Formation d'Ingé
d'Ingénieur sous statut étudiant
Tome I
2012
A-G Sadowski
Ex - Responsable de l’UTR « HU » IMFS de Strasbourg (CNRS-UdS-ENGEES)
1/256
1
Traitement des eaux usées ?
(1) (2)
Pollution Traitement Niveau
Effluent des boues (6) de rejet
à traiter 3
Sommaire du Tome 1
2
Sommaire du Tome 1 bis
Traitement physique.
Pré
Prétraitement
Décantation primaire
Principe du traitement biologique.
Sommaire du Tome 2
3
Sommaire du Tome 2 bis
Sommaire du Tome 3
4
Sommaire du Tome 3 bis
10
5
Sommaire du Tome 4 et 4 bis
Traitement de l’azote
Traitement du phosphore
11
12
6
Traitement des eaux résiduaires
urbaines
Historique
13
14
7
Brève histoire de la règlementation sur l’Eau
15
16
8
Historique
Le point de départ, la conjonction de trois événements :
la naissance de l'espace urbain opposé
opposé à la campagne,
la dé
découverte de la circulation du sang
l'hygiè
l'hygiène publique, c'est à dire un rapport entre la maladie, la
mort et l'environnement.
une analogie se glisse alors entre le corps humain, le corps urbain et les
corps sociaux, analogie se retrouvant dans la notion de fonction.
17
Historique
Les premières démarches datant du XVIIème eurent pour origine les
puanteurs et donc la nécessité première furent l'invention de l'ancêtre du
water-
water-closet,
et une évacuation partielle par des réseaux hydrauliques en direction du
sol ou d'émissaire, mais surtout l'évacuation par vidange.
Ce sont les médecins hygié
hygiénistes qui font la relation entre l'eau et les
épidémies de choléra. Mais il faudra attendre fin XIXéme pour que la
solution du "tout-à-l'égout" soit adoptée.
18
9
Historique
Logique qui s'est maintenue jusqu'à la deuxième moitié du XXème, où
apparaît alors une autre préoccupation; celle de la protection du milieu
récepteur et de son écosystè
cosystème aquatique (loi sur l’eau de 1964).
Il nous faudra attendre la fin du XXème siècle pour avoir une démarche
systé
systémique dans la gestion des ressources en eau, eau la prise en compte
des usages contradictoire (baignade, irrigation, industries, conchyliculture,
piscicole, ...),
Mais aussi dans la gestion de l'assainissement par la nécessité de
prendre en compte le traitement de tous les sous-
sous-produits inhérents à la
collecte, au transport et au traitement de l'eau,
Enfin l'impact des eaux pluviales sur le milieu naturel… (loi de 1992).
19
20
10
L’arrêté du 7.09.2009 défini un système d’assainissement non collectif, tout système d'assainissement effectuant la collecte,
le prétraitement, l'épuration, l'infiltration ou le rejet des eaux usées domestiques des immeubles non raccordés au réseau
public d'assainissement
Un système d’assainissement collectif est un système d’assainissement constitué d’un réseau public de collecte et de 21
transport des eaux usées vers un ouvrage de traitement des eaux usées.
22
11
Réseau d’assainissement de type unitaire
23
Sommaire tome 1
1. Epuration ou réduction de la pollution
2. Différentes formes de pollution
3. Paramètres pour caractériser l’effluent à traiter
4. Pourquoi traiter la pollution
5. Niveau de rejet / objectif de qualité
6. Contraintes nationales / contraintes locales
7. Les différentes filières de traitement
24
12
Epuration ou réduction de la
pollution ?
25
Eaux vannes
Eaux ménagères
Eaux claires parasites (E.C.P)
Eaux pluviales
Autres origines :
Eaux industrielles (ERI)
Matières de vidange (fosses toutes eaux)
Boues de curage (réseau)
26
13
Origine des ERU
Eaux usées domestiques
Deux familles:
1) Eaux vannes : issues des WC et des toilettes
forte teneur en azote organique et ammoniacal
très riches en germes qui peuvent être pathogènes
27
28
14
Origine des ERU
Eaux non domestiques (ERI)
Ne devraient normalement pas être admises dans le réseau
qualité des effluents dépendante du type d’activité (industrie,
service,…)
rejets devant faire l’objet d’une autorisation et d’une convention
(concentrations et débits maximum )
industries agro-
agro-alimentaires (transformation du lait, produits à base de
fruits et légumes, boissons non alcoolisées, transformation de pommes
de terre, industrie de la viande, brasseries, …)
établissements hospitaliers,
ateliers de traitement de surface,
blanchisseries industrielles,
abattoirs….
29
30
15
Diffé
Différentes formes de pollutions associé
associées aux ERU
Diffé
Différentes approches de classification
des substances pré
présentes dans l’l’eau usé
usée
Substances Matiè
Matières
Toxicité
Toxicité, Composé
Composés inertes
miné
minérales solubles,
biodé
biodégradabilité
gradabilité, ou vivants
ou particulaires
eutrophisation…
eutrophisation…. (µ-org,
org, bacté
bactéries,
organiques
ou virus,…
virus,…)
colloï
colloïdales
32
16
Différentes approches de classification
des substances présentes dans l’eau usée
possibilités de traitement,
traitement procédés à mettre en œuvre,
33
PRINCIPAUX CONSTITUANTS
DES EAUX USEES
Constituants chimiques :
matières organiques :
éléments principaux : C, H, O, N, P, S
lipides, glucides, protides
huiles et goudrons
détergents synthétiques, pesticides, molécules
organiques
matières minérales :
acides ou bases
engrais minéraux
34
micropolluants métalliques
17
PRINCIPAUX CONSTITUANTS
DES EAUX USEES
35
Autres matiè
matières organiques
Huiles et goudrons : origine naturelle mais le plus souvent artificielle
certains considérés comme toxiques ou cancérigènes (composés cycliques)
Détergents synthé
synthétiques : gênants pour deux aspects :
certains sont riches en phosphore: => cause d’eutrophisation
produisent des mousses qui gênent le fonctionnement des stations et
capacité auto-épuratoire du milieu naturel
Pesticides : nom générique pour herbicides et insecticides
se retrouvent facilement dans réseau d’E.U. car stables et non volatils
Molé
Molécules diverses : éventuellement toxiques, gênant pour traitement
biologique sur station; aldéhydes, cyanures, organosoufrés (effluent pâte à
papier), ...
