SRAT - Taza Hoceima Taounat - Objectifs & Axes Stratégiques - PRDAT

ROYAUME DU MAROC
Ministère de l’Intérieure Ministère de l’habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement de l’espace

Wilaya de la Région Taza
Taza-Al Hoceima-Taounate Direction générale de l’urbanisme, de l’architecture et de l’aménagement du territoire
Conseil Régional Taza
Taza-Al Hoceima-Taounate Direction de l’aménagement du territoire
Inspection régionale Taza-Al
Taza Hoceima-Taounate
Taounate
Schéma Régional d’Aménagement du Territoire Taza – Al Hoceima – Taounate
Mars Schéma régional d’aménagement du territoire

2010
avril 2012
SRAT Taza – Al Hoceima - Taounate
Vision et espaces projets
Version Date Objet de l'édition / révision

1 15 avril 2012 version 0
Nom
Auteurs : Sylvain CHAUMERON
Abderafik CHILLIAH
Bouazza ESSADI
Harold HUREL
Charif MEDDAOUI
Yves PARIS
Vérification Harold HUREL, Yves PARIS, Abderrafik CHILIAH
Validation
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TABLE DES MATIERES
1. Vision stratégique de développement régional ............................................................................................................................................................................................................................. 4

2. Le SRAT : objectifs stratégiques .................................................................................................................................................................................................................................................. 21
3. Les Programmes Régionaux d’Aménagement du Territoire ...................................................................................................................................................................................................... 24
3.1. Valoriser les dynamiques spécifiques des territoires régionaux ............................................................................................................................................................................................ 24
3.1.1. PRAT n°1 : Infrastructures et diffusion du développemen t........................................................................................................................................................................................ 24
3.1.2. PRAT n°2 : préservation et valorisation du littoral ..................................................................................................................................................................................................... 33
3.1.3. PRAT n°3 : politique de montagne .................. .......................................................................................................................................................................................................... 41
3.1.4. PRAT n°4 : revitalisation des espaces ruraux ......... .................................................................................................................................................................................................. 48
3.1.5. PRAT n°5 : renforcement des villes ................... ....................................................................................................................................................................................................... 53
3.2. Promouvoir un développement régional durable, compétitif et équitable .............................................................................................................................................................................. 63
3.2.1. PRAT n°6 : préservation et valorisation des ressources na turelles ........................................................................................................................................................................... 63
3.2.2. PRAT n°7 : prévention et limitation des risques ..... ................................................................................................................................................................................................... 69
3.2.3. PRAT n°8 : compétitivité économique régionale ...... ................................................................................................................................................................................................. 72
3.2.4. PRAT n°9 : équité territoriale .................... ................................................................................................................................................................................................................ 76
3.3. Structurer un partenariat pour le développement régional ..................................................................................................................................................................................................... 80
3.3.1. PRAT 10 : formation d’une ingenierie territoriale ...................................................................................................................................................................................................... 80
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1. VISION STRATEGIQUE DE DEVELOPPEMENT REGIONAL
La vision stratégique de développement régional présente des orientations de développement

répondant aux enjeux identifiés dans le diagnostic.
Elle présente les grandes lignes des stratégies territoriales qui sont ultérieurement déclinées
dans le Schéma d’Aménagement du Territoire.
Ces grandes lignes de la vision stratégique territoriale de la région se déclinent de la manière

suivante :
• La diffusion en profondeur du développement par l’ouverture et le désenclavement de

la région,
• l’ouverture maritime de la région par la valorisation du littoral et la préservation de ses
ressources,
• le renforcement d’une politique de montagne répondant aux spécificités et contraintes
des massifs régionaux,
• une dynamique de développement rural adaptée aux spécificités des campagnes et
montagnes régionales,
• des villes compétitives articulées aux pôles de croissance.
Complétant ces orientations territoriales, les orientations d’un développement durable

régionales sont développées dans le SRAT. Au-delà des stratégies territoriales susceptibles de
mettre en œuvre la stratégie régionale énoncée ci-dessus, ces orientations constitueront le
cadre d’une coordination intersectorielle autour des enjeux d’un développement durable du
territoire régional.
Le SRAT décline ainsi trois dimensions :
• territoriale,
• durable
• partenariale.
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A. LA DIFFUSION EN PROFONDEUR DU DEVELOPPEMENT PAR L’OUVERTURE ET LE DESENCLAVEMENT DE LA REGION
► Les constats
> Des territoires régionaux longtemps compartimentés et enclavés
Les territoires de la région Taza-Al Hoceima-Taounate ont longtemps pâti de

l’enclavement et d’une ouverture insuffisante ou déséquilibrée vis-à-vis des autres
territoires marocains. Constitués de territoires compartimentés souvent difficilement
accessibles du fait des conditions géographiques et naturelles (montagne, climat…), la
région souffre d’un maillage en infrastructures peu développé. Mis à part le corridor
historique de passage et de développement que constitue l’axe Fès-Taza-Oujda, les
axes de communication régionaux peinent à polariser le développement et à arrimer la
région aux territoires extérieurs. Des dynamiques négatives en résultent (exode rural,
extraversion du développement…) et ont marquées le territoire pendant plusieurs
décennies.
> Des infrastructures majeures faisant changer la dimension de l’accessibilité

régionale
Deux projets d’infrastructure majeurs prochainement mis en service viennent

considérablement accroître l’accessibilité régionale, tant interne que globale : la rocade
méditerranéenne et l’autoroute Fès-Taza-Oujda.
La Rocade méditerranéenne permet d’unifier le littoral méditerranéen en ouvrant un

axe de transport littoral reliant entre elles les grandes villes méditerranéennes
marocaines (Tanger, Tétouan, Al Hoceima, Nador). Axe de désenclavement et
d’ouverture, la rocade ouvre la perspective de développement littoral et d’ouverture
maritime inédite de la région. Elle affranchit pour partie les territoires littoraux (baie du
Nekkor) du franchissement pénalisant de la chaîne rifaine pour un certain nombre de
déplacements.
L’autoroute Fès-Taza-Oujda permet un changement de dimension d’un axe historique

de circulation et de développement qui compte déjà une route nationale (N6) et une
ligne ferroviaire. Cette autoroute renforce l’articulation de la région avec les grands
pôles urbains extérieurs (Rabat-Casablanca ; Fès-Meknès ; Oujda) et constitue une
opportunité de renforcement de la croissance des territoires desservis.
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► La vision stratégique
En l’absence de mesures d’accompagnement adaptées, les investissements considérables consentis dans les infrastructures risquent de ne pas porter suffisamment leurs fruits en matière de
développement.
L’expérience montre qu’il n’existe pas de proportionnalité automatique entre infrastructures et développement et qu’au contraire un certain nombre de risques sont à craindre si celles-ci ne sont pas
accompagnées et relayées dans le territoire :
• risque d’un territoire régional traversé plus que desservi et irrigué,
• risque d’une aspiration du développement davantage que d’une diffusion de celui-ci.
L’enjeu est donc de mettre en place des politiques d’accompagnement ainsi que des investissements complémentaires susceptibles de permettre aux investissements en infrastructures de donner
toute leur mesure en matière de développement territorial. Il s’agit notamment de valoriser la meilleure accessibilité des territoires régionaux en renforçant :
• leurs capacités endogènes de développement,
• la diffusion de la croissance,
• leur accès aux ressources et aux services régionaux ou extérieurs,
• leurs complémentarités avec les pôles régionaux ou extérieurs.
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La vision régionale est donc celle d’un territoire davantage

ouvert et désenclavé tirant le meilleur bénéfice des
infrastructures pour son développement.
Il s’agit de passer d’une logique d’aspiration du développement

dont a trop longtemps souffert la région à une logique de
diffusion du développement.
> Une stratégie territoriale d’accompagnement socio-

économique des infrastructures
Cette stratégie d’accompagnement des grands projets

d’infrastructures s’efforce de transformer en développement
économique et territorial les gains d’accessibilité que ceux-ci
permettent.
Dans cette perspective d’ouverture régionale et d’amélioration

de la mobilité des opportunités économiques se dégagent, par
exemple dans le domaine de l’économie d’entrepôt ou de la
logistique. Ces activités, peu développées aujourd’hui.
> Un renforcement du maillage du territoire en

infrastructures
L’accessibilité induite par l’autoroute et la Rocade doit être

correctement relayée par un réseau secondaire de transport
viable et maillé. Cela passe en particulier par le renforcement
des deux axes régionaux reliant l’axe littoral et l’axe du Couloir
de Taza. Ces deux axes orientés nord-sud sont :
• La RN8 / route Al Wardha,

• La R 505.
Ces axes ont vocation à assurer le lien entre les deux

infrastructures majeures au niveau régional et permettre le
développement des territoires riverains.
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B. L’ouverture maritime de la région par la valorisation du littoral et la préservation de ses ressources
► Les constats
> Une région dos à la mer
L’espace régional a longtemps tourné le dos à la mer : une topographie très

contraignante, une absence d’infrastructures de transport et des peuplements limités
ont longtemps fait du littoral méditerranéen régional un espace répulsif et désinvesti. La
seule exception notable est constituée par Al Hoceima et de la baie du Nekkor. Ville
récente, plus ouverte vers la mer que tourné vers l’intérieur, Al Hoceima est restée
longtemps isolée vis-à-vis et sans arrière pays. Ses capacités de polarisation sur les
territoires restent encore limitées compte-tenu de sa taille et de ses fonctions. Si une
conurbation existe de fait autour de la baie, les complémentarités et articulations sont
faibles entre les villes qui la constituent et on ne peut guère parler d’agglomération.
> Un repositionnement littoral du fait de l’ouverture de la Rocade

méditerranéenne
La mise en service de la rocade méditerranéenne constitue un changement radical de

l’orientation du territoire régional :
• le littoral régional se trouve décloisonné vers les territoires dynamiques de

l’ouest (péninsule tingitane) et de l’est (Nador) : un axe littoral de
développement est appelé à se construire dans les échanges avec ces
espaces.
• des capacités de développement du littoral se révèlent du fait du
désenclavement : désormais accessibles et attractifs, les espaces littoraux sont
appelés à accueillir davantage hommes et activités.
Un profond rééquilibrage du développement régional est potentiellement à l’œuvre à

travers ce repositionnement littoral. Ses dynamiques doivent être soutenues et
encadrées dans une stratégie littorale régionale.
> Un patrimoine environnemental littoral remarquable mais fragile
La qualité, la diversité mais aussi la fragilité caractérisent les écosystèmes et paysages

du Rif littoral. Espaces maritimes et côtiers, forêts, oueds littoraux sont menacés par la
pression anthropique. L’urbanisation, induisant consommation de terrains et pollutions,
des activités de pêche non contrôlées, le changement des paysages sont autant de
menaces pesant sur le littoral. Elles pèsent non seulement sur ce patrimoine mais aussi
sur sa valorisation potentielle, notamment en termes touristiques.
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La mise en service de la Rocade Méditerranéenne constitue un levier de développement important pour l’ensemble du Rif Littoral. L’accessibilité crée l’attractivité, et en désenclavant cet espace et
en le raccordant le littoral régional à l’axe méditerranéen marocain, cet ouvrage suscite d’importantes opportunités de développement et d’aménagement. Ces nouvelles perspectives ne sont
toutefois pas sans menaces :
• risque d’urbanisation incontrôlée le long de la Rocade Méditerranéenne (« baléarisation »),
• risque de dégradation et de dilapidation des ressources naturelles,
• risque de multiplication de micro-polarités faibles et inarticulées les unes des autres.
L’enjeu est donc double : il s’agit à la fois d’appuyer, renforcer et structurer le développement du littoral tout en garantissant la pérennité des équilibres environnementaux et la préservation d’un
espace remarquable. Une stratégie de développement intégrée du littoral est donc nécessaire. Elle vise notamment à permettre :
• une valorisation de l’accessibilité et du désenclavement permis par l’ouvrage en termes de développement et d’aménagement,
• une utilisation raisonnée des ressources marines et terrestre,
• un rééquilibrage est-ouest du littoral,
• une valorisation du potentiel touristique de la zone,
• une meilleure articulation du Rif littoral avec les autres espaces régionaux et les espaces littoraux voisins,
• l’ouverture méditerranéenne vers l’Europe et le Maghreb.
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> Une stratégie de développement intégré du littoral
Afin de valoriser pleinement les bénéfices de l’accessibilité, une

stratégie intégrée de développement du littoral doit permettre de
coordonner :
• le développement des capacités économiques
L’économie logistique et portuaire a vocation à se
renforcer à Al Hoceima en complémentarités avec
Tanger Med et West Nador pour trouver sa place sur le
littoral méditerranéen. Sa gare maritime pourra
également devenir une nouvelle porte d’entrée
méditerranéenne avec des liaisons régulières ou
saisonnières avec d’autres ports méditerranéens.
L’économie de la pêche, aujourd’hui marginale dispose
d’un potentiel de développement en s’appuyant sur les
ports d'Al Hoceima et de Cala Iris (renforcement des
unités de traitement de poisson, de la conserverie, du
stockage frigorifique, etc.)
• l’aménagement urbain. La structuration de
l’urbanisation doit éviter le mitage et le gaspillage des
terres.
• le développement touristique, notamment balnéaire.
Le renforcement des capacités d’accueil pour attirer les
vacanciers nationaux et internationaux est nécessaire.
Les projets d’aménagement de stations touristiques
(Souani et Cala Iris) vont dans ce sens et doivent être
pensés en complémentarité avec les zones touristiques
des régions voisines.
• l’aménagement de territoires clefs, avec en particulier la
mise en pace d’une stratégie spécifique
d’aménagement de la baie du Nekkor
> Une stratégie de préservation et de valorisation du

patrimoine environnemental littoral
Le développement du littoral ne doit pas se faire aux dépens de

ses ressources naturelles, non seulement du fait de leur
caractère remarquable mais aussi parce qu’elles sont un
vecteur décisif de ce même développement. Il convient ainsi de
prendre les mesures nécessaires pour faire face aux menaces
suivantes :
• Le glissement démographique vers le littoral et la

pression qu’il induit risquent de s’accentuer fortement.
Déjà constatés dans la conurbation de la Baie d’Al
Hoceima, ces phénomènes risquent de s’étendre autour
de la Rocade, suscitant une littoralisation incontrôlée.
Des mesures fermes et coordonnées en matière
d’urbanisme et d’aménagement du territoire sont
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impératives.
• Avec une littoralisation accrue augmentent les risques
de dégradation et de dilapidation des ressources
naturelles du littoral rifain. Une série de mesures sont
à prendre à la fois en termes de protection des espaces
les plus remarquables (« sanctuarisation ») mais aussi
de contrôle et d’accompagnement du développement :
préservation de la ressource en eau, préservation des
côtes, préservation des forêts, assainissement des
centres urbains, sensibilisation de la population locale et
des touristes etc. Il est essentiel d’éviter les
dégradations irréversibles des ressources pour jeter les
bases d’un développement durable de la région.
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C. Le renforcement d’une politique de montagne répondant aux spécificités et contraintes des massifs régionaux
► Les constats
> Une région, deux massifs
Une part importante du territoire régional est constituée par les massifs du Rif et
du Moyen Atlas.
> des bases de développement limitées
Les montagnes impriment une forte spécificité aux modes de vie et de

développement régional. Les bases productives y sont souvent limitées, entre
économie vivrière et économie informelle.
Ce sont des espaces encore souvent riches en hommes mais pauvres en

ressources, ce qui se traduit par des niveaux de migrations élevés aux échelles
variables, de la migration saisonnière vers les piémonts à des installations
définitives à Casablanca ou en Europe. Le paradoxe de ces espaces de
montagne est d’être à la fois enclavés mais tournés vers l’extérieur, davantage
par nécessité que par choix, dans des échanges souvent déséquilibrés.
> des contraintes fortes liées au contexte montagneux
Le contexte montagnard impose des contraintes forfortes : relief, rudesse du climat,

pauvreté des sols se conjuguent à des degrés divers pour déterminer cadre de
vie et de développement. L’enclavement est partout contraignant : densité faible
du réseau routier, temps d’accès aux services importants, contrai contraintes
saisonnières (enneigement, pluies…), etc. Les risques sont présents, notamment
les glissements de sols dans une montagne rifaine encore jeune et peu stabilisée.
> des communautés montagnardes solidaires
Les espaces de montagne s’appuient sur des cultur

cultures
es collectives fortes et sur le
maintien de liens notables avec les diasporas. Ces atouts peuvent être valorisés
pour assoir le développement de ces espaces.
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Une stratégie spécifique d’aménagement et de développement des espaces de montagne (Rif et Moyen Atlas) doit permettre de valoriser leurs potentiels et de surmonter leurs handicaps pour les
arrimer au reste de la région. Cette stratégie doit permettre de répondre à un certain nombre de risques et notamment d’éviter :
• le décrochage des espaces de montagne, notamment dans le contexte d’une attractivité accrue d’espaces de piémont davantage reliés à l’extérieur,
• la marginalisation économique et sociale des populations de montagne, en favorisant par exemple le développement économique formel,
• des échanges à sens unique vers les autres territoires vidant les montagnes de leurs hommes et de leurs ressources,
Cette « politique de montagne » régionale doit pouvoir intervenir à des échelles fines au cœur des massifs régionaux en conjuguant à la fois :
• des interventions de soutien aux activités économiques de montagne pour renforcer un tissu économique fin,
• des interventions fortes et adaptées au contexte montagnard en termes d’équipements et de services publics,
• la préservation et la valorisation des ressources de montagne (eau, sols, paysages, biodiversité).
L’enjeu de cette vision est celui d’un développement durable des montagnes régionales permettant des interactions plus nombreuses et plus équilibrées avec les piémonts et le reste du pays.
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> Une stratégie de soutien à la production en montagne
Le renforcement des bases productives en montagne est

nécessaire à la viabilité de ces espaces. Le soutien à
l’agriculture de montagne, le développement de micro-filières
agro-alimentaires, la diversification des activités, le
renforcement de la pluriactivité sont des interventions
prioritaires permettant d’accroitre et de diversifier les revenus
et de restreindre progressivement la sphère informelle. Le
développement du tourisme vert peut être envisagé de
manière innovante en valorisant ses dimensions écologiques
et équitables.
> Des interventions publiques fortes, coordonnées et

spécifiques au contexte montagnard
Les interventions des différents secteurs publics en matière

d’équipements et de services ne peuvent être déclinées de
manière générique dans les espaces de montagne comme
n’importe où ailleurs en plaine ou en ville. Des adaptations et
des efforts spécifiques sont nécessaires pour assurer un
niveau de service public analogue à celui des autres
territoires. Par exemple, le coût d’entretien d’une route de
montagne est forcément supérieur à celui d’une route de
plaine compte tenu des contraintes de glissement de sol et
d’enneigement.
> Une stratégie de valorisation et de préservation du

patrimoine et des ressources de montagne
Le patrimoine naturel des montagnes constitue une ressource

pour l’ensemble de la région. Sa protection et sa valorisation
dépasse donc le seul cadre de ces espaces pour être un
enjeu global. La protection de la ressource en eau est
emblématique, les montagnes constituant le « château
d’eau » des espaces de piémont et de plaine. La protection de
la forêt et des sols, la préservation de la biodiversité et la
prévention des risques naturels sont des axes importants. La
protection des paysages de montagne passe également par
des réglementations de la construction mieux définies et
appliquées.
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D. Une dynamique de développement rural adaptée aux spécificités des campagnes et montagnes régionales
► Les constats
> La région la plus rurale du Maroc
La région se caractérise par sa très forte ruralité. En 2004, 76% de la

population vivait à la campagne enregistrant ainsi le plus faible taux
d’urbanisation du Royaume. Malgré ce important niveau, les espaces ruraux
régionaux peinent à garder leurs hommes et se caractérisent par d’importants
mouvements d’exode rural.
> une ruralité marquée par la diversité
La diversité des conditions physiques, la proximité plus ou moins grande des

villes principales, la polarisation par des bourgs ruraux, constituent autant de
facteurs déterminant des profils très variés du monde rural dans la région.
Les différences sont grandes entre un pays de Taounate et un seuil de Taza
pratiquant une opulente polyculture méditerranéenne à proximité de grands
centres urbains, les espaces steppiques consacrés à l’élevage de la province
de Guercif, les cultures oasiennes denses de la même province et les
espaces en déprise du Prérif de Taza ou du Moyen-Atlas.
Ces espaces ne reposent pas sur les mêmes activités agricoles et ont pour
certains amorcé la diversification de leurs activités. La transformation agro-
alimentaire et les activités de services se développent dans certains espaces
ruraux. D’autres sont davantage tributaires des économies informelles pour
leur revenus.
Enfin, le niveau d’équipement et de service ainsi que le niveau d’accessibilité

varient de manière importante et créent des conditions de vie distinctes selon
les espaces ruraux.
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La place du monde rural dans les modes vie et l’économie en fait un champ d’intervention stratégique particulièrement important au niveau régional. Cette stratégie doit permettre de répondre à un
certain nombre de risques et notamment d’éviter :
• la poursuite d’un exode rural vidant les campagnes et la région de capacités de développement,
• le décrochage d’espaces ruraux peu intégrés aux dynamiques régionales,
• la marginalisation économique et sociale des populations rurales de ces espaces,
• un recours trop exclusif à une agriculture à faible valeur ajouté exportant ses productions pour une transformation et une valorisation à l’extérieur.
La stratégie de développement rural régionale doit pouvoir s’adapter à la diversité des espaces ruraux de la région à travers une double approche conjuguant :
• un renforcement de la compétitivité des espaces ruraux les plus structurés,

• un soutien aux espaces ruraux les plus faibles pour éviter leur décrochage.
L’enjeu est ainsi de définir et déployer une stratégie régionale de développement rural à géométrie variable permettant de prendre en compte de manière fine les enjeux de développement propre à
chaque espace. Il s’agit de faire du monde rural un véritable atout et avantage comparatif régional en renforçant sa compétitivité, sans pour autant oublier les espaces les plus fragiles dans un souci
d’équilibre et d’articulation des territoires régionaux. A travers des liens urbain-rural plus équilibrés, il s’agit de limiter l’exode rural et d’apporter plus de cohérence à l’organisation territoriale
régionale.
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> Une stratégie d’appui aux territoires ruraux

dynamiques
Les territoires ruraux les plus dynamiques (Prérif de

Taounate, Couloir de Taza) voient leur compétitivité soutenue
et renforcée pour en faire un véritable atout et avantage
comparatif régional. Leurs capacités productives ont vocation
à se renforcer et se diversifier en s’appuyant sur une
agriculture de valeur (polyculture méditerranéenne) pour
développer des activités en aval.
Le développement des industries agro-alimentaires à tous les

stades de transformation jusqu’aux produits finis constitue un
moyen de valoriser les bases agricoles de la région et de
renforcer la valeur ajoutée de l’économie rurale. Les
débouchés des produits frais et des produits finis régionaux
sont potentiellement nationaux (Fès, Meknès, Rabat,
Casablanca…) et internationaux (Europe).
La diversification des activités dans d’autres domaines que

celui de l’agriculture doit permettre de valoriser le
désenclavement et de lier davantage les espaces ruraux aux
villes les plus proches.
> Une stratégie de soutien aux territoires ruraux les plus

faibles
Les espaces ruraux les plus faibles pâtissent d’une

accessibilité restreinte, de bases productives limitées et de
services et d’équipements insuffisants. Les interventions
doivent viser à garantir un seuil nécessaire dans ces
domaines pour éviter la marginalisation de ces espaces et
leur déprise.
> Une stratégie générale de renforcement des

