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DE CHOTT-MARIEM
Cours
Amélioration des plantes
2eme année ing.
Elaboré par Dr. Bnejdi Fethi
Email : fethibnejdi@yahoo.fr
Département des Sciences Horticoles
et Paysage
1
Sommaire
Chapitre I : fonctions et principes de l’amélioration génétique des plantes
I- Historique et évolution de l’amélioration des plantes
III- Objectifs
1- Pour le producteur
2- Pour le consommateur
Chapitre II : Reproduction chez les plantes
I- Reproduction sexuée
1- morphologie d’une fleur
2- type de fleurs
3- Gamétogenèse
4- Pollinisation et fécondation
5- Modes de reproduction de l’espèce
5.1- mécanismes de l’autogamie
5.2- mécanismes de l’allogamie 2
a) séparation des sexes dans l’espace
b) séparation des sexes dans le temps
c) barrières morphologiques :
d) stérilité́ et auto-incompatibilité
- incompatibilité́ gamétophytique
- incompatibilité́ saprophytique
- Stérilité́ mâle
II) Multiplication végétative
I- Nature de la variation génétique
1- Génétique mendélienne (G. qualitative)
2- Génétique quantitative
Chapitre VI : Méthodes de sélection
A- Introduction
B. Amélioration des plantes autogames
I- sélection dans la population hétérogène
1- sélection massale
a) caractéristiques
b) avantages
3
c) inconvénient
2- sélection généalogique (sélection de lignées fixées ou pure line
sélection)
a) caractéristiques
b) avantages
c) inconvénient
3- Comparaison entre la sélection massale et la sélection généalogique
II- Sélection après hybridation
1) hybridation:
2) sélection Pedigree
3) sélection SSD (Single Seed Descent)
4) sélection Bulk
5) sélection Backcross
C. Amélioration des plantes allogames
1- Mode de reproduction principale chez les plantes
2- Quelques plantes cultivées allogames ?
3- Caractéristiques des populations allogames ?
4- Les variétés populations issues de populations sauvages
5- Les différentes variétés hybrides
6-Caractéristiques des variétés hybrides
7- Les variétés synthétiques
4
8- Les paramètres de sélections
5
Quelques Définitions
7
I- Historique et évolution de l’amélioration des
plantes
9
Carte des origines des espèces
10
Les étapes de la domestication des plantes
11
12
Progrès des
connaissances
ü 1676. Découverte du rôle des organes sexuels chez les végétaux par Millington-
Grew
ü 1880. Visualisation des chromosomes par Strasburger-Boveri, et mise en
évidence de leur implication dans la division cellulaire.
ü1900. Mise en application des lois de Mendel sur l‘hérédité. Ses travaux sur le
croisement de deux variétés de petits pois définissent les règles de base de la
génétique. C'est la naissance de la sélection des plantes.
ü1902. Découverte de la totipotence des cellules végétales par Haberland un
tissu végétal est capable de régénérer une plante.
13
ü1908. Découverte de l‘intérêt des hybrides par Shull sur le mais. Le croisement
de deux lignées permet d'obtenir un hybride qui exploite l‘hétérosis.
Les progrès des connaissances ont permis ensuite de mettre au point les techniques.
Voici quelques exemples d'application
ü1911. Notion de liaison génétique par Morgan. Il démontre que les gènes sont
disposés de façon linéaire sur les chromosomes et que de plus, lorsqu'ils sont situés sur
le même chromosome, ils sont transmis à la descendance comme une seule unité. On dit
qu'ils sont liés.
ü1983. Premiers tabacs transgéniques obtenus en même temps par une équipe
Belge et une équipe Américaine.
16
Exemples L’ amélioration de la productivité
17
18
II- Objectifs de l’amélioration des plantes
Les objectifs de la sélection sont nombreux. Généralement, le
premier critère évoqué est la productivité. La productivité dépend
de nombreux facteurs. Elle peut être le résultat de la réduction des
facteurs limitants du rendement, mais le potentiel de productivité
peut également être accru par une amélioration de la physiologie
des plantes. Les espèces végétales sont également plus ou moins
plastiques. C’est un objectif ambitieux, car il vise la création de
cultivars «cutivated varieties » ayant un ensemble de
caractéristiques leur permettant d’être cultivés avec profit par le
producteur et d’être appréciés par le consommateur.
19
D'autre part, on demande de plus en plus à l'agriculture de
respecter l'environnement, de contribuer à des activités
industrielles et de produire des molécules à usage
pharmaceutique. La recherche prend déjà en compte ces
nouveaux critères afin de permettre par exemple la production
d'énergie, de substances transformées à usage non alimentaire,
de vaccins ou de médicaments.
