Vous êtes sur la page 1sur 17

Du Macro au Micro

Chapitre 1

Les catastrophes naturelles dans le monde :


Définition d’une catastrophe naturelle

L'origine du mot "catastrophe" remonte au grec ancien. Il dérive du terme "katastrophē,"


formé de deux composants : "kata," qui signifie "en bas," "vers le bas" ou "à travers," et
"strophē," qui signifie "retournement" ou "renversement." Ainsi, littéralement, le mot
"catastrophe" évoque l'idée d'un retournement ou d'un renversement vers le bas.
Le terme a été utilisé à l'origine dans le contexte du théâtre grec pour décrire le moment
critique d'une pièce où l'intrigue prenait un tournant dramatique, souvent vers une conclusion
tragique. Au fil du temps, le sens du mot s'est élargi pour inclure des événements de la vie
réelle qui impliquent des situations graves, désastreuses ou dévastatrices.
Ainsi, le concept de "catastrophe naturelle" s'est formé pour décrire des événements naturels
extraordinaires qui provoquent des changements dramatiques et souvent dévastateurs dans
l'environnement et dans la vie des individus.
Une catastrophe est ’’un Bouleversement, destruction, désastre dû à des causes naturelles ou humaines’’

Une catastrophe naturelle peut être dû aux quarte éléments de la nature : l’eau (inondations
ou tsunamis),l’air(typhons, feu( Éruptions volcaniques)
Une catastrophe naturelle est un événement imprévisible et inattendu, résultant d'une
déchaînement subit des forces de la nature, et ne peut pas être attribué à l'activité humaine,
bien qu'elle puisse être influencée par celle-ci. Elle peut être liée à un phénomène
météorologique, géologique ou biologique, et entraîne des victimes et de nombreux dégâts
matériels et humains.
Ces catastrophes peuvent être provoquées par des phénomènes météorologiques, sismiques,
volcaniques, ou biologiques, et engendrent des bouleversements importants pouvant
entraîner de grands dégâts matériels et humains. La gestion des catastrophes naturelles
implique la prévention, la préparation, la réponse et la reconstruction après de tels
événements, et peut inclure des mesures telles que l'évacuation, les secours d'urgence, la
fourniture d'aide humanitaire et la réhabilitation des infrastructures.

Le terme "catastrophisme" peut avoir différents sens selon le contexte dans lequel il est utilisé.
Voici deux acceptions principales :
En géologie :
Le catastrophisme est une perspective théorique en géologie qui postule que la plupart des
changements géologiques sur Terre sont le résultat de catastrophes soudaines plutôt que de
processus graduels. Cette idée a été particulièrement associée au naturaliste français Georges
Cuvier au début du XIXe siècle. Selon le catastrophisme, des événements cataclysmiques tels
que des inondations massives, des tremblements de terre ou des éruptions volcaniques
majeures ont eu un impact significatif sur la géologie de la Terre.
En général :
Le terme "catastrophisme" peut également être utilisé de manière plus générale pour décrire
une attitude ou une perspective qui met l'accent sur les événements catastrophiques ou les
changements brusques plutôt que sur des évolutions graduelles. Par exemple, dans le contexte
de l'environnement, le catastrophisme pourrait se référer à la préoccupation selon laquelle
des changements rapides et dévastateurs dans le climat ou la biodiversité pourraient avoir des
conséquences graves.
Dans les deux cas, le terme s'articule autour de l'idée de changements importants et souvent
soudains, que ce soit dans le contexte géologique ou dans d'autres domaines d'étude.

Typologie des catastrophes naturelles

Les catastrophes naturelles peuvent être classées en fonction de leur origine géophysique,
météorologique ou hydrologique. Voici une classification basée sur ces critères :
Géophysiques :
- Tremblements de terre : Mouvements sismiques résultant de la libération d'énergie
dans la croûte terrestre.
- Éruptions volcaniques : Émissions de matières, de cendres, de gaz et de lave depuis un
volcan.

