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LAGORD (17)
PA 14 - ETUDE D’IMPACT
SOMMAIRE
MARS 2014
1. Les solutions de transports sur l’agglomération rochelaise __________ 171 VIII. COMPTABILITE DU PROJET AVEC LES DOCUMENTS
2. Les transports collectifs ______________________________________ 172 D’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE _________________________ 242
3. Les circulations douces ______________________________________ 173 1. Le schéma de Cohérence Territorial (SCOT) ______________________ 243
4. La circulation automobile ____________________________________ 176 2. Le Plan de Déplacement Urbain (PDU) __________________________ 244
3. Le Plan D’Occupation des Sols _________________________________ 247
F. Caractéristique du contexte technique _____________________ 183
4. Le SDAGE et le SAGE _________________________________________ 249
1. Les réseaux d’eau___________________________________________ 183
5. Le Schéma régional de cohérence écologique (SRCE) _______________ 256
2. Les autres réseaux __________________________________________ 185
3. Les déchets ________________________________________________ 186 IX. LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU
V. ANALYSE DES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT et LA COMPENSER LES EFFETS DU PROJET ________________________ 258
1. Mesures en phase travaux ____________________________________ 259
SANTE ________________________________________________ 192
2. Mesures pour éviter les effets sur l’environnement ________________ 266
1. Effets en phase travaux ______________________________________ 193
3. Mesures pour réduire les effets sur l’environnement_______________ 266
2. Effets sur l’environnement du site _____________________________ 198
4. Mesures pour compenser les effets sur l’environnement ___________ 269
3. Effets sur le milieu physique et naturel _________________________ 198
5. Synthèse des effets et mesures ________________________________ 270
4. Effets sur le contexte urbain et paysager ________________________ 216
6. Couts des mesures __________________________________________ 279
5. Effets sur le contexte social et économique ______________________ 217
7. principales modalités de suivi des mesures _______________________ 281
6. Effets du projet sur les transports ______________________________ 219
7. Effets sur le contexte technique _______________________________ 224 X. ANALYSES DES METHODES D’EVALUATION _______________ 283
8. Analyse des effets du projet sur la santé humaine _________________ 226 1. Le milieu physique et naturel __________________________________ 284
9. Interactions des thèmes et de leurs effets _______________________ 229 2. Le contexte urbain et paysager ________________________________ 287
3. Le contexte social et économique ______________________________ 287
VI. ANALYSE DES EFFETS CUMULES AVEC D’AUTRES PROJETS
4. Le fonctionnement du site ____________________________________ 288
CONNUS ______________________________________________ 230
5. Le contexte technique _______________________________________ 288
VII. ESQUISSES DES PRINCIPALES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ET
RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU _________ 233 XI. DIFFICULTES RENCONTREES PAR LA MAITRISE D’OUVRAGE
POUR REALISER LE DOCUMENT ____________________________ 289
1. Choix du site : une opportunité particulièrement bien adaptée et porteuse
1. Méthodologie ______________________________________________ 290
de nouvelles ambitions ___________________________________________ 234
2. Difficultés rencontrées _______________________________________ 290
2. Une démarche environnementale exemplaire au service de
l’aménagement d’un site à la vocation affirmée et cohérente ____________ 235 XII. APPRECIATION DES IMPACTS DU PROGRAMME DE TRAVAUX
3. Une procédure de concours pour répondre à cette ambition et un choisir 291
un projet qualitatif ______________________________________________ 236 1. Le programme de travaux ____________________________________ 292
4. Parti d’aménagement retenu aux nombreux atouts _______________ 238 2. Impacts du programme ______________________________________ 294
5. Les orientations du projet et leurs évolutions ____________________ 240
XIII. AUTEURS _________________________________________ 299
6. Effets de la non réalisation du projet ___________________________ 241
XIV. ANNEXES _________________________________________ 304
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2. ETAT INITIAL La géologie du terrain se caractérise par des limons argiles et sables
reposant sur des calcaires du Kimméridgien.
Le site se localise sur la commune de Lagord, à proximité de la commune
de La Rochelle, à la jonction entre la route nationale 237 et l’avenue du 8
Mai 1945. Au droit du terrain d’étude, la nappe est localisée à une cote d’environ 5,5
m au nord et 8 m NGF au sud.
Le site est inséré dans un tissu urbain existant hétérogène et bordé
d’infrastructures routières : Le site est concerné par une masse d’eau souterraine dont l’objectif de
bon état est l’année 2021.
• A l’ouest, il se caractérise par un tissu pavillonnaire implanté en
recul par rapport à la voie structurante du 08 Mai. L’hydrographie de surface à Lagord est représentée par le Lignon, cours
d’eau non permanent s’écoulant hors site, à l’Est.
• Sur la frange Nord, le tissu est celui d’une zone d’activités des
Greffières. L’eau potable provient essentiellement de l’Usine de Saint Hippolyte
prélevant la Charente. Il n’existe pas de périmètre de protection des eaux
• Sur la frange Est, le contact est établi avec le quartier du Lignon potables à proximité du site.
aujourd’hui assez coupé du reste de la commune.
• Sur le Sud, la présence de la rocade RN 237 marque une frontière
imperméable avec le reste du tissu lagordais. Les données sur la qualité de l’air montrent qu’elle est principalement
influencée par les polluants liés aux transports routiers. Les mesures
montrent une qualité d’air globalement bonne. On note cependant une
Le terrain d’accueil du projet correspond à une vaste friche militaire se dégradation occasionnelle liée à l’ozone ou les particules très fines.
présentant de la manière suivante :
• A l’est : les espaces imperméabilisés accueillant les parkings, les Le site est concerné par le risque sismique (3) et le risque transports de
bâtiments. La surface bâtie en hangars occupe environ 5000 m². matières dangereuses (principalement en raison de la présence de la RN
• A l’ouest les aires de manœuvres, avec des voiries et des zones en 237 au sud du site).
friche.
Le site ne présente pas d’enjeux environnementaux particuliers. Les analyses de sol en termes de pollution montrent une pollution liée à
l’activité ancienne du site. Une dépollution du site a été réalisée.
Le milieu physique et naturel
La topographie du site se caractérise par une pente orientée vers le sud- Le terrain d’étude est caractérisé par la présence d’une ligne haute tension
est. Le site présent et dénivelé moyen d’environ 11 m. au sud, générant des impacts électromagnétiques le long de la rocade.
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Le patrimoine
Aucun site classé ou inscrit n’est localisé à proximité du terrain d’étude,
les plus proches sont localisés à La Rochelle.
L’Eglise Notre Dame de l’Assomption de Lagord représente un
patrimoine architectural, sans lien direct avec le site d’accueil.
Un diagnostic sur la présence de vestiges archéologiques n’a révélé aucun
enjeu particulier sur le site.
Vue du site à l’état actuel
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La population site, plus précisément sur les déplacements modes doux (sécurisation des
Les études de l’INSEE révèlent : franchissements de la RD 104).
• Les catégories socio-professionnelles représentées à Lagord sont : Plusieurs déchèteries et points d’apport volontaire sont localisés à
les professions intermédiaires, les employés, les cadres et proximité du projet.
professions intellectuelles.
• La majorité des actifs travaillent hors de Lagord.
3. EFFETS ET MESURES
• Les habitants de Lagord sont majoritairement propriétaires.
• Les activités sur la commune sont représentées par les commerces, Le Parc Bas Carbone de Lagord porte une ambition forte en termes
les transports et les services divers. d’éco-mobilité, éco-construction et éco-aménagement. L’objectif réside
dans une conception et une exploitation raisonnée, avec pour but de
• Les petites et moyennes entreprises sont majoritaires. réduire à son minimum l’impact environnemental des bâtiments et des
aménagements associés extérieurs.
