédateur au travers d’un système de
culture est aisément possible, par l’alternance selon les
séquences programmées de plantes non hôtes ou hôtes
médiocres pendant une durée supérieure aux possibilités de
survie du stade infectieux, demeure un moyen judicieux pour
atteindre cet objectif.
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• 2.2.4. Choix de variétés résistantes ou tolérantes :
• L'utilisation de semences ou de plants sains permet d'éviter le
développement de maladies qui nécessiteraient un traitement précoce
ou des mesures nettement plus graves s'il s'agit d'agents de
quarantaine.
• Au plus le prix des productions agricoles diminue, au plus le choix de
variétés résistantes ou tolérantes se justifie économiquement. Si leur
potentiel de rendement est parfois moins élevé, ces variétés
nécessitent également une moindre protection phytosanitaire, ce qui
leur confère une rentabilité supérieure aux autres.
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• 2.2.3. Elimination des sources d'infection :
•
• La présence des sources d'infection à proximité des parcelles a une
incidence souvent sous-estimée sur la précocité des attaques des
maladies. De ce fait, leurs élimination est primordiale pour retarder au
maximum l'apparition de maladies et donc les traitements fongicides.
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• 2.3. Méthodes curatives :
• Etapes de la prise de décision :
• Faire une évaluation coût / bénéfice en comparant
• + Avantages - Inconvénients
• --------------------------------------------------------------
• + Efficacité espérée contre l’organisme - coût du traitement
• nuisible ou les adventices - phytotoxicité éventuelle
• + Gain de production - destruction d’organismes utiles
• divers effets indésirables
• Tenir compte de son expérience personnelle du problème et d’éventuelles méthodes
de protection alternatives aux produits phytopharmaceutiques telles que
l'intégration de l'effet des auxiliaires, le désherbage mécanique, etc.
• Vérifier que les produits disponibles soient agréés pour le traitement envisagé.
• S’assurer que les délais avant récolte pourront être respectés.
• Décider de traiter, de reporter le traitement ou de ne pas traiter.
• En cas de doute sur l’un ou l’autre point, il est possible de se renseigner auprès de
personnes ou d’organismes spécialisés.
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• 3.1. Lutte physique
• Les agents physiques les plus couramment utilisés pour lutter
contre les maladies des plantes sont la température (élevée ou
basse), l'air sec, les longueurs d'onde lumineuses défavorables et
divers types de rayonnement. Pour certaines espèces végétales,
la culture sous serres en verre ou en plastique fournissent des
barrières physiques aux agents pathogènes et à leurs vecteurs et
protègent ainsi la culture des certaines maladies. De même, une
couverture en plastique ou en filet des cultures en ligne peut
protéger la culture contre l'infection en empêchant les agents
pathogènes ou les vecteurs d'atteindre les plantes (Agrios,
2005).
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Lutte biologique: C’est l’utilisation, orientée par l’homme, de
la «régulation naturelle» qui stabilise l’accroissement des
populations d’insectes. La lutte biologique est une méthode
particulièrement élégante qui, outre les résultats
spectaculaires du début du siècle signalés plus haut, a obtenu
de beaux succès. L’O.I.L.B.
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Les moyens chimiques
Dr ZIOUCHE S
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I. 1-Définition des pesticides :
Le nom officiel est produits agropharmaceutiques le plus employé par la
profession est produits phytosanitaires, les juristes et les toxicologues disent
produits antiparasitaires à usage agricole et le grand public utilise le nom
anglais de pesticides.
Le pesticide vient du mot anglais Pest qui signifie animal ou plante nuisible à la
culture. Les pesticides ou produits phytosanitaires sont l’ensemble de
substances chimiques, qui par leur effet peuvent détruire de façon totale ou
partielle des espèces du milieu naturel. (KANKO, 2004). Un pesticide est
toute substance ou mélange de substances chimiques (naturelles ou
synthétiques) utilisée pour lutter contre les ravageurs qui portent atteinte aux
ressources végétales ou animales, nécessaires à l’alimentation humaine. Ces
produits, sont également appelés agropharmaceutiques ou phytosanitaires
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Classification d’après l’utilisation
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Classification d’après
l’utilisation
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Il existe trois grandes familles de produits
phytosanitaires classées selon la nature de
l’espèce nuisible : les fongicides, les
herbicides et les insecticides.
À celles-ci s’ajoutent les acaricides, les
nématicides, les rodenticides, les
taupicides, les molluscicides, les
corvicides et les corvifuges.
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Classification d’après l’origine des substances
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Classification d’après le mode d’action
pénétration à travers
l’épiderme, d’engendrer des Contact
altérations
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Composition d’un pesticide
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Exigences réglementaires
L’homologation
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L’homologation d’une substance active :
L’Homologation des pesticides mis sur le marché est accordée
en partie sur la base de la législation nationale.
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•Objectif n° 1 : Efficacité/Spécificité
La toxicité doit être élevée pour la cible (efficacité) mais nulle ou en
tout cas la plus faible possible pour l’homme, les animaux
domestiques, la faune, les insectes auxiliaires et pollinisateurs, les
plantes cultivées (spécificité).