Six morts de plus après un nouveau séisme en


Turquie et en Syrie | Le Télégramme volcan (pickture.com)
(letelegramme.fr)
Météorologiques :
- Ouragans, typhons et cyclones : Tempêtes tropicales caractérisées par des vents
violents et de fortes pluies.
- Tornades : Colonnes d'air en rotation violentes, se formant généralement à partir de
nuages d'orage.
- Tempêtes de neige et blizzards : Conditions météorologiques hivernales extrêmes avec
des chutes de neige abondantes, des vents forts et des températures très basses.
- Canicules : Périodes prolongées de températures extrêmement élevées.

Catastrophe naturelle : Ouragan / 20 tempêtes de neige mémorables au


Cyclone (climats.com) Québec et au Canada | Sélection.ca
(selection.ca)

Hydrologiques :

- Inondations : Débordements d'eau qui submergent des zones habituellement sèches.


- Tsunamis : Ondes sismiques générées par des séismes sous-marins ou des glissements
de terrain dans l'océan.
- Glissements de terrain : Mouvements de terrain importants qui peuvent être
déclenchés par des pluies intenses, des tremblements de terre, etc.
- Sécheresses : Périodes prolongées de manque de précipitations, entraînant une
diminution des ressources en eau.

Faits divers. Glissement de terrain secherresse - Recherche Images


à Montfaucon (estrepublicain.fr) (bing.com)
Chacune de ces catégories a des caractéristiques spécifiques en termes de mécanismes
déclencheurs, de comportement et de conséquences. La classification permet de mieux
comprendre la nature des catastrophes et d'adopter des mesures de prévention et
d'atténuation adaptées.
Les régions du monde les plus vulnérables aux catastrophes naturelles sont principalement
situées dans les zones à risque sismique, le long des côtes exposées aux tsunamis, dans les
régions sujettes aux ouragans et aux cyclones, ainsi que dans les zones à risque d'inondations
et de glissements de terrain. Les pays les plus vulnérables aux catastrophes naturelles sont
souvent ceux qui se trouvent dans des régions à haut risque, tels que les pays du Sahel en
Afrique, les pays riverains du Pacifique, les régions côtières de l'Asie du Sud-Est, ainsi que les
régions sujettes aux ouragans dans les Caraïbes et le golfe du Mexique.

Les pertes économiques associées à ces catastrophes naturelles ont considérablement


augmenté ces dernières années, atteignant 337 milliards de dollars en 2017, contre 169
milliards de dollars en 2016 et 95 milliards de dollars en 2015. Les pays les plus vulnérables au
changement climatique sont souvent les pays les plus défavorisés, ce qui augmente le coût de
leur dette souveraine. Le service de la dette de ces pays devrait au minimum doubler d'ici les
dix prochaines années. Les effets destructeurs des catastrophes naturelles sont davantage
ressentis dans les pays pauvres que dans les pays riches. Alors que tous ces pays sont exposés
aux catastrophes naturelles, la plupart des 3,3 millions de personnes qui ont péri dans des
catastrophes au cours des 40 dernières années vivaient dans des pays pauvres. La conception
et la mise en œuvre de politiques et de mesures de relance économique à la suite d'une
catastrophe naturelle sont compliquées. Il faut reconstruire et remplacer les biens détruits,
rétablir les moyens de subsistance ou en créer de nouveaux, mettre en place des mesures
rapides et efficaces, à la fois pour soutenir la croissance économique et le bien-être général
dans les pays frappés par une catastrophe et atténuer les souffrances des communautés
directement touchées.
L’histoire des catastrophes naturelles dans le monde
La Terre est souvent considérée comme un être vivant en raison de ses caractéristiques
uniques qui permettent le développement et le maintien de la vie. Selon une étude, la Terre
présente des caractéristiques qui la rendent propice à la vie, telles que sa taille, son
éloignement du Soleil, son champ magnétique, et sa chaleur résiduelle qui permet l'existence
du volcanisme et du mouvement des plaques tectoniques. Ces particularités ont permis
l'émergence de la vie sur Terre, et font de notre planète un lieu exceptionnel dans le système
solaire.
L'idée que la Terre a souvent été victime de catastrophes de grande ampleur, d'origine
cosmique ou terrestre, n'est pas nouvelle. C'était un point commun à toutes les mythologies
des peuples anciens, aussi loin que l'on remonte dans le temps, même si le nombre et les
causes de ces cataclysmes variaient d'une mythologie à l'autre. Il faut noter que la notion
même de catastrophisme a évolué avec le temps, au fur et à mesure des observations et des
découvertes des Anciens. Et il ne faut jamais oublier que de Sumer jusqu'à Anaximandre (610-
547), personne n'osa envisager sérieusement une Terre autrement que plate ,et jusqu'à
Aristarque de Samos (310-230) autrement que le centre du monde.
Très longtemps, de la préhistoire au Néolithique, le catastrophisme fut uniquement
mythologique avant de devenir progressivement astrologique et cyclique quand les Anciens
comprirent que la Lune et les planètes reprenaient indéfiniment les mêmes positions relatives
dans le ciel.