Le fonctionnement du site
Les transports en commun sont bien développés sur l’agglomération, le En phase travaux
site est bien connecté au réseau structurant. Les principales mesures mises en place en phase travaux ont pour objectif
L’objectif de l’agglomération rochelaise est le développement des modes de réduire l’impact sur l’environnement :
alternatifs à la voiture, notamment les modes actifs (marche à pied et • Réduire les mouvements d’engins hors périmètre en instaurant un
vélo), où il apparaît un fort potentiel (passage de 52 % à 59 % de parts système de déblais-remblais sur site.
modales alternatives à la voiture d’ici 2021 dans les communes
limitrophes de La Rochelle). • Réduire les mouvements d’engins dans le périmètre en limitant les
terrassements : une majorité des voiries du projet est calée sur les
Le site est bien connecté aux infrastructures routières structurantes de tracés existants, les réseaux enterrés sont délaissés pour favoriser
l’agglomération rochelaise (rocade urbaine, RD 104, RD 105) générant un l’aménagement de noues, calées sur les fossés existants.
trafic intense en heure de pointe, plus précisément au niveau de
l’échangeur de Lagord. • Réduire la quantité de déchets et recycler les matériaux du site.
L’Avenue du 8 Mai 1945 constitue le point dur dans les déplacements • Maintenir des espaces naturels existants.
Est-Ouest, entre le centre-ville de Lagord et les quartiers situés à l’Est du • Réduire la durée des travaux.
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• Gérer les eaux pluviales du chantier à l’aide des fossés et du bassin • Sur le cadre de vie : limiter les nuisances, favoriser un cadre
de rétention existant. convivial.
Un chantier respectueux de l’environnement est le prolongement naturel Les aménagements sont calés au plus près du terrain naturel, les
des efforts de qualité environnementale mis en place lors de la terrassements sont limités en se basant sur les existants, notamment pour
conception. les voiries.
Tout chantier de construction génère des nuisances sur l’environnement Les aménagements et bâtiments seront réalisés conformément aux règles
proche, l’enjeu est de limiter ces nuisances au bénéfice de géotechniques afin de ne pas fragiliser les structures géologiques. La terre
l’environnement, des riverains éventuels et des travailleurs sur site. végétale du site sera stockée puis réutilisée.
Tout en restant compatibles avec les exigences liées aux pratiques
professionnelles du BTP, les mesures proposées ont pour objectifs de : Les effets sur les eaux souterraines et superficielles seront réduits compte
• Limiter les risques et nuisances causés aux riverains du chantier. tenu de la profondeur de la nappe, calée à environ 8 mètres de
profondeur, de la distance du Lignon, cours d’eau non permanent
• Limiter les risques sur la santé des ouvriers.
récepteur final des eaux pluviales et de la gestion des eaux pluviales mise
• Limiter les pollutions de proximité lors du chantier. en place sur le site ; en effet les systèmes existants seront utilisés et
• Limiter la quantité de déchets mise en décharge. réaménagés, le principe repose sur le gestion alternative des eaux
pluviales : transit des eaux pluviales par des noues et acheminement à un
bassin de rétention. Le bassin actuel sera détruit puisqu’il ne permet pas le
En phase projet et exploitation traitement des eaux pluviales. Le bassin prévu au projet permettra une
décantation et un traitement des eaux pluviales du projet.
Dès son aménagement le projet de parc bas carbone a pour objectif de
limiter son impact environnemental : Des systèmes de récupération des eaux pluviales pour une réutilisation en
usage non alimentaire sont préconisés afin de limiter les consommations
• Sur les sols : limiter mouvements de terre. en eau potable.
• Sur les eaux : mettre en place le principe de gestion alternative des
eaux pluviales.
L’agencement des bâtiments sera réfléchi et modélisé afin de limiter les
• Sur le climat et la qualité de l’air : favoriser les déplacements effets sur le climat local, associé à une qualité architecturale pour une
alternatifs à la voiture, recourir à des énergies renouvelables. meilleure intégration dans le paysage.
• Sur le paysage : créer le parc, intégrer les constructions.
• Sur la biodiversité : favoriser les habitats diversifiés. Dans l’objectif de limiter les effets sonores induits, les effets sur la qualité
de l’air et les circulations issues du projet, l’aménagement favorise les
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circulations douces au sein du site, reliées aux pistes extérieures. De la Ces habitats serviront de zones refuges aux espèces présentes sur le site
même manière les transports collectifs sont encouragés conformément mais également l’installation possible de nouvelles espèces, notamment
aux objectifs du PDU 2. Les stationnements sont mutualisés afin de les oiseaux. Le bassin de rétention, proposant une ambiance de zone
favoriser les modes alternatifs au véhicule personnel. humide puisqu’il sera toujours en eau, permettra l’installation d’une faune
associée, tels des batraciens.
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II. PREAMBULE
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PREAMBULE
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1. ASPECTS REGLEMENTAIRES
Introduite en France par la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature, la procédure des études d’impact permet de diminuer les impacts négatifs sur
l’environnement en réorientant les programmes et, surtout, de proposer des mesures compensatoires. Il s’agit d’anticiper les atteintes à l’environnement lors des actions
d’aménagement et de planification conformément au principe de prévention.
L’article 2 de la loi du 10 juillet 1976 impose la réalisation d’une étude d’impact à tout maître d’ouvrage responsable d’un projet susceptible de porter atteinte à
l’environnement : « Les études préalables à la réalisation d’aménagements et d’ouvrages, qui par l’importance de leur dimension ou de leurs incidences sur le milieu naturel, doivent comporter une
étude d’impact permettant d’en apprécier les conséquences. »
La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 a réformé le régime des études d’impact en étendant son champ d’application à la réalisation de projets de travaux, d’ouvrages ou
d’aménagements publics ou privés, qui, par leur nature, leur dimension ou leur localisation, sont susceptibles d’avoir des incidences notables sur l’environnement ou la
santé humaine.
Le décret n°2011-2019 du 29 décembre 2011 vient fixer les contours de ce nouveau champ d’application ainsi que son contenu, seuls sont soumis les projets mentionnés
en annexe à l’article R.122-2 du Code de l’environnement. Le décret impose, en fonction de seuils et de critères, soit une étude d’impact obligatoire, soit une étude
d’impact « au cas par cas », après examen du projet par l’autorité de l’Etat compétente en matière d’environnement.
Le décret définit à l’article R122-3 du Code de l’Environnement les modalités de mise en œuvre de la nouvelle procédure d’examen « au cas par cas ».
En application du Décret n°2011-2019 le projet appartient à la catégorie d’aménagements n°33 « Zones d’aménagement concerté, permis d’aménager et
lotissements situés sur le territoire d’une commune dotée, à la date du dépôt de la demande, d’un PLU ou d’un document d’urbanisme en tenant lieu ou
d’une carte communale n’ayant pas fait l’objet d’une évaluation environnementale permettant l’opération ». L’opération correspond à un permis
d’aménager, couvrant une superficie de 23,75 hectares, elle est soumise à étude d’impact.
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1° Une description du projet comportant des informations relatives à sa conception et à ses dimensions, y compris, en particulier, une description des caractéristiques
physiques de l'ensemble du projet et des exigences techniques en matière d'utilisation du sol lors des phases de construction et de fonctionnement et, le cas échéant, une
description des principales caractéristiques des procédés de stockage, de production et de fabrication, notamment mis en œuvre pendant l'exploitation, telles que la nature
et la quantité des matériaux utilisés, ainsi qu'une estimation des types et des quantités des résidus et des émissions attendus résultant du fonctionnement du projet
proposé.
2° Une analyse de l'état initial de la zone et des milieux susceptibles d'être affectés par le projet, portant notamment sur la population, la faune et la flore, les habitats
naturels, les sites et paysages, les biens matériels, les continuités écologiques telles que définies par l'article L. 371-1, les équilibres biologiques, les facteurs climatiques, le
patrimoine culturel et archéologique, le sol, l'eau, l'air, le bruit, les espaces naturels, agricoles, forestiers, maritimes ou de loisirs, ainsi que les interrelations entre ces
éléments ;
3° Une analyse des effets négatifs et positifs, directs et indirects, temporaires (y compris pendant la phase des travaux) et permanents, à court, moyen et long terme, du
projet sur l'environnement, en particulier sur les éléments énumérés au 2° et sur la consommation énergétique, la commodité du voisinage (bruits, vibrations, odeurs,
émissions lumineuses), l'hygiène, la santé, la sécurité, la salubrité publique, ainsi que l'addition et l'interaction de ces effets entre eux ;
4° Une analyse des effets cumulés du projet avec d'autres projets connus. Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de l'étude d'impact :
• ont fait l'objet d'un document d'incidences au titre de l'article R. 214-6 et d'une enquête publique ;
• ont fait l'objet d'une étude d'impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l'autorité administrative de l'Etat compétente en matière d'environnement a
été rendu public.
