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MISSION INDUSTRIELLE
BILAN CARBONE DE L’INSTITUT UCAC-ICAM CAMPUS DE DOUALA
Réalisé par FANGWA NOUKWA Emma Sagesse et MADJOU SOH Helene Kevine,
FA2023
Sous la supervision de :
Nous ne saurions débuter nos propos sans toutefois remercier ceux par qui cette mission
industrielle à l’Institut UCAC-ICAM a pu être menée à bien. Merci à toutes les personnes ayant
participé de près ou de loin au déroulement de cette mission et à la réalisation de ce rapport ;
de façon plus distinguée, nos remerciements vont à l’endroit de :
Le monde industriel se veut de plus en plus compétitif et demande des ingénieurs compétents
et opérationnels pour relever les défis qui sont les leurs. Ainsi, l’institut UCAC-ICAM dans sa
volonté d’aider son environnement industriel local à se développer, a décidé de baser son
système de formation des ingénieurs généralistes sur le principe de l’apprentissage pour arriver
à ses objectifs d’excellence en Afrique Central. Cette formation permet aux étudiants de relier
les connaissances théoriques à un environnement concret et opérationnel, d’avoir des
responsabilités croissantes et de développer le goût du terrain. C’est ainsi, qu’en dernière année
de formation, chaque étudiant doit réaliser en plus de son projet pré-ingénieur, une mission
industrielle.
Cette dernière permet à l’étudiant d’appréhender une réelle mission d’ingénieur. Pour cette
occasion, l’institut est transformé en entreprise de prestation de services et envoie une équipe
(binôme ou trinôme) d’élèves-ingénieurs répondre au besoin ponctuel exprimé par une
entreprise cliente.
C’est dans ce cadre que nous avons effectué une mission pour le compte de l’institut en tant
que membres du service entreprise dont l'intitulé était : « Bilan carbone de l’Institut Ucac-Icam,
campus de Douala ». L’objectif de ce rapport de synthèse est donc de relire avec vous les
différents aspects de la mission réalisée.
- Présentation de la mission
- Déroulement de la mission
- Bilan du projet.
I. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
1) FICHE SIGNALETIQUE
BP : 5504 Akwa
Téléphone (+237) 243 11 13 96
Email Info.dla@ucac-icam.cm
Missions ✓ Former des :
- Ingénieurs généralistes
- Ingénieurs informaticiens
Créé en 2002 à Pointe-Noire, puis lancé en 2004 à Douala, l’Institut UCAC-ICAM (ex
IST-AC) est un établissement d’enseignement supérieur de l’Université Catholique
d’Afrique Centrale (UCAC, siège à Yaoundé, Cameroun) qui en a confié la direction
générale à l’ICAM (Institut Catholique d’Arts et Métiers), groupe d’écoles d’ingénieurs
français.
Le site de Pointe-Noire (République du Congo) accueille les premiers cycles des
formations d’ingénieur généraliste par apprentissage et d’ingénieur des procédés, ainsi
qu’une Licence professionnelle en Maintenance Industrielle. Le site de Douala
(Cameroun) accueille les étudiants, en provenance du site de Pointe-Noire, jugés aptes
par un jury, pour le second cycle de la formation d’ingénieur généraliste par
apprentissage, et Ingénieur des Procédés. Le site accueille également depuis 2015 la
formation d’ingénieur informatique, et depuis 2018 la formation d’ingénieur
généraliste, parcours international et innovation.
ouverture de la formation de
2012 développement durable DD4E
ouverture de la formation
2015 d'ingénieurs informaticiens CESI en
partenariat avec la France
ouverture de la formation
2018 d'ingénieurs généralistes
parcours ouvert et inovation
1) CONTEXTE
Dans le but d’améliorer son impact sur l’environnement, le groupe ICAM a mis en place une
phase d’étude de son empreinte carbone à travers l’utilisation de la méthode bilan Carbone.
Tous les sites de l’ICAM sont donc soumis à cette étude. C’est dans ce contexte qu’il nous a été
donné pour mission de réaliser le bilan carbone du site de Douala représenté par l’institut
UCAC-ICAM.