36
18
PRINCIPAUX CONSTITUANTS DES EAUX USEES
Matiè
Matières miné
minérales
acides ou bases :origine industrielle: textiles, tanneries, fabrication de
munitions...
engrais miné
minéraux : très mobiles comme les nitrates, et les
phosphates - extrêmement solubles responsables de l’l’eutrophisation du
milieu ré
récepteur
micropolluants mé
métalliques : présents à faible dose dans E.U.
domestiques mais très important dans les eaux usées industrielles :
mercure, Cd, Cr, Cu, Ni, Pb, sélénium, Zn, .....
37
Constituants biologiques:
Bacté
Bactéries
non dangereuses: saprophytes,
saprophytes se nourrissent à partir de matières
organiques inertes présentes dans le milieu; forment la population
des boues activées et à culture fixée; présentes dans les matières
fécales,
pathogènes : parasites de l’homme, dangereuse au delà d’un
certain seuil, quantité minimum infectante vibrion cholérique,
salmonella, shigella (dysenterie), micro-organismes responsables de
tuberculose, brucelose,
Virus : parasites intra-cellulaires, très dangereux même à faible dose
virus polio, hépatite (A et B), entérique (diarrhée),
Algues et champignons , protozoaires, amibes (dysenteries), vers.
38
19
Définition d’un micro-organisme
C’est un organisme vivant unicellulaire ou à cellules non
différenciées.
39
BACTERIES Intestin
E.coli Dysentrie
Shigella Gastro-entérite
Salmonella
Peau et muqueuses
Staphylococcus aureus Infections cutanées
Pseudomonas aeruginosa Septicémies
20
Différentes formes de pollution
Pollution carbonée
DCO / DBO5 / MES / MVS
Pollution azotée
N total ou global
N-NH4+ N-Norganique N-N02 N-N03
N réduit (Kjeldahl) N oxydé
Pollution phosphorée
Ptotal / P-PO43- (Le Phosphore total se trouve sous forme
de sels minéraux - orthophosphates, polyphosphates - et
sous formes de composés organiques).
41
DCO
e due à
la demand E
Tra duit
RE OR GANIQU DICHROMATE ACIDE
MATIE
DE POTASSIUM SULFURIQUE
toute la
DICHROMATE
DICH ROMATE DE POTASSIUM EN EXCES
DCO 42
21
DBO5 e due à
la
q u e la dem and R AD ABLE
it G
Ne tradu ANIQUE BIODE PRINCIPE
E ORG
MATIER
+ + + + consommation
+ production
m atières bactéries oxygène développement
organiqu es aérobies résidus bactéries oxygène gaz carbonique
Attention :
EAU
O2 O2
- Analyse longue
SATUREE
EN OBSCURITE T1
O2 T0
en mg/l d’O2
JUIN JUIN
1 DILUTION
MESURE O 2 INITIALE
pour dimensionner une station 2
T0
d’épuration 3 CONSOMMATION
4 MESURE O 2 FINALE
T43
1
= T 0 - T1
Rapport de Biodégradabilité
DCO/DBO
DCO
NON
BIODEGRADABLE BIODEGRADABLE
44
22
MES
PESEE
filtre vide
• Classification en FILTRATION
échantillon eau
fonction de la taille
• Mais aussi SECHAGE
105 ° C
– MVS
– MS
– MV
– MM
VOLUME V
POIDS P1 POIDS P2
P2 - P 1
= x 1000 45
(mg/l) V
JB9.designer-2 - .................-CNFME
23
Matières volatiles en suspension
ECHANTILLON
Filtration
Séchage 105°C
MATIERES EN SUSPENSION
Calcination 550°C
105 °C
105 °C
M3 - M1
MS (%) = x100
Attention : jusqu’à poids constant
M2 - M1 48
24
Matières volatiles après
détermination des matières sèches
6 Reprendre la coupelle
7 Laisser refroidir dans
après pesée (M3), un dessicateur
calciner au moins Peser : M4 (en grammes)
2H00 à 550°C
105 ° C
MV en pourcentage M3 - M4
des matières sèches MV (%) = x100
M3 - M1 49
ATTENTION
• MES MS
• MVS MV
Filtré
Non filtré
50
25
Détermination de la siccité et
du taux de MVS
PESEE
coupelle vide
PESEE
coupelle + boue humide
SECHAGE
étuve à 105 °C
vapeur d'eau
POIDS P 0 PESEE
coupelle + boue sèche
COMBUSTION
POIDS P 1
four à 550°C
Fumées
POIDS P 2
P2 - P0 PESEE
SICCITE = P1 - P0 x 100 coupelle + cendres
P -P
TAUX DE MVS = P2 - P3 x 100 POIDS P 3 51
2 0
52
26
Le phosphore dans l’eau
ORIGINES FORMES
LESSIVE
ENCORE
Porga. (phosphore organique)
+ BLANC
50 %
PT (phosphore total)
50 % ....
WC
Pminéral ....
