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MAROC
SOCIETE D’AMENAGEMENT POUR LA RECONVERSION DE LA ZONE PORTUAIRE DE TANGER VILLE
(SAPT)
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ière
00 18/02/2013 1 Diffusion MCT JVR
SOCIETE D’AMENAGEMENT POUR LA RECONVERSION DE LA ZONE PORTUAIRE DE TANGER VILLE (SAPT)
REALISATION D’UNE ETUDE SEDIMENTOLOGIQUE POUR LE RECHARGEMENT ET PROTECTION DE LA BAIE DE TANGER
ENTRE OUED MLALEH ET PLAGE BORDJ
MISSION III
SOMMAIRE
o0o
SAPT a confié à ARTELIA une étude visant à mettre au point des solutions de rechargement et de
protection du littoral compris dans la zone d’étude.
Le rapport R2 présente en détail les différentes solutions de rechargement qui peuvent être
envisagées dans la baie de Tanger (Mission III – Octobre 2012). Il a notamment été proposé et étudié :
•
3
Le rechargement de la plage de Marbel par un volume d’apport réel d’environ 350 000 m ;
•
3,
Le rechargement de la plage de Tarik par un volume d’apport réel d’environ 150 000 m
accompagné du prolongement d’environ 100 m de l’épi Sud existant ;
•
3
Le rechargement du littoral de Ghandouri par un volume d’apport réel d’environ 240 000 m
accompagné du prolongement d’environ 100 m de l’épi Nord existant ;
•
3
Le rechargement du littoral de Bordj par un volume d’apport réel d’environ 160 000 m
accompagné de la construction de deux épis d’environ 250 m chacun, ainsi que d’un brise-
lames de 190 m de long situé au centre de la zone rechargée.
Au terme de la Mission III, SAPT a demandé à ARTELIA d’étudier en phase projet (mission IV), le
rechargement et protection des plages de Marbel, Tarik et Ghandouri. Les résultats de ces études sont
présentés dans le présent rapport R3.
1 - OBJET DE LA MISSION
Lors de cette mission IV Projet/DCE, la solution retenue pour chaque plage a été finalisée dans son
dimensionnement et ajustée.
Dans cette zone, il est proposé de recharger la plage de manière à élargir la plage d’environ 40 m à
l’Est et de 15 m à l’Ouest. Le volume de sable réel à apporter pour constituer une telle plage serait de
3
352 000 m , pour un volume de sable effectivement en place après estimation des déperditions des
3
grains les plus fins de 330 000 m .
Tenant compte du contexte sédimentaire des plages de Marbel et Tanger Ville, la plage rechargée
(Marbel) devrait s’éroder au profil de la plage de Tanger Ville à un taux compris entre 0 m/an entre les
deux débouché d’Oueds (Souani et Moghogha), et - 3 m/an au niveau du débouché de l’Oued Mlaleh,
3
soit un volume de perte de -23 000 m /an.
Dans le cas extrême ou la totalité des sables rechargés seraient transportés sur la plage de Tanger
Ville, le risque de sédimentation de la passe d’entrée au port de plaisance devrait être limité.
Cependant, une réponse à l'entretien de la plage de Marbel après son rechargement et au risque
d'ensablement du port serait de faire un entretien qui consisterait à transférer (par camions) le sable
3
d'Ouest en Est à raison d’environ 23 000 m chaque année. Ce transfert pourrait être effectué tous les
3
ans ou tous les deux ans pour un coût estimé à environ 816 000 DH HT pour transférer 23 000 m
3
chaque année, ou 1 532 000 DHT pour un transfert de 46 000 m tous les deux ans.
un épi au Sud d’environ 200 m de long (jusqu’à la ligne bathymétrique -2,5 m ZH) ;
un brise-lames émergeant au Nord d’environ 140 m de long originellement implanté par -
0,5 m ZH.
Ces ouvrages ont été mis en place en 1987 et ont permis de limiter l’érosion de la plage qui est ainsi
passée de -1,5 m/an à -0,5 m/an. Ce phénomène d’érosion concerne la partie centrale de la plage non
protégée par les ouvrages vis-à-vis des mouvements dans le profil.
La côte est protégée par un front de mer en enrochements (construit entre 2001 et 2006) devant
laquelle la plage de sable est entièrement submergée à marée haute. Seule une petite plage de sable
subsiste à l’extrême Sud de la zone, contre l’épi.
Lorsque le stock sédimentaire était encore disponible, le taux d’érosion était de -1,8 m/an, soit un
3
déficit sédimentaire d’environ -6 000 m /an.
Pour favoriser le maintien de la plage une fois rechargée, il conviendrait de prolonger l’épi d’environ
100 m de telle manière à ce que le musoir soit implanté par environ -2,5 m ZH.
3
Afin d’élargir la plage de 40 m, le volume réel de rechargement a été estimé à 239 800 m , soit un
volume de sable effectivement en place après déperditions des grains les plus fins estimé à 173 800
3
m.
oOo
Le littoral de la baie de Tanger se caractérise par deux types de côte (voir figure ci-après) :
Une côte occidentale meuble qui s’étend du môle du port de Tanger jusqu’au fort de
Ghandouri. Elle est formée par une plage sableuse au niveau de laquelle s’écoule
plusieurs Oueds (de l’Est vers l’Ouest : Halou, Mlaleh, Mohogha, Souani).
Une côte orientale rocheuse qui s’étend de Gandouri au cap Malabata. Cette côte est
entrecoupée par des plages meubles de dimension limitée, dont la plus importante est
celle de Bordj qui s’étend sur 700 m. Cette plage est alimentée en galets par des ravins et
évoluent donc séparément de la côte occidentale de Tanger.
La bathymétrie de la baie se caractérise par la présence de deux hauts fonds : l’un au droit du
débouché de l’Oued Mlaleh à environ -9 m ZH et l’autre au droit de la plage de Bordj à -6 m ZH. Les
profils des fonds marins présentent des pentes de l’ordre de 1,5 à 2 % entre la ligne 0 et la ligne -10 m
ZH, soit une bathymétrie relativement régulière le long de la baie.