2) ENJEUX
3) OBJECTIFS
Objectifs généraux :
Objectif spécifique :
4) PLANIFICATION
Afin de pouvoir respecter les délais imposés, il a fallu planifier les différentes tâches qui allaient
nous permettre d’atteindre les objectifs fixés. C’est ainsi qu’avant le début du projet, nous avons
réalisé un planning prévisionnel comportant des deadlines précises pour le rendu des livrables
au client.
5) INTERLOCUTEURS
Un ensemble de personnes a été impliqué tout au long de cette période pour la bonne conduite
et l’atteinte des objectifs fixés pour cette mission, Il s’agit de l’équipe projet.
Des réunions hebdomadaires tous les vendredis ou selon la disponibilité avec le chef de
projet pour commenter et discuter de vive voix des points d’avancement;
Des revues de projet avec le client et l’équipe projet au cours desquelles l’une ou l’autre
partie faisait part des informations relatives au projet et des interrogations.
Toute activité humaine engendre directement ou indirectement des émissions de gaz à effet de
serre, c’est pourquoi toute entreprise, activité administrative ou associative peut s’intéresser
aux émissions qu’elle génère.
1) PRESENTATION DE LA METHODE
Le bilan carbone permet d’estimer les émissions engendrées par l’activité d’une structure telle
qu’une université dans notre cas. Le but de la méthode étant de connaitre l’empreinte carbone
et de déterminer des solutions de celle-ci. Lors de la réalisation du bilan carbone d’une structure,
les émissions sont établies à partir de données recueillies permettant d’évaluer les émissions
directes, provoquées par le fonctionnement normal de la structure et celles qui sont induites par
une activité.
CH4, le protoxyde d'azote N2O, les hydrofluorocarbures HFC, les per-fluorocarbures PFC et
Cette méthode permet ainsi de comparer le niveau de perturbation des gaz entre eux sur une
échéance de 100ans. Elle est basée sur le PRG à 100ans figurant dans le rapport 2001 du Groupe
d’Expert Intergouvernemental sur l’Evolution Climatique (GIEC). C'est avec cet indicateur
qu'il a été possible d'élaborer une unité de mesure assez simple d'emploi : l'équivalent carbone
que nous noterons éq.CO2 ou équivalent CO2.
Il s'agit en fait du PRG à 100 ans ramené au seul poids de carbone contenu dans le CO2. Ainsi
a-t-il été possible de réaliser les quelques conversions afin de mettre sur un même plan tous les
gaz considérés. Par définition, 1 kg de CO2 vaut 0,2727 kg d'équivalent carbone. Pour les autres
gaz, l'équivalent carbone vaut: Équivalent carbone = PRG x 0,2727.
Afin de convertir les données d’activité de la structure en équivalent carbone, la méthode bilan
carbone utilise des facteurs d’émission. [1]
1) SENSIBILISATION
Cette étape est d’une grande importance car elle permet de mettre en évidence l’intérêt d’un
bilan carbone au sein de l’université. La sensibilisation doit se faire régulièrement puisque le
personnel et les étudiants sont les acteurs majeurs du bon déroulement du projet, il est donc
important qu’ils se sentent concernés et qu’ils s’approprient les enjeux relatifs à l’élaboration
du bilan carbone.
Le fait que la démarche soit initiée par l’institut fut un avantage pour nous car cela a favorisé
l’implication du corps administratif. A coté de cela, nous avons nous-mêmes été sensibilisées
sur le sujet, à travers un cours suivi avec une des promotions du campus. Nous avons ensuite
effectué du porte à porte dans les différents bureaux du personnel et avons effectué des
descentes dans les salles de classes où nous avons pris la peine d’expliquer les enjeux de la
mission industrielle de façon générale et l’importance qu’elle représente pour l’institut. De plus,
une communication a été faite via mail afin d’informer tous les acteurs du lancement de
l’évaluation du bilan carbone de l’Institut UCAC-ICAM, campus de Douala.