PO4 (orthophosphate)
53
ATTENTION
N-NH4+ NH4+
N-NO3- NO3-
N-NO2- NO2-
P-PO43- PO43-
27
LES DIFFERENTES FORMES DE
POLLUTION
Composition chimique
Minérale
Organique
55
Composition chimique
minéral / organique
56
28
Différentes formes de pollution
composition chimique
Organique et minérale :
L’organique se décompose plus ou moins
rapidement
La forme minérale est stable
57
Fractionnement physique :
Soluble
Colloïdale
Particulaire
58
29
LES DIFFERENTES FORMES DE
POLLUTION
Fractionnement physique
soluble / colloïdale / particulaire
10-3 µm 1 µm 103 µM
59
60
30
Directement accessible par les bactéries
Effluent Soluble
domestique
Particulaire Traitement
Biologique
Boues
Décantation Primaires
61
Devenir de la Pollution carbonée
Effluent
Soluble
domestique
Particulaire Traitement
MVS Biologique
Soluble
Hydrolyse
enzymatique
(Tsh, T° )
62
Devenir de la Pollution carbonée
31
Coller aux parois des
micro-organismes
Adsorption / absorption
Effluent
Colloïdale
domestique
Colloïdale
Traitement
Biologique
Coagulant
Floculant
Boues
Décantation Primaires
Physico-chimique
63
Devenir de la Pollution carbonée
Matières décantables
Eausurnageante
MESnon matières
+
1 litre décantables dissoutes
d’eaubrute
MESdécantablesen2H00
60% de MES
32
Fractionnement de la pollution
en entrée de station
pollution carbonée
soluble / colloïdale / particulaire
• DBO5 totale = DBO5 particulaire + DBO5 soluble + DBO5 colloïdale
• DCO totale = DCO particulaire + DCO soluble + DCO colloïdale
65
Fractionnement de la pollution
en entrée de station
pollution carbonée
Les MES déct, DBO5ad2h, DCOad2h : les fractions décantables permettent de définir les
performances des décanteurs primaires et d’évaluer la quantité de boues primaires
produites.
33
Impact sur le traitement des filières
cultures fixées/libres
67
Fractionnement biologique de
l’effluent
Les polluants dé
dégradables,
La biomasse
68
34
NOTION DE BIODEGRADABILITE
Substrat
+ rapidement
biodégradables
Substrat
lentement
+ biodégradables
Substrat
+ non
biodégradables
ou
réfractaires 69
Quelques définitions ….
La miné
minéralisation correspond à la dégradation des
molé
molécules complexes en produits simples (fragmentation
(fragmentation--
assimilation-
assimilation-miné
minéralisation)
ralisation) tels que H2O, CO2, CH4, N2,
O2 qui retournent à l ’atmosphère et seront utilisés par les
êtres vivants pour former de nouvelles molécules
organiques. C ’est ce qu’on appelle le cycle de la matière.
La biodé
biodégradation processus selon lequel des composés
chimique sont détruits (transformés) par des organismes
vivants composé Biodégradable
70
35
Notion de biodégradabilité
Non biodégradable
Biodégradable
71
Réfractaire Rejet
Effluent
domestique
Biodégradable
assimilable hydrolysable
O2
MVS
36
Réfractaire Rejet
Effluent DCO soluble
domestique N soluble
Biodégradable organique
assimilable hydrolysable
O2
MVS
Notion de biodégradabilité
Biodégradabilite de l’effluent
- Rapport DCO/DBO5
74
37
DCO soluble réfractaire
1000
900 DCO Total
800 DCO filtré (1,2 mm)
DCO (mg O2/l)
700
600
500
400
300
200
100
0
0 5 10 15 20 25
Jours
38
Azote réfractaire
77
Substrat
lentement
biodégradables DCO colloï
colloïdale et particulaire
MVS des MES
Substrat
non
DCO ré
réfractaire (soluble,
particulaire)
biodégradables
78
39
Fractionnement biologique de la DCO
DCO
totale
Ss Xs Si Xi Xp Xbh Xba
rapidement lentement soluble particulaire produit de biomasse biomasse
biodégradable biodégradable inerte inerte décomposition hétérotrophe autotrophe
de la biomasse
79
Effluent traité
traité
Boues en excè
excès (15%)
80
DCO sol ré
réf = 6 à 8% DCO entré
entrée
40
Fractionnement biologique de la DCO
100% 100%
limité à la partie
80% 80%
31
DCO 84.6
mg / l d'O2
mg / l d'O2
60% 60%
40% 50 40%
81
82
41
Fractionnement biologique de l’azote
biodégradable inerte
84
42
Fractionnement de la pollution azotée en
entrée de station
Effluent traité
traité Boues en excè
excès
Norgsolnonammon = 3%NTK entré
entrée Nrefpart = 3%NTKentr
3%NTKentré
ée
85
Sni = 3 %
86
43
Fractionnement de la pollution
phosphorée en entrée de station
87
CARACTERISATION DE L’EFFLUENT
88
44
CARACTERISATION DE L’EFFLUENT
89
90
45
Station de traitement de capacité inférieure à 2000 E.H*
* Qualité des eaux usées domestiques produites par les petites collectivités –
Application aux agglomérations d’assainissement inférieures à 2 000 Equivalent Habitants
Léa Mercoiret – Cemagref - Novembre 2010 - ONEMA – CEMAGREF - EPNAC
91
* Qualité des eaux usées domestiques produites par les petites collectivités –
Application aux agglomérations d’assainissement inférieures à 2 000 Equivalent Habitants
Léa Mercoiret – Cemagref - Novembre 2010 - ONEMA – CEMAGREF - EPNAC
46
Relations entre les paramètres
de pollution
Ratio Effluent Signification
Urbain
strict
2,2 – 2,5 indiquera la mixité et la biodégradabilité relative de l'effluent
DCO DCO réfractaire
DBO5
0,8 – 1,2 aura une influence sur le % MVS de l'effluent et la production de
MES boues en excès
DBO5 Rapport pollution particulaire / pollution soluble – mixité de l’effluent
93
MVS 0,65 – 0,75 indiquera "l'organicité" de l'effluent ainsi que sa mixité relative, et aura une
incidence importante sur :
MES -la production de boues biologiques en excès,
-la qualité mécanique des boues activées (définie par son IM ou IB),
-le taux de MVS dans le réacteur biologique,
-le dimensionnement du réacteur biologique tant pour le traitement de la
pollution carbonée que pour la nitrification et la dénitrification simultanée