5° Une esquisse des principales solutions de substitution examinées par le pétitionnaire ou le maître d'ouvrage et les raisons pour lesquelles, eu égard aux effets sur
l'environnement ou la santé humaine, le projet présenté a été retenu ;
6° Les éléments permettant d'apprécier la compatibilité du projet avec l'affectation des sols définie par le document d'urbanisme opposable, ainsi que, si nécessaire, son
articulation avec les plans, schémas et programmes mentionnés à l'article R. 122-17, et la prise en compte du schéma régional de cohérence écologique dans les cas
mentionnés à l'article L. 371-3 ;
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La description de ces mesures doit être accompagnée de l'estimation des dépenses correspondantes
8° Une présentation des méthodes utilisées pour établir l'état initial visé au 2° et évaluer les effets du projet sur l'environnement et, lorsque plusieurs méthodes sont
disponibles, une explication des raisons ayant conduit au choix opéré ;
9° Une description des difficultés éventuelles, de nature technique ou scientifique, rencontrées par le maître d'ouvrage pour réaliser cette étude ;
10° Les noms et qualités précises et complètes du ou des auteurs de l'étude d'impact et des études qui ont contribué à sa réalisation ;
11° Lorsque certains des éléments requis en application du II figurent dans l'étude de maîtrise des risques pour les installations nucléaires de base ou dans l'étude des
dangers pour les installations classées pour la protection de l'environnement, il en est fait état dans l'étude d'impact ;
12° Lorsque le projet concourt à la réalisation d'un programme de travaux dont la réalisation est échelonnée dans le temps, l'étude d'impact comprend une appréciation
des impacts de l'ensemble du programme.
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DESCRIPTION DU PROJET
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A. CONTEXTE DE L’OPERATION
1. HISTORIQUE DU PROJET
Le Ministère de la défense a cédé le 1er juillet 2011 à la communauté d’agglomération (CDA) de La Rochelle
un terrain de 27 hectares à proximité immédiate du centre‐ville.
Le projet a pour ambition la création d’une zone de développement économique de 27 hectares dans une
logique “Bas carbone” pour accueillir une chaîne d’activités spécialisées dans la création ou la réhabilitation
de telles zones en France ou en Europe. Cette logique touche aux enjeux de la Ville durable, et recouvre un
large champ de compétences et d’expertises autour de la réhabilitation des bâtiments, de l’éco-construction,
de l’éco-mobilité, de la production d’énergie et de son utilisation optimale à l’échelle d’un îlot.
2. ACTEURS DU PROJET
10 communes ont intégré la Communauté d’Agglomération au 1er janvier 2014, ainsi la Communauté
d’Agglomération de La Rochelle se compose de 28 communes et forme un bassin de vie d’environ 162
000 habitants.
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DESCRIPTION DU PROJET
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La communauté d'agglomération de La Rochelle est une structure intercommunale située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes.
Formée autour de La Rochelle, elle est attenante à la communauté d'agglomération du Pays Rochefortais. C'est l'intercommunalité la plus peuplée de toute la région
Poitou-Charentes.
28 communes
(Angoulins ; Aytré ; Châtelaillon-Plage ; Dompierre-sur-Mer ; Esnandes ;
L'Houmeau ; La Jarne ; La Rochelle ; Lagord ; Marsilly ; Nieul-sur-Mer ;
Périgny ; Puilboreau ; Sainte-Soulle ; Saint-Rogatien ; Saint-Vivien ; Saint-
Xandre ; Salles-sur-Mer ; Vérines ; Bourgneuf ;Saint-Médard-d'Aunis ;
Montroy ; Clavette ; Saint-Christophe ; La Jarrie ; Croix-Chapeau ; Thairé ;
Yves)
80 élus communautaires
15 vice-présidents
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DESCRIPTION DU PROJET
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b) La commune de Lagord
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DESCRIPTION DU PROJET
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Extrait du cahier des charges du concours d’urbanisme organisé par CDA de La Rochelle - juillet 2012
La Communauté d’Agglomération de la Rochelle est lauréate de l’Appel à Manifestation d’Intérêt de l’ADEME clos début Mars 2011.
Le projet, consiste en la mise en place sur le site de Lagord d’une plateforme technologique dédiée à la réhabilitation énergétique de bâtiments situés sur l’arc Atlantique.
La libération par le Ministère de la Défense d’un terrain de 27 hectares à proximité immédiate du centre-ville de La Rochelle devient donc une opportunité pour
développer des installations pérennes d’essais, de formation, d’information et de développement technologique.
La CDA de La Rochelle a pris la décision de faire du site de LAGORD une zone de développement économique spécialisée dans la conception ou la réhabilitation d’îlots
urbains «bas carbone » : cette zone économique s’appuiera donc sur un exemple réussi d’îlot reconverti dans une logique « bas carbone » pour accueillir une chaîne
d’activités spécialisées dans la création ou la réhabilitation de telles zones en France, voire en Europe.
Cette logique de spécialité touche aux enjeux de la Ville Durable et recouvre un champ large de compétences et d’expertises autour de la réhabilitation des bâtiments, de
l’éco-construction, de l’éco-mobilité, de la production d’énergie et de son utilisation optimale à l’échelle d’un îlot.
L’ambition de la CDA de La Rochelle est de faire du parc de LAGORD un parc pilote bas carbone qui accueillera un ensemble d’activités industrielles et commerciales
spécialisées dans la conception, la construction et le management d’îlots bas carbone.
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DESCRIPTION DU PROJET
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Au-delà de la rénovation de bâtiments existants (utilisant notamment le hangar actuel comme un démonstrateur exemplaire en termes d’efficacité éco-énergétique) et de
l’implantation de bâtiments nouveaux au standard BEPOS / HQE, ce parc devra prendre en compte le bilan carbone de toutes les activités directes et indirectes du parc :
• l’implantation de réseaux énergétiques intelligents pour optimiser l’interdépendance énergétique entre acteurs,
• l’implantation éventuelle de sources de production d’énergies (comme, par exemple, la valorisation énergétique des déchets (réseau de chaleur situé à environ …Km
ou l’utilisation de sources d’énergies renouvelables éolienne, solaire, géothermale…),
• la mise en place d’une éco-mobilité adaptée pour l’accès au site et le transport sur le site.
Toutes les installations du site devront donc répondre à une charte d’écoconstruction et de fonctionnement durable,
Les principes de ‘bas carbone’ et de ‘qualité environnementale’ devront prévaloir sur l’ensemble du cycle de vie du parc (conception, construction, utilisation,
aménagements ultérieurs, fin de vie d’activités, …).
Ce parc « bas carbone » doit par ailleurs être intégré de manière optimale au sein de la communauté d’agglomération, ce qui suppose :
• Être dé-carboné y compris dans la mobilité.
• Respecter des flux (énergie, matières dont l’eau, personnes) qui encouragent la décarbonatation et l’efficacité énergétique.
• Respecter les contraintes environnementales (bruit, odeurs, pollution air et eau).
• Être managé en conformité avec la norme ISO 14064 sur la déclaration et la vérification des gaz à effet de serre (GES).
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DESCRIPTION DU PROJET
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2. LE PERIMETRE DU PROJET
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Les îlots à bâtir sont répartis en 4 secteurs dont les caractéristiques architecturales
et paysagères sont liées à la nature des programmes qui y seront réalisés et à leur
situation dans le plan d’aménagement.
• le secteur 1 accueille du tertiaire,
• le secteur 2 reçoit du tertiaire et de l’hébergement,
• le secteur 3 principalement envisagé pour l’activité,
• le secteur 4 comprend les unités foncières à vocation publique et pôle
pédagogique, ce secteur accueille également le bâtiment TIPEE.
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Le Parc constitue la superstructure paysagère du parc technologique Bas Carbone de Lagord qui se renforcera naturellement dans le temps par la croissance des végétaux.
Le Parc constitue l’enveloppe naturelle qui englobe les différents quartiers du parc technologique, telles des clairières « habitées » aménagées dans un bois. Il est le lieu
dans lequel une association ville – nature – usage pourra se faire de façon simple et intuitive.
Le Parc représente un équipement convivial et constitue :
• Un espace de rencontre des différents programmes du parc technologique,
• Une identité forte, qui anticipe l’occupation de la parcelle,
• Un équipement qui met en relation les tissus urbains limitrophes existants entre eux et les nouveaux programmes du parc technologique.
