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Evaluation environnementale.
Carte communale sur la commune de Drom
ECOTOPE FLORE FAUNE
2019
Écotope Flore Faune
La commune de Drom a prescrit l’élaboration de la carte communale par la délibération du 20 février 2017.
N’ayant jamais élaboré de document d’urbanisme, la commune est soumise au Règlement National d’Urbanisme.
En élaborant une carte communale, les élus souhaitent affirmer et maîtriser le développement de la commune
en cohérence avec les objectifs donnés dans le SCOT Bourg-Bresse-Revermont et dans le respect de l’article L
101-2 du code de l’urbanisme.
Les cartes communales sont régies par les nouveaux articles L 160-1 à L 163-9 et articles R 161-1 à R 163-9 du
code de l’urbanisme.
Article L161-1
Elle comporte en annexe les servitudes d'utilité publique affectant l'utilisation du sol et figurant sur une liste
dressée par décret en Conseil d'Etat.
Article L161-2
La carte communale précise les modalités d'application de la règlementation de l'urbanisme prises en application
de l'article L. 101-3.
Article L101-3
La réglementation de l'urbanisme régit l'utilisation qui est faite du sol, en dehors des productions agricoles,
notamment la localisation, la desserte, l'implantation et l'architecture des constructions.
La réglementation de l'urbanisme régit l'utilisation du sol sur l'ensemble du territoire français, à l'exception des
collectivités d'outre-mer régies par l'article 74 de la Constitution, de la Nouvelle Calédonie et des Terres
australes et antarctiques françaises, conformément aux dispositions spécifiques régissant ces territoires.
Article L161-3
La carte communale respecte les principes énoncés aux articles L. 101-1 et L. 101-2.Elle est compatible avec les
documents énumérés à l'article L. 131-4.
Le territoire français est le patrimoine commun de la nation.Les collectivités publiques en sont les gestionnaires
et les garantes dans le cadre de leurs compétences.En vue de la réalisation des objectifs définis à l'article L.
101-2, elles harmonisent leurs prévisions et leurs décisions d'utilisation de l'espace dans le respect réciproque de
leur autonomie.
Article L101-2
Dans le respect des objectifs du développement durable, l'action des collectivités publiques en matière
d'urbanisme vise à atteindre les objectifs suivants :
1° L'équilibre entre :
c) Une utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et
forestières et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ;
3° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de
construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et
futurs de l'ensemble des modes d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt
général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des
objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services,
d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de
diminution des obligations de déplacements motorisés et de développement des transports alternatifs à l'usage
individuel de l'automobile ;
5° La prévention des risques naturels prévisibles, des risques miniers, des risques technologiques, des pollutions
et des nuisances de toute nature ;
6° La protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du
sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts ainsi que la création,
la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques ;
7° La lutte contre le changement climatique et l'adaptation à ce changement, la réduction des émissions de gaz
à effet de serre, l'économie des ressources fossiles, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir
de sources renouvelables.
Article R161-4
Le ou les documents graphiques délimitent les secteurs où les constructions sont autorisées et ceux où les
constructions ne peuvent pas être autorisées, à l'exception :
Article R161-5
Le ou les documents graphiques peuvent préciser qu'un secteur est réservé à l'implantation d'activités,
notamment celles qui sont incompatibles avec le voisinage des zones habitées.
Les cartes communales dont le territoire comprend en tout ou partie un site Natura 2000 font l'objet d'une
évaluation environnementale à l'occasion :
1° De leur élaboration ;
2° De leur révision.
Son territoire, de 778 hectares, forme un rectangle d’une ligne de crête à une autre, avec, en son centre, une
portion de la première vallée du massif jurassique.
Drom
12 km
L’altitude de la commune est comprise entre 307 m au Sud-Est du village (lieu-dit Les Bourbouillons), 501 m à
l’Ouest (Les Conches), et 457 m à l’Est (Montagne de Valuisant).
466 m 457 m
Lavoir : 315 m
447 m
501 m
307 m
« D’après le Préinventaire :
Résurgences qui après quelques journées de pluie ont provoqué, comme en 1840 ou 1856, des inondations
catastrophiques et des « triomphiaoux » sortes de geysers jaillissants jusqu’à deux mètres de hauteur.
Effondrements.
En surface, le karst se concrétise par une série de zones d’effondrements appelés « dolines ».
En profondeur, il existe tout un ensemble de conduits qui constitue le réseau hydrographique souterrain.
Ce réseau souterrain rejoint celui de la vallée du Suran pour ressortir principalement au niveau de
Neuville-sur-Ain.
C’est seulement lors des périodes de fortes précipitations que l’on peut constater le remplissage des dolines et
un écoulement des eaux qui traversent la commune et s’évacuent par trop plein dans le « tunnel
d’assèchement ».
Ce tunnel a été creusé entre 1859 et 1869. Il est destiné à canaliser les inondations de la vallée vers leur
exutoire naturel « Les sources intermittentes de Rochefort». Des travaux complémentaires, « le canal», ont été
interrompus par la guerre de 1870 et terminés en 1996. Ces mesures permettent de maîtriser le niveau des
inondations. Il traverse, sur 980 m, le pli Est. Situé sur la commune de Ramasse, en limite avec Drom, il traverse
la montagne de Valuisant pour déboucher sur la commune de Villereversure au niveau de Rochefort.
Ces phénomènes hydrogéologiques de la vallée sont expliqués par le biais du sentier karstique Les Chemins de
l’Eau, itinéraire de promenade touristique et pédagogique.
La station météorologique, la plus proche, est la station de la commune d’Ambérieu-en-Bugey. Selon l’analyse
des données climatiques, le secteur appartient à la région climatique dite « semi-continentale dégradée ». Le
climat présente en effet un mélange d’influences océaniques et continentales. Les vents dominants du Sud sont
chauds et pluvieux alors que les vents du nord sont froids et secs.
II.A.3.b Précipitations
L’influence océanique explique l’abondance des pluies tout au long de l’année, avec deux maximums de
précipitation d’importance similaire, l’un au mois de mai et l’autre au mois d’octobre. Au cours de l’année, la
hauteur des précipitations peut varier entre 70 et 120 mm. En moyenne, il pleut 123 jours par an.
En moyenne, le nombre de jours avec un faible ensoleillement est de 137, contre 80 jours de fort
ensoleillement.
La commune est concernée par les contrats de rivière du Suran et de ses affluents (R 109 et R 208 - 2e contrat).
Au village, la Fontaine (le lavoir) est un lieu spécifique : en période de basses eaux apparaissent des rochers,
fissures et dalles avec inscriptions, mais par fortes pluies, l’entonnoir de 20 à 30 m se remplit.
La commune appartient au bassin de la rivière d’Ain (Est du département) mais elle est en limite du bassin de la
Saône (Ouest).
Le réseau hydrographique superficiel en temps normal est inexistant (absence de cours d’eau qui parcourt la
commune).La rivière la plus proche est le Suran qui se situe à l’Est sur la commune de Villereversure.
La commune est concernée par les contrats de rivière du Suran et de ses affluents (R 109 et R 208 - 2e
contrat). »
II.C.1 Zonage
II.C.1.a Réserve naturelle
Rappel : « Des parties du territoire d’une ou de plusieurs communes peuvent être classées en réserve naturelle
lorsque la conservation de la faune, de la flore, du sol, des eaux, des gisements de minéraux et de fossiles et,
en général du milieu naturel présente une importance particulière ou qu’il convient de les soustraire à toute
intervention artificielle susceptible de les dégrader. Le classement peut affecter le domaine public maritime et
les eaux territoriales françaises. (Art.L.332-1 du Code de l’Environnement) ».
En France, il existe deux types de Réserves Naturelles : réserves naturelles nationales et régionales.
Une réserve naturelle nationale correspond à un territoire d’excellence pour la préservation de la diversité
biologique et géologique, terrestre ou marine, de métropole ou d’outremer. Elles visent une protection durable
des milieux et des espèces en conjuguant réglementation et gestion active. Les objectifs de protection des
réserves naturelles nationales peuvent être variés puisqu’elles ont pour vocation la « conservation de la faune,
de la flore, du sol, des eaux, des gisements de minéraux et de fossiles et, en général, du milieu naturel
présentant une importance particulière ou qu’il convient de soustraire à toute intervention artificielle
susceptible de les dégrader ». Les réserves naturelles nationales forment ainsi des noyaux de protection forte le
plus souvent au sein d’espaces à vocation plus large tels que les parcs naturels régionaux ou les sites Natura
2000.
Les réserves naturelles régionales sont des territoires classés par le Conseil Général présentant un intérêt pour
la faune, la flore, le patrimoine géologique ou paléontologique ou d’une manière générale pour la protection
des milieux naturels.
La commune ne se trouve dans aucun périmètre de Réserve Naturelle, ni nationale ni régionale. La Réserve
La commune de Drom n’est comprise dans aucun APPB. Deux arrêtés préfectoraux de protection de biotope
(APPB) se trouvent à 4 et 6 km à l’est de la zone d’étude. Il s’agit du « Ruisseau de Sélignac », « Protection des
oiseaux rupestres » (zonage multi-parties).
Une ZSC se trouve en partie située sur la commune de Drom : « Revermont et gorges de l’Ain » qui est un zonage
multi-parties.
Le Revermont appartient à la région la plus méridionale du Jura français et domine la plaine de la Bresse de 150
à 300 mètres. Il offre d'ouest en est plusieurs structures anticlinales et synclinales d'axe à peu près nord-sud et
montre à l'affleurement une succession de terrains datant du Secondaire.
L'Ain coule dans des gorges profondes limitées par des corniches calcaires imposantes. Un certain nombre de
grottes et de résurgences témoignent d'une circulation complexe des eaux dans le massif karstique.
Qualité et importance
Le Revermont se caractérise par de petites sous-unités d'axe nord-sud qui ont chacune leur originalité : la plaine
du pied du Revermont avec son aspect bocager, la côtière ouest avec ses villages en balcon, la vallée du Suran
très agricole, les monts des bords de l'Ain surplombant la rivière, quelques bassins agricoles au coeur du
Revermont comme le synclinal de Drom Ramasse à l'Ouest et le synclinal de Hautecourt Romanèche à l'Est.
La végétation sur les versants et les reliefs du Revermont est celle de l'étage collinéen. Elle appartient à la série
septentrionale du Chêne pubescent et de la chênaie-charmaie thermophile car les coteaux sont très chauds et
secs. Les stations botaniques sont particulièrement intéressantes sur les versants exposés au sud. Contrastant
avec cette végétation, certains sommets présentent une flore de montagne. Le site présente de plus un intérêt
paysager certain.
L'intérêt paysager des gorges de l'Ain est très fort (cheminées de fées, méandres, falaises...). Le milieu végétal y
est principalement constitué d'une forêt à Chêne pubescent et à Buis. On retrouve un certain nombre d'espèces
subméditerranéennes ou des milieux secs. Dans la vallée, une chênaie-charmaie occupe les sols plus profonds.
Les deux habitats " dominants " (en termes de surface) sont les formations stables xérothermophiles à Buis
(Buxus sempervirens) des pentes rocheuses (5110) et les pelouses sèches à orchidées (6210). Ce sont des milieux
d'intérêt écologique majeur, avec une flore et un peuplement d'insectes diversifiés. Les pelouses ont tendance à
s'embuissonner suite à l'abandon du pâturage et évoluent vers un stade forestier. Le site abrite aussi quelques
prairies maigres de fauche de basse altitude.
L'habitat 9180* de Tiliaie sèche, d'intérêt prioritaire, est représenté sur les grands versants au bord de la vallée
de l'Ain.
Les éboulis calcaires et les falaises rocheuses abritent une flore et une faune originales. Certains secteurs, et
notamment la reculée de Corveissiat, sont favorables à la formation de tuf, roche poreuse légère, formée de
concrétions calcaires déposées autour des sources (habitat 7220).
Enfin ce site est d'un très fort intérêt relativement à l'habitat cavernicole. Le système karstique du Revermont,
identifié à partir de ces éléments les plus remarquables (gouffres, résurgences, grottes), abrite une riche faune
cavernicole. La grotte de Courtouphle et dans une moindre mesure la grotte de Corveissiat sont importantes
pour la conservation des chauves-souris dans le massif jurassien. Les effectifs en hivernage sont remarquables
pour le Minioptère de Schreibers et le Grand Rhinolophe (respectivement 2630 et 157 individus présents dans la
grotte de Courtouphle le 28 janvier 2006). Les effectifs de Minioptère de Schreibers sont assez fluctuants d'une
année à l'autre ; ainsi en janvier 2007, il était noté 3700 individus dans la grotte de Courtouphle.
La grotte de Corveissiat a abrité jusqu'à 40 Minioptères de Schreibers (comptage du 11 janvier 2001), mais depuis
cette date les effectifs sont inférieurs à 4 individus.
D'autre part, la grotte de Hautecourt abrite outre les chauves-souris (en hivernage et en faibles effectifs) de
nombreuses espèces animales cavernicoles, très dépendantes de la qualité de l'eau circulant dans la grotte.
Parmi celles-ci, on trouve des arthropodes particuliers, présents uniquement dans le Jura (espèces endémiques).
Plusieurs autres sites karstiques sont identifiés dans ce site.
Les pelouses sèches sont principalement confrontées au phénomène de déprise agricole qui touche ces espaces
peu productifs et souvent assez éloignés des sièges d'exploitation. Les zones encore agricoles sont pour
l'essentiel gérées par des structures collectives pastorales. Pour certaines autres, le relais est pris par des
associations de chasse ou des collectivités qui entretiennent ces espaces à des fins cynégétiques ou paysagères.
La fréquentation de certaines grottes et falaises est actuellement encadrée, et un effort de suivi doit être
réalisé sur les autres grottes et milieux karstiques intéressants. Une bonne qualité de l'eau est nécessaire au
développement de la faune cavernicole aquatique. Les boisements ne sont pas menacés : aucune disposition
particulière de préservation ne semble aujourd'hui nécessaire.
Habitats
5110 - Formations stables xérothermophiles à Buxus sempervirens des pentes rocheuses (Berberidion p.p.)