(dans le même
bassin),
-le dimensionnement du clarificateur (indirectement par l'influence sur
l'IM),
-le dimensionnement de la filière boue (directement par l'influence sur la
production de boue et indirectement par l'influence sur l'IM)
DCO 8,8 - 12 indiquera la mixité relative de l'effluent et aura une influence sur la
dénitrification et sur l'intérêt d'une zone d'anoxie dissociée du bassin
NTK d'aération
94
47
LES MVS DE L’EFFLUENT BRUT
MVS
• Le ratio : %MVS indiquera :
MES
«l’organicité» de l’effluent
sa mixité relative (présence d ’effluents IAA)
aura une incidence importante sur:
sur la production de boues biologiques en excès,
sur la qualité de la boues activées (définie par son IM ou IB),
réseau unitaire: 67 à 70% de MVS (effluent domestique)
réseau séparatif: 70 à 75% de MVS (effluent domestique)
95
96
48
Un équivalent-habitant représente journellement
Paramètres Valeur
Débit 80 à 250 l/j – 165 l/j en moyenne
DCO 130 – 160 g
DBO5 60 g
MOX* 57 g
MES 55 – 72 g
55 g en réseau séparatif
60 – 72 g en réseau unitaire
NTK 15 g
Ptot 2 – 2,5 g
Lipides 15 – 20 g
Equitox 0,2 de matières inhibitrices
Métox 0,23
AOX 0,05 g (composés organohalogénés sur charbon actif)
97
* Qualité des eaux usées domestiques produites par les petites collectivités –
Application aux agglomérations d’assainissement inférieures à 2 000 Equivalent Habitants
Léa Mercoiret – Cemagref - Novembre 2010 - ONEMA – CEMAGREF - EPNAC
98
49
Paramètres pour caractériser
l’effluent à traiter
1) Charge en pollution
2) Charge hydraulique
99
Un système d’assainissement collectif est un système d’assainissement constitué d’un réseau
public de collecte et de transport des eaux usées vers un ouvrage de traitement des eaux usées.
100
50
Charge brute de pollution organique
(CBPO)
En cohérence avec les modalités de délimitation du périmètre de
l’agglomération d’assainissement, la CBPO ne prend pas en
compte :
101
102
51
Pour une agglomération – Taille de
l’agglomération = CBPO
103
104
52
Charge maxi et charge nominale
• Charge maximale en entrée en station ou charge
entrante est la mesure en E.H de la charge collectée et
pénétrant en station, sur la base de la charge journalière
moyenne de la semaine la plus chargée de l'année (52
mesures /an).
• Capacité nominale de la station (donnée constructeur), Il
s’agit de la charge maximale de DBO5 admissible
par la station, telle qu'indiquée dans l’arrêté
d’autorisation ou fournie par le constructeur.
105
106
53
Le débit de référence
Un débit de dimensionnement des
stations et des systèmes de collecte
Le débit de référence
Méthodes de calcul
• Méthode par percentile (approche SIAAP)
– Percentile 95 retenu
– Équivalent à une pluie 3 semaines
– Cette approche méthodologique retient, d’une part un débit collecté
observé 95 % du temps pour le niveau de performance DERU et
d’autre part, le « débit moyen tout temps » pour le niveau de
performance DCE.
• Méthode par pluie type
– Pluie mensuelle retenue
108
54
Eaux usées - Notion de Flux
[ mg/l ] x Débit Flux en kg/j ou kg/h
109
110
55
Mesures de débits en eaux usées
mesures de niveau
limnimètre (si enregistreur limnigraphe)
principaux limnigraphes:
* appareil bulle à bulle
* sondes de pression
* sondes à ultrason
seuils et déversoirs
déversoirs: rectangulaires ou triangulaire, avec ou sans
contraction latérale, trapézoïdal...
seuils et canaux venturi
autres méthodes
mesure des vitesses de vidange des bâches
111
Canal venturi
Déversoirs
112
56
Mesures de débits en eaux usées
mesure du niveau :
sonde piezzométrique
114
57
Mesures de débits en eaux usées
115
types de prélèvements:
échantillons composites ou fractionnés
asservissement au temps ou au débit
systèmes de prélèvement:
système par pompage (pompes péristaltiques)
systèmes pneumatiques par dépression
116
58
Prélèvement des échantillons
117
118
59
Eaux claires parasites
60
Variation des débits
121
122
61
Variation des débits
123
124
62
EVALUATION DE LA MATIERE BRUTE A TRAITER
Qualité de l'effluent à traiter (origine - fraîcheur - variabilité)
Flux en temps sec (incidence des MVS)
Flux journalier maxi horaire
Débit de temps sec
Débit de temps de pluie (Q maxi - durée)
Quantification des flux - effluent mixte - convention de rejet
Différentes charges :
126
63
Définitions statistiques
127
* Qualité des eaux usées domestiques produites par les petites collectivités –
Application aux agglomérations d’assainissement inférieures à 2 000 Equivalent Habitants
Léa Mercoiret – Cemagref - Novembre 2010 - ONEMA – CEMAGREF - EPNAC
128
64
Station de traitement de capacité inférieure à 2000 E.H*
* Qualité des eaux usées domestiques produites par les petites collectivités –
Application aux agglomérations d’assainissement inférieures à 2 000 Equivalent Habitants
Léa Mercoiret – Cemagref - Novembre 2010 - ONEMA – CEMAGREF - EPNAC
129
65
Caractéristiques des effluents par temps sec et par
temps de pluie (Beseme J.L, Iwema A, TSM 1989)
131
132
66
Caractéristiques moyennes de la pollution des boues de
curage
Fourchettes de concentration
par temps sec et temps de pluie
PARAMETRES EAU RESIDUAIRE REJETS PLUVIAUX REJETS PLUVIAUX
URBAINE SEPARATIFS UNITAIRES
134
67
Fourchettes de flux polluants annuels
(kg/an/ha imperméabilisé)
N-NH 4 1 - 25 15 - 85
135
68
Pollution bactérienne
Type de milieu Coliformes fécaux pour 100 ml
138
69
EVALUATION DE LA MATIERE BRUTE A TRAITER
Identité de l’influent
139
140
70
Temps de pluie – Quelle charge ?
