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Préparé par
Octobre 2003
© Comité ZIP de la rive nord de l'estuaire
Imprimé au Canada
ISBN 2-9806218-9-7
Équipe de travail
Équipe de rédaction
Nicolas Roy Géomorphologue, B.Sc. , M.Sc.A., Génie Géologique
Sylvain Boulianne Géographe, B.Sc.
Marie Karine Maltais Technicienne, TACH
Nancy Imbeault Secrétaire administrative, DEC bureautique
Comité de révision
Barbara Boczar-Karakiewicz Professeure - chercheure, Ph.D. Océanographe physique, Institut
des sciences de la mer de Rimouski (ISMER)
Wojciech Romanczyk Assistant chercheur, Ph.D. Océanographe physique, Institut des
sciences de la mer de Rimouski (ISMER)
Suzanne Labrie Conseillère Environnement, Hydro-Québec, direction production
- Manicouagan
Mario Heppell Biologiste-aménagiste, M. ATDR. Groupe conseil Genivar
Jean-Denis Bouchard Géologue-océanographe, Comité interministériel sur l’érosion des
berges de la Côte-Nord (Conseil régional de développement de la
Côte-Nord)
Partenaires financiers
ii
Avant-propos
Le long du littoral de la Côte-Nord, 45 % de la côte est rocheuse et 55 % est meuble. Pour la
moitié des côtes meubles, la plage a un haut bien formé et constitue un élément essentiel à la
protection des talus sablo-argileux. La plage, exposée directement à l'action dynamique des
marées, des vagues, des glaces et des courants, parvient généralement à ralentir
significativement le processus d'érosion des talus. Par contre, l’autre moitié subit un
dégraissage de la plage et la disparition du haut de plage, ce qui expose les talus à l’action des
vagues et provoque un recul de la côte, principalement lors des tempêtes et des grandes marées.
Les ouvrages du type système d’épis Maltais-Savard (SEMS), du nom des concepteurs,
s'inscrivent au niveau des méthodes dites « douces » de protection du littoral maritime. Ces
ouvrages semi-perméables captent une partie du volume de sable transporté par la dérive
littorale en transite dans un secteur aménagé. Ces sédiments contribuent alors graduellement à
l’accrétion de la plage. Cette masse de sable accumulée sert alors de zone tampon entre la mer et
le talus. Par ailleurs, une fois les SEMS comblés, la dérive littorale ne subit que peu d’influence
de la part de ces aménagements. Seuls des échanges sporadiques entre les accumulations
réalisées, sous forme de zone tampon, et des pertes sporadiques peuvent continuer d’influencer
partiellement le régime sédimentaire local.
Il existe une possibilité que les SEMS déclenchent une baisse temporaire du niveau de plage aux
environs du site d’implantation. L’effet d’accumulation, au site d’implantation des SEMS, serait
mis en cause. Il est jugé possible qu’un impact temporaire puisse survenir sur les zones
proximales durant la phase d’accrétion au site d’implantation. Cet impact est non significatif,
voir nul dans la mesure où une quantité abondante de sable est disponible sur le littoral. Sur
une plage pauvre en sable, cet impact pourrait générer des troubles de voisinage. L’impact peut
dépendre du nombre de SEMS installés dans un secteur et ce, pour une période donnée. En
effet, plus il y a de SEMS implantés en même temps, plus la période d’interception des
sédiments sera importante. Si un impact négatif est pressenti, l’addition de sable en haut de
plage, ou l’installation d’un nombre limité de SEMS annuellement, permet de contourner ce
risque.
iii
Remerciements
Le Comité ZIP de la rive nord de l’estuaire remercie le Fonds d’action québécois pour le
développement durable et son partenaire, le gouvernement du Québec, pour leur contribution
majeure à ce projet. Il remercie également le Conseil régional de développement de la Côte-
Nord pour avoir rendu possible la réalisation de ce projet. Enfin, nous soulignons tout
particulièrement la contribution importante de Mme Barbara Boczar-Karakiewicz, chercheure à
l’Institut des sciences de la mer de Rimouski, pour son soutien scientifique tout au long du
projet de recherche. Sans son appui inconditionnel, la mise à jour de cette nouvelle méthode de
protection du littoral aurait été impossible.