20
1- Pour le producteur :
b) Efficacité de la production
ØRéduction de la hauteur : faciliter la récolte (sorgho)
ØResistance à l’égrenage (soja)
ØResistance à la verse (blé)
c) Adaptation : Aptitude d’une plante à s’adapter à une grande gamme
d’environnement en modifiant certaines de ses caractéristiques
morphologiques ou physiologiques.
21
ØResistances aux maladies, insectes et ravageurs (économie)
ØResistance aux froid, sécheresse et hautes températures
(Précocité)
ØResistance aux sols acides et salins
2- Pour le consommateur :
Une grande partie des plantes cultivées est transformée avant utilisation. Les
produits récoltés doivent présenter des aptitudes de plus en plus précises, au
Une grande partie des plantes cultivées est transformée avant utilisation.
transport, à la conservation, à la transformation et à des utilisations finales parfois
Les produits récoltés doivent présenter des aptitudes de plus en plus précises,
diverses.
au transport, à la conservation, à la transformation et à des utilisations finales
parfois diverses. 23
Chapitre 2: Reproduction chez
les plantes
24
Deux modes de reproduction
différents
Deux modes de
reproduction
Reproduction Reproduction
sexuée asexuée
26
I- Reproduction sexuée :
27
1- morphologie d’une fleur :
28
2- type de fleurs :
30
4- Pollinisation et fécondation
Les descendants par croisement ne sont pas identiques à leurs
parents. Cette diversité est une conséquence de la reproduction
sexuée. La fécondation est l'union d'un gamète mâle et d'un gamète
femelle. Celle-ci réunit les deux noyaux haploïdes et donne naissance
à un œuf diploïde. L‘œuf, puis la nouvelle plante, possède la même
quantité d'information génétique que ses deux parents et les
nouvelles paires de chromosomes homologues présentent donc des
allèles issus du pollen et des allèles issus de l'ovule.
Rq : Le transfert du grain de pollen des anthères aux stigmates fait
appel à plusieurs vecteurs: Vent : anémophile, Insecte :
entomophile , Eau : hydrophile et Oiseau : ornitophile 31
5- Modes de reproduction de l’espèce
32
5.1- mécanismes de l’autogamie
34
Lorsque l’allopollen est utilisé, on parle de fécondation croisée ou
d’allogamie. Dans la nature, la plupart des espèces sont allogames, la
pollinisation est généralement anémophile ou entomophile.
Les mécanismes de la fécondation croisée :
35
- Plantes monoïques : les inflorescences ♂ et ♀ sont séparées,
mais situées sur une même plante : maïs, melon, concombre,
etc.
36
-Plantes dioïques : les sexes sont sépares sur des
plantes ♂ et des plantes ♀ : palmier dattier, etc
37
b) séparation des sexes dans le temps :
Lorsque les organes sexuels n’arrivent pas à maturité en
même temps sur la même fleur, on parle de dichogamie
(2 cas)
38
Si la partie ♂ de la fleur est mature avant la partie ♀ : protandrie :
(carotte).
39
40
c) barrières morphologiques :
Chez certaines légumineuses, le stigmate est protégé par une colonne staminale
formée par des filets soudés entre eux. L’ouverture de cette colonne sous le poids
des insectes (abeilles) met les stigmates en contact avec l’allopollen attache aux
corps de ces insectes, ainsi la fécondation croisée est assurée (luzerne).
d) stérilité et auto-incompatibilité :
Østérilité : organes reproducteurs non fonctionnels : pistil ou étamine mal
formés, pollen ou ovule non fonctionnels
Exp. Si on croise une plante s1s2 (♀) avec une plante s1s3 (♂) ;
- Cas de l’ incompatibilité gamétophytique : s3 est bien compatible.
- Cas de l’ incompatibilité sporophytique :
43
· Si s1 est dominant sur s3 chez le ♂, s3 se comportera comme s1 et, par
conséquent, le croisement s1s2 X s1s3 sera incompatible.
· Si s3 est dominant sur s1 chez le ♂, s1 se comportera comme s3 et, par
conséquent, les deux allèles s1 et s3 seront compatibles.
N.B : l’ incompatibilité peut être utilisée pour faciliter les croisements entres
lignées auto-incompatibles et produire des hybrides.
- Stérilité mâle :
44
II- Reproduction asexuée :
Multiplication végétative, Apomixie.
45
1) Multiplication végétative :
46
vTubercule : pomme de terre ;
vRhizomes (tiges souterraines) houblon
vstolons : fraisier ;
vbulbes : ail, oignon ;
vmarcottes : figuier, vigne ;
vgreffage : agrumes, etc
47
1-1- Tubercule : pomme de terre
48
1-2- Rhizomes (tiges souterraines) : houblon
49
1-3- stolons : fraisier
50
1-4- bulbes : ail, oignon
51
1-5- marcottes : figuier, vigne
52
53
Chapitre IV : Variation génétique et
amélioration des plantes
56
57
58
59
2-1- Modes d’actions des gènes :
Les modalités de l’hérédité́ des caractères polygéniques dépendent des
relations entre les gènes qui les contrôlent. Ces relations peuvent être de
trois natures définissant ainsi trois types d’effets génétiques :
a- Additivité́ :
b- Dominance :
60
C’est l’ecart ou la déviation par rapport à l’additivité.