Le parc public permet la mise en place de liaisons douces et sécurisées inter-quartier est-ouest (Lagord centre / quartier du Lignon) et nord-sud (Lagord / La Rochelle) et
offre un lieu qualitatif dédié à la rencontre et à la détente pour les usagers et les habitants de Lagord.
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b) Gestion différenciée
c) Biodiversité
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DESCRIPTION DU PROJET
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S’adaptant à la temporalité, le projet d’aménagement prévoit la mise en place d’un pâturage urbain, permettant :
• D’entretenir les parcelles en attente,
• De réduire les volumes de déchets de tonte,
• De fertiliser naturellement les sols,
• De promouvoir les élevages locaux,
• D’apporter une dimension sociale aux espaces verts,
• De développer la pédagogie de l’environnement.
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L’élaboration du Parc Technologique Bas Carbone prend en compte les divers aspects du
paysage environnemental :
• Respect de la topographie de la parcelle
• Prise en compte de la géologie existante
• Respect des trames boisées existantes
• Hydrologie et hydrogéologie : protection et économie de la ressource en eau, réduction
des rejets
• Pollution des sols
• Biodiversité
• Qualité de l’air : réduction des circulations motorisées, favorisation des déplacements à
pieds et de l’intermodalité
• Gestion des déchets : réduction de la production, optimisation de la collecte
• Prise en compte des influences électromagnétiques
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DESCRIPTION DU PROJET
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• Loi Barnier :
Zone non constructible de 100m de part et d’autre de l’axe de la RN 237. Cette
servitude génère une bande non constructible sur la partie sud du site.
• Zone ND :
Zone non constructible le long de l’avenue du 8 mai 1945 (RD102) et de la RN237. Ce
classement est susceptible d’évoluer à moyen terme lors de la mise en place du PLU
intercommunal.
Figure 9 : Plan des servitudes d’utilité publique sur le site du projet Bas Carbone
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DESCRIPTION DU PROJET
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Tout projet doit se conformer aux règles d’urbanisme qui s’appliquent sur le territoire.
Le Plan d’Occupation des Sols de la commune de Lagord a été modifié afin de créer
une nouvelle zone UXA sur l’emprise du site des 27 hectares.
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1. L’AMENAGEMENT
L'aménagement de cette armature urbaine de type parc-urbain-conducteur, sera réalisé sur une emprise foncière publique qui comprendra :
• le parc public y compris l’ensemble des voies piétonnes et cyclistes, l’ensemble des noues et bassin de rétention d’eau pluviale de l'espace public. L'aménagement
offrira des espaces paysager, d'agrément et de détente avec comme élément principal, la création du grand bassin paysager en eau permanente en bout de talweg.
• l’esplanade publique ou plateforme événementielle.
• le parking public Nord situé entre le futur front bâti le long de la rue Hennebique et le bâtiment TIPEE.
• le système viaire primaire des bulles d’activités Nord et Sud (voiries périphériques et parkings mutualisés), leur interconnexion et leurs relations à l’avenue du 8 mai
1945 et la rue Hennebique. L'aménagement dissociera les véhicules motorisés des cyclistes et piétons.
• le système viaire secondaire tel qu’il résultera du découpage des grandes unités foncières privées
Parmi les bâtiments sur le site, seul le hangar à véhicules qui est parallèle à la rue Hennebique et situé en haut du terrain sera conservé et transformé en bâtiment dit « bas
carbone Atlantech -Lagord ou bâtiment TIPEE».
Les autres bâtiments seront démolis.
Toutes les plateformes présentes qui ne sont pas réutilisées, seront recyclées en matériaux permettant de réaliser les nouvelles voies sur le site. Ceci permettra de limiter
les transports en apports de matériaux vers le site.
De façon générale, les îlots en dehors du strict périmètre d'aménagement mais définis par l'aménagement ne seront pas impactés par les travaux.
Dans une logique de réemploi, le réseau d'EP existant sera gardé ponctuellement pour le bâtiment TIPEE sur environ 100m.
Les séparateurs d'hydrocarbures déjà dépollués seront évacués dans le cadre de l'intervention.
Le bassin de piégeage en béton sera démolit, le tuyau en aval de ce dernier sera réutilisé.
MARS 2014
DESCRIPTION DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 35
Les clôtures seront déposées notamment dans les portions aménagées de la limite du terrain.
Le profil topographique général sera conservé, la forme de pente sera intégrée à
l'aménagement comme élément physique principal.
Les voies existantes seront conservées en grande partie dans une optique de
réemploi et intégrées au réseau viaire des aménagements prévus.
Au Sud, à partir de la bande des 100m par rapport à l'axe de la RN237 qui
constitue la limite d'intervention, aucun aménagement ne sera réalisé, les voies
existantes à cet endroit seront conservées.
MARS 2014
DESCRIPTION DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 36
Au Nord le long de la rue Hennebique sur les 150m suivant, au droit du débouché de la
rue des Greffières, l'aménagement requalifiera la limite existante par la mise en place de
l'accroche du parc-urbain à la rue Hennebique. Le Transformateur électrique présent à
cet endroit sera déplacé.
Au Nord sur les 170m suivant constituant un îlot à bâtir, aucun aménagement ne sera
réalisé sur cette portion.
Au Nord sur les dernier 40m, l'aménagement permettra l'accroche du parc-
technologique, les végétaux existants seront défrichés. L'ancien transformateur
électrique présent à cet endroit sera démoli.
Le long de la limite Est, des arbres situés à la hauteur du bâtiment TIPEE seront
maintenus et intégrés au futur projet d'aménagement paysager. Les aspects paysagers
intégreront la majorité des éléments présents. L'exutoire actuel du réseau des EP sera
supprimé.
MARS 2014
DESCRIPTION DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 37
Le parc public urbain est conçu sous la forme d'un grand dispositif réticulaire, qui superpose et imbrique des voies de circulation, le stationnement, l'éclairage public, les
réseaux divers enterrés, les espaces paysagers dans une approche écologique, des espaces de détente et d'agrément...
Le dispositif proposé forme une armature urbaine conductrice et paysagère connectée de façon stratégique et sécurisée aux réseaux existants.
Le projet de composition des grands îlots s'organise dans le creux de cette infrastructure urbaine paysagère.
Les aménagements définissent et délimitent un ensemble de grandes unités foncières à bâtir sous la forme de 3 grands programmes répartis sur quatre secteurs.
• Le programme qui accueille des activités tertiaires, elle est formée par l'îlot à l'angle Nord-Ouest (secteur 1), et dans la partie Nord des îlots à bâtir (secteur 2), des
îlots dédiés au stationnement privé
• Le programme principalement envisagé pour l'activité (secteur 3).
• Le programme comprenant les unités foncières rassemblées au Nord-Est dédiées au bâtiment TIPEE et au pôle pédagogique (secteur 4).
MARS 2014
DESCRIPTION DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 38
Les aménagements visent à viabiliser l'ensemble de ces îlots et lots, et de les intégrer au projet d'ensemble en y amenant de l'extérieur tout ce qui peut l'être pour répondre
aux exigences environnementale bas-carbone et aux enjeux d’éco-mobilité.
Les tissus urbains résidentiels avoisinants du Lignon et à l'Ouest du côté bourg sont de nature pavillonnaire. Au Nord du site, le tissu urbain de la zone artisanale des
Greffières dans sa partie Sud au contact de la rue Hennebique est destiné à évoluer vers plus d'urbanité avec une densification future du front bâti.
L'aménagement du parc-technologique bas carbone inscrit dans les logiques d’éco-mobilité vise aujourd'hui à rompre avec cette approche consommatrice et
exclusivement dédiée à la voiture en favorisant les retrouvailles avec la corporéité physique de la ville, support à la collectivité et à d'autres qualités de vitesse et d'espaces.
De ce fait, tout en prévoyant de faire respecter des hauteurs modérées pour les futurs constructions calées sur celles avoisinantes et historiquement présentent dans La
Rochelle, le projet d'aménagement est dimensionné de façon à accompagner une densification raisonnée et qualitative des différents secteurs.
