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Climats du monde
Les zones froides de la Terre se situent autour des pôles. Le Soleil y est bas tout le long de
l’année et le froid permanent. Toundra et étendues de neige et de glace en sont les paysages
caractéristiques.
Les zones tempérées de la Terre se situent dans chaque hémisphère entre le tropique et le
cercle polaire. Les températures baissent quand on s’approche du second. Le Soleil est haut
dans le ciel l’été et bas, l’hiver. On distingue, à proximité du tropique, le climat
méditerranéen avec des hivers doux et des étés secs et chauds. En bordure des mers et
océans, un climat océanique, relativement doux en hiver et moins chaud que le
méditerranéen l’été, est très pluvieux et caractérisée par des paysages de prairies et de forêts
de feuillus. On trouve un climat continental à l’intérieur des terres aux étés chauds mais aux
hivers rudes. La prairie, la steppe et la taïga sont des paysages naturels de ce climat.
Les zones chaudes sont principalement situées autour de l’équateur entre les tropiques ou à
leur proximité. Dans cette zone, le Soleil est toujours haut dans le ciel et il fait chaud
pendant toute l’année. Le climat équatorial se caractérise par des pluies abondantes tout le
long de l’année. La forêt dense constitue le paysage naturel de cette région. Le climat
tropical se caractérise par l’irrégularité des pluies. La forêt claire et la savane en sont le
paysage type. Plus on s’éloigne de l’équateur plus on accède à un climat sec, puis aride
caractérisé par l’extrême rareté des pluies. La steppe et les étendues de sables en sont les
paysages types.
Le climat montagnard caractérise les zones situées en altitude avec un enneigement toute
une longue partie de l’année.
La climatologie a pour objectif de décrire, d'analyser et d'expliquer les climats dans leur
répartition spatiale. Le climat est donc ainsi défini comme l'état moyen de l'atmosphère
(température, pluviométrie, humidité) en un lieu donné, considéré dans sa succession
habituelle.
Paysage
le long du cercle polaire arctique
Les climats polaires respectent assez bien l'organisation zonale, surtout dans l'hémisphère
Sud. Les conditions climatiques sont donc comparables autour des deux pôles. Aux hivers
arctiques longs et froids s'opposent les étés courts et frais. Cette région reçoit, en effet, peu
de rayonnement solaire en raison de son inclinaison par rapport à la zone intertropicale (où le
soleil est au zénith). En hiver, le soleil n'apparaît jamais (au pôle Nord, cette saison dure
théoriquement six mois). Les températures sont le plus souvent inférieures à − 10 °C, et
n'approchent 0 °C au pôle Nord qu'en juillet et août. La moyenne du mois le plus chaud est
inférieure à 10 °C. Aucune journée n'est à l'abri des gelées. Dans l'Antarctique, cette
isotherme suit grossièrement le 50° parallèle.
2.6. L'ANTARCTIQUE
Paysage
de l'Antarctique
Autour des 12 millions de kilomètres carrés englacés de l'Antarctique et des 3 millions de
kilomètres carrés de banquise permanente se présente un domaine maritime où les
températures estivales passent au-dessus de 0 °C. Les températures hivernales restent sévères
(d'où la banquise saisonnière). Au-delà, la masse océanique, qui comporte quelques groupes
d'îles dont les Kerguelen, connaît un climat thermique moins rude. Les hivers dépassent en
moyenne 0 °C, mais les étés demeurent frais (10 °C au plus). La zonalité thermique de
l'Antarctique est donc remarquable. Elle est confirmée par la zonalité dynamique. Le
continent, où règne, surtout sur le plateau oriental, une certaine stabilité anticyclonique, est
entouré d'un domaine maritime dépressionnaire générateur de vents, de tempête et de mer
agitée. Cependant, à la faveur des perturbations qui peuvent pénétrer dans l'Antarctique, des
vents violents interviennent aussi sur terre (blizzard). Au demeurant, ces dépressions
apportent fort peu de précipitations. Le continent austral est très sec.
2.7. L'ARCTIQUE
L'Arctique n'est pas organisé de façon aussi simple. On y trouve un domaine perpétuellement
englacé et froid, l'espace maritime proche du pôle Nord et le coeur du Groenland, et un espace
en partie maritime et en partie continental saisonnièrement pris par les glaces et le gel de
surface. Il convient d'ajouter à cela l'océan libre situé au nord de la Norvège, où une
transgression d'eaux chaudes et l'action de dépressions atmosphériques venues de l'Atlantique
éliminent la glace de mer. Dans l'hémisphère Nord, les hautes latitudes s'organisent donc, du
point de vue géographique, à l'inverse de la façon dont elles se présentent dans l'Antarctique.