Les fonds marins, entre -3 et -10 m ZH, sont de nature vaseuse au droit de la zone portuaire et
jusqu’au débouché de l’Oued Moghogha. Dans le reste de la baie, les fonds sont de nature sableuse,
mise à part au droit de Gandhouri ou ils sont rocheux. L’estran est constitué de sable de 0,20 mm de
diamètre environ auquel s’associe, en haut estran et à l’Est de l’Oued Moghogha des galets qui
deviennent de plus en plus abondants de l’Oued Moghogha à la plage de Bordj.
Les principaux cours d’eau de la baie sont au nombre de quatre, à savoir de l’Est vers l’Ouest : l’Oued
Halou, l’Oued Mlaleh, l’Oued Moghogha et l’Oued Souani. L’apport en sable, gravier et galets qui
3
atteignent la plage meuble de la baie est estimée entre 5 000 à 6 000 t (soit environ 3 000 m /an)
(LCHF, 1972) pour l’ensemble des Oueds.
Les houles Atlantiques qui atteignent le site avec une direction sensiblement Nord-Ouest ;
leur période est le plus souvent de 10 à 12 s avec des hauteurs de houle significative (Hs)
au large pouvant dépasser 6 m,
Les mers de vent du secteur Est, pouvant atteindre 1 m de hauteur et de période comprise
entre 4 et 6 s.
Plages de Tanger ville et de Marbel (3 km) : littoral composé d’une plage de sable
bordée côté terre par la corniche. La forme en plan de la plage, qui n’a pas encore atteint
sa forme d’équilibre, est contrôlée par la position du musoir de la digue principale du port
qui fait diffracter la houle dominante du NW entrainant les sédiments de l’Est vers l’Ouest.
Plages protégées de Tarik et Malabata (800 m) : la forme de ces plages est contrôlée
par les ouvrages de protection (épis et brise-lames).
Pour la plage Tarik, l’évolution des fonds après la construction des ouvrages de protection
(1986) montre un recul de la ligne bathymétrique 0 m ZH de l’ordre de -0,5m m/an.
Aujourd’hui, les fonds situés au droit de la protection de haut de plage devant l’hôtel Tarik
s’approfondissent très probablement (par réflexion de la houle sur les enrochements). Le
sable situé devant la protection de haut de plage est alors très certainement transporté
dans les zones de calme (de part et d’autre de la protection), expliquant ainsi
l’élargissement de la plage sèche à ces endroits au cours de ces 10 dernières années.
La plage Malabata est quant à elle alimentée par l’Oued Halou (apport estimé à environ
3
1 000 m /an), expliquant ainsi sa tendance à la sédimentation (+0,3 m/an, soit un bilan
3
excédentaire de +250 m /an entre 1979 et 2011).
Plage de Bordj (700 m) : la plage de Bordj, longue d’environ 700 m, est située entre deux
pointes rocheuses au Nord et au Sud. Elle se compose d’un estran plutôt sableux, bordé
côté terre par un cordon de galets. Elle est vraisemblablement alimentée par deux ravines
3
qui débouchent sur la plage dont l’apport devrait se situer entre 0 et 1 000 m /an selon les
3
années. Les pertes dans le profil sont estimées entre -3 000 et - 4 000 m /an. La plage
3
présente un déficit sédimentaire d’environ 3 000 à 3750 m /an, ce qui conduit à un recul du
littoral de 0,7 à 0,9 m/an en moyenne.
La figure de la page suivante présente une synthèse du bilan sédimentaire de la baie de Tanger :
Les calculs de la houle de projet en pied de l’ouvrage pour diverses profondeurs d’implantation ont été
réalisés par mise en œuvre du logiciel REPLA. La condition de houle centennale au large (Hs=9,32 m
– Tp= 18,4s – Dir = 301°N) définie dans le rapport R2 (Missions I et II) de la présente étude a été
propagée à la côte pour le niveau d’eau haut de projet de +3,20 m ZH en considérant un profil des
fonds caractéristique de la baie.
Les résultats des calculs sont présentés à l’Annexe A du présent rapport et sont synthétisés ci-
dessous pour différentes profondeurs d’implantation :
+1,0 m ZH 2,0 m
+0,5 m ZH 2,3 m
0 m ZH 2,7 m
-0,5 m ZH 3,0 m
-1,0 m ZH 3,3 m
-2,0 m ZH 3,8 m
-3,0 m ZH 4,3 m
-4,0 m ZH 4,6 m
-4,5 m ZH 4,8 m
3.3 - Franchissements
Afin de limiter l’impact paysager, les ouvrages sont conçus de manière à être très bas et en
conséquence, ils seront très franchis pour les houles hivernales et plus particulièrement pour les plus
fortes tempêtes. Par conséquent, l’accès aux ouvrages devra être condamné en hiver et en cas de
forte houle.
L’aménagement de la plage de Marbel (voir plan 02 de l’Annexe B qui donne la situation de la plage
de Marbel) se décompose en deux opérations :
conserver dans la mesure du possible la section mouillée actuelle des Oueds pour ne pas
induire de modification majeure dans l’écoulement ;
limiter leur impact visuel, selon la recommandation de SAPT, ce qui amène à proposer un
ouvrage de type bas et franchissable ;
à favoriser leur insertion à la corniche existante par création d’une promenade sur les
ouvrages, selon la recommandation de SAPT.
Pour les trois digues de calibration, le concept d’ouvrage bas, franchissable est donc retenu (avec ou
sans promenade). En effet, la cote d’arase du noyau et sa largeur en crête sont fixées au plus juste,
mais de manière à permettre une construction aisée par moyen terrestre avec une piste de chantier
hors d’eau (sauf conditions de marée et/ou de tempête exceptionnelle) et suffisamment large pour
permettre de construire les digues à l’avancement. Finalement, le noyau de 3,5 m de large sera arasé
à 0,5 m au-dessus de la pleine mer de vive-eau moyenne, soit à +2,90 m ZH.
Les trois digues de calibrations sont implantées jusqu’à des fonds marins dont la cote estimée après-
rechargement sera de +1,0 m ZH, ce qui correspond, pour les fonds actuels, d’après le levé
bathymétrique de Mars 2011, à :
Notons que le dimensionnement des ouvrages a été réalisé en tenant compte des fonds actuels
(basés sur le levé de Mars 2011) qui sont plus défavorables pour la stabilité des ouvrages (plus
grandes profondeurs qu’avec la plage rechargée). Cela correspond au cas le plus défavorable ou la
totalité des sables rechargés seraient transportés à terme sur la plage de Tanger Ville .