•Objectif n° 2 : Persistance
La persistance du produit doit être suffisante pour éviter les
traitements multiples mais compatibles avec les problèmes
d’environnement pour éviter les phénomènes de concentration
dans la chaîne alimentaire ainsi que les limitations à la rotation des
cultures.
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L’homologation est la garantie que le produit est
•efficace,
•sélectif,
•non phytopathogène vis-à-vis de la culture concernée
•qu’il ne présente pas un risque vis-à-vis de
l’applicateur,
la santé humaine et
l’environnement.
Cette garantie est assurée par l’ensemble des études requises par la
constitution de trois dossiers:
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Le dossier toxicologique : il évalue les effets les plus divers
du produit pour l’homme, Les risques encourus par le
manipulateur et le consommateur. Ainsi, les toxicités aiguës,
sub-chroniques et chroniques sont calculées sur la base de
nombreuses études (cancérogènes, tératogènes,
reprotoxiques…) effectuées chez des animaux tests.
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Le dossier biologique : il apporte la preuve de l’efficacité, de la
sélectivité et de l’innocuité du produit vis-à-vis de la culture
concernée. Si la substance active et le produit formulé répondent à
l’ensemble de ces critères, l’homologation est accordée par la
direction de la protection des végétaux et les contrôle techniques
(MADR) et une autorisation de vente provisoire (APV) est délivrée
par l’État ; le pesticide peut enfin être commercialisé.
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Les insecticides et acaricides:
Ils sont destinés à protéger les plantes contre les insectes et les
acariens nuisibles.
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Organochlorés Organophosphorés Carbamates
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1. Insecticides et acaricides neurotoxiques
Action sur le centre nerveux qui détermine des paralysies des
organes locomoteurs et de la nutrition et en provoquant l’arrêt du
système respiratoire central, et en fin la mort de l’insecte.
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Syndrome d’adaptation générale (S.A.G.)
Stress
État de déséquilibre physiologique
Phase d’alarme
(Phase initiale à la réponse)
Phase de résistance
(Adaptation à la perturbation)
Phase d’épuisement
(Non aboutissement à l’homéostasie)
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1. Un fongicide systémique :
• est susceptible de protéger les organes non traités de la plante 2 pt
2. Les corvifuges et les corvicides sont des produits phytosanitaires qui font fuir et tuent:
•Les corbeaux 2 pt
3. Avant d’appliquer les traitements phytosanitaires, il est très important de commencer par bien
définir l’objectif qui est la cible 2 pt
4. Que signifie :
D.A.R. : délai avant récolte 2pt
APV : autorisation provisoire de vente 2pt
5. L’emploi systématique et généralisé des pesticides, révéla des inconvénients suffisamment
graves. Lesquels? 7pt
•La pollution de la biosphère
•Biodegradabilite lente des residus
•Apparition de l aphytotoxicite
•Apparition de la resistance
•Toxicite de l’homme
•Non selectivite des pesticides
•Contamination des nappes phreatiques
6. Dans la lutte biologique on utilise des agents prédateurs. Quels sont les critères de choix de
ces agents biologiques ? 3 pt
Par leur rapidité de développement
Par leur prolificité
Par leur voracité à l’égard des larves
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Les fongicides
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Tous les fongicides ont le même mode d’action, ils agissent sur
l’activité métabolique en inhibant certains enzymes donc
aboutissent au dérèglement des fonctions vitales.
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Un fongicide utilisé en préinfection est appliqué avant le début d'une
période d'infection. Le produit sera efficace seulement sur les feuilles
et les fruits présents au moment de la pulvérisation. La molécule
active agira sur les premiers stades de développement du
champignon comme la germination des spores.
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Les fongicides utilisés en postinfection sont appliqués après une
période d'infection. Ces fongicides agissent sur un stade de
développement plus avancé du champignon et empêchent celui-
ci de coloniser le tissu végétal.
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Les modes d'action des fongicides peuvent être divisés en deux
grandes catégories : les fongicides unisites et les fongicides
multisites.
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Fongicides inhibiteurs respiratoires
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Les herbicides
- Le mode de pénétration.
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Le groupe de travail « Terminologie » de la Commission des essais
biologiques (CEB) de l'Association française de protection des
plantes, recommande d'employer les définitions suivantes pour les
différents types d'herbicides :
Selon sa sélectivité :
Herbicide sélectif : herbicide que peut tolérer une espèce cultivée
dans des conditions d'emploi définies. Si ces conditions d'emploi ne
sont pas respectées, il peut devenir non sélectif. Un herbicide
sélectif n'est généralement efficace que sur certaines adventices.
Herbicide total : herbicide efficace sur l'ensemble des adventices et
aussi des espèces cultivées.