6210 - Pelouses sèches semi-naturelles et faciès d'embuissonnement sur calcaires (Festuco-Brometalia)
7220* - Sources pétrifiantes avec formation de tuf (Cratoneurion)
8130 - Eboulis ouest-méditerranéens et thermophiles
8210 - Pentes rocheuses calcaires avec végétation chasmophytique
8310 - Grottes non exploitées par le tourisme
9160 - Chênaies pédonculées ou chênaies-charmaies subatlantiques et médio-européennes du Carpinion betuli
9180 -* Forêts de pentes, éboulis ou ravins du Tilio-Acerion
Faune
1303 - Rhinolophus hipposideros (Petit Rhinolophe) 1304 – Barbastella ferrumequinum (Grand rhinolophe)
1310 – Miniopterus schreibersii (Minioptère de Schreibers) 1324 – Myotis myotis (Grand Murin)
1361 – Lynx lynx (Lynx boréal)
II.C.1.f Znieff
Rappel : « L’inventaire du patrimoine naturel est institué pour l’ensemble du territoire national terrestre,
fluvial et marin. On entend par inventaire du patrimoine naturel l’inventaire des richesses écologiques,
faunistiques, floristiques, géologiques, minéralogiques et paléontologiques. L’État en assure la conception,
l’animation et l’évaluation. Les régions peuvent être associées à la conduite de cet inventaire dans le cadre de
leurs compétences […]. (L-411-5 du Code de l’Environnement). ». Une Zone Naturelle d’Intérêt Écologique
Faunistique et Floristique répond à l’article L.411-5 du Code de l’Environnement. Elle constitue l’identification
scientifique d’un secteur du territoire écologiquement intéressant. Deux types de ZNIEFF se distinguent :
Les ZNIEFF de type II définissent les ensembles naturels homogènes dont la richesse écologique est
remarquable. Elles sont souvent de superficie importante et peuvent intégrer des ZNIEFF de type 1.
Les ZNIEFF de type I recensent les secteurs de très grande richesse patrimoniale (milieux rares ou très
représentatifs, espèces protégées …) et sont souvent de superficie limitée.
NB : Les ZNIEFF ne présentent pas de statuts de protection. Cependant, l’identification d’une ZNIEFF sur une
commune peut conduire au classement des parcelles de cette zone en zones N ou A dans les documents
d’urbanisme. Ces zonages réglementent l’occupation du sol sur ces parcelles et sont la traduction de la prise en
compte des enjeux écologiques dans le document d’urbanisme.
Figure 13. Localisation des ZNIEFF de type I par rapport au site d’étude
La commune de Drom est en partie située sur 4 ZNIEFF de Type I. Deux autres se trouvent à proximité de la
commune :
Dessus :
- Au nord-ouest de la commune se trouve une petite partie des« Pelouses sèches de Treffort-Cuisiat et
meillonnas »,
- A l’ouest de la commune se trouvent les « Coteaux secs de Drom »
- Au sud se trouve la « Vallée sèche de Drom ».
- Au nord-est de la commune se trouve les « Pelouses sèches de la vie blanche ».
A proximité :
Le Revermont correspond aux premiers contreforts jurassiens, bordé à l'ouest par la Bresse et à l'est par les
gorges de l'Ain. La roche calcaire affleure sur une vaste partie de ce paysage accidenté qui culmine à quelques
768 m d'altitude. Ce relief typiquement karstique, dessiné par l'action de l'eau sur la roche, est une vaste
mosaïque de dolines, gouffres, lapiaz et autres Reculées. Cette région renferme près de la moitié des pelouses
sèches du département appartenant au Mesobromion (pelouse maigre dominée par une graminée : le Brome
dressé), habitat naturel menacé qui comptent parmi ceux dont la protection est considérée comme un enjeu
européen. Beaucoup sont abandonnées, si bien que l'on y observe l'ensemble des stades de la chênaie
pubescente. Toutes ne présentent pas le même intérêt botanique, mais certaines comportent jusqu'à dix
espèces d'orchidées et diverses autres espèces peu communes ou protégées. L'intérêt pour la faune est bien plus
homogène d'une pelouse à l'autre, certaines abritent de nombreuses espèces protégées ou menacées. Les
pelouses sèches du Revermont ne présentent pas toutes le même état de conservation. Beaucoup sont
abandonnées et menacées de fermeture. L'embuissonnement intervient bien vite si aucun entretien n'est réalisé.
Parmi celles qui sont gérées, toutes ou presque sont pâturées, très peu sont fauchées. La pression du pâturage
est souvent trop forte pour assurer un bon état de conservation du Mesobromion. Certains secteurs, trop
amendés, n'ont pas été retenus ici.
Le Revermont correspond aux premiers contreforts jurassiens, bordé à l'ouest par la Bresse et à l'est par les
gorges de l'Ain. La roche calcaire affleure sur une vaste partie de ce paysage accidenté qui culmine à quelques
768 m d'altitude. Ce relief typiquement karstique, dessiné par l'action de l'eau sur la roche, est une vaste
mosaïque de dolines, gouffres, lapiaz et autres reculées, où l'eau semble manquer. Si l'eau coule bien en surface
là où la roche calcaire est recouverte par d’anciennes alluvions, les pertes sont très importantes et souvent
l'écoulement n'est que souterrain. Vallées sèches et résurgences sont une autre composante importante du
paysage du Revermont. Cette région renferme près de la moitié des pelouses sèches du département
appartenant au Mesobromion (pelouse maigre dominée par une graminée : le Brome dressé), habitat naturel
menacé qui comptent parmi ceux dont la protection est considérée comme un enjeu européen. Le site retenu
domine la vallée sèche de Drom. Formé de coteaux secs, c'est une mosaïque de bois, de pâtures et de pelouses
sèches. On trouve ainsi plusieurs pelouses à orchidées particulièrement intéressantes de type Mesobromion.
Beaucoup sont abandonnées, si bien que l'on y observe l'ensemble des stades de la chênaie pubescente. Toutes
ne présentent pas le même intérêt botanique, mais certaines comportent jusqu'à dix espèces d'orchidées et
diverses autres espèces peu communes ou protégées dont la Marguerite de la Saint-Michel.... L'intérêt pour la
faune est bien plus homogène d'une pelouse à l'autre, certaines abritent de nombreuses espèces protégées ou
menacées. Citons simplement l'Engoulevent d'Europe (qui présente ici une population particulièrement
remarquable), l'Alouette lulu... Les pelouses sèches du Revermont ne présentent pas toutes le même état de
conservation. Beaucoup sont abandonnées et menacées de fermeture. L'enfrichement intervient bien vite si
aucun entretien n'est réalisé. Parmi celles qui sont gérées, toutes ou presque sont pâturées, très peu sont
fauchées. La pression du pâturage est souvent trop forte pour assurer un bon état de conservation du
Mesobromion. Certains secteurs, trop amendés, n'ont pas été retenus ici.
Le Revermont correspond aux premiers contreforts jurassiens, bordé à l'ouest par la Bresse et à l'est par les
gorges de l'Ain. La roche calcaire affleure sur une vaste partie de ce paysage accidenté qui culmine à quelques
768 m d'altitude. Ce relief typiquement karstique, dessiné par l'action de l'eau sur la roche, est une vaste
mosaïque de dolines, gouffres, lapiaz et autres reculées, où l'eau semble manquer. Si l'eau coule bien en surface
là où la roche calcaire est recouverte par d'anciens alluvions, les pertes sont très importantes et souvent
l'écoulement n'est que souterrain. Vallées sèches et résurgences sont une autre composante importante du
paysage du Revermont. La vallée sèche de Drom se caractérise par l'absence de réseau hydraulique aérien. Une
vallée sèche pourtant sujette à quelques inondations puisque l'eau excédentaire ne s'évacue que par les
infiltrations du sol. La vallée offre de nombreuses pâtures, entrecoupées de bois, broussailles et pelouses
sèches. On remarque çà et là des sites d'extraction de granulats. Ce milieu préservé, ouvert par le pâturage et
parsemé de vergers est un refuge idéal à une belle population de Chouette chevêche (ou Chevêche d'Athéna)
dont les effectifs restent certainement encore sous-évalués. D'une manière générale, les rapaces nocturnes sont
très présents ici. Ce milieu convient aussi à la Huppe fasciée, à la Pie grièche écorcheur La plupart des
mammifères inféodés à ces espaces sont régulièrement observés sur le secteur. Chevreuils, chats sauvages,
renards ou blaireaux y présentent de belles populations, alors que le lynx ne dédaigne pas s'y faire entendre en
période de rut Pendant de longs mois le Crapaud accoucheur chante toute la nuit, jusque dans les villages... D'un
point de vue botanique, on observe quelques stations intéressantes de Nivéole ou de Dent-de-chien à proximité
des bois de fond de vallée. Une bonne partie du secteur appartient à la série de la chênaie pubescente; on
trouve ainsi plusieurs pelouses à orchidées particulièrement intéressantes appartenant au Mesobromion (pelouses
maigres dominées par une graminée : le Brome dressé), un des premiers stades de cette série. La vallée sèche
de Drom reste relativement bien préservée, et elle offre de très intéressantes potentialités biologiques.
L'est du département de l'Ain se caractérise par un relief karstique plus ou moins prononcé selon les secteurs.
Ainsi, malgré une pluviométrie plutôt supérieure à la moyenne nationale, les sols des Revermont, Bugey et
Valromey sont localement très arides. Du fait des nombreuses infiltrations de l'eau dans la roche calcaire, la
rétention des sols est particulièrement pauvre et l'écoulement est d'abord souterrain. Ces conditions sont
particulièrement favorables, à plus forte raison sur les coteaux exposés au sud, à l'implantation d'une végétation
typique de la série du Chêne pubescent. Dans ses stades les moins avancés, elle se caractérise par des pelouses
sèches appartenant aux Mesobromion et Xerobromion (pelouse plus ou moins sèche dominée par une graminée :
le Brome dressé), habitats naturels d'intérêts européens. Le secteur considéré est recouvert, en partie, de
pelouses sèches de type Mesobromion. Cet habitat est issu d'une exploitation des sols traditionnelle par fauche
unique annuelle ou pâturage extensif. En fait, en l'état, sa faible productivité ne permet pas de pâturage
intensif. Dans ces conditions, l'enrichissement demeure nul ou peu important. Ces pelouses sont d'une richesse
botanique exceptionnelle. Graminées et légumineuses sont légion. Souvent caractérisées par une diversité en
orchidées, elles peuvent renfermer de nombreuses espèces protégées et menacées, dont certaines fortement.
Elles sont aussi un habitat privilégié pour de nombreux papillons. Ces pelouses sont dans l'Ain comme partout
ailleurs en régression. Ici, la principale menace qui pèse sur elles est l'abandon des pratiques agricoles
traditionnelles. Abandonnées, elles vont très rapidement être colonisées par le Buis.
Le Revermont qualifie couramment dans l'Ain le triangle délimité par la plaine bressane, la Franche-Comté et la
vallée de l'Ain (en Franche-Comté, le même vocable qualifie plutôt la première ligne de côtes viticoles ou « Bon
Pays »- frangeant la plaine. Ce vaste ensemble naturel délimite un secteur jurassien d'altitude modeste (il
n'atteint pas 800 m), mais fortement plissé et faillé. Un système karstique étendu s'y développe.
Hormis dans l'ample vallée du Suran, le paysage est marqué par une forte déprise agricole liée à l'abandon de la
vigne et à la régression du pâturage. Ceci explique la réduction rapide des espaces de pelouses ouvertes au
profit de « garides » (au sein desquelles le Buis est omniprésent), puis de formations forestières sèches.
La flore de ces milieux secs sur calcaires ou sur marnes est caractéristique (l'Aster amelle, ou « Marguerite de la
Saint-Michel », est ainsi particulièrement bien représentée localement, de même que beaucoup d'orchidées ou la
Pulsatille commune), et comporte des traits parfois déjà méridionaux (la Carline à feuille d'acanthe était
autrefois citée). Elle côtoie bien souvent des espèces montagnardes, présentes jusqu'à basse altitude dans
quelques stations dites « abyssales » (Aconit anthora, Drave faux aïzon, Daphné camélée). La richesse de
certains boisements ou prairies en plantes bulbeuses à floraison vernale (Nivéole du printemps, Erythrone dent
de chien, Narcisse jaune) est également remarquable.
Ces espaces sont en outre propices à une avifaune diversifiée (Engoulevent d'Europe, Milan royal, Circaète Jean-
le-Blanc), et la grande faune ainsi que les prédateurs y sont bien représentés. Il s'agit par exemple d'un bastion
important pour le Lynx d'Europe ou le Chat sauvage, et le Chamois y est localement présent jusqu'en bordure
même de la plaine bressane Les gorges de l'Ain, avec le grand développement des falaises et éboulis, sont quant
à elles adaptées aux espèces rupicoles, notamment parmi les oiseaux.
Rappel : «I - La trame verte et la trame bleue ont pour objectif d'enrayer la perte de biodiversité en
participant à la préservation, à la gestion et à la remise en bon état des milieux nécessaires aux continuités
écologiques, tout en prenant en compte les activités humaines, et notamment agricoles, en milieu rural.
- 1° Tout ou partie des espaces protégés au titre du présent livre et du titre Ier du livre IV ainsi que les
espaces naturels importants pour la préservation de la biodiversité ;
- 2° Les corridors écologiques constitués des espaces naturels ou semi-naturels ainsi que des formations
végétales linéaires ou ponctuelles, permettant de relier les espaces mentionnés au 1° ;
- 3° Les surfaces mentionnées au I de l'article L. 211-14.
III - La trame bleue comprend :
- 1° Les cours d'eau, parties de cours d'eau ou canaux figurant sur les listes établies en application de
l'article L. 214-17 ;
- 2° Tout ou partie des zones humides dont la préservation ou la remise en bon état contribue à la
réalisation des objectifs visés au IV de l'article L. 212-1, et notamment les zones humides mentionnées à
l'article L. 211-3 ;
- 3° Les cours d'eau, parties de cours d'eau, canaux et zones humides importants pour la préservation de
la biodiversité et non visés aux 1° ou 2° du présent III.
IV. - Les espaces naturels, les corridors écologiques, ainsi que les cours d'eau, parties de cours d'eau, canaux ou
zones humides mentionnés respectivement aux 1° et 2° du II et aux 2° et 3° du III du présent article sont
identifiés lors de l'élaboration des schémas mentionnés à l'article L. 371-3.
V. - La trame verte et la trame bleue sont notamment mises en œuvre au moyen d'outils d'aménagement visés
aux articles L. 371-2 et L. 371-3. (Art.L.371-1 du Code de l’Environnement). »
Un document cadre intitulé « Schéma Régional de Cohérence écologique » est élaboré, mis à jour et suivi
conjointement par la région et l’État, […]. Le Schéma Régional de cohérence écologique prend en compte les
orientations nationales pour la préservation et la remise en état des continuités écologiques mentionnées à
l’article L.371-2 du Code de l’Environnement. (Art.371-3 du code de l’environnement).