iv
1. Introduction
Ce projet est issu d’un partenariat entre le Comité ZIP de la rive nord de l’estuaire, l’Institut des
Sciences de la mer de Rimouski (ISMER) et le Conseil régional de développement de la Côte-
Nord (Entente spécifique sur l’érosion des berges de la Côte-Nord). Ainsi, par l’entremise de
son comité de coordination, le Conseil régional de développement a octroyé un fonds de
démarrage au Comité ZIP pour entreprendre une expérimentation afin de contrer l’effet de bout
généré par les enrochements1. Selon le comité d’experts sur l’érosion des berges (CRD Côte-
Nord), ce type de problématique est répendu dans les périmètres urbains de la Côte-Nord et
des solutions doivent être identifiées (Pascal Bernatchez, géomorphologue, Ph.D., Université du
Québec à Rimouski et comité d’experts, comm. pers.). C’est par l’octroi d’une subvention du
Fonds d’action québécois pour le développement durable, dont le partenaire majeur est le
gouvernement du Québec, que le Comité ZIP et l’ISMER ont débuté les travaux qui s'achèvent
avec la rédaction de ce guide de construction.
Le concept original du système d’épis étudié a été inventé par MM. Lucien Maltais et Jean-
Pierre Savard. Il tient ses fondements sur huit années d’expérimentation terrain réalisées entre
1992 et 1999 (Comité ZIP, 1999; Bernatchez, 2000 et Karakiewicz, 2000). Ces travaux initiaux
avaient été entrepris sur une plage localisée dans la Baie Saint-Ludger de la municipalité de
Pointe-aux-Outardes, Québec, Canada.
Le guide de construction se fonde sur les résultats d’un premier projet de recherche et de
développement, entrepris dès l’année 2000 dans le cadre d’un partenariat Comité ZIP – ISMER,
incluant Hydro-Québec et la MRC de Manicouagan. Ces travaux consistaient à l’analyse du
fonctionnement d'un type d'ouvrage de protection du littoral nommé « système d'épis Maltais-
Savard (SEMS) » et comprenaient trois volets d’étude. Le premier rapport de ces travaux
s’intitule « Évolution de la technique de restauration de plages du SEMS et analyse des composantes
contrôlant la morphosédimentologie des plages » (Bernatchez, 2000) et le second « Modèle conceptuel
de fonctionnement d'un ouvrage de protection du littoral : système d'épis Maltais-Savard »
(Karakiewicz et Romanczyk, 2000). Suite à leur publication, deux bancs d’essai ont été mis en
place par le Comité ZIP. Les suivis de l‘évolution topographique de la plage et du recul du
talus, commandé par Hydro-Québec, ont été préparés par une équipe de consultants (Genivar,
2002). Un sommaire de projet présente finalement des recommandations intérimaires de
construction des SEMS (Comité ZIP, 2002).
Enfin, tous ces précédents résultats ont servi à l’élaboration d’un troisième banc d’essai
expérimental. Cette fois, ce dernier servait à tester spécifiquement les SEMS pour contrer l’effet
de bout d’enrochement. En parallèle, l’ISMER a réalisé une analyse d’efficacité des SEMS pour
contrer l’érosion en situation d’effet de bout. Les résultats sont disponibles dans le rapport
(Karakiewicz et al., 2003). Ce dernier site de suivi a servi de base scientifique principale pour la
réalisation de ce guide.
1 Effet d’érosion accrue généré par la présence d’un enrochement à chacune de ses extrémités.
2
Avantages Désavantages
Peu coûteux Efficacité réduite si pas ou mal entretenu
Sans impacts environnementaux négatifs à Travaux d’entretien récurrents
long terme Les structures peuvent être endommager lors des
Peut se construire avec des équipements fortes tempêtes et par l’action des glaces
légers Ne garanti pas l’arrêt complet de l’érosion du
Arrête le dégraissage de la plage, augmente talus
son ensablement et le stabilise Impact sédimentaire possible sur les zones
Sert de zone tampon (réserve sédimentaire) avoisinantes (trouble de voisinage), surtout si le
lorsque la mer est très agitée littoral est pauvre en sable.