Avant toute étude, il est important de déterminer les périmètres de l’étude ; on en distingue 3 :
En ce qui concerne le périmètre opérationnel, l’étude peut être menée suivant plusieurs postes
d’activités ou postes d’émission, qui sont eux-mêmes regroupés en trois axes majeurs:
Pour notre étude, nous avons parcourus les trois scopes et avons retenu six postes d’émission :
énergie, déplacements, immobilisations, achats, cantine, déchets.
Après avoir pris connaissance du contenu de chaque poste d’émission, nous avons listé les
informations pertinentes pour l’étude du bilan carbone de l’institut, pouvant être érigées en
sous-postes d’émission par la suite. Toutes les données relatives aux procédés de fabrication, à
la sous-traitance, au transport des marchandises, aux matériaux lourds et produits chimiques
ont donc été écartées. Cette liste d’informations à rechercher a permis de déterminer les services
et personnes vers qui se tourner pour obtenir les données.
La rencontre avec les services compétents : nous avons au préalable recenser un certain
nombre de questions à poser une fois en face de la personne référente afin de mieux
orienter la collecte. Quelques données ont donc directement été obtenues suites aux
entretiens avec les responsables qui, nous redirigeaient vers des personnes plus à mêmes
de nous répondre lorsqu’ils n’avaient pas l’information exacte. Nous avons obtenu la
plupart des informations au service comptabilité de l’institut qui nous a fourni les
factures contenant la donnée recherchée.
La réalisation des formulaires (annexe 1): un premier pour les étudiants, mettant en
évidence chacune des formations que l’on retrouve sur le campus de Douala, avec des
questions adaptées à chaque promotion. Un second pour les salariés, qu’ils soient
permanents ou vacataires sur le campus. La principale information recherchée était la
distance parcourue, selon le moyen de transport utilisé (marche, taxi, moto, bus…) et le
type de déplacement (domicile-travail, mobilité, déplacement professionnel…). Il était
nécessaire d’atteindre au minimum 60% de réponses aux différents formulaires pour
que l’étude soit plus significative. Les données obtenues ont été regroupées dans le poste
« déplacement des personnes ».
Une fois l’ensemble des données collectées (annexe 2), elles doivent être traitées avant de
pouvoir être saisies dans le tableur Excel Bilan Carbone que propose l’ADEME, ou, dans notre
cas, sur la plateforme TooValu, mise en place par le groupe ICAM spécialement pour cette
étude. Le traitement consiste d’abord à classer les données par catégorie, puis à les convertir
dans des unités exploitables avant de dégager la somme totale annuelle qui sera saisie dans
l’outil final.
Selon la méthode Bilan Carbone, un tableur Excel à usage d’entreprise a été mis en place ;
cependant, dans le cadre de notre étude, le groupe ICAM s’est procuré une plateforme
d’évaluation du Bilan Carbone pour ses différents sites, dont fait partie l’Institut UCAC-ICAM.
Cette plateforme, TooValu, possède des facteurs d’émissions intégrés et propre à la France, et
Etant donné les différences entre certains facteurs d’émissions relatif à la France par rapport au
Cameroun, nous avons tenu compte des facteurs d’émissions que propose le GIEC (groupement
d’experts intergouvernementaux pour l’évolution du climat) et avons utilisé le tableur Excel
afin de challenger la plateforme TooValu, mais aussi d’obtenir un bilan qui se rapproche le plus
du contexte africain.
a) POSTE ENERGIE
Ce poste est constitué des sous-postes : électricité, combustibles fossiles, fluides frigorigènes.
La donnée recherchée est généralement en Kilowattheure consommé, mais peut être convertie
selon l’unité du facteur d’émission.
Les émissions liées à ce poste renvoient à la consommation des sources fixes et pour le confort
thermique, l’éclairage ou encore l’alimentation en énergie.
La consommation totale en électricité du réseau sur l’année 2021 a été obtenue à partir de la
somme des consommations mensuelles sur l’année présentent sur chaque facture. L’université
dispose de panneaux solaires photovoltaïques qui ont été mis à disposition au cours de l’année
2021, la valeur en consommation est déduite de celle du réseau, afin de représenter le gain par
rapport à l’énergie du réseau.