La digue Ouest (en rive gauche) est implantée dans le prolongement de la digue existante
et pour laquelle le concept de digue promenade (avec dalle de roulement) est retenu dans
la mesure où cela permettrait de prolonger la promenade actuelle le long de la corniche de
Tanger;
La digue Est (en rive droite) est positionnée par rapport à la digue Ouest de manière à ce
que la section hydraulique naturelle de l’Oued soit inchangée, c’est-à-dire de telle manière
à ce qu’il y ait environ 20 m entre les deux digues en pied d’ouvrage. Cet ouvrage étant
situé dans une zone peu aménagée à ce jour, nous proposons de ne pas réaliser de
promenade.
Pour l’Oued Mlaleh (voir plan 04a de l’Annexe B), la digue est implantée en rive gauche dans le
prolongement de la digue de calibration existante. Pour cet ouvrage, compte-tenu de la proximité du
terre-plein sportif et d’une corniche, nous prévoyons d’implanter une promenade au sommet de la
digue (dalle en béton de 3,5 m de large coulée en place).
Les digues Ouest de canalisation des Oueds Moghogha et Mlaleh sont enracinées sur les ouvrages
existants pour lesquels aucune information n’est disponible (section type, altitudes en crête et en
pied…) dans le cadre de l’établissement de ce rapport. Il conviendra donc d’adapter l’ouvrage dans la
zone de raccordement à l’existant dès lors que ces données seront disponibles.
La digue Est de canalisation de l’Oued Mlaleh est enracinée sur le terrain naturel dont la topographie
est non connue à ce stade. La digue, dont le sommet est arasé à +3,65m ZH, devra se raccorder au
terrain naturel dès lors que la topographie du terrain situé en amont sera au moins au niveau +3,65m
ZH (pour ne pas qu’il y ait de zone basse entre le TN et la digue de calibration).
Les formules communément admises pour le dimensionnement des carapaces enrochements naturels
sont celles développées par Van Der Meer (1988) en eau profonde et Van Der Meer et Van Gent
(2004) en eau peu profonde. Ces formules considèrent un paramètre de dommage adimensionnel,
noté Sd qui a les valeurs caractéristiques suivantes selon la pente de talus :
Le critère suivant sera considéré pour le dimensionnement des carapaces en enrochements dont le
talus présente une pente de 3/2 : Sd =2.
L’application de la formule de Van Der Meer à différentes profondeurs d’implantation donne les
résultats suivants :
Ainsi, la carapace de protection des digues de canalisation des Oueds sera composée comme suit :
Pour des raisons d’homogénéités, pour l’ensemble de la digue, la sous-couche sera composée
d’enrochements 100-500 kg, d’épaisseur 1,10 m en bicouche.
Les épaisseurs de la carapace bicouche ou monocouche données ci-dessus sont calculées suivant la
formule du Ciria-Cur 2007 et British Standard [6349-part 7], tenant compte d’un poids volumique de
3
2,65 t/m et d’un coefficient d’épaisseur de couche égal à 1,15.
La bathymétrie des fonds dans les lits actuels des Oueds Mlaleh et Moghogha n’est pas connue.
Pour l’établissement des sections, il a été fait l’hypothèse que les fonds naturels des Oueds sont à
environ -1,0 m ZH (section AA’ dessinée pour -1m ZH – voir plan 03b de l’Annexe B).
Les digues de calibration ont été positionnées avec le même écartement (environ 20 m en pied de
talus) sur toute la longueur (depuis l’enracinement jusqu’au musoir), de manière à conserver la section
d’écoulement naturelle relevée sur les photos satellites disponibles.
De ce fait, et dans le cas où on fait l’hypothèse qu’actuellement le lit actuel de l’Oued ne s’élargit pas
de manière significative en période de crue, l’écoulement de l’eau entre les digues devrait se faire avec
un approfondissement des fonds à peu près identique à celui observé plus en amont dans l’Oued
(hypothèse de -1,0 m ZH sur nos dessins).
L’objectif est de positionner le pied de digue à la cote minimale des fonds atteint pendant la période de
crue de manière à ce que l’ouvrage ne soit pas déstabilisé en cas d’abaissement des fonds pendant
les crues.
Pour limiter ce risque, il est donc prévu de réaliser une souille dans le sable, de 0,75 m d’épaisseur et
3 m de large sous la cote des fonds naturels de l’Oued (estimée à -1,0 m ZH sur les coupes types
présentées). Il conviendra de réaliser un levé topo-bathymétrique de l’Oued (voir § 4.1.3) afin de
valider ou adapter cette cote.
Le pied de l’ouvrage se situe dans une zone éventuellement soumise aux attaques agressives de la
houle déferlante.
D’après les données disponibles sur la nature des fonds marins, l’hypothèse d’un fond sableux
affouillable est considérée. Il est donc prévu de réaliser une souille dans le sable avant la mise en
place de la semelle permettant de descendre la cote de crête de la butée et d’en améliorer la stabilité.
Les digues de calibration seront réalisées selon les coupes types présentées sur plan 03b de l’Annexe
B pour l’Oued Moghogha et sur le plan 04b de l’Annexe B (pour l’Oued Mlaleh).
Noyau en 1-500 kg de 3,5 m de largeur en crête et arasé à +2,90 m ZH. De ce fait, la cote
d’arase des digues varie entre +3,65 m ZH à l’enracinement et +4,10 au musoir ;
Pour les ouvrages avec promenade (Digue Ouest de l’Oued Moghogha et digue de l’Oued
Mlaleh), insertion d’une dalle de béton coulée en place de 3,5 m de largeur sur la crête de
l’ouvrage.