équipements et services
Le renforcement des capacités d’équipement et de service en

milieu rural doit permettre aux ruraux de bénéficier d’un
niveau de services de base comparables à un niveau urbain.
Cela passe par le confortement de pôles ruraux polyvalents et
bien équipés (centres urbains émergents) capables de
revitaliser les espaces ruraux environnants.
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E. Des villes compétitives articulées aux pôles de croissance
► Les constats
> Une armature urbaine incomplète et divergente
L’armature urbaine régionale se caractérise par un nombre restreint de

villes et une structure interne ne se déployant pas sur l’ensemble du
territoire régional de manière équilibrée et intégrée.
Les relations interurbaines au sein de l’espace régional montrent des

coupures entre les différents espaces régionaux du fait de
cloisonnements géographique contraignants. Chaque province apparaît
plus ou moins polarisée par son chef lieu sans pour autant
qu’apparaisse des agglomérations régionales capables de polariser
l’ensemble.
Dans ce contexte, les polarisations extérieures sont affirmées (Fès,

Nador, Tanger ou encore Oujda) dont l’économie et les services rares
influent sur la Région et sa population
> Des bases économiques plus ou moins fortes et diversifiées
Les villes régionales disposent de bases économiques non

négligeables mais qui sont souvent polarisées sur certains secteurs
d’activités (industrie à Taza par exemple) et reposent souvent
largement sur leurs fonctions administratives.
> Un maillage de services urbains encore incomplets
les services urbains de niveau supérieur apparaissent encore

incomplets dans les villes régionales. Les fonctions éducatives
supérieures, les services rares, les fonctions de recherche sont encore
largement situées dans les villes extérieures à la région.
Le développement rapide de l’urbanisation dans une région fortement

rurale a fait s’accroître l’écart entre équipements urbains (AEP,
assainissement, etc.) et niveau d’urbanisation.
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La stratégie régionale vise à renforcer la compétitivité des principales villes régionales en leur permettant de développer des fonctions économiques et de services diversifiées. Cette stratégie doit
permettre de répondre à un certain nombre de risques et notamment d’éviter :
• la poursuite d’une extraversion non nécessaire vers des villes extérieures,

• le maintien de bases économiques trop limitées et/ou insuffisamment diversifiées,
• une polarisation insuffisante des espaces régionaux.
La stratégie de renforcement de la compétitivité des villes régionales articule à la fois leur positionnement dans les chaînes de croissance économique et leurs capacités de polarisation et de service.
Elle doit pouvoir :
• renforcer les capacités de services supérieurs des villes et de polarisation des territoires régionaux,
• renforcer les bases productives et les capacités d’échange des villes avec les principaux pôles de croissance marocains,
Sur le plan économique, l’enjeu est tout à la fois d’avoir des villes régionales capables de tirer les bénéfices d’échanges accrus avec le reste du pays et de relayer davantage la croissance vers les
territoires qu’elles polarisent. Sur le plan des services, les villes régionales doivent pouvoir se positionner vis-à-vis des villes extérieures par une offre accrue pour assurer davantage leurs fonctions
de polarisation de territoires.
> une stratégie de renforcement de la compétitivité des

villes régionales
Il s’agit de permettre aux principales villes régionales (Taza,

Al Hoceima) de passer à un stade supérieur de
développement et de compétitivité.
Les bases productives et les capacités d’échange sont

appelées à être renforcées sur la base des potentiels
existant. Par exemple, Taza est susceptible de devenir un
pôle industriel de niveau régional et de renforcer ses
capacités dans l’économie logistique.
Le renforcement des filières de formation professionnelle doit

aller de paire avec l’émergence d’une économie plus
diversifiée. Les structures universitaires et de recherche sont
davantage articulées aux filières productives pour permettre
l’émergence d’une économie régionale de la connaissance.
> une stratégie de renforcement des capacités de

service et de polarisation des villes
Le renforcement des capacités de services supérieurs est

nécessaire pour une meilleure polarisation des territoires
régionaux. Ces services peuvent aussi bien concerner les
services publics (santé, enseignement supérieur, etc.) que
les services privés (finance, droit, etc.).
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F. Carte de synthèse de la vision régionale
Carte 1 : Carte de synthèse des axes stratégiques de développement au niveau régional
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2. LE SRAT : OBJECTIFS STRATEGIQUES
Objectifs stratégiques Objectifs spécifiques Programmes Régionaux d’aménagement du Territoire (PRAT)
PRAT n°1 : Infrastructures et diffusion du développ ement

> Assurer une diffusion en profondeur du développement par l’ouverture et le
désenclavement de la région PRAT n°2 : préservation et valorisation du littoral
> Valoriser le littoral régional tout en préservant ses ressources
1 Valoriser les dynamiques
> Promouvoir une politique de montagne spécifique aux massifs régionaux PRAT n°3 : politique de montagne
spécifiques des territoires
> Promouvoir des relations équilibrées entre les villes et les espaces ruraux
régionaux PRAT n°4 : revitalisation des espaces ruraux
> Revitaliser les espaces ruraux
> Renforcer et valoriser le positionnement des villes régionales
PRAT n°5 : renforcement des villes
PRAT n°6 : préservation et valorisation des ressour ces

naturelles
> Préserver et valoriser les ressources naturelles régionales
2 Promouvoir un développement > Prévenir et limiter les risques PRAT n°7 : prévention et limitation des risques
régional durable, compétitif et > Renforcer les potentiels économiques des territoires de projet
équitable > Assurer un développement régional partagé PRAT n°8 : compétitivité économique régionale
PRAT n°9 : équité territoriale
> Développer les structures organisant les acteurs régionaux

3 Structurer un partenariat pour PRAT n°10 : Formation d’une ingénierie territoriale
> Définir et mettre en œuvre les outils du développement régional
le développement régional
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Objectifs stratégiques Objectifs spécifiques Programmes Régionaux d’aménagement du Territoire (PRAT) Actions
Action 1.1 : accompagnement de l’autoroute
action 1.2 : accompagnement de la Rocade

Méditerranéenne
PRAT n°1 : Infrastructures et diffusion du
développement Action 1.3 : accompagnement des liaisons
transversales régionales
action 1.4 : valorisation des infrastructures

portuaire, aéroportuaires et ferroviaires
Action 2.1 : aménagement intégré de la baie du

> Assurer une diffusion en profondeur
Nekkor
du développement par l’ouverture et
PRAT n°2 : préservation et valorisation du littoral
le désenclavement de la région Action 2.2 : focalisation et maîtrise de l’urbanisation
> Valoriser le littoral régional tout en
préservant ses ressources Action 2.3 : préservation et valorisation des sites et
1 - Valoriser les dynamiques
> Promouvoir une politique de milieux naturels littoraux
spécifiques des territoires
montagne spécifique aux massifs
régionaux
régionaux Action 3.1 : programme de massif du Rif
> Promouvoir des relations équilibrées PRAT n°3 : politique de montagne
entre les villes et les espaces ruraux Action 3.2 : programme de massif du Moyen-Atlas
> Revitaliser les espaces ruraux
> Renforcer et valoriser le action 4.1 : Structuration des pôles ruraux
positionnement des villes régionales PRAT n°4 : revitalisation des espaces ruraux action 4.2 : Structuration de centres d’appui
économiques
action 5.1 : renforcement des bases économiques et

de service
action 5.2 : mise à niveau urbaine

PRAT n°5 : renforcement des villes
action 5.3 : renforcement de l’agglomération de Taza
action 5.4 : renforcement de l’agglomération d’Al

Hoceima – baie du Nekkor
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Objectifs stratégiques Objectifs spécifiques Programmes Régionaux d’aménagement du Territoire (PRAT) Actions
action 6.1 : préservation et valorisation des
PRAT n°6 : préservation et valorisation des ressources naturelles
ressources naturelles et culturelles action 6.2 : préservation et valorisation du
patrimoine culturel
> Préserver et valoriser les ressources
2 – Promouvoir un naturelles régionales Action 7.1 : prévention, limitation et compensation
développement régional > Prévenir et limiter les risques PRAT n°7 : prévention et limitation des risques
des risques des risques
durable, compétitif et > Renforcer les potentiels
équitable économiques des territoires de projet Action 8.1 : renforcement des polarités
> Assurer un développement régional économiques régionales
PRAT n°8 : compétitivité économique régionale
partagé
Action 8.2 : Renforcement de la logistique régionale
Action 9.1 : Politique de la ville

PRAT n°9 : équité territoriale
Action 9.2 : Soutien aux zones les moins favorisées
> Développer les structures organisant

3 - Structurer un partenariat pour
les acteurs régionaux
le développement régional PRAT n°10 : Formation d’une ingénierie territoriale Action 10.1 : création d’une ingénierie territoriale
> Définir et mettre en œuvre les outils
du développement régional
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3. LES PROGRAMMES REGIONAUX D’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
3.1. Valoriser les dynamiques spécifiques des territoires régionaux B. Stratégie
La réalisation de ces objectifs s’appuie sur deux axes stratégiques :

Cet objectif stratégique comprend plusieurs objectifs spécifiques :
► Une stratégie territoriale d’accompagnement socioéconomique des infrastructures
• Assurer une diffusion en profondeur du développement par l’ouverture et le
désenclavement de la région Cette stratégie d’accompagnement des grands projets d’infrastructures s’efforce de
transformer en développement économique et territorial les gains d’accessibilité que ceux-ci
• Valoriser le littoral régional tout en préservant ses ressources permettent. Dans cette perspective d’ouverture régionale et d’amélioration de la mobilité des
opportunités économiques se dégagent, par exemple dans le domaine de l’économie
• Promouvoir une politique de montagne spécifique aux massifs régionaux d’entrepôt ou de la logistique, activités aujourd’hui encore très insuffisamment développées.
• Promouvoir des relations équilibrées entre les villes et les espaces ruraux
► Un renforcement du maillage du territoire en infrastructures
• Revitaliser les espaces ruraux
L’accessibilité induite par l’autoroute et la Rocade doit être correctement relayée au sein de la
• Renforcer et valoriser le positionnement des villes régionales
région par un réseau secondaire de transport viable et maillé. Cela passe en particulier par le
A ces objectifs correspondent les PRAT : 1, 2, 3, 4 et 5. renforcement des deux axes régionaux reliant l’axe littoral et l’axe du Couloir de Taza. Ces
deux axes orientés nord-sud sont :
• La RN8 / route Al Wardha,
• La R 505.
3.1.1. PRAT N°1 : INFRASTRUCTURES ET DIFFUSION DU DEVELOPPEMENT
Ces axes ont vocation à assurer le lien entre les deux infrastructures majeures au niveau
régional et permettre le développement des territoires riverains.
A. Objectifs
L’objectif spécifique du PRAT 1 est celui d’un territoire davantage ouvert et désenclavé tirant le C. Programme d’actions
meilleur bénéfice des infrastructures pour son développement. Il s’agit de passer d’une logique
d’aspiration du développement dont a trop longtemps souffert la région à une logique de
diffusion du développement. Les actions suivantes sont détaillées dans les fiches ci-dessous :
L’enjeu est alors de mettre en place des politiques d’accompagnement ainsi que des • action 1.1 : accompagnement de l’autoroute
investissements complémentaires susceptibles de permettre aux investissements en
infrastructures de donner toute leur mesure en matière de développement territorial. Il s’agit • action 1.2 : accompagnement de la Rocade Méditerranéenne
notamment de valoriser la meilleure accessibilité des territoires régionaux en renforçant :
• action 1.3 : accompagnement des liaisons transversales régionales
• leurs capacités endogènes de développement,
• action 1.4 : valorisation des infrastructures portuaire, aéroportuaires et ferroviaires
• la diffusion de la croissance,
• leur accès aux ressources et aux services régionaux ou extérieurs,
• leurs complémentarités avec les pôles régionaux ou extérieurs.
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FICHE ACTION 1.1 ACCOMPAGNEMENT DE L’AUTOROUTE PRAT N°1 : Infrastructures et diffusion du développement
OBJECTIFS valoriser l’investissement dans l’infrastructure autoroutière par une stratégie d’accompagnement ambitieuse
valoriser les opportunités de développement économique engendrées par l’amélioration de l’accessibilité autoroutière
structurer les territoires voisins de l’autoroute de manière à ce qu’ils en tirent les meilleurs bénéfices
renforcer l’articulation de l’autoroute avec le réseau routier secondaire afin d’assurer la diffusion du développement
CARACTERISATION intervention 1 : création de zones d’activités au droit des échangeurs de l’autoroute
L’enjeu est la mise en place de zones d’activités permettant aux investissements autoroutiers de donner toute leur mesure en matière de développement territorial. La mise en service de
l’autoroute, doit ainsi s’accompagner par le développement de plateforme économique au niveau des échangeurs. Cette situation leur confère un accès rapide au réseau routier national ainsi
qu’un rayonnement et une compétitivité accrus.
Couplée à la voie ferrée et la route nationale existantes, l’autoroute offre d’importantes opportunités à l’implantation de plateformes logistiques multimodales route-rail. Ce positionnement
permet de valoriser l’ensemble des flux d’échanges et de transit empruntant le couloir de Taza. (cf PRAT 8.4)
Des zones d’activités de production et de services sont également à promouvoir et à développer au droit des échangeurs autoroutiers pour qu’elles bénéficient de l’attractivité et des flux
engendrés par l’infrastructure autoroutière.
L’aménagement de ces zones d’activités économiques au niveau des échangeurs autoroutiers demande de prévoir leur connexion au réseau de transport en commun des pôles voisins pour
faciliter les déplacements de la main d’œuvre et des clients.
intervention 2 : valorisation des territoires voisins de l’autoroute
L’axe routier, ferroviaire et maintenant autoroutier que constitue le Couloir de Taza est le principal vecteur de diffusion du développement à l’échelle régionale. Cette situation doit servir de
levier de développement aux territoires voisins de l’autoroute.
Les territoires voisins de l’autoroute bénéficient d’une accessibilité améliorée qu’il convient de valoriser en renforçant notamment les capacités économiques des localités desservies. Si Taza
peut prétendre accroître de manière significative sa compétitivité et ses échanges économiques vis-à-vis des grandes agglomérations voisines (cf PRAT 5.3), les centres secondaires (Matmata,
Oued Amlil, Tahla, Bab Marzouka, Taddart) desservis par l’autoroute doivent renforcer leurs bases économiques et de service afin de prendre place dans le réseau d’échanges engendré par la
nouvelle infrastructure.
Pour ce faire, ces localités doivent faire évoluer leur économie vers des activités valorisables par l’axe autoroutier : commerce, industrie agro-alimentaire, logistique, etc. Elles doivent
également veiller à ne pas subir les impacts négatifs de l’autoroute en adaptant notamment leur économie de bord de route qui risque de décliner avec le report de trafic routier vers
l’autoroute.
Les territoires touristiques situés aux abords de l’autoroute (Parc National de Tazzeka et Barrage Idriss 1er) doivent renforcer leur capacité d’accueil (hôtel, camping, chambre d’hôte), leurs
activités de loisirs (diversification des activités proposées) ainsi que leur visibilité (signalisation à vocation touristique sur autoroute, stratégie de communication, publicité).
intervention 3 : amélioration du réseau secondaire connecté à l’autoroute
L’accessibilité induite par l’autoroute Fès-Oujda doit être correctement relayée par un réseau secondaire de transport viable et maillé. Cela passe en particulier par le renforcement des axes
routiers connectés à l’autoroute, notamment les deux principales liaisons nord-sud mises à mal par une topographie contraignante (fortes pentes, glissements de terrains) et des conditions
climatiques rudes (gel, fortes pluies, enneigement):
• La route Al Wardha qui dessert le Prérif de Taounate et le Rif Central. Cet axe est un piller important du maillage régional, il dessert Taounate depuis Fès et assure un lien important
entre les deux axes majeurs de la Région (Autoroute et Rocade méditerranéenne)
• La route 505 qui dessert le Prérif de Taza et le Rif Central. Cet axe qui relie les deux principales agglomérations régionales (Taza et Al Hoceima) n’offre pas actuellement des conditions
de circulation suffisamment bonnes pour jouer son rôle dans la diffusion du développement induit par l’autoroute vers les territoires riverains. Son projet de dédoublement doit être
mené à bien.
Aujourd’hui, les fonds consacrés à l’entretien de ces deux infrastructures de montagne ne sont pas nettement supérieurs à ceux des routes de plaine pourtant soumises à des contraintes
nettement inférieures. Des investissements supplémentaires doivent donc être accordés à l’entretien et l’amélioration de ces routes pour qu’elles puissent accompagner le développement
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induit par l’autoroute vers les territoires qu’elles desservent.

Les résultats attendus de ces interventions sont notamment les suivants :
• Création de plateformes logistiques multimodales au droit des échangeurs autoroutiers
• Création de zones d’activités au droit des échangeurs
• Reconversion et développement économique des centres secondaires desservis par l’autoroute
• Accroissement des investissements d’entretien et de renforcement de la route Al Wardha et 505
valorisation Liste des programmes existants valorisés et modes de valorisation

des Plan Emergence :
programmes
existants Programmes d’investissement routier :
CREM :
Stratégie Nationale pour le développement de la compétitivité de la logistique :
partenaires Les partenaires mobilisés dans le cadre de cette action sont les suivants :
financements • Autoroutes du Maroc
délais
MISE EN ŒUVRE
• Communes riveraines
• Chambres de commerce de Taza
• Directions Provinciales de l’Equipement de Taza, Guercif, et Taounate
Les modes de financement sont ceux des différents programmes sectoriels existant auxquels peuvent s’ajouter des financements ciblés sur des priorités régionales identifiées.
horizons de réalisation :
• Création de plateformes logistiques multimodales au droit des échangeurs autoroutiers : court à moyen terme
• Création de zones d’activités au droit des échangeurs : court à moyen terme
• Reconversion et développement économique des centres secondaires desservis par l’autoroute : moyen terme
• Accroissement des investissements d’entretien et de renforcement de la route Al Wardha et 505 : court à moyen terme
Amorçage Création d’une zone d’activités au droit de l’échangeur autoroutier de Taza
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FICHE ACTION 1.2 ACCOMPAGNEMENT DE LA ROCADE LITTORALE PRAT N°1 : Infrastructures et diffusion du développement
OBJECTIFS valoriser l’investissement dans l’infrastructure routière par une stratégie d’accompagnement ambitieuse
valoriser de manière ciblée sur le territoire les opportunités de développement économique engendrées par l’amélioration de l’accessibilité routière
Eviter le mitage urbain sur les rives de la rocade de manière à préserver un environnement littoral remarquable
structurer les territoires voisins de la route de manière à ce qu’ils en tirent les meilleurs bénéfices
renforcer l’articulation de la route avec le réseau routier secondaire afin d’assurer la diffusion du développement
CARACTERISATION intervention 1 : définition de la stratégie d’accompagnement de la rocade littorale

Une stratégie d’accompagnement de la rocade littorale est à définir afin d’identifier les opportunités de développement liées à l’infrastructure. Cette stratégie identifie les zones et les
activités valorisables par la Rocade ainsi que les périmètres à préserver de toute dégradation. Elle détermine ainsi les mesures de mise en œuvre de ses deux dimensions : développement et
préservation.
Ces principes stratégiques sont inscrits dans les documents de planification (SDAU, Plan d’Aménagement). Les documents existants sont révisés pour en tenir compte. Le SDAU LMC pourra être
révisé à cette occasion. Les zones non couvertes font l’objet de l’élaboration de tels documents. L’enjeu est de couvrir l’ensemble des communes rurales et urbaines traversées par la Rocade et
d’identifier les zones à valoriser et les zones à préserver.
intervention 2 : développement de localités cibles desservies par la rocade
La mise en service de la Rocade Méditerranéenne est une opportunité importante à saisir pour le développement des localités du littoral autrefois difficiles d’accès. Ces localités sont
aujourd’hui connectées à un axe de développement important reliant plusieurs grandes agglomérations marocaines (Tanger, Tétouan, Nador). L’enjeu est de pouvoir diffuser au niveau local le
développement induit par cet axe majeur et ne pas laisser à l’écart des échanges les localités desservies.
Le développement urbain est privilégié à partir des nœuds d’urbanisation existants, notamment : La conurbation de la baie du Nekkor (cf PRAT 2.1), Cala Iris, Bni Boufrah, Rouadi et Aït
Kamra. Ces localités directement desservies par la Rocade Méditerranéenne doivent servir de réceptacle au développement du littoral
Avec la mise en service de la Rocade et l’amélioration de leur accessibilité, ces localités vont accueillir davantage de population. Elles doivent veiller à améliorer leur infrastructure urbaine
(route, assainissement, etc.), à construire de nouveaux logements et à mettre à niveau leurs équipements et services.
Ces localités doivent également veiller à renforcer leurs activités liées au passage routier : hébergement, restauration, services, stations-service, activités touristiques.
intervention 3 : préservation de l’environnement littoral
Des principes d’urbanisation sont définis afin d’éviter le mitage urbain sur les rives de la Rocade méditerranéenne induisant destructions paysagères et environnementales. En effet, la mise en
service de la Rocade méditerranéenne va induire un déplacement progressif de la population vers la côte. Ce phénomène de littoralisation de la population doit être contrôlé pour éviter toute
dégradation et dilapidation des ressources endogènes ainsi que tout étalement urbain anarchique.
L’enjeu est de cibler le développement sur les localités existantes et de maintenir ouverts et naturels les autres espaces du littoral. Les instances compétentes doivent veiller à ce que les
documents d’urbanisme couvrent l’ensemble des communes concernées. Une police de l’environnement est mise en place pour faire respecter les règles d’urbanisme qui s’imposent en
luttant notamment contre l’habitat informel et la dégradation de l’environnement.
intervention 4 : amélioration du réseau secondaire connecté à la rocade
L’enjeu est d’assurer la capillarité du réseau à partir de la rocade et faire bénéficier les territoires riverains des bénéfices d’une accessibilité améliorée. L’accessibilité induite par la Rocade doit
être correctement relayée par un réseau secondaire de transport viable et maillé. Cela passe en particulier par le renforcement des axes routiers nord-sud qui recoupent la route des crêtes, la
Rocade méditerranéenne et desservent le littoral.
Aujourd’hui, les fonds consacrés à l’entretien de ces routes est faible malgré les fortes contraintes naturelles qu’elles subissent (glissement de terrain, pente, etc.). Des investissements
supplémentaires doivent donc être accordés à l’entretien et l’amélioration de ces routes pour qu’elles puissent diffuser le développement induit par la rocade vers les territoires riverain et
qu’elles puissent constituer un itinéraire sûr entre la route des Crêtes et la Rocade.
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• une stratégie d’accompagnement et le suivi de celle-ci (rapports de suivi)
• des orientations des documents d’urbanisme (sites privilégiés pour le développement / sites inconstructibles de préservation de l’environnement et du paysage)
• des zones d’activités / zones d’urbanisation dans les localités de développement cible
• des zones naturelles protégées (SIBE, parc national) par une police de l’environnement
• des investissements routiers sur le réseau capillaire

des Programmes d’investissement routier :
Plan Emergence :
programmes programme 4 :
existants PNRR 2 :
Les partenaires mobilisés dans le cadre de cette action sont les suivants :
• Inspection Régionale de l’Aménagement du territoire
• Direction Provinciale de l’Equipement d’Al Hoceima
• Agence urbaine d’Al Hoceima
MISE EN ŒUVRE
• communes riveraines :
partenaires • chambre de commerce d’Al Hoceima
financements
délais Les modes de financement sont ceux des différents programmes sectoriels existant auxquels peuvent s’ajouter des financements ciblés sur des priorités régionales identifiées.
• La démarche est lancée à court terme avec le lancement de l’étude de développement et de préservation des territoires riverains de la Rocade.
• Le comité de pilotage réunissant les acteurs ci-dessus assure le suivi de la réalisation de l’étude et poursuit son intervention avec le suivi des actions qui en découlent à moyen et long
terme.
Amorçage Réalisation d’une étude de développement et de préservation des territoires riverains de la Rocade. Cette étude susceptible d’être menée par l’inspection régionale permettrait d’identifier
les opportunités de développement liées à la rocade et de les focaliser sur les sites les mieux à même de les valoriser. Elle pourra identifier en parallèle les sites à préserver et les mesures
nécessaires à cette préservation.
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FICHE ACTION 1.3

