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Description géographique de Mesepoli

Matéo ROBIN

March 2023
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Informations générales
Cet ouvrage a pour but de présenter une approche globale du territoire de la république
de Mesepoli. Ce livre s’inscrit dans l’ouvrage encyclopédie générale de Mesepoli , et en
constitue la partie géographie du territoire.
Vous trouverez dans cette ouvrage une description sommaire de la géographie de
Mesepoli, ainsi que de certains lieux particuliers, comme des villes. Vous disposerez ainsi
d’une approche globale de la disposition du territoire.
L’avantage de la géographie, c’est que celle-ci à peu changé sur l’échelle de l’histoire de
la république. Son évolution dépendant d’entité ou de phénomènes inconnus et obscures,
impliquant une échelle de temps démesurément plus grande que celle d’une vie humaine.
Ainsi, les éléments décrits dans ce tome sont valables pour la plupart sur toute la durée
de l’histoire du peuple Mesepole.
Cet ouvrage vous transportera à travers le territoire Mesepolien, vous traverserez ses
forêts, escaladerez ses montagnes, naviguerez sur ces océans, chevaucherez à travers ses
plaines, et plus encore. Vous découvrirez la diversité que présente ces terres.
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Note de l’auteur
Moi, Ton Dugiono, grand savant de la république de Mesepoli, j’ai été chargé de vous
présenter ici un ouvrage, portant sur la description géographique de la péninsule de Mese-
poli, territoire de la république Mesepolienne.
J’ai actuellement 64 ans, durant la 26 -ème année du mandat de constantino II, c’est-
à-dire en l’an 1263 de la république de Mesepolienne.
Cet ouvrage, je le considère comme l’aboutissement de mes longues années passées à
voyager à travers ces terres, et au-delà. Mes milliers d’observations, d’études, ainsi que
l’expérience emmagasiné durant ces années seront restitués dans ce livre.
Alors plongez-vous dans ces régions, découvrez la grande Mesepoli.
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Introduction au territoire de Mesepoli


Le cœur du territoire de la république de Mesepoli s’étend principalement sur la péninsule
Mesepolienne, mais il ne se limite pas seulement à cette langue de terre. En effet, la
république possède plusieurs colonies et comptoirs commerciaux autour de la mer Cor-
maréenne. Ainsi, ces territoires possèdent une géographie et un climat qui leur sont
propre, qui seront détaillés dans une seconde partie.
On distingue donc le territoire dit continentale, qui est celui d’origine de la république,
et les territoires coloniaux, fruits des nombreuses conquêtes de la république.

Note sur la faune et la flore que l’on y retrouve : La flore est assez variée, et
parfaitement adapté aux conditions climatiques du pays. On observe encore une fois une
différence dans les végétaux entre le nord et le sud du pays. La végétation du sud est
faite pour résister à des saisons chaudes et sèches, tandis que les flore du nord s’adapte
parfaitement aux hivers plus rigoureux de cette zone. La faune y est plutôt riche, elle
comprend mammifères, insectes, oiseaux, reptiles... il n’existe pas d’espèces extrêmement
grandes, les plus grosses sont des mammifères, ne dépassant pas Les 3m debout et Les
2m au garrot.
Il est possible de retrouver plus amples informations à propos de de la faune et flore
locale, dans le livre qui y est dédié
Part I