141
Temps de pluie :
142
71
EVALUATION DE LA MATIERE BRUTE A TRAITER
Identité de l’influent
143
144
72
Approche générale sur
la réglementation en
assainissement
145
Textes principaux
Directive Eaux Résiduaires Urbaines– 21.05.1991
Loi du 3 janvier 1992
Directive Cadre sur l’eau 23.10.2000
LOI n° 2004-338 du 21 avril 2004 portant transposition
de la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du
Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour
une politique communautaire dans le domaine de l’eau
Loi n°2006-1772 sur l’eau et les milieux aquatiques
(LEMA) a été promulguée le 30 décembre 2006 (J.O.
du 31/12/2006).
146
73
Directive Assainissement 21-05-91 Directive Déchets 1984
C.E.E.
C.E.E.
FRANCE
Assainissement
Industriels Déchets
Décret Décret
29-03-93 3-06-94 Décret 21-09-77
Déchet
ultime
Déclaration/ Auto- Arrêté 2-02-1998 (suppression
Autorisation contrôle et Circulaire
Steu, D.O.,
décharge)
Zones
rejet pluvial, sensibles
2002
épandage.
Décret Boue
Décret Arrêtés d'application conventions 8-12-97
2-05-06 22-12-94 / 21-6-96 / 6.5.96 de déversement
Arrêté Boue
auto-
contrôle 8-01-98
LEMA Arrêté
Cir 16-03-1999
147
22.06.2007
30-12-06
Non
raccordé
Déversoir
d’orage
148
74
>2000 EH
Arrêtés du 22 décembre 1994 Abrogés par
Prescriptions techniques et autosurveillance
Des systèmes d’assainissement de plus de 2.000 EH
Arrêté du
<2000 EH 22 juin 2007
Arrêté du 21 juin 1996 >20 EH
“ systèmes d’assainissement de moins de 2.000 EH”
<200 EH
<20 EH
Arrêtés du 6 mai 1996 prescriptions techniques et contrôle de
l’assainissement non collectif
150
75
Décret N° 2006-503 du 2 mai 2006 relatif à la
collecte et au traitement des eaux usées
Modification du décret du 29.03.1993 et du 3.06.1994 :
« - "charge
charge brute de pollution organique’’
organique’’ le poids d'oxygène correspondant à la demande
biochimique en oxygène sur cinq jours (DBO5) calculé sur la base de la charge journalière
moyenne de la semaine au cours de laquelle est produite la plus forte charge
de substances polluantes dans l'année – »
« - "é
équivalent habitant’’
habitant’’ (EH) la charge organique biodégradable ayant une
demande biochimique d'oxygène en cinq jours (DBO5) de 60 grammes d'oxygène par jour- »
151
152
76
ANCIEN CONTEXTE REGLEMENTAIRE
Décret du 3 juin 1994 sur l’assainissement des
agglomérations
- Approche globale
- Programmation communale
- Délais et objectifs de traitement
154
77
Principes généraux
En application de l’article R.2224-13 du Code général des
Collectivités territoriales,
il existe une obligation générale de traitement
lorsqu’il existe un système de collecte des eaux usées.
155
156
78
157
158
79
159
160
80
Niveaux de rejet
en zone normale
(dit ’’cas général’’)
161
81
Niveaux de rejet
en zone sensible
163
164
82
REJETS EN MILIEU SENSIBLE
STEU – charge brute supérieure à 600 kg /j de DBO5
165
AUTO-
AUTO-SURVEILLANCE – arrêté
arrêté du 22.12.1994
Cas Paramètres 120 601 1 801 3 001 6 001 12 001 > 18 000
à 600 à 1 800 à 3 000 à 6 000 à 12 000 à 18 000
166
83
AUTO-
AUTO-SURVEILLANCE – arrêté
arrêté du 22.06.07
167
CONFORMITE DES
PRELEVEMENTS
168
84
Règles de tolérance
L’AUTO-SURVEILLANCE
Assurée par l’exploitant
Applicable à l’ensemble du système
- Réseau et ouvrages annexes
- Station, rejets et évacuation des sous-produits
- Impact sur le milieu naturel
Trois domaines
- Auto-surveillance de la qualité des rejets et des sous-produits
- Auto-surveillance du système et de son fonctionnement
- Auto-surveillance des événements exceptionnels
170
85
INCIDENCE DE LA REGLE DE 95% DE CONFORMITE SUR LES CRITERES
SUR LES CRITERES DE DIMENSIONNEMENT
172
86
>2000 EH
Arrêtés du 22 décembre 1994 Abrogés par
Prescriptions techniques et autosurveillance
Des systèmes d’assainissement de plus de 2.000 EH
Arrêté du
<2000 EH 22 juin 2007
Arrêté du 21 juin 1996 >20 EH
“ systèmes d’assainissement de moins de 2.000 EH”
<200 EH
<20 EH
Arrêtés du 6 mai 1996 prescriptions techniques et contrôle de
l’assainissement non collectif
D1 D2 D3 D4
D1 : Décantation simple
D2 : Lit bactérien - disque biologique - Lagunage artificiel
D3 : Lagunage naturel
D4 : Boues activées - Infiltration drainé alimenté par bâchées174
87
Installation – charge brute
1,2kg ≤ DBO5 kg /jour ≤ 120kg
Performances minimales à compter du 1er janvier 2013
TOUS PROCEDES DE TRAITEMENT
175
Auto-surveillance
176
88
Niveau de traitement / Niveau de rejet
177
178
89
Critères d'appréciation globale
de la qualité de l'eau
Critères de qualité 1A 1B 2 3
Température < 20 °C 20 à 22 °C 22 à 25 °C 25 à 30 °C
179
Classes de qualité
2 Moyenne ++ ++ + ++ +++
3 Médiocre ++ ++ + + +++
HC Hors classe + + + + +
180
90
Systè
Systèmes d'é
d'évaluation de la qualité
qualité des cours d'eau
(SEQ-
(SEQ-eau)
Le SEQ-eau remplace depuis le 1er janvier 2000 la grille « multi-usages »
dérivée de la grille de qualité proposée par le ministère de l’environnement
en 1971.
