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ekman

En général, le vent en altitude obéit à l'équilibre géostrophique entre le gradient horizontal de pression et
la force de Coriolis : il suit donc les isobares. Dans la couche d'Ekman atmosphérique, le frottement
intervient et le vent acquiert une composante agéostrophique normale aux isobares : en projection
horizontale, l'extrémité du vecteur vitesse décrit une spirale d'Ekman . Un processus analogue se produit
dans l'océan, où le courant de dérive superficiel est à droite du vent en surface dans l'hémisphère Nord.
L'intégrale sur toute la couche d'Ekman du flux massique géostrophique ( vers les basses pressions dans
l'atmosphère et inversement dans l'océan ) vaut en valeur absolue 1/f fois le frottement interfacial. Sous
une dépression tourbillonnaire, il y aura donc convergence dans la couche limite planétaire d'un air dont la
vitesse tangentielle est réduite, puis ascendance au centre, divergence à un niveau élevé atteignant parfois
la tropopause, et retour à la périphérie. Ce pompage d'Ekman est le processus fondamental de perte
d'énergie des grands tourbillons atmosphériques, et donc du comblement des dépressions.

Les courants

 De grands régulateurs du climat sur la terre


 Conservent leur température très longtemps (on appelle cela l’inertie thermique)
 Courants océaniques transportent la nourriture et les minéraux
 Se déplacent très lentement (eaux profondes ont une période de renouvellement de 500 ans)
 Peuvent détourner les bateaux de leur route

l’océan joue un rôle essentiel dans la régulation du climat. Le rayonnement solaire chauffe l’océan et
cette énergie est maintenue dans les eaux tropicales avant d’être redistribuée dans les zones de plus hautes
latitudes. Au cours de ce périple, l’océan et l’atmosphère échangent sans cesse de la chaleur : radiations
infrarouges, évaporation de l’eau des océans dans l’atmosphère ou encore friction du vent à la surface de
la mer.

Les courants profonds


Les courants profonds ne sont pas influencés par les vents, contrairement aux courants de surface. Appelés
aussi courants de densité, ce sont les différences de salinité et de température qui créent les courants
profonds. Sur le même principe que l’huile et l’eau qui ne se mélangent pas, une eau plus dense coule en
profondeur sous les eaux moins denses sans s’y mélanger. C’est le froid et le sel qui augmente la densité
de l’eau jusqu’à la faire plonger en profondeur. Ce mécanisme est à l’origine de la création de cette
typologie de courants qui s’écoulent sur le bassin océanique, sous les eaux de surface moins dense, plus
chaudes et moins salées.

Les courants surface


Les courants de surface correspondent aux déplacements d’eau de mer provoqués par la circulation
atmosphérique (vents) à la surface de l’océan. Selon leur position sur le globe terrestre, ces courants sont
chauds ou froids. En se déplaçant, ils permettent une meilleure répartition de la chaleur et régulent les
climats locaux. De manière très perceptible, ces courants marins de surface suivent la même trajectoire que
les vents dominants. Seule la présence des continents empêche les deux trajectoires de se confondre
complètement. Bloqués par ces derniers, les courants prennent la forme de tourbillons, appelés gyres.

Un autre facteur déterminant dans la direction des courants de surface est la force due à la rotation de la
Terre, appelée force de Coriolis. La Terre tourne sur elle-même d’Est en Ouest. Ainsi, dans l’hémisphère
Nord les courants sont déviés vers la droite et dans l’hémisphère Sud vers la gauche.

le Gulf Stream

Le Gulf Stream est un courant de surface en Atlantique Nord qui apporte une partie de la chaleur accumulée
à l’équateur en transportant les eaux des Caraibes vers l’Europe. Le Canada ne profite pas des eaux chaudes
apportées par le Gulf Stream, d’où les différences de températures et de climat entre l’Europe et l’Amérique
du Nord.
Les 7 zones les plus dangereuses à la navigation du monde Si vous êtes un amateur de sensations fortes et un
marin aguerri vous pourrez vous aventurer dans l’une de ces 7 zones les plus dangereuses au monde. Entre
vents violents et mers déchaînées, votre équipage comme votre bateau seront mis à rude
épreuve. N’oubliez pas que vous devez toujours adapter votre parcours de navigation à vos connaissances,
expériences et à votre bateau. Consultez également les bulletins météos et vérifiez l’équipement de votre
bateau avant de prendre le large.