ACCOMPAGNEMENT DES LIAISONS TRANSVERSALE REGIONALES PRAT N°1 : Infrastructures et diffusion du développement
OBJECTIFS valoriser les investissements dans les infrastructures majeures (autoroute et rocade littorale) par des investissements sur les infrastructures transversales reliant celles-ci,
valoriser le désenclavement des territoires desservis à travers une stratégie d’accompagnement de ces infrastructures transversales,
valoriser les opportunités de développement local en montagne engendrées par l’amélioration de l’accessibilité routière
renforcer l’articulation des routes transversales avec le réseau routier secondaire afin d’assurer la diffusion du développement (pistes rurales notamment)
CARACTERISATION intervention 1 : définition de la stratégie d’accompagnement des liaisons transversales régionales
En amont de cette stratégie, une promotion de ces projets routiers peut être entreprise dans les différentes instances de décision pour exprimer le caractère prioritaire de ces investissements
pour la cohésion régionale, la valorisation des investissements routiers déjà consentis et le désenclavement / développement de territoires de montagne fragilisés.
Une fois ces investissements programmés et réalisés, une stratégie d’accompagnement pourra être définie. Elle vise à tirer le meilleur parti de ces infrastructures pour les territoires desservis
en tenant compte de leurs fortes spécificités : enclavement, ruralité, montagne, faible bases de service et de développement, etc. Cette stratégie permettra de définir et mettre en œuvre les
interventions précisées ci-après.
intervention 2 : renforcement des bases de développement local
Les territoires de montagne accusent un certain nombre de dysfonctionnement liés essentiellement à leur enclavement géographique qui reste la principale contrainte à leur essor
économique. L’amélioration des liaisons transversales desservant ces territoires va permettre d’atténuer cette contrainte. L’enjeu est donc de valoriser une meilleure attractivité de territoires
auparavant enclavés et répulsifs par des initiatives de développement local.
Les efforts de développement doivent viser le renforcement de pôles ruraux en les dotant des services et des équipements de bases à leur population. Une stratégie de mise à niveau de ces
localités est à mettre en œuvre : alimentation en eau potable, électrification, équipements socio-collectif de base. Ces interventions permettent à ces pôles ruraux de gagner en attractivité et
de capter une partie de l’exode rurale.
Des efforts doivent également être consentis au développement d’une économie local plus structurée et diversifiée. Des investissements publics sont à prévoir pour encourager à la création
d’emploi : soutien financier à la création de micro-entreprises, niches fiscales pour les entrepreneurs de ces territoires, création de petites zones d’activités, soutien et encadrement de
l’artisanat à travers des programmes de formation et d’appui à la commercialisation, soutien aux initiatives de type micro-entrepreneur, renforcement de l’économie soukière, mise en place
de niches éco-touristiques, etc.
intervention 3 : amélioration du réseau secondaire connecté aux liaisons transversales
L’enjeu est d’assurer la capillarité du réseau à partir des liaisons transversales et faire bénéficier les territoires de montagne d’une accessibilité améliorée. L’accessibilité induite par les
liaisons transversales doit être correctement relayée par un réseau de routes de transport viable et maillé. Cela passe en particulier par l’entretien des routes et le renforcement des pistes qui
desservent les territoires de montagne actuellement faiblement accessibles. Ces routes de désenclavement jouent un rôle essentiel dans la stratégie de développement social et économique
du monde rural, elles facilitent, en effet, l’accessibilité de la population rurale aux services sociaux de base, garantit les échanges économiques et valorisent les ressources locales
Aujourd’hui, les fonds consacrés à l’entretien de ces routes est insuffisant compte tenu des fortes contraintes naturelles qu’elles subissent (glissement de terrain, pente, etc.). Des
investissements supplémentaires doivent donc être accordés à l’entretien et l’amélioration de ces routes pour qu’elles puissent diffuser le développement induit par les liaisons transversales
vers les territoires de montagne.
Résultats attendus
• Appui à la réalisation / réalisation des liaisons transversales
• une stratégie d’accompagnement des liaisons transversales et le suivi de celle-ci (comités de pilotage, rapports de suivi)
• des actions de développement local : soutien aux entrepreneurs, micro-zones d’activités, services de base, etc.
• des investissements sur le réseau capillaire (entretien des pistes par exemple)
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valorisation liste des programmes existants valorisés et modes de valorisation

des Programmes d’investissement routier
programmes
existants Plan Emergence
Centre Ruraux Emergents
PAGER
PERG
PNRR 2
MISE EN ŒUVRE
financements • Inspection Régionale de l’Aménagement du territoire

délais
• Direction Provinciale de l’Equipement d’Al Hoceima
• Agence urbaine d’Al Hoceima
• communes riveraines :
• chambre de commerce
• La démarche est lancée à court terme avec le lancement de la stratégie d’accompagnement des liaisons transversales.
• Le comité de pilotage réunissant les acteurs ci-dessus assure le suivi de la réalisation de l’étude et poursuit son intervention avec le suivi des actions qui en découlent à moyen et long
terme.
Amorçage Définition de la stratégie d’accompagnement des liaisons transversales par l’Inspection Régionale de l’Aménagement du Territoire.
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FICHE ACTION 1.4 VALORISATION DES INFRASTRUCTURES PORTUAIRES, AEROPORTUAIRES ET FERROVIAIRES PRAT N°1 : Infrastructures et diffusion du développement
valoriser les fonctionnalités de transport de voyageurs et de marchandises offertes par ces infrastructures
valoriser les opportunités de développement économique autour des infrastructures portuaires, aéroportuaires et ferroviaires
OBJECTIFS
optimiser les retombées économiques de ces infrastructures pour les territoires qui les portent
CARACTERISATION intervention 1 : stratégie de valorisation des infrastructures

Le niveau de service actuel des infrastructures ferroviaires, aériennes et portuaires, n’est pas en mesure d’en faire des facteurs efficaces du développement régional. Cependant une stratégie
de valorisation de ces infrastructures est à définir afin d’identifier leurs opportunités de développement. Cette stratégie identifie les activités valorisables par les ports d’Al Hoceima et de Cala
Iris, les gares régionales de la ligne ferroviaire Fès-Oujda et l’aéroport El Idrissi qui dessert la ville d’AL Hoceima.
Les autorités organisatrice des transports ainsi que les principaux acteurs économiques régionaux doivent élaborer ensemble une stratégie de valorisation de ces infrastructures qui identifie un
certains nombres d’actions à soutenir afin de tirer le meilleur parti de ces infrastructures pour les territoires desservis en tenant compte de leur potentiel économique spécifique
Les actions de la stratégie de valorisation économique de ces infrastructures pourraient être les suivants :
intervention 2 : valorisation des fonctionnalités de transport des infrastructures
Malgré une constante augmentation ces dernière année, le nombre de passagers transitant par ces infrastructures reste faible compte tenu de leur capacité réelle. Leur attractivité pâtie de la
faiblesse de leur desserte, de leur destination ou de leur compétitivité économique. Les autorités doivent prendre les mesures nécessaires pour accroitre les fonctionnalités de transport
passager de ces infrastructures pour en faire de véritable « portes d’entrées » du territoire régionale. Plusieurs mesures vont dans ce sens :
• Diversification des destinations reliées à la gare maritime du port d’Al Hoceima ;
• Positionner le port d’Al Hoceima dans les circuits de croisière méditerranéens ;
• Diversification des lignes régulières desservies depuis l’aéroport El Idrissi d’Al Hoceima, notamment les régions où les ressortissants rifains sont les plus nombreux (Pays-Bas, Belgique,
France).
• Amélioration de la desserte ferroviaire régionale (augmentation de la fréquence et étude de faisabilité de création de nouvelles lignes)
intervention 3 : valorisation des activités économiques liées à ces infrastructures

Actuellement les infrastructures aéroportuaire, portuaire et ferroviaire sont dédiées en grande partie au transport passager et sont peu valorisées économiquement. Elles présentent
néanmoins des potentialités économiques intéressantes, notamment dans les domaines de la logistique, du commerce, de la pêche ou du fret.
Les autorités portuaire, aéroportuaire et ferroviaire doivent soutenir l’implantation ou le renforcement d’activités économiques sur les terrains proches et connectés aux infrastructures : zones
franches, entrepôt de stockage, plateforme logistique, etc.
Résultats attendus
• une stratégie de valorisation de ces infrastructures (comités de pilotage, rapports de suivi)
• des actions valorisant les fonctionnalités de transport des infrastructures
• des investissements pour développer les activités économiques en lien avec ces infrastructures
MISE EN ŒUVRE

des Libéralisation du secteur aérien
programmes
existants Stratégie Nationale Logistique
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financements • Ministère de l’équipement et du transport
délais • ONCF
• ONDA
• Agence Nationale des Ports,
• Directions Provinciales de l’Equipement de Taza, Guercif, et Taounate
• CCI
• une stratégie de valorisation de ces infrastructures (comités de pilotage, rapports de suivi) : court terme
• des actions valorisant les fonctionnalités de transport des infrastructures : moyen terme
• des investissements pour développer les activités économiques en lien avec ces infrastructures : moyen terme
Amorçage Elaboration d’une stratégie de valorisation économique des infrastructures portuaires, aéroportuaires et ferroviaires
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3.1.2. PRAT N°2 : PRESERVATION ET VALORISATION DU LITTORAL la pêche, aujourd’hui marginale, dispose d’un potentiel de développement en s’appuyant
sur les ports d'Al Hoceima et de Cala Iris (renforcement des unités de traitement du
poisson, de la conserverie, du stockage frigorifique, etc.)
A. Objectifs
• l’aménagement urbain : La structuration de l’urbanisation doit éviter le mitage et le
L’objectif premier du PRAT 2 est de tirer un maximum d’avantages pour le développement du gaspillage des terres.
territoire régional de la mise en service de la Rocade Méditerranéenne. Celle-ci constitue un
levier de développement très important pour l’ensemble du Rif Littoral. L’accessibilité crée • le développement touristique, notamment balnéaire : Le renforcement des capacités
l’attractivité, en désenclavant cet espace et en raccordant le littoral régional à l’axe d’accueil pour attirer les vacanciers nationaux et internationaux est nécessaire. Les
méditerranéen marocain, cette Rocade va engendrer d’importantes opportunités de projets d’aménagement de stations touristiques (Souani et Cala Iris) vont dans ce sens
développement et d’aménagement. Ces nouvelles perspectives ne sont toutefois pas sans et doivent être pensés en complémentarité avec les zones touristiques des régions
menaces : voisines.
• risque d’urbanisation incontrôlée le long de la Rocade Méditerranéenne «balnéarisation • l’aménagement de territoires clefs, avec en particulier la mise en pace d’une stratégie
»), spécifique d’aménagement de la baie du Nekkor
• risque de dégradation et de dilapidation des ressources naturelles, ► Une stratégie de préservation et de valorisation du patrimoine environnemental
littoral
• risque de multiplication de micropolarités faibles et inarticulées les unes aux autres.
Le développement du littoral ne doit pas se faire aux dépens de ses ressources naturelles, non
L’enjeu est donc double : il s’agit à la fois d’appuyer, renforcer et structurer le développement seulement du fait de leur caractère remarquable mais aussi parce qu’elles sont un vecteur
du littoral tout en garantissant la pérennité des équilibres environnementaux et la préservation décisif de ce même développement. Il convient ainsi de prendre les mesures nécessaires pour
d’un espace remarquable. Une stratégie de développement intégrée du littoral est donc faire face aux menaces suivantes :
nécessaire. Elle vise notamment à permettre :
• Le glissement démographique vers le littoral et la pression qu’il induit risquent de
• une valorisation de l’accessibilité et du désenclavement permis par l’infrastructure en s’accentuer fortement. Déjà constatés dans la conurbation de la Baie d’Al Hoceima, ces
termes de développement et d’aménagement, phénomènes risquent de s’étendre autour de la Rocade, suscitant une littoralisation
incontrôlée. Des mesures fermes et coordonnées en matière d’urbanisme et
• une utilisation raisonnée des ressources marines et terrestre, d’aménagement du territoire sont impératives.
• un rééquilibrage est ouest du littoral,
• Avec une littoralisation accrue augmentent les risques de dégradation et de
• une valorisation du potentiel touristique de la zone, dilapidation des ressources naturelles du littoral rifain. Une série de mesures sont à
• une meilleure articulation du Rif littoral avec les autres espaces régionaux et les prendre à la fois en termes de protection des espaces les plus remarquables («
espaces littoraux voisins sanctuarisation ») mais aussi de contrôle et d’accompagnement du développement :
préservation de la ressource en eau, préservation des côtes, préservation des forêts,
• l’ouverture méditerranéenne vers l’Europe et le Maghreb. assainissement des centres urbains, sensibilisation de la population locale et des
B. Stratégie touristes etc. Il est essentiel d’éviter les dégradations irréversibles des ressources pour
jeter les bases d’un développement durable de la région.
La réalisation de cet objectif s’appuie sur deux axes stratégiques :
C. Programme d’actions
► Une stratégie de développement intégré du littoral
Les actions suivantes sont détaillées dans les fiches ci-dessous :
Afin de valoriser pleinement les bénéfices de l’accessibilité, une stratégie intégrée de
développement du littoral doit permettre de coordonner : • action 2.1 : aménagement intégré de la baie du Nekkor
• le développement des capacités économiques : L’économie logistique et portuaire a • action 2.2 : focalisation et maîtrise de l’urbanisation
vocation à se renforcer à Al Hoceima en complémentarité avec « Tanger Med » et «
West Nador » pour trouver sa place sur le littoral méditerranéen. Sa gare maritime • action 2.3 : préservation et valorisation des sites et milieux naturels littoraux
pourra également devenir une nouvelle porte d’entrée méditerranéenne avec des
liaisons régulières ou saisonnières avec d’autres ports méditerranéens. L’économie de
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FICHE ACTION 2.1 AMENAGEMENT INTEGRE DE LA BAIE DU NEKKOR PRAT N°2 : PRESERVATION ET VALORISATION DU LITTORAL
OBJECTIFS Mettre en place les moyens nécessaires à l’émergence d’une véritable métropole littorale de niveau régional
Valoriser les opportunités de développement économique de la baie, notamment suite à l’ouverture de la Rocade Méditerranéenne
Assurer la gestion urbaine et le développement urbain intégré de la conurbation du Nekkor
CARACTERISATION intervention 1 : création d’une Agence de développement et d’aménagement du Nekkor et élaboration d’une Stratégie d’aménagement et de développement intégrée de la Baie
La mise en service de la Rocade méditerranéenne ouvre de nouvelles opportunités de développement. Plus accessible, la Baie du Nekkor est appelée à accueillir davantage d’hommes et
d’activités. A l’heure actuelle, la baie abrite une conurbation de plusieurs municipalités (Al Hoceima, Imzouren, Bni Bouayach et Ajdir) sans que celles-ci ne forment une véritable
agglomération à part entière. L’absence de gestion intégrée et de cohérence urbaine entre ces unités urbaines est préjudiciable à l’aménagement et au développement de la baie du
Nekkor. L’enjeu est de révéler le potentiel fonctionnel de cet ensemble urbain.
La création de l’Agence de Développement et d’Aménagement du Nekkor (ADAN) a vocation à élaborer et mettre en œuvre la stratégie de développement intégré de la baie du Nekkor.
Elle définit les enjeux et les priorités d’intervention dans l’ensemble des thématiques jugées pertinentes à l’échelle de la baie : aménagement et gestion urbaine (habitat, infrastructures,
équipements, etc.), développement économique (industrie, services, agriculture irriguée…), développement touristique, transports, etc. Cette stratégie vise à tirer parti de la nouvelle
ouverture de la Baie sur les territoires voisins pour l’amener à un rayonner sur l’économie régionale voire nationale. Cette stratégie permettra de définir et mettre en œuvre les
interventions précisées ci-après.
L’Agence détermine les projets stratégiques à mettre en place pour atteindre les objectifs de la stratégie élaborée.
Son périmètre d’intervention regroupe les quatre municipalités de la baie : Al Hoceima, Ajdir, Imzouren et Bni Bouayach.
Elle ne se substitue pas aux compétences des acteurs en place (communes, services de l’Etat) mais met en cohérence leurs interventions. Elle pourra disposer pour cela de fonds
permettant d’abonder les financements de certains projets stratégiques. Elle pourra toutefois préfigurer un rapprochement des différentes communes sur des projets de niveau
métropolitain.
intervention 2 : stratégie et projets stratégiques en matière d’aménagement et de développement urbain
L’agence coordonne la réalisation d’un SDAU à l’échelle des quatre municipalités.
Cet instrument de planification répond aux enjeux de développement de ce territoire restreint densément peuplé (162 000 habitants en 2004) dans l’objectif de l’élever au rang de pôle
urbain capable de rayonner au niveau régional et d’échanger sur des bases équilibrées avec les agglomérations de Fès et Taza.
Ce document décline des axes d’intervention en matière de gestion urbaine :
Limitation de la pression démographique sur un milieu naturel fragile, constitution de réserves foncières suffisantes pour la réalisation de projets urbains stratégiques, aménagement
cohérent des espaces décousus entre les polarités urbaines (Al Hoceima, Bni Bouayach, Imzouren…).
L’intérêt d’un SDAU repose également sur l’élaboration d’une stratégie d’aménagement intégrée :
Mise en place d’équipements de niveau métropolitain (rénovation des infrastructures urbaines, renforcement du réseau assainissement, etc.) et mise en cohérence du développement
urbain entre les différentes polarités (harmonisation du cadre bâti, complémentarités entre les différentes fonctions, etc.)
Des projets stratégiques déclinent les différents axes d’intervention du SDAU.
intervention 3 : stratégie et projets stratégiques en matière de développement économique
L’ouverture de la Rocade Méditerranéenne offre des nouvelles opportunités économiques à la baie du Nekkor en permettant des liaisons rapides avec Tétouan, Tanger et Nador. Cette
ouverture économique de la baie vers les territoires extérieurs doit se poursuivre par la valorisation des axes routiers prévus vers le sud, en direction de Taza et de Fès. Enfin, le territoire
doit affirmer sa « littoralité » en s’ouvrant vers la méditerranée par le renforcement des échanges maritimes avec l’Europe et les ports du Royaume.
Le développement économique de la baie du Nekkor passe ainsi par le renforcement de son positionnement régional, national et méditerranéen permettant sa meilleure intégration aux
échanges.
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Les filières porteuses des différents secteurs économiques de la métropole littorale doivent être renforcées :
Les domaines du commerce et de la logistique doivent profiter de l’intégration de la baie aux échanges régionaux et nationaux pour développer des plateformes d’activités autour des
principaux pôles d’échange.
Le renforcement des services aux entreprises permet d’accroître la compétitivité économique du territoire. Il s’agit essentiellement du développement d’un réseau de services
professionnels, notamment des services juridiques, comptables, scientifiques, de gestion financière, de marketing, de consultation, de relations publiques, etc.
Une meilleure adéquation entre emploi et main d’œuvre doit être recherchée par le renforcement des offres en matière d’éducation et de formation.
La baie du Nekkor offre des opportunités importantes dans le développement du tourisme balnéaire. L’enjeu est de valoriser ces potentialités en accompagnant les projets existants
(Souani) et en développant les investissements touristiques sur la zone.
L’économie agricole doit être valorisée par le renforcement des périmètres irrigués existants. Une meilleure mobilisation des ressources en eau permettrait d’accroître la surface irriguée
et d’améliorer le potentiel productif des parcelles existantes.
Résultats attendus
• stratégie d’aménagement et de développement
• suivi de la stratégie (comités de pilotage, rapports de suivi)
• projets stratégiques et cofinancements associés
• réalisation du SDAU de la baie du Nekkor
• renforcement des filières porteuses de l’économie de la baie
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des SDAU « Grand Al Hoceima »
programmes
existants « Vision Al Hoceima 2015 »
« Vision 2020 »
Pays d’Accueil Touristique d’Al Hoceima
Plan Azur
financements • Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Politique de la ville
délais • Ministère de l’Energie, des Mines de l’Eau et de l’Environnement
MISE EN ŒUVRE
• Agence pour la Promotion et le Développement du Nord

• Conseil de la région Taza-Al Hoceima-Taounate
• Conseil provincial d’Al Hoceima
• Coopération internationale
• Stratégie d’aménagement et de développement : court terme
• Suivi de la stratégie (comités de pilotage, rapports de suivi) : court et moyen terme
• Projets stratégiques et cofinancements associés : moyen terme
• Réalisation du SDAU de la baie du Nekkor : court terme
• Renforcement des filières porteuses de l’économie de la baie : court à long terme
Amorçage Création de l’Agence d’Aménagement et de Développement du Nekkor