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Selon la migration de l'herbicide :
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Les modes d'action des herbicides sont fondés sur :
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Influence des conditions climatiques
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Pluie
S’il pleut juste après la pulvérisation, les pesticides déposés sur les
plantes risquent être lessivés par la pluie. Ce risque concerne surtout
les pesticides solubles dans l’eau.
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Vent
d’autre part, parce que le vent affecte la fixation du pesticide sur les
plantes et qu’il accélère l’évaporation à la surface des feuilles.
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Effets des pesticides sur l’homme et l’environnement
Sur l’homme :
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Les voies d’exposition sont :
l’ingestion de particules de sol (poussières ou aliments cultivés
mal lavés),d’aliments contaminés par des résidus de pesticides,
essentiellement des fruits et légumes, mais aussi d’eau
contaminée par des résidus de pesticides.
l’inhalation d’air.
le contact cutané, cette voie d’exposition est peu fréquente
pour la population générale (non professionnelle).
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Rougeur
Toux
du visage
Maux
Irritation
de Etouffem
Brûlures
ventre
s cutanées oculaires
ent
Diminutio
Maux de Brûlures
Malaise n
tête nasales
plaquettes
Crise
d’épilepsi
Nausées
e
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Symptômes d’une intoxication aiguë à un pesticide
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Les effets:
Effets rapides et immédiats:
Les lésions cutanées et oculaires
Les lésions respiratoires
Les lésions du système digestif
Effets tardifs:
Cancérogénicité
Neurotoxicité
Tératogénèse (malformation
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L'utilisation des pesticides présente un certain nombre de
risques à l'égard de la composition chimique de l'air, des eaux et
des sols qui se traduisent par des pollutions dont les
conséquences toxicologiques et écotoxicologiques peuvent être
préjudiciables à la qualité de l'environnement.
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Pollution du sol
le sol est formé d'éléments minéraux
et organiques ainsi que des
organismes vivants et sa microflore
est essentielle au maintien de sa
fertilité mais les effets nocifs de ces
produits la mettent en danger.
Exemple: Vers de terre
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Pollution de l’eau
Effets sur les espèces aquatiques:
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Les différents types de pesticides peuvent se disperser dans
l'environnement et notamment dans l'atmosphère .En effet
ces pesticides peuvent se trouver dans l'air ambiant suivant
trois phénomènes de diffusions :
La dérivée lors de l'utilisation
Volatilisation à partir de la végétation
Erosion
Les effets:
Pollution de l’air
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La faune, mise à part celle visée par les pesticides, est
directement exposée aux pesticides. Comme les animaux qui
vivent dans la nature, ils respirent les vapeurs des pesticides
et les absorbent même à travers leur peau. De plus, ces
derniers ingèrent des aliments traités et s'abreuvent de l'eau
contaminée. Du fait de la chaîne alimentaire, les prédateurs
de ces animaux exposés aux pesticides peuvent aussi être
contaminés vu les propriétés de bioaccumulation des
pesticides.
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Les effets:
le système nerveux des animaux sauvages est touché par les
Insecticides.
Les espèces aquatiques sont aussi fortement exposées à ces
produits chimiques à cause de la contamination de leur milieu de
vie.
perturbation de reproduction
Baisse significative de population d’abeille
Baisse de population d’insectes et d’oiseaux
Voie d’extinction de certaines espèces…
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Le problème de toxicologie humaine relatif aux produits
phytosanitaires concerne à la fois les manipulateurs et les
consommateurs.
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Toxicité aiguë: la capacité d’une substance à provoquer des effets
néfastes qui se développent peu de temps après l’exposition
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Les risque pour le consommateur
Après application, les produits phytosanitaires évoluent
quantitativement et qualitativement au cours du temps. La
quantité de substances actives ou de ses produits de
transformation présente dans le végétal à la récolte constitue
le résidu. Son importance dépend tout d’abord de la nature du
produit utilisé mais aussi d’un certain nombre de conditions
extérieures comme le climat, les conditions d’utilisation, la
dose et, plus particulièrement, le délai avant récolte (DAR).
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Comment réduire l’exposition
1. Précautions générales à prendre lors de l’application
•Ne pas pulvériser par grand vent, ou quand le vent menace de changer de
direction à tout instant.
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3.Précautions à prendre durant le dosage
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Comment Se protéger d’une contamination
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4.6. Minimiser l’exposition et le risque associé
Mesures de précautions
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Résidus et indices toxicologiques
Définition du résidu
Une fois appliquée sur le végétal, la substance active est susceptible de se
dégrader sous l’influence de facteurs physiques (température, rayonnement
UV, eau) ou biologiques (métabolisation). Pour connaître le devenir de la
substance active dans la plante, des « études de métabolisme » sont
réalisées.
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La BPA « critique » pour une substance active et une culture
donnée, correspond à la pratique qui conduit au risque résidu le
plus important. Elle correspond, en général, à l’usage qui nécessite
par ordre d’importance :
•Le délai avant récolte le plus court,
•La dose par hectare la plus élevée,
•Le nombre maximum d’applications par saison.
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Évaluation du risque pour le consommateur
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