Réduit de façon importante l’érosion du Affecte la qualité du paysage naturel
talus Impact sur l’accessibilité de la plage lors de la
Moyen de protection réversible (disposition marée haute (principalement pour les VTT, mais
aisée des structures) aussi pour les randonneurs)
Figure 1 - Exemple d'enrochement linéaire, notez la présence d'un effet de bout à gauche
Les épis rocheux constituent un moyen parfois assez efficace pour ralentir l’érosion. Il faut
cependant prévoir que ces derniers soient suffisamment imposants pour qu’ils aient une
certaine efficacité. Dans ce dernier cas, ils ont cependant tendance à agir très fortement sur la
dérive littorale étant donné qu’ils sont imperméables. À la longue, il peut aussi avoir dispersion
des éléments rocheux de l’épis sur la plage. Les tubulures de béton représentent une variante
des épis rocheux. Ils ont plus ou moins les mêmes genres d’impacts que les épis rocheux.
Figure 3 - Exemple de brises-lames, notez leur influence sur la dérive (Genivar, 2002)
Le rechargement de plages est perçu comme une solution écologiquement acceptable pour
restaurer les plages (Figure 4). Pour ce faire, il faut cependant s’assurer que le sable de
rechargement soit sans contaminations. Son coût annuel réduit ses possibilités d’utilisation dans
les zones peu urbanisées car il faut recharger à chaque événement de tempête. C’est pourquoi il
est généralement utilisé dans les secteurs touristiques de très haute densité.
Suite à l’installation Après plus d’un an
Érosion menaçante
Évaluation déplacement
des infrastructures
Oui (pas de
Non (il faut protéger)
protection)
Identification du choix de
protection
Sans Sans
Avec entretien Sans entretien* Sans entretien* Avec entretien Sans entretien*
entretien* entretien*
* à court et moyen terme
2 Vive-eaux : période de forts marnages générés par l’attraction gravitationnelle simultanée des astres alignées de la
lune et du soleil sur les océans.
10
5,5 Plage (niveau de conception)
Zone tampon
Élévation* (référence ZC en mètre)
5,0 Plage (état initial)
générée par les
Talus
Marée de conception
4,5 SEMS
en Niveau d'eau mesurée**
4,0 érosion
3,5
3,0
2,5 Plage
2,0
1,5
Batture
1,0
-5 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
** Le niveau d’eau mesuré sert à
préciser la marée de conception Distance à partir du bas de talus (m)
3Surcote : niveau d’eau accru, occasionné surtout lors de marées de vives-eaux, par l’accumulation de masse d’eau
poussée par les vents sur la batture et par les systèmes de basse pression atmosphérique. Tel que mesuré sur la
péninsule Manicouagan, la surcote dépasse rarement 25 cm et exceptionnellement 50 cm (Karakiewicz et al, 2003).
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Entre chaque SEMS, il est proposé de distancer les structures d’un maximum de 35 m. Bien que
l’ensablement dépend principalement de la quantité de sable sur la plage, il n’est pas conseillé
de les distancer d’avantage, car l’ensablement localisé entre chaque SEMS risque alors de ne pas
être à son plein potentiel.
Quant à la dimension des ouvrages, les résultats obtenus par essai erreur démontre qu’une
longueur de l’épis central de 12 m devrait être généralement suffisante pour produire
l’ensablement voulu et ce, sans toutefois rendre les SEMS trop vulnérables aux glaces de dérive
printanière. Afin d’assurer un ensablement égal, les épis latéraux devraient s’étendre sur
environ 5 m. Enfin, les épis de rétention de talus devraient être d’une longueur d’au moins 2 m.
Pour être suffisamment efficace et sans toutefois générer un coût d’installation trop élevé, la
largeur des épis devrait se situer entre 0,5 et 0,7 m.
Enfin, les pieux doivent être enfoncés à environ 1 à 1,2 m dans le sol en laissant dépasser ceux-ci
d’environ 1,20 m à l’extérieur de la plage. Cela permet d’envisager deux remplissages
successifs de 0,5 m d’épaisseur chacun au moyen de matériel constituant les épis. En effet, pour
éviter de fragiliser les structures, il est préférable de remplir les SEMS à deux reprises. Ainsi, de
grosses vagues ne risquent pas de soulever les structures, conséquence d’une surface
d’exposition des structures trop élevée face à leur énergie. Aux extrémités des épis latéraux, des
barres de soutien de bois d’environ 2,5 m de long par 10-15 cm de diamètre sont installées pour
les renforcir. Enfin, l’angle conseillé entre l’épis central et les épis latéraux est de l’ordre de 60º.
Talus
Épis de rétention
2m
35 m max.