- dominance complète :
aa Aa AA
Aa = AA
Exp. Aa = 0 ; AA = 2 → Aa = 2.
- dominance partièlle :
aa Aa AA
AA aa + AA < Aa < AA
2
La valeur
parents et de l’hétérozygote
la valeur du parent « Aa » se trouve quelque part entre la moyenne
dominant.
Exp. Aa = 0 ; AA = 2 ; Aa = 1,5.
des parents et la valeur du parent dominant.
Exp. Aa = 0 ; AA = 2 ; Aa = 1,5.
24
61
- superdominance :
aa AA Aa
Aa > AA
Exp. Aa = 0 ; AA = 2 ; Aa = 3.
3) épistasie :
c-C’est
Epistasie :
l’interaction entre les gènes non alléliques. Dans ce cas, les gènes sans ef
individuels, auront un effet s’ils sont combinés.
Aa Aa Aa Aa
Additivité D.P D.T Superdominance
Aa Aa Aa Aa Aa Aa Aa Aa
Additivité D.P D.T Superdominance
Additivité D.P D.T Superdominance
aa AA 63
gènes dans le cas d’une interaction intra-locus :
α est la valeur de base de « aa ». La substitution de “a” dans “aa” par
“A” ajoute une valeur u + Valeur
Génotypes βu à α, et la substitution des 2a dans “aa”
α est la valeur de base de « aa ».
La substitution de “a” dans “aa” pa
par 2A AA
ajoute une valeur de
α+2u.
2u “A” ajoute une valeur u + βu à α, e
Aa α + u + βu la substitution des 2a dans “aa” pa
aa α 2A ajoute une valeur de 2u.
aa AA
1 - β = 0 : additivité : Aa = α + u + 0u = α + u = ½ (α + α + 2u )
= ½ (val (aa) + val (AA)).
α + u + βu
3- 0< β <1 : dominance partielle : α + u < Aa < α + 2u.
65
Inbreeding et Heterosis :
66
Ces deux phénomènes généralement liés ont une importance essentielle et
déterminent généralement le type de variété recherchée.
1- Inbreeding
Dans une1- population
Inbreeding : hétérozygote, l’inbreeding se traduit par une augmentation
Dans une des
de la fréquence population hétérozygote, l’inbreeding se traduit par une augmentation de la
homozygotes.
Il existe fréquence
plusieursdesformes
homozygotes.
d’inbreeding : L’autofécondation, les croisements entre
Il existe plusieurs formes d’inbreeding : L’autofécondation, les croisements entre
pleins-frères (Full-Sibs: FS) et demi-frères (Half-Sibs: HS) ou entre individus
pleins-frères (Full-Sibs : FS) et demi-frères (Half-Sibs : HS) ou entre individus
proches par parentés.
proches par parentés.
Les pleins-frères ont les
Les pleins-frères deux
ont les deuxparents
parents en commun
en commun alorsalors quedemi-frères
que les les demi-frères
ont un ont
un seul parent enen
seul parent commun.
commun.
Parents AA X aa 0 100 %
F4 : (S4) 3/8 AA + 1/16 AA = 7/16 1/8 Aa 7/16 = aa 1/16 + aa 3/8 12.5 % 87.5 %
. .. .. .. .. ..
. . . .
. . .
68
69
.
. . . . .. ..
S0, S1, ... représentent respectivement la population de départ (Aa), les
S0, S1, … représentent
populations respectivement
après 1,2, ... générationslad’autofécondation.
population de départ (Aa), les populations
après 1,2, … générations d’autofécondation.
Après chaque génération d’autofécondation, l’hétérozygotie est réduite de
moitié. Le pourcentage
Après chaque des individus l’hétérozygotie
génération d’autofécondation, homozygotesestpour undelocus
réduite moitié.après
Le n
pourcentaged’autofécondation
générations des individus homozygotes pour hétérozygote
d’un individu un locus aprèspour
n générations
ce locus, ainsi
d’autofécondation d’un individu hétérozygote pour ce locus, ainsi que pour g loci est
que pour g loci est donné sur le tableau suivant :
donné sur le tableau suivant :
1 2n-1/2n 1/2n
g [(2n-1)/2n]g (1/2n)g
Homozygotes pour tous les gènes Hétérozygotes pour tous les gènes
Rq : lorsqu’une plante est homozygote pour un gène, elle ne l’est assurément pas
pour les autres, car la plupart des caractères à caractères agronomiques sont 70
Rq : lorsqu’une plante est homozygote pour un gène, elle ne l’est assurément
pas pour les autres, car la plupart des caractères à caractères agronomiques
sont contrôlés par plusieurs gènes. Cependant, on estime qu’une dizaine de
générations d’autofécondation aboutie à un niveau d’homozygotie suffisant
en pratique pour assurer la stabilité et l’homogénéité des descendances
(lignées pures).