Représentation du monde à l’époque de Sumer

Cette représentation du monde est l’une des plus anciennes que l’on connaisse puisqu’elle
remonte à l’époque de Sumer (3500-2000 avant J.-C.). L’arbre primordial faisait office d’axe du
monde et soutenait les étages du ciel. La mer primordiale baignait totalement la Terre.
Les Sumériens observaient soigneusement le mouvement des étoiles et notaient les
phénomènes anormaux comme l'apparition d'une comète ou d'une nova.
Cas d’étude 1
Eruption à Santorin

L'éruption du volcan de Santorin il y a 3 500 ans a frappé la côte turque, également connue
sous le nom d'éruption minoenne, a eu des conséquences dévastatrices sur l'île et la région
environnante, elle a frappé la côte turque. Cette éruption de type plinien, analogue à celle du
Vésuve qui ensevelit Pompéi, provoqua énormément de projections de cendres et de pierres.
Fouillé à partir de 2009, ce site, occupé depuis le troisième millénaire avant J.-C., comportait
plusieurs bâtiments, des routes ainsi que des traces d’influence minoenne, à travers les
poteries retrouvées notamment. Les chercheurs ont d’abord découvert « une couche de
cendres volcaniques bien conservées et un horizon de destruction chaotique composé de
dépôts stratifiés ». Aucune région du monde n'est malheureusement épargnée par les
catastrophes naturelles.

Cette gravure représente l'île volcanique de Théra, actuelle Santorin en mer Égée, lors
d'une éruption du 19e siècle. À plus de 160 kilomètres de là, des archéologues ont
découvert les traces d'une autre éruption, celle-ci survenue à l'âge du Bronze, et du
tsunami qui a ravagé les côtes dans son sillage, faisant probablement plusieurs dizaines
de milliers de victimes.

L'explosion a provoqué la création de plusieurs tsunamis dévastateurs qui ont frappé les côtes
de la région, causant d'importants dégâts matériels et humains. Les retombées de cendres de
l'éruption ont eu un impact significatif sur le climat de la région, provoquant des changements
dans les températures et les précipitations, ainsi que la disparition de la civilisation minoenne
en Crète
Cas d’etude 2

Tremblement de terre à Lisbonne

cet "événement de la nature" est bien "embarrassant pour les physiciens, et


humiliant pour les théologiens"
1755, a eu des effets dévastateurs sur la ville. Les églises, les palais, les maisons se sont
effondrés, et les cierges ont mis le feu aux tentures, aux tissus et à tout ce qui était en bois. Au
total, 18 000 édifices ont été détruits, et la ville a été ravagée par les flammes. Les dégâts ont
été considérables, et on estime que 85 % de la ville a été détruite, y compris les plus célèbres
de ses palais et bibliothèques, ainsi que les bâtiments d’architecture manuéline du XVIe siècle.
La ville a été transformée à jamais, et les conséquences du tremblement de terre ont été
ressenties pendant de nombreuses années.

Le Tremblement de terre de Lisbonne, Joao Glama (1708-1792), 1755.

Le dérèglement de la nature apparaît comme le reflet du chaos qui règne dans le monde, une
dissonance que le personnage de Candide de Voltaire traverse à travers les péripéties qui
jalonnent son périple à travers l'Europe. C'est au XIXe siècle que se dessine une approche plus
optimiste et intellectuellement neutre. L'observation, la description et la quête de
compréhension deviennent les fondements de cette nouvelle perspective.