La péninsule Mesepolienne

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Chapter 1

Géographie physique du
territoire

1.1 Présentation globale du territoire


Le territoire continental Mesepole, s’étend sur une grande langue de terre, nommé péninsule
Mesepolienne. Ce territoire, a une superficie d’environ 500.000 Km². Il ne possède qu’une
frontière terrestre, au nord du pays, le reste des terres étants bordées par le cœur mer (ou
mer Cormaréenne). L’important littoral du pays, permet à celui-ci de posséder un grand
espace maritime, s’étendent jusqu’à 200 Km des côtes.
La péninsule et ses environs possèdent près de 2000 Km de frontières terrestre, et plus
de 8000 Km de côtes.
Le Mesepoli présente des paysages variés, avec prédominance des collines (42 pourcents
du territoire), devant la montagne (35 pourcents) et la plaine (23 pourcents). Cette
division dégage différents ensembles bien distincts, formant la péninsule de Mesepoli.
Les lignes du relief Mesepolien son simple. Au nord, le pays est encadré par des
montagnes. Sur leurs crêtes, et au travers de leurs vallées, serpentent les frontières avec
les pays voisins. Le reste des terres s’étales jusque et dans la mer Cormaréeenne. Au pied
de ces montagnes s’étalent 3 vastes plaines, constituants les immenses bassins versants
des fleuves Phi, Mu, et Nu. La langue de terre est formée plus au sud, par l’Aregio,
chaine montagneuse commencent au col de Torili, s’étendant tel une véritable colonne
vertébrale tout le long de la péninsule, et se jetant dans la mer, à l’extrême sud du pays,
au cap de Babilos. A l’Est de la péninsule, L’Aregio s’éloigne de la côte Cormaréenne
pour faire place à un ensemble hétérogène de plaines, de collines et de petits massifs.
Ailleurs, L’Aregio se fait précéder vers les côtes par de petites plaines alluviales ou par
des reliefs de plateaux et de collines désignés quelquefois sous le nom d’Antearegio.
Enfin, une grande ı̂le accorde, une prééminence absolue aux reliefs élevés, formants de
hauts plateaux.
Le climat du pays est globalement le même sur l’ensemble du territoire, impliquant
peut de variations dans les paysages entre le nord et le sud du pays. Il existe tout de
même une différence notable entre le sud et le nord du pays, qui ne ressent pas l’influence
des vents et courants marins. En effet, la partie nord de la péninsule se situe à l’intérieur
des terres, sur les contreforts d’un grand massif montagneux, et assez loin des côtes.
L’influence majeur ici en termes de climat est celle des montagnes, impliquant quelques
changements par rapport au sud du pays.
A contrario, les montagnes qui se dressent sur la péninsule, dans le sud du territoire
n’exercent aucune influence sur son climat.

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8 CHAPTER 1. GÉOGRAPHIE PHYSIQUE DU TERRITOIRE

Ainsi, le reste du territoire, bordé par les eaux de la mer Cormaréenne possède un
climat dit Cormaréen, climat étant le fruit des vents et courants marins.

Note sur la géologie du territoire : Le sol Mesepolien forme un mixe de roches


tout à fait variées. Des roches et terrains cristallins apparaissent dans le Massif des . . . ,
ainsi que sur l’ı̂le d’Acçio comme des granites. On peut observer des dépôts de sédiments
argileux, gréseux et le plus souvent calcaires, formant de grands plateaux observables dans
l’Aduena est ses contreforts. D’autres apports plus récents, constituent la masse la plus
grande, près des deux tiers, avec d’épaisses couches de calcaires, d’argiles et de marnes.
Des terrains très jeunes recouvrent par endroits ces sédiments : ce sont des alluvions
d’origine fluviale ou glaciaire (comme dans les plaines du Phi, Mu, Nu), ou encore des
épanchements volcaniques, notamment dans l’Aregio et dans des ı̂les plus au sud de la
péninsule.
Le paysage s’est formé des soulèvements d’ensemble, accompagnés de nombreuses
failles. L’action glaciaire a retouché notablement le relief (creusement des lacs dans les
massifs, déposant de moraines) ; les importantes éruptions volcaniques ont créé des formes
particulières.