Les corridors écologiques assurent des connexions entre les réservoirs de biodiversité. Ils permettent la
circulation des flux d’espèces et de gènes vitaux pour la survie des populations et leur évolution adaptive.
RAPPEL : L’échelle du SRCE ne permet pas de travailler à une échelle inférieure au 25 000ème. Pour l’échelle
d’un projet, le SRCE doit être considéré comme un document d’information permettant d’appréhender le rôle
de la zone d’étude dans le fonctionnement du Réseau Écologique Régional. A l’échelle d’un projet, seuls des
inventaires peuvent permettre d’apprécier le rôle du site d’étude dans le réseau écologique local.
Une analyse des connexions écologiques locales est proposée au chapitre II.E. Ceci permet une analyse adaptée
au site et à ses alentours directs, avec un détail plus fin que le SRCE, et à une échelle pertinente pour le projet.
Degré de
Zonages Analyse Enjeu(x) possible(s)
sensibilité
ZNIEFF I 4 ZNIEFF I sont situées en partie sur la commune Enjeux certains Très Fort
SRCE Sur la commune : corridor d’intérêt régional Enjeux certains Très Fort
PNR PNR le plus proche : Haut-Jura » à 18 km à l’est Aucune incidence sur le zonage- Nul
Parc La Vanoise se trouve à 123 km au sud de la Aucune incidence sur le zonage Nul
national commune
La vallée centrale est dominée au sud par des milieux bocagers avec un réseau dense de haies, tandis qu’au nord
le réseau bocagé devient plus lâche avec le développement d’une agriculture plus intensive (haie moins
présente, mise en culture, prairie artificielle.). Les contreforts des reliefs sont dominés par des prairies pâturées
mais plus la pente s’accentue, plus les sols deviennent superficiels et filtrants. Les milieux agropastoraux sont
alors dominés par des prairies sèches de haute valeur biologique. Les boisements sont quand à eux très
largement dominés des chênaies charmaies mésoxérophiles (intérêt plus limité) tandis que les chênaies
pubescentes se limitent aux pentes les plus fortes ou colonisent aussi certains secteurs de pelouses ou de Buis.
Notons aussi qu’une très grande part de ces boisements xérophiles ont faits l’objet de plantation de pins
sylvestre. Notons aussi l’abondance passée ( ?) du buis sur la commune et les dégâts très importants de la Pyrale
notamment cette année 2017 avec un paysage qui est très probablement en pleine mutation. En effet les buis
semblent pour la plupart tout du moins morts ou en passe de l’être. Reste à savoir si les buxaies réapparaitront
ou pas et quel pourront être les changements paysagers et climatiques qui pourraient en résulter.
En violet : Enjeu très fort Habitat d’intérêt communautaire en état de conservation bon à moyen.
En rouge : Enjeu fort Habitat d’intérêt communautaire en mauvais état de conservation ou habitat fortement
menacé en état de conservation bon à moyen.
En orange : Enjeu moyen Habitat remarquable de zone humide en état de conservation bon à moyen ou
habitat menacé en Rhônes-Alpes.
En vert : Enjeu faible Habitat commun présentant un cortège floristique développé ou habitat de zone
humide en mauvais état de conservation
En blanc : Enjeu nul Végétation appauvrie en espèces par épandage de substances chimiques (herbicides
notamment), remblais, plantations artificielles avec une strate monospécifique, etc.
Pelouse mi-sèche
Physionomie et écologie
Ce type de formation végétale qui se rapproche physionomiquement d’une prairie de fauche plus classique
présente un tapis graminéen relativement dense et de hauteur moyenne, sur substrat drainant basophile, avec
une épaisseur de sol faible. Le sol à dominance calcaire est pauvre en nutriments et a une capacité de rétention
d’eau faible. La composition floristique est spécifique et diversifiée, on y trouve des plantes xérothermophiles
(aimant la chaleur et des sols secs) et beaucoup de fleurs, dont des orchidées qui y sont généralement
présentes. Cet habitat est présent sur des pentes nulles à moyennes, sol carbonaté, caillouteux et peu profond.
Sur le secteur ces pelouses sont pâturées extensivement ou le plus souvent sans aucune gestion.
C’est une pelouse moyennement élevée, bien recouvrante (90 à 100 %) très largement dominée par une
graminée, le Brome dressé Bromus erectus. La diversité floristique y est importante avec la présence d’espèces
pelousaires comme le Lotier corniculé (Lotus corniculatus), Renoncule bulbeuse (Ranunculus bulbosus) Sauge
des prés (Salvia pratensis), associées à de nombreuses espèces prairiales plus mésophiles comme le Dactyle
(Dactylis glomerata), l’Achillée millefeuille (Achillea millefolium), Flouve odorante (Anthoxanthum
odoratum…).
Phytosociologie
Correspondance typologique
Natura 2000 : 6210 - Pelouses sèches semi-naturelles et faciès d'embuissonnement sur calcaires (Festuco-
Brometalia) (* sites d'orchidées remarquables)
Intérêt patrimonial
Habitat d’intérêt communautaire et déterminant ZNIEFF en Rhône-Alpes, présentant une richesse spécifique très
intéressante et une forte diversité entomologique et qui est donc d’intérêt patrimonial très important.
L’état de conservation est majoritairement très moyen voir mauvais, les pelouses sont déjà assez rares, et
souffrent le plus souvent d’un abandon de gestion favorisant la colonisation par des boisements.
Enjeux de conservation
Physionomie et écologie
Cet habitat est floristiquement moins riche que les prairies de fauche ou les prairies pâturées moins intensifiées
(voir type suivant), et la flore y est plutôt banale.
Prairie basse et hétérogène, dominée par des espèces résistantes au piétinement comme le Ray-gras (Lolium
perenne), le Pissenlit (Taraxacum ruderalia), le Trèfle rampant (Trifolium repens)… accompagnées par de
nombreuses espèces prairiales comme le Trèfle des prés (Trifolium pratense), la Renoncule âcre (Ranunculus
acris), le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata)…
Phytosociologie
Correspondance typologique
Natura 2000 : -
Intérêt patrimonial
Cette prairie dérive d’autres groupements prairiaux et pelousaires plus intéressants après intensification et
surpâturage.
Enjeux de conservation
Physionomie et écologie
C’est encore un pré pâturé mais cette fois avec un sol moins riche en nutriments car la prairie est moins
intensifiée. L’habitat est présent sur les sols calcaires de profondeur variable.
Pré-dense, caractéristique des pâtures, composé d’espèces résistantes au piétinement animal telles que le Ray-
grass (Lolium perenne), le Pissenlit (Taraxacum sect. hamata), le Trèfle rampant (Trifolium repens) la Crételle
(Cynosurus cristatus)… et d’espèces des pelouses comme le Brome dressé (Bromus erectus) le Lotier corniculé
(Lotus corniculatus), Renoncule bulbeuse (Ranunculus bulbosus) Sauge des prés (Salvia pratensis)
Phytosociologie
Correspondance typologique
Natura 2000 : -
Intérêt patrimonial
L’habitat ne relève pas de la Directive habitat mais présente un intérêt plus important que d’autres prairies
pâturées plus eutrophes.
En bas de pente le surpâturage crée un mauvais état de conservation. Sur les pentes, l’état de conservation est
bon. La communauté initiale peut être modifiée si des pratiques agricoles intensives sont pratiquées (pâturage
trop intensif, fertilisation…).
Enjeux de conservation
Physionomie et écologie
Cette pâture se présente comme une prairie très piétinée, rase, et se localise aux entrées de pâture ou vers les
reposoirs. Ce groupement regroupe des espèces résistantes au piétinement mais aussi des espèces généralistes
des prairies.
Grand plantain (Plantago major subsp. Major), Ray-grass (Lolium perenne), Trèfle rampant (Trifolium repens)
Renoncule rampante (Ranunculus repens).
Phytosociologie
Correspondance typologique
Natura 2000 : -
Intérêt patrimonial
Le Lolio – Plantaginetum constitue une forme très pauvre et très dégradée de la prairie pâturée et possède une
diversité végétale très faible ; il ne présente que très peu d’intérêt patrimonial.
Enjeux de conservation
Physionomie et écologie
Ce type de prairie de fauche, très diversifiée associe des espèces des prairies mésophiles (Avoine élévée
Arrhenatherum elatius subsp. elatius, Trèfle rampant Trifolium repens, Carotte Daucus carota Leucanthemum
vulgare Holcus lanatus, , Knautia arvensis, Centaurea jacea, Rumex acetosa, Dactylis glomerata, Anthoxanthum
odoratum, Plantago lanceolata, Trisetum flavescens) à des espèces calcicoles des pelouses sèches (Minette
Medicago lupulina, Pimprenelle Sanguisorba minor, Brome dressé Bromus erectus, Sauge des prés Salvia
pratensis, Lotier corniculé Lotus corniculatus, Renoncule bulbeuse Ranunculus bulbosus) et des espèces des
Arrhenatheretea (…). Cette prairie peut avoir l’aspect d’une prairie de fauche classique, dominée par les
graminées et parsemée de couleurs au printemps, ou encore celui d’une pâture dominée par la Crételle à
l’automne car elle est pâturée en fin de saison.
Phytosociologie
Correspondance typologique
Intérêt patrimonial
En raison de sa diversité et de sa richesse végétale élevée, mais aussi de la forte diversité entomologique qui lui
est rattachée (notamment concernant les Lépidoptères diurnes), le Galio veri – Trifolietum repentis présente un
intérêt patrimonial très important.
Prairie artificielle
Physionomie et écologie
Diverses graminées
Phytosociologie
*sans objet
Correspondance typologique
EUNIS : E2.6 – Prairies améliorées, réensemencées et fortement fertilisées, y compris les terrains de sport et les
pelouses ornementales
Natura 2000 : -
Intérêt patrimonial
L’intérêt de ce type d’habitat est nul. De plus souvent associé à une suppression des haies afin de favoriser les
grandes parcelles plus faciles à exploiter, ce type de milieu porte atteinte aussi aux déplacements des espèces.
Sans objet.
Enjeux de conservation
Chênaie-Charmaie mésoxérophile
Ces boisements sont caractérisés par des essences de lumière, de dimension variable, qui favorisent des strates
arbustives et herbacées assez denses et riches en espèces. Ils se développent sur des sols fertiles, au substrat
frais à sec selon les saisons, mais jamais engorgés.
En raison de leur productivité assez importante, ces boisements sont très exploités, en taillis sous futaie ou en
taillis. Ces habitats sont des forêts secondaires, résultant du traitement forestier, qui impose la dominance de
certaines espèces.
La strate arborescente est dominée par le Chêne pédonculé (Quercus robur), le Charme (Carpinus betulus). Les
autres ligneux les plus fréquents sont le Noisetier (Corylus avellana), l’Erable champêtre (Acer campestre),
l’Orme champêtre (Ulmus minor).
La strate arbustive est dominée par le Buis (Buxus sempervirens), on observe également l’Aubépine monogyne
(Crataegus monogyna), le Troène (Ligustrum vulgare), le Fusain (Euonymus europaeus).
La strate herbacée est très diversifiée. Elle est dominée par l’Anémone des bois (Anemone nemorosa),
l’Hellébore fétide (Helleborus foetidus), la Mélique uniflore (Melica uniflora).
Phytosociologie
Correspondance typologique
Intérêt patrimonial
L’habitat est présent sous la forme de diverses haies hautes, et forme parfois de petits bosquets ou de vastes
boisements. Il est largement présent dans tout le Revermont, l’habitat n’est pas d’intérêt patrimonial si l’on
n’examine que le compartiment floristique.
Physionomie et écologie
1
groupement supportant une certaine sécheresse atmosphérique ou édaphique -du sol-
2
groupement xérophile mais peu résistant à des conditions de sécheresse extrême
La strate arbustive est dominée par le Chêne pubescent (le plus souvent des hybrides de Quercus pubescens et Q.
petreae) avec localement la présence de l’Erable à feuille d’obier. La strate arbustive, dense, est riche en arbustes
comme le Buis (Buxus sempervirens), le Cerisier de sainte Lucie (Prunus mahaleb). La strate herbacée est riche en
espèces xérophiles3 à mésoxérophiles4 avec la Mélitte à feuille de mélisse, l’Hellébore ou la Laîche blanche.
Phytosociologie
Correspondance typologique
Intérêt patrimonial
L’habitat est présent sous la forme de boisements sur les sols les plus superficiels ; Bien que bien présent dans le
Revermont, l’habitat est moins commun que la chênaie charmaie.
La typicité est bonne mais l’état de conservation est moyen du fait de la destruction des buis par la Pyrale
Enjeux de conservation
Ces haies basses se développent sur des stations chaudes et sèches, le plus souvent situées sur des amas
rocailleux. Ce sont des formations transitoires capables d’évoluer vers des chênaies charmaies via un stade à
Frêne. Ces formations du Berberidion ne sont pas dans ce cas d’intérêt communautaire. Cet habitat est
caractérisé par une végétation dense, composée d’espèces aptes à supporter une sécheresse estivale.
Ce sont des formations arbustives dominées par le Prunellier Prunus spinosa, le Buis Buxus sempervirens, le
Cerisier de Sainte Lucie Prunus spinosa, l’Epine vinette Berberis vulgaris. La strate herbacée est très diffuse et
comporte des espèces des chênaies charmaies (Hellebore par exemple) ou des pelouses sèches.
3
groupement supportant une certaine sécheresse atmosphérique ou édaphique -du sol-
4
groupement xérophile mais peu résistant à des conditions de sécheresse extrême
Phytosociologie
Correspondance typologique
Intérêt patrimonial
L’habitat n’est pas d’intérêt patrimonial si l’on n’examine que le compartiment floristique. Il est par contre de
fort intérêt pour l’avifaune, source de nourriture grâce aux nombreux arbustes à fruits ou support pour la
reproduction.
Haie de Frêne
Physionomie et écologie
Ces haies moyennes sont des formations transitoires capables d’évoluer vers des chênaies charmaies
mésoxérophiles). Ils se développent sur des sols fertiles, au substrat frais à sec selon les saisons, mais jamais
engorgé.
La strate arbustive est dominée par le Frêne associé à divers autres feuillus. On observe également l’Aubépine
monogyne (Crataegus monogyna), le Troène (Ligustrum vulgare).
La strate herbacée est très diversifiée. Elle est dominée par l’Anémone des bois (Anemone nemorosa),
l’Hellébore fétide (Helleborus foetidus), la Mélique uniflore (Melica uniflora).