72
2- Hétérosis :
2-1 Définition:
73
Hétérosis
74
L’hétérosis
Deest unde
point phénomène génétique
vue pratique, opposé à de
c’est la supériorité ce
consanguinité.
meilleur parent.
2-2 Explication de l’hétérosis :
Définitions :
L’hétérosis se traduit par une augmentation de la hauteur,
c’est la différence (la supériorité) de l’hybride F 1
théorie detaille
la superdominance
des feuilles: elle
et de
des parents. se base surdu
l’épi, la supériorité
nombre de et de la taille des
aux maladies, de la de
De point précocité, etc.
vue pratique, c’est la supériorité de l
l’hétérozygote
meilleur parent.
75
a-Théorie de l’additivité et de la dominance Jones, 1917
Pas d’explications de la
Si le rendement dépend d’un gène vigueur hybride
Génotype Phénotype
Lignée 1 AA 70
Hybride Aa 65
Lignée 2 aa 60
76
Théorie de l’additivité et de la dominance Jones, 1917
77
b-Théorie de la superdominance ou surdominance (East, 1936; Shull, 1952)
78
Microarray sur 13999 ADNc surdominance Swanson-Wagner et al., 2006
Dominance Dominance
élevée élevée
181
78%
additivité additivité
44
Dominance Dominance
23 basse basse
sousdominance
79
80
Amélioration des plantes autogames
81
Chapitre VI : Méthodes de sélection
A- Introduction :
Plusieurs méthodes de bases sont disponibles avec
différentes modifications chacune. Toutes ont leurs points
forts et leurs points faibles.
La méthode choisie dépendra :
82
I- sélection dans la population hétérogène :
1- sélection massale :
Les plantes sont choisies sur la base de leur phénotype supérieurs, les graines de
ces sélections sont mélangées pour former la sélection massale, cette dernière est
alors semée en vrac pour reconduire la génération suivante.
C’est la plus ancienne méthode de sélection pratiquée par l’homme.
a) caractéristiques :
b) avantages :
ØElle peut conduire à une inscription rapide de la variété. Elle ne nécessite pas de
phase d’ évaluation de la descendance.
84
c) inconvénient :
85
2- Sélection généalogique (sélection de lignées fixées ou
pure line sélection) :
Elle a été développée sur les bases de la théorie des lignées pures énoncées par
JOHANSSEN. La sélection de lignées fixées est utilisée pour exploiter les
variétés locales ou des types désirables existent. Le meilleur génotype déjà
présent dans la population du mélange est isolé à travers des procédures d’
évaluation bien soignées.
Méthode : elle comprend généralement trois étapes :
86
87
Différents modes de sélection
89
Sélection directionnelle par troncature
Sélection directionnelle par troncature
20 générations 20 générations
Souche S Souche R
4 5 6 7 8
abcd… AbCd… ABcD…
abcd… AbCd… ABcD…
93
Exemple :Validation expérimentale
Sélection du poids des graines chez le
Haricot
95
Héritabilité et réponse à la sélection
Un grand nombre de sélection est fait à partir de la population d’origine
lignées restantes Les lignées restantes (les plus homogènes et les plus
intéressantes pour différents caractères) sont évaluées dans des essais de rendement avec
répétitions puis les meilleurs sont retenues dans des essais régionaux.
La nouvelle variété (descendance d’une lignée fixée) est inscrite au catalogue officiel.
97
Avantages :
Inconvénients :
de nouveaux génotypes ne sont pas crées (on est limite aux génotypes déjà présents dans
la population d’origine)
la lignée pure fixée peut être limitée concernant l’adaptation
98
3- Comparaison entre la sélection massale et la sélection
généalogique :
üLes deux méthodes ne vont pas créer des génotypes nouveaux et se limitent seulement
à l’isolement de certains génotypes déjà existant dans la population d’origine
üCependant une variété développée par la sélection généalogique est plus homogène qu’une
variété développée par une sélection massale.
üLa sélection généalogique est une lignée pure car elle est développée à partir d’une seule
plante supposée être homozygote, alors que la sélection massale est un mélange de lignées
ü pures.
La sélection massale est relativement plus simple et moins couteuse que la sélection
généalogique.