1.2 Les grandes divisions du relief Mesepolien :


1.2.1 Les trois plaines de Mesepoli
Les plaines sont de vastes étendues, colonisées et exploitées par l’homme. Elles sont
situées dans les zones géographiques de basse altitude, qui ont été fortement colonisées
par l’homme, et qui sont exploitées par celui-ci. Elles se trouvent généralement au pied
des montagnes, entre le littorale et celles-ci.
Les 3 plaines de Mesepoli, aussi appelées “les 3 Regina” représentent une surface
importante du territoire de la république. En effet, La première plaine, la plaine du
“Phi” possède une superficie de plus de 100.000 Km². tandis que les 2 autres, les plaines
du “Mu” et du “Nu” couvrent une surface de 50.000 Km² chacune. Le nom de ces plaines
vient du fleuve qui coule respectivement le long de chacune d’elles.
Ce sont des plaines normales, verdoyantes au printemps, sèches en été, enneigées en
hiver pour Les parties les plus au nord. De nombreuses collines donnent un léger relief au
paysage. De grandes étendues de prairie se marient avec les forêts de chênes et de pins, et
autres arbres adaptés au climat Cormaréen. (oui les plaines peuvent contenir des forêts).
La teinte et l’aspect général de ces étendues dépend de la saison, et du type d’agriculture
qui y est pratiqué. En été elles sont jaunes, parfois vertes, mais souvent séchées par le
soleil brulant.
C’est au printemps qu’elles sont le plus vertes. A l’automne, elles basculent sur des
tons fades et jaunâtres en hiver, parfois recouvertes d’un manteau blanc de neige, plus ou
moins épais.
L’aspect général de ces 3 plaines est quasiment identique.
Le sol est essentiellement constitué de matériaux arrachés aux montagnes environ-
nantes, ces plaines ne sont pas homogènes. Le Prémonte (avant les montagnes), région se
situant à l’amont de la plaine du Phi, est encombré de dépôts morainiques, issu d’anciens
glaciers aujourd’hui disparus, tout comme La région de l’Antemonte, en amont des 2
bassins versant du Mu et du Nu.
A ces région pré montagneuses se succèdent de hautes terrasses perméables et des
basses terres, souvent couvertes de sols riches. Entre les deux surgissent les eaux de
résurgence (fontanili), utiles à l’irrigation et à l’usage domestique, constituants des af-
fluents des 3 fleuves. Les basses terrasses sont plus amples vers l’aval ces terrasses ex-
1.2. LES GRANDES DIVISIONS DU RELIEF MESEPOLIEN : 9

haussent le lit du fleuve d’où de fréquentes inondations qui nécessite la construction de


digues ainsi que l’aménagement et l’assainissement des deltas. Les alluvions charriées par
les fleuves Phi, Mu, et Nu et leurs affluents créent de vastes deltas qui avancent dans la
mer Cormoréenne. L’ampleur de ces plaines, au pied des principales routes commerciales
traversant les montagnes vers l’empire Khirzd et les royaumes du nord, est la grande
chance offerte par la nature au territoire de Mesepoli.

Occupation de l’espace : Elles sont essentiellement occupées et modelées par l’homme,


par ses élevages, ses cultures et ses habitations. Les grandes villes bordent généralement
les fleuves et les littoraux, et sont ainsi le centre du commerce de la république. Tandis
que de petits villages reculés s’occupent de l’agriculture et de l’élevage, permettant de
nourrir le pays.
Les plaines du Phi, du Mu et du Nu sont en quelque sorte les greniers de la Mesepoli.
Ses terres fertiles sont couvertes d’exploitations agricoles, permettant de nourrir le pays.
L’élevage permet la production de lait, et de viande, mais aussi de cuir ou de laine...
Les élevages ne sont jamais très gros, max 100 bêtes pour un groupe de bergers. en termes
de superficie, cela n’est pas très grand pour un élevage, mais ceux-ci étant nombreux ils
prennent une bonne partie de la surface de chaque exploitation agricole.
Pour ce qui est des cultures, celle-ci modèlent le paysage, découpant les plaines fertiles
en centaines de parcelles cultivées. On y retrouve de la culture de grain, comme le blé,
de la vigne, mais aussi toute sorte de culture de légume. De grands vergers occupent
aussi l’intérieur des terres, permettant la production de centaine de kilos de fruits par
exploitations, comme des pommes, poires, figues, olives. . .
Les champs sont organisés et découpés en petites parcelles, et entourés de haie d’arbre
et d’arbuste, formant de très jolis bocages, marquant profondément l’aspect visuel de ces
espaces.

1.2.2 Le Massif de l’Aduena :


Le Massif de l’Aduena, présent au Nord et Nord-ouest du territoire, fait office de frontière
naturelle avec les territoires voisins du Khirzd et des royaumes du Nord.
Au nord-ouest, l’ “Aduena occidentale” se dresse au-dessus de la plaine du Phi. Ses
points culminants les monts, Clacio (3946m) et Vegio (4172m) forment un haut massif
cristallin. De beaux glaciés sont aussi implantés dans ce massif. Çà et là, des vallées
longitudinales aèrent la montagne.
Plus au nord, du col d’Helpos, au mont Aciuti, L’Aduena forme des crêtes glacées
où serpente la frontière avec les pays attenants, dépassants les 3000m, et surplombant
de longs versants verdoyants de schistes lustrés, coupés par des vallées amples à l’amont,
mais verrouillées à l’aval.
En contrebas de ces massifs se trouve des zones calcaires, formant d’épais plateaux,
comme le plateau du Vezzio. Se sont de véritables contreforts de l’Aduena. Sur ces
plateaux calcaires se développe la “morphologie karstique”.
L’intense travail des glaciers a façonné des cols, élargi des trouées. Mais jamais les
l’Aduena n’a constitué une barrière infranchissable.