On se trouve en effet pour l'essentiel en présence d'un océan puissamment englacé, entouré
par des terres. Bien que n'ayant pas d'été, celles-ci subissent une certaine alternance de gel et
de dégel (toundra).
Québec,
les Laurentides
Les façades orientales sont bien représentées par les terres situées autour du Saint-Laurent
(Québec) et, bien qu'en position déjà méridionale, par la station de Vladivostok. Dans l'est du
Canada (Québec), on rencontre d'assez fortes précipitations (1 008 mm), en partie neigeuses,
équitablement réparties dans l'année, avec léger maximum d'été : le mois le plus sec est avril
(58,4 mm). Les hivers sont rudes : – 12,2 °C à Québec en janvier, dus à l'intervention de l’air
arctique et à la présence du courant du Labrador. Les étés demeurent relativement frais
(18,9 °C). Les écarts saisonniers sont très forts : 31,1 °C. Ce sont là des caractères curieux,
qui mêlent le climat continental et le climat océanique. A Vladivostok, les hivers sont très
sévères (– 14,4 °C en janvier). C'est que la Iakoutie insuffle là ses masses d'air glacé et stable
(sécheresse de saison froide). Les étés, déjà chauds (20,6 °C), résultent d’une certaine
méridionalité et de l’application des flux maritimes. Quant aux précipitations, plutôt modestes
(600 mm), elles tombent en période chaude. Si certains traits divergent quelque peu de
l'Amérique du Nord à l'Extrême-Orient, il n'empêche que se maintient dans les deux cas
l’ampleur exceptionnelle des écarts thermiques saisonniers (à côté des 31 °C de Québec,
35 °C à Vladivostok). Cela parce que l'océan se manifeste en été et surtout parce que l’hiver
reste conforme à la rudesse reconnue dans les régions intérieures, malgré la proximité
océanique.
Mis à part les franges alaskienne et norvégienne, l'organisation zonale est réalisée de façon
satisfaisante aux latitudes tempérées froides.
Désert
de Gobi
Au sud (Ukraine) et loin vers l'est se déploient les steppes, à partir des régions qui entourent la
mer Caspienne. Les steppes s'étendent de la mer Noire à l'Altaï et s'organisent autour du
domaine aride de la mer d'Aral. L'Ukraine est assez humide : 500 mm à Kharkov (561 mm à
Kiev) avec maximum pluviométrique de saison chaude (69 mm en juin), et les hivers sont
rigoureux (– 20 °C en janvier à Kiev). En bordure du désert d'Aral, les steppes sont plus
sèches. Si les étés sont sensibles, les hivers sont très froids. A Oulan-Bator (au nord du
Gobi), aux 16,1 °C de juillet s'opposent les – 25,6 °C de janvier, avec 3 mois sous – 20 °C.
C'est que la région est soumise aux poussées froides issues des hautes pressions continentales.
Le désert d'Aral n'est pour sa part que l'élément le plus occidental d'un ensemble aride qui, en
Asie centrale, comporte également le Takla-Makan (Turkestan oriental) et le Gobi. Sécheresse
(moins de 200 mm au Gobi, avec 8 à 9 mois arides et des pluies marquées d'été : 76,2 mm en
juillet à Oulan-Bator), rudesse des conditions thermiques, surtout par référence à des hivers
très durs et à des écarts saisonniers considérables, tels sont les traits principaux de la traînée
désertique de l'Asie centrale. Celle-ci est liée à la fois à l'effet de continentalité et à la position
d'abri (le Takla-Makan et le Gobi sont séparés de l'océan Indien par le Tibet et l'Himalaya).