Phytosociologie
Correspondance typologique
Intérêt patrimonial
L’habitat n’est pas d’intérêt patrimonial si l’on n’examine que le compartiment floristique. Il est par contre de
fort intérêt pour l’avifaune, car support pour la reproduction et permet aussi le déplacement des espèces par
son effet de corridor biologique dans le bocage.
Enjeux de conservation
Typicité et état de conservation au sein du site
II.C.2.d La Flore
D’après le Pôle flore-habitats, 277 espèces de plantes sont présentes sur la commune (liste complète en
annexe), dont 37 plantes à statut (c'est-à-dire déterminante ZNIEFF ou protégée). Une espèce protégée est citée
sur la commune, l’Orobanche d’Alsace, espèce parasite de Peucedum cervaria et autres ombellifères.
Trois espèces floristiques dites envahissantes sont citées dans la base de données mais il y en a probablement
plus, le Robinier faux-acacia, la Vergerette du canada, et la Vergerette annuelle.
II.C.2.e La Faune
Les données faune communales sont issues de la base de données de la LPO Ain.
Les espèces forestières et liées aux boisements morcelés ou de grande surface, comprennent un cortège
d’espèces communes (Sitelle torchepot, Grimpereau des jardins, Pic épeiche, etc.). la Buse variable et
le Pic noir sont les deux espèces les plus patrimoniales de ces milieux.
Le cortège des espèces des lisières forestières et des milieux bocagers arbustifs et buissonnants est assez
riche, et présente des espèces à fort enjeux de conservation. En effet, plusieurs passereaux y nichent ou
peuvent y nicher comme la Fauvette grisette, le Pouillot fitis, le Moineau domestique.
Les espèces des milieux prairiaux de fauche et les pâtures sont aussi présentes. A savoir, le Tarier des
prés qui est une espèce vulnérable tant au niveau national que régional ou bien le Tarier pâtre.
Quelques espèces sont liées aux bocages présentant des arbres à cavités, comme le Torcol fourmilier
sorte de petit pic qui tourne sa tête à 180° (d’où son nom vernaculaire) ou bien la Pie grièche écorcheur
qui empale ses proies sur les barbelés ou bien les épines des arbustes.
LR
Directive Protection LR LR LR Déterminant
Nom binomial Nom vernaculaire Rhône-
oiseaux France Monde Europe France ZNIEFF Cont.
Alpes
Lullula arborea Alouette lulu Ann. 1 Art. 3 LC LC LC VU Oui
Emberiza citrinella Bruant jaune - Art. 3 LC LC VU VU -
Circus cyaneus Busard Saint-Martin Ann. 1 Art. 3 LC NT LC VU Oui*
Falco peregrinus Faucon pèlerin Ann. 1 Art. 3 LC LC LC VU Oui*
Delichon urbicum Hirondelle de fenêtre - Art. 3 LC LC NT VU Oui*
Milvus milvus Milan royal Ann. 1 Art. 3 NT NT VU CR Oui*
Lanius collurio Pie-grièche écorcheur Ann. 1 Art. 3 LC LC NT LC Contributif
Anthus pratensis Pipit farlouse - Art. 3 NT NT VU LC Oui*
Phylloscopus trochilus Pouillot fitis - Art. 3 LC LC NT NT -
Saxicola rubetra Tarier des prés - Art. 3 LC LC VU VU Oui*
Streptopelia turtur Tourterelle des bois Ann. 2 - VU LC VU NT -
Pyrrhula pyrrhula Bouvreuil pivoine - Art. 3 LC LC VU LC -
Buteo buteo Buse variable - Art. 3 LC LC LC NT -
Carduelis carduelis Chardonneret élégant - Art. 3 LC LC VU LC -
Athene noctua Chouette chevêche - Art. 3 LC LC LC VU Oui*
Corvus monedula Choucas des tours Ann. 2 Art. 3 LC LC LC NT -
Tyto alba Effraie des clochers - Art. 3 LC LC LC VU -
LR
Directive Protection LR LR LR
Nom binomial Nom vernaculaire Rhône- ZNIEFF Cont.
habitats France Monde Europe France
Alpes
Felis silvestris Chat sauvage Ann. 4 Art. 2 LC LC LC NT Contributif
Lynx lynx Lynx boréal Ann. 2 et 4 Art. 2 LC LC EN VU Contributif
Sciurus vulgaris Ecureuil roux - Art. 2 LC LC LC LC -
Lepus europaeus Lièvre d'Europe - - LC LC LC LC Oui*
Meles meles Blaireau d'Eurasie - - LC LC LC LC -
Sus scrofa Sanglier - - LC LC LC LC -
Vulpes vulpes Renard roux - - LC LC LC LC -
Capreolus capreolus Chevreuil - - LC LC LC LC -
Martes foina Fouine - - LC LC LC LC -
Mustela erminea Hermine - - LC LC LC LC Contributif
Oryctolagus cuniculus Lapin de garenne - - NT LC NT VU -
Martes martes Martre des Pins Ann. 5 - LC LC LC LC -
Directive 92/43/CEE (habitats faune flore)
Annexe 2 : Espèces animales et végétales d'intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de zones spéciales de conservation (* :
Espèce prioritaire)
Annexe 4 : Espèces animales et végétales d'intérêt communautaire qui nécessitent une protection stricte
Annexe 5 : Espèces animales et végétales d'intérêt communautaire dont le prélèvement dans la nature et l'exploitation sont susceptibles de faire l'objet de
mesures de gestion
Protection national : Arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des mammifères terrestres protégés sur l'ensemble du territoire
Article 2 : Protégée au niveau national, espèce et habitat
Liste des espèces déterminantes ZNIEFF en Rhône-Alpes : DREAL Rhône-Alpes - 2013
Liste rouge mondiale et européenne des mammifères : UICN - 2014
Liste rouge nationale des mammifères : UICN - 2009
Liste rouge des vertébrés terrestres de la région Rhône-Alpes : CORA - 2008
NA : Non applicable - NE : Non évalué - LC : Préoccupation mineure - NT : Quasi-menacé - VU : Vulnérable - EN : En danger d'extinction - CR : En danger
critique d'extinction - RE : Espèce éteinte
Tableau 3. Liste des mammifères terrestres connus sur la commune (LPO)
LR
Directive Protection LR LR LR
Nom binomial Nom vernaculaire Rhône- ZNIEFF Cont.
habitats France Monde Europe France
Alpes
Podarcis muralis Lézard murailles Ann. 4 Art. 2 LC LC LC LC -
Zamenis longissimus Couleuvre d'esculape Ann. 4 Art. 2 LC LC LC LC Oui*
Hierophis viridiflavus Couleuvre verte et jaune Ann. 4 Art. 2 LC LC LC LC Contributif
Lacerta bilineata Lézard vert Ann. 4 Art. 2 LC LC LC LC Contributif
Vipera aspis Vipère aspic - Art. 4 LC LC LC LC Contributif
Natrix natrix Couleuve à collier - Art. 2 LC LC LC LC Contributif
Directive 92/43/CEE (habitats faune flore)
Annexe 2 : Espèces animales et végétales d'intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de zones spéciales de conservation
Annexe 4 : Espèces animales et végétales d'intérêt communautaire qui nécessitent une protection stricte
Protection national : Arrêté du 19 novembre 2007 fixant les listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l'ensemble du territoire
Article 2 : Protégée au niveau national, l'espèce et son habitat
Article 3 : Protégée au niveau national seulement l'espèce
Article 4 : Interdiction de mutiler et de colporter l'espèce
Liste des espèces déterminantes ZNIEFF en Rhône-Alpes : DREAL Rhône-Alpes - 2013
Liste rouge des espèces menacées en France - Reptiles et Amphibiens de France métropolitaine : UICN - 2015
Liste rouge des reptiles menacés en Rhône-Alpes : UICN - 2015
NA : Non applicable - NE : Non évalué - LC : Préoccupation mineure - NT : Quasi-menacé - VU : Vulnérable - EN : En danger d'extinction - CR : En
danger critique d'extinction
Tableau 4. Tableau des reptiles observés dans la commune BDD LPO
LR
Directive Protection LR LR LR
Nom binomial Nom vernaculaire Rhône- ZNIEFF Cont.
habitats France Monde Europe France
Alpes
Bufo calamita Crapaud calamite Ann. 4 Art. 2 LC LC LC NT Oui*
Alytes obstetricans Alyte accoucheur Ann. 4 Art. 2 LC LC LC LC Oui*
Bufo bufo ssp. spinosus Crapaud épineux - Art. 3 LC LC LC LC Oui*
Salamandra salamandra Salamandre tachetée - Art. 3 LC LC LC LC Contributif
Ichtyosaura alpestris Triton alpestre - Art. 3 LC LC LC LC Oui*
Directive 92/43/CEE (habitats faune flore)
Annexe 2 : Espèces animales et végétales d'intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de zones spéciales de
conservation
Annexe 4 : Espèces animales et végétales d'intérêt communautaire qui nécessitent une protection stricte
Annexe 5 : Espèces animales et végétales d'intérêt communautaire dont le prélèvement dans la nature et l'exploitation sont susceptibles de
faire l'objet de mesures de gestion
Protection nationale : Arrêté du 19 novembre 2007 fixant les listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l'ensemble du territoire
Article 2 : Protégée au niveau national, l'espèce et son habitat
Article 3 : Protégée au niveau national seulement l'espèce
Article 5 : Interdiction de mutiler et de colporter l'espèce
Liste des espèces déterminantes ZNIEFF en Rhône-Alpes : DREAL Rhône-Alpes - 2013
Liste rouge des espèces menacées en France - Reptiles et Amphibiens de France métropolitaine : UICN - 2015
Liste rouge des amphibiens menacés en Rhône-Alpes : UICN - 2015
NA : Non applicable - NE : Non évalué - LC : Préoccupation mineure - NT : Quasi-menacé - VU : Vulnérable - EN : En danger d'extinction - CR :
En danger critique d'extinction
Tableau 5. Tableau des amphibiens observés dans la commune BDD LPO
Figure 28. Tableau des espèces de papillons de jours observés sur la commune d’après BDD LPO
La sous-trame bleue : celle-ci est absente de la commune, elle est représentée par les cours d’eau et ruisseau.
La sous- trame bocagère et boisée : le fond de vallée est en bon état et est très largement dominé par le bocage
avec présence de nombreuses haies et parcelles avec des prairies. Attention néanmoins à l’arasement des haies
et parcelles cultivées tendant à dégrader cette trame. Les reliefs sont quand à eux largement boisés r
Concernant les corridors locaux, les déplacements d’espèces sur la commune sont facilités par cet important
réseau bocager qu’il convient de sauvegarder. Il n’y a pas d’obstacles majeurs sur le secteur même si les
cultures avec des parcelles de grandes tailles empêchent ou perturbent le déplacement de certaines chauves-
souris et que les lignes à hautes tensions sont aussi un obstacle notamment pour l’avifaune. Le réseau routier
« voies fréquentées » est un obstacle pour certaines petites espèces mais ne présente pas non plus d’obstacles
majeurs aux déplacements. La commune présente donc un réseau écologique en bon état de conservation avec
des déplacements d’espèces non ou peu perturbés.
Les sites classés ou inscrits sont définis par les articles L.341-1 à L.341-22 du Code de l’Environnement. Il s’agit
d’une protection au niveau national dont l’objectif est la conservation d’un espace naturel, rural ou plus
rarement bâti, quelle que soit son étendue d’intérêt patrimonial en tant que monument naturel ou « site » à
caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque. Le caractère pittoresque est le plus
fréquent.
La surveillance de la qualité de l’air en Rhône –Alpes est assurée par AIR Rhône-Alpes. Le tableau ci-dessous
précise les valeurs minimales, maximales et moyennes sur la commune, des statistiques réglementaires en
vigueur, pour les principaux polluants réglementés et des graphiques de synthèse. Une explication sur la source
et les effets des principaux polluants est en annexe IIID3.
Ces statistiques sont calculées à partir des résultats issus de la plateforme de modélisation fine d’Air Rhône-
Alpes. Les valeurs maximales estimées tiennent compte de l’influence de la proximité automobile.
La gêne sonore ressentie par la population n’est pas seulement due aux niveaux sonores émis par les différentes
sources, elle est aussi fonction de nombreux facteurs dont certains sont subjectifs : caractéristiques physiques
du bruit, aspects physiologiques, psychologiques, facteurs sociologiques, facteurs contextuels,…
Les sources de bruit sont multiples : bruit au travail, bruit de voisinage, animaux domestiques, etc. Parmi ces
différentes sources de bruit, les transports sont cités comme étant la première source incommodante.
La commune ne présente aucune voie et/ou infrastructure classée comme infrastructure sonore selon
l’arrêté du 7 janvier 1999 ou selon le projet de classement révisé.
L’objectif est de protéger la population et les établissements scolaires ou de santé des nuisances sonores
excessives, de prévenir de nouvelles situations de gêne sonore et de préserver les zones de calmes. L’ambition
de cette directive est de garantir une information des populations sur leur niveau d’exposition sonore et sur les
actions prévues pour réduire cette pollution.
Le Plan de Prévention du bruit dans l’Environnement (PPBE) de l’Etat dans l’Ain a été approuvé par l’arrêté
préfectoral du 22 juillet 2013. Le Plan de Prévention du Conseil Départemental de l’Ain a été approuvé par la
délibération du 9 décembre 2014.
Les cartes de bruit stratégiques comportent 5 documents graphiques pour chaque type d’infrastructure (routière
et ferroviaire) :
2 cartes dites de type a qui ont pour objectif de décrire les zones exposées au bruit à l’aide de courbes
isophones. Elles sont établies séparément par source de bruit (route et fer) et selon les deux indicateurs
le Lden (niveau de bruit moyen sur les 3 périodes jour-soir-nuit) et le Ln (niveau de bruit moyen de nuit
entre 22h et 6h). Elles constituent un référentiel ou état des lieux de l’environnement sonore.
1 carte de type b qui représente les informations contenues dans les arrêtés préfectoraux de classement
sonore des voies du 7 janvier 1999. Elle présente les largeurs de secteurs affectés par le bruit, arrêtées
le long des routes et voies ferrées classées.
2 cartes de type c qui ont pour objectif de définir les zones où certaines valeurs limites (définies par
l’arrêté du 4 avril 2006) sont dépassées. Elles fournissent une base d’expertise pour l’établissement du
PPBE.