Les données qui ont donc été utilisées pour ce poste sont récapitulées ci-dessous (annexe 3):
- Electricité du réseau : 285 349 KWh (données issues des factures ENEO) ;
- Electricité de source renouvelable : 3 248 KWh (données obtenues sur la plateforme
VICTRON) ;
- Gaz Butane : 1 540 Kg ;
- Combustible liquide : 6 674 L sur toute l’année pour le groupe électrogène ;
Nous obtenons une valeur totale de 74 teq.CO2 pour le poste énergie et nous constatons que
les émissions liées à l’électricité représentent 68% des émissions de ce poste. Ceci s’explique
par la grande consommation en énergie électrique, malgré le faible facteur d’émission qui y est
lié. Il est à noter que nous avons inclus les données de fluides frigorigènes au poste énergie,
contrairement à ce qu’on retrouve sur la plateforme.
A partir de la plateforme TooValu (annexe 4), nous obtenons les résultats suivants :
Sur la plateforme, la consommation en énergie électrique représente aussi une par importante
du poste énergie.
b) DEPLACEMENTS
Pour ce qui en est des salariés, nous avons pu identifier un nombre total de 59 salariés
permanents sur le campus et 59 professeurs invités sur l’année d’étude, pour un total de 118
salariés.
Pour les étudiants, nous avons identifier les différentes promotions présentent en 2021, de
Janvier à Décembre, et avons déterminé le nombre d’étudiants de chacune de ces promotions ;
nous avons alors obtenu un total de 597 étudiants présents en 2021.
Afin de recueillir les informations dont nous avions besoin, nous avons élaboré des formulaires
adaptés à,chaque formation pour les étudiants et à chaque type de salariés ; pour ce faire, nous
avons utilisé l’outil Google Forms.
Les écarts de résultats entre ce que présente la plateforme et ce que présente le tableur Excel
mettent bien en évidence la nécessité de challenger la plateforme TooValu.
Nous notons une valeur totale de 390 t eq.CO2 d’émissions liées au poste déplacement dans le
tableur, contre une valeur de 203 t eq.CO2 sur la plateforme. Cela s’explique par le fait que la
plateforme ne prend pas en compte toutes les informations relatives notamment aux formations
présentes sur le site de Douala., ce qui peut constituer un axe important d’amélioration.
c) IMMOBILISATIONS
Ce poste tient compte des investissements dans des biens durables, c’est-à-dire les biens qui
font l’objet d’un amortissement comptable. Ici, l’on vise à répartir sur plusieurs années les
émissions liées à la fabrication du bien, comme pour toute production matérielle.
Les données relatives à ce poste ont principalement été obtenues au niveau de la comptabilité,
qui nous a fourni le fichier d’amortissement ; le traitement a donc été relativement simple. Pour
ce qui est des bâtiments, nous avons obtenu les plans de la plus part des bâtiments encore en
Un total de 212 t eq.CO2 pour ce poste dans le tableur avec les bâtiments comme sous-poste
le plus émetteur, étant donné que tous les bâtiments sont encore en cours d’amortissement.
Ce poste regroupe le matériel et les services achetés par l’université, à l’exception des biens
durables, que l’on retrouve au niveau du poste immobilisations. Comme pour le poste
précédent, toutes les informations concernant les achats ont été obtenues à la comptabilité, cette
fois ci dans le fichier des charges d’exploitation (encore appelé compte de charges ou grand
livre des comptes), qui présente chaque type d’achat effectué. [5]
Le ratio monétaire implique 120 t eq.CO2 émis pour le poste achats, dominé par les achats de
services.
Il permet d'estimer les émissions de gaz à effet de serre liées au traitement de fin de vie des
produits solides ou liquides qui seront directement produits par l'université. Ne pouvant pas
obtenir les quantités exactes de déchets solides de source fiable, nous avons réaliser des
estimations et des pesées de déchet. Pour ce qui est des déchets liquides, la quantité d’eaux
usées a été calculées à partir d’un calcul de structure mettant en évidence les dimensions des
fosses septiques, et de la fréquence de vidange de ces dernières en 2021.
