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Version 01 Ligne 1 Métro d’Abidjan ._ TdR sondages immeuble MAHA Page 1/6
I – CONTEXTE DU PROJET
L’Etat de Côte d’Ivoire, dans sa recherche de solutions idoines aux problèmes de transport
collectif dans la ville d’Abidjan a décidé d’assurer l’étude, le financement et la construction
d’un système de transport ferroviaire urbain/suburbain dénommé Ligne 1 du Métro
d’Abidjan.
Le projet consiste en la réalisation d’une ligne de métro lourd traversant l’agglomération
d’Abidjan (5 Millions d’habitants) du nord au sud. Cette ligne, d’une longueur totale de 37,5
km reliera Anyama, Abobo, Adjamé, le Plateau, Treichville, Marcory (Zone 4), Port-Bouët et
enfin l’aéroport (via un tronçon neuf à construire). La ligne empruntera en majeure partie
l’emprise existante de la voie ferrée Abidjan-Ouagadougou concédée à SITARAIL. Le projet a
été inscrit au Schéma Directeur d’Urbanisme du Grand Abidjan d’octobre 2014.
Ledit bâtiment R+11 (PK-0+150 du tracé) identifié L1MA/MAR/0025 situé dans l’emprise du
projet est en conflit avec la surface dédiée à la future voie de SITARAIL à proximité de la
station de métro Marcory VGE.
En effet, au début des études APS 2016, cette construction n’existait pas et l’emprise de
projet avait été définie dans ces conditions. Malgré des interpellations de l’équipe projet
durant cette phase, les travaux ont continué, sur la base d’un permis de construire délivré le
03 août 2017, jusqu’à la mise en exploitation de l’ouvrage.
Au regard des écarts des valeurs d’indemnisation pour cet immeuble entre les deux études
PAR, il apparaît nécessaire à l’Etat de mener une réflexion approfondie avant de décider du
montant à indemniser tout en étudiant, au plan technique, la possibilité d’éviter le bâtiment
principal.
IV – RESULTATS ATTENDUS
Les résultats attendus sont :
- le rapport d’inspection des fondations et de la superstructure de l’immeuble MAHA
est produit ;
- l’impact de la proximité de l’emprise du Métro sur la stabilité de l’immeuble est
défini ;
- les aménagements et travaux à réaliser au cas où le maintien de l’édifice est jugé
possible, sont définis et leurs coûts évalués.
Le Consultant fera son affaire de la mise en place du personnel auxiliaire pour l’exécution des
travaux de terrain (état des lieux, sondages, etc.)
Les coûts d’intervention des experts devront intégrer l’ensemble des charges encourues
(honoraires, frais de déplacement, et autres frais annexes etc.).
IX - SUIVI DE LA PRESTATION
Le Comité de suivi du PAR (CS-PAR) agissant en tant que maître d’ouvrage délégué du PAR et la
Cellule d’Exécution du PAR (CE-PAR) seront en charge principalement du suivi de la présente
étude. La mission du consultant sera placée sous la responsabilité du chef de projet de la CE-PAR
qui fera office d’interlocuteur principal pour le compte du CS-PAR.
Dans le cadre du suivi de la présente étude, la CE-PAR convoquera deux réunions destinées, entre
autres, à lever au fur et à mesure les éventuelles contraintes rencontrées par le Consultant. La CE-
PAR associera à ces réunions, le Maître d’Ouvrage et tous autres administrations et services
concernés par ce Projet.
Le Consultant sera également appelé à prendre part à la séance d’approbation du rapport
organisée par la CE-PAR et la CS-PAR.
La participation du Consultant (Chef de mission) à ces séances de travail est obligatoire, il devra
mobiliser également son équipe pour participer chaque fois que besoin sera aux séances de travail
au siège ou sur le terrain demandé par la CE-PAR
XI – OBLIGATIONS DU CONSULTANT
Le consultant s'acquittera de sa mission sous la supervision de la CE-PAR et du CS-PAR qui seront
son interlocuteur principal. Il réalisera, sous sa responsabilité, les études en conformité avec les
présents termes de référence. Il prendra toutes les dispositions nécessaires pour la bonne
exécution, dans les délais impartis, des prestations qui lui seront confiées et en aura l'entière
responsabilité.
Le Consultant devra tout au long de sa mission maintenir une communication permanente et
satisfaisante avec la CE-PAR et le CS-PAR.
Il est entendu que le consultant fait son affaire des frais de fonctionnement et de toute la
logistique qu’il mettra en place dans le cadre des études.
Le consultant travaillera en étroite collaboration avec les autorités locales et ce, sous la supervision
de la CE-PAR en vue de prendre en comptes toutes les contraintes et faciliter l’accès au site et
informations utiles.