MARS 2014
DESCRIPTION DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 39
L'aménagement ne présume évidemment pas à lui seul de la qualité des réponses architecturales apportées par les futurs opérateurs au sein des îlots, mais pose un cadre
physique propice à l'optimisation foncière doublée d'un règlement de lotissement, d'un CPAUPE (Cahier des Prescriptions Architecturales, Urbaines, Paysagères,
Environnementales) et de la mise à disposition d'un outil de contrôle des interactions entre les constructions.
Tout cela est proposé dans une optique de maîtrise du confort et d'optimisation bas-carbone.
Le traitement paysager du parc-technologique permettra de donner une forte valeur ajoutée aux espaces publics et à ses limites périphériques. Les continuités avec le
paysage proche et le grand paysage seront soulignées par des végétaux aux essences indigènes.
L'organisation du projet urbain et paysager de la parcelle s'appuie sur la topographie naturelle du territoire et épouse le talweg qui conduit l'ensemble des eaux pluviales
vers le grand bassin de stockage des eaux pluviales.
Si les différents programmes du parc technologique sont dissociés dans des clairières spécifiques, le parc public, les englobe dans un système homogène et les met en
relations pour constituer un véritable espace de rencontre.
A l'intérieur de ce parc différents types d'aménagements permettent de développer des ambiances variées et proposent différents modes d'appropriation de l'espace,
adaptés aux usages et programmes à venir.
Les ambiances du parc se déclinent parallèlement à l'intensité des usages à l'intérieur du parc. Le cœur du parc, à la rencontre des différents programmes et des
cheminements, la berge nord de la grande pièce d'eau porte les qualités pour constituer le lieu le plus attractifs et le plus actif du parc, autour duquel se déploient des
ambiances plus calmes.
Ces espaces publics sont aménagés avec une palette végétale diversifiée et respectueuse d’une trame végétale naturelle endémique, favorisant tous les étages de végétation.
Cette mosaïque des milieux, cette stratégie de plantation et d’aménagement participent à l’enrichissement de la biodiversité. Elles favorisent des échanges et déplacements
des populations animales et végétales et cela d’autant plus que l’on se rapproche des boisements et des zones de gestion des eaux pluviales.
Les infrastructures viaires font partie intégrante du parc, les plantations leur donnent les qualités d'allées. Les alignements suivent les lignes de force des structures viaires,
donnant une bonne compréhension de l’organisation du tissu, tandis que des bosquets, recadrent les vues et créent des ponctuations végétales fortes.
MARS 2014
DESCRIPTION DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 40
a) Accessibilité au site
Le futur parc bas carbone sera accessible depuis un réseau de voies structurantes de l’agglomération rochelaise, permettant une connexion facilitée grâce à la proximité
immédiate de la rocade urbaine (RN 237) au sud.
L’avenue du 8 Mai 1945 (RD 104), qui jouxte le terrain à l’ouest, sera la « porte d’entrée principale » du parc bas carbone.
Les accès directs au site sont organisés par grands secteurs constituant la composition urbaine générale du futur parc. Ainsi trois accroches ont été définies pour accéder :
• Aux secteurs d’activités et à celui du tertiaire, depuis l’avenue du 8 Mai 1945 face à l’avenue des Oiseaux de Mer.
• Aux secteurs équipements publics et tertiaire, depuis la rue Hennebique avec une entrée directe aux équipements (Tipee), et un futur accès face à la rue des
Greffières.
La réalisation de ce nouveau point d’accès depuis l’avenue du 8 Mai 1945, permettant aussi de rétablir l’accès complet à la rue des Oiseaux de Mer, se fera dans le cadre
des travaux de requalification de l’avenue.
La desserte motorisée du parc technologique est organisée en appui du réseau de voirie existant depuis l'avenue du 8 mai 1945 et la rue Hennebique. Des placettes sont
aménagées au droit des carrefours plantées d'arbres et de cépées, elles marquent les l'entrées dans une "zone de rencontre", dans laquelle les dispositions du code de la
route limite les circulations motorisées à 20Km/h et donne la priorité aux circulations douces.
Les voiries desservent chacune des unités foncières. Il est conçu de manière à :
Eviter les déplacements motorisés "parasites" à l'intérieur du parc (dissuader les circulations de transit).
Conforter l'accessibilité au parc en mode de déplacement alternatif à la voiture particulière et propose des profils de voirie permettant un trafic pacifié.
Limiter les déplacements motorisés à l'intérieur du parc, pour développer une circulation apaisée.
Reposer les voies de circulation sur les chaussées existante et dissocier les flux de poids lourds des flux de véhicules légers (impact sur les structures de chaussée)
L’accessibilité en transports collectifs sera aisée puisque le parc est connecté directement au réseau de transport urbain Yélo, notamment par la ligne à haut niveau de
service illico circulant avenue du 8 Mai 1945. Un arrêt sera créé en connexion directe avec le parc au niveau du carrefour des Oiseaux de Mer, assurant une facilité d’accès
et une inter-modalité optimisée (notamment avec les modes doux).
MARS 2014
DESCRIPTION DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 41
L’incitation à l’usage des modes alternatifs à la voiture sera également assurée par le développement :
• de l’inter-modalité TC / vélo avec la création de stations vélo Yélo en libre-service à proximité de l’arrêt illico et des équipements structurants du site
• des liaisons douces entre le P+R des Greffières situé au Nord,
• des aménagements cyclables permettant une accroche avec les quartiers avoisinants (centre-ville de Lagord, ZA les Greffières, quartier du Lignon, La Rochelle) et
des parcours sécurisés. Ces liaisons reprendront ceux définis dans le schéma directeur d’agglomération des itinéraires cyclables.
Les voiries structurantes du Parc ont une largeur maximale de 4,00 m en sens unique et de 6m en double sens à l’exception de la voirie entre la bulle T/L et le parc à 5.5m
et la voirie d’accès à la bulle Equipement public à 6.5m.
Le stationnement est organisé en relation avec les réseaux de voiries structurantes et se distribue de manière de régulière sur l'ensemble du parc technologique.
Le parc technologique est accessible aux mobilités douces depuis l'avenue du 8 mai 1945 et la rue Hennebique.
L'ensemble du parc d'activité est irrigué par un maillage important de trottoirs, d'allées piétonnes et de voies douces (piétons et cycles). Des allées de 4m de large réservées
aux piétons et aux cycles traversent le parc pour relier les différents quartiers limitrophes et les différents programmes du parc technologique bas carbone. Ce réseau de
voies douces est complété par un ensemble d'allées de promenades de 2.50m de large, permettant de diversifier les parcours et rythmes et les modes de déplacement à
l'intérieur du parc public.
c) Piétons - cyclistes
• Une liaison douce publique est placée en périphérie de chaque îlot de telle sorte à garantir des parcours sécurisés pour les piétons entre les aires de stationnement et
les lots à bâtir.
• Afin de garantir l’esprit du village, des passages piétons ouverts au public doivent être réalisés sur les emprises privées des lots issus de la division des îlots.
MARS 2014
DESCRIPTION DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 42
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ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 43
A. L’ENVIRONNEMENT DU SITE
1. L’ENVIRONNEMENT LARGE
MARS 2014
ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 44
Le terrain d’étude se localise sur la commune de Lagord, à proximité de la commune de La Rochelle, à la jonction entre la route nationale 237 et l’avenue du 8 Mai 1945.
Le site est inséré dans un tissu urbain existant hétérogène.
A l’ouest, il se caractérise par un tissu pavillonnaire implanté en recul par rapport à la voie structurante du 08 Mai.
Sur la frange Nord, le tissu est celui d’une zone d’activités des Greffières.
Sur la frange Est, le contact est établi avec le quartier du Lignon aujourd’hui assez coupé du reste de la commune.
Sur le Sud, la présence de la rocade RN 237 marque une frontière imperméable avec le reste du tissu lagordais.
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ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
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ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
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Vue sur la RN et le Château d’eau vers Puilboreau Vue sur la RN vers La Rochelle
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Vue vers les habitations voisines cachée par la végétation Vue vers les habitations voisines
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ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
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La vue actuelle du site reste cachée en certains lieux en raison de haies ceignant le terrain.
Le site est visible depuis le carrefour de la rue du 8 Mai 1945.
La RN 237 est située en contrebas du terrain, celui-ci n’est pas visible depuis la route, la ligne haute tension laisse deviner la présence du site.
