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Université Abdelmalek ESSAAÂDI

Ecole Nationale des Sciences Appliquées


Al Hoceima

Projet de classe
Département : Génie civil, énergétique et environnement
Filière : Génie de l’eau et de l’environnement

Etude impact sur l’environnement :


Projet de la rocade méditerranéenne :
Section Tétouane-El Jebha.

Elaboré par :
BENZOUREI Imane
TABSSISI Kaouthar
GUESSOUS Meryem
TALIOUA Oumaima
Encadré par :
Pr F.Dimane

Année universitaire : 2021-2022


Résumé :
Le projet de cette étude concerne la construction de la rocade méditerranéenne entre Tétouan
et El Jebha de longueur 120 km et qui se divise en 2 lots : un lot 1 entre Tétouan et Oued Laou
(46 km) et l’autre entre Oued Laou et El Jebha (74 km). Elle permet de gagner environ 3 heures
en assurant sécurité, confort de conduite aux usagers et fiabilité du temps de parcours. Elle
contribue aussi aux développements socio-économique et touristique tout en préservant
l’environnement. La réalisation du projet a tenu compte de différentes lois réglementaires.
La section de la rocade méditerranéenne Tétouan-EL Jebha se situe dans la région Tanger-
Tétouan qui se situe à la pointe Nord-Ouest du Royaume du Maroc, elle est baignée par
l’Atlantique à l’Ouest, la Méditerranée à l’Est et le Détroit de Gibraltar au nord, formant ainsi
l’avancé la plus septentrionale du continent africain en direction de l’Europe.
Ce projet a engendré de nombreux impacts surtout durant la phase des travaux qui a connu des
effets néfastes sur l’environnement puisqu’on a les installations de chantier, les études et la
topographie, la réalisation des dégagements des empires et des terrassements, l’exécution des
corps de chaussée et couches de roulement, la réalisation de l’assainissement longitudinal et
transversal, la construction des ouvrages de confortement et de soutènement, la construction
des ouvrages d’art. Ces travaux ont affecté principalement le milieu physique, les écosystèmes
et la santé humaine.
En phase d’exploitation, les activités humaines notamment l’abandon des déchets et des
substances polluantes ainsi la présence des ouvrages ont causé des impacts plus ou moins
dangereux tels que l’érosion, la dégradation du sol, l’effondrement du talus et la pollution.
Dans le but d’atténuer les impacts résultant de ce projet et diminuer leur gravité, des mesures
d’atténuation et la réalisation d’un plan de surveillance (PAE) sont mises en évidence pour les
différentes catégories d’impact. Ce programme de surveillance est nécessaire pour réorienter
les travaux et éventuellement d’améliorer le déroulement de la construction et de la mise en
place des différents éléments du projet.

1
Sommaire

Résumé : .................................................................................................................................... 1
INTRODUCTION .................................................................................................................... 6
I- CADRE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL ............................................................. 6
1- Cadre institutionnel....................................................................................................... 6
2- Cadre juridique ............................................................................................................. 7
II - PRISE DE CONNAISSANCE DU PROJET .................................................................. 7
1- L’emplacement du projet ............................................................................................. 7
2- Description du projet .................................................................................................... 8
3- Au cours des travaux..................................................................................................... 9
4- Justification du projet ................................................................................................... 9
III - COMPOSANTS DES MILIEUX DE LA ZONE D’ETUDE ...................................... 10
1- Milieu physique ........................................................................................................... 10
a. Climat ....................................................................................................................... 10
b. Géologie .................................................................................................................... 10
c. Hydrologie ................................................................................................................ 11
d. Hydrogéologie .......................................................................................................... 12
2- Milieu naturel-Biodiversité......................................................................................... 13
a. Flore et végétations terrestre .................................................................................. 13
b. Faune / communautés animal ................................................................................. 13
3- Milieu Humain ............................................................................................................. 14
a. Démographie et Urbanisme .................................................................................... 14
b. Activités économiques ............................................................................................. 14
c. Equipements socio-économiques ............................................................................ 16
IV - DESCRIPTION DES VARIANTES DE REALISATION .......................................... 18
V - IDENTIFICATION ET EVALUATION DES IMPACTS .......................................... 23
1- Phase des travaux ........................................................................................................ 24
a. Impacts physiques.................................................................................................... 24
b. Impacts biologiques ................................................................................................. 25
c. Impact social ............................................................................................................ 26
2- Phase d’exploitation .................................................................................................... 27
a. Impacts physiques.................................................................................................... 27
b. Impacts biologiques ................................................................................................. 28

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c. Impact social ............................................................................................................ 29
VI - SURVEILLANCES ET SUIVI ENVIRONNEMENTAL ........................................... 31
1- Programme de surveillance au cours des travaux.................................................... 31
2- Programme de surveillance au cours de l’exploitation ............................................ 33
VII - LA MATRICE D’IDENTIFICATION DES IMPACTS ......................................... 35
CONCLUSION ....................................................................................................................... 36
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................. 37

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Liste des figures

Figure 1 : Carte des routes de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima


Figure 2 : Carte-géologique-et-structurale-du-Rif oriental
Figure 3 : Carte des cours des eaux de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima
Figure 4 : Cartes des aquifères de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima
Figure 5 : Carte montrant les routes N2 et N16 de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima
Figure 6 : Carte de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima
Figure 7 : Les écroulements rocheux au niveau du Klippe de Jbel Akroud (RN2)

Liste des tableaux

Tableau 1 : Comparaison entre les la route N16 et N2 au niveau des variantes.


Tableau 2 : Les ouvrages d’art de la route N2.
Tableau 3 : Les ouvrages d’art de la route N16, lot N°1.
Tableau 4 : Les ouvrages d’art de la route N16, lot N°2.
Tableau 5 : Impacts physiques dans la phase des travaux.
Tableau 6 : Impacts biologique dans la phase des travaux.
Tableau 7 : Impacts social dans la phase des travaux.
Tableau 8 : Impacts physiques dans la phase d’exploitation.
Tableau 9 : Impacts biologique dans la phase d’exploitation.
Tableau 10 : Matrice de l’ensemble des activités du projet.
Tableau 11 : Programme de surveillance au cours des travaux.
Tableau 12 : Programme de surveillance au cours de l’exploitation.

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Liste des abréviations

EIE : Etude impact sur l’environnement.


PAE : Plan Assurance Environnement.
OREDD : Observatoires Régionaux de l'Environnement et de Développement Durable.
RN : Route National.
HSE : Hygiène, Sécurité et Environnement.

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INTRODUCTION
Le projet concerne la construction de la rocade méditerranéenne entre Tétouan et El Jebha à
une distance de 120 km. Il est divisé en deux lots : lot 1 entre Tétouan et Oued Laou (46 km) et
lot 2 : entre Oued Laou et El Jebha (74 km).
La section de la rocade méditerranéenne Tétouan-El Jebha longeant la côte, s’inscrit dans un
relief difficile faisant du chantier un des plus complexes de l’histoire des routes du Maroc. Elle
permet de gagner environ 3 heures en assurant sécurité, confort de conduite aux usagers et
fiabilité du temps de parcours.
L’intérêt de la rocade méditerranéenne était plus qu’évident, en plus de son intégration dans un
plan d’aménagement du territoire, elle contribue aux développements socio-économique et
touristique tout en préservant l’environnement.