1.2.3 L’Aregio :
Avec l’Aregio commence le monde du discontinu. Il cache sous ses sommets arrondis et
ses versants ravinés un grand désordre structural. On peut tout de même distinguer 3
ensembles qui constituent l’Aregio.
10 CHAPTER 1. GÉOGRAPHIE PHYSIQUE DU TERRITOIRE

Au nord, ne dépassant pas les 2000m, l’Aregio Pugni, forme une barrière efficace entre
la côte est et ouest de Mesepoli, par la raideur de ses versants. Des aménagements sont
nécessaires à son franchissement. Sa structure est essentiellement calcaire.
Au centre de la péninsule, l’Aregio Vogino possède une topographie plus molle, à cause
de la prédominance d’un matériel argilo-gréseux dans ses sols. Son point haut le “Grande
Casso” culmine à 2056m.
L’Aregio Cigalien est tout différent, avec des massifs cristallins de 1 500 à 2 000 m
d’altitude, découpés par une série de failles. Ces terrains donnent des paysages de horsts
rabotés par l’érosion et de fossés comblés de sédiments, où sont venues se nicher les villes.

1.2.4 L’Ante Aregio :


Le terme vague Ante Aregio désigne les régions encadrant la montagne. Vers L’ouest, au
sud de la plaine du Phi, sur toute la longueur de l’Aregio Vogino, une bande de plateaux
argilo-sableux, large de 25 à 30 km, s’incline vers la mer.
A l’extrême sud de la péninsule, au nord du cap de Babilos, se dresse le plateau calcaire
du Morgi (400m), constituant la pointe de la péninsule Mesepolienne.
Vers l’Est, à l’intérieur de l’arc formé par l’Aregio, l’hétérogénéité est la règle. Cette
région nommée Acatoli présente une alternance de bassins (Luzio. . . ) et de moyennes
montagnes calcaires. Ces reliefs se terminent sur des plaines côtières basse, parfois in-
salubre, coupée de quelques promontoires rocheux (Piocino, monte Adrio) et faisant face
à des ı̂les. A certains endroits, ces reliefs se répètent, mais son d’origine volcanique.

1.2.5 Caligi :
L’ı̂le de Caligi se présente à l’est des côtes Mesepolienne. C’est un monde à part, un
immense bloc cristallin coupé de failles, avec, dans sa partie ouest, de fortes accumulations
de laves.
Au centre de l’ı̂le, ne couverture sédimentaire subsiste sur le socle, sous forme de
calcaires. La forme de relief la plus répandue est le plateau, généralement calcaire aux
formes lourdes, interrompu par des abrupts vigoureux.
Les plaines, de taille réduite, se trouvant dans cette région, résultent de l’accumulation
des dépôts apportés par les fleuves, souvent très courts. Leur taille ne peut pas être
comparée à la plaine du Phi, qui est démesurément plus grande.

Note sur les forêts : Les forêts remplacent à de nombreux endroits dans les plaines,
les champs et les zones agricoles. Leur superficie représente moins d’un quart de la surface
des plaines du pays. Bien que certaines zones forestières soient présentes sur les hauts
plateaux, et à plus haute altitude, la majorité des zones boisées se situent en plaines.
En plaines, ces forêts sont assez éparses et leur surface ne dépasse jamais les 10.000
Km². Elles sont constituées de chêne, châtaigniers, Hêtres, Merisier, oliviers. . .