La sélection massale est souvent utilisée par les agriculteurs alors que la sélection
généalogique n’est généralement utilisée que par les sélectionneurs
99
II- Sélection après hybridation :
hybridation:
On espère obtenir des ségrégant transgressifs qui soient supérieurs aux variétés parentales
Dans l’hybridation de deux variétés de plantes autogames, l’ améliorateur des plantes est
concerné par :
1- les limites et la nature de la variété dans la génération ségrégante F2
100
1-Sélection généalogique
101
102
103
Quand deux variétés lignées fixées sont croisées, le maximum nombre de combinaison de
gènes est atteinte dans la F2 (les combinaisons se produisent dans la plante F1 au moment
de la fertilisation).
Donc les populations F2 doivent être aussi large que les possibilités pratiques le
permettent.
- avec l’augmentation du nombre de générations autogames, la proportion d’homozygotes
augmente. Il est plus aisé de trouver des types homozygotes désirables dans les
générations avancées de la population hybride des cultures autogames.
104
2- Sélection Pedigree :
105
106
3- Sélection Bulk:
La méthode Bulk est simple et peu couteuse. Peu d’efforts sont généralement engages durant les
premières générations. Cependant, la taille de la population doit être assez importante surtout
lorsque les plantes sont individualisées durant la sélection.
107
4- Sélection SSD (Single Seed Descent) :
108
109
110
5- Sélection Backcross :
111
112
113
114
115
C_ Amélioration des plantes allogames
Autofécondation Lignées
Hermaphrodisme
Populations,
Allofécondation Clones,
hybrides
Monoécie
Dioécie
Autre
116
Amélioration des plantes allogames
117
Amélioration des plantes allogames
3- Caracterestiques des populations allogames ?
Nature des populations naturelles allogames
L1 x L2 L1 X L2 L1 X L2 L3 X L4
Hybrides trois- + + +
voies
Hybrides simples ++ ++ ++
121
Amélioration des plantes allogames
AVANTAGES INCONVENIENTS
- Possibilité d’association dans l’hybride - Complexité et longueur du cycle de
SELECTIONNEUR
122
Amélioration des plantes allogames
7- Les variétés synthétiques
Multiplication consanguine
Multiplication végétative
123
Amélioration des plantes allogames
AVANTAGES INCONVENIENTS
• Coût des semences relativement • Variété hétérogène
faible • performances moyenne car faible
• Variété avec une bonne plasticité exploitation de l’hétérosis et faible
• Possibilité limitée de reproduction pression de sélection.
par l’utilisateur • Problème en cas de perte d’un
parents (stabilité)
125
Amélioration des plantes allogames
Homogénéité Homozygotie
Variétés population NON NON
126
128
129
130
131
132
133
134
135
Varia%on du nombre chromosomique
Chapitre V : Variation du nombre chromosomique
Correction :
- Le caryotype de Triticum monococcum présente toutes les caractéristiques d’un caryotype classique. Il s’agit donc du caryotype d’une espèce
diploïde.
En revanche les caryotypes du blé dur et du blé tendre présentent une originalité.
- Celui du blé dur montre deux groupes de 7 chromosomes, désignés par les lettres A et B. Dans chaque groupe, chaque chromosome est
représenté en deux exemplaires ce qui est habituel (chromosomes homologues). Le caryotype du blé tendre montre, outre les deux groupes de
chromosomes A et B, un troisième groupe de 7 chromosomes, D. 137
Chez une espèce comme Triticum turgidum où le nombre de chromosomes est de 28, les chromosomes du caryotype devraient être numérotés
Exp. trois espèces d’avoine :
Exp. trois espèces d’avoine :
138
I- Euploïdie :
I- Euploïdie :
Le changement dans le nombre de chromosomes implique tout le stock
Le changement dans le nombre de chromosomes implique tout le stock
chromosomique.
chromosomique. L’euploïdie comprend deux types : les autopolyploïdes et
les allopolyploïdes.
L’euploïdie comprend deux types : les autopolyploïdes et les allopolyploïdes.
1- Autopolyploïdies ou Autoploïdes :
1- Autopolyploïdes
Duplication ou Autoploïdes : d’une même espèce (même génome).
des chromosomes
Elle se produit spontanément ou artificiellement (colchicine) par
Duplication deschromosomique.
dédoublement chromosomes d’une même espèce (même génome). Elle se produit
spontanément ou artificiellement (colchicine) par dédoublement
chromosomique. 139
1- Autopolyploïdes ou chromosomes
Duplication des Autoploïdes : d’une même espèce (même génome). Elle se produit
Duplication des chromosomes
Elle aspontanément
lieu oud’une
au niveau même
des espèce (même
gamètes
artificiellement nongénome). Elle sedédoublement
réduites.
(colchicine) par produit
spontanément ou artificiellement
chromosomique. (colchicine) par dédoublement
chromosomique.
Elle a lieu au niveau
Caractéristiques : des gamètes non réduites.
Elle aCaractéristiques
lieu au niveau des
: gamètes non réduites.
