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L1 STAPS Chambéry
Hippolyte Brunier
Plan
1 – Histoire
1.1 Le canoë
1.2 Le kayak
2 - Défini1on CK
3 - Les différentes formes de pra1ques
4 - Matériels
5 – Analyse de l’ac1vité :
5 .1 APPN
5.4 PB fondamentaux
6 - La Sécurité
6.1 Sécurité AcCve/Passive
6.4 LégislaCon
1 . Histoire
Hippolyte Brunier - Théorie CK - STAPS Chambéry 4
1.1 Le Canoë
v Le canoë a été inventé par différentes
civilisa3on.
v Les premiers travaux sur la didactique ont eu lieu en 1980 en canoë kayak, au
CREPS de Chalaim. à Ils ont fait un document appelé « simple la pagaie » sous
forme vidéo. C’est le document fondateur de l’analyse didactique du canoë-kayak.
Hippolyte Brunier - Théorie CK - STAPS Chambéry 7
2 - Définition CK
v FFCK :
« Le canoë-kayak et ac-vités associées se pra-quent à bord d’une embarca-on propulsées
à la pagaie, en eau calme, en mer et en eau vive. La pagaie est un instrument à une ou
deux pales perme@ant de propulser une embarca-on sans point d’appui sur le flo@eur. »
3 – 1 L’ac)vité́ comprend :
v Différents supports : canoë, kayak, surf-ski, wave-ski, embarca)ons gonflables (raE...), dragon boat, pirogue polynésienne (va’a,
outrigger canoë), floHeur, sit on top.
v Neuf disciplines spor7ves : slalom, descente, freestyle, course en ligne, marathon, kayak-polo, ocean racing, va’a, wave-ski surfing,
dragon boat ;
Chaque discipline respecte des règles techniques et des règlementa)ons qui lui sont propres, variant notamment en fonc)on des
lieux de pra)que différents selon les ac)vités.
à Ac)vités de Pleine Nature (APN) dans différents milieux qu’ils soient terrestres,
aqua)ques, nau)ques ou enfin aériens.
Serge TESTEVUIDE APPN, QUOI ENSEIGNER EN EPS, 2008
-Manœuvrier : Forme
étudiée pour privilégier la
glisse et non la
maniabilité
-Siège -Transmission
propulsive
-Cale pieds
-Cale hanche
Hippolyte Brunier - Théorie CK - STAPS Chambéry 18
5 – 3 Logique interne de l’activité
vÉmoLonnel : crainte de l’eau, de « se faire emporter », ne pas avoir pied, rester coincé
dans son bateau…
vLire le Milieu et matériel inconnus : interpréter les vagues, et courants, comprendre les
réac?ons du bateau et de la pagaie
vMotricité nouvelle : appuis fuyants, produire de la force avec les bras sans déséquilibrer
le bateau
vMobiliser une chaîne motrice spécifique (créer des appuis avec les membres supérieurs,
et transmettre l’énergie au bateau par l’intermédiaire des membres inférieurs)
vOser s’engager
Une conduite type est un comportement moteur repérable significatif d’un niveau de pratique
Des repères permettant de déterminer les niveaux de navigation :
v Le débutant :
ü Il a un champ visuel très petit (très peu sur les côté, très peu au loin…)
ü Il possède un champ moteur très restreint (il ne va pas chercher loin devant, il ne va pas derrière avec la pagaie, et il reste très près du bateau)
ü Les épaules ne bouges pas, elles sont fixés sur une même ligne, et voir un peu en arrière (allongé…)
v Le débrouillé :
ü Il va avoir un champ visuel plus large (il regarde sur les côtés, mais encore pas derrière...)
ü Il commence à avoir ses épaules qui bougent, début de la dissociation train sup. et train inf. Il possède un champ moteur plus important (il commence à agrandir sa
zone de pagayage, il commence un peu à aller chercher derrière, plus loin devant...)
v Le confirmé :
ü Il a un champ visuel très important (regarde derrière, sur les côté, loin..)
ü Il a une dissociation haut/bas importante
ü Il possède un champ moteur très important (zone de pagayage très important, loin devant, loin derrière... )
v Le niveau 1 ou cycle 3 et 4…
5 – 8 Cadre
d’analyse de la v Pagaie (amplitude, verticalité/horizontalité, enfoncement
de la pâle, phase motrice après le perpendiculaire au filet
motricité d’eau, déséquilibre des mains sur le manche, le quart de
tout, proche ou loin du bateau, zone arrière/avant.
Les individus apprennent à être acteurs de leur propre sécurité : ils acquièrent des compétences techniques, ils apprennent à identifier les
facteurs de risque pour être capables à tout moment d’ajuster leur action en fonction de leurs capacités, du milieu, et des facteurs extérieurs
(partenaires, matériel…).
v La sécurité passive : toutes les précautions et les dispositions prises par le professeur, avec ou sans l’aide de l’apprennant,
préalablement à la mise en action physique (Dossier EPS N46, Risque et Sécurité, A.Derlon, 1999)
L’enseignant ou l’animateur garantit la sécurité de ses individus au cours des séances en classe et des sorties, en mettant en œuvre une
pédagogie et une organisation adaptées. Il ne s’agit pas de supprimer tous les dangers, car c’est en étant confronté au danger que l’on apprend
à réagir, à se protéger et à protéger les autres. Il s’agit de placer les enfants dans des situations où ils peuvent prendre des risques mesurés.
L’enseignant aura identifié les risques et les points de vigilance (matériel, organisation du groupe, pédagogie, lieux, déplacements…)
L’organisation est judicieuse et sécurisée, le dispositif matériel est sans danger. L’activité est placée sous la responsabilité et la surveillance sans
relâche de l’enseignant ou de l’animateur.
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Vis à vis de soi, matériel / Le bateau :
vCalle pied
vBosses :
- Porter le bateau
- Si je nage je peux me soutenir et me protéger
- Si je nage je peux ramener mon matériel
- Si un équipier nage je peux l’aider
- Si je suis coincé, un équipier peut me ?rer
vLes gonfles : Vérifiées avant chaque départ. Elles ne fuient pas, elles ont un bouchon.
Fixées pour rester dans le bateau
vLa hiloire : de taille adapté
vLes calages : à ma taille
vLe gilet : Homologué et en état, équipé pour la sécurité si besoin / attaché correctement
àsur le dos les pieds devant, hors de l’eau / Avec son bateau devant soi. On ne se
redresse jamais, on nage jusqu’à la berge.
àPosi?on toboggan, défensive/offensive
vDénivelé
vVitesse de l’eau
v La zone de cisaillement :
Coincement à Noyade
cravate
vConduite à tenir : an?ciper pour éviter l’obstacle,
se pencher vers l’obstacle (gîter) pour éviter le
dessalage. Il faut « embrasser » le rocher !!