1.3 L’exploitation des ressources Mesepolienne :


Le territoire continentale Mesepolien présente des ressources à exploiter. Premièrement,
les grandes plaines du Phi, Mu et Nu sont de véritables greniers à grains pour le pays.
Dans ces zones, 80 pourcents de la surface est utilisé pour l’agriculture, de grains essen-
tiellement (tel que le blé, l’orge. . . ). Les multiples exploitations qui recouvrent ces terres,
sont individuellement peu étendues, c’est leur nombre qui en fait la principale activité de
ces zones.
1.4. HYDROGRAPHIE MESEPOLIENNE : 11

Les zones plus escarpées comme les régions de l’Aregio sont utilisées pour d’autres
types d’agriculture, comme l‘élevage. En effet, les bergers et leurs troupeaux sont nom-
breux dans ces zones, où ils pâturent sur les pentes des reliefs locaux, à la recherche de
buissons, et autres arbustes, très présents dans ces régions.
Sur les terres argileuses de l’Ante Aregio, se trouvent de nombreux vergers, aux cen-
taines d’espèces de fruits, allant des pommes et poires, aux figuiers et châtaigniers. Ces
régions sont aussi célèbres pour leur grande oliverais.
Du fait de son littorale imposant, les ressources halieutiques sont très présente sur le
territoire Mesepolien. Les produits de la pêche, et de l’agriculture subaquatiques circulent
en nombre sur le territoire. Que ce soit pour se nourrir ou se soigner, les produits de la
mer sont très utilisés par les populations du continent.
Dans L’Aduena, le relief rend toute forme d’exploitation assez complexe. Malgré tout,
on observe des exploitations pastorales, ou maraichères. De plus, les glaciers présents sur
ces montagnes son source de glace, permettant de réfrigérer les Pour ce qui est du sous-
sol Mesepolien, celui-ci est assez pauvre, peut de métaux en sont issu. La république se
repose sur son commerce, ainsi que ces colonies sur le pourtour Cormaréen pour s’assurer
un approvisionnement en métaux suffisant.

1.4 Hydrographie Mesepolienne :


Les courtes rivières Mesepolienne ont un régime calqué sur celui des pluies. Les crues
ont lieu au printemps et en automne en Mesepoli centrale, en hiver plus au Sud ; l’étiage
se situe toujours à la fin de l’été. Nombre de cours d’eau sont de simples torrents, les
“fiumare”, au lit encombré de pierrailles. Un fleuve comme le Garil (405 km) a un débit
moyen bien modeste de 290 m3s, oscillant entre un minimum de 61 m3s et un maximum
de 2 730 m3s. Une fois encore, c’est le Nord qui a la chance de posséder des rivières au
régime plus équilibré et trois grands bassins hydrographiques, celui du “Phi”, “Mu, et
‘Nu’”. Les rivières de l’Aduena ont des minimums d’hiver, et les hautes eaux ont lieu au
printemps avec la fonte des glaciers et les pluies. Leur régime reste soutenu en automne.

1.4.1 Les principaux cours d’eaux


Le Phi, le Mu et le Nu sont les 3 plus grands fleuves du territoire Mesepolien. Tout
trois sont long de plus de 500 km, et ont un débit moyen près de leurs embouchures de
près de 1 600 m3s, et tout cela malgré les ponctions qui leur sont faites dans les plaines
qu’ils traversent, pour l’irrigation. Leurs pentes sont faibles, tout les trois naissent dans
l’Aduena, à plus de 2000 mètres d’altitude. Ils perdent l’essentiel de ce dénivelé en
montagne, si bien que lorsqu’ils pénètrent dans les plaines dont ils sont éponymes, il leur
reste encore plus de 500 kilomètres à parcourir, mais seulement quelques centaines de
mètres à descendre pour rejoindre le niveau de la mer. Leurs vitesses respectives sont
très modérées.

Le fleuve Phi : Sa taille est incomparable à celle des fleuves Mu et Nu, car elle fait
plus du double de chacun d’eux. Son régime est très équilibré, car il reçoit des affluents
venus de l’Aduena, aux hautes eaux d’été, parfois régularisés par les lacs, et des affluents
venus de l’Aregio, aux hautes eaux printanières et automnales. Son étiage d’hiver est à
peine marqué.
Abondance, lenteur, régularité, voilà des qualités bien rares pour un fleuve Mesepolien,
qui a cependant aussi des crues redoutables, pouvant alors rompre ses digues et inonder
des milliers d’hectares. Cela cause généralement de gros dégâts sur les cultures et les
habitations, mais une tel calamité permet aussi de réhydrater les sols, notamment en
12 CHAPTER 1. GÉOGRAPHIE PHYSIQUE DU TERRITOIRE

automnes, après le long et chaud été Mesepolien. Seule voie navigable fluviale pénétrant
vers l’ouest du pays, mais difficilement maı̂trisé, le Phi n’est pas un axe de transport
efficace.