Les travaux de construction des digues nécessitent l’utilisation d’enrochements de bonne qualité. Les
caractéristiques mécaniques minimales des matériaux qui devront être obtenus en terme de qualité
(catégorie, densité, résistance, altérabilité, …) sont les suivantes :
Critères
Tout-venant - Sous- couches Enrochements de
Caractéristiques carapace exposés
Enrochements non exposés
aux courants et à la houle aux courants et à la
houle
Allongement L/d Inférieur ou égal à 3
3 3
Masse volumique (NF P 18-554) > 2,40 t/m > 2,60 t/m
Absorption d'eau (BS 812) < 3% < 2.5%
Valeur de résilience des agrégats > 30%
(BS 812) Non testé pour le tout venant
Résistance à la compression
simple (ASTM D 2166 sur cubes > 24 MPa > 35 MPa
de 5cm d'arête, saturé en eau)
Perte de masse après 5 cycles inférieure à 12% pour
Altérabilité (ASTM C88) un test au sulfate de sodium et 18% pour un test au
sulfate de magnésium
Los Angeles (NF P 18-573) < 35 % < 30 %
ou
Micro Deval Humide (NF P 18-572) < 30 % < 25 %
La granulométrie des enrochements sera conforme aux normes européennes EN 13043 et EN 13383,
basées sur les recommandations du rapport CIRIA/CUR de 1991. Les différents matériaux utilisables
pour les enrochements et couches de transition, sont définis par leur granulométrie donnée sur les
plans présentés en annexe et les caractéristiques présentées ci-après.
Wem, poids moyen effectif (d’une classe standard), c’est-à-dire la moyenne arithmétique
de tous les blocs, sauf ceux dont le poids est inférieur au poids ELCL de la classe en
question
W50 poids pour lequel 50 % est plus léger sur la courbe cumulative de distribution des
poids
WX poids pour lequel un pourcentage x est plus léger sur la courbe cumulative de
distribution des poids
Ces quatre dernières valeurs seront conformes aux définitions du Paragraphe 3.2.2.4 du
“Manual on the use of rock in coastal engineering” du CIRIA/CUR.
Les différents matériaux utilisables pour les enrochements, couches de transition et noyaux, sont
définis par leur granulométrie donnée sur les plans et par les spécifications ci-après.
Passant
EUCL (97%<y) (kg) 755
UCL (70%<y<100%) (kg) 500
Blocométrie y : pourcentage en M50 max (kg) 347
d'enrochements à poids des passants M50 (kg) 289
distribution étroite sur la courbe de cumul M50 min (kg) 241
LCL (0%<y<10%) (kg) 100
ELCL (y<2%) (kg) 48
Passant
EUCL (97%<y) (kg) 1973
UCL (70%<y<100%) (kg) 1000
Blocométrie y : pourcentage en M50 max (kg) 988
d'enrochements à poids des passants M50 (kg) 860
distribution étroite sur la courbe de cumul M50 min (kg) 752
LCL (0%<y<10%) (kg) 500
ELCL (y<2%) (kg) 202
Passant
EUCL (97%<y) (kg) 4252
UCL (70%<y<100%) (kg) 3000
Blocométrie y : pourcentage en M50 max (kg) 2281
d'enrochements à poids des passants M50 (kg) 2059
distribution étroite sur la courbe de cumul M50 min (kg) 1866
LCL (0%<y<10%) (kg) 1000
ELCL (y<2%) (kg) 639
Passant
EUCL (97%<y) (kg) 6347
UCL (70%<y<100%) (kg) 4000
Blocométrie y : pourcentage en M50 max (kg) 3529
d'enrochements à poids des passants M50 (kg) 3245
distribution étroite sur la courbe de cumul M50 min (kg) 2997
LCL (0%<y<10%) (kg) 2000
ELCL (y<2%) (kg) 1165
Il n’existe pas de formule empirique pour dimensionner le mur de couronnement d’une digue très
franchie.
La dalle sera construite en béton coulé en place avec des joints tous les 5 m.
le terrain naturel,
un relevé de la partie terminale des ouvrages existants et des levés topo-bathymétriques devront être
réalisés (voir figure ci-après).
Par ailleurs, comme explique au § 4.1.2.2.1 « butée de pied – côté Oued des digues de calibration », il
est prévu de réaliser une souille dans le sable, de 0,75 m d’épaisseur et 3 m de large sous la cote des
fonds naturels de l’Oued (estimée à -1,0 m ZH à ce stade d’étude). Il conviendra donc de réaliser un
levé topo-bathymétrique du lit de l’Oued afin de définir avec précision cette cote.
Enfin, la digue Ouest de l’Oued Mlaleh sera construite en lieu et place d’un ouvrage existant en grande
partie détruit (d’après la visite du site). Il serait donc également nécessaire d’évaluer le volume
d’enrochements à déblayer.
Oued Moghogha :
Relevé (établissement d’une section type) de l’Ouvrage existant en rive gauche ;
Levé topo-bathymétrique de l’Oued et des rives droite et gauche (voir emprise ci-
dessous).
Oued Mlaleh :
Relevé (établissement d’une section type) de l’Ouvrage existant en rive gauche ;
Levé topo-bathymétrique de l’Oued et des rives droite et gauche (voir emprise ci-
dessous).
Relevé de la digue de calibration existante en rive gauche et en partie détruite.
A ce stade, nous avons considéré pour l’établissement des métrés les hypothèses suivantes :
Cote des fond naturels des Oueds Moghogha et Mlaleh à -1 m ZH ; il a donc été prévu la
réalisation d’une excavation du terrain jusqu’à cette cote qui devra être revue en fonction
des résultats des levés bathymétriques des Oueds Moghogha et Mlaleh. Avec l’hypothèse
d’un dragage jusqu’à la cote -1m ZH, le volume total de sédiments à excaver est d’environ
3
11 000 m .
La plage a recharger se trouve à l’Est de la plage de Tanger Ville. Elle présente un linéaire d’environ
1500 m de long, qui comprend les débouchés des Oueds de Mlaleh à l’Est et Moghogha à l’Ouest.
3
Le volume de rechargement total est de 350 000 m (mesuré en place par comparaison de levés avant
et après apport). Il sera réalisé en deux phases :
3
Phase 1 : rechargement d’un volume de 200 000 m ;
3
Phase 2 : rechargement d’un volume de 150 000 m .
Les sables utilisés pour le rechargement seront les sables dragués pour le creusement du nouveau
port de plaisance de Tanger ville. Ils seront stockés sur une plateforme terrestre, dont la localisation
précise reste à définir, à proximité de la plage du port de plaisance. Le rechargement sera effectué par
moyens terrestres, c’est-à-dire, soit par des camions qui emprunteront la route pour rallier la plage de
Marbel, soit par des dumpers qui joindront la zone de rechargement en roulant sur la plage depuis le
port de plaisance.