Zones craintive pour la navigation


Le Cap Horn

Le Cap Horn est un cap situé à l’extrémité sud de l’île de Horn de l’archipel de la Terre de Feu, au niveau
du Chili. Ce paysage unique est caractérisé par une falaise de 425 mètres de haut. C’est le point le plus
austral de l’Amérique du Sud qui marque la frontière nord du passage de Drake qui sépare l’Amérique du
Sud et l’Antarctique.

Le Cap Horn demeure la zone la plus dangereuse à la navigation. En effet, entre vents violents, fortes
tempêtes et mers démontées, les vents s’accélèrent au niveau du cap et peuvent atteindre les 100km/h. Il
faut également être très vigilants face aux Icebergs et aux vagues qui peuvent atteindre les 30 mètres.

C’est aujourd’hui un point incontournable des grandes courses autour du monde à la voile. Dans le monde
de la voile ce cap est comparé au franchissement de l’Everest, car il est particulièrement difficile et il tient
une réputation de cimetière à marins. En effet, cela a coûté la vie à de nombreux marins, une sculpture
d’albatros y est d’ailleurs disposée en hommage aux marins morts proche de ces côtes.

Le Triangle des Bermudes

Le mythique triangle des Bermudes ne cesse de faire parler de lui car des centaines de disparitions
d’avions et de bateaux ont eu lieu à cet endroit. Cette zone située au large de Miami ne présente pourtant
pas de danger apparent, mais des études récentes ont révélé qu’un mur d’eau d’environ 15m pouvait se
former en raison de vagues scélérates. La pression de ces vagues est d’une telle puissance que les bateaux
ne peuvent y résister. La zone est si dangereuse qu’aucune compagnie d’assurance n’accepte de couvrir
les bateaux qui s’y aventurent. Lors des dernières disparitions, aucune épave ou carcasse n’a jamais été
retrouvée.

Le Cap de Bonne Espérance

Anciennement surnommé “le Cap des Tempêtes”, cette zone est un point de jonction entre courant froid
de l’Atlantique et courants chauds de l’océan Indien. Ce Cap est situé sur la côte atlantique de l’Afrique
du Sud, est il est redouté pour ses courants C’est la zone du monde qui enregistre le plus fréquemment des
vagues scélérates pouvant mesurer de 18 à 20 mètres.

Les 40e rugissant

Cette zone est située entre les 40e et 50e parallèles. Cette région est située dans l’hémisphère sud et est
appelée ainsi par les marins en raison des vents violents provenant de l’Ouest. Cette partie de la planète est
très loin de toute terre qui pourrait casser la formation de la mer et la ralentir, ce qui peut créer une mer
très formée et violente.
Le Pot-au-Noir

Le Pot-au-Noir est également appelé Zone de Convergence Inter-Tropicale. Cette zone se caractérise par
des vents très instables avec des périodes très calmes et des périodes de grains violents. Le Pot-au-Noir est
imprévisible et change régulièrement de forme, de plus les changements sont très difficiles à anticiper.
Les 50e hurlants

Cette zone au cœur de l’océan austral est située entre le 50e et le 60e parallèles. La proximité directe avec
l’Antarctique provoque de nombreuses dépressions dues à la différence de température entre la glace et
l’eau. Cela génère un mouvement d’air qui se déplace autour de l’Antarctique et qui crée à son tour une
succession de dépressions. Un célèbre dicton marin est d’ailleurs consacré à cette zone: “sous 40 degrés,
il n’y a plus de loi, mais sous 50 degrés, il n’y a plus Dieu”.
Le Golfe de Gascogne

Le Golfe de Gascogne est une grande zone de navigation de 223 000 km2 située entre la Bretagne et la
côte Cantabrique au nord de l’Espagne. Cette zone très réceptive aux grosses houles et aux vents violents
jouit d’une très mauvaise réputation.