I - CADRE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL


La description du cadre institutionnel et juridique permettra de situer le projet dans son contexte
administratif et légal, et de rappeler les principales exigences législatives qui encadrent les
projets des rocades qui devront être prises en compte durant les phases avant-projet (études) et
projet (construction et exploitation).
La politique nationale de préservation de l’Environnement s’insère d’une part dans un cadre
législatif et normatif actuellement en cours de mise en œuvre et d’autre part dans le processus
de mise en place de projets de développement respectueux des conventions internationales
ratifiées par le Maroc, des procédures établies par les bailleurs de fonds et dans le cadre de la
mise à niveau générale du Maroc.

1- Cadre institutionnel
Les principaux cadres institutionnels qui participent à la réalisation des projets dans son
contexte administratif et légal, et de rappeler les principales exigences législatives qui encadrent
les projets des rocades :
Le département de l’Environnement du ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de
l’Environnement chargé de l’Environnement est responsable de la protection et coordination
des activités de gestion de l’Environnement au sein du gouvernement.
Les Observatoires Régionaux de l'Environnement et de Développement Durable (OREDD)
auront en effet, pour rôle principal d'améliorer la connaissance de l'état de l’Environnement au
niveau local, d'approfondir l'analyse des interactions environnement développement et de
développer la prospective pour orienter la prise de décisions dans la perspective d’atteindre les
objectifs du développement durable. La création des OREDD permettra de mieux promouvoir
l'intégration de la dimension environnementale dans les projets d'investissement régionaux, afin
d'en assurer la durabilité.
A côté du Ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement chargé de l’Eau
et de l’Environnement, certains ministères techniques et organismes publics disposent
aujourd’hui de services ou de cellules spécialisés en matière d’Environnement.
Ces ministères ou organismes sont les suivants :

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• Ministère de l’Equipement et du Transport
• Ministère de l’agriculture et de la pêche maritime
• Ministère de la santé
• Ministère de l’industrie, du commerce et des nouvelles technologies
• Ministère de l’intérieur
• Ministère de l’habitat et de la politique de la ville
• Ministère de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire
• Haut-commissariat aux Eaux et forêts et à la lutte contre la désertification

Certains offices tels que l’ONEE, l’OCP et Régies rattachées aux ministères jouent un rôle
important dans la protection de l’Environnement.
De son côté, l’ONEE se présente comme un acteur privilégié dans le secteur. En effet ; par sa
mission, il est le premier responsable des ouvrages d’assainissement des eaux usées dans les
centres et villes qui font partie de son champ d’action.

2- Cadre juridique
Au Maroc, plusieurs textes juridiques concernent ce genre de projets routiers. Pour certaines
Lois, les décrets d’application de ne sont pas encore publiés dont :
✓ La Loi cadre n°11-2003 relative à la protection et de mise en valeur de l’environnement
✓ La Loi n°12-2003 relative aux études d’impact sur l’environnement
✓ La Loi n°13-2003 relative à l'air
✓ La Loi 28-00 sur la gestion des déchets publiée en juillet 2006
Les autres principales lois sont :
✓ La Loi n°08-2001 relative aux carrières ;
✓ La Loi n°10-1995 relative à l'eau,
✓ La Loi n°22-1980 relative à la protection du patrimoine ;
✓ Le Dahir sur la conservation et l’exploitation des forêts ;
✓ La Loi n°7-1981 relative à l’expropriation pour cause d’utilité publique.

II - PRISE DE CONNAISSANCE DU PROJET


1- L’emplacement du projet
La section de la rocade méditerranéenne Tétouan-El Jebha se situe dans la région Tanger-
Tétouan qui se situe à la pointe Nord-Ouest du Royaume du Maroc, elle est baignée par
l’Atlantique à l’Ouest, la Méditerranée à l’Est et le Détroit de Gibraltar au nord, formant ainsi
l’avancé la plus septentrionale du continent africain en direction de l’Europe.
La Région est constituée de quatre unités environnementales homogènes, à savoir, le Tangérois,
Loukkos, Rif occidental et Basse montagne avant rifaines.
La section de la rocade méditerranéenne Tétouan-El Jebha se situe dans l’unité
environnementale Rif occidental.

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Figure 1 : Carte des routes de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

Le projet est scindé en deux lots à savoir, lot 1 et lot 2


• Lot 1 : Tétoaun – Oued Laou
La première section du PK0 au PK13 (Tétoaun-Azla) est projetée en 2ème catégorie (vitesse de
base 80 km/h)
La seconde section du PK13 au PK37 est projetée en 3ème catégorie (vitesse de base 60 km/h)
La troisième section du PK37.5 au PK46 contournant l’agglomération d’Oued Laou est projetée
en 2ème catégorie (vitesse de base 80 km/h).
• Lot 2 : Oued Laou – El Jebeha
Tout le tracé, environ 74 km est projeté en 3ème catégorie (vitesse de base 60 km/h).
2- Description du projet
Les travaux du projet comprennent notamment
• Les installations de chantier ;
• Les études et la topographie ;
• La réalisation des dégagements des empires et des terrassements ;
• L’exécution des corps de chaussée et couches de roulement ;
• La réalisation de l’assainissement longitudinal et transversal ;
• La construction des ouvrages de confortement et de soutènement ;
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• La construction des ouvrages d’art dont 5 ponts sur le lot 1 et 9 ponts dur le lot 2.

Les profils en travers ont les caractéristiques suivantes :


• Largeur de la plate-forme : 12,00 m ;
• Largeur de la chaussée de 2 voies de 3,5 m : 7,00 m ;
• Largeur des deux accotements : 5,00 m ;
• Dévers de la chaussée : 2.5% ;
• Dévers des accotements : 4.0% ;
• Pente des talus de remblai : variable ;
• Pente des talus de déblai : variable.

3- Au cours des travaux


Au niveau des deux lot 1 et 2, la durée des travaux est 90 jours, l’entrepreneur met à la
disposition du maitre d’ouvrage pour chaque lot les éléments suivants ;
• Des bureaux de chantier de surface de 400 m2 cloisonnés
• Des locaux à usage de laboratoire de surface de 150 m2 cloisonnés
• Des locaux à usage d’habitation comprenant :
o Deux logements de 80 m2
o Deux logements de 100 m2
o Un logement de 120 m2
o Trois logements de 150 m2
o Un logement de passage de 150 m2
Le bureau de chantier doit être pourvu d’eau courante, d’électricité et d’évacuation d’eaux
usées. L’approvisionnement en eau et en électricité, le nettoyage, l’entretien du bâtiment et de
l’équipement ainsi que le gardiennage pendant la durée des travaux jusqu’à deux mois après la
réception provisoire doivent être assuré par l’entrepreneur à ces propres frais.
La maison d’habitation et un logement de passage seront exécutés en matériaux durables par
l’entrepreneur dans un lieu agréé et mis à disposition par le maitre d’ouvrage. Le terrain devra
être clôturé par l’entrepreneur.
Chaque logement de passage sera complété d’un parking couvert pour 4 véhicules.
Les logements seront convenablement meublés et équipés de climatisation et ventilation.
L’installation électrique comprendre des lampes, cumulateurs et prises dans toutes les pièces
de véranda.