Cette zone été scindée en 7 sous-zones de rechargement caractérisées par un profil tel que cela est
indiqué sur le plan 05 de l’Annexe B :
Sous-zone I de 200 m de large caractérisée par le profil P-I, délimitée par les points 1, 2,
10 et 11, qui se situe au droit de la plateforme sportive à l’Ouest immédiat du débouché de
l’Oued Mlaleh ;
Sous-zone II de 200 m de large caractérisée par le profil P-II, délimitée par les points 2,3,
11 et 12 ;
Sous-zone III de 200 m de large caractérisée par le profil P-III, délimitée par les points 3, 4,
12 et 13 ;
Sous-zone IV de 200 m de large caractérisée par le profil P-IV, délimitée par les points 4,
5, 13 et 14 ;
Sous-zone V de 200 m de large caractérisée par le profil P-V, délimitée par les points 5, 6,
14 et 15 ;
Sous-zone VI de 180 m de large caractérisée par le profil P-VI, délimitée par les points 6,
7, 15 et 16 qui se situe au droit de à l’Est immédiat du débouché de l’Oued Moghogha ;
Sous-zone VII de 180 m de large caractérisée par le profil P-VII, délimitée par les points 8,
9, 17 et 18, qui se situe à l’Ouest immédiat du débouché de l’Oued Moghogha.
La répartition des volumes sur les différentes sous-zones est donnée dans le tableau ci-après
(volumes nominaux sur la base du levé topo-bathymétrique de Mars 2011).
Les volumes d’apport en phase 2 sont estimés ci-après sur la base du levé topo-bathymétrique de
Mars 2011. Cependant, au préalable du rechargement il conviendra de réaliser un levé topo-
bathymétrique de la plage de Marbel afin éventuellement de réévaluer ces volumes d’apport.
Les plans 06-a à 06-d de l’Annexe B présentent les profils de principe du rechargement de la plage
de Marbel en phase 1, pour chacune des 7 sous-zones (profils P-I, P-II, P-III, P-IV, P-V, P-VI et P-VII).
Pour la phase 1, le principe du rechargement, donné ci-après, est explicité pour la sous-zone I :
Point B : se définit par la distance depuis le point A et le point d’altitude +3,0 m ZH sur le
profil rechargé pendant travaux en phase 1. La distance [AB], ici égale à 16 m est
l’élargissement minimal de la plage qui est dépendant de la sous-zone concernée telle
qu’indiqué dans le tableau ci-après.
Elargissement minimal de la
N° de la sous-zone plage à la cote +3,0 m ZH
Phase 1
Sous-zone I 16
Sous-zone II 31
Sous-zone III 26
Sous-zone IV 17
Sous-zone V 13
Sous-zone VI 13
Sous-zone VII 12
Lors de la phase 2, la même méthode d’apport sera réalisée en se basant sur les profils d’avant
travaux.
Dans le cas où la phase 2 serait finalement regroupée avec la phase 1 (ou réalisée dans la
continuée), les élargissements minimums de la plage relatifs à la phase 2 pour chaque sous-zones
seraient les suivants :
Par ailleurs, les travaux doivent être phasés dans le temps car le rechargement de la plage ne peut
être réalisé qu’une fois les digues de calibration construites (ou du moins en partie).
Période d'interdiction
Opération A : Construction des digues de
de tous travaux
calibration des Oueds
Epi Mlaleh
Epis Moghogha
3
Phase 1 : rechargement de 200 000 m
Les travaux de rechargement de la plage de Marbel se feront à partir des sables dragués par le
creusement du nouveau port de plaisance de Tanger et sera effectué par moyen terrestres, c’est-à-dire
par des dumpers ou des camions, chargés au port et déchargés sur la plage de Marbel.
Le coût global des travaux nécessaires au rechargement de sable est d’environ 22 850 000 DH HT.
Opération A : La prolongation d’environ 100 m de l’épi Sud actuellement long d’environ 200
m et encré à son extrémité par -2,5 m ZH (levé bathymétrique de Mars 2011).
3
Opération B : Le rechargement de la plage d’un volume de 150 000 m ;
L’ouvrage est implanté par des profondeurs de -2,5 à -4 m ZH, soit une hauteur significative (H1/3) pour
la houle de projet de 3,8 m à 4,6 m. Le calcul de stabilité des enrochements montre qu’il serait
nécessaire protéger l’ouvrage par des enrochements de catégorie 5 t à 9 t. Ces tailles d’enrochements
n’étant pas disponibles, l’utilisation de blocs artificiels en béton est proposée.
Le bloc ACCROPODE™ II est la dernière évolution du bloc ACCROPODE™, il permet par rapport à
son précédent:
• de réduire les quantités de béton,
• un gain de temps lors de la pose des blocs,
• une stabilité hydraulique améliorée pour une robustesse équivalente.
3
HS
V = 3
d
K D − 1 cot gα
d0
Où:
• HS: hauteur significative de houle H1/3,
• KD: coefficient de stabilité hydraulique (voir tableau x ci-après)
• d: densité du béton (voir § 3.2.1),
• d0: densité moyenne de l’eau de mer, (1,03)
• Cotg a: pente du talus (4/3)
Ces valeurs de réduites Kd tiennent compte d’une pente moyenne des fonds devant l’ouvrage
inférieure à 1% et donc du fait que l’ouvrage se trouve dans la zone de déferlements sur la carapace.
La pente du talus adoptée pour la solution ACCROPODE™ II est de 4/3 qui est la valeur la plus
adaptée pour ce bloc et la plus économique.
Les tailles ACCROPODE™ obtenues avec la formule d’Hudson sont affichées ci-dessous :
Pour des raisons d’homogénéités, pour l’ensemble de la digue (section courante et musoir), la sous-
couche sera composée d’enrochements 0,3-0,7 kg, d’épaisseur 1,32 m en bicouche.
Le noyau sera constitué d’un massif en enrochements de granulométrie très étalée. Ce noyau devra
être capable:
de jouer un rôle de filtre entre les matériaux mélangés de la protection existante laissée en
place d’une part, et la sous-couche en enrochements de 0,3-0,7 tonnes, d’autre part,
Le pied de l’ouvrage se situe dans une zone éventuellement soumise aux attaques agressives de la
houle déferlante.
