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Norme Marocaine 2008
Chaussées — Terrassements
Terminologie
Correspondance
La présente norme est en large concordance avec la norme
NF P 98-080-1/1992.
Modifications
Sommaire
Page
Avant-propos…………………………………………………………….. 3
1 Domaine d'application…………………………………………….. 3
2 Références………………………………………………………….. 3
3 Terminologie………………………………………………………. 4
Annexe A ………………………………………………………….. 10
NM 13.1.217 3
Avant-propos
1 Domaine d'application
La présente norme donne les définitions des principaux termes relatifs au dimensionnement
de la chaussée.
2 Références
3 Terminologie
Agressivité 3.2.4.9
Assise 3.2.2.6
Caractérisation du produit mis en ceuvre 3.2.1.1
Chaussée neuve 3.2.3.1
Classes de sensibilité au gel d'un sol 3.2.4.6
Coefficient d'agressivité 3.2.4.10
Couche de base 3.2.2.5
Couche drainante 3.2.2.12
Couche de fondation 3.2.2.4
Couche de forme 3.2.2.3
Couche de liaison 3.2.2.8
Couche de roulement 3.2.2.7
Couche de surface 3.2.2.9
Épaulement 3.2.2.11
Essieu standard de référence 3.2.4.5
Indice de gel 3.2.4.8
Interface 3.2.2.10
Hiver 3.2.4.7
Loi de fatigue 3.2.1.3
Plate -forme support de chaussée 3.2.2.2
Portance du support de chaussée 3.2.4.2
Renforcement de chaussée 3.2.3.2
Risque 3.2.1.4
Seuil admissible 3.2.1.5
Structure de chaussée 3.2.2.1
Structure inverse 3.2.2.17
Structure mixte 3.2.2.15
Structure rigide 3.2.2.16
Structure semi-rigide 3.2.2.14
Structure souple 3.2.2.13
Support de chaussée 3.2.4.1
Trafic 3.2.4.3
Trafic de dimensionnement 3.2.4.4
Valeur limite 3.2.1.2
3.2 Définitions
3.2.1.1 caractérisation du produit mis en ceuvre : Le produit utilisé est caractérisé, pour le
calcul de la structure de chaussée, par ses lois de comportement vis-à-vis des sollicitations internes
ou externes (déformabilité et rupture).
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3.2.1.2 valeur limite : Valeur d'un paramètre qui, pour la vérification du dimensionnement,
ne doit pas être dépassée pour un produit.
3.2.1.3 loi de fatigue : C'est une fonction établie à partir des caractéristiques physiques et
mécaniques du matériau et du mode de sollicitation qu'on lui impose et qui permet de déterminer
le nombre de cycles que celui-ci peut supporter sans que les déformations dépassent les seuils
admissibles.
3.2.1.4 risque : Un risque de x % sur une période de «p» années pris pour le
dimensionnement de la chaussée, c'est la probabilité pour qu'apparaissent au cours de cette période
des désordres qui impliqueraient des travaux de renforcement voire une reconstruction de la
chaussée en l'absence de toute intervention d'entretien structurel.
3.2.1.5 seuil admissible : Pourcentage de la valeur limite du paramètre que l'on se fixe. 3.2.2
Structures des chaussées
- la couche de surface,
- la couche de base,
- la couche de fondation.
- structure souple,
- structure semi-rigide, - structure mixte,
- structure rigide,
- structure inverse.
3.2.2.5 couche de base : Élément de la structure de chaussée dont le rôle est de résister aux
efforts verticaux reçus de la couche de roulement et de répartir les pressions qui en résultent sur le
support de chaussée.
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3.2.2.6 assise : Ensemble des couches de fondation et de base qui peuvent éventuellement
être confondues en une seule couche.
3.2.2.7 couche de roulement : Couche supérieure de chaussée qui subit directement les
agressions de la circulation et des intempéries.
3.2.2.10 interface : C'est la surface de contact entre deux couches de même nature ou de
nature différente.
NOTE 1 : une interface est considérée comme collée lorsqu'il y a continuité des déplacements.
NOTE 2 : une interface est considérée comme décollée lorsqu'il n'y a pas de continuité des
déplacements.
NOTE 3 : une interface est considérée comme glissante lorsqu'il y a continuité des déplacements
verticaux et lorsque les efforts de cisaillement ne sont pas transmis intégralement.
3.2.2.11 épaulement : L'épaulement d'une chaussée existante est l'ense mble des couches de
chaussée construites en rive de chaussée, réglées au niveau du bord supérieur de celle-ci et ayant
1,20 m de largeur, au plus.
3.2.2.12 couche drainante : Une couche est dite drainante lorsque l'eau peut s'écouler par
gravité, à l'intérieur de sa structure.
3.2.2.13 structure souple : C'est une structure de chaussée dans laquelle l'ensemble des
couches qui la constituent sont traitées aux liants hydrocarbonés (norme NM 03.4.001) ou non
traitées.
3.2.2.14 structure semi -rigide : C'est une structure de chaussée dans laquelle la couche de
base (et la couche de fondation) est traitée aux liants hydrauliques (norme NM 10.1.004 ) ; seule la
couche de surface est traitée aux liants hydrocarbonés.
3.2.2.15 structure mixte : C'est une structure de chaussée dans laquelle la couche de surface
et la couche de base sont traitées aux liants hydrocarbonés, la couche de fondation étant traitée aux
liants hydrauliques.