4- Justification du projet
Dans le cadre de la stratégie dans laquelle il s’est engagé pour le développement de ses régions,
le Maroc a décidé l’aménagement progressif d’une plateforme industrialo-portuaire intégrée sur
la côte Méditerranéenne de la région de l’Oriental, s’articulant autour d’un grand port et d’un
pôle commercial, industriel, logistique et tertiaire qui sera réalisé sur une zone franche
d’environ 1500 ha et une zone extra portuaire d’environ 2500 ha.
Quatre principaux objectifs sont assignés par les pouvoirs publics à cette initiative :

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• Accélérer et renforcer le développement économique et social de la région de l’oriental
par la réalisation de grandes infrastructures améliorant la compétitivité de la région,
l’attractivité des investissements nationaux et internationaux et la création de richesses
et d’emplois ;
• Renforcer le rôle maritime et portuaire du Maroc dans la région de la méditerranée
occidentale notamment dans la rive sud et tirer bénéfice de sa position géographique au
niveau du détroit de Gibraltar pour drainer une partie de l’activité maritime mondiale ;
• Assurer l’approvisionnement du Maroc en produits énergétiques notamment le charbon
pour la centrale thermique programmée dans la zone.
• Diminuer la durée et la consommation de l’énergie en diminuant la distance de 222 km
(Tétouan-Bab Berred 128 km puis Bab Berred El Jebha 94,3 km) à 120 km (Tétouan-
El Jebha)
• Relier la province de Tétouan à la province de Chefchaouen (El Jebha) et plus de dix-
huit communes ; et faciliter l’accès de la population aux équipements sociaux, aux
services et aux marchandises,
• Améliorer l'accès des populations du Tétouan à El Jebha aux infrastructures de base,
aux équipements sanitaires et éducatifs ;
• Impulser la création de nouveaux centres urbains et de sites touristiques sur la côte.

III - COMPOSANTS DES MILIEUX DE LA ZONE D’ETUDE


1- Milieu physique
a. Climat
La zone soumise aux influence méditerranéenne au Nord, océanique à l’ouest continentale à
l’Est, est par un climat de transition qui présente une grande diversité allant du semi-aride à
l’humide :
• La chaîne rifaine qui s’étend de Tétouan à Ketama en passent par Chefchaouen
caractérisée par un climat subhumide ; les précipitations dépassent souvent 1000 mm et
peuvent atteindre 1800 mm sur les hauts reliefs ;
• La zone de El Jebha a un climat semi-aride, avec des précipitations qui ne dépasse pas
600 mm.
Le long de la côte méditerranéenne, sous l’effet de l’influence continentale, le climat devient
de plus en plus aride lorsqu’on s’éloigne vers l’Est.
b. Géologie
La structure géologique du rif est composée de 3 zones structurales qui sont les zone interne,
zone de flyshs et la zone externe. Et notre zone étudiée se trouve dans la zone interne.
La formation géologique de la zone étudiée est liée à la plaque d’Alboran, individualisée au
Mésozoïque entre l’Afrique et l’Europe c’est là où on trouve des unités cristallines et
sédimentaires. Ce domaine est subdivisé par lui-même en 2 zones dont chacune a ses
composantes lithologiques et structurales distinctes.
Ces ensembles d’unités allochtones alpines empilées les unes sur les autres sont représentée de
l’unité des Sebtides puis les Ghomarides.
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Figure 2 : Carte-géologique-et-structurale-du-Rif oriental.
c. Hydrologie
La zone étudiée se croise avec plusieurs réseaux hydrologiques, principalement avec Oued
Amsa, Oued Laou et Oued El Had à l’ouest de la zone étudiée et oued Amtar et Ouringa à l’Est.

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Figure 3 : Carte des cours des eaux de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

d. Hydrogéologie
La zone étudiée contient plusieurs eaux souterraines qui sont : la nappe d’Oued Laou, Emsa et
Bouhmed à l’ouest de la zone étudiée et la nappe Amter et El Jabha à l’Est.

Figure 4 : Cartes des aquifères de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

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2- Milieu naturel-Biodiversité
a. Flore et végétations terrestre
Le domaine rifain dans son ensemble compte parmi les régions marocaines dont la flore
terrestre est très variée, puisqu'elle se compose de plus de 2.000 espèces ; 30 à 40 % de cette
flore se retrouvent sur le versant méditerranéen.
Les formations végétales terrestres qui longent la zone étudiée reflètent les deux types de
bioclimats dominants semi-aride et subhumide, le couvert végétal est fortement morcelé et
réduit à des ermes et maquis de végétation arbustive (cistes, lentisque, phyllaires, calycotome,
etc.) et d'annuelles.
b. Faune / communautés animal
Cet aperçu ne rendra certainement pas compte de l'inventaire exhaustif à la fois de la faune
continentale (terrestre et d'eau douce) et marine, sachant que les Invertébrés terrestres sont
encore très mal-connus dans la région.
• Invertébrés
Les peuplements d'invertébrés marins n'ont pas fait l'objet d'études exhaustives au Maroc, mais
les listes partielles disponibles témoignent d'une grande diversité de ce groupe (près de 900
espèces), composé essentiellement de Mollusques (environ 400 espèces), de Crustacés (au
moins 200 espèces), de Foraminifères (85 espèces) et d'Annélides polychètes (80 espèces), les
quatre groupes cumulant plus de 85% des invertébrés marins.
• Poisson
La plupart des Poissons de la Méditerranée marocaine présentent une importance économique
; toutefois les résultats des pêches montrent une prédominance des poissons pélagiques (23.000
tonnes sur un total de 31.000 tonnes de poissons pêchés en l’an 2000). Plus de 75% de ces
débarquements sont constitués par la sardine (près de 15.000 tonnes) et par le chinchard (7.300
tonnes).
• Amphibiens et Reptiles
Parmi les onze espèces d'Amphibiens répertoriées au Maroc, sept sont présentes sur le versant
méditerranéen, mais les plus intéressants sont l'Alyte (ou Crapaud) accoucheur, Alytes maurus
et la Salamandra algira.
Plus de 36 espèces de Reptiles ont été répertoriées le long des bas versants de la Méditerranée
marocaine, une dizaine d'entre elles au moins sont rares, localisées ou endémiques du Maghreb
: Testudo graeca graeca, Chamaeleo chamaeleon, Hemidactylus turcicus, Saurodactylus
mauritanicus, etc.
Trois espèces marines ont été répertoriées au large des côtes nord du Maroc : la Caouane Caretta
caretta, la Tortue-luth Dermochelys coriacea et Tortue verte Chelonia mydas.
• Oiseaux
Les habitats terrestres du littoral méditerranéen marocain abritent plus de 130 espèces d'oiseaux
nicheuses ou hivernantes.
Parmi les Oiseaux mondialement rares ou menacés, le Goéland d'Audouin fréquente les plages
et se reproduit principalement sur les falaises côtières El Jebha.