Un tournant significatif se produit le samedi 1er novembre 1755, lorsque Lisbonne, peuplée
de 235 000 habitants, est frappée par trois secousses telluriques dévastatrices, accompagnées
de raz-de-marée. Le bilan humain est lourd, avec 60 000 victimes.
Face à cette catastrophe, José de Carvalho e Melo, Premier ministre du Portugal, prend une
initiative novatrice. Il lance une enquête nationale visant à identifier les signes précurseurs du
séisme, marquant ainsi la première tentative d'explication scientifique des tremblements de
terre.

Par la suite, dans une démarche de reconstruction, il ordonne la rénovation des quartiers
dévastés avec une approche urbanistique nouvelle, caractérisée par des rues à angles droits
et des constructions plus sobres. Le palais royal, détruit, est remplacé par la monumentale
place du Commerce, qui devient le cœur de la Lisbonne contemporaine.

Cette réaction face à la catastrophe de Lisbonne symbolise un changement d'approche,


passant d'une vision déconcertante du dérèglement naturel à une quête de compréhension
scientifique et à des initiatives reconstruisant non seulement les structures urbaines, mais
également l'ordre et la résilience au sein de la communauté.

L’impact des catastrophes


Impact sur l’humain :
Les catastrophes naturelles engendrent des conséquences dévastatrices sur l'humain,
affectant divers aspects de la vie quotidienne et du bien-être des individus :

 Perte humaine inestimable : Ces événements entraînent malheureusement une


augmentation tragique du nombre de décès, touchant sévèrement les communautés
et générant des pertes humaines incommensurables.
 Traumatismes psychologiques persistants : Les survivants, les témoins, et même les
intervenants peuvent subir des traumatismes psychologiques durables, allant des
troubles de l'anxiété post-traumatiques aux problèmes de santé mentale, nécessitant
un soutien et des services psychosociaux appropriés.
 Déplacement et instabilité sociale : Les catastrophes forcent souvent les populations à
quitter leur domicile, entraînant des déplacements massifs, la perte de biens précieux
et la création de situations d'instabilité sociale, affectant la cohésion communautaire.
 Accès restreint aux services essentiels : Les infrastructures cruciales telles que les
services de santé et d'éducation sont souvent endommagées, limitant l'accès à des
soins médicaux adéquats et à une éducation de qualité, exacerbant les vulnérabilités
existantes.
 Précarité économique et pertes financières : Les catastrophes peuvent plonger les
individus dans la précarité économique en détruisant des moyens de subsistance, des
habitations et des biens, entraînant des pertes financières considérables pour les
familles et les communautés.
 Répercussions sur la vie quotidienne : Les interruptions de services tels que l'électricité,
l'approvisionnement en eau, les transports, et le commerce affectent la vie
quotidienne, créant des conditions difficiles pour la survie et la reprise normale des
activités.
 Altération du lien social : Les communautés touchées peuvent éprouver une altération
du lien social en raison de la perte de proches, de la dispersion des populations et de
la nécessité de reconstruire des liens dans un contexte de crise.

L'impact dévastateur de ces catastrophes sur l'humain souligne l'urgence d'une gestion
efficace des risques et d'une planification post-catastrophe axée sur la résilience et la
reconstruction durable.
Impact sur l’environnement :
Les séismes, ou tremblements de terre, sont des catastrophes naturelles qui provoquent des
effets spécifiques sur l'environnement. Voici les impacts environnementaux couramment
associés aux séismes :