Ce poste n’a qu’un très faible impact sur le bilan global des émissions, avec une valeur 1 t
eq.CO2 dans le tableur due au choix des facteurs différents de ceux de la plateforme.
Pour avoir les informations du poste, nous nous sommes rendues au restaurant de l’institut
(réfectoire) et avons rencontré les responsables en charge ; malheureusement, aucune factures
n’étaient existante. Nous avons alors effectué des estimations qui nous ont permis d’obtenir les
résultats :
Une valeur d’émissions de 89 t eq.CO2 pour ce poste qui n’est pas représenté au niveau de la
plateforme ; d’où, nous ne pouvons pas faire de comparaison entre les résultats.
a) RESULTATS GLOBAUX
Les résultats ci-après sont la synthèse de tous les postes ayant été étudiés dans le tableur Excel.
Rappelons que le poste Fret n’a pas été pris en compte dans notre étude.
Les résultats ci-après sont la synthèse de tous les postes ayant été étudiés sur la plateforme
TooValu.
Ici, les deux principaux postes d’émissions restent les déplacements et les immobilisations.
Cette partie a pour but de mettre en évidence les différences entre les résultats de la plateforme
TooValu et ceux du tableur Excel.
NOTION D’INCERTITUDE
Le Bilan Carbone, est un bilan en ordre de grandeur qui n’a pas la prétention d’être très précis ;
ainsi, des incertitudes ont été associées dans le bilan aux facteurs d’émission (déterminées par
la méthodologie utilisée) et aux données collectées (incertitude estimée selon la provenance de
la donnée et sa fiabilité).
Nous avons eu des difficultés tout d’abord lors de la collecte de données car certaines données
étaient absentes ou tout simplement inexistantes. Nous avons pallié à cela en procédant par
estimation de valeur dans certains cas ou par élimination de l’élément de notre étude, d’où
l’absence du poste Fret dans notre cas. Il était aussi difficile de déterminer les distances
parcourues par des visiteurs qui se seraient rendus au campus pour une quelconque raison ; nous
n’avons donc par considéré ce sous poste dans les déplacements.
En ce qui concerne les formulaires établis afin d’obtenir les informations relatives aux
déplacements, il a fallu faire des descentes répétitives dans les salles de classe et bureaux
administratifs afin que les formulaires soient remplis, ce qui a rendu la collecte de données plus
longue que prévue mais qui n’a pas permis d’obtenir le minimum de 60% de réponses comme
prévu surtout au niveau des étudiants.
Nous avons dû faire une estimation de la valeur totale des déchets de l’institut car ces derniers
ne sont ni triés, ni pesés avant vidange. Une estimation des émissions du poste cantine a aussi
été faite parce que le suivi des éléments de ce service n’était pas encore fait en 2021.
Afin d’obtenir un bilan beaucoup plus fiable, nous avons recensé quelques axes d’amélioration :
Tous ces éléments permettront d’établir un bilan fiable et mieux adapté à l’institut UCAC-
ICAM, compte tenu de son contexte environnemental et de son mode de fonctionnement.
Les pistes de réduction sont articulées autour des principaux postes d’émission. Le plan d’action
consiste à déterminer des objectifs chiffrés de réduction qui seront réalisables par l’institut pour
diminuer à court, moyen ou long terme les émissions. Ici, la réflexion peut s’articuler sur deux
points, à savoir la diminution des flux de consommation ou le choix de solutions alternatives à
facteur d’émission faible.
Nous présentons ci-après un extrait du plan d’action, mettant en évidence les propositions liées
au poste déplacement, qui est celui qui émet le plus. (annexe 5)
A partir de ce plan, nous pouvons mettre en évidence les objectifs de réduction du bilan carbone
sur le court terme :
3) LANCEMENT DU PLAN
Les objectifs de réduction du Bilan Carbone proposés restent estimatifs et constitueront une
base de travail [6]; cependant, la définition plus précise du plan d’actions à suivre doit être faite
par l’institut, qui se chargera, idéalement, de désigner un responsable au sein de la structure
pour le suivi de cette étape.