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Certains cours d'eau permanents du Rif central abritent une population sédentaire du Cincle
plongeur et Passereau.
• Mammifère
Une quarantaine d'espèces ont été signalées dans la région, mais la présence d'une dizaine
d'entre elles nécessite actuellement une confirmation.
Dans les habitats terrestres, l'espèce la plus intéressante connue dans la région est le Porc-épic,
rongeur classé parmi les Mammifères les plus menacés au Maroc.
Parmi les Mammifères marins, cinq espèces ont été observées à proximité des côtes, mais de
manière sporadique : quatre Cétacés (Dauphin commun, Dauphin bleu-blanc, Grand Dauphin
et Globicéphale) et un Pinnipède (Phoque moine).
3- Milieu Humain
Sur le plan administratif, la zone étudiée chevauche deux provinces appartenant à la régions
Tanger-Tétouan : province de Chefchaouen et province de Tétouan.
a. Démographie et Urbanisme
• Province de Tétouan
Territoire et Population. Les subdivisions administratives de cet ensemble issu de l'ancienne
province de Tétouan, comptent deux cercles, six communes urbaines et 25 communes rurales.
Lesquels abritent une population de 625.000 habitants, qui accuse un fort taux d'urbanisation,
puisque 466.000 habitants vivent dans les villes. Le taux d’activité est de 46,7% et le taux de
chômage est de 14% au titre de l’année 2001.
• Province de Chefchaouen
Territoire et Population. L’organisation administrative est à dominante rurale, puisqu’elle
repose sur quatre cercles dont un seul centre urbain et 33 communes rurales. En effet, la
population urbaine ne compte que 50.000 habitants, alors que 467.000 vivent dans les
campagnes. La densité rurale est de 76% et celle de la population côtière est de 56%. Le taux
de l'émigration est relativement élevé (13,4% en 2002), l'exode se faisant surtout vers le littoral.
La plus forte mutation qu’a connue la Province coïncide avec l’ère de l’émigration vers
l’Europe et les transferts financiers y afférents. Le taux d’activité est de 50,8% et le taux de
chômage fut estimé à 14% en 2002.
b. Activités économiques
• Province de Tétouan
L’agriculture constitue le principal secteur de l’économie provinciale ; la céréaliculture y
occupe 41.400 ha et produit 362.000 qtx/an.
Le caractère montagneux de la région fait des ressources forestières une composante essentielle
: production de bois, pâturage et activités artisanales. Une superficie de 10.582 ha a été
consacrée aux reboisements lors d'une campagne organisée en 1999.
Le tourisme repose principalement sur les espaces balnéaires ; la montagne et la forêt sont
faiblement exploités par ce secteur, bien qu'elles offrent des potentialités exceptionnelles. La
Province ne dispose cependant que de 25 hôtels classés et de 6880 lits. Ce secteur, dominé par

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le tourisme national, génère une activité commerciale qui occupe une place importante dans
l'emploi, du moins durant la saison estivale où la fréquentation touristique atteint son apogée.
Les activités industrielles restent limitées à quatre branches : l’agro-industrie, le textile, le
cuir et l’industrie mécanique (ou métallurgique). Quelque 192 établissements industriels,
faisant un investissement de 115 millions de dirhams, emploient près de 7.800 personnes.
• Province de Chefchaouen
En agriculture, la production des céréales intervient sur une superficie de 58,1% du territoire
pour une production de 783.000 qtx. Sur le littoral, cette activité est marquée par l’étroitesse de
l’espace favorable, sachant que les espaces à vocation agricole se limitent aux petites plaines
situées aux embouchures des oueds. L’installation de petits périmètres irrigués n'est possible
que dans quelques-unes de ces plaines et l’agriculture en bour reste dominante dans la province.
Cet espace est également marqué par le fort morcellement des propriétés, qui s'ajoute à une
faible utilisation des intrants, ce qui donne lieu à des rendements globalement faibles. Par
ailleurs, la culture du Kif relègue au second plan le système productif local.
L’élevage joue un rôle d’appoint pour les paysans, mais on enregistre une certaine tendance à
l'installation d'unités de fabrication de produits laitiers. L’effectif des bovins fut de 73.300 têtes
en 2001 ; celui des ovins était proche de 100.000 têtes, alors que le nombre de caprins fut voisin
des 240.000. L’arboriculture est limitée au figuier, à l'olivier et à l'amandier. Il convient de
signaler les eaux minérales locales de Ras Al Ma et de Chrafate qui sont assez réputées.
La Forêt couvre encore une place importante dans cette province (234.000 ha) et produit surtout
du bois d’œuvre.
Pêche maritime. Le plus grand port de la province (El Jabha) connaît une activité décroissante
puisque les débarquements des produits de la pêche côtière sont passés de 1.376 tonnes en 1997
à 899 tonnes en 2000 et à 655 tonnes en 2001. La valeur marchande de ce produit a été de
l’ordre de 5.400.000 Dhs en 2000 et de 2.527.000 Dhs en 2001. La quasi-totalité des produits
de la pêche est destinée à la consommation locale, alors que 3% seulement sont destinés aux
unités agro-industrielles.
L’Artisanat bénéficie d’atouts majeurs, en l’occurrence de la présence du bois, du cuir et de
la laine.
L'Industrie ne représente que 1,28% du PIB, reposant sur une douzaine d'établissements agro-
industriels ; lesquels emploient une centaine de salariés et sont tournés vers la consommation
locale sans aucune activité d’exportation. Le nombre de ma'sras (moulins à huile) a cependant
atteint les 1.351 unités en 2001.
Le Tourisme est en légère progression, puisque le nombre de nuitées réalisé dans les hôtels
classés est passé d'environ 30.000 en 1997 à quelque 35.500 en 2001, la capacité d’hébergement
étant de 1020 lits seulement. Le développement de ce secteur est lié à celui de Tanger et de
Tétouan qui desservent cette province en clients. Grâce à son histoire, sa diversité naturelle et
culturelle, la zone de Chefchaouen offre un patrimoine touristique riche et varié, présentant des
potentialités socio-économiques prometteuses. L’écotourisme est un créneau d’avenir :
escalades de montagnes, randonnées le long de la côte, plongée sous-marine, pêche sportive,
etc.