Caractéristiques
- cellules et: noyaux volumineux ;
- tiges
- cellules épaisses
et noyaux ;
volumineux ;
- tiges-épaisses
feuilles épaisses,
; large et de couleur verte foncée ; GIGANTISME
- grandes
- feuilles fleurs
épaisses, et et
large grandes graines
de couleur ; foncée ;
verte GIGANTISME
- racines
- grandes fleursplus développées.
et grandes graines ;
- racines plus développées.
Mais :
Mais : - réduction de la fertilité ce qui entraîne une faible production de semences, due à
- réduction des
de ladésordres
fertilité cedans
qui la formation
entraîne unedes grains
faible de pollens,
production de la fécondation
de semences, due à ou le
développement
des désordres dans lade l’embryon.
formation des grains de pollens, de la fécondation ou le
- moins vigoureux
développement que les parents diploïdes possédant un nombre de chromosomes
de l’embryon.
de base déjà élevé.
- moins vigoureux que les parents diploïdes possédant un nombre de chromosomes
- la génétique des autoploïdes est plus complexe que celle des diploïdes.
de base déjà élevé.
- la génétique des autoploïdes est plus complexe que celle des diploïdes.
Exp. soit un locus à deux allèles : A et a
Diploïdes : 3génotypes : AA ; Aa ; aa
Exp. soit un locus à deux allèles : A et a 140
Autotétraploïdes : 5 génotypes possibles selon le nombre d’allèles dominants A :
Diploïdes : 3génotypes : AA ; Aa ; aa
- moins vigoureux que les parents diploïdes possédant un nombre de chromosomes
de base déjà élevé.
- la génétique des autoploïdes est plus complexe que celle des diploïdes.
2- Allopolyploïdes ou Alloploïdes :
- Allopoïdes naturels : exp. BD, avoine, BT
- Alloploïdes induits : exp. triticale.
alloploïdes naturels : Exp. le blé
142
T. Aestivum
a- Alloploïdes naturels : exp. blé.
stoire évolutive du blé (correction)
143
b- Alloploïdes induits : exp. triticale.
ABR (HIS)
144
2n=3x=21
DC (colchicine)
AABBRR Triticale
Allohexaploïde
2n=6x=42
ABDR (HIS)
2n=4x=28
DC (colchicine)
AABBDDRR Triticale
Allooctaploïde
2n=8x=56
145
AABBRR Triticale
Allohexaploïde
2n=6x=42
ABDR (HIS)
2n=4x=28
DC (colchicine)
AABBDDRR Triticale
Allooctaploïde
2n=8x=56
146
Caractéristiques des alloploïdes :
II- Aneuploïdie
II- Aneuploïdie ::
La modification du nombre de chromosomes ne touche qu’une partie du gé
La modification du nombre de chromosomes ne touche qu’une partie du
Les individus aneuploïdes présentent des génomes incomplets.
génome. Les individus aneuploïdes présentent des génomes incomplets. Il y
Il y ou
a gain a gain
perteou
deperte de quelques
quelques chromosomes.
chromosomes.
148
Nature Nbr Chromosomes Gain ou perte de chromo
Les individus aneuploïdes présentent des génomes incomplets.
Il y a gain ou perte de quelques chromosomes.
Il y a gain ou perte de quelques chromosomes.
Il existe aussi :
Il existe aussi :
2n-1-1
Monosomique double 2n-1-1
Monosomique double
2n+1+1
Trisomique double
2n+1+1
Trisomique double
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39
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CHAPITRE VI : L'HAPLO-DIPLOIDISATION
L'HAPLO-DIPLOIDISATION
Introduction
Introduction
Les plantes haploïdes sont issues d'une cellule sexuelle mâle ou d'une cellule
sexuelle femelle sans fécondation. Les plantes obtenues n'ont qu'un seul lot de
chromosomes au lieu de 2 normalement, qui est doublé naturellement ou
artificiellement afin qu'elles deviennent fertiles.
Elles peuvent être obtenues par androgenèse, par gynogenèse, par fécondation
avec du pollen irradié ou par croisements interspécifiques.
Il existe dans la nature à des pourcentages très faibles des plantes haploïdes, non
issues de fécondation normale.
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L' ANDROGENESE ou
L' ANDROGENESE ou les
les plantes
plantes"sans mère"
"sans mère"
L' ANDROGENESE ou les plantes "sans mère"
Technique
C'est la régénération de plantes entières à partir de culture de cellules sexuelles
Technique
mâles: des
C'est la grains de de
régénération pollen immatures,
plantes entières soit par de
à partir culture de de
culture pollen isolé,sexuelles
cellules soit par
culture
mâles:d'anthères.
des grains de pollen immatures, soit par culture de pollen isolé, soit par
culture d'anthères.
Objectif
Obtenir des plantes haploïdes doublées, (après doublement spontané ou artificiel par
Objectif
colchicine).