Elaboration de la Stratégie d’Aménagement et de Développement de la Baie du Nekkor
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FICHE ACTION 2.2 FOCALISATION ET MAITRISE DE L’URBANISATION PRAT N°2 : PRESERVATION ET VALORISATION DU LITTORAL
OBJECTIFS Contrôler et maîtriser l’urbanisation le long du littoral pour préserver son potentiel écologique remarquable
Valoriser le développement urbain à partir des localités existantes afin d’éviter une urbanisation incontrôlée du littoral
Limiter l’exposition de l’homme aux risques naturels
CARACTERISATION intervention 1 : mise en place et mise en œuvre d’outils d’une urbanisation maîtrisée
Des principes d’urbanisation sont définis afin d’éviter le mitage urbain sur les rives de la Rocade méditerranéenne. En effet, la mise en service de la Rocade méditerranéenne va induire un
déplacement progressif de la population vers la côte. Ce phénomène de littoralisation de la population doit être contrôlé pour éviter toute dégradation et dilapidation des ressources
endogènes ainsi que tout étalement urbain anarchique.
Le développement urbain du littoral doit se concentrer sur les localités existantes (Cala Iris, Bni Boufrah, Rouadi) afin de donner une cohérence globale au maillage urbain du territoire. L’enjeu
est d’éviter tout étalement urbain incontrôlé le long du littoral et de limiter ainsi l’accroissement de l’habitat non réglementaire. La mise à niveau urbaine des localités existantes (notamment
en termes de services de base à la population) et la construction de logements nouveaux doivent permettre d’absorber l’afflux de population et de répondre à leur besoins élémentaires.
Mise en œuvre de ces principes d’aménagement urbain dans les documents d’urbanisme (Plan d’Aménagement, Plans de zonage, SDAU). Les documents existants sont révisés pour en tenir
compte. Le SDAU LMC pourra être révisé à cette occasion. Les zones non couvertes font l’objet de l’élaboration de tels documents. L’enjeu est de couvrir l’ensemble des communes rurales et
urbaines de la zone littoral en documents d’urbanisme en identifiant notamment les zones ouvertes à l’urbanisation et les zones non-constructibles.
Un outil de maitrise foncière (Etablissement Public Foncier, EPF) pourra être développé afin d’appuyer et de concrétiser la mise en œuvre des options des Plans d’Aménagement.
Des opérations d’urbanisation pilotes respectant ces principes d’aménagement pourront être entreprises.
intervention 2 : Lutte contre l’exposition aux risques naturels
cf. PRAT 7
Le littoral rifain est fortement exposé aux risques naturels (séisme, glissement de terrain, inondation). Le séisme du 24 février 2004 à Al Hoceima l’a malheureusement rappelé. Une approche
intégrée de ces risques doit être menée pour la zone littorale. Cela passe notamment par la prise en compte des risques dans les outils de développement de l’urbanisation.
Formaliser un volet risque dans les documents d’urbanisme sur la base des plans de prévention des risques quand ils existent ou de toutes autres informations disponibles.
Résultats attendus
• Révisions / élaboration des documents d’urbanisme
• Création d’un EPF
• opérations d’urbanisation pilotes
• volet risque des documents d’urbanisme

des
• Programme de couverture du territoire par les documents d’urbanisme
programmes
• Programme de lutte contre l’habitat non-réglementaire
MISE EN ŒUVRE
existants • Programme de mise à niveau urbaine

• Charte architecturel et paysage urbain
• Plan de Prévention des Risques
• Projet APELL-Maroc
délais
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• Révisions / élaboration des documents d’urbanisme : moyen terme - horizon de 5 ans
• Création d’un EPF : court terme
• opérations d’urbanisation pilotes : court / moyen terme
• volet risque des documents d’urbanisme : moyen terme - horizon de 5 ans
Amorçage Veiller à ce que l’ensemble des communes du littoral soit couvert en document d’urbanisme
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FICHE ACTION 2.3 PRESERVATION ET VALORISATION DES SITES ET MILIEUX NATURELS LITTORAIUX PRAT N°2 : PRESERVATION ET VALORISATION DU LITTORAL
OBJECTIFS Garantir la pérennité des équilibres environnementaux et la préservation d’un espace remarquable
Protéger les espaces naturels les plus remarquables
CARACTERISATION Intervention 1 : Lutte contre les différentes formes de pollution du littoral

L’enjeu est d’atténuer l’impact de l’homme et de ses activités polluantes sur le littoral rifain. Le littoral est un milieu particulièrement exposé puisqu’il est le réceptacle de nombreuses
sources polluantes (déversement des eaux usées, eaux de ruissellement des terres agricoles, décharges non contrôlées, etc.). La dégradation du milieu littoral par l'activité humaine amène à
une modification de l'équilibre naturel susceptible de mettre en danger la santé de l'homme, de nuire aux ressources biologiques, à la flore et la faune, de porter atteinte aux agréments ou
gêner toutes autres utilisations légitime de la mer.
Le réseau d’assainissement des eaux usées doit être généralisé sur l’ensemble des localités littorales afin de stopper tout déversement de ces eaux dans la méditerranée. Pour ce faire le
programme national d’assainissement liquide doit être poursuivi et renforcé, notamment sur la zone de la baie du Nekkor qui accueille une population de plus en plus dense. Les
investissements sur cette zone doivent se poursuivre pour soutenir la croissance de la population et le renforcement des activités touristique estivales. Cela passe par la construction de
nouvelles station de relevage des eaux usées et le renforcement des capacités de la station d’épuration d’Al Hoceima soit en l’agrandissant, soit en construisant une nouvelle station sur le
territoire.
La collecte et le recyclage des déchets ménagers doit être renforcé. Les lieux de décharges sauvages doivent être répertoriés, nettoyés puis dépollués. La capacité des décharges contrôlées du
littoral doit être suffisante pour soutenir la production de déchets de l’ensemble de la population et des activités économiques. Des mesures de tri sélectif des déchets doivent être prises et la
population sensibilisée. Le nombre de poubelles est à renforcer, notamment au niveau des zones naturelles sensibles.
Les pratiques agricoles sont à surveiller afin de veiller à ce qu’elles limitent l’utilisation de produits polluants. Des règles strictes doivent être prises pour fixer les seuils maximaux d’utilisation
de ces produits et les plus dangereux pour l’environnement doivent être interdits. Une sensibilisation aux pratiques agricoles respectueuses de l’environnement doit être menée auprès des
agriculteurs.
Intervention 2 : Protection et valorisation des sites naturels protégés du littoral
Le littoral rifain comprend plusieurs espaces naturels protégés (Parc National et SIBE). L’enjeu et de sauvegarder leur qualité paysagère ainsi que leur biodiversité remarquable en limitant et en
contrôlant toutes les actions anthropiques sur leur périmètre. Il faut veiller à faire respecter les mesures de protection qui concernent ces zones en se donnant les moyens d’agir et de sévir.
La création d’une police de l’environnement constituée de fonctionnaires dédiée à faire respecter les règles qui s’imposent à chacun pour protéger l’environnement est un moyen d’agir. Cette
police veille à ce que les constructions nouvelles soient autorisées, les zones de protection respectées et lutte contre les pratiques prédatrices (prélèvement illégal de la faune ou de la flore).
Cette police intervient également auprès de la population en menant des actions de sensibilisation à la richesse des ressources naturelles du littoral et à sa protection. Cette police de
l’environnement est ainsi habilitée à mettre en place des circuits de randonnées dans les zones naturelles protégées pour valoriser ce patrimoine auprès des populations locales ou des
touristes.
Résultats attendus
• renforcement du programme d’assainissement liquide
• structuration filières déchets
• Création d’une police de l’environnement
• Respects des mesures de protection des SIBE et parcs
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valorisation Parc National d’Al Hoceima

des SIBE
programmes
existants Programme National d’assainissement liquide
Programme National de gestion des Déchets Ménagers
délais • Ministère de l’Energie, des Mines de l’Eau et de l’Environnement
• Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et la Lutte contre la Désertification
MISE EN ŒUVRE

• renforcement du programme d’assainissement liquide : court terme
• structuration filières déchets : court terme
• création d’une police de l’environnement : court terme
Amorçage Dresser un état des lieux exhaustif des zones du littoral exposées aux rejets d’eaux usées et aux décharges sauvages afin de prioriser les projets de renforcement du réseau d’assainissement
liquide et de traitement des déchets
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3.1.3. PRAT N°3 : POLITIQUE DE MONTAGNE ► Des interventions publiques fortes, coordonnées, adaptées au contexte montagnard
Les interventions des différents secteurs publics en matière d’équipements et de services ne

A. Objectifs peuvent être déclinées de manière générique dans les espaces de montagne comme n’importe
où ailleurs en plaine ou en ville. Des adaptations et des efforts spécifiques sont nécessaires
Le PRAT 3 se fixe pour objectif un aménagement et un développement des espaces de pour assurer un niveau de service public analogue à celui des autres territoires. Par exemple,
montagne (Rif et Moyen Atlas) devant leur permettre de valoriser leurs potentiels et de le coût d’entretien d’une route de montagne est forcément supérieur à celui d’une route de
surmonter leurs handicaps pour les arrimer au reste de la région. La réalisation de cet objectif plaine compte tenu des contraintes de glissement de sol et d’enneigement.
permettra alors de prévenir les risques de:
► Une stratégie de valorisation et de préservation du patrimoine et des ressources de
• de décrochage des espaces de montagne, notamment dans le contexte d’une montagne
attractivité accrue des espaces de piémont davantage reliés à l’extérieur,
Le patrimoine naturel des montagnes constitue une ressource pour l’ensemble de la région. Sa
• de marginalisation économique et sociale des populations de montagne, notamment en protection et sa valorisation sont les conditions premières de la production en zone de
favorisant le développement économique formel, montagne et le maintien de la population. La protection de la ressource en eau est prioritaire
car les montagnes constituent le « château d’eau » des espaces de piémont et de plaine. La
• d’échanges à sens unique vers les autres territoires vidant les montagnes de leurs protection de la forêt et des sols, la préservation de la biodiversité et la prévention des risques
hommes et de leurs ressources naturels constituent des axes majeurs. La protection des paysages de montagne passe
également par une règlementation des constructions mieux définie et appliquée.
• Cette « politique de montagne » régionale doit pouvoir intervenir à des échelles fines au
ceur des massifs régionaux en conjuguant à la fois :
• des interventions de soutien aux activités économiques de montagne pour renforcer un C. Programme d’actions
tissu économique au niveau local notamment des petites communes
• des interventions fortes et adaptées au contexte montagnard en termes ’équipements et
de services publics, • action 3.1 : programme de massif du Rif
• la préservation et la valorisation des ressources de montagne (eau, sols, paysages, • action 3.2 : programme de massif du Moyen-Atlas
biodiversité).
L’enjeu de cet objectif est celui d’un développement durable des montagnes régionales
permettant des interactions plus nombreuses et plus équilibrées avec les piémonts et le reste
du pays
B. Stratégie
La réalisation de cet objectif repose sur trois axes stratégiques :
► Une stratégie de soutien à la production en montagne
Le renforcement des bases productives en montagne est nécessaire à la viabilité de ces

espaces. Le soutien à l’agriculture de montagne, le développement de micro filières
agroalimentaires, la diversification des activités, le renforcement de la pluriactivité, sont des
interventions prioritaires permettant d’accroître et de diversifier les revenus et de restreindre
progressivement la sphère informelle. Le développement du tourisme vert peut être envisagé
de manière innovante en valorisant ses dimensions écologiques et équitables
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FICHE ACTION 3.1 PROGRAMME DE MASSIF DU RIF PRAT N°3 : POLITIQUE DE MONTAGNE
OBJECTIFS Mettre en place une stratégie intégrée et durable du développement du massif ciblée sur ses spécificités
Définir les outils permettant la mise en œuvre de cette stratégie
Améliorer l’accessibilité du Massif en renforçant notamment les axes de raccordement nord-sud
Encourager le développement des économies formelles et restreindre progressivement la sphère informelle
Soutenir le développement humain en améliorant les conditions de vie de la population du Massif
Préserver et valoriser les ressources naturelles du Massif
CARACTERISATION Intervention 1 : une stratégie de massif mettant en œuvre une véritable politique de montagne
Actuellement le développement du massif rifain est conduit selon une approche parcellaire : les enjeux de développement sont abordés de manière sectorielle (agriculture, infrastructure,
services à la population, etc.) qui ne reflète pas une démarche intégrée. De plus, il n’existe pas aujourd’hui d’approches proprement spécifiques aux problématiques de montagne mais plutôt
une approche générique qui décline de manière indifférenciée les politiques de niveau national.
Une véritable politique de montagne doit être mise en œuvre au travers l’élaboration d’une stratégie de développement intégré prenant en compte de l’ensemble des spécificités du milieu
montagnard : isolement géographique, distance à parcourir, fragilité des ressources et des milieux naturels, rigueur climatique, conditions de vie de la population difficiles, poids de l’économie
informelle, etc.
Il s’agit de conjuguer les différentes interventions publiques en établissant une concertation entre les différents acteurs sectoriels concernés (ministères, collectivités, associations, etc). Ceux-ci
ont à charge la rédaction de la stratégie de développement du massif rifain, laquelle aboutie à l’établissement d’une Charte de développement déclinant chacun des objectifs à atteindre et les
actions prioritaires à mener pour y parvenir.
Une conférence annuelle fédérant les différents intervenants est organisée chaque année pour faire un point d’avancement quant aux objectifs fixés et la mise en œuvre des actions. Par
ailleurs, un « chargé de mission massif du Rif » nommé au sein de l’inspection régionale est en charge du suivi et de la coordination tout au long de l’année de la stratégie élaborée et de sa
mise en œuvre.
Ci-dessous les axes de la stratégie de développement du massif pourraient être les suivants :
intervention 2 : désenclavement du massif
Le désenclavement est un préalable nécessaire au développement du massif rifain. L’isolement de certains territoires est une contrainte majeure au développement économique et à
l’amélioration des conditions de vie de la population. L’enclavement est également une cause majeure à l’exode rural enregistrée par ces territoires. Le désenclavement permet donc de
résoudre plusieurs problèmes et répondre à différentes attentes des populations : il permet en particulier les échanges et le développement d'activités monétarisées (agriculture, artisanat,
tourisme) ainsi que l'amélioration des services publics en matière de santé, d'éducation, etc.
Actuellement, les fonds consacrés à l’entretien du réseau routier dans le massif ne sont pas nettement supérieurs à ceux des routes de plaine, pourtant soumise à des contraintes nettement
inférieures. L’enjeu est d’assurer la capillarité du réseau régional à partir des grandes routes de liaisons transversales et faire bénéficier les territoires de montagne d’une accessibilité
améliorée. L’intervention doit se concentrer sur la route Al Warda à l’ouest et la route 505 à l’est. Ces deux axes majeurs permettent la traversée nord-sud du Rif et constituent le socle de
l’ensemble du maillage routier rifain en le connectant aux deux grands axes de développement régionaux (Rocade méditerranéenne et autoroute). Leur consolidation est donc un préalable
essentiel à l’amélioration des routes secondaires et des pistes qui s’y connectent.
intervention 3 : renforcement des bases productives

l’enjeu est d’accroitre et de diversifier les sources de revenus en montagne afin de réduire progressivement la place de la sphère informelle (culture du cannabis, contrebande) dans
l’économie du Rif. Le soutien à l’agriculture de montagne, l’appui au développement de micro-filières agroalimentaires, la valorisation de l’économie artisanale, le développement d’un
tourisme de montagne écologique et innovant sont des interventions prioritaires à mener.
La possibilité de substitution de la culture du cannabis dans le Rif s'avère difficile, de nouvelles orientations pour d'autres utilisations comme plante textile, plante à fibre ou encore plante
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médicinale serait l'issue la plus prometteuse pour le développement local.

intervention 4 : Amélioration des conditions de vie de la population rifaine
Actuellement les conditions de vie de la population rifaine ne sont pas satisfaisantes et enregistrent un écart important avec celles des que connaissent les populations des plaines. L’exode des
populations du massif vers les plaines ou les villes est notable et leur maintien sur place est un enjeu important pour le développement socio-économique du Rif.
L'amélioration des conditions de vie des populations est indispensable pour limiter l’exode montagnard. Les autorités locales doivent donc concentrer leurs efforts d’investissements sur la
dotation des centres locaux du Rif en équipement et services de base à la population : accès à l’eau potable, électrification, entretiens des routes, équipements socio-éducatifs, équipements
sanitaires, équipements administratifs, etc.
intervention 5 : Mise en place une politique de préservation et de valorisation des ressources naturelles du Rif
la région du Rif offre détient d’importantes richesses en ressources naturelles. En effet, elle constitue avec le Moyen Atlas, le château d'eau du Maroc, la flore et la faune y sont riches et
comportent un grand nombre d'espèces endémiques, la végétation forestière y est très diversifiée et étendue. Cependant, de nombreuses espèces végétales et animales sont menacées de
disparition ou sont devenues très rares, les écosystèmes naturels subissent une forte pression anthropique et le phénomène d'érosion des sols est très présent.
En raison de l’importance exceptionnelle de ces ressources naturelles et de leur situation précaire, des efforts particuliers doivent être menés pour mettre en œuvre leur gestion raisonnée,
leur meilleure valorisation et leur réhabilitation efficace :
• La mise en œuvre du projet des parcs et SIBE de cette zone est capitale pour la préservation et la valorisation de sa biodiversité. La création d’une police de l’environnement constituée
de fonctionnaires dédiée à faire respecter ces zones protégées est un moyen d’agir. Cette police est aussi habilitée à mettre en place des circuits de randonnées dans les zones
naturelles protégées pour valoriser ce patrimoine auprès des populations locales ou des touristes.
• La réalisation de plantations et d'ouvrages de lutte anti-érosive, de protection des routes, de correction torrentielle dans le cadre de contrats passés avec les acteurs locaux prévoyant
dès le départ leur rôle dans la protection et l'entretien des investissements réalisés.
• La préservation du rôle de « château d’eau » du Rif en maintenant le couvert végétal, en luttant contre l’érosion des bassins versants et en protégeant les barrages contre l’envasement.
• La restauration d'écosystèmes naturels ou la création de plantations artificielles mixtes (conifères-feuillus) pour lutter biologiquement contre les incendies de forêts.
• La connexion du Rif et du Moyen-Atlas par un corridor écologique restauré et conservé au niveau du couloir de Taza afin de permette les échanges des mammifères entre les deux
chaînes montagneuses.
La valorisation des ressources naturelles passe notamment par :
• la valorisation des cultures agricoles locales et leur transformation,
• la valorisation de l’élevage et le développement agro-alimentaire en aval,
• la valorisation des ressources minérales et leur transformation,
• etc.
Résultats attendus
• Stratégie intégrée de développement du Rif + Charte d’actions
• Conférence annuelle + secrétariat au sein inspection (chargé de mission Rif au sein de l’inspection)
• Mise en œuvre des axes stratégiques : désenclavement, bases productives, services à la population, préservation / valorisation ressources
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valorisation liste des programmes existants valorisés et modes de valorisation Parc National
des PNRR SIBE
programmes
existants Plan Maroc Vert Vision 2020
Travaux de Défense et de Restauration des sols PAGER
Aménagement des bassins versants PERG
Développement des centres ruraux émergents
financements •
MISE EN ŒUVRE
Ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l'Environnement