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c. Equipements socio-économiques
• Enseignement
Pour l’enseignement fondamental, le nombre d'établissements scolaires publics était de 1.227
établissements au cours de l'année scolaire 1997-1998 dont 763 unités satellites, où 307.500
élèves ont poursuivi leurs études. Ces élèves, dont 46% sont des filles, sont répartis en 10.113
classes. Le taux d’inscription des enfants âgés de sept ans dans ce type d’enseignement est
estimé à 87% pour les garçons et 83% pour les filles, quant au taux de scolarisation en 1ier
cycle fondamental, il est estimé à 80,8% et 72,2% respectivement pour les deux sexes.
Avec 6.671 élèves au total, l'enseignement privé ne représente que 2,1% des effectifs de ce type
d'enseignement.
Les effectifs en formation dans l'enseignement secondaire, public et privé, ont atteint 24.000
élèves en 1997-1998 constitués à moitié de sexe féminin (47%). L'encadrement de l'ensemble
de ces élèves, répartis en 786 classes, est assuré par 2.091 enseignants.
Conformément à la politique de décentralisation de l’infrastructure universitaire, la région de
Tanger-Tétouan a vu la création de l’université Abdelmalek Essaâdi qui se renforce
progressivement par de nouveaux établissements. Les facultés et écoles relevant de cette
université sont : la faculté des lettres, la faculté des sciences, la faculté de droit, la faculté des
sciences et techniques, l’école nationale de commerce et de gestion, l’école nationale des
sciences appliquées et de technologie et l’école supérieure de la traduction. Par ailleurs, la
région abrite la faculté Ossoul Eddine qui relève de l’université Quaraouiyine (Fès).
En plus de l’université, l’enseignement supérieur dispose de l’Institut Supérieur International
de Tourisme, l’Institut de Formation des Cadres de Santé et de l’Institut National de l’Action
Sociale.
Par ailleurs, La formation des cadres pédagogiques est assurée par trois centres de formation
des instituteurs, un centre pédagogique régional et une école normale supérieure.
• La santé
Le réseau sanitaire public de la région se compose en 1997 de 127 formations sanitaires dont
15 dispensaires ruraux, 100 centres de santé, 2 polycliniques et de 10 hôpitaux provinciaux dont
cinq spécialisés. Le milieu rural concentre 63% de ces établissements sanitaires.
• Les équipements sportifs et socioculturels
L'infrastructure sportive de la région de Tanger Tétouan est composée de 45 installations - soit
6,2% de ce qui existe au niveau national - parmi lesquelles 71% sont des terrains de football et
de basket-ball. Cette infrastructure est censée desservir une population s'élevant à 2.170.000
habitants, ce qui signifie une installation pour 48.300 habitants en moyenne contre 37.700
habitants au niveau national.
Un autre aspect de ce secteur consiste en la promotion d’activités spécifiques en faveur de la
femme et des jeunes. Ainsi, la région compte 19 foyers féminins, 16 maisons de jeunes et 20
jardins d’enfants.

16
Par ailleurs, dans le domaine de l’action sociale, la région dispose de 7 centres socio-éducatifs,
62 centres d’éducation et de travail, 21 établissements de bienfaisance, 23 jardins d’enfants et
10 centres de formation professionnelle.
• Infrastructures et services
De par sa position géographique, trait d’union entre l’Europe et les autres régions du Royaume,
la région de Tanger-Tétouan est dotée d’équipements diversifiés lui permettant d’assurer un
niveau élevé d’échanges, aussi bien entre les provinces et préfectures qui la composent qu’avec
le reste du pays ou les différents pays étrangers.
• Le réseau routier et ferroviaire
Le réseau routier classé de la région est d'une longueur de 1.912 km se répartissant entre les
routes nationales, régionales et provinciales à raison de 22%, 26% et 52% respectivement.
Cependant, il est inégalement réparti dans l’espace puisque, plusieurs douars et localités restent
encore isolés. Le taux de revêtement du réseau se situe à 77% contre 52% à l’échelon national.
Récemment, la région a été reliée aux capitales administrative et économique du Royaume par
autoroute à partir du centre de Sidi Yamani.
De même, la région est dotée d'une infrastructure ferroviaire moderne sur une longueur de 113
km, mais qui est concentrée dans le flanc ouest de la région.
• Les équipements portuaires et aéroportuaires
La région dispose de trois ports principaux (Tanger, Larache et M’diq) et de cinq ports
secondaires et de plaisance (El Jebha, Ksar Sghir, Assilah, Restinga et Kabila).
Le port de Tanger se distingue par sa position stratégique privilégiée qui fait de lui un passage
obligé vers ou en provenance de l’Europe, il est ainsi le premier port national quant au trafic
des passagers mais n’intervient que pour 4,5% dans le trafic national des marchandises. Le port
de Larache, qui occupe une place importante dans l’économie de la province, est destiné
exclusivement à la pêche. Les autres ports de la région sont destinés soit à la pêche (Ksar Sghir
et Jebha) soit à la plaisance (Restinga et Kabila) soit aux deux activités à la fois (Assilah
etM’diq).
Sur le plan aéronautique, la région est reliée aux autres régions du Maroc et à l'étranger par des
liaisons régulières à travers deux aéroports internationaux : L’aéroport Ibn Battouta à
Tanger et l’aéroport de Saniat Rmel à Tétouan. Les mouvements annuels enregistrés dans ces
aéroports, durant les cinq dernières années, sont en moyenne de l'ordre de 5.908 vols et 283.440
voyageurs, ce qui représente respectivement 8% et 7% de 662 l'ensemble des mouvements au
niveau national. L’aéroport de Tanger domine de loin ces activités en s’accaparant 89% et 96%
respectivement des mouvements des avions et des voyageurs de la région.
• L'énergie et l'eau
Sur le plan énergétique, la région abrite deux connexions qui présentent une importance capitale
pour le développement régional et national. Il s’agit de l’interconnexion des réseaux électriques
de l’Espagne et du Maroc à travers le détroit de Gibraltar, et du gazoduc Maghreb-Europe qui
peut servir dans l’alimentation de plusieurs projets industriels ou énergétiques en gaz naturel.

17
En énergie électrique, la région abrite deux usines hydrauliques et deux centrales thermiques
qui développent ensemble une puissance de 190 MW, soit l'équivalent de 5% de la puissance
installée au Maroc et assurent 2% de la production totale de l’ONE. Par ailleurs, le réseau
électrique régional est d’une longueur de 3.991 km permettant la couverture de 60% des
ménages.
L’activité pétrolière dans la région se limite à l’emplissage des gaz de pétrole liquéfiés dans
trois centres emplisseurs installés à Tanger, Tétouan et Larache en vue de satisfaire la demande
locale en butane et propane. L’activité de ces centres en 1996 a concerné la livraison de 63.386
tonnes de butane et 1.890 tonnes de propane (ces statistiques correspondent à l’activité des
centres de Tanger et Tétouan uniquement), soit respectivement 7,4% et 2,1% de l’ensemble des
livraisons au niveau national.
Par ailleurs, le réseau de distribution des produits pétroliers au 31/12/1996 est constitué de 72
stations de service et 18 stations de remplissage réparties sur le territoire régional.
En matière d’eau, l’importance des cours d’eau qui parcourent la région (20% du potentiel
national) ainsi que le niveau élevé de la pluviométrie (entre 600 et plus de 1000 mm/an)
confèrent à la région un potentiel hydraulique de premier ordre.
La capacité de retenue des dix barrages de la région s’élève à 1.199 millions de m3, ce qui représente
8,6% de la capacité totale nationale, compte non tenu des barrages collinaires dont le volume est
inférieur à 1 million de m3.
La satisfaction des besoins croissants en eau et particulièrement en eau potable a incité les pouvoirs
publics à concentrer leurs efforts sur le traitement des eaux superficielles et souterraines. Ainsi, le
secteur de la production de l’eau potable a connu un essor important dans la région, grâce à la
disponibilité de quatre stations de traitement des eaux superficielles d’une capacité de production de 107
millions de m3/an, en plus de 28 forages, 6 puits et 7 sources dont la capacité de production et de 40
millions de m3/an. Par ailleurs, l’Office National de l’Eau Potable (ONEP) étant le principal intervenant
dans ce domaine a réalisé, en 1997, une production de 80,03 millions de m3 d’eau potable dans la région
vendue à 90% aux régies de distribution.