LE CLIMAT TEMPÉRÉ
4.1. L'OUEST DES CONTINENTS : LE CLIMAT OCÉANIQUE ET SES
DÉGRADATIONS
Anglete
rre, Yorkshire
Le climat océanique se caractérise par de faibles contrastes thermiques et une forte
pluviosité. Les façades occidentales des continents reçoivent de plein fouet l'air chargé
d'humidité, alimentant les dépressions caractéristiques de cette zone. L'Europe atlantique du
sud-ouest de la Norvège au nord-ouest de l'Espagne, en passant par les îles Britanniques, la
Belgique et la France, rappelle par certains côtés l'ambiance climatique du sud de la Colombie
britannique et aussi de la frange littorale du Washington et de l'Oregon. Les îles Britanniques,
avec la douceur des températures, l'abondance des précipitations et l'importance des
vents, illustrent plus particulièrement le climat océanique tempéré. A Valentia (Irlande) et aux
îles Scilly, l'hiver est doux : 7,2 °C et 7,8 °C, l'été, frais : 15 °C et 16,1 °C. Les écarts
thermiques saisonniers sont donc faibles : moins de 10 °C. Voilà un caractère hyperocéanique
que l'exposition face à l'est altère dans une certaine mesure, mais sans bouleversement
(Londres : janvier, 3,9 °C, juillet, 17,8 °C, écart, 13,9 °C). Les totaux pluviométriques sont
substantiels (1 420 mm à Valentia) et bien répartis dans l'année. Même aux îles Scilly, où il ne
tombe que 825 mm d'eau, il n'y a pas de mois sec.
Orage
en Écosse
Les vents font également partie de l'ambiance. L'Écosse est une terre propice aux vents de
tempête. Ces caractères résultent de l'influence océanique, de l'intervention des eaux chaudes
remontant au large occidental des îles et de la fréquence des perturbations d'ouest. Alors que
ce type climatique est bloqué en Amérique du Nord par le système montagneux de l'Ouest
américain, il se propage ici vers l'est mais s'altère progressivement sur l'Europe germanique.
De sorte que les dépressions barométriques d'origine atlantique ont peine à atteindre l'Europe
orientale.
Arizona
, Monument Valley
Par-delà la Sierra Nevada de Californie, on passe brusquement à l'aridité des plateaux du
Nevada, à celle de l'Arizona et aux steppes des hautes terres du Colorado. La subaridité, voire
l'aridité, se maintient plus à l'est dans le Nouveau-Mexique, au Kansas et au Texas, sur le
piedmont oriental des Rocheuses. Cette aridité, qui doit quelque chose à la latitude déjà
méridionale, mais surtout aux effets conjugués de l'abri et de la continentalité, est
particulièrement bien réalisée en Asie sous ces latitudes : steppes de l'Asie Mineure dans la
région de Konya (180 mm de pluie par an), désert de Syrie, désert de Dacht-e Lut en Iran, etc.
Il s'agit de régions où l'hiver peut être rude, par référence aux coups de froid. En Anatolie, les
précipitations de saison froide sont neigeuses. Dans l'hémisphère Sud, on retrouve des
dispositions assez comparables à l'est des Andes (région de Mendoza et Córdoba).
Sahara
algérien
Bien qu'ils soient situés sous les tropiques, ces climats sont subtropicaux, par référence aux
anticyclones subtropicaux qui les engendrent. Ils diffèrent des climats subtropicaux
méditerranéens par leur aridité permanente. A In-Salah (27° de latitude N., dans le Sahara
algérien), le mois le plus humide enregistre 5,1 mm d'eau, le total annuel étant de 15,2 mm.
Outre ce caractère, ils possèdent celui d'être chauds. La chaleur est liée à l'intensité de la
radiation solaire (In-Salah : année, 25 °C, juillet 36,7 °C), qui dépend elle-même de la
limpidité de l'air et aussi d'un net appui des régions considérées en direction des basses
latitudes. Les contrastes thermiques saisonniers (23,4 °C à In-Salah) et aussi diurnes peuvent
cependant être saisissants. Après une journée torride, le gel est possible dans la nuit du fait de
l’importance du rayonnement nocturne dans un air sec et sans nuages (Sahara).
Ce type climatique est médiocrement représenté en Amérique, où les terres sont étroites aux
basses latitudes et où il subit de fortes altérations azonales (reliefs méridiens et courants
froids). Il est mieux établi en Afrique australe (Kalahari et désert de Namib, qui s'étire en
façade maritime, en accord avec le courant froid de Benguela). Mais, surtout, il s'exprime
avec une ampleur exceptionnelle en Australie, en Afrique boréale et en Asie occidentale
(Sahara, péninsule Arabique, auxquels on peut adjoindre le désert de Thar). Le Sahara, le
désert le plus impressionnant du globe, s'étend de l'Atlantique (influence du courant des
Canaries) à la mer Rouge. Sur une grande partie de sa surface, les pluies ne dépassent pas
50 mm dans l'année. Au centre et dans l'est, les totaux moyens sont inférieurs à 5 mm (désert
absolu). En accord avec les saisons des latitudes encadrantes, les pluies d'hiver et d'automne
dominent du côté de la mer Méditerranée. Ce sont les pluies d'été qui l'emportent en bordure
de la zone tropicale humide. Par ailleurs, si au cœur des hautes pressions le temps est
généralement calme, il devient plus turbulent aux frontières (le sirocco, qui sévit sur l'Afrique
du Nord et est attiré par les dépressions frontales méditerranéennes, vient du désert). Le désert
australien, le plus vaste après celui du Sahara, est plus profondément affecté par les processus
marginaux.