D’après les données disponibles sur la nature des fonds marins, l’hypothèse d’un fond sableux
affouillable est considérée. Deux solutions peuvent être envisagées :
Une semelle anti-affouillement est mise en place directement sur le fond sableux.
Une souille est réalisée dans le sable avant la mise en place de la semelle permettant de
descendre la cote de crête de la butée et d’en améliorer la stabilité.
Il est proposé de ne pas ensouiller la semelle car cette solution est en effet plus économique et évite le
dragage du sable qui, du point de vue environnemental, apporte de nombreuses contraintes (turbidité,
lieu de mise en dépôt).
La formule généralement utilisée pour le dimensionnement des butées de pied en enrochement est la
formule de Van-Der-Meer.
1
Cette formule prend en compte un paramètre de dommage Nod qui représente le nombre
d’enrochements déplacés dans une bande de largeur Dn50. Les valeurs de Nod caractéristiques, pour
une butée « standard » d’une largeur de 3 à 5 blocs et d’une épaisseur de 2 à 3 blocs, sont les
suivantes :
Nod = 0,5 début de dommage (valeur de dimensionnement sécuritaire) ;
Nod = 2,0 léger aplanissement ;
Nod = 4,0 complètement aplani.
Dans le cadre du projet, le critère qui a été appliqué est Nod= 0,5 pour les conditions (houle, niveau
d’eau de projet).
Les calculs de stabilité de la butée ont effectués avec la formule Van Der Meer (1998). Ils ont été
réalisés pour :
Un niveau d’eau minimum (0 m ZH) et la houle déferlante associée ;
Un niveau d’eau moyen (-(+1,30 m NGM) et la houle déferlante associée ;
Un niveau d’eau maximal (+3,20 m NGF) et la houle de projet associée (calculée au §
3.2.2, Tabl 1).
Les calculs de stabilité de la butée montrent que des enrochements de 1-2 t de masse volumique au
3
moins égale à 2,65 t/m présentent une bonne stabilité en butée de pied côté mer.
Pour le pied intérieur de l’ouvrage (côté plage), des enrochements de 0,5-1 t sont proposés.
Comme pour les digues de calibration des Oueds Mlaleh et Moghogha, le concept d’ouvrage bas,
franchissable est donc retenu. En effet, la cote d’arase du noyau et sa largeur en crête sont fixées au
plus juste mais de manière à permettre une construction aisée par moyen terrestre avec une piste de
chantier hors d’eau (sauf conditions de marée et/ou de tempête exceptionnelle) et suffisamment large
permettant de construire les digues à l’avancement. Finalement, le noyau de 3,5 m de large sera
arasé à 0,5 m au-dessus de la pleine mer de vive-eau moyenne, soit à +2,90 m ZH.
Les caractéristiques envisagées pour l’épi sont (voir coupes types présentées sur le plan 02b de
l’Annexe D):
Noyau en 1-500 kg de 3,5 m de largeur en crête et arasée à +2,90 m ZH; De ce fait, la cote
d’arase de la carapace en ACCROPODE™ II varie entre +4,61 m ZH en section courante
et +4,86 au musoir ;
Carapace en blocs artificiels ACCROPODE™ II sur le talus avant et arrière (pente 4/3)
3
ACCROPODE™ II de 2 m sur le profil courant ;
3
ACCROPODE™ II de 3 m en musoir.
Les travaux de construction des digues nécessitent l’utilisation d’enrochements de bonne qualité. Les
caractéristiques mécaniques minimales des matériaux qui devront être obtenus en terme de qualité
(catégorie, densité, résistance, altérabilité, …) sont les suivantes :
Critères
Tout-venant - Sous- couches Enrochements de carapace
Caractéristiques exposés aux courants et à la
Enrochements non exposés
aux courants et à la houle houle
La granulométrie des enrochements sera conforme aux normes européennes EN 13043 et EN 13383,
basées sur les recommandations du rapport CIRIA/CUR de 1991. Les différents matériaux utilisables
pour les enrochements et couches de transition, sont définis par leur granulométrie donnée sur les
plans présentés en annexe et les caractéristiques présentées ci-après.
Wem, poids moyen effectif (d’une classe standard), c’est-à-dire la moyenne arithmétique
de tous les blocs, sauf ceux dont le poids est inférieur au poids ELCL de la classe en
question
W50 poids pour lequel 50 % est plus léger sur la courbe cumulative de distribution des
poids
WX poids pour lequel un pourcentage x est plus léger sur la courbe cumulative de
distribution des poids
Ces quatre dernières valeurs seront conformes aux définitions du Paragraphe 3.2.2.4 du
“Manual on the use of rock in coastal engineering” du CIRIA/CUR.
Les différents matériaux utilisables pour les enrochements, couches de transition et noyaux, sont
définis par leur granulométrie donnée sur les plans et par les spécifications ci-après.
Passant
EUCL (97%<y) (kg) 1364
UCL (70%<y<100%) (kg) 700
Blocométrie y : pourcentage en M50 max (kg) 661
d'enrochements à poids des passants M50 (kg) 565
distribution étroite sur la courbe de cumul M50 min (kg) 486
LCL (0%<y<10%) (kg) 300
ELCL (y<2%) (kg) 116
Ce bloc est breveté et est distribué par la société Concrete Layer Innovation (CLI) qui fourni les
spécifications détaillées pour la fabrication et la pose des blocs sur la carapace, réalise les plans de
pose de la carapace, ainsi qu’une assistance technique en cours de travaux afin de former les équipes
de chantier à la technique ACCROPODE™.
La figure de la page suivante montre la géométrie du bloc. Les principales dimensions pour les blocs
3 3
de 2m et 3 m sont précisées au tableau suivant.
Hauteur du bloc
H = (V/ 0.2926)1/3 1.90 2,17
H (m)
Epaisseur de la
T = 0.9 H 1.71 1,96
carapace T (m)
La fabrication préparation, pose des blocs et les caractéristiques de la sous couche devront respecter
les spécifications du bloc artificiel considéré. En particulier les tolérances verticales sur la sous-couche
des blocs ACCROPODE™II sont +- H/6, H étant la hauteur du bloc.