IV - DESCRIPTION DES VARIANTES DE REALISATION


Avant de commencer le projet de la rocade méditerranéenne, la route qui menait de Tétouan à
El Jebha passait par la route N2 et par Bab Taza et Bab Berred, un trajet assez long et dangereux
pour les usagers de la route. Suite à la réalisation de quelques hypothèses, l’idée du tronçon
Tétouan-El Jebha de la rocade méditerranéenne parait plus sûre et court.
Dans ce qui suit on va vérifier et justifier le choix du tronçon Tétouan-El Jebha considéré
comme la nouvelle route passant par Oued Laou (2ème variante) et pourquoi elle est plus
favorable que l’ancienne route (1ère variante).

18
Variante 2

Variante 1

Figure 5 : Carte montrant les routes N2 et N16 de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

• Comparaison générale

19
Figure 6 : Carte de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

En s’aidant de la carte ci-dessus, on a pu relever quelques caractéristiques pour chacune des


routes : N16 (route secondaire en rose) ainsi que la route N2 (route primaire en bleu), voici
donc la comparaison :

20
Tableau 1 : Comparaison entre les la route N16 et N2 au niveau des variantes.
Variante N2 N16
Distance entre La distance est très longue : 195 Distance assez courte en
Tétouan-El Jebha km avec passage sur Bab Taza comparaison avec la toute N2 :
puis Bab Berred. 120km.
Sécurité Les usagers de la route La route est bien sécurisée.
rencontrent des chutes de roches
de montagnes.
Aussi, pendant l’hiver et les jours
de neige, la route est bloquée et
donc inutile de l’utiliser pendant
un moment.
Coût Cout élevé à cause du long trajet. Cout raisonnable.
Barrage La route est proche d’un seul La route est proche de 4 barrages.
barrage.
Unités industrielles La route est proche de plusieurs Aucune unité industrielle n’est
industries. dans le coin.
Agriculture Plusieurs zones agricoles sont Quelques zones agricoles sont
proches de la route. présentes mais beaucoup moins
que la route N2.
Sources Beaucoup de sources Ces sources sont aussi présentes
hydrogéologiques hydrogéologiques. mais beaucoup moins.
Route ferroviaire Présente. De même.
STEP Présence d’une station. De même.
Cours d’eau Des cours d’eau traversent la De même mais beaucoup moins
route.
Infrastructure L’infrastructure est en mauvais La route est droite et facile à
état, plusieurs trous dans la route, manipuler.
aussi les virages sont bien
pointus.
Habitation Plusieurs habitations sont La population est assez proche de
proches de la route. la route.

21
Figure 7 : Les écroulements rocheux au niveau du Klippe de Jbel Akroud (RN2)
• Les ouvrages d’arts des deux routes
o Route N2
Tableau 2 : Les ouvrages d’art de la route N2
Franchissement PK Type Linéaire (m)
Oued Moulay Bouchta 97,500 Dalle en BA 47
Oued Akobaa 97,800 Dalle en BA 80
Oued Chaaba 101,300 Dalle en BA 2
Oued Serrama 104,500 Poutre en BA 34
Oued Jebara 107,300 Voute en maçonnerie 35
Tarzout 109,00 Voute en maçonnerie 35
Ahharat 111,800 Voute en maçonnerie 25
Tifouzen 115,400 Dalle en BA 6
Majles 122 ,800 Poutre en BA 29
Bouksibi 132,800 Dalle en BA 7,3
Charrafat 138,900 Dalle en BA 21,5
Ametras 143,500 Poutre en BA 40,5

22
o Route N16

✓ Lot N°1
Tableau 3 : Les ouvrages d’art de la route N16, lot N°1
Franchissement PK Type Linéaire (m)
Oued Azla 11,7 Dalle en BA 47
Oued Amsa 16,5 Dalle en BA 80
Oued Tamrabet 22,1 Dalle en BA 2

✓ Lot N°2
Tableau 4 : Les ouvrages d’art de la route N16, lot N°2.
Franchissement PK Type Linéaire (m)

Oued Ahrouss 128,500 Poutres en BA 104,45

Oued Targha 135,000 Dalle en BA 44

Oued Kanar 152,039 Poutres en BA 236,40

Oued Jnane Niche 170,050 Dalle en BA 87

Oued Brinchanbon 177,300 Dalle en BA 85,5

Oued Amter 180,200 Poutres en BP 280

Oued Chaaba 181 Dalle en BA 9,31

Oued Ouringa 196,000 Dalle en BA 186

D’après les comparaisons faites ci-dessus on peut conclure que la nouvelle rocade offre plus
d’avantages que l’ancienne que ce soit au niveau de la longueur du trajet ou son cout, leur
impact sur la population ou l’écosystème en général, ou même la sécurité de chacune d’elles,
tout est favorable du côté de la route N16 ce qui justifie le bon choix du projet tronçon Tétouan-
El Jebha de la rocade méditerranéenne.

V - IDENTIFICATION ET EVALUATION DES IMPACTS


Dans le projet De la rocade Tétouan-El Jebha, les sources des impacts se trouvent durant les deux
phases du projet : Travaux et d’exploitation.

23
1- Phase des travaux
Les plateformes sont réaménagées (pose d’une couche de gravier, reprise des fossés pour
l’écoulement des eaux pluviales, réaménagement du profil le cas échéant) sans toutefois être
élargies. En effet des zones de travaux seront mises en place pour le stockage temporaire des
matériaux que ce soit pour la phase de démantèlement que pour la phase de construction. Une
pré-identification de ces zones a été faite. Une base-vie pour les employés (sanitaires, zones de
restauration) ainsi que les bureaux de chantier sera également mise en place. Ces zones de
travaux et base vie pourront nécessiter des travaux de défrichement selon leur localisation. Tous
ces actions auront des impacts négatifs sur l’environnement et nécessitent des mesures
d’atténuation.
a. Impacts physiques
Pendant la phase de construction, et spécifiquement celle d’une route, les impacts classiques
et toujours présents sont ceux du milieu naturel, que ce soit l’impact sur l’eau, le sol ou l’air.
Tableau 5 : Impacts physiques dans la phase des travaux

Source d’impact Milieu affecté Impact Mesures


d’atténuation
Rejets d’eaux usées Eau et sol Présence de déchets Mise en œuvre
et de déchets résiduels sur sites et d’un plan de
solides du chantier donc leur pollution. gestion de déchets
(logements et liquides et solides.
bureaux).
Emissions de Air Pollution Le ravitaillement et
poussières. atmosphérique le nettoyage des
affectant la qualité engins utilisés.
de l’air.

L’installation des Sol Risque de perte du Il faut bien choisir


chantiers et couvert végétal et de l’emplacement des
exploitation des dégradation de sols. zones d’installation
carrières sur un de chantier et des
couvert végétal. routes d’accès qui
doit porter sur des
zones le plus loin
possible des
végétaux et
secteurs agricoles.
Accidents probables Sol et eau Risques de Le stockage des
avec des produits contamination des produits dangereux
dangereux utilisés. sols et de la mer doit faire l’objet de
méditerranéenne. dispositifs strictes
et particulièrement
spécifiques.