délais • Ministère de l’Agriculture de la Pêche Maritime
• Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification
• Agence pour la Promotion et le développement du Nord
• Stratégie intégrée de développement du Rif + Charte : court terme
• Conférence annuelle + secrétariat au sein inspection : court terme
• axes stratégiques : désenclavement, bases productives, services à la population, préservation / valorisation ressources : moyen terme à long terme
Amorçage Elaboration de la Stratégie Intégrée de Développement du Rif et de sa Charte de développement du Massif
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FICHE ACTION 3.2 PROGRAMME DE MASSIF DU MOYEN-ATLAS PRAT N°3 : POLITIQUE DE MONTAGNE
OBJECTIFS Mettre en place une stratégie intégrée et durable du développement du massif ciblée sur ses spécificités
Désenclaver et structurer le massif par l’aménagement d’infrastructures routières et le développement des centres émergents
Soutenir le développement humain en améliorant les conditions de vie de la population du Massif
Préserver et valoriser les ressources naturelles du Massif
CARACTERISATION Intervention 1 : une stratégie de massif mettant en œuvre une véritable politique de montagne
Actuellement le développement du Moyen Atlas est conduit selon une approche parcellaire : les enjeux de développement sont abordés de manière sectorielle (agriculture, infrastructure,
services à la population, etc.) qui ne reflète pas une démarche intégrée. De plus, il n’existe pas aujourd’hui d’approches proprement spécifiques aux problématiques de montagne mais plutôt
une approche générique qui décline de manière indifférenciée les politiques de niveau nationale.
Une véritable politique de montagne doit être mise en œuvre au travers l’élaboration d’une stratégie de développement intégré prenant en compte de l’ensemble des spécificités de ce milieu :
isolement géographique, distance à parcourir, fragilité des ressources et des milieux naturels, rigueur climatique, conditions de vie de la population difficiles, poids de l’économie informelle,
etc.
Il s’agit de conjuguer les différentes interventions publiques en établissant une concertation entre les différents acteurs sectoriels concernés (ministères, collectivités, associations, etc). Ceux-ci
ont à charge la rédaction de la stratégie de développement du massif rifain, laquelle aboutie à l’établissement d’une Charte de développement déclinant chacun des objectifs à atteindre et les
actions prioritaires à mener pour y parvenir.
Une conférence annuelle fédérant les différents intervenants est organisée chaque année pour faire un point d’avancement quant aux objectifs fixés et la mise en œuvre des actions. Par
ailleurs, un « chargé de mission Moyen Atlas » nommé au sein de l’inspection régionale est en charge du suivi et de la coordination tout au long de l’année de la stratégie élaborée et de sa
mise en œuvre.
Ci-dessous les axes de la stratégie de développement du massif pourraient être les suivants :
Intervention 2 : Amélioration du réseau routier du massif :
Le désenclavement est un préalable à toute forme d'intervention dans le massif rifain. L’isolement de certains territoires est une contrainte majeure au développement économique et à
l’amélioration des conditions de vie de la population. L’enclavement est également une cause majeure à l’exode rural enregistrée par ces territoires. Les routes de désenclavement permettent
donc de résoudre plusieurs problèmes et répondre à différentes attentes des populations : il permet en particulier les échanges et le développement d'activités monétarisées (agriculture,
artisanat, tourisme) ainsi que l'amélioration des services publics en matière de santé, d'éducation, etc.
Actuellement, les fonds consacrés à l’entretien du réseau routier dans le massif ne sont pas nettement supérieurs à ceux des routes de plaine, pourtant soumise à des contraintes nettement
inférieures. L’enjeu est d’assurer la capillarité du réseau régional à partir des grandes routes régionales et faire bénéficier les territoires de montagne d’une accessibilité améliorée. La
connexion de la trame routière du Moyen Atlas oriental à l’autoroute Fès-Oujda et la capitale régionale est donc à renforcer afin d’inclure le Massif dans la dynamique régionale
d’aménagement et de développement. L’intervention doit notamment se concentrer sur la route 507, principale route du Moyen Atlas oriental reliant Taza et l’autoroute.
intervention 3 : Amélioration des conditions de vie et de ressources de la population du massif
Actuellement les conditions de vie de la population du Moyen Atlas ne sont pas satisfaisantes et enregistrent un écart important avec celles des que connaissent les populations des plaines.
L’exode des populations du massif vers les plaines ou les villes est notable et leur maintien sur place est un enjeu important pour le développement socio-économique du Moyen Atlas.
L'amélioration des conditions de vie des populations est indispensable pour capter une part importante de l’exode montagnarde. Les autorités locales doivent donc concentrer leurs efforts
d’investissements sur la dotation des centres locaux en équipement de services de base à la population: accès à l’eau potable, électrification, entretiens des routes, équipements socio-
éducatifs, équipements sanitaires, équipements administratifs, etc.
l’enjeu est également d’accroitre et de diversifier les sources de revenus en montagne : soutien à l’agriculture de montagne, renforcement de l’économie soukière, soutien aux initiatives du
type micro-entrepreneur, appui au développement de micro-filières agroalimentaires, valorisation de l’économie artisanale, développement d’un tourisme de montagne écologique et
innovant sont des interventions prioritaires à mener.
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intervention 3 : Mettre en place une politique de préservation et de valorisation des ressources naturelles du Moyen Atlas
la région du Moyen Atlas offre une des plus importantes richesses en ressources naturelles du Royaume. En effet, elle constitue avec le Rif, le château d'eau du Maroc, la flore et la faune y sont
très riches et comportent un grand nombre d'espèces endémiques, la végétation forestière y est très diversifiée et étendue. Cependant, de nombreuses espèces végétales et animales sont
menacées de disparition ou sont devenues très rares, les écosystèmes naturels subissent une forte pression anthropique et le phénomène d'érosion des sols est très présent.
En raison de l’importance exceptionnelle de ces ressources naturelles et de leur situation précaire, des efforts particuliers doivent être menés pour mettre en œuvre leur gestion raisonnée,
leur meilleure valorisation et leur réhabilitation efficace :
• La mise en œuvre du projet du Parc National de Tazzeka et des SIBE de cette zone est capitale pour la préservation et la valorisation de sa biodiversité. La création d’une police de
l’environnement constituée de fonctionnaires dédiée à faire respecter ces zones protégées est un moyen d’agir. Cette police est aussi habilitée à mettre en place des circuits de
randonnées dans les zones naturelles protégées pour valoriser ce patrimoine auprès des populations locales ou des touristes.
• La réalisation de plantations et d'ouvrages de lutte anti-érosive, de protection des routes, de correction torrentielle dans le cadre de contrats passés avec les acteurs locaux prévoyant
dès le départ leur rôle dans la protection et l'entretien des investissements réalisés.
• La préservation du rôle de « château d’eau » du Moyen Atlas en maintenant le couvert végétal, en luttant contre l’érosion des bassins versants et en protégeant les barrages contre
l’envasement.
• La restauration d'écosystèmes naturels ou la création de plantations artificielles mixtes (conifères-feuillus) pour lutter biologiquement contre les incendies de forêts.
• La connexion du Rif et du Moyen-Atlas par un corridor écologique restauré et conservé au niveau du couloir de Taza afin de permette les échanges des mammifères entre les deux
chaînes montagneuses.
La valorisation des ressources naturelles passe notamment par :
• la valorisation des cultures agricoles locales et leur transformation,
• la valorisation de l’élevage et le développement agro-alimentaire en aval,
• la valorisation des ressources minérales et leur transformation,
• etc.
Résultats attendus
• Stratégie intégrée de développement du Moyen Atlas+ Charte d’actions
• Conférence annuelle + secrétariat au sein inspection (chargé de mission Moyen-Atlas au sein de l’inspection)
• Mise en œuvre des axes stratégiques : désenclavement, bases productives, services à la population, préservation / valorisation ressources
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valorisation liste des programmes existants valorisés et modes de valorisation Parc National
des PNRR SIBE
programmes
existants Plan Maroc Vert Vision 2020
Travaux de Défense et de Restauration des sols PAGER
Aménagement des bassins versants PERG
Développement des centres ruraux émergents
financements
MISE EN ŒUVRE
• Ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l'Environnement

délais • Ministère de l’Agriculture de de la Pêche Maritime
• Stratégie intégrée de développement du Moyen Atlas + Charte : court terme
• Conférence annuelle + secrétariat au sein inspection : court terme
• axes stratégiques : désenclavement, bases productives, services à la population, préservation / valorisation ressources : moyen terme à long terme
Amorçage Elaboration de la Stratégie Intégrée de Développement du Rif et de sa Charte de développement du Massif
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3.1.4. PRAT N°4 : REVITALISATION DES ESPACES RURAUX renforcer la valeur ajoutée de l’économie rurale. Les marchés national (Fès, Meknès, Rabat,
Casablanca) et international (l’Europe) peuvent constituer des débouchés importants pour les
produits frais et les produits transformés de la région.
A. Objectifs
La diversification des activités dans d’autres domaines que celui de l’agriculture, élevage,
La place du monde rural dans les modes de vie et l’économie de la région en fait un champ forêts) doit permettre de valoriser le désenclavement et de lier davantage les espaces ruraux
d’intervention stratégique particulièrement. L’objectif du PRAT 4 est de faire du monde rural un aux villes les plus proches.
atout et un avantage comparatif régional en renforçant sa compétitivité, sans pour autant
oublier les espaces les plus fragiles dans un souci d’équilibre et d’articulation des territoires
régionaux. A travers des liens urbain-rural plus équilibrés, il s’agit de limiter l’exode rural et
► Une stratégie de soutien aux territoires ruraux les plus faibles
d’apporter plus de cohérence à l’organisation territoriale régionale.
La réalisation des objectifs implique de pouvoir s’adapter à la diversité des espaces ruraux de Les espaces ruraux les plus faibles souffrent d’une accessibilité restreinte, de bases
la région à travers une double approche conjuguant : productives limitées, de services et d’équipements insuffisants. Les interventions doivent viser
à garantir un niveau satisfaisant dans ces domaines pour éviter la marginalisation de ces
• un renforcement de la compétitivité des espaces ruraux les plus structurés, espaces et leur déprise.
• un soutien aux espaces ruraux les plus faibles pour éviter leur décrochage.
Il s’agit ainsi d’éviter : ► Une stratégie générale de renforcement des équipements et services
• la poursuite d’un exode rural vidant les campagnes et la région de capacités de Le renforcement des capacités d’équipements et de services en milieu rural doit permettre aux
développement, ruraux de bénéficier d’un niveau de services de base comparable à un niveau urbain. Cela
passe par le confortement de pôles ruraux polyvalents et bien équipés (centres urbains
• le décrochage d’espaces ruraux peu intégrés aux dynamiques régionales, émergents) capables de revitaliser les espaces ruraux environnants.
• la marginalisation économique et sociale des populations rurales de ces espaces,
• un recours trop exclusif à une agriculture à faible valeur ajoutée exportant ses C. Programme d’actions
productions pour une transformation et une valorisation à l’extérieur.
L’enjeu est ainsi de définir et déployer une stratégie régionale de développement rural à
géométrie variable permettant de prendre en compte de manière fine les enjeux de • action 4.1 : structuration des pôles ruraux
développement propre à chaque espace.
• action 4.2 : structuration de centres d’appui économiques
B. Stratégie
La réalisation des objectifs du PRAT 4 s’appuie sur trois axes stratégiques :
► Une stratégie d’appui aux territoires ruraux dynamiques
Les territoires ruraux les plus dynamiques (Prérif de Taounate, Couloir de Taza) verront leur
compétitivité soutenue et renforcée. On favorisera la modernisation, l’intensification, la
diversification de leurs potentiels et capacités productives en s’appuyant sur une agriculture de
valeur (polyculture méditerranéenne) pour développer des activités en aval.
Le développement des industries agroalimentaires à tous les stades de transformation

jusqu’aux produits finis constitue un moyen de valoriser les bases agricoles de la région et de
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FICHE ACTION 4.1 STRUCTURATION DES PÔLES RURAUX PRAT N°4 : REVITALISATION DES ESPACES RURAUX
OBJECTIFS Renforcer des pôles d’équipement et de service à la population rurale capables de répondre aux principaux besoins des populations rurales
Assurer l’accessibilité de ces pôles depuis les espaces ruraux environnants
CARACTERISATION intervention 1 : programme stratégique de mise à niveau des pôles de développement ruraux
Le programme stratégique de mise à niveau des pôles de développement ruraux vise à assurer un maillage cohérent de services et d’équipements de base accessibles depuis l’ensemble des
espaces ruraux en renforçant les petites villes qui les polarisent.
Ce programme s’appuie sur deux types d’interventions développées ci-dessous :
• mise à niveau en équipements et services
• renforcement de l’accessibilité aux équipements et services
Ce programme stratégique ne met pas en œuvre de moyens spécifiques mais assure la cohérence des interventions des différents secteurs. L’inspection régionale assure la coordination de
l’approche stratégique en fédérant les différents secteurs et en appuyant la mise en cohérence de leurs interventions. L’administration de l’aménagement ne se substitue pas à ces
administrations sectorielles mais leur apporte son appui pour une approche intégrée et décloisonnée.
intervention 2 : mise à niveau en équipements et services
L’objectif de l’intervention est d’arriver à un maillage cohérent de services et d’équipements de base dans les pôles de développement ruraux. Ces pôles de développement ruraux sont
notamment : Taounate, Thala, Oued Amlil, Tissa, Karia Ba Mohamed et Ghafsaï. Ces villes disposent déjà de services, mais ceux-ci ne sont pas forcément dimensionnés pour le bassin de
population qu’ils polarisent et pourraient développer des fonctions plus spécialisées.
Pour cela, les actions suivantes sont à systématiser ou entreprendre :
• définition et dimensionnement des fonctions de base à assurer par les pôles ruraux : équipements sanitaires et sociaux, équipements scolaires, etc.
• audit de ces fonctions de base sur les pôles de développement rural : repérage des fonctions existantes, des fonctions à redimensionner, des fonctions à compléter. Par exemple,
ouvertures de classes, ouvertures de Lycées / Collèges, spécialisation dans les Lycées / collège, etc. La même démarche est valable pour les autres équipements et services.
• définition d’un plan d’action permettant de mettre à niveau les différents pôles selon leurs besoins : l’audit permet de définir les besoins et leur urgence et de mettre en cohérence les
interventions des différents secteurs sur les pôles de développement rural.
intervention 3 : renforcement de l’accessibilité aux équipements et services

Le renforcement des pôles de développement rural n’est valable que s’ils sont effectivement accessibles pour les populations de leur zone d’influence. Différentes mesures peuvent être prises
pour cela :
• intervention sur les infrastructures et services de transport en milieu rural : il s’agit de faire en sorte que les conditions de transport vers le pôle soient assurées dans des conditions
correctes : état de l’infrastructure routière / piste, viabilité hivernale, existence de services de transports collectifs, etc.
• accès des publics spécifiques : certains publics spécifiques (jeunes, personnes âgées, scolaires, étudiants, etc.) peuvent bénéficier d’une attention particulière pour l’accès aux
services : accès aux transports pour se rendre à l’école ou à une consultation, etc. Des dispositifs de réduction sur les transports peuvent être par exemple envisagés, voir des
aménagements de ligne de ramassage.
• capacité à faire venir les services à la population : il s’agit que les services à la population (santé par exemple) soient organisés de manière à assurer ceux-ci auprès de personnes qui
ne viendraient pas les solliciter en ville (tournées de médecins spécialistes par exemple).
Résultats attendus
Les actions ciblées dans cette intervention constituent davantage des adaptations des interventions des différents secteurs que des actions spécifiques.
• Programme stratégique de mise à niveau,
• secrétariat du programme stratégique par l’inspection régionale (suivi, réunion annuelle des acteurs concernés par la définition et la mise en œuvre, rapport d’activités)
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• références au programme stratégique dans les interventions sectorielles

• interventions de mise à niveau

des Centres ruraux émergents
programmes
existants PNRR
Initiative National de Développement Humain
financements • Ministère de l’Equipement et de Transport
délais • Ministère de l’Agriculture de la Pêche Maritime
MISE EN ŒUVRE

• Programme stratégique de mise à niveau : court terme
• références au programme stratégique dans les interventions sectorielles : court terme
• interventions de mise à niveau : court / moyen terme
Amorçage La définition par les acteurs institutionnels régionaux des fonctions de base à assurer par les pôles ruraux. Un audit de ces fonctions dans les principaux pôles ruraux régionaux est ensuite
réalisé par un groupement intersectoriel des administrations gérant les services et équipements considérés (santé, éducation, transports, etc.).
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FICHE ACTION 4.2 STRUCTURATION DE CENTRES D’APPUI ECONOMIQUE PRAT N°4 : REVITALISATION DES ESPACES RURAUX
OBJECTIF renforcer les bases productives en milieu rural pour y maintenir et développer les activités économiques
CARACTERISATION intervention 1 : feuille de route stratégique

une feuille de route stratégique est établie pour définir les enjeux et les potentiels d’intervention susceptibles de renforcer les bases productives en milieu rural. Elle est établie de manière
conjointe par l’Inspection régionale et le Centre Régional d’Investissement ainsi que les représentants de l’Agence Nationale pour la Promotion des PME.
Cette feuille de route met en avant :
• un audit des atouts et faiblesses propres aux différents territoires ruraux dans le domaine économique,
• des orientations susceptibles de renforcer les bases productives (développement de certains secteurs, renforcement de services d’appui et d’infrastructures, etc.).
Ce document court et ramassé permet une approche territoriale ciblée sur les espaces ruraux du développement économique.
Cette feuille de route est déclinée à travers les interventions suivantes :
• intervention 2 : renforcement et diversification l’économie agricole
• intervention 3 : diversification des bases économiques rurales
Cette feuille de route ne met pas en œuvre de moyens spécifiques mais assure la cohérence des interventions des différents secteurs. L’inspection régionale assure la coordination de
l’approche stratégique en fédérant les différents secteurs et en appuyant la mise en cohérence de leurs interventions. L’administration de l’aménagement ne se substitue pas à ces
administrations sectorielles mais leur apporte son appui pour une approche intégrée et décloisonnée.
intervention 2 : renforcement et diversification l’économie agricole
La région compte des espaces agricoles diversifiés et productifs. Une majorité des actifs ruraux travaillant dans le domaine agricole, le renforcement et la diversification de son économie est
donc un enjeu majeur à prendre en considération afin d’améliorer les conditions de vie de la population en milieu rural. Cela passa par les actions suivantes :
• diversification des productions agricoles. L’agriculture régionale doit notamment viser le développement de ses productions à forte valeur ajoutée et valorisables sur le marché
national voir international : arboriculture (olivier, câprier), plantes médicinales, etc.
• renforcement des capacités productives agricoles. Cela passe notamment par la poursuite de la mise en place de grands périmètres irrigués le long des principaux cours d’eaux
régionaux, par une politique de soutien à la mécanisation de l’agriculture régionale. Ces interventions doivent toujours se soucier du développement d’une agriculture raisonnée,
respectueuse de l’environnement (limitation de l’usage des pesticides, gestion économe et équilibrée des ressources en eau, mise en œuvre de pratiques culturales permettant la
préservation des sols) et des exploitants (formation nécessaires à la conduite de l’exploitation agricole, soutiens financiers aux initiatives de développement agricole).
• transformation et valorisation des productions agricoles régionales. Le développement des industries agro-alimentaires à tous les stades de transformation jusqu’aux produits finis
constitue un moyen de valoriser et de renforcer la valeur ajoutée de l’économie rurale. Cela est d’autant plus vrai que d’importants débouchés pour ces produits sont situés à
proximité de la région (Fès, Meknès, etc.)
Ces aspects sont largement traités dans des programmes sectoriels. L’intérêt de cette approche est d’inscrire ces actions dans un cadre territoriale plus global par le regard de l’aménagement
du territoire.
intervention 3 : diversification des bases économiques rurales
l’économie rurale n’est pas exclusivement agricole, une partie des actifs ruraux de la région travaillent dans le secteur secondaire et tertiaire. Une économie de service et de production y existe
et peut s’y renforcer à la condition que l’accès à des marchés de niveau local élargi ou régional puisse être assuré.
• appui au micro-entreprenariat dans une approche de développement local. Les acteurs institutionnels doivent tenir un rôle de conseil auprès des entrepreneurs au démarrage et dans
la gestion de l’activité. Des stages de formation sont à mettre en place afin de donner à chacun les outils de base nécessaires au bon fonctionnement de leur activité (comptabilité,
législation, etc.). L'attribution de prêts de faible montant (microcrédits) aux entrepreneurs ou aux artisans qui ne peuvent accéder aux prêts bancaires classiques doit également être
mise en place.
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• soutien de la formation professionnelle en milieu rural. Les principaux centres ruraux doivent proposer des filières de formation professionnelle adaptée aux débouchés de
l’économie locale (transformation agricole, petite industrie, artisanat, etc.). Cela permet d’obtenir une meilleure adéquation entre main d’œuvre local et emploi local et de limiter le
phénomène d’exode rural.
• appui aux initiatives coopératives, notamment dans certaines productions agricoles (huile d’olive par exemple). Les coopératives permettent d’offrir des possibilités d'emploi à ceux
qui ont des compétences, mais peu ou pas de capital et assurent protection en organisant l'assistance mutuelle au sein des communautés rurales de la région.
• renforcement de l’économie soukière en améliorant les structures d’accueil des marchés : constructions « en dur », renforcement des accès de la population aux souks, etc.
• développement d’une offre touristique locale. Les touristes sont de plus en plus nombreux à rechercher l’authenticité et le contact avec les populations locales. Les espaces ruraux
régionaux peuvent potentiellement répondre à cette demande s’ils développent une offre d’hébergement adaptée (hébergement chez l’habitant, petites structures hôtelière) et
mettent en place une stratégie de communication efficace (signalétique routière, internet, centres d’informations touristiques, etc.).
Résultats attendus
• Feuille de route stratégique,
• secrétariat de la feuille de route stratégique par l’inspection régionale (suivi, réunion annuelle des acteurs concernés par la définition et la mise en œuvre, rapport d’activités)
• actions de renforcement de l’économie agricole
• actions de diversification des bases économiques rurales

des
Plan Maroc Vert
programmes
existants Millenium Challenge Account-Maroc
Plan Emergence
Vision 2015
Charte Nationale d’Education et de Formation
Fonds de refinancement « Jaïda »
Initiative Nationale pour le Développement Humain
MISE EN ŒUVRE
financements
• Agence pour le Développement Agricole
délais • Agence pour la Promotion et le développement du Nord
• Agence Nationale pour la Promotion des PME
• Initiative Nationale pour le Développement Humain
• Feuille de route stratégique : court terme
• actions de renforcement de l’économie agricole : court / moyen terme
• actions de diversification des bases économiques rurales : court / moyen terme
Amorçage Les acteurs institutionnels régionaux de l’aménagement du territoire et de l’agriculture définissent ensemble les territoires ruraux clefs de la région sur lesquels les actions prioritaires seront
menées.
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3.1.5. PRAT N°5 : RENFORCEMENT DES VILLES • l’augmentation de la valeur ajoutée dans les produits régionaux par la transformation sur
place des produits de l’agriculture, de l’élevage, de la forêt, de la mer, des extractions,
ce qui implique une politique de filières au niveau régional (voir PRAT8),
A. Objectifs
• la réalisation d’infrastructures et d’équipements : zones d’activités aménagées, zones
Les objectifs sont les suivants: technologiques, technopole, agropole,
• développer l’attractivité et la compétitivité des villes régionales en leur permettant de • le développement de la logistique (voir PRAT8),
développer des fonctions économiques et de services diversifiées afin qu’elles puissent
exercer un effet d’entraînement conséquent sur les économies locales des territoires • la formation d’une main d’œuvre qualifiée adaptée aux besoins actuels et futurs de la
situés dans leurs zones d’influence ou d’attractivité et pour lesquelles elles constituent ville et de sa zone d’influence,
un des moteurs de leur développement.
• l’émergence de l’économie de la connaissance (voir PRAT8).
• développer l’attractivité et la compétitivité des villes régionales afin de leur permettre de
bénéficier des dynamiques des pôles extérieurs (Fès, Nador, Oujda) en intensifiant leurs ► Le développement de structures de commerce et de services productifs
échanges avec ces pôles et en renforçant leur positionnement économique au sein des
chaînes de croissance. La sphère commerciale des villes régionales manque d’activités capables de valoriser les
productions régionales et d’impulser leur développement, tels que le commerce de gros
Il s’agit d’éviter : (entrepôts, centres et aires de stockages, unités frigorifiques,…), ainsi que l’ensemble des
équipements logistiques performants susceptibles d’intensifier les échanges commerciaux.
• la poursuite d’une extraversion et d’une « satellisation » vers des villes extérieures
(entre Taounate et Fès par exemple), Il faut que se développent les services productifs indispensables au développement
économique tels que les services d’import-export, l’ingénierie, les cabinets conseils, marketing
• la persistance d’une base trop limitées et / ou insuffisamment diversifiées des et publicité, avocats d’affaires, institutions financières, laboratoires de recherches appliquées
économies locales liées aux pôles urbains, etc… . Ces services productifs sont très insuffisamment représentés au sein des villes
régionales. L’impulsion pourrait être donnée par le développement progressif de l’immobilier
• des pôles régionaux insuffisamment attractifs et mal répartis sur le territoire d’entreprises.
régional.
► L’aménagement urbain
L’attractivité d’une ville dépend aussi de la qualité de son cadre de vie, de ses aménagements,
B. Stratégie de ses structures d’accueil, de son « image de marque », qui conditionne l’efficacité du
marketing territorial. A l’exception d’Al Hoceima où le développement du tourisme balnéaire a
Elle s’appuie sur quatre axes stratégiques principales composantes de l’attractivité et de la entraîné des actions allant dans ce sens, les autres villes régionales sont en retard sur ce plan.
compétitivité des territoires.
► L’amélioration de l’accessibilité aux villes régionales