Les principales caractéristiques du béton pour blocs ACCROPODE™II sont rappelées ci-dessous :
Critères Spécifications
Maniabilité S2
Il n’existe pas de formule empirique pour dimensionner le mur de couronnement d’une digue très
franchie.
La dalle sera construite en béton coulé en place avec des joints tous les 5 m.
La plage a recharger se trouve au droit de l’hôtel Tarik ; elle est actuellement protégée au Sud par un
épi d’environ 200 m de long dont le musoir se trouve par environ -2,5 m ZH, et au Nord par un brise-
lames émergeant d’environ 140 m de long par des fonds de -0,5 m ZH. En haut de plage on trouve
dans la partie centrale de la plage un ouvrage en enrochements qui est régulièrement atteint par la
mer.
De même que pour le rechargement de la plage de Marbel, les sables utilisés pour le rechargement
seront les sables dragués pour le creusement du nouveau port de plaisance de Tanger ville et seront
stockés sur une plateforme terrestre, dont la localisation précise reste à définir, à proximité du port de
plaisance. Le rechargement sera effectué par moyens terrestres, c’est-à-dire par des camions qui
joindront la zone de rechargement en empruntant les routes les routes d’accès depuis le port de
plaisance.
le point B : se définit par la distance depuis le point A et le point d’altitude +3,0 m ZH sur le
profil rechargé pendant travaux. La distance [AB] est l’élargissement minimal de la plage
égal à 40 m.
La méthode d’apport des matériaux consiste à recharger la plage à la cote +3 m ZH sur une largeur
au moins égale à 40 m (distance entre le point A et B). Le reste du volume d’apport sera déposé au-
delà de l’élargissement minimum et sera ensuite naturellement reprofilé par l’action de la mer.
Par ailleurs, les travaux doivent être phasés dans le temps car il serait préférable de réaliser le
rechargement de la plage (opération A) une fois l’épi de Tarik prolongé (opération B).
Période d'interdiction
de tous travaux
Opération A : Polongement de l'épi Tarik de 100 m
Les travaux de rechargement de la plage de Tarik se feront à partir des sables dragués par le
creusement du nouveau port de plaisance de Tanger et sera effectué par moyen terrestres, c’est-à-dire
par des camions, chargés au port et déchargés sur la plage de Tarik.
Le coût global des travaux nécessaires au rechargement de sable est d’environ 21 000 000 DH HT.
Les coupes types sont identiques à celles dessinées pour le prolongement de l’épi Tarik (voir plan 02b
de l’Annexe D).
La plage a recharger se trouve au Nord immédiat de la plage de Malabata. Elle est limitée au sud par
un épi d’environ 150 m de long, ci-après désigné comme l’épi de Malabata. La côte est protégée par
un front de mer en enrochements (construit vraisemblablement entre 2001 et 2006), devant laquelle la
plage est entièrement submergée à marée haute. Seule une petite plage de sable subsiste à l’extrême
sud de la zone.
3
Le volume de rechargement total est de 240 000 m (mesuré en place par comparaison de levés avant
et après apport).
De même que pour le rechargement des plages de Marbel et Tarik, les sables utilisés pour le
rechargement seront les sables dragués pour le creusement du nouveau port de plaisance de Tanger
ville qui seront stockés sur une plateforme terrestre, dont la localisation précise reste à définir, à
proximité du port de plaisance. Le rechargement sera effectué par moyens terrestres, c’est-à-dire par
des camions qui joindront la zone de rechargement en empruntant les routes les routes d’accès depuis
le port de plaisance.
le point B : se définit par la distance depuis le point A et le point d’altitude +3,0 m ZH sur le
profil rechargé pendant travaux. La distance [AB] est l’élargissement minimal de la plage
égal à 40 m.
La méthode d’apport des matériaux consiste à recharger la plage à la cote +3 m ZH sur une largeur
au moins égale à 40 m (distance entre le point A et B). Le reste du volume d’apport sera déposé au-
delà de l’élargissement minimum et sera ensuite naturellement reprofilé par l’action de la mer.
Par ailleurs, les travaux doivent être phasés dans le temps car il serait préférable de réaliser le
rechargement de la plage (opération A) une fois l’épi de Ghandouri prolongé (opération B).
Période d'interdiction
de tous travaux
Opération A : Polongement de l'épi Malabata de
100 m
Pour l’estimation du coût de l’ouvrage, il a été considéré un coût identique que pour l’ouvrage
de la plage de Tarik (ouvrage de même longueur par environ les mêmes profondeurs) pour une
estimation préliminaire des coûts.
L’estimation des coûts des travaux est fournie dans le tableau suivant. Le détail estimatif de ces coûts
est fourni en Annexe G.
Les travaux de rechargement de la plage de Ghandouri se feront à partir des sables dragués par le
creusement du nouveau port de plaisance de Tanger et sera effectué par moyen terrestres, c’est-à-dire
par des camions, chargés au port et déchargés sur la plage de Ghandouri.
Le coût global des travaux nécessaires au rechargement de sable est d’environ 27 500 000 DH HT.