Les seuils des 4 classes de cette grille étaient construits sur l’agrégation
des limites supportables pour des usages multiples de l’eau.
Dans le SEQ-Eau - les eaux sont ainsi classées en 5 catégories suivant
leur qualité physico-chimique et suivant des critères d’aptitude à la biologie
et d’aptitude aux usages.
182
91
Définition des altérations pour les eaux de surface
(SEQ-eau)
Altérations
Paramètres décrivant l'altération
Matières Organiques et oxygène dissous ; taux de saturation en oxygène ; demande biologique en oxygène sur 5
Oxydables (consomment jours (DBO5) ; demande chimique en oxygène (DCO) ; carbone organique dissous
l'oxygène de l'eau) (COD) ; ammonium (NH4+) ; azote Kjeldahl (NKJ)
Couleur couleur
Micro-organismes (gênent la production d'eau potable et la coliformes thermotolérants ; streptocoques fécaux ; coliformes
baignade) totaux
Phytoplancton (trouble l'eau et fait varier l'oxygène et l'acidité ; gêne Chlorophylle a + phéopigments ; pH ; taux de
la production d'eau potable) saturation en O2
Métaux sur bryophytes (indicateurs d'une pollution de l'eau par les arsenic ; cadmium ; chrome ; nickel ; mercure ; cuivre ; plomb ;
métaux) zinc
184
92
EFFET DES POLLUANTS SUR LE MILIEU RECEPTEUR
N a tu r e d e la P a r a m è tr e E f f e t su r le m ilie u r é c e p te u r
p o llu tio n
186
93
RENDEMENT DU TRAITEMENT
Niveau 1 B Niveau 2
Qam Qav
Cam Cav
Rejet Q2
traité C2
*Le débit d’étiage mensuel quinquennal (ou QMNA 5) est un débit mensuel (moyenne des débits
journaliers du mois d’étiage) qui se produit en moyenne une fois tous les cinq ans.
Le QMNA 5 constitue le débit d’étiage de référence pour l’application de la police de l’eau.
187
RENDEMENT DU TRAITEMENT
188
94
RENDEMENT DU TRAITEMENT
C1 C2
• Rendement du traitement = 100
C1
189
190
95
Fractionnement de la pollution
en sortie de station
En sortie de station, nous avons pour la pollution carbonée et azotée :
Fractionnement de la pollution
en sortie de station
Pollution carbonée
Pour un effluent à dominante domestique – nous avons :
- DBO5 totale = DBO5 soluble (fonction du rendement sur le réacteur) + DBO5 particulaire
(fonction des MVS en sortie)
- DCO totale = DCO soluble réfractaire (6 à 8% de la DCO d’entrée) + DCOsoluble
biodégradable résiduelle (2,5 x DBO5soluble) + DCO particulaire ( fonction des MVS en sortie)
192
96
Fractionnement de la pollution
en sortie de station
Pollution azotée
Pour un effluent à dominante domestique – nous avons :
- NTK = azote Kjeldahl = Azoteréfractaire soluble + N-NH4non oxydé + Nparticulaire
-NGL = Azote global = NTK + N-NO2 + N-NO3
- Nparticulaire = 6,8 % x % MVS x 1,1 x MES en sortie
- Azoteréfractaire soluble = 3% x NTK entrée
- N-NH4non oxydé = fonction de la filière de traitement
- N-NO2 0 mg/l
- N-NO3 = fonction de la filière de traitement
193
Fractionnement de la pollution
en sortie de station
Pollution phosphorée
- Pt = phosphore total = Psoluble minéral(fonction du rendement) + Pparticulaire
97
195
196
98
Tolérances sur les analyses effectuées en entrée et
sortie d'une installation
1. Les analyses effectuées en entré
entrée sont plus pré
précises qu'en sortie car
l'effluent est plus concentré.
2. Les tolérances sur les niveaux de rejet ne sont pas abordées de la
même
façon suivant l'approche des différents services :
Critè
Critère Police de l'eau - respect des niveaux de l'arrêté d'autorisation
préfectorale.
Cas de pollution - intervention du Garde Pêche - impact néfaste sur
le milieu même si les critères de l'arrêté sont respectés.
Essais de garantie de l'installation - performances attendues en
concordance avec le cahier des charges du DCE (Dossier de
Consultation des Entreprises).