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ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
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L’ancien terrain militaire se caractérise par un grand secteur imperméabilisé d’environ 6 hectares, des zones bâties, des voiries ceintes de fossés et de haies, des zones en
friche, en prairie ou bosquets totalisant environ 14 hectares.
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ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
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ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
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e) Les bâtiments
Les bâtiments, témoins de l’activité militaire du site, sont toujours présents sur le site, ils
comptent :
1- Un Poste de sécurité et un chenil
2- Un Bâtiment de stockage
3- Des Hangars à véhicules
4- Des Hangars de stockage
5- Un ancien poste transformateur électrique
6- Un chenil
Les bâtiments sont regroupés en partie Est du site, sur le secteur imperméable.
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L’aire d’étude pour l’appréhension du milieu physique s’étend bien au-delà du site lui-même. L’étude de l’hydrogéologie pousse à considérer une aire d’étude à l’échelle
quasi régionale, même si l’échelle la plus importante est celle au final plus proche d’un rayon d’une dizaines de kilomètres en moyenne autour du site d’implantation du
projet.
1. SITUATION TOPOGRAPHIQUE
Le site comprend deux points bas, l’un à son extrémité Sud-ouest (au voisinage direct de
l’intersection en rond-point de l’Avenue du 8mai 1945 avec la route nationale 237), l’autre à son
extrémité Sud est, au bout d’un talweg.
Le point le plus bas est vers 5 m NGF au sud-ouest et sud-est, le point le plus haut de 16 m NGF au
nord-ouest.
MARS 2014
ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
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2. GEOLOGIE
Le territoire correspond à l’extrémité occidentale de la vaste auréole sédimentaire nord-aquitaine. Dans cette région, les assises de l’Oxfordien supérieur et du
Kimméridgien sont à l’origine d’une morphologie différenciée qui est soumise à une
évolution très récente encore active.
Le terrain d’étude est à la limite entre l’Oxfordien supérieur et le Kimméridgien inférieur,
caractérisée par l’alternance de calcaire argileux et de marnes (symbolisé J7a) :
• L’Oxfordien se termine par une alternance de calcaires fins, de calcaires argileux et de
marnes sur 45 m, subdivisé en quatre unités.
• Le Kimméridgien affleure en falaises, il se distingue de l’Oxfordien par une plus forte
teneur en carbonates liée au développement progressif d’une sédimentation à cachet récifal.
MARS 2014
ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 61
Tableau 2 : informations sur le sondage localisé à proximité du terrain d’étude (BRGM sur Infoterre)
Références 06334X0004/F
Localisation Caractéristiques
Commune Lagord Nature sondage
Adresse Le Lignon Profondeur atteinte 63 m
Coordonnées Latitude : Niveau d’eau par 0,8 m
46°11’12’’N rapport au sol (1947)
Longitude : 1° 8'
24'' O
Altitude : 11 m
Figure 25 : Localisation du sondage situé à proximité du terrain d’étude (BRGM sur Infoterre)
MARS 2014
ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 62
Figure 26 : Coupe lithologique du sondage localisé à proximité du terrain d’étude (BRGM sur Infoterre)
Ce sondage donne une information au droit du Lignon, le sondage étant localisé à environ 640 m au nord-ouest du terrain militaire.
La société GEOTEC a réalisé une étude géotechnique d’avant-projet (de type G12) pendant l’été 2013 sur le terrain militaire.
La campagne de reconnaissance a mis en évidence les formations suivantes :
MARS 2014
ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 63
• de la terre végétale sur 0.15 à 0.30 m d’épaisseur identifiée au droit de tous les sondages à la pelle mécanique sauf en en deux points où l’on observe 5 cm d’enrobé
reposant sur 50 cm de GNT,
• des remblais composés de cailloux et blocs calcaire à matrice argileuse
identifiés au droit de quatre sondages jusqu'à une profondeur variant entre
0.30 m/TA et 1.60 m/TA (soit sur une épaisseur de 0.30 m à 1.40 m). On
peut attribuer cette formation aux remblais anthropiques.
• des argiles de recouvrement identifiés au droit de quatre sondages
jusqu'à une profondeur variant entre 0.35 m/TA et 0.55 m/TA (soit sur
une épaisseur de 0.20 m à 0.35 m). On peut attribuer cette formation aux
argiles de recouvrement.
• des marno-calcaires plus ou moins altérés en tête identifiés au droit de
tous les sondages jusqu'à la profondeur d’arrêt ou de refus variant entre
0.80 m/TA et 6.00 m/TA (soit sur une épaisseur de 0.10 m à 5.50 m). On
peut attribuer cette formation aux marnes et calcaire de l’Oxfordien et du
Kimméridgien.
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ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 64
Les calcaires du Kimméridgien constituant le sous-sol au droit du site, sont le principal aquifère facilement
accessible (nappe phréatique). La nappe subit des variations saisonnières importantes. Les ruisseaux temporaires se
manifestant dans les talwegs. Ils sont alimentés par débordements de la nappe en période de crue.
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ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 65
Les informations recueillies par la société GEOTEC à l’aide de la mise en place de piézomètre lors de la campagne géotechnique révèlent la présence d’eau dans le
piézomètre Pz1 à une profondeur de 8,79 m par rapport au terrain naturel (23/08/13), soit à une cote approximative de 8 m NGF, le Pz2 était à sec.
Les relevés ont un caractère ponctuel et instantané, ils ne permettent pas de préciser l’ensemble des circulations d’eau qui peuvent se produire en période pluvieuse.
Des circulations d'eau superficielles peuvent également se produire en période pluvieuse.
Figure 29 : Extrait de la carte p17 de l’ARS Poitou Charente présentant les captages et périmètres de protections de captage en Charente maritime (ARS Poitou Charentes)
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ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 66
b) Milieux aquatiques
Le territoire de Lagord est concerné par différents axes d’écoulements des eaux. Le Lignon, cours
d’eau non permanent, s’écoule sur la partie Est de la commune, il est libre au Nord et au Sud et busé
dans la partie centrale. Le Lignon représente l’exutoire final des eaux pluviales.
Le Lignon se situe à environ 400 mètres à l’Est du site militaire.
MARS 2014
ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 67
Figure 32 : Localisation des zones humides situées à proximité de la commune de Lagord (Trame verte et bleue en Poitou-Charentes)
Les eaux pluviales retenues par le bassin de rétention existant se rejettent dans un collecteur DN
1000, puis vers une chambre de régulation qui oriente les eaux vers le bassin de rétention « des
Chiens » géré par la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, et préalablement déclaré
L’exutoire final est représenté par Le Lignon, cours d’eau non permanent.
MARS 2014
ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 68
Selon les informations fournies par le site du Réseau Partenarial des Données sur les
Zones Humides, les données de pré localisation des zones humides par la DREAL
indiquent que le site n’est pas potentiellement soumis à une zone humide.
En comparaison avec les critères énoncés dans l’arrêté du 1er octobre 2009 modifiant
l'arrêté du 24 juin 2008 précisant les critères de définition et de délimitation des zones
humides en application des articles L. 214-7-1 et R. 211-108 du code de
l'environnement ; les visites sur le terrain n’ont pas révélé de flore indicatrice de zone
humide. De plus les données de sondages réalisés par la société GEOTEC ne donnent
pas d’informations sur la présence de traces d’hydromorphie dans les sols.
Un diagnostic Zones humides sera démarré courant 2014 sur le périmètre de la
Communauté d’Agglomération de La Rochelle.
Figure 34 : Cartographie de pré-localisation des zones humides de Charente-Maritime (Réseau Partenarial des Données sur les Zones Humides)
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ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 69
c) Qualité de l’eau
Depuis septembre 2005, la Communauté d’agglomération de La Rochelle a mis en place un réseau de surveillance de la qualité des eaux constitué de 11 points de
contrôle.
Des échantillons d’eau, à fréquence bimestrielle, et de sédiments, à fréquence semestrielle, sont prélevés et analysés.
Le suivi (eaux et sédiments) met en évidence des qualités variables selon les milieux récepteurs :
• les milieux à faible écoulement (eau douce ou eau saumâtre) peuvent être fortement perturbés par des facteurs anthropiques ou climatiques (étiage, orage,…),
• les milieux suffisamment renouvelés apparaissent moins dégradés par des activités anthropiques, néanmoins perceptibles sur les analyses des sédiments.
