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LES CONDITIONS DE VIE SUR LA TERRE

Les conditions de vie sur Terre dépendent de divers facteurs. Les climats varient et par conséquent
l’ensoleillement et précipitations également. De la même façon la végétation est dépendante des
climats. Des zones climatiques divergent mais apparaissent également des différences dans le relief. Les
milieux à risques sont connus et répertoriés.

La Terre est une planète vivante qui tant de l’extérieur que de l’intérieur prouve qu’elle existe.
L’essentiel étant de connaître ces différents milieux et reliefs afin de mieux comprendre le mécanisme
de la Terre mais également les influences qui en résultent sur les conditions de vie de ses habitants : les
hommes.

1) LES MILIEUX DE VIE POSSIBLES

a) Les climats

Les climats sont importants dans la répartition des hommes. Mais comment l’expliquer ?

Il existe de grands domaines climatiques qui combinent des températures et des précipitations.

Les climats froids sont au nombre de deux :

polaire : toujours froid et sec.

de haute montagne : froid et souvent humide.

Les climats tempérés sont trois :

océanique : doux et humide

continental :froid en hiver, chaud et plus humide en été

méditerranéen : chaud et sec en été, doux et plus humide en hiver

Les climats chauds ou tropicaux sont trois :

désertique :toujours sec et chaud

tropical : avec une saison sèche et une saison humide

équatorial : toujours chaud et toujours humide

Ces climats se répartissent en grandes zones parallèles. Les hommes s’y adaptent grâce aux sources de
vie qui y sont liées.

b) Les sources de vie

Le soleil et l’eau sont les sources de vie liées au climat. Le soleil est une source de chaleur et est à
l’origine de la vie sur notre planète. La Terre tourne autour du Soleil, l’axe des pôles de la Terre est
incliné, l’éclairement de la surface terrestre, varie selon les latitudes et les saisons. Ces variations sont à
l’origine des différences thermiques : plus on s’éloigne de l’équateur, plus le contraste des saisons est
marqué et moins l’énergie reçue du Soleil est importante.

Deux zones polaires froides où les températures sont inférieures à 10° C en été, une zone équatoriale
chaude où les températures sont toujours supérieures à 18°C et enfin deux zones tempérées, aux
latitudes moyennes qui connaissent un hiver et un été se partagent la surface du globe.

L’eau sur la Terre est une ressource indispensable aux hommes. La répartition inégale des précipitations
conditionnent les climats et les ressources en eau. La maitrise de l’eau a toujours été une question vitale
pour les sociétés humaines et cette maitrise a permis le développement de civilisations comme en
Egypte ou en Chine. Actuellement, la construction des barrages pour l’irrigation afin d’éviter les crues ou
pour produire de l’électricité se développent. L’eau permet la culture et donc l’implantation humaine.

c) La végétation

La végétation est un autre élément essentiel des paysages naturels. La végétation est absente des
régions glacées, désertiques ou de très haute montagne. Les régions tempérées sont favorables à la
forêt ou à la prairie, tandis que des régions tropicales humides ont une végétation abondante. La
formation végétale s’adapte bien au climat. Du pôle nord à l’équateur voici les types de succession de
végétations : les déserts glacés, la toundra arctique, la taïga, la prairie continentale, les forêts
tempérées, la végétation méditerranéenne, les déserts chauds et secs, les steppes, les savanes et la
forêt dense.

A chaque type de végétation correspond un type de climat.

L’Homme a appris à s’adapter aux types de climats, ressources et végétations afin d’établir son mode de
vie. Il a su maîtriser les techniques pour améliorer ses conditions de vie et ainsi transformer leurs milieux
de vie.

Mais qu’en est-il du relief ?

2)LE RELIEF DES CONTINENTS

a)Les montagnes

Les montagnes qui forment les ensembles de relief les plus imposants, ne couvrent qu’un quart de la
surface des continents. Les principales sont les Alpes en Europe, l’Himalaya en Asie, les Montagnes
Rocheuses en Amérique du Nord et les Andes en Amérique du Sud.

Les montagnes s’étirent en cordillères, comme en Amérique, ou en arc, comme la chaîne de l’Himalaya
ou celle des Alpes.

Les montagnes se caractérisent par une imposante altitude : qui est la hauteur d’un point de la surface
terrestre, mesurée en mètre à partir du niveau de la mer.
Les montagnes ont une altitude plus ou moins élevée qui conditionne l’habitat des hommes.

Aujourd’hui, les hommes aménagent la montagne et dans les pays développés elle est aménagée de
telle façon qu’elle ait les moyens d’accueillir des stations de ski. C’est ce que l’on appelle une
reconversion économique comme le démontre la station de ski de Val-d’Isère dans les Alpes.

Ainsi la montagne peut être répulsive comme attrayante dans le cadre du tourisme sportif pour les pays
développés.

Qu’en est-il des plaines et des plateaux ?

b) Les plaines et plateaux

Une plaine est une surface plane , généralement de faible altitude, sur laquelle les cours d’eau coulent à
fleur de sol. Un plateau est une surface plane, d’altitude moyenne ou élevée, où les vallées sont
encaissées.

Les plaines et les plateaux couvrent les trois quart des continents. Les principales plaines sont les
grandes plaines américaines, la grande plaine du nord de l’Europe, la plaine de Sibérie.

Les grands plateaux sont situés en Amérique du Sud (grands plateaux brésiliens), en Afrique, en Inde et
en Australie.