Les fleuves Mu et Nu : Le profil général de ces fleuves est celui d’un escalier. Des
paliers à peu près horizontaux se succèdent, reliés les uns aux autres par de brusques
décrochements. Ainsi le cours de ces fleuves, qui suit l’escalier, est fait de mouilles,
endroits suffisamment profonds pour être toujours immergés, et de seuils peu profonds, à
peu près découverts en basses eaux, où le courant est rapide et où les bancs de sable ou
de galets sont nombreux. Les seuils sont franchis par des jards, chenaux plus ou moins
profonds selon les saisons. Ces chenaux sont rarement au même endroit d’une année
sur l’autre (ce qui nécessite une bonne connaissance du milieu pour la navigation). Ils,
occupant sinon la totalité de leur lit majeur du moins une grande part de celui-ci. Le
fond des fleuves est ainsi marqué d’instabilité chroniques.
Ses deux fleuves sont tout à fait navigables, et sont utilisés pour le commerce. En effet,
ils se jettes tout deux sur la côte ouest du continent, véritable façade d’échange avec ses
territoires coloniaux, et le pourtour Cormoréen. Ainsi, des marchandises peuvent être
acheminées vers l’intérieur des terres grâces aux fleuves.

Note : La navigabilité des ces trois fleuves et en partie responsable d’une partie de
l’organisation du territoire. Effectivement, la forte navigabilité des fleuves Mu et Nu a
permis de fortement développer les régions qu’ils traversent, grâce à la capacité commer-
ciale des ces fleuves, transformant ainsi les plaines du Mu et du Nu en véritables carrefour
de commerce, des sciences, des institutions et autres fonctions.
A contrario, la plaine du Phi, dont le fleuve est peut navigable, n’est pas très développé,
et se concentre ainsi sur des activités plus tranquilles tel que l’agriculture et l’élevage. La
plus grosse ville présente dans le plaine du Phi n’a rien à voir avec celles des plaines du
Mu et du Nu, qui sont beaucoup plus grandes, et sont à l’image des plaines, de véritables
carrefour des flux du pays.

1.5 Le climat :
Le trait permanent du climat n’est pas la douceur, mais l’irrégularité. Il existe plusieurs
régions climatiques en Mesepoli.

1.5.1 Les facteurs du climat :


Les facteurs principaux du climat sont au nombre de trois. L’étirement du pays en
terme de latitudes, plaçant le territoire dans différentes zones d’influences des climatique.
L’influence continentale, ou maritime. Le relief, qui joue le rôle d’écran et modifie les
conditions thermiques. D’autres facteurs secondaires interviennent (éloignement de la
mer, courants marins, exposition par rapport au soleil et au trajet des vents dominants)
pour expliquer des climats locaux.
Pour la partie sous influence maritime, e climat est caractérisé par un été chaud et sec et
un hiver doux et pluvieux. L’été, des hautes pressions s’étendent sur le territoire, l’air est
calme, stable, et la nébulosité est très faible, ce qui permet un réchauffement maximal.
Chaleur et aridité vont de pair. L’hiver, au contraire, les basses pressions dominent et la
circulation cyclonique apporte la pluie.
Les éléments du climat se combinent en une succession continue de types de temps. Le
régime des vents est étroitement lié aux conditions barométriques et à la disposition du
1.6. LES RISQUES NATURELS EN MESEPOLI : 13