MARS 2014
ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 70
• Masses d’eau plan d’eau – Le site n’est pas à proximité ou en lien avec une masse d’eau plan d’eau.
• Masse d’eau cours d’eau – La masse d’eau cours d’eau du bassin versant auquel appartient le site est « Canaux Marans ».
Figure 35 : Carte de l’état écologique 2011 des eaux de surface - SDAGE 2010-2015 (Agence de l’eau Loire Bretagne)
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ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 71
Figure 36 : Carte de l’état écologique 2011 des eaux souterraine – SDAGE 2010-2015 (Agence de l’eau Loire Bretagne)
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ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 72
L’eau potable distribuée à Lagord est une eau mixte, provenant du mélange d’eaux souterraines et d’eaux
superficielles (pour des raisons quantitatives ou qualitatives).
L'eau distribuée à Lagord provient essentiellement de l’usine de St-Hippolyte appartenant au SDE 17 et
potabilisant l’eau de la Charente à partir du canal de dérivation de l’Unima.
L’eau potable est acheminée vers les lieux de consommations par des réseaux dits primaires qui sont
interconnectés : les différents producteurs d’eau ont ainsi collaboré pour permettre des « échanges » d’eau, soit
pour pallier les problèmes qualitatifs (la ville de Saintes a longtemps eu des problèmes de turbidité en hiver) ou
quantitatifs (afflux des touristes sur le littoral l’été et pics des 14 juillet et 15 août). Ces interconnexions
permettent d’éviter toute rupture d’approvisionnement des consommateurs.
Depuis le 1er janvier 2014, la commune de Lagord adhère au Syndicat Départemental qui a repris l’ensemble des
communes constituant le SIAEP de la région Nord de La Rochelle, maintenant dissout. La gestion de l'eau
potable (puisage ou achat, traitement, distribution, facturation) est confiée à la SAUR, par un contrat de
délégation du service public, venant à expiration le 31 décembre 2022.
MARS 2014
ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 73
4. CLIMAT EN CHARENTE-MARITIME
Le climat dont bénéficie la Charente-Maritime est un climat océanique tempéré de type aquitain, marqué par un ensoleillement moyen assez important. La pluviosité y est
modérée, les précipitations ne dépassant pas 1200 mm par an. Les températures, quant à elles, varient en moyenne de + 5°C en hiver à + 20°C en été. Les hivers sont
doux et pluvieux, mais en été, le climat peut être assez sec, si bien que des épisodes de sécheresse peuvent ponctuer certains étés.
L’ensemble des données météo sont disponibles auprès de météo-France (statistiques 1971-2000) pour la station de la Rochelle.
a) Les précipitations
Tableau 3 : Moyennes des précipitations pour la station de La Rochelle (données statistiques 1971-2000)
Mois Janv. Fevr. Mars Avr. Mai Juin Juil. Aout Sept. Oct. Nov. Déc. Année
Précipitation 78.3 67.2 50.8 61.9 59.0 39.9 36.0 41.9 66.3 86.1 90.6 85.4 763.4
s .moy. mm
b) Les températures
Tableau 4 : Moyennes des températures pour la station de La Rochelle (données statistiques 1971-2000)
Mois Janv. Fevr. Mars Avr. Mai Juin Juil. Aout Sept. Oct. Nov. Déc. Année
Temp. Mini 3.8 4.1 5.8 7.4 11.2 13.9 16.2 16.2 13.7 10.6 6.5 4.6 9.5
°C
Temp.moy.°C 6.4 7.2 9.3 11.2 14.9 17.8 20.2 20.3 17.8 14.2 9.6 7.2 13.0
Temp max.°C 8.9 10.2 12.7 15.0 18.7 21.7 24.3 24.5 21.9 17.8 12.7 9.8 16.5
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c) L’ensoleillement
Course du soleil
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d) Les vents
La Rose des vents normale est élaborée à partir de 20 ans de données horaires
de vitesses et de directions du vent, pour la station météorologique.
Les vents dont la vitesse est comprise entre 4,5 et 8 m/s proviennent
majoritairement de l’ouest et du nord-est (vents modérés).
Les vents dont la vitesse est comprise entre 1,5 et 4,5 m/s proviennent
majoritairement du nord-est (vents légers).
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5. LA QUALITE DE L’AIR
ATMO Poitou-Charentes est l’association régionale à laquelle est confiée la surveillance des polluants atmosphériques et l’information relative à la qualité de l’air. ATMO
Poitou-Charentes dispose d’un réseau fixe de 18 stations implantées sur les 4 agglomérations chefs-lieux de la région dont la commune de La Rochelle.
L’indice ATMO est un indicateur journalier de la qualité de l’air d’une agglomération. Il est constitué à partir de quatre polluants : SO2, NO2, O3 (prise en compte des
maxima horaires) et PM10 (prise en compte des moyennes journalières).
En 2003 dans l’agglomération de La Rochelle, la qualité de l’air est qualifiée de très bonne a bonne 73,6% des jours de l’année contre 84 % en 2001 et 88 % en 2002. Une
analyse plus fine par polluant montre que cette dégradation de la qualité de l’air est due à la pollution photochimique (ozone).
Un document établi par ATMO Poitou-Charentes dresse un bilan de la qualité de l’air dans la région. Quatre stations concernent l’agglomération de La Rochelle. Après
renseignements pris auprès d’ATMO Poitou-Charentes, la qualité de l’air sur le site du terrain militaire est équivalente à la qualité de l’air mesurée sur l’agglomération.
Le bilan a pour objectif de faire une comparaison des mesures par rapport à l'ensemble des valeurs réglementaires applicables sur les différents polluants :
• ozone ;
• dioxyde d'azote et oxydes d'azote ;
• particules fines (PM10) et très fines PM2,5 ;
• dioxyde de soufre ;
• métaux lourds (nickel, cadmium, plomb et arsenic) ;
• benzo(a)pyrène.
Les mesures sont comparées aux seuils de qualité de l'air définis dans le décret 2010-1250 du 21 octobre 2010 qui définit :
• L’objectif de qualité
• Le seuil d’alerte
• La valeur limite
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• La valeur cible
• Le seuil d’information et de recommandations
• Le seuil d’alerte
Le découpage de la région en zones administratives de surveillance a été réalisé selon les critères définis dans le cadre de la mise en œuvre de la directive européenne
2008/20/CE.
Dans ce contexte, la zone urbaine régionale (ZUR) est définie comme étant la « zone regroupant les unités urbaines comprises entre 50 000 et 250 000 habitants ».
La zone régionale (ZR) est quant à elle définie comme étant la « zone de niveau régional comprenant les unités urbaines inférieures à 50 000 habitants ».
Pour le secteur de La Rochelle, les stations sont réparties de la manière suivante : une station urbaine, une station trafic et une station industrielle.
La ZUR (Zone Urbaine Régionale) de la Charente Maritime représente la plus grande part des émissions de monoxyde de carbone, particules fines et dioxyde de soufre.
Tableau 6 : Emission totales de polluants par unité de surface de la ZUR (ATMO Poitou-Charentes)
ZUR Charente-Maritime
Emissions totales Emission par unité de surface
Oxydes d’azote 3918 5924
Particules fines En tonne 818 Mesure par km² 1237
Dioxyde de soufre 703 1063
Monoxyde de carbone 8736 13206
En 2012, le dispositif de surveillance de la qualité de l'air ambiant était tel que représenté sur la carte suivante.
Au cours de l'année 2012, le réseau de surveillance de la qualité de l'air ambiant sur l'agglomération de La Rochelle était constitué des stations suivantes :
• Commune d'Aytré, station périurbaine assurant le suivi des oxydes d'azote et de l'ozone.
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• Place de Verdun, station urbaine assurant le suivi des oxydes d'azote, de l'ozone, des particules fines et très fines et du benzène.
• Rue Saint Louis, station trafic assurant le suivi des oxydes d'azote, des particules fines et du benzène. Les métaux lourds réglementés (nickel, cadmium, plomb et
arsenic) ainsi que le benzo(a)pyrène sont également suivis sur ce site dans le cadre d'une évaluation préliminaire.
• Place d'Orbigny dans le quartier de La Pallice, station industrielle qui a
assuré le suivi des oxydes d'azote, du dioxyde de soufre et des
particules fines (PM10) et très fines (PM2,5).