Une triple exigence :
• celle de l’accessibilité des pôles extérieurs aux villes régionales,
• action 5.1 : renforcement des bases économiques et de service
• celle de l’accessibilité à la ville régionale des territoires qu’elle polarise,
• action 5.2 : mise à niveau urbaine
• celle, structurante pour le développement et l’aménagement régional : l’excellence de
l’accessibilité entre Taza et Al Hoceima. • action 5.3 : renforcement de l’agglomération de Taza
► Le développement et la modernisation de la base productive des villes régionales • action 5.4 : renforcement de l’agglomération d’Al Hoceima – baie du Nekkor
Ils reposent sur :
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FICHE ACTION 5.1 RENFORCEMENT DES BASES ECONOMIQUES ET DE SERVICE PRAT N°5 : RENFORCEMENT DES VILLES
OBJECTIFS Renforcer et diversifier les bases productives et de service des villes en fonction de leurs capacités,
Renforcer le rayonnement des villes sur les territoires qu’elles polarisent,
renforcer les liens entre les villes régionales et entre celles-ci et les villes extérieures
CARACTERISATION intervention 1 - stratégie régionale de développement économique
Cette stratégie de développement économique ne prétend pas faire à la place du secteur privé mais entend mettre en cohérence l’appui public au développement économique à un niveau
régional.
Les champs de l’appui public au développement économique sont variés :
• infrastructures du développement : zones d’activités, pépinières d’entreprises, voirie et réseau, télécommunications, etc.
• formation initiale et continue : adéquation avec les marchés locaux, avec les besoins des entreprises, etc.
• appui à l’entreprenariat : aide au démarrage, conseil, prêt bonifiés, etc.
• soutien sectoriel ciblé
• etc.
L’appui public au développement économique doit pouvoir prendre en compte les objectifs d’aménagement du territoire, en focalisant et en spécifiant ses interventions selon la nature des
territoires dans lesquels elles prennent place.
les étapes de la réalisation et de la mise en œuvre de la stratégie sont les suivantes :
• identification des besoins et potentiels des différentes villes (Al Hoceima, Taza, Taounate et Guercif) avec les acteurs locaux,
• coordination entre les différents ministères/agences sectoriels compétents (formation professionnelle, industrie, développement économique, etc.),
• rédaction d’un programme d’action mettant en cohérence les différentes interventions sectorielles,
• suivi de la mise en œuvre (secrétariat de la démarche assuré par l’inspection régionale).
intervention 2 - renforcement et diversification des bases productives et de service

Les priorités déterminées dans la stratégie régionale de développement économique sont mises en œuvre afin de renforcer et diversifier les bases productives et de service.
• Filières productives : développement de l’industrie agro-alimentaire valorisant les productions régionales, développement de la logistique à proximité des axes principaux,
développement de l’industrie et de l’artisanat, etc.
• services : développement des capacités de formation initiale et continue, développement des services aux entreprises, etc.
Résultats attendus
• Stratégie régionale de développement économique,
• secrétariat de la stratégie régionale (suivi, réunion annuelle des acteurs concernés par la définition et la mise en œuvre, rapport d’activités)
• actions de renforcement des bases productives et de services
La mise en place de la stratégie régionale et son suivi constituent des actions d’aménagement du territoire. La mise en œuvre concrète de renforcement des bases productives et de service
relèvent des différents secteurs concernés.
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des programmes d’investissement routier (autoroute Fès-Oujda, Rocade Méditerranéenne, liaison Al Hoceima-Taza, etc.),
programmes
existants Plan Maroc Vert (soutient aux industries agro-alimentaires),
Programme National d’Aménagement du Littoral (valorisation des produits de la mer)
Pacte National pour l’Emergence Industrielle
Vision 2015 (soutien à l’économie artisanale)
financements • Agence Nationale pour la Promotion des PME
MISE EN ŒUVRE
délais • Agence pour la Promotion et le Développement du Nord

• Office National des Pêches
• Initiative Nationale pour le Développement Humain
• Chambres du Commerce, de l’Industrie et des Services
• Stratégie régionale de développement économique : court terme
• actions de renforcement des bases productives et de services : court / moyen terme
Amorçage stratégie régionale de développement économique

mise en place du comité de suivi
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FICHE ACTION 5.2 MISE A NIVEAU URBAINE PRAT N°5 : RENFORCEMENT DES VILLES
OBJECTIFS Discipliner la croissance urbaine en limitant l’étalement urbain et en mettant en cohérence le tissu urbain existant,
mettre les villes régionales à niveau par différentes interventions sur les réseaux et équipements, l’habitat et les espaces publics,
répondre aux besoins de logement par une politique diversifiée de construction et de réhabilitation
préserver et valoriser les tissus anciens des villes
CARACTERISATION intervention 1 : programme cadre régional de mise à niveau urbaine
Le programme cadre régional de mise à niveau urbaine a vocation à articuler les différents champs d’intervention de cette mise à niveau dans une perspective territoriale. Les domaines de la
planification urbaine et de l’aménagement (SDAU et PA), des équipements et utilités urbaines, de l’habitat et du patrimoine font l’objet d’une approche cohérente pour chacune des villes
régionales. Cela permet de définir des priorités d’intervention à ce niveau.
Ce programme est établi avec l’ensemble des acteurs intervenants dans le domaine (directions régionales des ministères, aménageurs, Agences Urbaines, Al Omrane, etc.). L’Inspection
Régionale pourra en assurer le secrétariat.
Sa réalisation s’appuie sur les étapes suivantes :
• audit des besoins de mise à niveau urbaine,
• audit des interventions en matière de mise à niveau urbaine et adéquation des interventions et des besoins
• définition du programme cadre d’intervention sur une base consensuelle avec les acteurs du domaine.
La stratégie est constituée d’un document ramassé et opérationnel. Elle n’a pas vocation à dupliquer des initiatives existantes mais à les mettre en cohérence.
intervention 2 : renforcement des outils de planification et d’aménagement
les outils de planification et d’aménagement sont parfois absents, obsolètes ou inappliqués. Il convient de favoriser la mise en place d’outils de planification pragmatiques et effectivement mis
en place. Coordination avec les Agences Urbaines et les municipalités. SDAU et PA.
Des outils opérationnels publics pourront être mis en place pour donner un contenu opérationnel à la planification urbaine :
• mise en place d’Etablissements Publics Fonciers permettant la constitution de réserves foncières (EPF régional)
• mise en place de sociétés d’économie mixte : aménageur publics capables de réaliser des opérations d’intérêt collectif pour la collectivité (équipements, espaces publics, logement,
etc.).
• clarification des documents fonciers et statuts de propriété des terres, facteurs de désorganisation urbaine.
L’enjeu est d’améliorer le cadre de vie des villes régionales par l’élaboration de documents d’aménagement et d’urbanisme visant à apporter une cohérence globale au développement urbain.
Il s’agit également de lutter contre toute forme de desserrement urbain anarchique, notamment les constructions informelles (bidonvilles, habitat non-réglementaire).
intervention 3 : mise à niveau des villes
les thématiques concernées :
• assainissement : réseau et STEP
• adduction en eau potable
• voiries et espaces publics
• déchets : collecte et traitement, déchet ménagers, déchets industriels
il s’agit de définir des priorités au sein des villes régionales et entre elles sur ces différents volets pour permettre une bonne allocation des efforts. L’inspection régionale coordonne la
définition de ces priorités et réunit les partenaires pour envisager la cohérence et l’avancement de la démarche.
Il s’agit d’équiper les villes régionales d’un réseau d’assainissement liquide et de stations d’épuration afin de lutter efficacement contre la pollution des cours d’eau. Il s’agit également de
supprimer les décharges publiques non contrôlées et aménager des centres de traitement des déchets ménagers dans les principales villes régionales.
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intervention 3 : construction / réhabilitation de logement

il ne s’agit pas de se substituer aux constructeurs mais de définir avec les acteurs concernés les besoins et les priorités pour y répondre. Rôle de coordination de l’aménagement du territoire
entre des acteurs sectoriels de la construction ou de la réhabilitation (CDG, Al Omrane, etc.) et les territoires (collectivités).
Il s’agit d’orienter les interventions des différents programmes sur les priorités identifiées.
citer les différentes politiques : ville sans bidonville, logement 140 000 DH, etc.
Les différents types d’intervention susceptibles d’être intégrés à la démarche sont les suivants :
• programmes de construction neuve
• aide à l’accès à la propriété
• résorption de l’habitat insalubre
• diversification du parc de logement,
• etc.
Il s’agit de permettre un élargissement de l’accès à la propriété pour les ménages à faible revenus et de faire bénéficier les familles les plus démunies de subvention de l’état pour accéder à la
propriété par des logements à faible coût.
intervention 4 Préservation et valorisation du patrimoine architectural et urbain des centres historiques
L’enjeu est d’encourager la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine architectural ancien des villes régionales.
• mise en place de Plans de sauvegardes du patrimoine
• intégration de la notion de patrimoine au PA et SDAU
• classement du patrimoine
• protection et valorisation effective (-entretien, achat, etc.)
• valorisation (animation, visite, patrimoine vivant, etc.)
Résultats attendus
• Programme cadre régional de mise à niveau urbaine,
• secrétariat du programme cadre (suivi, réunion annuelle des acteurs concernés par la définition et la mise en œuvre, rapport d’activités)
• références au programme cadre dans les interventions sectorielles
• interventions de mise à niveau urbaine : planification, équipements, habitat, patrimoine
La mise en place du programme cadre régional et son suivi constituent des actions d’aménagement du territoire. La mise en œuvre concrète des interventions relèvent des différents secteurs
concernés.
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des Ville sans bidonville
programmes
existants Programme de lutte contre l’habitat non-règlementaire et l’habitat menaçant ruine
Programme de mise à niveau urbaine
Programmes de logement à 140 000 DH
Charte architectural et paysage urbain
Programme National d’assainissement liquide
Programme National des Déchets Ménagers et assimilés
MISE EN ŒUVRE
financements • Inspection Régionale de l’Habitat, de l’Urbanisme
délais
• Agences urbaines
• Société d’Aménagement Al Omrane
• Wilaya
• Programme cadre régional de mise à niveau urbaine : court terme
• références au programme cadre dans les interventions sectorielles : court terme
• interventions de mise à niveau urbaine (planification, équipements, habitat, patrimoine) : court / moyen terme
Amorçage Programme cadre régional de mise à niveau urbaine
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FICHE ACTION 5.3 RENFORCEMENT DE L’AGGLOMERATION DE TAZA PRAT N°5 : RENFORCEMENT DES VILLES
OBJECTIFS Assurer la mise à niveau urbaine de Taza,
Renforcer les bases économiques de Taza en valorisant les opportunités liées à l’amélioration de l’accessibilité autoroutière et en soutenant ses bases industrielles,
Renforcer l’attractivité et la compétitivité de Taza au-delà de la région.
CARACTERISATION intervention 1 : stratégie de renforcement de Taza

la stratégie de renforcement de Taza reprend et décline au niveau de l’agglomération (ville de Taza et communes limitrophes) les deux stratégies de niveau régional :
• la stratégie régionale de développement économique (fiche action 3.1)
• le programme cadre régional de mise à niveau urbaine (fiche action 3.2)
Cette stratégie ne constitue pas un niveau de plus par rapport à ces documents mais en constitue simplement la déclinaison au niveau de Taza.
intervention 2 : mise à niveau urbaine
les actions spécifiques de mise à niveau urbaine envisageable pour Taza sont notamment les suivantes :
• planification : Mise à niveau du SDAU, élaboration du Plan de Déplacement Urbain PDU, élaboration plan directeur de lutte contre les inondations
• équipements et utilités : travaux d'aménagement de la voirie et d'éclairage public, espaces verts, places publiques, équipements sportifs socio-éducatifs, construction d'une station
d'épuration des eaux usées, aménagement de la décharge publique, réalisation d'un marché de gros et d'une halle aux poissons
• Habitat : restructuration des quartiers sous équipés
• patrimoine : réhabilitation des monuments historiques et anciennes médersas de la médina, renforcement de l’identité urbaine

les actions spécifiques de renforcement des bases productives envisageable pour Taza sont notamment les suivantes :
• services : amélioration de l’employabilité des jeunes
• filières productives : programme de relance industrielle (agro-alimentaire), reconversion agricole (pilier II du Plan Maroc vert)
• renforcement des activités logistiques : il s’agit de développer des zones d’activités logistiques tirant parti des flux nationaux de transit ferroviaires et autoroutiers, création des zones
d'activité économique.
Résultats attendus
• Stratégie de renforcement de Taza
• interventions de mise à niveau urbaine :
• interventions de renforcement des bases productives : création de zones logistiques, etc.

des
MISE EN ŒUVRE
Ville sans bidonville

programmes
Programmes de logement à 140 000 DH
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Plan Maroc Vert (Plan Agricole Régional)
Pacte Emergence Industrielle
financements • Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville, Inspection Régionale de l’Habitat, de l’Urbanisme
délais • Agence pour le Développement Agricole
• Agence urbaine
• Conseil régional de Taza-Al Hoceima-Taounate
• Province de Taza
• Conseil provincial de Taza
• Stratégie de renforcement de l’agglomération de Taza : court terme
• interventions de mise à niveau urbaine : court / moyen terme
• interventions de renforcement des bases productives : court / moyen terme
Amorçage Stratégie de renforcement de Taza
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FICHE ACTION 5.3 RENFORCEMENT DE L’AGGLOMERATION D’AL HOCEIMA – BAIE DU NEKKOR PRAT N°5 : RENFORCEMENT DES VILLES
OBJECTIFS Assurer la mise à niveau urbaine d’Al Hoceima et de son agglomération,
Renforcer les bases économiques de l’agglomération d’Al Hoceima en valorisant les opportunités liées à l’amélioration de l’accessibilité routière, au positionnement maritime et à
l’économie balnéaire et touristique
Renforcer l’attractivité et la compétitivité l’agglomération d’Al Hoceima au-delà de la région.
CARACTERISATION intervention 1 : stratégie de renforcement d’Al Hoceima

la stratégie de renforcement d’Al Hoceima reprend et décline au niveau de l’agglomération de la baie du Nekkor les deux stratégies de niveau régional :
• la stratégie régionale de développement économique (fiche action 3.1)
• le programme cadre régional de mise à niveau urbaine (fiche action 3.2)
Cette stratégie ne constitue pas un niveau de plus par rapport à ces documents mais en constitue simplement la déclinaison au niveau de l’agglomération de la baie du Nekkor.
intervention 2 : mise à niveau urbaine
les actions spécifiques de mise à niveau urbaine envisageable pour Al Hoceima et son agglomération sont notamment les suivantes :
• planification : combler le déficit en équipement, décongestionner le tissu urbain existant et faciliter les déplacements urbains, élaboration du plan directeur de lutte contre les
inondations
• équipements et utilités : recalibrage des deux oueds El Maleh et Lâathmanane, ouverture, construction et aménagement des axes routiers structurants, réfection des routes internes
aménagement d’espaces verts, équipements sportifs socio-éducatifs,
• Habitat : restructuration des quartiers sous équipés
• patrimoine : réhabilitation des monuments historiques, renforcement de l’identité urbaine

les actions spécifiques de renforcement des bases productives envisageable pour Al Hoceima et son agglomération sont notamment les suivantes :
• services : amélioration de l’employabilité des jeunes
• filières productives : requalification de la zone industrielle
• renforcement des activités logistiques et de transport : il s’agit de valoriser les infrastructures de communication (Rocade méditerranéenne, Gare maritime, Aéroport) dont dispose Al
Hoceima pour développer des zones d’activités logistiques.
• Valorisation de l’économie balnéaire : renforcement et la diversification des structures hôtelières, du transport touristique et des activités de loisirs
Résultats attendus
• Stratégie de renforcement de l’agglomération d’Al Hoceima
• interventions de mise à niveau urbaine
• interventions de renforcement des bases productives
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des « Vision 2020 »
programmes
existants « Vision Al Hoceima 2015 »
Pays d’Accueil Touristique d’Al Hoceima
Pacte Emergence Industrielle
délais • Agence pour le Développement Agricole
MISE EN ŒUVRE
• Agence urbaine
• Province d’Al Hoceima
• Stratégie de renforcement de l’agglomération d’Al Hoceima : court terme
• interventions de mise à niveau urbaine : court / moyen terme
• interventions de renforcement des bases productives : court / moyen terme
Amorçage Stratégie de renforcement de l’agglomération d’Al Hoceima
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3.2. Promouvoir un développement régional durable, compétitif et équitable B. Stratégie
La réalisation des objectifs du PRAT 6 s’appuie sur trois axes stratégiques :

Cet objectif stratégique se décline en quatre objectifs spécifiques :
► La préservation de la biodiversité et des écosystèmes régionaux
• préserver et valoriser les ressources naturelles régionales,
La situation géographique de la région et ses importantes chaînes de montagnes, le Moyen-
• prévenir et limiter les risques, Atlas et le Rif, lui confèrent une grande variété bioclimatique (humide à saharien) et une
importante diversité bioécologique. Cette diversité est à l’origine de la richesse des paysages
• renforcer les potentiels économiques des territoires de projet, et des milieux naturels de grande qualité. Elle confère aussi à cette région une valeur
patrimoniale exceptionnelle dans le domaine de l’environnement naturel.
• assurer un développement régional partagé.
La protection de la biodiversité (faune et flore) devra être renforcée soit par la valorisation des
A ces objectifs correspondent les PRAT : 6, 7, 8 et 9. sites existants (parcs nationaux, Sites d’Intérêt Biologique et Ecologique, jardins botaniques,
arboretora, jardins zoologiques, herbiers, muséum etc.). L’idée directrice de cette stratégie est
celle de la mise en valeur de ces sites pour le développement local : valorisation économique,
valorisation pour les activités récréatives et touristiques, etc.
3.2.1. PRAT N°6 : PRESERVATION ET VALORISATION DES RESSOURCES
NATURELLES La forêt et le littoral constituent les deux écosystèmes les plus importants et fragiles de la
région. Ils sont le support d’activités économiques telles que la sylviculture, l’artisanat du bois
pour les écosystèmes forestiers, la pêche, l’aquaculture, le tourisme balnéaire pour
Le PRAT 6 correspond à la mise en œuvre de l’objectif spécifique : préserver et valoriser les l’écosystème marin-littoral. Tant au titre de la biodiversité qu’à celui du développement
ressources naturelles régionales. économique, ces écosystèmes doivent être protégés et valorisés.
A. Objectifs ► La protection et la valorisation des ressources naturelles
Partant de la richesse et de la diversité des milieux naturels de la région notamment celles des Il s’agît essentiellement de la ressource en eau et des sols.
zones littorales et de montagne et d’un potentiel important de développement insuffisamment
mis en valeur, l’objectif du PRAT est double : La région dispose de ressources hydriques relativement suffisantes en termes de
disponibilité et du potentiel de mobilisation. L’eau est une des grandes ressources du Rif,
• La préservation et la protection des milieux et des ressources naturelles à un assimilé souvent à un véritable « château d’eau ». Cependant, la déperdition de ces eaux est
double titre : la préservation de la biodiversité et la sauvegarde de leur potentiel de considérable et les infrastructures hydrauliques ne couvrent pas la totalité des zones. La
valorisation, car sans protection des ressources il n’y a pas ou plus de valorisation stratégie d’intervention de cet axe porte sur les volets suivants : mobilisation des ressources en
possible, eau, amélioration de la qualité des eaux, aménagement des bassins versants, gestion des
risques. La mise en œuvre de cet axe stratégique du PRAT 6 s’appuiera sur les 3 PDAIRE de
• La valorisation de ces ressources préservées à des fins de développement la région et le Plan National d’ Assainissement.
économique et social durable des territoires régionaux.
Les ressources en sols sont exposées à plusieurs facteurs de dégradation, dont l’érosion
L’enjeu est celui du développement d’économies locales fonctionnant sur la proximité des hydrique. Cette situation se traduit par des pertes au niveau des terres arables, une diminution
ressources et des populations rurales, notamment dans les zones forestières, littorales et de des superficies cultivées, une discontinuité de la couverture végétale et une végétation plus
montagne. Ces économies, d’échelle locale doivent permettre de freiner les flux migratoires attaquée par la sécheresse. La stratégie d’intervention de cet axe porte notamment sur : la
des populations rurales. La valorisation des patrimoines (naturel, historique et culturel) et la réhabilitation et la conservation des sols agricoles, la protection des ouvrages hydrauliques
mise à niveau en matière d’équipements rendront plus attractives les zones en déprise et contre l’envasement, l’inventaire et la cartographie des ressources en sols, la lutte contre la
marginalisées. désertification (Moulouya), l’aménagement des bassins versants. La mise en œuvre s’appuiera
sur le plan d’action sur l’environnement de la région Centre-Nord, le Plan National
d’Aménagement des Bassins Versants, le Plan d’Action Nationale de Lutte contre la
Désertification.
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► La préservation et la valorisation du patrimoine culturel
Métissage géographique et culturel, à la confluence de la Méditerranée, la région bénéficie

d’une mosaïque patrimoniale, matérielle et immatérielle, riche et diversifiée. La pluralité du
patrimoine régional nécessite d’être préservée. La valorisation du patrimoine culturel de la
région est un enjeu fondamental pour les années avenir, non seulement par ce qu’il est
l’expression de la particularité des peuples et des communautés et la référence intangible à
leur identité culturelle, mais il constitue, de plus en plus, un pilier pour le développement
économique de la région notamment par le développement du tourisme culturel et les activités
commerciales, artisanales et de services qui l’accompagnent. Or, ce patrimoine est très
nettement sous-valorisé, ce qui a pour résultat un très faible impact sur l’économie régionale,
d’où une stratégie d’intervention axée sur le couple d’action restauration/ mise en valeur
économique. Pour avoir un impact économique significatif la restauration d’un site ou d’un
monument doit s’accompagner non seulement des structures d’accueil et des équipements
nécessaires à sa visite, mais aussi – proportionné à l’importance du site d’un accompagnement
d’équipements de loisirs et d’activités liées au tourisme : commerces, artisanat, structures
d’hébergement, restauration…
La mise en œuvre de cet axe impliquera non seulement les acteurs de l’Etat participant à la
réglementation relative au patrimoine : ministères de la Culture, de l’Intérieur, de la Justice, des
Habous, des affaires Islamiques, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire, des Finances,
mais aussi les différents acteurs ayant en charge le développement économique régional.
• action 6.1 : préservation et valorisation des ressources naturelles
• action 6.2 : préservation et valorisation du patrimoine culturel
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FICHE ACTION 6.1 PRESERVATION DES ECOSYSTEMES REGIONAUX ET VALORISATION DES RESSOURCES NATURELLES PRAT N°6 : PRESERVATION ET VALORISATION DES RESSOURCES NATURELLES
OBJECTIFS Préserver et valoriser la biodiversité et les écosystèmes régionaux
Préserver et valoriser les ressources régionales en eau et en sols
CARACTERISATION intervention 1 : stratégie régionale de préservation et de valorisation des ressources naturelles