Épi central
5m
Plage
≈ 30 m
60º
12 m
Barre de
renforcement
Épis latéraux
6. Étapes de construction
Au total, quatre étapes de construction ont été identifiées. En lisant les prochaines sous-sections,
vous obtiendrez l’information nécessaire pour réaliser un projet de construction de ce type
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d’ouvrage. Certaines particularités de terrain et de disponibilité des matériaux dépendent de la
région à protéger. Il faut donc s’adapter aux conditions de terrain. Enfin, la marée est un
phénomène naturel qui ne s’accorde pas toujours avec les heures normales de travail (8 à
17 heures). Il faut donc également s’adapter aux horaires de la marée et travailler seulement
lorsque elle est suffisamment basse pour ne pas se retrouver les pieds dans l’eau (ex. mi-jusant à
mi-flot). Pour connaître l’horaire des marées, consultez la table des marées ou le site Internet de
Pêches et Océans Canada (http://www.osl.gc.ca/).
- Masse et marteau - Ficelle épaisse et aiguille pour nouer les biotextiles (100 m)
- Camion - Boulons, clous et/ou vis galvanisés en quantité (le format est de 1 cm comme
diamètre, de 15 à 20 cm de longueur pour les boulons et environ 10 cm pour les
- Génératrice (si pas de prise de vis et les clous)
courant à proximité)
- 50 barrures de bois (50 à 70 cm de long par environ 5 cm de diamètre)
- 30 barres de renforcement en bois de 2,5 m par 10 – 15 cm de diamètre (même
que les pieux)
- Quelques pierres (environ 30 cm de diamètre)
Enfin, il n’est pas conseillé d’installer une couche de biotextile sur plus de 50 cm puisque
l’énergie des grosses vagues pourrait alors entraîner l’arrachement des structures. Par ailleurs, il
est nettement préférable d’installer les structures et la première couche de biotextile assez tôt au
printemps et de compléter la seconde couche au cours de l’été (juillet de préférence). À
l’automne, la probabilité d’occurrence de tempêtes, nettement plus importante et intense qu’à
l’été, est en effet trop élevée pour réaliser l’installation d’une couche de matériel sans risquer
d’affecter la solidité de la structure, voire de toute la perdre.
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Enrochement
Profil de plage no 8 (15+971) Poteau de suivi
4,0 Profil initial (06-09-01)
07-06-02
3,5
15-07-02
3,0 09-08-02
2,5
Élévation (m)
26-08-02
2,0 18-10-02
1,5 05-11-02
1,0 22-11-02
0,5
0,0
-0,5
-1,0
-10 -5 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Distance à partir du bas de talus (m)
L’installation comme telle des poteaux se fait au moyen d’une tarière mécanique portative. Une
équipe de trois personnes doit être prévue pour ces travaux, soit un technicien au niveau
optique et deux manœuvres pour forer les trous et poser les poteaux le plus profondément
possible. Outre la tarière, l’équipement devrait également comprendre un VTT pour le transport
des poteaux et des équipements légers (un niveau optique sur trépied, une tige graduée
télescopique de 4 à 5 m, une pelle ronde, une masse, du ruban rouge et un crayon de feutre
permanent pour numéroter les poteaux).
4Cependant, pour avoir un profil se rapprochant adéquatement du profil réel, il est bon de noter que le nombre de
poteaux par ligne devrait être au moins de cinq, soit un sur le haut de plage, deux sur la plage, un en bas de plage et
un autre sur la batture.
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5 Flux : quantité de sédiments qui, durant une période définie de temps, traverse une limite géographique
déterminée.
6 Cellule géomorphologique : unité géomorphologique plus ou moins homogène servant à l’interprétation des
processus qui influencent le littoral.
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Figure 15 –Graphique présentant la formation d’une pointe de sable par la dérive littorale et
le courant d’entraînement de l’eau vers le large (croquis adapté de Bernatchez, 2000)
Figure 19 - Érosion de la zone tampon après une tempête d'automne (ISMER, 2002)
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Durant l’hiver, les glaces s’installent sur la côte. Si les tempêtes d’automne n’ont pas été trop
sévères et nombreuses, les SEMS peuvent être enfouis dans le sable accumulé avant
l’installation des glaces et sont donc bien protégés pour l’hiver. Au printemps, les glaces
fondent alors sur place et protègent le talus jusqu’à leur disparition complète. Seuls quelques
entretiens légers peuvent alors être nécessaires pour le remettre en état. Par contre, si les
structures ne sont pas suffisamment enfouies dans le sable, elles risquent d’être affectées par le
départ des glaces soulevées par les marées supérieures tôt au printemps. Une période
d’entretien printanier assez importante peut s’avérer nécessaire pour les remettre en état de
fonctionnement.