198
99
Tolérances sur les analyses effectuées en entrée et sortie
d'une installation
199
200
100
Règles de cohérence entre les
paramètres
201
202
101
Règles de cohérence entre les paramètres
Sortie de station - effluent :
DCO DBO5 et DCO MES
NTK et DBO5 (état de la nitrification)
N-NH4 1 mg/l
N-NH4 4 - 6 mg/l
N-NH4 25 - 30 mg/l
NTK N-NH4
NGL NTK
MES 80 – 100 mg/l (départ de fines en MES)
MES 300 – 500 mg/l (départ du lit de boues)
Conservation des débit ? - Qentrée / Qsortie (retour en tête –
lagunage…) rendement sur les flux et non sur les concentrations.
203
Situation générale de
l’assainissement
204
102
Situation en Europe
Quelques Chiffres
20 % des eaux de surface sont gravement menacées par la
pollution,
50 % des zones humides sont "en danger" en raison de la
surexploitation de l'eau souterraine,
Dans le Sud de l'Europe, la région des terres irriguées s'est
étendue de 20 % depuis 1985,
L'eau souterraine fournit environ 65 % de l'eau potable,
60% des villes surexploitent leur ressources en eau souterraine,
Les besoins pour la consommation ne représentent que 17% de la
quantité d'eau utilisée globalement.
205
Situation en Europe
Situation actuelle et tendance
La qualité de l’eau s’est améliorée au cours de la dernière décennie
(Directive ERU),
Rejets des matiè
matières organiques ont chuté de 50 à 60%,
Stagnation de la concentration en nitrates en rivières,
Dépassement des concentrations maximales admissibles en
nitrates dans les eaux souterraines,
Dépassement des concentrations maximales admissibles en
pesticides dans les eaux souterraines,
Les mers du Nord, Baltique, Adriatique sont fortement eutrophisé
eutrophisées
(Phosphore).
206
103
Situation en Europe
L’eau et l’agriculture
L’agriculture principale consommatrice d’eau : 30% en
moyenne à 80 % en Espagne et en Grèce,
Eutrophisation excessive des cours d’eau à cause
d’une concentration trop élevée en phosphate,
Teneurs excessives en nitrates dans les eaux
souterraines et de surface.
207
Situation en Europe
L’eau et l’assainissement
Situation en matière de traitement dans les grandes villes européennes
208
104
France
Traitement dans les villes de plus de 150 000 EH
La France a fourni des informations sur 60 villes de plus de 150 000 EH.
29 villes étaient situées dans des zones sensibles et auraient donc dû être équipées
de traitement plus rigoureux (traitement secondaire avec élimination ultérieure de
l’azote et/ou du phosphore et/ou un autre traitement):
11 villes appliquaient toutes les étapes de traitement requises: Aix-en-Provence,
Angoulême, Besançon, Calais, Colmar, Lagny-sur-Marne, Metz, Orléans, Rennes,
Thonon et Tours.
17 villes assuraient seulement un traitement secondaire et/ou un traitement plus
rigoureux incomplet: Amiens, Boulogne-sur-mer, Caen, Clermont-Ferrand, Dijon,
Dunkerque, Evry, Le Havre, Melun, Montpellier, Mulhouse, Nancy, Reims, Rodez,
StةEtienne, Strasbourg et Troyes.
Arcachon ne disposait que d’un traitement primaire.
8 villes étaient situées dans des zones potentiellement sensibles et donc, de l’avis de
la Commission, auraient dû être équipées d’un traitement plus rigoureux dès 1998.
PARIS : ?
209
DEMOGRAPHIE
Sur 36551 communes, 88% ont moins de 2000
habitants (soit 32157 communes)
Sur 60 millions d’habitants au total, dans les
communes de moins de 2000 habitants :
La population permanent représente 15 millions (soit 25%
du total)
La population saisonnière représente 8 millions
Soit un total de 23 millions (38% du total)
6700 communes ont une population comprise entre
100 et 200 habitants
25200 communes soit 7 millions ont moins de 700
habitants (12% de la population)
210
105
Communes inférieures à 2000 hab
Répartition des systèmes d’assainissement
Assainissement collectif mis en place : 8,8 Millions (12800
communes)
Assainissement collectif à prévoir : 2,6 Millions
Assainissement non collectif : 3,4 Millions
211
LA SITUATION EN FRANCE
212
106
LA SITUATION EN FRANCE
Assainissement autonome :
La part de l’assainissement autonome représente 13M d’hab
(dont 2M d’hab au titre des communes périphériques urbaines)
On estime à 40 - 45% le nombre d’installation non conforme à
la réglementation
Le nombre annuel d’installations individuelles de 65.000 à
150.000 (selon les sources).
213
LA SITUATION EN FRANCE
214
107
215
216
108
217
218
109
219
220
110
221
Une population de 12 millions d’habitants en ANC
222
111
223
224
112
Les illustrations 1 et 2 montrent que l'essentiel de la pollution (81,1 %) est traitée par les 1227
stations de traitement des eaux usées d'une capacité supérieure ou égale à 10000 EH
(soit 6,6 % du total de stations de traitement des eaux usées). L'étude montre que l'ensemble
des stations de traitement des eaux usées de moins de 2000 EH, qui représente près de 80 %
du nombre total de stations de traitement des eaux usées (14695 stations), ne traite que 6 %
de la pollution totale traitée.