Les infrastructures routières et ferroviaires concernées dans l’Ain au titre de la 2 e échéance sont :
Ligne n°752000 : ligne à grande vitesse (LGV) qui traverse l’intégralité du département
Ligne n°883000 : ligne Mâcon –Ambérieu-en-Bugey, entre Bourg-en-Bresse et Ambérieu-en-Bugey
Ligne n°890000 : ligne Lyon-Genève, entre la limite de département et Culoz et entre Bellegarde-sur-
Valserine et Léaz (embranchement de la ligne n°892000)
Ligne n°900000 : ligne Culoz – Modane entre Culoz et la limite du département.
Un nouveau classement sonore du Département de l’Ain est définit par arrété préfectoral du 9 septembre 2016
portant révision du classement sonore des infrasctrure routière et férroviaire du département de l’Ain.
Les ordures ménagères sont traitées à la décharge de La Tienne à Viriat (ISDND / Installation de Stockage de
Déchets Non Dangereux) via l’usine Ovade (Organisation pour la VAlorisation des DEchets) qui traite les déchets
avant leur transfert. Pour les emballages, le papier, et le verre, un point d’apport volontaire est situé au Nord
du village.
Les autres déchets peuvent être déposés dans les déchetteries de Simandre-sur-Suran (6 km) ou Treffort
(Lucinges). La Communauté de communes a délégué la compétence « traitement des déchets » à ORGANOM.
Depuis janvier 2004, toutes les installations existantes, c'est-à-dire entre autres les sites d’enfouissement (La
Tienne, Le Plantay) sont gérées par ce syndicat mixte.
Le traitement des ordures ménagères est assuré par le Syndicat mixte de traitement des déchets ménagers et
assimilés ORGANOM. »
La RD 936 ne traverse que 1,5 km sur le territoire communal en reliant Bourg-en-Bresse via Jasseron à
Corveissiat.Trafic : 3 500 véhicules par jour.
Points noirs ?
Le village peut être impacté par la circulation des camions des carrières. C’est pourquoi un sens de
circulation est organisé par l’accès Nord du village. Le village peut souffrir d’une vitesse excessive
et d’un transit trop important à certains moments de la journée.
Le stationnement des véhicules peut être intéressant pour ralentir les vitesses des véhicules, mais
peut également bloquer les voies.
Transférée à la Communauté de communes, la voirie fait l’objet d’une remise à niveau ou d’un entretien suivant
sa classification communautaire : voirie structurante ou secondaire.
En 2001 a été lancée une réflexion sur l’aménagement du village, un « schéma directeur » intégrant les notions
de lisibilité des espaces publics, de leur fonctionnalité, de leur mise en valeur et de sécurité des usagers.
Une première tranche de travaux d’aménagement du cœur de village a été réalisée dans le secteur de la mairie
en 2006.
Une deuxième tranche est en cours de programmation pour la traversée du village par la RD 81, dont la
concrétisation est attendue pour 2012.
En matière d’accessibilité, un P.A.V.E. (plan d’accessibilité voirie et espaces publics) a été adopté. Le
diagnostic a été réalisé, il reste à déterminer les opérations à envisager progressivement.
Seule la RD 81 peut présenter des faiblesses en termes de circulations piétonnes au vu du transit et des vitesses
parfois excessives. Ailleurs, les piétons peuvent circuler aisément dans le village. Une ancienne rue reliant le
site de l’église et la RD 81 au Nord a été réservée à un cheminement piéton : le chemin des Ecoliers.
Transports en commun
Réseau de cars du Conseil général
Ligne de bus :
Deux gares TER sont situées à Ceyzériat (9 km) et Villereversure (8 km) avec la ligne Lyon - Bourg-en-Bresse –
Oyonnax.
Les deux gares TER sont situées sur la ligne ferroviaire TGV du Haut-Bugey (ligne ferroviaire 884000 de Bourg-en-
Bresse à Bellegarde-sur-Valserine), appelée également « ligne des Carpates ».
La production et la distribution sont assurées par le Syndicat Intercommunal des Eaux Ain-Suran-Revermont.
Le syndicat n’a que cette unique ressource, sans interconnexion sur une autre ressource en cas de pollution des
puits. Une société fermière intervient.
Le réseau a été revu en même temps que celui de l’assainissement entre 2000 et 2004, et amélioré en 2016 (RD
81 C). »
II.D.7 Assainissement
II.D.7.a Assainissement des eaux usées
La commune a approuvé un schéma directeur d’assainissement en 2008 réalisé par la DDAF. La mise à jour du ZA
est donc nécessaire.
Le réseau de collecte de type séparatif dessert 98 % de la population dont les effluents sont traités dans une
station communale. Trois installations autonomes (pour trois habitations) relèvent du SPANC (service public des
assainissements non collectifs), transféré à la Communauté de communes.
Le réseau se développe sur environ 2 840 ml. Le collecteur principal est en canalisation PVC CR8 DN 200 mm.
Chaque usager est équipé d’un regard de branchement particulier DN 400 mm raccordé au collecteur principal
par une canalisation DN 160. Le nombre de branchements est de 104 unités.
L’ensemble des effluents collectés aboutissent dans un poste de refoulement situé à proximité du Lavoir et les
eaux usées sont refoulées par une conduite DN 75 mm sur environ 660 ml jusqu’à la station d’épuration située au
Nord du village.
Un poste de refoulement secondaire collecte les eaux usées du quartier de l’Enclos à l’Est du village pour les
raccorder sur le poste principal.
La station d’épuration située au Nord du village au lieu dit « Sur les Mollards » est dimensionnée pour traiter 400
équivalents-habitants (200 équivalents habitants pour la commune, plus les effluents de la fromagerie à Comté
équipée de prétraitements avant le rejet dans le réseau qui sont considérés représenter 200 EH).
La filière de traitement, de type lit bactérien faible charge, est composée des ouvrages suivants :
Avec une population recensée par l’INSEE en 2014 à 222 habitants, la station est à saturation aujourd’hui
(voir la part de 200 E/H dévolue à la population).
L’impact sur le milieu naturel est faible à condition de s’assurer que l’évacuation des effluents ne se fasse pas
dans des failles.
De plus, il existe dans le village un réseau d’évacuation des eaux pluviales qui est actuellement globalement
suffisant en période normale. Des améliorations sont apportées régulièrement.
o Les risques naturels : Avalanche, Cyclone, Eruption volcanique, Feu de forêt, Inondation,
Mouvement de terrain, Séisme, Tempête.
o Les risques technologiques : Affaissement minier, Industrie biologique, Industrie chimique,
Industrie nucléaire, Industrie pétrolière, Rupture de barrage
Le Dossier Départementale des Risques Majeurs de l’Ain (DDRM) définit les risques majeurs concernant la
commune. Seul le risque inondation est identifié :
Des cavités souterraines sont répertoriées, et beaucoup d’autres sont inconnues ; des affaissements ou des
effondrements sont parfois constatés et restent toujours possibles et imprévisibles.
En raison de la nature du sous sol, il existe des risques d’origine géologique dans la région du Revermont. Ils sont
principalement liés aux effondrements engendrés par la nature karstique du massif.
Les séismes sont, avec le volcanisme, l’une des manifestations de la tectonique des plaques. L’activité sismique
est concentrée le long de failles, en général à proximité des frontières entre ces plaques. L’activité sismique est
concentrée le long de failles, en général à proximité des frontières entre ces plaques. Lorsque les frottements
au niveau d’une de ces failles sont importants, le mouvement entre les deux plaques est bloqué.
« Afin d’améliorer la prise en compte du risque sismique dans les constructions, le zonage sismique
réglementaire a été révisé. La commune, comme le canton de Treffort-Cuisiat, passe en zone 3 dite de sismicité
« modérée ».
Les règles sismiques sont variables suivant la classe des bâtiments définie par l’arrêté du 22/10/2010 selon leur
nature ou le type d’occupation »
Limites
communales
La commune n’est concernée par aucun risque industriel lié à la présence de site SEVESO ou de leur
périmètre de protection.
Numéro
inspection Nom établissement Code postal Commune Régime Statut Seveso Etat d'activité
0061.00123 FAMY SAS 1250 DROM Enregistrement Non Seveso En fonctionnement
0061.00124 GROUPE RABIER 1250 DROM Inconnu Non Seveso En construction
0061.08302 RIVAT FRERES SARL 1250 DROM Inconnu Non Seveso En cessation d'activité
L’exploitant a obtenu une autorisation temporaire d’exploiter le stock de granulat existant. L’exploitation est
aujourd’hui terminée. La mairie a exprimé ses craintes en désirant limiter les nuisances apportées par la
circulation de camions dans le village et privilégier l’exploitation de roche marbrière sur le site voisin. Cette
carrière est au sein d’une ZNIEFF 1. Aujourd’hui, le groupe du Boulonnais ne fait pas de cette carrière une
priorité.
Ce projet concerne majoritairement la commune de Drom, et pour une petite partie au Sud, la commune de
Ramasse.
Elle a produit de la pierre marbrière. Ré-ouverte en 1994 sur un ancien site, son autorisation d’exploitation s’est
terminée en 2009. Elle a été exploitée par la société Guinet-Derriaz puis par le groupe Rabier (aujourd’hui prise
en charge par la société Danmuller).
L’exploitant a lancé un nouveau projet d’exploitation : extraction de pierre marbrière avec exploitation des
produits annexes (granulats et enrochements issus du décapage et parties du gisement impropres à sa
valorisation en pierre de taille).
La commune a souhaité limiter l’emprise de l’exploitation et avoir des garanties sur les modalités d’exploitation
et les flux de camions. Cette carrière est au sein d’un site Natura 2000 et d’une ZNIEFF 1.
Une explosion ;
Un incendie ;
Un dégagement.
Risque d’irradiation par une source radioactive : ce risque concerne principalement le personnel d’une
centrale nucléaire
Risque de contamination par les poussières radioactives dans l’air respiré (nuage ou sur le sol, aliments
frais, objets, …).
Les conséquences pour l’individu sont fonction de la dose absorbée et de la durée d’exposition (proximité de la
source radioactive,…). La protection contre l’irradiation s’effectue à l’aide par des écrans et la contamination
par la mise à l’abri.
La commune n’est pas concernée par ce risque et ne s’inscrit pas dans un périmètre de sécurité.
Avec le « facteur 4 », la loi de programme du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique a
inscrit un objectif de division par 4 ou réduction des émissions de gaz à effet de serre de 75% d’ici 2050 par
rapport à 1990.
Pour atteindre ces objectifs, le Grenelle de l’environnement a instauré des schémas régionaux du climat, de
l’air et de l’énergie (SRCAE) pour valoriser le potentiel régional d’énergie renouvelables et développer
l’efficacité énergétique, en intégrant les préoccupations sur l’énergie, le climat et les polluants
atmosphériques.
L’effet de serre est un phénomène naturel important pour la survie de la planète. Il permet d’avoir une
température moyenne sur Terre de 15°C contre -18°C si cet effet n’existait pas. La Terre reçoit toute son
énergie du soleil. Seule, une partie de cette énergie est absorbée par la Terre et l’atmosphère. Le reste étant
renvoyé vers l’espace. Avec cette énergie, la Terre s’échauffe et ce grâce aux gaz à effet de serre (GES)
présents dans l’atmosphère, qui empêchent les rayonnements infrarouges d’être renvoyés de la Terre vers
l’espace.
Les GES sont abondants dans l’atmosphère, cependant l’accroissement de la concentration de ces gaz retient
dans l’atmosphère davantage de rayonnement infrarouge. Ce surplus artificiel d’effet de serre provoque un
réchauffement du climat.
Le réchauffement climatique est désormais attesté par l’augmentation observée des températures moyennes de
l’air et de l’océan, la fonte généralisée de la neige et de la glace et l’augmentation du niveau de la mer. Ce
réchauffement du climat entraîne à son tour des changements climatiques.
Les évolutions du climat de la Terre ont été constatées aussi bien à l’échelle régionale que planétaire, et elles
auront des conséquences multiples et difficiles à cerner. Cependant ces changements climatiques induits de
cette augmentation de la concentration de GES devraient causer des modifications à différentes échelles de la
température, des précipitations et d’autres variables du climat, ce qui pourrait se traduire par des changements
mondiaux dans l’humidité du sol, par une élévation du niveau moyen de la mer et par la perspective d’épisodes
plus graves de fortes chaleurs, d’inondations, de sécheresses.
Afin de répondre aux enjeux énergétiques actuels trois axes d’actions existent :
L’efficacité énergétique permet quant à elle d’agir essentiellement, par les choix techniques en remontant de
l’utilisation jusqu’à la production, sur la quantité d’énergie nécessaire pour satisfaire un service énergétique
donné.
Les mesures de maîtrise de l’énergie, par la sobriété et l’efficacité énergétique, peuvent être prises à différents
niveaux :
On désigne aujourd’hui par énergies renouvelables, un ensemble de filières diversifiées dont la mise en œuvre
n’entraîne en aucune façon l’extinction de la ressource initiale et est renouvelable à l’échelle humaine.
Hydroélectricité : Eolien :
Centrales du type usine barrage, usine au fil de l’eau L’énergie éolienne exploite l’énergie cinétique du
ou à dérivation, utilisant des techniques éprouvées vent, convertie au moyen d’aérogénérateurs en
consistant à convertir l’énergie potentielle et électricité
cinétique de l’eau en électricité. La production
hydraulique est comptabilisée hors production issue
des stations de pompage
Solaire Photovoltaïque : Bois énergie :
La conversion directe du rayonnement solaire en Le bois et les sous-produits du bois utilisés en tant
production électrique est réalisée grâce à des capteurs qu’énergie, regroupés sous l’appellation bois-énergie,
photovoltaïques, qui transforment l’énergie des englobent une multitude de matières ligneuses issues
photons de la lumière en un courant électrique de la sylviculture et de procédés industriels de
continu recueilli dans le matériau semi-conducteur transformations : copeaux, sciures générés par les
exposé au rayonnement solaire industries du bois, liqueurs noires générées par les
industries papetières.
Déchets urbains : Pompes à chaleur (PAC)
Comprennent les déchets ménagers et assimilés Appareils capables de capter l’énergie thermique
(déchet du secteur tertiaire) qui sont incinérés dans disponible dans un environnement extérieur (chaleur
des « unités d’incinération des ordures ménagères » du sol ou nappes d’eaux souterraines, air extérieur)
(UIOM). L’énergie tirée de l’incinération des déchets pour la restituer sous forme de chaleur à l’intérieur
urbains est répartie par convention à 50% entre d’un bâtiment. Les PAC dites réversibles permettent
déchets urbains renouvelables et déchets urbains non une double restitution, de chaleur en hiver et de froid
renouvelables. en été.