relief, d’où une assez grande variété ; mais, ce qui frappe le plus, c’est le fort ensoleille-
ment. La distribution des températures met en évidence un fait climatique majeur de
le Mesepoli : la chaleur. La plus grande partie du pays a une température moyenne de
12 à 16 °C (températures réduites au niveau de la mer). La douceur est générale, sauf
dans la plaine du Phi, et dans la région de l’Aduena. L’hiver, les isothermes tendent
à s’orienter selon la latitude, la mer n’intervenant que comme un faible correctif. En
examinant la température moyenne du mois le plus froid, on constate que la ligne des
11 °C ourle l’extrémité méridionale de la péninsule et celle des 2 °C, la partie nord. Les
valeurs extrêmes peuvent être sévères. En dehors des montagnes, le minimum absolu se
trouve dans la plaine Pacini, avoisinant les -20°C. Le nombre de jours de gel dépasse 50
dans Les 3 plaines majeures, mais il est encore de 10 à dans l’Ante Aregio et de 1 au sud
de la péninsule.
La situation estivale est différente. Par suite du vif échauffement des masses continen-
tales, le plus ou moins grand éloignement de la mer devient essentiel, et les isothermes
se disposent parallèlement aux côtes. La température moyenne oscille de 22 °C au nord
à 30 °C au sud. Les maximums absolus montrent le caractère torride de l’été, avec des
records à plus de 45°C.
La répartition des précipitations a des conséquences plus essentielles pour la vie économique.
Celles-ci sont presque partout en quantités honorables, sauf dans le Sud, où elles peu-
vent être inférieures à 500 mm. Les règles générales de cette répartition sont claires :
les précipitations diminuent du nord au sud ; elles sont en étroite relation avec le relief,
dont elles soulignent les lignes directrices ; elles varient avec l’exposition. Mais, ce qui est
beaucoup plus important, c’est l’irrégularité de ces précipitations dans le temps et dans
l’espace. D’une année à l’autre, les quantités de précipitations changent considérablement.
Il s’ensuit des averses violentes, sur tout le pays quelquefois dommageables pour les cul-
tures.

1.5.2 Les domaines climatiques :


Les traits du climat rassemblés comme un puzzle présentent deux grands domaines. Il y a
une Mesepoli du Nord avec un climat de type continental dans la plaine (devenant mon-
tagnard sur les hauteurs), rude et brumeux l’hiver, chaud et humide l’été. Le problème de
l’eau ne s’y pose pas, et de grandes cultures sont possibles comme le riz ou le maı̈s. S’y op-
pose une Mesepoli centrale et méridionale définitivement cormaréenne, aux températures
douces, avec des coups de froid et des pluies l’hiver, un été torride et sec, des saisons in-
termédiaires marquées par de fortes pluies et des orages, une luminosité très grande toute
l’année. Les conditions agricoles y sont plus difficiles et nécessitent des espèces adaptées.
À l’intérieur de chacun de ces domaines, des nuances existent, quand ce ne sont pas de
véritables anomalies climatiques,

1.6 Les risques naturels en Mesepoli :


1.6.1 Les inondations :
Les 3 grandes plaines alluviales du pays sont sujettes aux inondations. Effectivement,
en hiver, et surtout au printemps (à cause de la fonte des neiges dans l’Aduena), Les
fleuves sortent régulièrement de leurs lits mineurs, et recouvrent de vastes étendues dans
les plaines, entraı̂nent souvent de gros dégâts sur les cultures et les habitations.
Sur les bords du Mu et du Nu, de nombreuses sections on été aménagés, notamment avec
de larges digues, permettant de contenir les eaux des fleuves durant les épisodes de crues.
Ces aménagements sont essentiel pour protéger ces régions, qui sont de véritables centre
14 CHAPTER 1. GÉOGRAPHIE PHYSIQUE DU TERRITOIRE

de l’activité et de l’économie du pays. Une crue dévastatrice sur les villes de la région
serait catastrophique pour l’économie du pays.

1.6.2 Les tremblements de terres :


Le péninsule Mesepolienne est régulièrement sujette à des catastrophes de type trem-
blement de terre. En effet, ces phénomènes frappent régulièrement le pays, et sont
dévastateurs pour les infrastructures. Les tremblements de terre sont appelés en langue
Mesepolienne “cicu”, à prononcer [tshiku]. Il sont généralement meurtrier, et sont donc
très encrés dans la culture Mesepolienne, ci-bien qu’un culte est dédié à un dieu de la
terre et de ses caprices.
Il y a au moins un tremblement de terre majeur (ressentis dans tout le pays) par décennie.

1.6.3 Le volcanisme :
Il y a nombre de volcans sur le territoire Mesepolien, contribuant au relief du pays, et
enrichissent la variété. Bien qu’une grande partie soient éteints depuis des millénaires,
ils n’en restent pas moins une grande source de préoccupation pour les pouvoirs publics
et les savants de la république, qui craignent que ceux-ci se réveillent un jour. Aucune
personne ayant vécu sous la république ne peut témoigner d’avoir vu une éruption. les
dernières remontent à plusieurs millénaires, et nourrissent les mythes et légendes locales.

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