225
226
113
Répartition des différentes filières de traitement en France – 18637 stations
227
228
114
Pourcentage des stations non conformes par type de filières
229
230
115
DIFFERENTES ETAPES D’UNE FILIERE
DE TRAITEMENT DE L’EAU
Prétraitements
Traitements:
1. Traitements primaires
2. Traitements secondaires
3. Traitements tertiaires
231
DIFFERENTS PROCEDES DE
TRAITEMENT DE L’EAU
232
116
Les différentes phases de traitement
233
FILIERE EAU
234
117
Procédés par cultures libres
Procédé intensif :
Boues activées en continue
Boues activées à fonctionnement séquentiel
Bioréacteur à membrane
Procédé extensif :
Lagunage naturel
Lagunage artificiel (dit aéré)
235
236
118
Boues activé
activées à fonctionnement sé
séquentiel
237
238
119
COUPE D’UN PROCEDE PAR
LAGUNAGE ARTIFICIEL
239
Bioréacteur à membrane
240
120
Procédés par cultures Fixées
Procé
Procédé intensif :
Lit bactérien
Disque biologique
Biofiltration
Procé
Procédé extensif :
Infiltration-percolation
Massif filtrant planté (vertical ou horizontal)
Epandage souterrain
Epandage superficiel
241
242
121
Une filière classique par disque
biologique
Boues secondaires
243
Filiè
Filière de traitement par biofiltration
Traitement biologique
244
122
Filière par Infiltration-percolation
245
246
123
Infiltration-Percolation
Filtres enterrés
247
Assainissement non-collectif
248
124
LES DIFFERENTS TYPES DE TRAITEMENTS
BIOLOGIQUES AEROBIES
Disques Milieux
Boues activées Lagunage Lits bactériens
biologiques granulaires
fins
- faible charge - naturel
- moyenne charge - artificiel
- forte charge
Remplissage Remplissage Lits Lits
minéral plastique fixes turbulents
Infiltration
percolation
249
Massifs filtrants
Critè
Critères pour le choix d’
d’une filiè
filière de
traitement biologique
125
LES PROCEDES DE TRAITEMENT
• Procé
Procédés biologiques Cultures fixéé
fixéés
s
Effluent biodégradable Lits bacteriens-Disques bio
+/- Concentré Biofiltres
Faibles variations de charge Massifs filtrants
Aérobie Procé
Procédés physico-
physico-chimiques
Effluent inf 3000 mg/DCO Effluent non biodégradable
Anaé
Anaérobie Fortes variations de charge
Effluents concentrés (5 à 30 Avant Biofiltres
g/l) Cré
Créneau d’utilisation
IAA Littoral
Traitement des boues Montagne
Industries
Cultures libres
Boues activées
Lagunage
251
1 : Décantation 50-65% 25-35% 25-35% faible faible t.faible faible faible très Elimination des
primaire 120-175 195-225 390-450 55-60 55-60 12-15 1 U log élimi- bonne MES décantable
nation avec rendement
90%
2 : Traitement physico- 60-90% 50-70% 50-70% faible faible 80-95% faible moy. à bon bonne Production de
chimique 35-140 90-150 180-300 55-60 55-60 1-3 1 U log 30 à 80% boues très
importantes.
Floculation alca.
Réduits les colif.
De 3 U log.
3 : Traitement 70-92% 65-87% 60-83% <10% <10% <20% 1à2U 20 à 60% moyenn sur échantillon
biologique très forte 30-100 40-100 100-240 55 55 12 log e filtré DBO5<40mg/l
et DCO<120 mg/l
charge (d)
4 : Lagunage aérée 70-92% (a) 65-90% (a) 60-85% (a) Elimination <20% 1à3U 20-60% bonne Résultats variables
30-100 (a) 30-100 (a) 90-240 (a) partielle 12 log sur MES et suivant
possible température
5 : Traitement 88-96% 90-93% 85-88% 35-60% 30-40% <20% 1à2U 30 à 80% bonne N partiellement
biologique moyenne 15-30 20-30 70-90 25-40 35-42 12 log éliminable en
moyenne charge
charge ou 1 +
biologique forte charge
6 : Traitement 88-97% 93-97% 88-92% 40-90% (b) 30-83% (b) <30% 2 U log 30 à 90% très
biologique très faible 10-30 10-20 50-70 6-35 10-42 10 bonne
charge ou 1 +
biologique faible
charge
7 : 6 + filtration tertiaire >98,5% 97-98,5% 92-96% 60-92% 40-92% <40% 3 U log 30-90% très Filtration sur sable
<5 5-10 25-50 5-30 5-35 9 bonne ou sur support actif
(argile par exemple)
8 : 6 + précipitation 100% >99% 98% <1 © <5 © <1 >95% très
décantation, oxydation <2 ou 3 <10 bonne
et filtration sur charbon 252
actif
126
Performances épuratoires des modes d'assainissement
des petites collectivité
collectivités
Rendement épuratoire (%) Concentration en sortie (en mg/l)
253
prise en compte:
- milieu
APS - niveau de rejet
- taille
- filière
- coût
Décision politique
254
Ordre de service
127
Bibliographie
Les services collectifs d’eau et d’assainissement en France - Données économiques, sociales
et environnementales - 3e édition, janvier 2008 – BIPE / FP2E.
Qualité des eaux usées domestiques produites par les petites collectivités - Application aux
agglomérations d’assainissement inférieures à 2 000 Equivalent Habitants - Léa Mercoiret –
Cemagref - Novembre 2010 - ONEMA – CEMAGREF – EPNAC
Bilan 2008 de l'assainissement en France - Étude réalisée dans le cadre des travaux du
Système d'information sur l'eau - Juillet 2010 - Georges GOLLA (Office International de l'Eau) -
Katell PETIT (Office International de l'Eau) - Cynthia HOCQUET (Office International de l'Eau)
255
Bibliographie
• Plan d'action national sur l'assainissement non collectif d’octobre 2009
• www.assainissement-non-collectif.developpement-durable.gouv.fr
• Plan 2010-2013 contre la pollution des milieux aquatiques par les micropolluants du 13 octobre 2010
• www.developpement-durable.gouv.fr
• La documentation et les données sur l’assainissement au niveau national et au niveau des bassins
hydrographiques :
• www.eaufrance.fr
• La gestion des services publics d'eau et d'assainissement et le prix de l’eau au travers du plan d’action pour
l’observatoire des services publics d’eau et d’assainissement (SISPEA).
• www.services.eaufrance.fr
256
128