9. Conclusion
Ce guide permet à tout promoteur de s’engager, en connaissance de cause, dans des travaux
d’implantation de systèmes d’épis Maltais-Savard (SEMS). Il est le fruit du travail, basé sur une
dizaine d’années d’essai et d’expérimentation terrain, et conclu ainsi les recherches et le
développement s’y rattachant. D’autres travaux de recherches seraient néanmoins nécessaires
pour perfectionner la méthode. Il faut souligner que dans le domaine de la protection du
littoral, il n’y a pas de solution unique et divers moyens de protection du littoral doivent être
mis à la disposition des décideurs pour faciliter leur travail. La mise sur pied d’observatoires du
littoral dans le Québec Maritime est la voie principale à la connaissance du milieu côtier et des
enjeux qui y sont rattachés tels que l’érosion des berges.
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10. Références
BERNATCHEZ, Pascal. 2000. Évolution de la technique de restauration de plage du système d'épis
Maltais-Savard (SEMS) et analyse des composantes contrôlant la morphosédimentologie des plages.
Rapport remis au Comité ZIP de la rive nord de l’estuaire. 31 pages.
COMITÉ ZIP de la rive nord de l’estuaire. 1999. Les actes du colloque régional sur l’érosion des
berges – vers une gestion intégrée des interventions en milieu marin. 207 pages.
COMITÉ ZIP de la rive nord de l’estuaire. 2002. Sommaire de projet - Bancs d’essai de restauration
de plage par la méthode de système d’épis Maltais Savard (SEMS). 13 pages.
GENIVAR. 2002. Suivi de l’évolution de la topographie à deux sites de la péninsule Manicouagan.
Rapport soumis à Hydro-Québec. 2 volumes, cartes et photos.
BOCZAR-KARAKIEWICZ, Barbara et W. Romanczyk. 2000. Modèle conceptuel de fonctionnement
d'un ouvrage de protection du littoral : système d'épis Maltais-Savard (SEMS). Rapport remis au
Comité ZIP de la rive nord de l’estuaire. 34 pages.
BOCZAR-KARAKIEWICZ, Barbara, W. Romanczyk et N. Roy. 2003. Analyse de l'efficacité de la
méthode de protection du littoral : Système d'épis Maltais-Savard (SEMS) - Banc d’essai de Pointe-aux-
Outardes, péninsule Manicouagan, Québec, Canada. Rapport réalisé par l’ISMER et le Comité ZIP
de la rive nord de l’estuaire.
NATURAM ENVIRONNEMENT INC. 1997. Restauration des berges du Parc régional de Pointe-
aux-Outardes; élaboration d’un projet expérimental. Rapport remis à Pêches et Océans Canada.
137 p.
POLY-GÉO. 1998. Mesures de protection des berges en milieux estuarien et marin. Rapport présenté à
Hydro-Québec, Hydraulique et Environnement, direction expertise et support technique de
production.
PÊCHES ET OCÉANS CANADA. Atlas des marées du Canada.
Annexe A - Album photos
1
Remplissage du biotextile
Barre de renforcement
Boulon
SEMS terminé
Annexe B - Méthode de transplantation d’élyme des sables
1
Objectifs
Le but de l’implantation vise à améliorer la stabilité du haut de plage en y implantant des plants
d’élyme des sables.
La cueillette
Le lieu de cueillette à choisir se retrouve à un endroit où la densité et l’étendue du secteur
couvert par l’élyme des sables sont importants. La cueillette se fait rapidement à température
fraîche.
La transplantation
Les plants sont prélevés à l’aide d’une pelle et sont ensuite transportés dans un bac de plastique
pour être amenés au site de plantation. Les plants sont transplantés dans la même journée, de
0 à 4 m du talus. La position entre chaque plant peut être réalisée selon un quadrillage de 0,5 m.
Suivi
Un suivi photographique peut être effectué, une fois par mois, pour suivre l’évolution des
plants en question.
Démonstration photographique
Sélection d’un
échantillon
Site de prélèvement
Q i d PAO
2
Creusage du trou
d’implantation
Implantation Résultat