24
b. Impacts biologiques
Tableau 6 : Impacts biologique dans la phase des travaux
L’élément impacté Impacts Mesures d’atténuation
Les services écosystémiques - Augmentation des risques Préparation d’un plan de
(le couvert végétale). d’érosion. gestion de la biodiversité
- L’abaissement des activités
de pâturage.
Le milieu naturel. Risque de pollution des - Stockage réduit des
milieux naturels et de la hydrocarbures ;
flore et la faune. - Absence de vidanges sur le
site ;
- Maintenance préventive du
matériel et des engins ;
- Création d’un bac de
rétention pour la
récupération des
hydrocarbures et autres
polluants.

La faune et la flore. - Destructions partielles - Faire une reconnaissance


d’habitats naturels sur les habitas et les espèces
- La diminution de la qualité patrimoniales de la zone ;
des habitats et de la faune - Les installations du
associée chantier et les infrastructures
de construction seront
enlevées dès que possibles
après la fin des travaux ;
- Faire une compensation
des destructions des habitats
naturels ;
- Sensibilisation des ouvriers
aux valeurs écologique et
l’utilité de la flore et de la
faunes sauvages.

- La destruction d’individus - Préparation d’un plan de


et/ou de nids au sein de gestion de la biodiversité ;
l’emprise des travaux. La régénération de milieu,
- La perturbation de en utilisant les espèces
certaines espèces qui sont patrimoines dominantes ;
très sensibles au -Durant la phase des travaux,
dérangement ce qui peut éviter d’empiéter sur les
avoir pour conséquence un terres sans raison valable ;
échec de la reproduction sur Une limite de vitesse de 30
la zone concernée. Km/h sera imposée sur le
chantier afin d’éviter la

25
- L’abaissement des activités mortalité directe de la
de chasse. faune ;
- La pollution sonore et - L’arrosage des terrains
émissions de poussières pour réduire le levé des
poussières.

c. Impact social

Tableau 7 : Impacts social dans la phase des travaux


Sources d’impacts Milieux affectés Impacts Mesures
d’atténuations
La centrale de La population Elle émise des -L’utilisation
fabrication d’enrobé odeurs désagréables, d’engins aux normes
(Hydrocarbures voire délétères dues en matière de bruit ;
toxiques+ bruits) aux hydrocarbures -Le réglage des
toxiques qui moteurs des engins
occasionnent gênes sera surveillé afin de
et maux de têtes. limiter la production
de fumées, gaz ou
odeurs désagréables
etc.
Les bruits, les La population et les Une influence sur la Le choix judicieux
vibrations et les ouvriers santé de la de l’emplacement
émissions des population qui est des zones
travaux près des travaux et d’installation de
des ouvriers. chantier et des routes
d’accès qui doit
porter sur des zones
le plus loin possible
et d’habitations.

La circulation des Ouvriers La circulation des La mise en place


camions et engins de camions et engins de d’une signalisation
chantier chantier et stockage claire des chantiers
des matériaux pourra et pistes d’accès.
également causer des Plusieurs passages
accidents. très sensibles (hauts
risques d’accidents)
méritent une
signalisation
appropriée.

Les zones de la route Agriculteurs et - Les surfaces L’indemnisation des


habitants d’emprise de terrains propriétaires
seront à exproprier et fonciers, de
auront pour effet bâtiments détruits au
direct de réduire la titre des

26
production agricole expropriations
dans sa diversité ; conformément aux
- Les bâtiments procédures
existants dans la d’acquisition dictées
zone de construction par la législation en
de la route sont vigueur.
détruits, ce qui
oblige leurs
propriétaires de
trouver des autres
logements.
Travaux de la rocade Agriculteurs Manque à gagner L’indemnisation des
pour les agriculteurs riverains des
dont les terrains sont chantiers en cas de
concernés par les constatation de
travaux dégâts divers
Pendant la phase des (préjudices,
travaux, des suspension de
bâtiments (à usage jouissance, pertes de
d’habitations ou récolte, destruction
professionnels) des réseaux
seront touchés et un d’irrigation
certain nombre de agricoles, etc.).
personnes seront à
déplacer.

2- Phase d’exploitation
a. Impacts physiques

Tableau 8 : Impacts physiques dans la phase d’exploitation


Sources d’impacts Milieu affecté Impacts Mesures
d’atténuation
Abandon des zones Sol Erosion (risque Remise en état du
d’emprunts d’effondrement des sol
talus) avec ensablement
en aval.
Dégradation,
déstructuration de la
morphologie du site et
du sol.

27
Abandon de déchets Sol et eau Présence de déchets Mise en œuvre d'un
(base vie, parcage résiduels sur sites plan de gestion des
engins…) déchets liquides et
solides

Abandon des Sol et eau Pollution chronique Etanchéification des


substances polluantes (eaux de ruissellement accotements des
de la chaussée). réseaux
d’assainissement et
des bassins de
stockage pour éviter
toute infiltration de
substance polluante
Abandon des déchets Sol et eau Pollution -Echantillonnages et
analyses des
matériaux de
dragage
-Caractère
obligatoire de la
réalisation de
l’Etude d’Impact sur
l’Environnement,
avant l’installation
des activités
potentiellement
contaminants des
sols.

b. Impacts biologiques

Tableau 9 : Impacts biologique dans la phase d’exploitation

Sources d’impacts Milieux affectés Impacts Mesures


d’atténuations
L'infrastructure de la Les paysages Défiguration du -Traitement
route paysage pour la architectural de la
raison : de route et les ouvrages
l'installation de la d'art ;
route et des talus en
remblai à l'intérieur
d'une zone ou le
terrain naturel qui
sera clairement
visible d'une
distance éloignée.

28
Les engins utilisés L’eau souterraine et La contamination et -Le nettoyage des
de la surface. de dégradation de la engins utilisés et ce
qualité des eaux pour limiter les
risques de
contamination et de
dégradation de la
qualité des eaux.
La circulation des La faune La circulation des -Réalisation des
véhicules véhicules pourra clôtures de bordures
engendrer des de la route afin
mortels des animaux d’interdire l’accès à
dans les régions tout bétail itinérant
rurales et forestières. (moutons, chèvres,
dromadaires, etc.) ou
bêtes sauvages ;

-La mise en place


d’une signalisation
pour l’indication de
l’existences des
animaux dans la
région.
Les talus La faune La mal gestion des La mise en place un
talus peut affecter plan de gestion des
négativement sur la talus intégrant les
faune. contraintes de
sécurité, les objectifs
paysagers et la
protection et
conservation de la
faune.
L'infrastructure de la Les habitats des Dégradation de la
route espèces qualité des habitats
de différentes Reboisements
espèces, disparition
de certaines zones
écologiques
sensibles

c. Impact social
o Impacts positifs

➢ Impacts positifs directs


L’amélioration de la sécurité routière : cette nouvelle route méditerranéenne a
permis aux voyageurs et usagers à éviter le risque permanent de l’ancienne route qui
est la chute et éboulements rocheux. Ce qui a beaucoup diminué les accidents et a
assuré la sécurité des gens.