La stratégie régionale de préservation et de valorisation des ressources naturelles établie une synthèse cohérente des enjeux et des interventions en la matière à travers :
• un audit des ressources naturelles précisant les opportunités qu’elles présentent, les menaces auxquelles elles sont confrontées et les enjeux de préservation / valorisation
• un audit des interventions en matière de protection et de valorisation des ressources naturelles et de leur adéquation avec les enjeux relevés
• un programme cadre d’intervention reprenant et développant les procédures et interventions actuelles tout en les développant et complétant autant que nécessaire.
La stratégie est constituée d’un document court et opérationnel établi sur une base consensuelle avec les acteurs du domaine. Elle met en cohérence les initiatives existantes tout en les
développant et complétant autant qu’utile
L’IRHUAE a vocation à assurer l’animation et le secrétariat de cette stratégie. Elle ne se substitue par aux acteurs sectoriels du domaine mais les coordonne dans l’approche territoriale
régionale.
intervention 2 : préservation et valorisation des écosystèmes et de la biodiversité régionale
Différentes mesures d’intervention viennent renforcer la préservation et la valorisation des écosystèmes et de la biodiversité :
• mesures de connaissance et d’analyse. Pour protéger il faut déjà connaître. Des mesures d’inventaire de la diversité faunistique et floristique sont réalisées en veillant à la prise en
compte de la cohérence globale des écosystèmes régionaux et en veillant à la compréhension des trames vertes et bleues sur le territoire. Ces connaissances du patrimoine biologique
régionale ont vocation à se renforcer à l’occasion des différents travaux entrepris (études d’impacts).
• mesures de conservation et de protection. Renforcement de la protection des SIBE en veillant à l’effectivité des mesures de protection et des dispositifs de mise en œuvre
(surveillance, sanctions éventuelles en cas d’atteinte à la zone protégée, etc.), extension des SIBE en fonction des résultats des analyses, création de conservatoires botaniques,
protection des espèces protégées en veillant à l’effectivité des mesures de protection, etc.
• mesures de valorisation. La valorisation économique des ressources est favorisée par le repérage des ressources valorisables (biologiques, minérales…), la définition des modes de
valorisation possible (modes et niveau de production à travers des coopérative, PME, etc.). Par exemple la sylviculture, la valorisation du bois, la valorisation des plantes endémiques,
la valorisation des ressources halieutiques sont envisageables. les activités récréatives et touristiques constituent également des modes de valorisation des ressources naturelles.
intervention 3 : préservation et valorisation des ressources régionales en eau et sols

Les mesures d’intervention envisageables sont les suivantes :
• préservation et valorisation de la ressource en eau : infrastructures hydrauliques permettant de limiter la déperdition des ressources en eau (PMH, barrages, GPI, lutte contre
l’envasement, etc.), protection de la qualité des eaux (identification et limitation des pollutions, assainissement, etc.). Ces mesures d’intervention sont coordonnées à l’échelle des
bassins versants en valorisant les outils existants.
• préservation et valorisation de la ressource en sols : inventaire et cartographie des ressources en sols, identification des menaces et de leur niveau, lutte contre l’érosion hydrique
(plantations, aménagements), lutte contre la désertification (Moulouya),
Résultats attendus
• Stratégie régionale de préservation et de valorisation des ressources naturelles
• interventions de préservation et valorisation des écosystèmes et de la biodiversité régionale : préservation effective des SIBE, création de nouveaux SIBE, valorisation économique des
ressources (plantes aromatiques et médicinales par exemple), actions de conservation et d’analyse de la biodiversité régionale (conservatoires, banques de semences, etc.),
• interventions de préservation et valorisation des ressources régionales en eau et sols : actions de lutte contre l’érosion, reforestation, opérations d’assainissement (réseaux + STEP),
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opérations de préservation des pollutions.
valorisation Les programmes existants sont valorisés de la manière suivante dans la réalisation des interventions :
des SIBE :
programmes
existants Parc Nationaux :
PDAIRE :
Plan National d’Assainissement :
plan d’action sur l’environnement de la région Centre-Nord :
Plan National d’Aménagement des Bassins Versants :
Plan d’Action Nationale de Lutte contre la Désertification :
Etc
MISE EN ŒUVRE
financements • Ministère de l’Agriculture de la Pêche Maritime
délais
• Institut National des Plantes Aromatiques et Médicinales de Taounate
• Stratégie régionale de préservation et de valorisation des ressources naturelles : court terme
• interventions de préservation et valorisation des écosystèmes et de la biodiversité régionale : court / moyen terme
• interventions de préservation et valorisation des ressources régionales en eau et sols : court / moyen terme
Amorçage stratégie régionale de préservation et de valorisation des ressources naturelles
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FICHE ACTION 6.2 PRESERVATION ET VALORISATION DU PATRIMOINE CULTUREL PRAT N°6 : PRESERVATION ET VALORISATION DES RESSOURCES NATURELLES
OBJECTIFS Préserver et valoriser le patrimoine culturel
CARACTERISATION intervention 1 : feuille de route régionale de préservation et de valorisation du patrimoine culturel

La stratégie régionale de préservation et de valorisation du patrimoine culturel établie une synthèse cohérente des enjeux et des interventions en la matière à travers :
• un audit du patrimoine culturel en précisant sa nature et son intérêt, les menaces auxquelles il est confronté et les enjeux de préservation / valorisation
• un audit des interventions en matière de protection et de valorisation du patrimoine culturel et de leur adéquation avec les enjeux relevés
• un programme cadre d’intervention reprenant et développant les procédures et interventions actuelles tout en les développant et complétant autant que nécessaire. Les urgences de
protection sont identifiées.
La feuille de route régionale constitue un document court et opérationnel établi sur une base consensuelle avec les acteurs du domaine. Elle met en cohérence les initiatives existantes tout en
les développant et complétant autant qu’utile
L’IRHUAE a vocation à assurer l’animation et le secrétariat de cette stratégie. Elle ne se substitue par aux acteurs sectoriels du domaine mais les coordonne dans l’approche territoriale
régionale.
intervention 2 : préservation et valorisation du patrimoine culturel
Différentes mesures d’intervention viennent renforcer la préservation et la valorisation du patrimoine culturel :
• mesures de connaissance et d’analyse. La connaissance du patrimoine culturel existe mais son inventaire n’est pas forcément systématique et actualisé. Des mesures pour un
inventaire cohérent et exhaustif de la diversité du patrimoine culturel sont réalisées en veillant à les adapter au type de patrimoine concerné (matériel ou immatériel). Cet inventaire a
vocation à être actualisé régulièrement.
• mesures de conservation et de protection. La restauration des bâtiments peut passer par des interventions directes des pouvoir publics mais aussi par des dispositifs incitatifs quand
des particuliers sont concernés (ensembles bâtis de médina par exemple) : subventions, remises d’impôt, apport d’expertise architecturale et patrimoniale, etc. L’établissement de
différents référentiels techniques de restauration / entretien correspondant aux différents types de patrimoines est nécessaire pour permettre leur conservation selon les règles de
l’art : patrimoine bâti rural (habitat en pisé par exemple), bâtiments de médina (Taza par exemple), bâtiments civils et religieux, etc. La structuration des techniques de restauration
dans ce référentiel doit également étayer des formations des différents corps d’état qui en son chargés et être enseignées dans les structures de formation technique
correspondantes. La conservation du patrimoine immatériel passe par la collecte mais aussi par le maintien de celui-ci à travers les modes de production (artisanat) ou les fêtes et
festivals (moussem, etc.).
• mesures de valorisation. il s’agit d’articuler efficacement préservation / restauration / mise en valeur économique pour permettre une valorisation durable du patrimoine.
L’inscription du patrimoine dans des pratiques et des usages actuels (centre culturels, centre d’enseignement, équipements etc.) constitue une garantie pour son entretien moyennant
l’établissement et le respect de certaines règles. Le développement du tourisme culturel et des activités commerciales, artisanales et de services qui l’accompagnent constitue
également un mode de valorisation du patrimoine. Le patrimoine immatériel est valorisé à travers fêtes et festivals. La valorisation du patrimoine culturelle est différenciée et adaptée
au type de patrimoine concerné.
Résultats attendus
• Feuille de route régionale de préservation et de valorisation du patrimoine culturel
• interventions de préservation et valorisation du patrimoine culturel : inventaire, référentiels techniques de restauration / entretien, collecte du patrimoine immatériel, maintien et
enseignement des savoir faires, etc.
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des inventaire des monuments historiques
programmes
existants
financements • Ministère de la Culture,
délais
MISE EN ŒUVRE
• Ministère des Habous et des affaires Islamiques,

• Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville,
• Institut National des Sciences de l'Archéologie et du Patrimoine
• Feuille de route régionale de préservation et de valorisation du patrimoine culturel : court terme
• interventions de préservation et valorisation du patrimoine culturel court – moyen terme
Amorçage préservation et de valorisation du patrimoine culturel
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3.2.2. PRAT N°7 : PREVENTION ET LIMITATION DES RISQUES • Réalisation d’infrastructures de protection : construction des barrages, seuils et digues,
aménagement et entretien de cours d’eau,
A. Objectifs
► La gestion des risques
La région est principalement soumise aux risques suivants : les séismes, les feux de forêt, les
inondations, les invasions d’acridiens, les sécheresses prolongées, les risques industriels et • L’élaboration et renforcement du cadre réglementaire en matière de gestion des risques,
technologiques...
• La gestion de la catastrophe par l’élaboration de plans d’intervention en cas de
On parle de risque majeur lorsque les dégâts et le nombre de victimes potentiels sont catastrophes,
importants. La région de Taza Al Hoceima Taounate a connu dans la période récente plusieurs
catastrophes naturelles : le séisme d’Al Hoceima (2004), les inondations de Taounate (2009) et • La mise en place des dispositifs d’assurance et de réhabilitation après une catastrophe.
les invasions acridiennes (2005), dans la province de Guercif.
La mise en œuvre du PRAT 7 s’appuie sur la Stratégie nationale de prévention et de gestion
La province la plus vulnérable aux risques est celle d’Al Hoceima, avec la combinaison des des risques de catastrophes, les Plans de Prévention des Risques, le Réseau de Surveillance
deux risques majeurs : séismes et inondations. Ces catastrophes ont provoqué des pertes en et d’Alerte Sismique, le Plan Général d’Organisation des Secours (ORSEC), la politique de
vies humaines et des dégâts économiques importants. L’objectif du PRAT 7 est donc de prévention anti-acridiens…
prévenir ces risques et d’en limiter les préjudices matériels et humains qui en résultent.
C. Programme d’action
B. Stratégie
Le programme d’action est décliné en une action unique 7.1 : prévention, limitation et
La stratégie du PRAT 7 est celle des politiques générales de prévention et de gestion des compensation des risques.
risques. Elle s’articuler sur :
• un axe de prévention des risques qui vise à prévenir la survenue du risque,
• un axe de gestion des risques qui vise à limiter, à compenser, les destructions causées
par le risque lorsqu’il est survenu.
Ces deux axes sont bien sûr étroitement liés.
► La prévention des risques
Elle repose sur des mesures telles que :
• La mise en place d’une plateforme multisectorielle pour la gouvernance de la réduction

des risques de catastrophe
• La connaissance des risques, le renforcement de leur surveillance et de leur prévision

par la réalisation de la cartographie des risques et des systèmes d’information
• La prévention par la prise en compte des risques dans l’aménagement du territoire,

l’utilisation du sol et la construction et la réalisation de Plans de Prévention des Risques
(PPR)
• La mise en place de programmes de sensibilisation et d’information des décideurs et de

la population sur les risques
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FICHE ACTION 7.1 PREVENTION, LIMITATION ET COMPENSATION DES RISQUES PRAT N°7 : PREVENTION ET LIMITATION DES RISQUES
OBJECTIFS Prévenir la survenue des risques
Limiter et compenser les risques une fois ceux-ci survenus
CARACTERISATION intervention 1 : exhaustivité et actualisation des documents et procédures de prévention et de limitation des risques
Il existe déjà des documents et procédures de prévention des risques au niveau régional. Il convient de veiller à ce que ceux-ci soient complets et régulièrement actualisés dans tous les
domaines de risques : sismique, inondations, sols, industriel, etc.
il existe également des documents et procédures et des procédures de limitation et de compensation des risques. De la même manière que pour les documents de prévention, Il convient de
veiller à ce que ceux-ci soient complets et régulièrement actualisés dans tous les domaines de risques.
intervention 2 : prévention des risques
L’objet de l’intervention est de mener des actions préventives pour limiter la vulnérabilité des hommes et des activités face aux risques naturels. Ces actions préventives s’appuient sur les
mesures suivantes :
• identification et évaluation des risques. Les risques auxquels est confrontée la région sont connus : sismique, inondations, sols, industriel etc. mais la connaissance de ceux-ci peut
encore être approfondie en termes de nature du risque, de probabilité d’occurrence (niveau de récurrence) d’évaluation et de caractérisation de ses impacts potentiels et de zonage.
L’établissement de cartes de zonage systématiques et de systèmes d’information liés à chacun des risques doit pouvoir traduire ces différentes analyses sur le plan spatial et permettre
de les partager largement avec les différents acteurs. Ces données ont vocation à alimenter les documents de planification.
• identification des mesures limitant la survenue et la gravité des risques. Sur la base de l’identification et de l’évaluation des risques, des mesures permettant de limiter la survenue de
ces risques sont déterminés : dispositifs de surveillance des risques permettant de les anticiper dans la mesure du possible, mesures préventives permettant de limiter l’importance
des risques et leurs impacts (lutte contre l’érosion, gestion de bassin versant par des barrages, digues, retenues et aménagement de cours d’eau pour contrer les inondations,
aménagements de sécurité limitant les risques industriels, etc.), mesures de planification urbaine intégrant le facteur risque (PA, SDAU), etc. Le cadre réglementaire appuyant ces
mesures est complété. La formation des acteurs concernés (administrations, collectivités, associations, secteur privé) et l'information des habitants contribuent également à la
prévention des risques.
• Ces aspects d’évaluation des risques et de définitions des mesures limitatives ont vocation à être formalisées dans des Plans de Prévention des Risques (PPR). Chacun de ces
documents doit couvrir un risque sur un territoire donné.
intervention 3 : limitation et compensation des risques

Le deuxième volet de la gestion des risques consiste à en limiter et en compenser les effets une fois ceux-ci survenus. Ces interventions correctives et limitatives s’appuient sur les mesures
suivantes :
• coordination des services de secours en cas de survenue de catastrophe (plateforme multisectorielle). Cette coordination permettant l’organisation des secours et le maintien des
fonctions essentielles doit faire l’objet d’exercices réguliers pour en évaluer la faisabilité,
• identification des mesures d’urgence à mettre en place en cas de catastrophe (hébergement, transport, alimentation en énergie, etc.),
• dispositifs d’assurance et d’indemnisation après une catastrophe : fond d’indemnisation, procédure d’indemnisation, etc.
Résultats attendus
• Systèmes d’information / cartes de zonages pour les différents risques
• mesures limitant la survenue et la gravité des risques
• Plans de Prévention des Risques
• plan de coordination des secours
• mesures d’urgence potentielles
• dispositifs d’assurance et d’indemnisation
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des Stratégie nationale de prévention et de gestion des risques de catastrophes,
programmes
existants Plans de Prévention des Risques,
Réseau de Surveillance et d’Alerte Sismique,
Plan Général d’Organisation des Secours (ORSEC),
Politique de prévention anti-acridiens
Etc.
financements • Ministère de l’Intérieur
délais
• Ministère de l’Equipement et du Transport
MISE EN ŒUVRE
• Ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement

• Agences Urbaines
• Agences des Bassins Hydrauliques de Sebou, de la Moulouya et du Loukkos
• Direction de la Météorologie Nationale
• Institut National de Géophysique
• Systèmes d’information / cartes de zonages pour les différents risques : court – moyen terme
• mesures limitant la survenue et la gravité des risques : court – moyen terme
• Plans de Prévention des Risques : court – moyen terme
• plan de coordination des secours et mesures d’urgence potentielles : court – moyen terme
• dispositifs d’assurance et d’indemnisation : court – moyen terme
Amorçage Systèmes d’information / cartes de zonages pour les différents risques

mesures limitant la survenue et la gravité des risques
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3.2.3. PRAT N°8 : COMPETITIVITE ECONOMIQUE REGIONALE agriculture, son élevage, sa pêche, ses forêts, ses carrières favorisant ainsi le développement
des industries agroalimentaires, du bois, des matériaux de construction.
A. Objectifs ► Le renforcement et la diversification de l’offre touristique
Le PIB et le PIB par habitants de la région sont en dernière position au niveau national. La Le renforcement du tourisme dans la région nécessite une diversification de l’offre touristique
région souffre d’une nette insuffisance de son développement économique. Elle est soit qui se polarise actuellement sur le tourisme balnéaire d’Al Hoceima. Cette diversification
enclavée (Al Hoceima), soit bien positionnée mais mal desservie en raison des performances repose notamment sur le développement d’un tourisme de nature et d’un tourisme culturel.
médiocres des infrastructures de communications. Les économies marginales et les revenus
des marocains à l’étranger (RME) ont un impact économique important sur l’économie ► Le développement des activités logistiques
régionale notamment dans la province d’Al Hoceima. Tant sur le plan national qu’international,
l’économie régionale se caractérise globalement par sa faible compétitivité. L’objectif est donc Le positionnement de la région est conforté et affirmé par la réalisation d’importantes
de passer à un stade supérieur de développement et de compétitivité. Il s’agit d’inscrire la infrastructures routières. La valorisation de ces investissements ne peut être effective que si
région sur la voie d’un développement régulier et équilibré et d’en faire une « région elle s’appuie sur un développement de la logistique prenant en compte l’ensemble amont –
émergente». aval de la chaîne logistique avec la mise en place d’une structure logistique complète.
L’enjeu de cette nécessaire modernisation de l’économie régionale est qu’elle se réalise en Dans le cas de la zone d’Al Hoceima le principal impact de la logistique sera un
s’appuyant sur les potentiels et les secteurs porteurs de l’économie régionale et qu’elle intègre désenclavement économique effectif de la zone susceptible de donner une impulsion décisive
également les savoir-faire et les productions traditionnelles. à son développement. Pour la Zone de Taza, compte – tenu de son positionnement national,
c’est l’ensemble de la chaîne logistique elle – même qui pourra constituer un des piliers de son
économie.
B. Stratégie ► L’émergence de l’économie de la connaissance
L’économie de la connaissance est aujourd’hui largement absente de la région. Son

La réalisation de ces objectifs s’appuie sur quatre axes stratégiques :
émergence et son développement passent par des formations supérieures fournies par une
structure universitaire adaptée. Pour cela la région doit d’abord rattraper son retard dans le
• la diffusion de la croissance à partir des pôles régionaux de développement,
domaine des formations techniques et supérieures. Elle peut s’appuyer sur l’université de Fès
• le développement des filières économiques régionales, et sur la promotion de l’Université de Taza, celle-ci devant devenir une université à part entière
avec laboratoires et centres de recherches, ciblant les filières à fort potentiel de la province et
• le développement et la diversification de l’offre touristique, de la région.
• le développement des activités logistiques,
• l'émergence d’une économie de la connaissance. C. Programme d’actions
► La diffusion de la croissance à partir des pôles économiques régionaux Les actions suivantes sont détaillées dans les fiches ci-dessous :
La diffusion de la croissance devrait pouvoir s’opérer depuis les pôles économiques régionaux • Action 8.1 : renforcement des polarités économiques régionales
(agglomérations de Taza et d’Al Hoceima ou Fès hors région) vers des pôles – relais (Guercif,
Taounate, Targuist, Aknoul, Tissa, Oued Amlil), ces derniers diffusant eux même la croissance • Action 8.2 : Renforcement de la logistique régionale
vers les pôles de développement local (Bni Bouffra, Ouled Zbair, Thala, Zrada…). La diffusion
suppose un maillage de communications performant afin de favoriser les échanges entre ces
différents pôles ainsi qu’un renforcement de leur développement économique.
► Le développement des filières régionales
Cet axe vise à structurer de manière durable et territorialisée les facteurs de production et les
bases productives de la région pour jeter les bases d'un véritable système productif régional. Il
s’agit de créer plus de valeur ajoutée en transformant dans la région les produits de son
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FICHE ACTION 8.1 RENFORCEMENT DES POLARITES ECONOMIQUES REGIONALES PRAT N°8 : COMPETITIVITE ECONOMIQUE REGIONALE
OBJECTIFS Assurer la diffusion de la croissance depuis les pôles régionaux vers les pôles relais et les pôles locaux
Renforcer la structuration et le développement de filières économiques régionales
CARACTERISATION intervention 1 : stratégie économique régionale
Cette stratégie de développement économique régionale est établie dans le PRAT n°5. Pour mémoire, elle ne prétend pas faire à la place du secteur privé mais entend mettre en cohérence
l’appui public au développement économique à un niveau régional. Les champs de l’appui public au développement économique sont variés :
• infrastructures du développement : zones d’activités, pépinières d’entreprises, voirie et réseau, télécommunications, etc.
• formation initiale et continue : adéquation avec les marchés locaux, avec les besoins des entreprises, etc.
• appui à l’entreprenariat : aide au démarrage, conseil, prêt bonifiés, etc.
• soutien sectoriel ciblé : structuration de filière, appui aux acteurs fédérateurs de la filière, appui au renforcement de la création de valeur ajoutée, etc.
• etc.
L’appui public au développement économique doit pouvoir prendre en compte les objectifs d’aménagement du territoire, en focalisant et en spécifiant ses interventions selon la nature des
territoires dans lesquels elles prennent place. Il s’agit avec les chaînes de croissance d’identifier les interventions à réaliser respectivement sur les pôles régionaux (agglomérations de Taza et
d’Al Hoceima ou Fès hors région), les pôles – relais (Guercif, Taounate, Targuist, Aknoul, Tissa, Oued Amlil) et les pôles locaux (Bni Bouffra, Ouled Zbair, Thala, Zrada…).
les étapes de la réalisation et de la mise en œuvre de la stratégie sont les suivantes :
• identification des besoins et potentiels des différents pôles dans la chaîne de croissance avec les acteurs locaux,
• coordination entre les différents ministères/agences sectoriels compétents (formation professionnelle, industrie, développement économique, etc.),
• rédaction d’un programme d’action mettant en cohérence les différentes interventions sectorielles,
• suivi de la mise en œuvre (secrétariat de la démarche assuré par l’inspection régionale).
intervention 2 - renforcement et diversification des bases productives et de service