Savane
africaine
Les climats tropicaux se trouvent généralement entre les tropiques, au plus près d'eux,
c'est-à-dire entre les 10 et 20 parallèles. Ce sont ces climats qui transgressent sur les façades
e e
orientales des continents jusqu'aux latitudes des déserts. Les climats tropicaux, climats
chauds et arrosés (précipitations généralement comprises entre 1 et 1,50 m à 2 m), se
manifestent par l'opposition entre une saison sèche (hiver de l'hémisphère) et une saison
humide plus ou moins homogène en été, avec possibilité de fortes pluies secondaires comme
aux Grandes Antilles. Ils résultent soit du jeu des alizés (Antilles), soit de celui des moussons
(Afrique occidentale, Inde, monde malais).
Les climats tropicaux sont caractérisés par l'absence de période de refroidissement marqué. La
température moyenne du mois le plus froid est toujours supérieure à 15 °C. Les écarts diurnes
et annuels de température sont toutefois plus importants que sous le climat équatorial.
Alizés et moussons d'été ont longuement parcouru les océans aux basses latitudes avant
d'atteindre les continents. Ils sont chauds, humides, instables et perturbés par ondes de l'est et
cyclones tropicaux. Les pluies sont provoquées par le passage de la zone de convergence
intertropicale vers le nord en été boréal et vers le sud en été austral. Le volume total des pluies
ainsi que la durée de la saison sèche varie avec la latitude : globalement, plus on s'éloigne de
l'équateur, plus la saison sèche augment et plus les pluies diminuent. La saison des pluies à
lieu en été, mais l'Afrique orientale (Kenya-Tanzanie) et la côte du Liberia connaissent deux
saisons des pluies, l'une au printemps, l'autre en automne. Ailleurs, les pluies durent de 2 à 7
mois dans les régions proches du domaine équatorial, où les hauteurs d'eau sont d'environ
1,5 m. Elles durent de 2 à 6 mois près des déserts, où les pluies sont plus faibles. Cela permet
de distinguer :
– le climat tropical humide avec un hiver sec et frais et un été très arrosé ; cela correspond au
climat de mousson ;
– le climat tropical sec qui subit une longue saison sans pluie de 7 à 10 mois ; durant la courte
saison des pluies estivales, les températures se situent autour de 30 °C.
A cela il convient d'ajouter les perturbations orographiques qui donnent les fortes pluies du
massif guinéo-libérien, des Ghâts occidentaux et aussi des côtes au vent d'été sur les îles
tropicales. Toutes ces dispositions recouvrent en fait une grande diversité liée au relief :
423 mm d'eau à Saint-Louis et 8 mois très secs, près de 4 300 mm à Conakry avec 5 mois fort
peu arrosés, mais 1 300 mm en juillet, entre les deux, Bombay : 1 808 mm, 7 mois
franchement secs, 4 mois très humides (dont 617 mm en juillet).
La savane est la formation végétale caractéristique du climat tropical : elle est plus ou moins
arborée en fonction de l'intensité et de la durée de la saison des pluies.
Sous les climats tropicaux, les variations pluviométriques d'une année sur l'autre sont à
l'origine de profonds bouleversements socio-économiques. Les sécheresses prolongées, par
leurs rigueurs et leurs extensions, entraînent l'exode et parfois la disparition des populations.
Le lac
Toba, à Sumatra
Le climat équatorial, chaud et humide toute l'année, s'étend sur la plus grande partie de
l'Amazonie, sur le bassin du Congo et les régions proches des côtes du golfe de Guinée, sur
les parties non montagneuses des îles de l'Indonésie, en Nouvelle-Guinée et dans les îles du
Pacifique central.
L'uniformité des températures est frappante : toute l'année aux environs de 25 à 28 °C. C'est
cette chaleur constante, sinon très élevée, qui, jointe à l'humidité, rend ce climat parfois si
difficile à supporter.