Biocarburants : Géothermie :
Il existe 2 filières de production de biocarburants : la La géothermie à basse et moyenne température (30°C
filière ester à partir du colza et du tournesol et la ou 100°C) utilise les eaux chaudes contenues dans le
filière éthanol à partir de betterave ou de blé. sous-sol des grands bassins sédimentaires.
L’énergie thermique obtenue sous forme d’eau
chaude, alimente des réseaux de chaleur pour le
chauffage et l’eau chaude sanitaire. La géothermie à
haute température (>180°C) que l’on trouve dans les
zones volcaniques des DOM permet de produire de la
vapeur puis de l’électricité au moyen d’une turbine.
Résidus de récoltes : Solaire thermique
Regroupent des déchets agricoles tels que la paille et La conversion thermique de l’énergie du
autres résidus agricoles brûlés dans des chaudières et rayonnement solaire se fait par
les résidus agroalimentaires déclarés par les l’intermédiaire de capteurs solaires
industriels (marcs de pommes, noyaux de pruneaux,
marcs de café…).
Biogaz :
Gaz composé essentiellement de CH4 et de CO2, produit par digestion anaérobie de la biomasse. Regroupe les
gaz de décharge, résultant de la digestion des déchets stockés dans les décharges (centres de stockage de
déchets), et les gaz issus d’unités de méthanisation des boues des eaux usées (stations d’épuration urbaines),
des boues et déchets des industries agroalimentaires (brasserie, amidonnerie, caves et coopératives vinicoles)
ou de l’agriculture (déjections d’élevage) ou encore de déchets municipaux. Le biogaz peut être utilisé pour
produire de l’eau chaude ou de la vapeur, pour être converti en électricité ou en tant que carburant
La région Rhône-Alpes atteint voire dépasse tous les objectifs nationaux en termes de climat et d’énergie à
l’horizon 2020.
Une zone de développement de l’éolien est un périmètre du territoire proposé par la ou les communes
concernées, ou par un groupement de communes (EPCI) à fiscalité propre.
Elle est autorisée par le préfet du département après avis des communes limitrophes et consultation de la
commission départementale de la nature, des paysages et des sites (CDNPS).
Une ZDE n’est pas un document d’urbanisme. Elle ne modifie pas le zonage du Plan Local d’Urbanisme (PLU). La
loi n’oblige pas qu’un parc éolien soit situé dans une ZDE. Ainsi, un permis de construire déposé en dehors d’une
ZDE ne peut pas être refusé pour le motif qu’il est hors de cette zone. De même, un projet d’installation
d’éoliennes ne sera pas automatiquement accepté parce qu’il est situé à l’intérieur d’une ZDE.
Selon le schéma départemental éolien, certains secteurs de la commune sont en zones possibles et en zones
propices. La carte ci après localise ces zonages.
II.F.3 La biomasse
La commune est largement couverte par des boisements. Elle offrirait des potentialités intéressantes pour la
filière bois.
Selon OREGES Rhône-Alpes (données 2015), aucune chaudière automatique bois-énergie collective n’est
présente. Le bois énergie hors collectif représente néanmoins une puissance de 230 kW.(détail en annexe)
- Enjeux forts :
Biodiversité (présence de secteurs en Natura 2000, zonage ZNIEFF)
Assainissement (STEP arrivant en capacité limite)
Occupation des sols (limiter l’étalement urbain)
- Enjeux moyens :
Nuisances sonores (en lien avec les carrières)
- Enjeux mineurs
Lutte contre le changement climatique.
Paysages
transports
Pollution et sites pollués ;
Le ou les documents graphiques délimitent les secteurs où les constructions sont autorisées (zone ZC) et ceux
où les constructions ne peuvent pas être autorisées (zone Znc),
à l'exception :
1° De l'adaptation, du changement de destination, de la réfection ou de l'extension des constructions existantes
a) A des équipements collectifs ou à des services publics si elles ne sont pas incompatibles avec
l'exercice d'une activité agricole ou pastorale ou forestière dans l'unité foncière où elles sont
implantées et ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages
b) A l'exploitation agricole ou forestière
c) A la mise en valeur des ressources naturelles.
Article R161-5
Le ou les documents graphiques peuvent préciser qu'un secteur est réservé à l'implantation d'activités,
notamment celles qui sont incompatibles avec le voisinage des zones habitées.
Une analyse a été réalisée pour chacune des thématiques environnementales fondamentales.
Les parcelles sont analysées au regard de leurs effets probables sur les différentes dimensions de
l’environnement.
Pour l’évaluation environnementale de la carte communale, 11 thématiques ont été distinguées en s’appuyant
sur celles proposées par le décret n°2005-613 du 27 mai 2005.
1. La santé humaine qui concerne les risques sanitaires et la sécurité des usagers de l’environnement ;
2. Les milieux naturels et la biodiversité qui concernent les habitats naturels et la différence de nature des
espèces animales et végétales inféodées aux milieux aquatiques continentaux ;
3. Les sols qui concernent la structure et la qualité des formations naturelles superficielles des bassins
versants ;
4. L’exploitation du sous-sol qui concerne l’exploitation des matériaux de carrières et notamment les
granulats alluvionnaires ;
5. Les eaux qui concernent l’équilibre quantitatif et l’amélioration qualitative des eaux continentales et
souterraines ;
6. Les risques naturels et technologiques qui concernent la protection des biens et des personnes contre les
risques naturels, notamment d’inondation ou de submersion, ainsi que les autres phénomènes naturels
ou technologiques ;
7. Les déchets qui concernent la gestion des déchets, production, valorisation, élimination, stockage ;
8. L’air qui concerne la qualité de l’atmosphère et les émissions de gaz à effet de serre ;
9. Les déchets ;
10. Le patrimoine culturel ;
11. Les paysages qui concernent l’ensemble des éléments paysagers constitutifs.
V.A.1.b Eau
La zone constructible de la carte communale intègre des parcelles pouvant bénéficier des réseaux collectifs en
eau potable et en assainissement mais la STEP est en capacité limite à cause de la laiterie.
Ainsi, on peut considérer qu’actuellement l’augmentation de l’urbanisation aura un effet négatif sur l’eau et
l’impact peut être considéré comme fort.
La carte communale ne prévoit pas d’aménagements susceptibles d’avoir un impact notable sur la qualité de
l’air et du bruit. En fonction de la quantité limitée de nouvelles zones constructibles intégrées dans la carte,
l’augmentation du flux routier apporté va être également limitée. Néanmoins, la présence d’une carrière induit
des transports par camion qui impacte négativement la qualité environnementale de la commune.
Le paysage
La zone constructible de la carte communale est délimitée de manière à éviter le mitage du paysage. Toutes les
parcelles de cette zone constructible sont en continuité des parcelles déjà construites. La zone constructible
permet une densification au sein du tissu construit.
Ainsi, la carte communale n’aura pas d’effet négatif notable sur le paysage.
Occupation du sol
La zone constructible envisagée demeure globalement dans le tissu urbain, et intègre la partie la plus centrale
du village avec les dents creuses plus importantes comme possibilité de constructions ainsi que le bâti existant
en 2019 côté Est du village non impacté par les enjeux locaux mis en évidence (en particulier ZNIEFF).
Précisons également que les prescriptions du SCOT BBR prévues pour Drom (surface d’1 ha en allocation
d’extension totale 2008/2035, densité de 13 log/ha) sont respectées.
Les déchets
La carte communale ne prévoit pas une augmentation de la population significative, nécessitant de modifier le
réseau de collecte des déchets ou conduisant à une augmentation des volumes de déchets à traiter.
La carte communale n’aura pas d’effets négatifs notables sur les déchets.
Les transports
La carte communale ne permet pas un taux de développement important, ainsi, elle ne sera pas source d’une
augmentation significative de la population et donc du trafic sur le réseau routier de la commune. Néanmoins, la
présence d’une carrière induit des transports par camion qui impacte négativement la qualité environnementale
de la commune.
La carte communale prend en compte ces risques et a classé en zone Naturelle les parcelles présentant des
risques importants. Elle ne prévoit pas l’exposition de nouvelles populations aux risques et elle ne créera pas de
nouveaux risques. En particulier les zones inondables ne sont pas constructibles et sont préservées au sein même
du tissu urbain.
D’un point de vue plus général, le remblaiement des dolines semble une pratique se développant. Rappelons que
les dolines sont inondables et permettent aussi l’évacuation des eaux : le remblaiement est une pratique portant
atteinte au fonctionnement actuel des zones inondables et pouvant ainsi modifier la carte des zones inondables
actuelles. Réglementairement le remblaiement sauvage des zones inondables n’est pas autorisé.
V.A.1.e La biodiversité
Réserve naturelle nationale ou régionale
Aucune réserve naturelle n’est recensée sur le territoire de la commune. Ainsi, la carte communale n’aura
aucun effet sur ces zones.
Aucune réserve naturelle n’est recensée sur le territoire de la commune. Ainsi, la carte communale n’aura
aucun effet sur ces zones.
Natura 2000
La carte communale a pris en compte la présence d’entités du site Natura 2000 : Revermont et gorges de l’Ain
(code : FR8201640). Les parcelles s’inscrivant dans ce site ont toutes fait l’objet d’un classement en zone
naturelle et sont éloignées du tissu urbain. Ainsi, la carte communale n’aura pas d’effets négatifs directs sur le
site Natura 2000.
Les parcelles de la zone constructible ne correspondent ni à des habitats Natura 2000 ni à des habitats d’espèces
Natura 2000. Ainsi, la carte communale n’aura pas d’effet indirect notable sur le fonctionnement et l’équilibre
écologique du site Natura2000.
Pour le zonage carrière se trouvant au sein du site Natura 2000, les incidences sont possibles pour le projet
d’extension, en particulier car il ya présence de quelques pelouses sèches à proximité immédiate de la carrière
ainsi que des secteurs propices aux chiroptères. Une étude d’incidence natura 2000 complète est necessaire,
celle-ci ne pouvant être menée dans le cadre de la présente évaluation car elle doit necessiter des inventaires
faune et flore sur plusieurs saisons avec également des études poussées sur les chiroptères. Un dossier d’étude
d’impact est en cours d’examen par la DREAL, nous renvoyons aux conclusions de celle-ci quant à la possibilté
de carrière sur cette zone. Néanmoins l’exploitation, si elle est autorisée, doit bien sûr respecter les
préconisations issues des dossiers réglementaires.
ZNIEFF
Le site concerné par le Parc photovoltaique est en ZNIEFF de type 1, néanmoins, la zone est totalement
artificialisée par l’ancienne carrière. Il est donc probable que l’impact du zonage sur les ZNIEFF soit faible.
Concernant l’autre carrière à l’ouest de la RD81 « vers Fays », une partie du zonage concerné est constitué de
milieux naturels d’interêt écologique certain (pelouses sèches relictuelles…) mais ces milieux sont très présents
aux alentours et la carrière n’impact qu’une petite partie de la ZNIEFF. L’impact du zonage sur la ZNIEFF est
considéré comme faible à moyen. Néanmoins l’exploitation doit bien sûr respecter les préconisations issues des
dossiers réglementaires.
La partie Ouest du village (coteau) est marquée par une extension urbaine contemporaine qui impacte la ZNIEFF
de type1. Cette zone est marquée par un zonage N pour empêcher de nouvelles constructions. Les constructions
existantes pourront donc, en vertu de l’article R 161-4, faire l’objet d’adaptation, réfection, extension et
changement de destination.
Réseau écologique
La carte communale ne permet pas l’urbanisation au sein du réservoir biologique défini dans le SRCE et permet
aussi le maintien des continuités écopaysagères du département de l’Ain.
Le critère de notation :
lutte contre
Biodiversité
consommation zones eau potable et le Total
Zonage et continuité transports risque
d’espace inondables assainissement changement point
écologiques
climatique
ZC 0 -1 +3 -3 0 0 -1 -2
ZnC +3 +3 +3 0 0 +3 +3 +15
ZCa -1 -2 0 0 -2 0 -2 -8
Les principales incidences des mesures de la carte communale ont été identifiées en élaborant un tableau
croisant les mesures de la carte communale avec les principales thématiques environnementales pour les
parcelles présentant une végétation naturelle dans les futures zones constructibles.
Négatif -3
Enjeux forts
Positif +3
Négatif -2
Enjeux moyens
Positif +2
Négatif -1
Enjeux faibles
Positif +1
Enjeux forts
Enjeux moyens
Enjeux mineurs
Total 0
V.B.2 Parcelle126
La parcelle 26 comporte une zone de cour enherbée d’une habitation et une partie de prairie pâturée assez
intensifiée (Phytosociologie : Cynosurion).
Enjeux forts
Enjeux moyens
Enjeux mineurs
Total +4
Enjeux forts
Enjeux moyens
Enjeux mineurs
Total 0
La parcelle 171 est une prairie pâturée assez intensifiée (Phytosociologie : Cynosurion).
Enjeux forts
Enjeux moyens
Enjeux mineurs
Total +4
Les parcelles 237, 1825, 1826 sont toutes les trois des prairies pâturées assez intensifiées (Phytosociologie :
Cynosurion).
Enjeux forts
Enjeux moyens
Enjeux mineurs
Total +4
La parcelle 220 est une prairie pâturée assez intensifiée (Phytosociologie : Cynosurion), actuellement occupée
par de la volaille.
Enjeux forts
Enjeux moyens
Enjeux mineurs
Total +4
La parcelle 1537 est composée d’une prairie pâturée assez intensifiée (Phytosociologie : Cynosurion), et d’une
parcelle de cours enherbée. A noter que la parcelle ne serait pas entièrement constructible.
Enjeux forts
Enjeux moyens
Enjeux mineurs
Total +4
V.B.9 Synthèse
Les parcelles en végétation naturelle sont toutes des parcelles où se développe une formation végétale d’intérêt
limité, de type prairie pâturée et se rapportant phytosociologiquement au Cynosurion. Les quelques roches
affleurant visibles parfois n’ont pas de végétation bien développée et sont surpiétinées. Globalement les
parcelles ne présentent donc pas d’intérêt écologique marqué. Ceci limite donc les impacts sur la biodiversité,
y compris en tant qu’habitat relais pour des espèces Natura 2000.
Il convient de travailler sur le problème de l’assainissement communal ce qui n’a pas été le cas actuellement. La
commune doit pouvoir absorber les nouveaux flux dus à l’urbanisation.