Les priorités déterminées dans la stratégie régionale de développement économique sont mises en œuvre afin de renforcer et diversifier les bases productives et de service.
• Filières productives : développement de l’industrie agro-alimentaire valorisant les productions régionales, développement de la logistique à proximité des axes principaux,
développement de l’industrie et de l’artisanat, etc.
• services : développement des capacités de formation initiale et continue, développement des services aux entreprises, etc.
Résultats attendus
• Stratégie régionale de développement économique,
• secrétariat de la stratégie régionale (suivi, réunion annuelle des acteurs concernés par la définition et la mise en œuvre, rapport d’activités)
• actions de renforcement des bases productives et de services
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valorisation liste des programmes existants valorisés et modes de valorisation :

des « Vision 2020 » pour le développement du Tourisme
programmes
existants Plan Halieutis
Pacte National pour l’Emergence Industrielle
Plan Maroc Vert
Plan Rawaj pour le commerce intérieur
MISE EN ŒUVRE
financements • Agence Nationale pour la Promotion des PME

délais
• Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
• Chambres du Commerce, de l’Industrie et des Services
• Stratégie régionale de développement économique : court terme
• actions de renforcement des bases productives et de services : court / moyen terme
Amorçage Stratégie régionale de développement économique
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FICHE ACTION 8.2 RENFORCEMENT DE LA LOGISTIQUE REGIONALE PRAT N°8 : COMPETITIVITE ECONOMIQUE REGIONALE
OBJECTIFS valoriser le positionnement logistique de la région sur de nouvelles infrastructures performantes
structurer la filière logistique régionale
CARACTERISATION intervention 1 : stratégie de valorisation du positionnement logistique régional
La réalisation d’importantes infrastructures routières (rocade méditerranéenne, autoroute Fès – Taza – Oujda), les investissements sur la voie ferrée et la réalisation envisagée de barreaux
nord-sud constituent des opportunités de développement de la filière logistique. Le développement de celle-ci doit être accompagné par des investissements adaptés sur des sites porteurs.
la stratégie identifie les interventions à réaliser et les sites les plus porteurs.
intervention 2 : appui à la filière logistique régionale
Les différentes mesures envisageables sont les suivantes :
création de parcs logistiques. Ces parcs logistiques sont situés aux échangeurs de l’autoroute et sur les sites de carrefour
création de zones logistiques multimodales Couplée à la voie ferrée et la route nationale existantes, l’autoroute offre d’importantes opportunités à l’implantation de plateformes logistiques
multimodales route-rail. Ce positionnement permet de valoriser l’ensemble des flux d’échanges et de transit empruntant le couloir de Taza.
structuration de la filière logistique. Un appui aux entrepreneurs logistique est apporté.
Le positionnement de la région est conforté et affirmé par la réalisation d’importantes infrastructures routières. La valorisation de ces investissements ne peut être effective que si elle s’appuie
sur un développement de la logistique prenant en compte l’ensemble amont – aval de la chaîne logistique avec la mise en place d’une structure logistique complète.
Dans le cas de la zone d’Al Hoceima le principal impact de la logistique sera un désenclavement économique effectif de la zone susceptible de donner une impulsion décisive à son
développement. Pour la Zone de Taza, compte – tenu de son positionnement national, c’est l’ensemble de la chaîne logistique elle – même qui pourra constituer un des piliers de son
économie.
Résultats attendus
• Feuille de route régionale de valorisation du positionnement logistique régional

des
Stratégie logistique
programmes
existants
financements
• Ministère de l’Equipement et du transport
MISE EN ŒUVRE
délais
• Agence Nationale des Ports
• Société des Autoroutes du Maroc
• Stratégie de valorisation et de positionnement logistique régional : moyen terme
• Appui à la filière logistique régionale : moyen terme
Amorçage Stratégie de valorisation et de positionnement logistique régional
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3.2.4. PRAT N°9 : EQUITE TERRITORIALE

► Le soutien aux zones les moins favorisées
A. Objectifs
Le rapport « Vision et Espaces Projets » a identifié les zones les moins favorisées au sein de
La compétitivité crée des différenciations au sein du territoire. Le développement ne se chaque espace – projet en s’appuyant sur les indicateurs tels que l’Indice de Développement
diffusera pas équitablement tant à l’échelle nationale qu’à l’échelle régionale. La mise à niveau Humain (pauvreté et cohésion sociale), le taux d’habitat sommaire ou bidonville, l’équipement
et la modernisation des grandes villes augmentent les chances de certains territoires mais des ménages. Un programme de soutien à ces zones au titre de l’équité territoriale pourrait
aussi les inégalités avec les territoires les moins favorisés. Elle alimente ainsi de nouvelles être mis en œuvre.
formes d’exclusion territoriale.
Il s’agît essentiellement de l’amélioration des conditions et du cadre de vie : accès à un
A cet effet, l’équité territoriale constitue une nécessaire contrepartie de la politique de logement respectant les normes minimales d’hygiène et de confort, mise en place
compétitivité. Elle constitue un gage d’équilibre et de solidarité territoriale et elle contribue à la d’équipement de base notamment éducatifs et sanitaires, désenclavement afin d’améliorer
durabilité. Elle permet de concilier également la cohésion sociale et l’unité territoriale avec la l’accessibilité et la desserte de ces zones, diversification de l’activité économique, bonne
compétitivité des territoires. Il s’agît donc dans le cadre du SRAT d’assurer le rattrapage des gouvernance des affaires locales
territoires à handicap et d’anticiper la mise à niveau des zones, au sein de la région,
susceptibles de se voir distancer par le jeu de la compétitivité.
B. Stratégie C. Programme d’actions
La réalisation de ces objectifs s’appuiera sur trois axes stratégiques : Les actions suivantes sont détaillées dans les fiches ci-dessous :
• la politique de la ville, • Action 9.1 : Politique de la ville
• la revitalisation de l’espace rural, • Action 9.2 : Soutien aux zones les moins favorisées
• le soutien aux zones les moins favorisées.
► La politique de la ville
Le PRAT 5 : « le renforcement urbain » est ciblé sur le renforcement de la compétitivité

urbaine, le PRAT 9 en est la contrepartie développement social dans le champ de l’équité
territoriale : la politique de la ville. Les principaux axes d’intervention de cette politique sont :
• L’habitat et l’éradication de l’habitat non – réglementaire : la disposition de logements

répondant aux normes d’hygiène et de confort, des équipements de base en matière
d’adduction d’eau, d’énergie, d’assainissement ou de traitement des déchets,
• L’accès aux services qui constitue un enjeu essentiel de viabilité d’un territoire, par
l’existence des services de base sur le territoire ou par des capacités d’accès aisées et
rapides à des services plus rares. L’éducation, la santé, l’administration et le commerce
constituent ainsi une des bases de l’équité territoriale.
► La revitalisation de l’espace rural
L’aspect équité territoriale est traité dans le PRAT 4 : la revitalisation des espaces ruraux.
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FICHE ACTION 9.1 POLITIQUE DE LA VILLE PRAT N°9 : EQUITE TERRITORIALE

OBJECTIFS Améliorer l’environnement urbain des quartiers défavorisés
Améliorer les conditions de vie et lutter contre les inégalités dans les villes: sécurité, éducation, emploi,
CARACTERISATION Intervention 1 : définition du volet politique de la ville au sein du programme cadre régional de mise à niveau urbaine
Le programme cadre régional de mise à niveau urbaine (PRAT 5) est spécifiquement décliné à l’échelle des quartiers défavorisés des villes afin. Les domaines de la planification urbaine et de
l’aménagement (SDAU et PA), des équipements et utilités urbaines, de l’habitat et du patrimoine font l’objet d’une approche spécifique pour ces quartiers défavorisés. Ces derniers sont
préalablement définis sur la base d’indicateurs de développement (IDH, habitat insalubre, branchement aux réseaux, etc.).
Ce programme est établi avec l’ensemble des acteurs intervenants dans le domaine (directions régionales des ministères, aménageurs, Agences Urbaines, Al Omrane, etc.). L’Inspection
Régionale pourra en assurer le secrétariat.
Sa réalisation s’appuie sur les étapes suivantes :
• Définition des quartiers des villes bénéficiaires de la politique de la ville,
• audit des besoins de mise à niveau urbaine des quartiers de politique de la ville,
• audit des interventions en matière de mise à niveau urbaine et adéquation des interventions et des besoins,
• définition du volet politique de la ville du programme cadre d’intervention sur une base consensuelle avec les acteurs du domaine.
intervention 2 : mise à niveau des quartiers en politique de la ville

les thématiques concernées :
• assainissement : réseau et STEP
• adduction en eau potable
• voiries et espaces publics
• déchets : collecte et traitement, déchet ménagers, déchets industriels
Les besoins des quartiers prioritaires en politique de la ville sont traités.

intervention 3 : construction / réhabilitation de logement
il ne s’agit pas de se substituer aux constructeurs mais de définir avec les acteurs concernés les besoins et les priorités pour y répondre. L’aménagement du territoire a un de coordination des
acteurs sectoriels de la construction ou de la réhabilitation (CDG, Al Omrane, etc.) et des territoires (collectivités).
Les différents types d’intervention susceptibles d’être intégrés à la démarche sont les suivants :
• programmes de construction neuve
• aide à l’accès à la propriété
• résorption de l’habitat insalubre
• diversification du parc de logement,
• etc.
Il s’agit de permettre un élargissement de l’accès à la propriété pour les ménages à faible revenus et de faire bénéficier les familles les plus démunies de subvention de l’état pour accéder à la
propriété par des logements à faible coût.
intervention 4 : volet social
Les habitants des quartiers en politique de la ville ont des besoins en matière d’infrastructures et de services urbains mais aussi en termes d’appui et de suivi social. Cet appui et ce suivi social
est matérialisé par des efforts accrus en termes de :
• accès à l’emploi et appui à a la recherche d’emploi,
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• suivi social pour permettre l’accès des populations aux services (enseignement, suivi sanitaire, etc.),
Résultats attendus
• Volet politique de la ville du programme cadre régional de mise à niveau urbaine
• secrétariat du volet politique de la ville du programme cadre (suivi, réunion annuelle des acteurs concernés par la définition et la mise en œuvre, rapport d’activités)
• références au programme cadre du volet politique de la ville dans les interventions sectorielles
• interventions de mise à niveau urbaine : planification, équipements, habitat, patrimoine
• dispositifs sociaux de suivi des populations

des
Ville sans bidonville
programmes
MISE EN ŒUVRE
délais
• Conseils provinciaux
• Volet politique de la ville du programme cadre régional de mise à niveau urbaine : court terme
• interventions de mise à niveau urbaine : planification, équipements, habitat, patrimoine : court/moyen terme
• dispositifs sociaux de suivi des populations court/moyen terme
Amorçage • Volet politique de la ville du programme cadre régional de mise à niveau urbaine
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FICHE ACTION 9.2 SOUTIEN AUX ZONES MOINS FAVORISEES PRAT N°9 : EQUITE TERRITORIALE
OBJECTIFS Soutenir les territoires ruraux et urbains les moins favorisés par des interventions accrues par un volet spécifique des stratégies de développement urbain et rural visant ces
territoires
CARACTERISATION intervention 1 : déclinaison des stratégies de développement urbain et rurale sur les territoires défavorisés
Un volet spécifique aux zones les moins favorisées est établi dans les stratégies mettant en œuvre les fiches actions suivantes :
• programme cadre régional de mise à niveau urbaine (point traité dans la fiche action 9.1 politique de la ville)
• programme stratégique de mise à niveau des pôles de développement ruraux (fiche action 4.1)
• feuille de route de développement économique des pôles ruraux (fiche action 4.2)
• stratégie de développement du massif du Rif (fiche action 3.1)
• stratégie de développement du massif du Moyen-Atlas (fiche action 3.2)
Les territoires défavorisés sont identifiés dans les villes et dans le monde rural sur la base d’indicateurs de développement (IDH, habitat insalubre, branchement aux réseaux, enclavement,
etc.).
Les interventions des différentes stratégies listées dans les actions ci-dessus sont déclinées de manière spécifique dans ces territoires défavorisés de manière à prendre en compte leurs
besoins propres et à accentuer les politiques pour éviter un trop grand déséquilibre avec les autres territoires régionaux.
Résultats attendus
• Volet « zones moins favorisées » dans les stratégies régionales
• rattrapage des zones moins favorisées dans les secteurs concernés par les interventions
des Ville sans bidonville
programmes
Initiative Nationale pour le Développement Humain
MISE EN ŒUVRE
Plan Maroc Vert

financements
• Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville, Inspection Régionale de l’Habitat, de l’Urbanisme
délais
• Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et la Lutte contre le Désertification
• stratégie régionale pour le soutien aux zones moins favorisées : court terme
Amorçage stratégie régionale pour le soutien aux zones moins favorisées : court terme
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3.3. Structurer un partenariat pour le développement régional • L’aide et le conseil auprès des acteurs économiques en particulier les porteurs locaux
de projets et les investisseurs. Les professionnels de l’ingénierie territoriale peuvent
appartenir tant au secteur public (Etat, collectivités) qu’au secteur privé (bureaux
3.3.1. PRAT 10 : FORMATION D’UNE INGENIERIE TERRITORIALE d’études, consultants).
A. Objectifs
Les deux axes stratégiques suivants ont été retenus.
L’ingénierie territoriale est une ingénierie de projet dont l’objectif général est d’accompagner et
de renforcer les capacités de conception, de programmation, d’animation, de suivi et
d’évaluation de projets aux différentes échelles du territoire. ► Connaissance – formation
Elle constitue une composante fondamentale d’une nouvelle gouvernance du développement Il s’agit de disposer et de mettre en œuvre une palette de connaissances permettant de
et de l’aménagement du territoire. La formation d’une ingénierie territoriale est un enjeu majeur traduire en réalisations la compréhension de la complexité des mécanismes de développement
pour le SRAT et conditionne sa mise en œuvre. Le SRAT n’est pas qu’une stratégie des territoires tant dans les contenus que dans les modes de management. Toutefois, il ne
d’aménagement du territoire à long terme, il est accompagné de Programmes Régionaux s’agît pas de connaissances théoriques mais de connaissances pratiques ciblées sur la mise
d’Aménagement du Territoire (PRAT) porteurs de nombreux projets publics et privés concrets en œuvre des politiques territoriales.
dont la mise en œuvre requiert un savoir-faire et des ressources humaines formées pour le
montage de projets. L’acquisition de ces connaissances est du ressort des formations universitaires données dans
les structures universitaires de la Région, en particulier à Taza.
L’objectif du PRAT 10 est de constituer une ingénierie territoriale de projets. Celle-ci
concerne les différents acteurs publics : Etat, Région, Provinces, Communes. Les objectifs Compte tenu du caractère transversal de l’aménagement du territoire, la caractéristique de
spécifiques de cette ingénierie sont de permettre à ces différents acteurs de : l’ingénierie territoriale est sa pluridisciplinarité. Aussi la formation qui paraît la plus adaptée est
celle qui combinerait un premier cycle de disciplines sectorielles (géographie, économie, socio
• maîtriser les différentes techniques de l’ingénierie territoriale : observation, diagnostic démographie, droit, sciences de l’ingénieur, architecture, etc.) suivi d’un second cycle
stratégique, détermination des grands enjeux territoriaux, établissements de scénarios à d’aménagement du territoire et de développement régional et local.
moyen et long terme, conception de plans d’actions, conception de projets, etc.
• maîtriser les outils méthodologiques permettant de concevoir, accompagner, encadrer,

animer, suivre et évaluer les actions et projets à différentes échelles du territoire, ► Institutionnalisation – organisation
• accompagner les dynamiques de développement économique des territoires, L’ingénierie territoriale doit s’intégrer dans les processus d’intervention des différents types de
maîtrise d’ouvrage et / ou de maîtrise d’œuvre. Il est donc nécessaire de créer tant au niveau
• maîtriser l’élaboration de termes de références pour les études et la réalisation de des structures de l’Etat, qu’à celui de la Région, les Provinces et les grandes communes, des
projets de développement territorial, services ou des structures « ad hoc» de développement économique et social, d’aménagement
du territoire, de planification territoriale ou de renforcer ceux existants.
• savoir conduire et piloter les projets qui leur seront confiés,
C. Programme d’action
B. Stratégie
Le programme d’action est décliné en une action unique 10.1 : mise en place d’une ingénierie
La stratégie repose sur la prise en compte des fonctions spécifiques de l’ingénierie territoriale : territoriale.
• La maîtrise d’ouvrage et/ou la maîtrise d’œuvre des programmes territoriaux de
développement et d’aménagement du territoire ; Celle-ci concerne essentiellement les
services de l’Etat, ceux de la Région, des Provinces et des grandes communes, les
sociétés d’aménagement publiques ou para – publiques, des offices de développement
sectoriels et/ou territorialisés, des institutions financières et établissements de crédit.
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FICHE ACTION 10.1 MISE EN PLACE D’UNE INGENIERIE TERRITORIALE PRAT N°10 : FORMATION D’UNE INGENIERIE TERRITORIALE
OBJECTIFS Mettre en place une ingénierie territoriale de projet
Assurer la formation des agents au développement territorial
CARACTERISATION intervention 1 : feuille de route

Une feuille de route régionale est établie pour définir les enjeux et les interventions en matière d’ingénierie territoriale à travers :
• un audit des besoins des territoires (communes, provinces, régions) en matière de savoir faire d’ingénierie territoriale,
• un audit des formations existantes (formation initiale et continue) dans les domaines constitutifs de l’ingénierie territoriale,
• analyse de l’adéquation entre offre et besoins de formation ;
• définition de formations prioritaires en matière d’ingénierie territoriale et des moyens pour les mettre en œuvre.
La feuille de route est constituée d’un document court et opérationnel établi sur une base consensuelle avec les acteurs du domaine (territoires, structures de formation et d’enseignement).
intervention 2 : élaboration des programmes de formation à l’ingénierie territoriale

Sur la base des résultats de l’audit initial sont étable les programmes de formation en ingénierie territoriale. Ces programmes définissent :
• la nature des formations à mettre en place : objectifs pédagogiques, réponses aux besoins identifiés, définition des compétences à acquérir, définition des modes d’évaluation des
compétences, caractérisation des programmes de formation (droit public, passation de marché, finances locales, conception et suivi de projet, analyse et prospective territoriale, etc.),
• la mise en œuvre des formations : nombre d’heures dans les différentes matières, nombre de places, modalités de recrutement des étudiants, modalités de financement de la
formation, structures d’enseignement de rattachement (universités, structures de formation continue, etc.), etc.
Une approche graduée est entreprise avec une ouverture progressive des cycles de formation.
Résultats attendus
• Feuille de route relative à la mise en place d’une ingénierie territoriale
• Programmes de formation en ingénierie territoriale
• Ouvertures de cycles de formation en ingénierie territoriale

des
MISE EN ŒUVRE
« Commune à l’horizon 2015 »

programmes
existants « Jumelage institutionnel » avec l’UE
financements • Ministère de l’Intérieur
délais
• Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville, Inspection Régionale de l’Habitat, de l’Urbanisme
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Les modes de financement sont ceux des structures de formation et des structures intéressées par les formations.
• Feuille de route régionale pour institutionnaliser l’ingénierie territoriale : court terme
• Programme de formation en ingénierie territoriale : court-moyen terme
Amorçage • Feuille de route régionale pour institutionnaliser l’ingénierie territoriale : court terme
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SRAT - Taza Hoceima Taounat - Objectifs & Axes Stratégiques - PRDAT

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ROYAUME DU MAROC

Ministère de l’Intérieure Ministère de l’habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement de l’espace

Schéma Régional d’Aménagement du Territoire Taza – Al Hoceima – Taounate

Mars Schéma régional d’aménagement du territoire

Version Date Objet de l'édition / révision

TABLE DES MATIERES

1. Vision stratégique de développement régional ............................................................................................................................................................................................................................. 4

1. VISION STRATEGIQUE DE DEVELOPPEMENT REGIONAL

La vision stratégique de développement régional présente des orientations de développement

Ces grandes lignes de la vision stratégique territoriale de la région se déclinent de la manière

• La diffusion en profondeur du développement par l’ouverture et le désenclavement de

Complétant ces orientations territoriales, les orientations d’un développement durable

Le SRAT décline ainsi trois dimensions :

A. LA DIFFUSION EN PROFONDEUR DU DEVELOPPEMENT PAR L’OUVERTURE ET LE DESENCLAVEMENT DE LA REGION

> Des territoires régionaux longtemps compartimentés et enclavés

Les territoires de la région Taza-Al Hoceima-Taounate ont longtemps pâti de

> Des infrastructures majeures faisant changer la dimension de l’accessibilité

Deux projets d’infrastructure majeurs prochainement mis en service viennent

La Rocade méditerranéenne permet d’unifier le littoral méditerranéen en ouvrant un

L’autoroute Fès-Taza-Oujda permet un changement de dimension d’un axe historique

La vision régionale est donc celle d’un territoire davantage

Il s’agit de passer d’une logique d’aspiration du développement

> Une stratégie territoriale d’accompagnement socio-

Cette stratégie d’accompagnement des grands projets

Dans cette perspective d’ouverture régionale et d’amélioration

> Un renforcement du maillage du territoire en

L’accessibilité induite par l’autoroute et la Rocade doit être

• La RN8 / route Al Wardha,

Ces axes ont vocation à assurer le lien entre les deux

B. L’ouverture maritime de la région par la valorisation du littoral et la préservation de ses ressources

> Une région dos à la mer

L’espace régional a longtemps tourné le dos à la mer : une topographie très

> Un repositionnement littoral du fait de l’ouverture de la Rocade

La mise en service de la rocade méditerranéenne constitue un changement radical de

• le littoral régional se trouve décloisonné vers les territoires dynamiques de

Un profond rééquilibrage du développement régional est potentiellement à l’œuvre à

> Un patrimoine environnemental littoral remarquable mais fragile

La qualité, la diversité mais aussi la fragilité caractérisent les écosystèmes et paysages

> Une stratégie de développement intégré du littoral

Afin de valoriser pleinement les bénéfices de l’accessibilité, une

> Une stratégie de préservation et de valorisation du

Le développement du littoral ne doit pas se faire aux dépens de

• Le glissement démographique vers le littoral et la

> Une région, deux massifs

> des bases de développement limitées

Les montagnes impriment une forte spécificité aux modes de vie et de

Ce sont des espaces encore souvent riches en hommes mais pauvres en

> des contraintes fortes liées au contexte montagneux

Le contexte montagnard impose des contraintes forfortes : relief, rudesse du climat,

> des communautés montagnardes solidaires

Les espaces de montagne s’appuient sur des cultur

> Une stratégie de soutien à la production en montagne

Le renforcement des bases productives en montagne est

> Des interventions publiques fortes, coordonnées et

Les interventions des différents secteurs publics en matière

> Une stratégie de valorisation et de préservation du

Le patrimoine naturel des montagnes constitue une ressource

> La région la plus rurale du Maroc

La région se caractérise par sa très forte ruralité. En 2004, 76% de la

> une ruralité marquée par la diversité

La diversité des conditions physiques, la proximité plus ou moins grande des

Enfin, le niveau d’équipement et de service ainsi que le niveau d’accessibilité

• un renforcement de la compétitivité des espaces ruraux les plus structurés,