Obtenir desAinsi des haploïdes
plantes lignées pures sont produites
doublées, en quelques
(après doublement mois ou
spontané au artificiel
lieu de 8 à
par
10colchicine).
ans par technique classique
Ainsi des d'autofécondations.
lignées pures sont produites en quelques mois au lieu de 8 à
L'obtention de lignées pures est une étape presque toujours nécessaire des
10 ans par technique classique d'autofécondations.
programmes d'amélioration des plantes.
L'obtention de lignées pures est une étape presque toujours nécessaire des
programmes d'amélioration des plantes.
Applications
C'est une technique utilisée chez le blé, le riz, la pomme de terre, le colza, le tabac,
Applications
le maïs, l'asperge, le piment, etc.
C'est une technique utilisée chez le blé, le riz, la pomme de terre, le colza, le tabac,
Le blé Florin a été la première variété issue d'androgenèse inscrite au catalogue
le maïs, l'asperge, le piment, etc.
français. Ce fut une première mondiale initiée par le laboratoire d'Amélioration des151
Le blé Florin a été la première variété issue d'androgenèse inscrite au catalogue
programmes d'amélioration des plantes.
Applications
C'est une technique utilisée chez le blé, le riz, la pomme de terre, le colza, le tabac,
le maïs, l'asperge, le piment, etc.
Le blé Florin a été la première variété issue d'androgenèse inscrite au catalogue
français. Ce fut une première mondiale initiée par le laboratoire d'Amélioration des
Plantes d'Orsay. Aujourd'hui de nombreux cultivars de diverses espèces et issus de
ces techniques d'haplo-diploïdisation sont déposés chaque année.
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Les plantes obtenues par cette technique sont totalement homozygotes, cela permet
Les plantes obtenues par cette technique sont totalement homozygotes, cela permet
de dévoiler des caractères intéressants par l'expression des allèles récessifs
de dévoiler des caractères intéressants par l'expression des allèles récessifs
habituellement cachés. Ces gènes pouvant être exploités éventuellement.
habituellement cachés. Ces gènes pouvant être exploités éventuellement.
Des recombinants intéressants peuvent ainsi être détectés.
Des recombinants intéressants peuvent ainsi être détectés.
Limites
Limites
Limites
LeLerendement,
rendement,(nombre
(nombrededeplantes
plantesviables/100
viables/100anthères
anthèrescultivées)
cultivées)estestsouvent
souvent
dépendant
dépendant dudu cultivar.
cultivar.
Certainesvariétés
Certaines variétésdedecéréales
céréalesproduisent
produisentunungrand
grandnombre
nombrededeplantes
plantesalbinos,
albinos,
donc non viables.
donc non viables.
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Les croisements interspécifiques
Les croisements interspécifiques
En fécondant un ovule avec du pollen d'une autre espèce, souvent sauvage et
proche, il y a développement d'un embryon mais élimination des chromosomes de
l'espèce sauvage. La plantule qui se développe est haploïde.
C'est une technique largement utilisée chez l'orge, (Hordeum vulgare X Hordeum
bulbosum), mais également chez le blé et la pomme de terre (Solanum tuberosum X
Solanum phureja).
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Pollinisation avec du pollen irradié
Irradier du pollen le rend inactif mais néanmoins capable d'initier des divisions
cellulaires de l'ovule. Ceci permet l'obtention d'une plantule sans fécondation donc
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Solanum phureja).
Pollinisation avec du pollen irradié
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PRÉPARATION ET MISE EN CULTURE DE
PROTOPLASTES
Les protoplastes, c'est quoi?
Définition:
Intérêt : Comme elles n'ont plus de paroi, ces cellules se prêtent à divers types
d'expérimentation (introduction de matériel génétique étranger, fusion
interspécifique, étude électro-physiologique de la membrane plasmique, etc.)
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Principe de l'hybridation somatique par fusion de protoplastes.
Principe de l'hybridation somatique par fusion de
protoplastes. Observation d'accolement ou de fusions
Observation d'accolement ou de fusions
En théorie, la fusion permet d'obtenir toutes les combinaisons. Dans la réalité, de
nombreuses régulations ont lieu au moment de la première mitose, rendant
impossibles certaines combinaisons. De plus, ce n'est pas parce qu'il y a fusion qu'il
y a addition des noyaux et des cytoplasmes. Il se produit des éliminations de
matériel, dont les mécanismes sont inconnus.
Avec l'hybridation sexuée, entre deux espèces végétales voisines, deux
compartiments génétiques ne seront pas exprimés dans l'hybride : les plastes160et les
matériel, dont les mécanismes sont inconnus.
Avec l'hybridation sexuée, entre deux espèces végétales voisines, deux
compartiments génétiques ne seront pas exprimés dans l'hybride : les plastes et les
mitochondries, qui sont hérités par la mère. Avec l'hybridation somatique, en
fusionnant deux protoplastes d'espèces différentes, plus ou moins proches, les deux
cytoplasmes peuvent s'exprimer dans la cellule obtenue, c'est-à-dire confronter les
génomes chloroplastiques et mitochondriaux. Une variabilité génétique inaccessible
par les voies classiques est alors disponible.