0o0
MAR/MCT/8714075 REALISATION D’UNE ETUDE SEDIMENTOLOGIQUE POUR LE RECHARGEMENT ET PROTECTION DE LA BAIE DE TANGER ENTRE OUED MLALEH ET PLAGE BORDJ 1
FIGURE A.2 Calcul de la houle de projet au droit de la plage de Marbel entre -1 et -4 m ZH
MAR/MCT/8714075 REALISATION D’UNE ETUDE SEDIMENTOLOGIQUE POUR LE RECHARGEMENT ET PROTECTION DE LA BAIE DE TANGER ENTRE OUED MLALEH ET PLAGE BORDJ 2
SOCIETE D’AMENAGEMENT POUR LA RECONVERSION DE LA ZONE PORTUAIRE DE TANGER VILLE (SAPT)
REALISATION D’UNE ETUDE SEDIMENTOLOGIQUE POUR LE RECHARGEMENT ET PROTECTION DE LA BAIE DE TANGER
ENTRE OUED MLALEH ET PLAGE BORDJ
MISSION III
PLAGE DE MARBEL
OPERATION A : OUVRAGES DE CALIBRATION DES OUEDS
DETAIL ESTIMATIF
Prix unitaire Montant
N° OUVRAGES Quantité Unité
Dirham HT Dirham HT
1 Installation/Repli de chantier - Amenée matériel 1 Le forfait… 200 000.00 200 000.00
3.1 Levés topographiques et bathymétriques avant travaux 1 Le forfait… 110 000.00 110 000.00
3.2 Levés topographiques et bathymétriques pendant travaux 2 Le forfait… 110 000.00 220 000.00
3.3 Levés topographiques et bathymétriques après travaux 1 Le forfait… 110 000.00 110 000.00
PLAGE DE MARBEL
OPERATION B : RECHARGEMENT - Phase 1
DETAIL ESTIMATIF
Prix unitaire Montant
N° Désignation Quantité Unité
Dirham HT Dirham HT
1
Installation/Repli de chantier - Amenée matériel 1 Le forfait… 100 000.00 100 000.00
3
Signalisation maritime 1 Le forfait… 40 000.00 40 000.00
4
Levés topographiques et bathymétriques
4.1
Levés topographiques et bathymétriques avant travaux 1 Le forfait… 180 000.00 180 000.00
4.2
Levés topographiques et bathymétriques pendant travaux 2 Le forfait… 180 000.00 360 000.00
4.3
Levés topographiques et bathymétriques après travaux 1 Le forfait… 180 000.00 180 000.00
5
Rechargement de la plage 200 000 Le m3…… 31.14 6 228 000.00
PLAGE DE MARBEL
OPERATION B : RECHARGEMENT - Phase 2
DETAIL ESTIMATIF
Prix unitaire Montant
N° Désignation Quantité Unité
Dirham HT Dirham HT
1
Installation/Repli de chantier - Amenée matériel 1 Le forfait… 100 000.00 100 000.00
2
Etudes d'exécution 1 Le forfait… 50 000.00 50 000.00
4
Levés topographiques et bathymétriques
4.1
Levés topographiques et bathymétriques avant travaux 1 Le forfait… 180 000.00 180 000.00
4.2
Levés topographiques et bathymétriques pendant travaux 2 Le forfait… 180 000.00 360 000.00
4.3
Levés topographiques et bathymétriques après travaux 1 Le forfait… 180 000.00 180 000.00
5
Rechargement de la plage 150 000 Le m3…… 31.14 4 671 000.00
PLAGE DE TARIK
OPERATION A : PROLONGEMENT DE L'EPI TARIK
DETAIL ESTIMATIF
Prix unitaire Montant
N° OUVRAGES Quantité Unité
Dirham HT Dirham HT
1 Installation/Repli de chantier - Amenée matériel 1 Le forfait… 200 000.00 200 000.00
3.2 Levés topographiques et bathymétriques pendant travaux 2 Le forfait… 60 000.00 120 000.00
4 Fourniture et pose
4.1 Préfabrication des ACCROPODE TM II de 3m3 740 Le m3…… 1 550.00 1 146 558.45
4.2 Préfabrication des ACCROPODE TM II de 2m3 992 Le m3…… 1 550.00 1 537 030.68
4.3 Récupération et pose des ACCROPODE ™ II de 3m3 740 Le m3…… 300.00 221 914.54
4.4 Récupération et pose des ACCROPODE ™ II de 2m3 992 Le m3…… 300.00 297 489.81
Fourniture et pose d'enrochements pour constituer la butée en
4.5 1 502 Le m3…… 480.00 721 095.86
1-2t
Fourniture et pose d'enrochements pour constituer la butée en
4.6 559 Le m3…… 460.00 257 260.70
0.5-1t
Fourniture et pose d'enrochements pour constituer la carapace
4.7 2 842 Le m3…… 460.00 1 307 294.23
- Catégorie 0,3-0,7t
Fourniture et pose d'enrochements pour constituer le noyau -
4.8 11 031 Le m3…… 360.00 3 971 316.39
Catégorie 1-500 kg
Dalle de roulement coulée en place en béton massif :
5 364 Le m3…… 1 400.00 509 450.07
fourniture et mise en œuvre
6 Béton de propreté : fourniture et mise en œuvre 182 Le m3…… 450.00 81 875.90
Démantèlement de la digue existante ('musoir épi Tarik) sur
7 1125 Le m3…… 200.00 225 000.00
environ 10 m de long
TOTAL HT 10 916 286.65
T.V.A. (20%) 2 183 257.33
TOTAL TTC 13 099 543.97
PLAGE DE TARIK
OPERATION B : RECHARGEMENT
DETAIL ESTIMATIF
Prix unitaire Montant
N° Désignation Quantité Unité
Dirham HT Dirham HT
1
Installation/Repli de chantier - Amenée matériel 1 Le forfait… 100 000.00 100 000.00
2
Etudes d'exécution 1 Le forfait… 50 000.00 50 000.00
4
Levés topographiques et bathymétriques
4.1
Levés topographiques et bathymétriques avant travaux 1 Le forfait… 180 000.00 180 000.00
4.2
Levés topographiques et bathymétriques pendant travaux 2 Le forfait… 180 000.00 360 000.00
4.3
Levés topographiques et bathymétriques après travaux 1 Le forfait… 180 000.00 180 000.00
5
Rechargement de la plage 150 000 Le m3…… 60.27 9 040 500.00
PLAGE DE GHANDOURI
OPERATION B : RECHARGEMENT
DETAIL ESTIMATIF
Prix unitaire Montant
N° Désignation Quantité Unité
Dirham HT Dirham HT
1
Installation/Repli de chantier - Amenée matériel 1 Le forfait… 100 000.00 100 000.00
2
Etudes d'exécution 1 Le forfait… 50 000.00 50 000.00
3
Signalisation maritime 1 Le forfait… 40 000.00 40 000.00
4
Levés topographiques et bathymétriques
4.1
Levés topographiques et bathymétriques avant travaux 1 Le forfait… 180 000.00 180 000.00
4.2
Levés topographiques et bathymétriques pendant travaux 2 Le forfait… 180 000.00 360 000.00
4.3
Levés topographiques et bathymétriques après travaux 1 Le forfait… 180 000.00 180 000.00
5
Rechargement de la plage 240 000 Le m3…… 64.91 15 578 400.00
0o0