NOTE : généralement, les épaisseurs des couches aux liants hydrocarbonés et aux liants
hydrauliques sont de grandeur comparable.
3.2.2.16 structure rigide : C'est une structure de chaussée dont la couche de base, au moins,
est en béton de ciment.
3.2.2.17 structure inverse : C'est la structure d'une chaussée où la couche de fondation est
en matériaux traités aux liants hydrauliques et la couche de base au moins partiellement en
matériaux non traités.
3.2.3.1 chaussée neuve : Ensemble de couches mises en ceuvre sur une plate- forme et
comprenant en général de bas en haut :
- la couche de fondation,
- la couche de base,
- la couche de surface.
3.2.4.1 support de chaussée : C'est la surface au niveau de laquelle les valeurs de portance
sont déterminées et utilisées pour le calcul des couches supérieures.
3.2.4.2 portance du support d'une chaussée : C'est l'aptitude du support d'une chaussée à
résister aux contraintes et aux déformations appliquées par la circulation sur une chaussée.
NOTE 2 : à long terme : valeurs de portances que l'on retient pour le calcul.
3.2.4.3 trafic : Exprime pour une voie de circulation le nombre de passages de véhicules
dans une période déterminée et pour une voie de circulation.
3.2.4.5 essieu standard de référence : Essieu pour lequel on admet par définition une
agressivité égale à 1. En France, c'est l'essieu simple à roues jumelées de 130 kN (kilonewtons).
3.2.4.5.1 essieu simple : Essieu isolé dont l'axe est distant de plus de 2 m de l'un quelconque
des axes des essieux du véhicule.
3.2.4.5.2 essieu tandem : C'est un essieu faisant partie d'un groupe de deux essieux dont la
distance des axes est inférieure à 2 m.
3.2.4.5.3 essieu tridem : C'est un essieu faisant partie d'un groupe de trois essieux dont la
distance entre les essieux les plus proches est inférieure à 2 m.
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3.2.4.6 classes de sensibilité au gel d'un sol : La sensibilité au gel d'un sol ou gélivité
potentielle caractérise la résistance d'un sol aux effets du gel : elle est appréciée par l'essai de
gonflement réalisé en laboratoire.
3.2.4.7 hiver : C'est la période de l'année caractérisée par des températures extérieures
inférieures à zéro degré centigrade, sa rigueur est appréciée en fonction de son indice de gel.
3.2.4.7.1 hiver de référence : C'est l'hiver contre les effets duquel on désire protéger une
chaussée pour une région donnée.
3.2.4.7.2 hiver rigoureux exceptionnel : C'est l'hiver le plus rigoureux rencontré dans la
période pour laquelle on dispose de statistiques complètes. Il correspond au plus fort indice de gel
relevé.
3.2.4.7.3 hiver rigoureux non exceptionnel : C'est l'hiver qui correspond à la 3e plus forte
valeur d'indice de gel relevé dans la période pour laquelle on dispose de statistiques complètes
(sauf cas particulier).
3.2.4.8 indice de gel (voir annexe) : L'indice de gel, ou indice de gel atmosphérique de
référence IR, caractérise la rigueur de l'hiver de référence. Il s'exprime en degrés Celsius x jour
(°C . j).
NOTE 1 : il correspond, pour un lieu et une période donnés, à la valeur absolue de la somme des
températures moyennes journalières négatives.
NOTE 2 : l'indice de gel admissible d'une chaussée (IA) correspond à l'indice de gel
atmosphérique que peut supporter chaque année une chaussée sans subir un
endommagement excessif sous l'action du trafic en période de dégel.
3.2.4.9 agressivité : Dommages causés à une chaussée par le passage d'un ou plusieurs
essieux.
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3.2.4.9.1 agressivité d'un essieu : Dommage relatif causé à un type de chaussée donné par
le passage d'un ou plusieurs essieux de poids P rapporté à l'essieu standard de référence.
3.2.4.9.2 agressivité d'un poids lourd : C'est la somme arithmétique des agressivités des
essieux du poids lourd.
3.2.4.10 coefficient d'agressivité : C'est un coefficient qui permet de déterminer dans une
méthode simplifiée de calcul d'une chaussée, l'agressivité d'un trafic de poids lourds uniquement
par le nombre de passages de poids lourds sans connaître les charges par essieu.
Annexe A
(normative)
Indice de gel
A.1 Indice de gel atmosphérique
La rigueur d'une période de gel est caractérisée par la conjugaison de deux paramètres :
Les mesures de température prises en compte sont relevées sous abri météorologique dans
les conditions standard fixées par l'organisme officiel de la météorologie française.
où:
où :
Une période hivernale peut comporter une série de périodes de gel entrecoupée de dégels. La
proximité des périodes de gel peut, dans certains cas, conduire au maintien d'une frange gelée dans
la structure de chaussée, sans entraîner de chute de portance notable.
La prise en compte de ce phénomène est faite au travers d'une règle de cumul des indices de
gel en considérant qu'il est possible de déterminer à l'identique un «indice de dégel».
1) UTC: Temps Universel Coordonné qui se confond avec l'heure locale du méridien de Greenwich. (Abréviation
UTC suivant la dénomination anglaise.)
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Ce procédé est répété chronologiquement pour un hiver autant de fois que nécessaire pour
chaque série de périodes de gel et dégel.