 Déformation du paysage : Les séismes peuvent entraîner des déformations


importantes du relief, notamment des déplacements verticaux ou horizontaux du sol.
Ces changements altèrent la topographie locale et peuvent modifier les cours d'eau et
les lignes côtières.
 Rupture du sol : Les séismes peuvent causer des ruptures de la croûte terrestre, créant
des failles visibles à la surface. Ces ruptures du sol peuvent avoir des conséquences à
long terme sur la stabilité des terrains.
 Tsunamis : Les séismes sous-marins peuvent déclencher des tsunamis, provoquant des
ondes marines dévastatrices. Ces tsunamis peuvent affecter les zones côtières,
entraînant des inondations et des dommages aux écosystèmes marins.
 Affaissement du sol : Certains séismes peuvent entraîner un affaissement du sol,
affectant les zones côtières en les submergeant sous le niveau de la mer. Cela peut avoir
des conséquences graves sur les écosystèmes côtiers et les habitats marins.
 Glissements de terrain : Les secousses sismiques peuvent déclencher des glissements
de terrain, perturbant les versants des montagnes et entraînant des déplacements
massifs de terre. Ces glissements de terrain peuvent endommager les écosystèmes
terrestres et menacer les habitations humaines.
 Destruction des infrastructures : Les séismes peuvent causer des dommages
importants aux infrastructures humaines, telles que les routes, les ponts, et les
barrages. Ces dégâts peuvent entraîner des modifications dans la gestion des
ressources naturelles.
 Altération des sources d'eau : Les mouvements du sol causés par les séismes peuvent
affecter les sources d'eau souterraines, modifiant la disponibilité et la qualité de l'eau
dans la région touchée.
Réaction des écosystèmes : Certains écosystèmes peuvent réagir aux séismes en modifiant leur
composition et leur structure. Par exemple, des forêts peuvent subir des perturbations, ce qui
peut affecter la biodiversité et les cycles écologiques.
En somme, les séismes ne se limitent pas seulement aux dommages aux structures humaines,
mais ils ont également des impacts importants sur les caractéristiques naturelles du paysage,
les écosystèmes et les ressources environnementales.
L’impact sur l’économie
sur les activités économiques. Voici quelques-uns des impacts économiques associés aux
séismes :

Destruction des Infrastructures : Les séismes peuvent causer des dommages sévères aux
infrastructures essentielles telles que les routes, les ponts, les bâtiments et les installations
industrielles. La reconstruction de ces structures nécessite d'importants investissements
financiers.

 Perte de Biens Matériels : Les biens personnels, les équipements commerciaux et


industriels, ainsi que les stocks de marchandises peuvent être détruits ou
endommagés, entraînant des pertes matérielles considérables pour les entreprises et
les individus.
 Coûts de Reconstruction : La reconstruction après un séisme implique des coûts
substantiels pour restaurer les zones touchées. Les dépenses englobent la
reconstruction d'infrastructures, la réparation des bâtiments, et la remise en état des
zones endommagées.
 Interruption des Activités Économiques : Les séismes peuvent entraîner une
interruption temporaire ou prolongée des activités économiques. Les entreprises
peuvent fermer temporairement en raison des dégâts ou de l'instabilité générale, ce
qui se traduit par des pertes financières.
 Perte de Revenus et d'Emplois : Les travailleurs peuvent perdre leurs emplois en raison
de la fermeture d'entreprises ou de la réduction des activités économiques. Cela
entraîne une perte de revenus pour les ménages et peut aggraver les inégalités
économiques.
 Impact sur le Secteur Touristique : Les zones touristiques peuvent subir des dommages
significatifs, impactant le secteur du tourisme. Les attractions touristiques, les hôtels
et les infrastructures de loisirs peuvent être touchés, entraînant une diminution du flux
touristique et des recettes associées.
 Coûts en Santé et en Services Sociaux : Les coûts en santé augmentent en raison des
besoins médicaux accrus après un séisme. Les services sociaux doivent également faire
face à une demande accrue pour le soutien aux populations touchées.
 Réduction de la Productivité Agricole : Les zones agricoles peuvent être affectées par
des séismes, entraînant une diminution de la productivité agricole. Cela peut avoir des
conséquences sur la sécurité alimentaire et les revenus des agriculteurs.
 Effets sur la Chaîne d'Approvisionnement : Les séismes peuvent perturber la chaîne
d'approvisionnement, impactant la production et la distribution des biens et services.
Les entreprises dépendantes de chaînes d'approvisionnement complexes peuvent être
particulièrement vulnérables.
 Endettement Public : Les gouvernements sont souvent contraints de s'endetter pour
financer les opérations de secours et de reconstruction après un séisme, entraînant des
implications financières à long terme.
En résumé, les séismes ont des impacts économiques substantiels qui touchent divers
secteurs, de la reconstruction des infrastructures à la stabilité des marchés du travail, avec des
répercussions à court et à long terme sur l'économie locale et nationale.
Chapitre 2

Les catastrophes naturelles au sein de la ville

Vous aimerez peut-être aussi