La bruine, La brume et Le brouillard

La brume

D'origine souvent analogue à celle du brouillard, quoique plus diversifiée, la brume est un amas de fines
gouttelettes ou de fins cristaux de glace qui se sont formés sur des particules hygroscopiques
microscopiques, lorsque l'air est devenu sursaturé par rapport à l’eau ou à la glace, et qui réduisent la
visibilité en surface. On parle de « brume sèche » lorsque l'humidité est inférieure à 60 %. Source :
Météo France
Le processus de formation de la brume est identique à celui des nuages et du brouillard. Il résulte du
refroidissement d'un volume d'air jusqu'à la condensation d'une partie de sa vapeur d'eau ou par ajout
de vapeur d'eau pour atteindre la saturation. La condensation de la vapeur d'eau, en eau liquide ou en
glace, se produit initialement autour de certains types de micro-particules de matière solide (aérosols),
qu'on appelle des noyaux de condensation ou de congélation. La différence entre la brume et le
brouillard est essentiellement la densité dans l'air des gouttelettes produites et leurs tailles, dans la
brume les gouttelettes sont plus petites.

Le brouillard

Le brouillard est la suspension dans l'atmosphère de très petites gouttelettes d'eau réduisant la visibilité
au sol à moins d'un kilomètre. Le brouillard est en fait un nuage dont la base touche le sol. Il se forme
dans des conditions atmosphériques particulières : un taux d'humidité de l'air assez élevé pour
permettre la condensation de la vapeur d'eau par un refroidissement ou par un apport supplémentaire
en humidité. Une turbulence (vent) ni trop forte ni trop faible. La présence d'un nombre suffisant de
noyaux de condensation (qui servent à créer les gouttelettes d'eau). Une faible variation de l'un ou
l'autre de ces paramètres suffit à empêcher son apparition.
Il existe plusieurs processus par lesquels la vapeur d'eau se condense au voisinage de la surface terrestre
et donc plusieurs types de brouillard. Si les différents processus de formation de brouillard sont bien
connus, leur localisation et leur intensité restent difficiles à prévoir avec précision. Source : Météo
France
Le diamètre des gouttelettes du brouillard atteint 1 à 10 microns de diamètre. Les gouttelettes de brume
sont encore plus fines : 1 micron (0.001 mm), c'est-à-dire 200 fois plus fin qu'un cheveu.

La bruine,

ou crachin, est un type de précipitations dont les gouttes d'eau paraissent presque flotter dans l'air grâce à
leur petite taille (de 0,2 à 0,5 mm)1. Définie comme une petite pluie fine, ces fines gouttelettes tombent
très lentement et ne produisent pas de cercles concentriques dans les flaques d'eau2. Elle est abrégée DZ
dans la liste des abréviations METAR. À droite, on voit Gouttes d'eau constituées de micro-gouttelettes de
bruine piégées dans les soies d'une toile d'araignée horizontale, proche du sol, photographiée en Bretagne,
au-dessus de galets, en pieds de falaise (Baie de Douarnenez).

La remontée d'eau
(upwelling en anglais) est un phénomène océanographique qui se produit lorsque de
forts vents marins (généralement des vents saisonniers) poussent l'eau de surface des océans,
laissant ainsi un vide où peuvent remonter les eaux de fond et avec elles une quantité importante
de nutriments.

La plongée d'eau, ou downwelling en anglais, est le phénomène inverse de l'upwelling.


En effet, lorsque deux masses d'eau (ou d'air, ou de roche, puisque le phénomène existe dans
l'atmosphère et la lithosphère) se rencontrent, celles-ci ne se mélangent que superficiellement.
La masse la plus dense (froide, salinité élevée) plonge sous la masse la plus légère (chaude,
salinité plus faible), créant un courant d'eau vers les profondeurs. Parfois, les deux masses
d'eau plongent de concert.
Les zones où ces masses d'eau se rencontrent sont appelées zones de convergence.
Un downwelling côtier
Un phénomène de downwelling peut aussi se produire au niveau de la côte, sous l'effet du vent.
Deux cas sont possibles :

 le vent souffle vers la côte, l'eau s'accumule au niveau de celle-ci et plonge en suivant les fonds
marins pour compenser l'afflux d'eau en surface ;
 le vent souffle parallèlement à la côte et provoque un courant de houle dévié par la force de
Coriolis vers la droite dans l'hémisphère nord, vers la gauche dans l'hémisphère sud. Lorsque
ce courant se dirige vers la côte, un courant de compensation se forme et provoque la plongée
des eaux.

Avec les upwellings, les downwellings sont le moteur du tapis roulant de la circulation
thermohaline.

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