Les pluies sont très abondantes, supérieures partout à 1 500 mm par an (2 204 mm à Para, au
Brésil, 1 801 mm à Djakarta, en Indonésie) et le plus souvent à 3 000 mm par an (3 655 mm à
Akassa, au Nigeria). L'humidité relative de l'atmosphère est considérable. Il ne pleut pas toute
la journée, mais l'eau tombe sous forme d'un gros orage en fin d'après-midi, car le
réchauffement du sol provoque l'ascendance de l'air, qui engendre des pluies convectives.
L'évaporation de l'eau est inférieure à l'apport pluvial et l'air est très humide toute l'année. Les
pluies se répartissent sur toute l'année (250 jours de pluies) avec deux maximums. Cayenne,
par environ 5° de latitude N. (3 210 mm), a une pointe en janvier et une en mai, Akassa, les a
en juin et octobre, Singapour (2 413 mm), situé sur l'équateur, n'a aucun mois sous 100 mm.
Une telle abondance résulte de la présence habituelle de masses d'air chaud, humide et
instable (air de doldrum sur l'Amazonie, la République démocratique du Congo), et aussi du
passage du front intertropical de convergence, dont le front de mousson n'est qu'un cas
particulier. Il faut ajouter qu'ici les écarts thermiques saisonniers, très faibles, sont de
beaucoup dépassés par les écarts diurnes (à Akassa, l'écart saisonnier est de 2,2 °C : mois
le plus chaud, 26,6 °C, le plus frais, 24,4 °C, la variation diurne peut dépasser 10 °C).
Forêt
vierge tropicale
Aux latitudes intertropicales, mis à part des accidents zonaux limités (sécheresse de la façade
caraïbe du Venezuela, du Nordeste brésilien, des Somalies, du plateau du Deccan), on se
trouve en présence d'une organisation zonale satisfaisante. Or, cette zonalité est obtenue de
façons fortes différentes. En Amérique, elle est fondamentalement le fait des alizés. En
Afrique occidentale, elle résulte d'un phénomène de mousson (alizé austral en affrontement
avec l'harmattan saharien). Quant à l'Asie du Sud-Est (continentale et insulaire), à laquelle il
convient d'ajouter le nord de l'Australie, elle reste elle aussi avant tout zonale. La pluviosité
est maximale, avec un rythme spécifique des très basses latitudes, sur Sumatra – Bornéo – les
Célèbes : cette situation s'inscrit dans le cadre des moussons asiatiques, le mécanisme azonal
le plus puissant du monde.
7.3. LA MOUSSON
Nuages
de mousson
La mousson est un système de vents saisonniers alternés soufflant à des latitudes tropicales
(essentiellement en Asie méridionale), de la mer vers le continent en été (mousson d'été), du
continent vers la mer en hiver (mousson d'hiver).
La mousson d'été, qui résulte du franchissement de l'équateur par les alizés, est
généralement associée à des pluies abondantes. Les pluies de mousson apportent plus de
80 % des précipitations sur des régions habitées par la moitié de la population mondiale.
LA CLASSIFICATION CLIMATIQUE
Les zones climatiques sont codées selon trois lettres : la première permet de distinguer climats
secs et humides, la seconde traduit l'aridité des climats secs ou la distribution temporelle des
précipitations des climats humides ; enfin, la troisième lettre sert à caractériser les variations
saisonnières.
LES MÉMOQUIZ DE PLEINE VIE
PLAN
1.
1. 1. LA MOSAÏQUE CLIMATIQUE : ZONES ET ZONATION
2. 2. LE CLIMAT POLAIRE : UN FROID PERMANENT
3. 3. LE CLIMAT CONTINENTAL : UN HIVER FROID ET LONG
4. 4. LE CLIMAT OCÉANIQUE : HUMIDE ET TEMPÉRÉ
5. 5. LES CLIMATS MÉDITERRANÉEN ET CHINOIS : ÉTÉ CHAUD, HIVER COURT
6. 6. LES CLIMATS SUBTROPICAUX DÉSERTIQUES : DE GRANDS ÉCARTS
JOURNALIERS DE TEMPÉRATURE
7. 7. LES CLIMATS DES LATITUDES INTERTROPICALES ET LES CLIMATS HUMIDES
DES LATITUDES SUBTROPICALES DÉSERTIQUES
8. 8. LES CLIMATS DE MONTAGNE
9. 9. LA CLASSIFICATION DES CLIMATS
Médias associés