29
La diminution du trajet : comme énoncé précédemment, Tout le long du tronçon
Tétouan-El Jebha, la rocade méditerranéenne a atténué les difficultés de voyage aux
sites touristiques en les rendant ainsi proches et accessibles ce qui augmente le confort
de voyage et la réduction des couts de transport.

➢ Impacts positifs indirects


La création de nouveaux emplois : l’augmentation d’activités par la création
d’emplois temporaires (du fait de la construction du projet au profit de la main
d’œuvre locale) et permanents (pour les besoins d’exploitation de la route).

o Impacts négatifs
Les émissions de polluants atmosphériques des transports sont à l’origine de plusieurs
effets sanitaires comme les problèmes respiratoires, etc.
De même pour le bruit des véhicules qui traversent la route et qui peuvent aboutir à
des nuisances acoustiques.
Manque à gagner pour les agriculteurs dont les terrains ont été morcelés ou réduits par
le passage de la route N16.
Risque d’accidents et de contamination des forages, puits ou adductions d’eau potable
situés à proximité de la route.

30
VI - SURVEILLANCES ET SUIVI ENVIRONNEMENTAL
1- Programme de surveillance au cours des travaux

Tableau 11 : Programme de surveillance au cours des travaux


Activités Mesures de surveillance Responsable
Connaissance des clauses S’assurer de la disponibilité L’entrepreneur
environnementales par d’une copie du cahier des
l’entrepreneur charges environnementales
sur le chantier.
S’assurer de la réalisation
d’un plan Assurance
Environnement (PAE).
Disponibilité d’une copie
PAE sur le chantier.

Puits d’alimentation en eau Faire un relevé exhaustif des L’entrepreneur


potable puits d’alimentation en eau
potable.
L’analyse de la qualité de
l’eau afin de détecter toute
contamination possible.
La circulation d’engin lourd
doit être réglementé à
proximités des puits.
Un périmètre de protection
autour des puits doit être
définit pour tous les puits à
moins de 30 m de l’emprise.
Circulation des engins Mettre en place une L’entrepreneur
signalisation provisoire pour
imposer à l’ensemble des
chauffeurs une vitesse de
circulation raisonnable tant
que la route n’est pas revêtue
et dans les zones de reliefs
montagneux.

Remblai et talus Remettre une couche L’entrepreneurs


végétale d’épaisseur
compactée pour lutter contre
l’érosion.
Ces zones doivent être
arrosées de manière
régulière jusqu’à la reprise
de la végétation.

31
Démolition de construction Les propriétaires doivent L’entrepreneur, les
être informés avant cette propriétaires et le maître
opération d’ouvrage
Les indemnisations doivent
être fixés et payés par
l’administration.
En cas d’un problème de
fixation ou de payement, le
maître d’ouvrage doit être
informé.
Patrimoine archéologique Toutes découverte L’entrepreneur et le service
archéologique ou compétant en archéologie
paléontologique doit être
déclarée et conservée en
attente de décision du
service compétent qui
prendra toutes les mesures
nécessaires de fouille et de
classement.
Gestion des matières S’assurer que le site des L’entrepreneur
dangereuses et des déchets travaux est exempt de tout
solides débris et déchets.
S’assurer que l’entrepreneur
procède régulièrement au
nettoyage du site et
transporte mes débits et
déchets dans un lieu
autorisé.
Vérifier que l’entrepreneur
réalise une ségrégation des
déchets solides afin d’être en
mesure de procéder au
recyclage de certains
matériaux ayant servi dans la
construction.
Débroussaillement- Ces zones se limitent à une Le maître d’ouvrage et
récupération de bios bande correspondant à l’entrepreneur
l’assiette technique du projet
plus de 5 mètres de part et
d’autre pour la circulation
des engins.
Les abattages d’arbres seront
strictement limités aux
arbres acceptés par le maître
d’ouvrage
Veuillez à ne pas
endommager les arbres de la
route et à leur conservation.

32
Le bois récupéré doit être
livré au lieu agréé et puis
compostés.
Santé et sécurité S’assurer que la signalisation L’entrepreneur
appropriée a été installée au
niveau des voies d’accès du
chantier.
S’assurer que l’entrepreneur
a désigné un responsable de
la sécurité
L’identification de toutes les
personnes travaillant sur le
chantier.

2- Programme de surveillance au cours de l’exploitation

Tableau 12 : Programme de surveillance au cours de l’exploitation


Activité Mesures de surveillance Responsable

Production, collecte Eviter la pollution des éléments du milieu et L’entrepreneur


et gestion des déchets les nuisances aux êtres humains

Qualité des eaux S’assurer de la qualité des eaux pour la L’entrepreneur


continentales consommation humaine et pour l’élevage
superficielles et
souterraines

Erosion du sol Identifier d’éventuels problèmes d’érosion et L’entrepreneur


définir si des mesures correctrices
supplémentaires sont nécessaires

33
Population Réaliser un suivi de la qualité de vie de la L’entrepreneur
population rurale pour vérifier les impacts
Qualité de vie et
positifs du projet
équipements (Socio-
économie)

Pollution et gestion Contrôler l’impact environnemental des L’entrepreneur


des matériaux opérations de dragage et du rejet des dragages
dragués en
Hydrologie marine

34
VII - LA MATRICE D’IDENTIFICATION DES IMPACTS
Tableau 10 : Matrice de l’ensemble des activités du projet avec leurs impacts sur l’environnemen

35
CONCLUSION
Malgré que le projet de la rocade méditerranéenne Tétouan-Jebha a porté beaucoup d’impacts
bénéfiques dans différents domaines tels que la facilité du transport, sécurité, confort de
conduite aux usagers et fiabilité du temps de parcours. Ainsi que l’assurance de
l’approvisionnement du Maroc en produits énergétiques notamment le charbon pour la centrale
thermique programmée dans la zone et des développements socio-économique et touristique
tout en préservant l’environnement. Sauf qu’il a des impacts négatifs sur l’environnement
principalement au cours des travaux qui affectent chacun des milieux physiques, biologiques et
des changements dans l’écosystème ce qui engendre des effets néfastes sur la santé, sans oublier
l’influence de la phase d’exploitation à cause des activités humaines et d’entretien. Alors, un
plan de surveillance et de suivi de ces travaux et de chaque étape du projet reste obligatoire
pour atténuer ces impacts et préserver l’environnement.

36
BIBLIOGRAPHIE
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marseille.fr/ancien_site/eedd/coopint/bibliogr/amenagementcotier.pdf
✓ https://www.yumpu.com/fr/document/read/56076809/geographie-du-rif
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✓ https://www.eib.org/attachments/pipeline/20080010_eia_fr.pdf
✓ https://www.memoireonline.com/02/10/3170/Expose-etude-dimpact-des-projets-
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✓ https://ewsdata.rightsindevelopment.org/files/documents/90/EIB-20150490.pdf
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✓ https://www.eib.org/attachments/pipeline/1582_nts_fr.pdf
✓ http://www.ampcr.ma/actes/9eme_congres_national_de_la_route/CONGRE/A4/A4_4.
pdf
✓ Direction des routes et de la circulation routière. Fiche signalétique RN 2. Le 18
Février 2019. PDF

37

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