Les incidences du projet sur les espèces et les habitats d’intérêt communautaire des sites Natura 2000 seront
appréciées au regard de leurs objectifs de conservation définis dans les documents d’objectifs, c’est-à-dire de
l’ensemble des mesures requises pour maintenir ou rétablir ces éléments communautaires dans un état
favorable. Cette évaluation répond aux articles 6-3 et 6-4 de la directive « habitats-faune-flore » n°92/43
transposée en droit français par l’ordonnance du 11 avril 2001.
La protection des espèces par le droit communautaire se fonde sur deux directives principales :
Ce texte affirme comme but principal le maintien de la biodiversité dans le cadre du développement durable et
pour cela vise à la conservation des habitats naturels, mais également de la faune et de la flore sauvages.
La conduite de nouvelles activités au sein du réseau Natura 2000 n’est pas formellement interdite. Toutefois, les
textes européens et plus particulièrement la directive « Habitats-Faune-Flore » (article 6-3 et 6-4), imposent
que les plans et les projets dont l’exécution pourrait avoir des répercussions significatives sur le site soient
soumis à une évaluation appropriée de leurs incidences sur l’environnement.
Transposés en droit français par l’ordonnance n°2001-321 du 11 avril 2001, les articles des Directives « Habitats-
Faune-Flore » et « Oiseaux » sont traduits au livre IV du Code de l’Environnement par les articles L.414-1 à
L.414-7.
La circulaire ministérielle du 15 avril 2010 relative à l’évaluation des incidences Natura 2000 précise quant à
elle, que l’évaluation des incidences Natura 2000 est instaurée pour prévenir les atteintes aux objectifs de
conservation des sites Natura 2000 (habitats naturels, espèces végétales et animales), désignés soit au titre de la
directive « oiseaux », soit de la directive « habitats, faune, flore ».
L’article L.414-4.V du Code de l’Environnement précise que les sites Natura 2000 font l’objet de mesures
destinées à conserver ou à rétablir dans un état favorable les habitats naturels et les populations des espèces de
faune et de flore sauvages qui ont justifié leur désignation. Les sites Natura 2000 font également l’objet de
mesures de prévention appropriées pour éviter la détérioration de ces mêmes habitats naturels et les
perturbations de nature à affecter de façon significative ces mêmes espèces.
Ces mesures, définies en concertation avec les acteurs locaux, sont adaptées aux menaces spécifiques qui
pèsent sur ces habitats naturels et sur ces espèces. Elles ne conduisent pas à interdire les activités humaines dès
lors qu’elles n’ont pas d’effets significatifs sur le maintien ou le rétablissement dans un état de conservation
favorable ces habitats naturels et ces espèces.
Etat de conservation d’un habitat naturel : l’effet de l’ensemble des influences agissant sur un habitat
naturel ainsi que sur les espèces typiques qu’il abrite, qui peuvent affecter à long terme sa répartition
naturelle, sa structure et ses fonctions ainsi que la survie à long terme de ses espèces typiques sur le
territoire.
« L’état de conservation d’un habitat naturel sera considéré comme « favorable » lorsque :
o Son aire de répartition naturelle ainsi que les superficies qu’il couvre au sein de cette aire sont
stables ou en extension.
o La structure et les fonctions spécifiques nécessaires à son maintien à long terme existent et sont
susceptibles de perdurer dans un avenir prévisible.
o L’état de conservation des espèces qui lui sont typiques est favorable.
L’effet de l’ensemble des influences qui, agissant sur l’espèce, peuvent affecter à long terme la
répartition et l’importance de ses populations sur le territoire visé.
« L’état de conservation » sera considéré comme « favorable » lorsque :
o Les données relatives à la dynamique de la population de l’espèce en question indiquent que
cette espèce continue et est susceptible de continuer à long terme à constituer un élément
viable des habitats naturels auxquels elle appartient.
o L’aire de répartition naturelle de l’espèce ne diminue ni ne risque de diminuer dans un avenir
prévisible.
o Il existe et il continuera probablement d’exister un habitat suffisamment étendu pour que ses
populations se maintiennent à long terme.
Les éventuelles incidences sur un site Natura 2000 doivent être évaluées au regard des objectifs de conservation
du site Natura 2000 concerné.
Le Revermont se caractérise par de petites sous unités d’axe nord-sud qui ont chacune leur originalité : la plaine
du pied du Revermont avec son aspect bocager, la côtière ouest avec ses villages en balcon, la vallée du Suran
très agricole, les monts des bords de l’Ain surplombant la rivière, quelques bassins agricoles au cœur du
Revermont comme le synclinal de Drom/Ramasse à l’Ouest et celui de Hautecourt/Romanèche à l’Est. La
végétation sur les versants et les reliefs du Revermont est celle de l’étage collinéen. Elle appartient à la série
septentrionale du Chêne pubescent et de la chênaie-charmaie thermophile car les côteaux sont très chauds et
secs. Les stations botaniques sont particulièrement intéressantes sur les versants exposés au sud. Contrastant
avec cette végétation, certains sommets présentent une flore de montagne. Le milieu végétal des gorges de
l’Ain est constitué principalement d’une forêt à Chêne pubescent et à buis. On y retrouve un certain nombre
d’espèces subméditerranéennes ou des milieux secs. Dans la vallée, une chênaie-charmaie occupe les sols plus
profonds. Ce site recèle également de nombreux rapaces diurnes et nocturnes. Enfin, le Revermont par sa
géologie calcaire est riche en phénomènes karstiques (dolines, vallées sèches, pertes, lapiaz, reculées). Les
habitats cavernicoles du Revermont sont intéressants. On y trouve notamment plusieurs espèces de chauves
souris (Grand murin, Grand rhinolophe, Petit rhinolophe, Minioptère de Schreibers) et d’autres espèces animales
cavernicoles. Dans la grotte de Hautecourt on trouve notamment des arthropodes particuliers, endémiques au
Jura. Il est à noter que le Lynx est bien présent sur le territoire du Revermont. Le Revermont offre des habitats
et des ressources propices au maintien d’une population viable.
Les habitats d’intérêt communautaire recensés sur le formulaire standard de données sont :
Formations stables xérothermophiles à Buxus semprevirens des pentes rocheuses (Berberidion p.p) (Code
Natura 2000 : 5110)
Pelouses sèches semi-naturelles et faciès d’embuissonnement sur calcaires (Festuco-Brometalia) (code
Natura 2000 : 6210)
Sources pétrifiantes avec formation de tuf (Cratoneurion) (source Natura 2000 : 7220)
Eboulis ouest-méditerranéens et thermophiles (code Natura 2000 : 8130)
Pentes rocheuses calcaires avec végétation chasmophytique (code Natura 2000 : 8210)
Grottes non exploitées par le tourisme (code Natura 2000 : 8310)
Les espèces d’intérêt communautaire recensées sur le site selon la formulaire standard de données sont :
Pour le zonage carrière se trouvant au sein du site Natura 2000, les incidences sont possibles pour le projet
d’extension, en particulier car il y a présence de quelques pelouses sèches à proximité immédiate de la
carrière : des mesures de réduction des incidences sont à prendre. Une étude d’incidence natura 2000 complète
est necessaire, celle-ci ne pouvant être menée dans le cadre de la présente évaluation car elle doit necessiter
des inventaires faune et flore sur plusieurs saisons et devra à minima intégrer des mesures de réduction des
incidences sur Natura 2000.
De manière générale, en tenant compte des impacts directs et indirects, temporaires et permanents, les
principaux impacts du projet sur les différents groupes faunistiques étudiés sont :
Les parcelles de la zone constructible ne constituent pas des habitats optimaux pour cette espèce, en effet elles
ne s’inscrivent pas dans des massifs forestiers et elles sont toutes des parcelles de prairies pâturées ou de
jardins en zones urbanisées. Ainsi, la carte communale n’aura pas d’effet sur cette espèce.
Petit Rhinolophe
Cette espèce de plaine remonte jusque dans les vallées chaudes de moyenne montagne. Elle fréquente les
milieux semi-ouverts et bocagers avec une mosaïque d’habitats-naturels boisés et ouverts. En gîte hivernale, la
colonie se disperse et les individus investissent les cavités souterraines, liées au bâti ou non. En gîte estival, ces
colonies préfèrent les vieilles bâtisses (château, églises, moulins, etc.), les arbres creux sont aussi utilisés. Elle
affectionne aussi beaucoup les nichoirs. Ses terrains de chasse préférentiels se composent de haies ou lisières
forestières avec une strate buissonnante bordée de friches ou prairies, et elle chasse aussi beaucoup en milieu
forestier. Le petit Rhinolophe est une espèce sédentaire, qui chasse non loin de son gîte (2 à 3 km), et les gites
d’hiver et d’été ne sont que peu éloignés, de l’ordre de 5 à 10 km. La continuité des corridors boisés est
primordiale : un vide de 10 m semble rédhibitoire. Les gîtes d’hibernation doivent bénéficier d’une obscurité
totale, d’une température comprise entre 4°C et 16°C, rarement moins, d’une hygrométrie élevée, et d’une
tranquillité absolue. La présence de milieux humides semble importante pour les colonies de mise bas.
Elle hiberne dans des cavités souterraines où elle se déplace fréquemment. Au mois d'avril, elle quitte ses gîtes
d'hiver pour rejoindre les sites de reproduction. Très sensibles aux dérangements, les femelles se rassemblent au
nombre d’une dizaine à une centaine. La période de gestation est longue, et la naissance d’un seul jeune se
produit en juin. Espèce sensible à la lumière artificielle des villes et villages et des routes très fréquentées.
C’est une espèce entomophage assez ubiquiste.
Les parcelles concernées par la zone constructible sont des parcelles de prairies, ne présentant pas de milieux
favorables au gite de cette espèce. Ainsi, la carte communale ne remet pas en cause la présence de cette
espèce dans le site Natura 2000.
Grand Rhinolophe
Cette espèce est présente dans les milieux semi-ouverts, composés de boisements de feuillus, de prairies, de
haies bocagères, de parcs et jardins, de milieux aquatiques, de pâtures, etc. La diversité de milieux est
importante. Les zones karstiques sont prisées par cette espèce. Il ne fréquente pas les cultures monospécifiques
(plantation de résineux, maïsiculture, etc.), et les milieux sans bocage ni îlots boisés. En gite d’hibernation,
l’espèce est cavernicole, tant en site naturel qu’artificiel (ouvrages d’art, caves, mines, etc.), tant qu’elles sont
dans l’obscurité totale avec une température comprise entre 5°C et 12°C, une forte hygrométrie (supérieure à
96%), et une tranquillité totale. Les gites de reproduction sont les greniers, toitures d’églises, granges, mines,
etc. Les bâtiments près des lieux de chasse servent régulièrement de repos nocturne voire de gîtes
complémentaires. L’espèce est fidèle aux gites de reproduction et hibernation. Les gites d’étés doivent offrir un
abri contre les précipitations et une température clémente. Cela peut être des bâtiments abandonnés, ou
simplement une branche d’arbre. Cette espèce fuit purement et simplement les éclairages, tant sur son site de
Le Grand Rhinolophe hiberne d’octobre à avril, en fonction des conditions climatiques. La période de rut a lieu
lors de cette période. Hors de cette période, les mâles et les femelles ne sont pas ensembles. Les colonies de
reproduction estivales sont composées d’une dizaine à presque un millier de femelles parfois associées à
d’autres espèces. Chaque femelle donne naissance à un jeune qui sera capable de chasser seul au bout d’un
mois, ils sont sevrés au bout de 45 jours, et ont une longévité de 30 ans. L’espèce est entomophage et
affectionne l’entomofaune coprophage, les tipules, et autre arthropodes.
Les parcelles concernées par la zone constructible sont des parcelles de prairies, ne présentant pas de milieux
favorables au gite de cette espèce. Ainsi, la carte communale ne remet pas en cause la présence de cette
espèce dans le site Natura 2000.
Minioptère de Schreiber
Le Minioptère de Schreibers est une espèce strictement cavernicole. Il se déplace généralement sur des
distances maximales de 150 km en suivant des routes migratoires saisonnières empruntées d'une année sur
l'autre entre ses gîtes d'hiver et d'été. En dépit de ces mouvements, l'espèce peut être considérée comme
sédentaire. L'espèce est très sociable, tant en hibernation qu'en reproduction. La période d'hibernation est
relativement courte, de décembre à fin février. A la fin de l'hiver (février/mars), les Minioptères abandonnent
les sites d'hibernation pour rejoindre tout d'abord les sites de printemps (transit) situés à une distance moyenne
de 70 km où mâles et femelles constituent des colonies mixtes. Les femelles les quittent ensuite pour rejoindre
les sites de mise bas au mois de mai. Durant la même période, des mâles peuvent former de petits essaims dans
d'autres cavités.
Les parcelles concernées par la zone constructible sont des parcelles de prairies. Ce type de milieu ne répond
pas au besoin de cette espèce. Ainsi, la carte communale ne remet pas en cause la présence de cette espèce
dans le site Natura 2000.
Grand Murin
C’est une chauve-souris de basse altitude, elle est essentiellement forestière mais elle fréquente aussi les
milieux bocagers assez diversifiés (humides, secs, etc.). Cette espèce chasse dans les boisements assez vieux
avec des canopées épaisses, et des sous-bois assez dégagés. Elle fréquente aussi les milieux bocagers à proximité
des parcelles boisées.
De mi-août à mi-octobre c’est la période de reproduction, les femelles reviennent sur les mêmes sites d’une
année à l’autre. Ensuite, les sites d’hibernation peuvent être investis dès septembre, et les individus entrent en
léthargie dès la fin octobre. Les gites avec des températures comprises entre 3 et 9°C avec une hygrométrie
forte, sont optimales et seront préférés. L’espèce s’accroche aux murs, en grappes denses ou des individus
isolés. Cette espèce est aussi fissuricole. Dès la fin mars les individus colonisent les gites d’été, et les colonies
de mise bas se forment dans les châteaux, églises, combles, ou encore dans les grottes. Les colonies de
reproduction et de mise bas sont en dessous de 500m d’altitude. Les individus isolés fréquentent une grande
variété d’habitats anthropiques (combles, coffre de volet roulant, etc.), les cavités arboricoles, nichoirs, etc. Le
régime alimentaire de l’espèce est essentiellement composé de gros coléoptères comme les bousiers, les
ptérostiques, hannetons, etc. En été il se nourrit aussi de diptères, d’araignées d’opilions, de criquets, etc. La
distance entre les gîtes estivaux et hivernaux peut atteindre 50 km. Les déplacements supérieurs à 100 km ne
sont pas rares.