Or de nombreuses résistances sont d'origine chloroplastique ou mitochondriale, donc
difficilement transférables par les voies classiques. A l'aide de l'hybridation
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génomeschloroplastiques
génomes chloroplastiquesetetmitochondriaux.
mitochondriaux.Une
Une variabilité
variabilité génétique
génétique inaccessible
inaccessible
parpar
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disponible.
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chloroplastique ou
ou mitochondriale,
mitochondriale, donc
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difficilementtransférables
difficilement transférables par
par les
les voies
voies classiques.
classiques. AA l'aide de l'hybridation
l'hybridation
somatique,Des
somatique, Desrésistances
résistancescontenues
contenues dans
dans les
les espèces
espèces sauvages ont pu
pu être
être
introduites
introduitesdans
dansune
unesouche
souchecultivée.
cultivée.
Exemples
Exemples
Exemples
L'hybridation
L'hybridationentre
entreNicotiana
Nicotianatabacum
tabacumetet N.N. rustica
rustica aa permis
permis le
le transfert au tabac
transfert au tabac
cultivé de la résistance au feu bactérien.
cultivé de la résistance au feu bactérien.
77
L'hybridation entre Brassica napus et B. hirta a permis le transfert, de la moutarde
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blanche au colza, des résistances à l'Alternaria et aux Nématodes.
Obtention d'un colza mâle stérile et résistant à l'atrazine. L'introduction de la mâle
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stérilité chez le colza, par croisement avec le radis, conduisait à une déficience
L'hybridation entre Brassica napus et B. hirta a permis le transfert, de la moutarde
blanche au colza, des résistances à l'Alternaria et aux Nématodes.
Obtention d'un colza mâle stérile et résistant à l'atrazine. L'introduction de la mâle
stérilité chez le colza, par croisement avec le radis, conduisait à une déficience
chlorophyllienne et à une sous production de nectar. Après fusion entre protoplastes
d'une lignée normale de colza et une lignée mâle stérile, il a été possible de
sélectionner des hybrides possédant le noyau de colza, les mitochondries du radis et
les chloroplastes du colza, donc une synthèse chlorophyllienne normale. De la même
manière, on a introduit la résistance à l'atrazine de Brassica campestris chez le
colza.
Leslimites
Les limites
dede cette
cette technique
technique
Le frein essentiel à la mise en oeuvre de ces technologies est la difficulté de
régénération d'une plante entière à partir de protoplastes, en particulier chez les
Céréales et les Légumineuses, groupes à grand intérêt agronomique.
L'élimination plus ou moins complète d'un stock chromosomique lors de la fusion de
protoplastes entre espèces différentes conduit à l'instabilité de l'hybride. Cependant,
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il peut rester quelques traces du génome éliminé, et l'hybridation somatique
Les limites de cette technique
Le frein essentiel à la mise en oeuvre de ces technologies est la difficulté de
régénération d'une plante entière à partir de protoplastes, en particulier chez les
Céréales et les Légumineuses, groupes à grand intérêt agronomique.
L'élimination plus ou moins complète d'un stock chromosomique lors de la fusion de
protoplastes entre espèces différentes conduit à l'instabilité de l'hybride. Cependant,
il peut rester quelques traces du génome éliminé, et l'hybridation somatique
interspécifique peut alors être un moyen rapide d'introduire des gènes étrangers au
sein d'une espèce.
Ces manipulations restent un peu aveugles dans la mesure où la qualité des
modifications introduites est mal contrôlée.
Il existe une variabilité somaclonale importante.
Les plantes régénérées peuvent être stériles, à cause de l'hérédité cytoplasmique.
Ce phénomène limiterait beaucoup l'intérêt de la technique.
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Cesseinmanipulations
d'une espèce. restent un peu aveugles dans la mesure où la qualité des
modifications introduites
Ces manipulations est mal
restent un contrôlée.
peu aveugles dans la mesure où la qualité des
modifications
Il existe introduites
une variabilité est mal contrôlée.
somaclonale importante.
LesIl existe
plantesunerégénérées
variabilité somaclonale
peuvent êtreimportante.
stériles, à cause de l'hérédité cytoplasmique.
CeLes plantes régénérées
phénomène peuvent être
limiterait beaucoup stériles,
l'intérêt de laàtechnique.
cause de l'hérédité cytoplasmique.
Ce phénomène limiterait beaucoup l'intérêt de la technique.
Maîtrise de caractères importants tels que la stérilité mâle (souvent portée par les
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mitochondries), utile pour les espèces pour lesquelles la production de semences
hybrides représente un objectif majeur.
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