Ces grandes étendues planes au relief peu marqué ont très tôt été mis en culture par l’homme, du fait
de la facilité de mettre en valeur ces espaces.

Si la majorité des plaines et plateaux accueillent la majorité des hommes, il existe des plaines presque
désertes comme en Sibérie.

c)Les bassins fluviaux

Certaines plaines sont aussi de grands bassins fluviaux comme celui de l’Amazonie en Amérique du Sud,
le bassin du Mississipi en Amérique du Nord ou le bassin du Congo en Afrique.

Un fleuve nait souvent de torrents provenant des montagnes, il grossit en recevant d’autres cours d’eau,
ces cours d’eau sont appelés : les affluents. Les fleuves se jettent dans l’océan, en formant soit un delta
soit un estuaire.

Un delta est une avancée triangulaire dans la mer, construite par les alluvions d’un fleuve. Un estuaire
est l’embouchure d’un fleuve soumise aux marées.

La région parcourue par un fleuve et ses affluents forme un bassin fluvial. Un bassin fluvial est une
région arrosée par un fleuve et ses affluents.

Les fleuves ont une grande place dans la condition de vie des hommes car les vallées fluviales sont
fertiles, elles facilitent aussi l’installation de voies de circulation. Le bassin du Mississipi est un exemple,
car avec 3 258 000 km2 il couvre une très large superficie des Appalaches aux Montagnes Rocheuses et
a permis la mise en valeur de ces régions.

Le relief tient une place importante dans le choix d’implantation des hommes. Le lieu choisi va
conditionner le mode de vie humain. D’où le choix dans un premier temps d’un lieu facile d’accès et
dont les terres sont fertiles pour favoriser une agriculture dynamique.

3) LES MILIEUX À RISQUES

a)Le volcanisme

Des milieux sont considérés à risque, c’est le cas de terre abritant un volcan.

Mais le risque volcanique dépend du type d’éruption. Les volcans explosifs, dont les éruptions
s’accompagnent de nuées ardentes sont les plus dangereux pour les populations et les activités situées à
proximité. Les nuées ardentes sont un mélange de vapeur d’eau, de cendres et de blocs qui descend
vers le sol à 150 m/s sur les pentes du volcan détruisant tout sur son passage.

Les volcans effusifs sont moins dangereux : il s’agit de coulées de lave sur les versants du cône du
volcan.

b) Les séismes

Les séismes sont des fractures dans la lithosphère, à plus ou moins grande profondeur ; l’onde de choc
se propage rapidement à partir du foyer initial vers la surface où elle se traduit par secousses. Deux
échelles permettent de définir l’ampleur du séisme :

l’échelle de Richter : 9 degrés. Elle indique la magnitude qui est l’énergie libérée par l’ébranlement).

l’échelle MSK : 12 degrés. Elle mesure l’intensité en fonction des dégâts.

Pour le moment, il impossible de prévoir un séisme. Par contre, on peut protéger les populations
construisant des bâtiments respectant les normes antisismiques.

Ainsi, le séisme de Kobé au Japon en 1995 a permis de reconstruire la ville en respectant les normes
antisismiques.

c)Tsunamis et cyclones

Un tsunami est un raz de marée provoqué par un séisme ou une explosion volcanique sous-marins.
L’onde se transmet à la surface de la mer sous la forme de hautes vagues se propageant rapidement.

Le tsunami de décembre 2004 en Asie du Sud Est a provoqué la mort de près de 150 000 morts. Ce
tsunami a bouleversé le monde et a montré les dangers de la littoralisation de l’habitat.

Un cyclone est une violente tempête qui prend naissance au-dessus des eaux tropicales chaudes et dont
les vents s’enroulent pour former un gigantesque tourbillon (entre 100 et 150 km de diamètre).
Les cyclones se déplacent de manière aléatoire en s’alimentant au-dessus des océans , au contact de
l’air chaud et humide tandis qu’ils s’affaiblissent sur les terres. Au centre, l’œil du cyclone est une zone
relativement calme , qui contraste avec l’extérieur très perturbé où soufflent des vents violents et
destructeurs.

L’exemple du cyclone Mitch en octobre 1998 est l’un des cyclones les plus violents des dernières années
du siècle précédent. Mitch a frappé durement les populations, les infrastructures et les économies du
Nicaragua et du Honduras, figurant comme pays les plus pauvres au monde.

Récemment le cyclone qui a frappé le Bengladesh a provoqué d’énormes dégâts liés à de fortes
inondations.

Ainsi, face à la nature l’Homme doit appréhender divers phénomènes. Le Terre est une planète vivante
et elle le prouve à travers les risques avec lesquels l’Homme doit apprendre à s’adapter.

Les conditions de vie de l’Homme dépendent de son choix d’installation. Dans tout milieu, le risque
existe. En montagne, l’avalanche est un risque que l’on peut contrôler mais qui conditionne les choix de
vie de l’Homme. De sorte que des milieux deviennent plus favorables pour l’établissement des sociétés
humains et pour couvrir leurs besoins.

Les problèmes environnementaux causés par l’action humaine renchérit la notion de risque. L’Homme
doit sans cesse réfléchir sur son mode de vie et sur les conséquences de celui-ci. L’Homme a une
capacité d’adaptation mais il ne doit pas non plus oublier de protéger la Terre, qui est une planète riche
mais fragile.

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