Les parcelles concernées par la zone constructible sont des parcelles de prairies, ne présentant pas d’arbres
favorables au gite de cette espèce. Ainsi, la carte communale ne remet pas en cause la présence de cette
espèce dans le site Natura 2000.
Le carte communale ne prévoit pas l’urbanisation d’habitats favorables aux différentes espèces de Chauves-
souris. Ainsi, la carte communale n’aura pas d’incidences sur les espèces d’intérêt communautaire.
communautaire.
La carte communale ne remettra donc pas en cause l’état de conservation du site Natura 2000.
La carte communale ne remettra donc pas en cause l’état de conservation du site Natura 2000.
VII.C Conclusion
La carte communale n’aura aucun effet sur l’état de conservation des espèces d’intérêt communautaire du site
pour la zone constructible.
Concernant la zone carrière en site Natura 2000, celle-ci ne remettra pas en cause l’intégrité du site Natura
2000 mais aura des incidences sur celui-ci. Ainsi des mesures de réduction des incidences doivent être prises
dans le cadre du projet de carrière. Les incidences résiduelles du zonage sont donc considérées comme faibles à
moyennes dans l’état actuel des choses, le dossier réglementaire n’étant pas encore validé.
IX. Conclusion
La carte communale et son zonage prennent bien compte les différentes constituantes de l’environnement et
ont un bilan globalement positif.
Néanmoins, en l’état actuel, la station d’épuration ne peut pas supporter une augmentation des flux car elle a
atteint sa capacité maximale. Ainsi les impacts résiduels concernant l’assainissement restent notables.
De même, concernant la zone carrière en site Natura 2000, celle-ci ne remettra pas en cause l’intégrité du site
Natura 2000 mais aura des incidences sur celui-ci. Ainsi des mesures de réduction des incidences doivent être
prises dans le cadre du projet de carrière. Ainsi, le zonage peut donc avoir des incidences sur Natura 2000 en
autorisant les carrières : la mise en place de mesures de réduction des incidences dans le cadre du projet de
carrière est donc une nécessitée. Les incidences résiduelles du zonage sont donc considérées comme faibles
à moyennes dans l’état actuel des choses, le dossier réglementaire n’étant pas encore validé.
X. Indicateurs de suivis
- Enjeux forts :
Biodiversité (présence de secteurs en Natura 2000, zonage ZNIEFF)
Assainissement (STEP arrivant en capacité limite)
Occupation des sols (limiter l’étalement urbain)
Paysages : Limiter le mitage des paysage)
- Enjeux moyens :
Nuisances sonores (en lien avec les carrières)
- Enjeux mineurs
Lutte contre le changement climatique.
Transports
Pollution et sites pollués ;
Concernant les impacts, la zone constructible de la carte communale intègre des parcelles pouvant bénéficier
des réseaux collectifs en eau potable et en assainissement mais la STEP est en capacité limite à cause de la
laiterie. Ainsi, on peut considérer qu’actuellement l’augmentation de l’urbanisation aura un effet négatif sur
l’eau et l’impact peut être considéré comme fort.
La zone constructible de la carte communale est délimitée de manière à éviter le mitage du paysage. Toutes les
parcelles de cette zone constructible sont en continuité des parcelles déjà construites. La zone constructible
permet une densification au sein du tissu construit. Ainsi, la carte communale n’aura pas d’effet négatif notable
sur le paysage.
La zone constructible envisagée demeure globalement dans le tissu urbain, et intègre la partie la plus centrale
du village avec les dents creuses plus importantes comme possibilité de constructions ainsi que le bâti existant
en 2019 côté Est du village non impacté par les enjeux locaux mis en évidence (en particulier ZNIEFF).
Précisons également que les prescriptions du SCOT BBR prévues pour Drom (surface d’1 ha en allocation
d’extension totale 2008/2035, densité de 13 log/ha) sont respectées.
La carte communale prend en compte ces risques et a classé en zone Naturelle les parcelles présentant des
risques importants. Elle ne prévoit pas l’exposition de nouvelles populations aux risques et elle ne créera pas de
nouveaux risques. En particulier les zones inondables ne sont pas constructibles et sont préservées au sein même
du tissu urbain.
La carte communale a pris en compte la présence d’entité du site Natura 2000 : Revermont et gorges de l’Ain
(code : FR8201640). Les parcelles s’inscrivant dans ce site ont toutes fait l’objet d’un classement en zone
naturelle et sont éloignées du tissu urbain. Ainsi, la carte communale n’aura pas d’effet négatifs directs sur le
site Natura 2000. Les parcelles de la zone constructible ne correspondent ni à des habitats Natura 2000 ni à des
habitats d’espèces Natura 2000. Ainsi, la carte communale n’aura pas d’effet indirect notable sur le
fonctionnement et l’équilibre écologique du site Natura2000.
Le site concerné par le Parc photovoltaique est en ZNIEFF de type 1, néanmoins, la zone est totalement
artificialisée par l’ancienne carrière. Il est donc probable que l’impact du zonage sur les ZNIEFF soit faible.
Concernant l’autre carrière à l’ouest de la RD81 « vers Fays », une partie du zonage concerné est constituée de
milieux naturels d’interêts écologiques certains (pelouses sèches relictuelles…) mais ces milieux sont très
présents aux alentours et la carrière n’impacte qu’une petite partie de la ZNIEFF. L’impact du zonage sur la
ZNIEFF est considéré comme faible à moyen. Néanmoins l’exploitation doit bien sûr respecter les préconisations
issues des dossiers réglementaires.
La partie Ouest du village (coteau) est marquée par une extension urbaine contemporaine qui impacte la ZNIEFF
de type1. Cette zone est marquée par un zonage N pour empêcher de nouvelles constructions.
La carte communale et son zonage prennent bien compte les différentes constituantes de l’environnement et
ont un bilan globalement positif.
Néanmoins, en l’état actuel, la station d’épuration ne peut pas supporter une augmentation des flux car elle a
atteint sa capacité maximale. Ainsi les impacts résiduels concernant l’assainissement restent notables.
De même, concernant la zone carrière en site Natura 2000, celle-ci ne remettra pas en cause l’intégrité du site
Natura 2000 mais aura des incidences sur celui-ci. Ainsi des mesures de réduction des incidences doivent être
prises dans le cadre du projet de carrière. Ainsi, le zonage peut donc avoir des incidences sur Natura 2000 en
autorisant les carrières : la mise en place de mesures de réduction des incidences dans le cadre du projet de
carrière est donc une nécessité. Les incidences résiduelles du zonage sont donc considérées comme faibles à
moyennes dans l’état actuel des choses, le dossier réglementaire n’étant pas encore validé.
XII. Annexe
XII.A Détail des émissions Gaz à Effet de Serre pour la
commune de Drom
Valeur
An id_comm id_snap3 id_energie id_usage
(kteqCO2)
Agriculture, sylviculture et
2011 1250 Electricité Autres usages agricoles 5,08E-04
aquaculture
Agriculture, sylviculture et
2011 1250 Electricité RdC - Chauff et ECS 0,00308039
aquaculture
Agriculture, sylviculture et
2011 1250 Electricité Tous usages 0,00358825
aquaculture
Agriculture, sylviculture et Non-
2011 1250 Brûlage agricole 4,99E-04
aquaculture énergétique
Agriculture, sylviculture et Non-
2011 1250 Cheptels 0,59333446
aquaculture énergétique
Agriculture, sylviculture et Non-
2011 1250 Cultures 0,53960958
aquaculture énergétique
Agriculture, sylviculture et Non-
2011 1250 Tous usages 1,1334432
aquaculture énergétique
Agriculture, sylviculture et
2011 1250 PP Engins agricoles 0,10102267
aquaculture
Agriculture, sylviculture et
2011 1250 PP RdC - Chauff et ECS 0,00728266
aquaculture
2011 1250 Agriculture, sylviculture et PP Tous usages 0,10830533
aquaculture
Agriculture, sylviculture et Toutes énergies
2011 1250 Autres usages agricoles 5,08E-04
aquaculture finales
Agriculture, sylviculture et Toutes énergies
2011 1250 Brûlage agricole 4,99E-04
aquaculture finales
Agriculture, sylviculture et Toutes énergies
2011 1250 Cheptels 0,59333446
aquaculture finales
Agriculture, sylviculture et Toutes énergies
2011 1250 Cultures 0,53960958
aquaculture finales
Agriculture, sylviculture et Toutes énergies
2011 1250 Engins agricoles 0,10102267
aquaculture finales
Agriculture, sylviculture et Toutes énergies
2011 1250 RdC - Chauff et ECS 0,01036304
aquaculture finales
Agriculture, sylviculture et Toutes énergies
2011 1250 Tous usages 1,24533677
aquaculture finales
Toutes énergies
2011 1250 Gestion des déchets Non soumis à quotas 3,49154256
finales
Toutes énergies
2011 1250 Gestion des déchets Total 3,49154256
finales
Industrie hors branche Toutes énergies
2011 1250 Non soumis à quotas 0,43889828
énergie finales
Industrie hors branche Toutes énergies
2011 1250 Total 0,43889828
énergie finales
Chauffage (hors
2011 1250 Résidentiel CMS 0,00115023
chauffage urbain)
2011 1250 Résidentiel CMS Tous usages 0,00115023
Chauffage (hors
2011 1250 Résidentiel ENRt 0,12245744
chauffage urbain)
2011 1250 Résidentiel ENRt Tous usages 0,12245744
Chauffage (hors
2011 1250 Résidentiel Electricité 0,3472076
chauffage urbain)
2011 1250 Résidentiel Electricité Cuisson 0,03787217
2011 1250 Résidentiel Electricité ECS 0,03448251
2011 1250 Résidentiel Electricité Eclairage 0,03260766
2011 1250 Résidentiel Electricité Electricité spécifique 0,0345021
2011 1250 Résidentiel Electricité Froid 0,01968831
2011 1250 Résidentiel Electricité Lavage 0,02072468
2011 1250 Résidentiel Electricité Tous usages 0,52708503
Non-
2011 1250 Résidentiel Tous usages 0,00300298
énergétique
Autres usages
2011 1250 Résidentiel PP 0,02385316
résidentiels
Chauffage (hors
2011 1250 Résidentiel PP 1,25384776
chauffage urbain)
2011 1250 Résidentiel PP Cuisson 0,02670387
2011 1250 Résidentiel PP ECS 0,03475528
2011 1250 Résidentiel PP Tous usages 1,33916007
Toutes énergies Autres usages
2011 1250 Résidentiel 0,02385316
finales résidentiels
Toutes énergies Chauffage (hors
2011 1250 Résidentiel 1,72466303
finales chauffage urbain)
2011 1250 Résidentiel Toutes énergies Cuisson 0,06457604
finales
Toutes énergies
2011 1250 Résidentiel ECS 0,06923779
finales
Toutes énergies
2011 1250 Résidentiel Eclairage 0,03260766
finales
Toutes énergies
2011 1250 Résidentiel Electricité spécifique 0,0345021
finales
Toutes énergies
2011 1250 Résidentiel Froid 0,01968831
finales
Toutes énergies
2011 1250 Résidentiel Lavage 0,02072468
finales
Toutes énergies
2011 1250 Résidentiel Tous usages 1,99285574
finales
2011 1250 Tertiaire ENRt Autres usages tertiaires 2,56E-05
Chauffage (hors
2011 1250 Tertiaire ENRt 2,85E-04
chauffage urbain)
2011 1250 Tertiaire ENRt Cuisson 4,27E-05
2011 1250 Tertiaire ENRt ECS 5,07E-05
2011 1250 Tertiaire ENRt Tous usages 4,04E-04
2011 1250 Tertiaire Electricité Autres usages tertiaires 7,04E-04
Chauffage (hors
2011 1250 Tertiaire Electricité 0,03419709
chauffage urbain)
2011 1250 Tertiaire Electricité Climatisation 0,00319067
2011 1250 Tertiaire Electricité Cuisson 0,00761817
2011 1250 Tertiaire Electricité ECS 0,00281709
2011 1250 Tertiaire Electricité Eclairage public 0,01496669
2011 1250 Tertiaire Electricité Electricité spécifique 0,00773711
2011 1250 Tertiaire Electricité Tous usages 0,0712307
Non-
2011 1250 Tertiaire Tous usages 0,00229551
énergétique
2011 1250 Tertiaire PP Autres usages tertiaires 0,00630609
Chauffage (hors
2011 1250 Tertiaire PP 0,09935926
chauffage urbain)
2011 1250 Tertiaire PP Cuisson 0,002019
2011 1250 Tertiaire PP ECS 0,01148321
2011 1250 Tertiaire PP Tous usages 0,11916756
Toutes énergies
2011 1250 Tertiaire Autres usages tertiaires 0,00703561
finales
Toutes énergies Chauffage (hors
2011 1250 Tertiaire 0,13384148
finales chauffage urbain)
Toutes énergies
2011 1250 Tertiaire Climatisation 0,00319067
finales
Toutes énergies
2011 1250 Tertiaire Cuisson 0,00967983
finales
Toutes énergies
2011 1250 Tertiaire ECS 0,01435099
finales
Toutes énergies
2011 1250 Tertiaire Eclairage public 0,01496669
finales
Toutes énergies
2011 1250 Tertiaire Electricité spécifique 0,00773711
finales
Toutes énergies
2011 1250 Tertiaire Tous usages 0,1930979
finales
Les aérosols primaires : émis directement dans l'atmosphère sous forme solide ou liquide. Les particules
liées à l'activité humaine proviennent majoritairement de la combustion de combustibles (production et
transformation de l'énergie, chauffage des particuliers principalement biomasse...), du transport
automobile (échappement, usure, frottements...) ainsi que des activités agricoles (labourage des
terres...) et industrielles très diverses (fonderies, verreries, silos céréaliers, incinération, exploitation
de carrières, BTP...). Leur taille et leur composition sont très variables.
Les aérosols secondaires : directement formés dans l'atmosphère par des processus de transformation
des gaz en particules par exemple sulfates (transformation du dioxyde de soufre) et nitrates. La
majorité des particules organiques sont des aérosols secondaires.
Les PM10 représentent la catégorie de particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres (fraction
inhalable). Les PM2.5, ou très fines particules, ont un diamètre inférieur à 2,5 micromètres progressent plus
profondément dans l'appareil respiratoire.
Les émissions d’oxydes d’azote les plus importantes sont concentrées aux niveaux des zones présentant des
centres industriels et au niveau des principales aires urbaines.
La majeure partie des émissions est répartie entre le secteur industriel et le secteur des transports.