1) PLANIFICATION
Tout projet présente une notion de planification ; cependant, les prévisions de départ ne sont
pas toujours appliquées telles que prévu ; ainsi, nous avons le planning réel de la mission :
Nous constatons visiblement un retard dans les étapes de collecte de données et analyse. En
effet, l’élaboration des formulaires a pris plus de temps que prévu mais ces taches ont
néanmoins pu être rattrapées afin de respecter les délais de la mission. Malgré ce retard, nous
avons pu réaliser 94% du projet. Contacter le service financier était une tache du projet qui
n’était cependant pas à notre charge ; la pré-soutenance était une étape facultative du projet ;
d’où, en se rapportant au taches obligatoires et effectuées par le binôme, nous obtenons 100%
de réalisation du projet.
Durant le déroulement de la mission, nous avons fait face aux difficultés suivantes :
3) ASPECT FINANCIER
Aucun budget particulier n’a été alloué pour le projet Bilan Carbone. Néanmoins, un montant
total de 6000F CFA a été décaissé afin d’obtenir un forfait internet pour palier au problème de
connexion que présentait le campus. (annexe 6)
4) EXPERIENCE HUMAINE
Sur le plan technique, nous avons acquis de nouvelles compétences notamment dans le
domaine environnemental.
Sur le plan organisationnel, nous avons appris à mieux gérer les différentes tâches d’un projet
et à adapter un planning selon les disponibilité des différentes parties prenantes.
Sur le plan professionnel, nous avons mieux appréhendé la notion de travail d’équipe car les
idées divergentes au cours du travail trouvaient toujours un point de rattache permettant de faire
avancer le travail.
Sur le plan humain, de manière générale, il règne une ambiance conviviale à l’Institut UCAC-
ICAM, particulièrement au service entreprise auquel nous étions rattachées ; il est facile de s’y
intégrer, ce qui a rendu le travail beaucoup plus agréable. Cela nous a permis de prendre
conscience de l’importance du savoir-être en équipe pour une meilleure évolution du travail.
En somme, nous avons effectué notre mission industrielle au sein de l’Institut UCAC-ICAM,
campus de Douala, du 12 Septembre 2022 au 06 Janvier 2023. Cette mission avait pour objectifs
de répondre au besoin spécifique de l’institut de connaitre ses émissions de gaz à effet de serre
à travers l’utilisation de la méthode Bilan Carbone, nous permettant ainsi de mieux nous
intégrer dans l’univers professionnel et de nous imprégner d’un savoir, savoir-faire et savoir-
être nécessaire pour un épanouissement en entreprise.
Nous avons utilisé deux outils pour déterminer le Bilan Carbone, le premier étant la plateforme
TooValu, qui reprend les facteurs d’émission proposés par l’ADEME. Par cette méthode, nous
avons obtenu une valeur de 700 t eq.CO2. Afin de challenger la plateforme, nous avons utilisé
un tableur Excel mettant en évidence les facteurs d’émission proposés par le GIEC et qui se
rapprochent au mieux des informations liées aux pays d’Afrique. La valeur obtenue grâce à
cette autre méthode est de 886 t eq.CO2.
Le Bilan Carbone ayant été réalisé sur le site de Douala, il serait approprié de l’effectuer aussi
sur le site de Pointe Noire pour rentrer dans les objectifs de l’Institut UCAC-ICAM de connaitre
l’empreinte Carbone de tous ses sites.
https://bilans-ges.ademe.fr/fr/basecarbone/donnees-consulter/choix-categorie/categorie/8
[2]Valeur du PRG
https://bilans-ges.ademe.fr/fr/accueil/documentation-gene/index/siGras/1
https://services.duffau.eu/maintenance/la-production-de-gaz-lazote.html
https://www.sefe-energy.fr/gazmagazine/2019/06/composition-gaz-naturel/
https://www.antargaz.fr/guide-pratique/bouteilles-de-gaz/gaz-butane
https://bilans-ges.ademe.fr/fr/accueil/documentation-
gene/index/page/Refrigeration_et_climatisation
https://www.beac.int/billets-pieces/histoire-franc-cfa/