La qualité de l'air est globalement bonne sur l'agglomération de La Rochelle, seules les concentrations en ozone et en particules très fines (PM2,5) ne respectent pas un ou
plusieurs objectifs de qualité (le détail des valeurs mesurées est présenté en annexe).
Depuis 10 ans, les concentrations en dioxyde d'azote et en particules fines (PM10) présentent une tendance à la baisse en zone urbaine.
Les concentrations pour l'ozone ont tendance à stagner depuis 10 ans.
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Figure 41 : Cartographie des concentrations en dioxyde d’azote sur l’agglomération (ATMO Poitou-Charentes)
• L’ozone (O3)
L'ozone est un polluant particulier dans le sens où, contrairement aux autres polluants, il n'est pas directement émis par les activités humaines mais est un produit
secondaire issu de réactions chimiques impliquant en partie d'autres polluants émis par l'activité humaine (composés organiques volatils et dioxyde d'azote notamment).
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Les valeurs réglementaires définies pour l'ozone et pour la protection de la santé humaine sont :
• objectif de qualité 120 µg/m3 pour le maximum journalier de la moyenne sur 8 heures, pendant 1 an ;
• valeur cible 120 µg/m3 pour le maximum journalier de la moyenne sur 8h à ne pas dépasser plus de 25 jours/an, en moyenne sur 3 ans ou, à défaut d’une série
complète et continue de données annuelles sur cette période, calculée sur des données valides relevées pendant 1 an.
Les résultats des études montrent que l'ensemble de la région (hors zones urbaines) est concernée par le non-respect des objectifs de qualité, aussi bien celui défini pour la
protection de la santé humaine que celui défini pour la protection de la végétation.
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Figure 42 : Zones de dépassements/respect des valeurs de protection de la santé humaine et de la végétation pour l’ozone (ATMO Poitou-Charentes)
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L’objectif de qualité relatif aux PM10 est de 30 µg/m3 en moyenne annuelle. Cet objectif est atteint avec des concentrations annuelles de 20 µg/m3 au maximum sur la
Place de Verdun.
Tableau 7 : Bilan des indices de la qualité de l’air pour l’année 2012 (ATMO Poitou-Charentes)
Indice Nombre de jour
2 Très bon 3
3 Bon 102
4 Bon 140
5 Moyen 47
6 Médiocre 23
7 Médiocre 14
8 Mauvais 4
9 Mauvais 2
10 Très mauvais 1
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Tableau 8 : Qualité de l’air pour la commune de Lagord (Site ATMO Poitou Charentes)
Agriculture,
Emetteurs non Energie : extraction, Industrie manufacturière, Modes de Résidentiel, tertiaire,
sylviculture et Transports
Polluant inclus dans le total transformation et traitement des déchets, transports autres commercial et
aquaculture hors routiers
France distribution construction que routier institutionnel
UTCF
CO2TO
0.2% 0% 0% 3.8% 0% 14.9% 81.1%
T
Pour la commune de Lagord, la majorité des polluants dans l’atmosphère est issue des transports routiers.
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Le site internet Prim.net, portail des risques majeurs de l’état, fourni pour la commune de Lagord une série d’information sur les risques dans cette commune. Les risques
répertoriés sont les suivants (sans détail ni description) :
• Séisme : Zone de sismicité: 3
• Phénomènes météorologiques : Tempête et grains (vent)
• Feu de forêt
• Mouvement de terrain
• Phénomène lié à l'atmosphère
• Transport de marchandises dangereuses
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a) Risques naturels
Mouvements de terrain
Il n’est pas répertorié de mouvements de terrain sur la commune de Lagord dans la base de données du BRGM BDmvt.net.
La commune de Lagord a été reconnue en état de catastrophe naturelle « sécheresse » par arrêté du 21 octobre 2012 ayant entraîné des mouvements de terrain
différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1 er juillet au 31 aout 2013.
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En termes d’ouvrage, la réglementation distingue deux types d’ouvrages : les ouvrages à « risque normal » et les
ouvrages à « risque spécial ».
- La première classe (dite à « risque normal ») correspond « aux bâtiments, équipements et installations pour lesquels
les conséquences d’un séisme demeurent circonscrites à leurs occupants et à leur voisinage immédiat ». Elle correspond
notamment au bâti dit courant (maisons individuelles, immeubles d’habitation collective, écoles, hôpitaux, bureaux,
etc.…)
- La seconde classe (dite à « risque spécial ») correspond « aux bâtiments, équipements et installations pour lesquels les
effets sur les personnes, les biens et l’environnement de dommages même mineurs résultant d’un séisme peuvent ne
pas être circonscrits au voisinage immédiat desdits bâtiments, équipements et installations ». Elle correspond à des
installations de type nucléaire, barrages, ponts, industries SEVESO, qui font l’objet d’une réglementation parasismique
particulière.
Zone règlementaire
En termes de zonage, le territoire national est divisé en cinq zones de sismicité croissante :
- une zone de sismicité très faible (1) où il n’y a pas de prescription parasismique particulière pour les bâtiments à
risque normal mais prise en compte de l’aléa sismique dans les installations à risque spécial (installations classées),
- quatre zones de sismicité faible (2), modérée (3), moyenne (4) et forte (5), où les règles de construction parasismique
sont applicables pour les bâtiments. Outre-mer, les départements de la Guadeloupe et de la Martinique sont classés
entièrement en zone de sismicité forte (5).
Figure 44 : Zonage sismique
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L’arrêté du 22 octobre 2010 modifié par l’arrêté du 19 juillet 2011 définit les règles parasismiques applicables aux bâtiments de la catégorie dite « à risque normal » situés
en zone de sismicité faible à forte. Les exigences et règles de construction contenues dans cet arrêté sont applicables pour tout permis de construire déposé après le 1er
Mai 2011, date d’entrée en vigueur de l’arrêté (l’arrêté du 29 Mai 1997 est abrogé à cette date). Ces règles sont applicables lors de la construction de bâti nouveau ou
lorsque le bâti ancien fait l’objet de modifications importantes. Dans le cas général, les règles de construction applicables sont celles définies dans l’Eurocode 8 (norme
NF EN 1998-1). La réglementation autorise également le recours à des règles simplifiées pour certains bâtiments de type maisons individuelles : guide CP-MI Antilles,
règles PSMI-89/92 (norme NF P 06-014) pour la métropole. Durant une période transitoire, qui s’achève le 1er janvier 2014 (arrêté modificatif du 25 octobre 2012), est
autorisée l’utilisation des règles PS 92 (norme NF P 06-013) avec des valeurs d’accélération modifiées (article 5 de l’arrêté du 22 octobre 2010).
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Le site d’étude est soumis à une faible sensibilité, excepté à son extrémité est.
Les sensibilités plus fortes se localisent au droit du Lignon, cours d’eau non permanent,
à l’ouest du site.
Un suivi des niveaux piézomètriques a été mis en place par la Communauté
d’Agglomération de La Rochelle, les données relevées montrent une nappe calée entre
7,21 et 12,81 m NGF (localisation des piézomètres sur la figure n°24).
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Feux de forêts
Le Plan de Protection des Forêts Contre les Incendies (PPFCI) du Poitou-Charentes est approuvé ou en voie d’achèvement.
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Figure 47 : Localisation des ICPE référencées par la base de données de l’Inspection des Installations Classées
(2) Risque Transport de Matières Dangereuses
Compte tenu de la diversité des produits transportés et des destinations, un accident de TMD peut survenir n’importe où dans le département de Charente-Maritime.
Cependant certains axes présentent une potentialité plus forte du fait de l’importance du trafic.
Les axes routiers et autoroutiers les plus concernés sont :
• RN11
• A10
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• RN237/RN137
• RN10
• RD939
• RD733
• RN141
• A837
La Base de données BASIAS du BRGM faisant l’inventaire des sites industriels et activités de service répertorie 43 sites sur la commune de Lagord.
3 sites sont référencés à proximité de la zone d’étude.
Tableau 11 : Caractéristiques des activités de service localisées à proximité du terrain d’étude (BASIAS)
Indice de la fiche Nom usuel Raison sociale Localisation Libellé de l’activité Importance de
l'activité
POC1700931 Atelier d'entretien et de Direction des travaux du Terrain militaire de Garages, ateliers, Déclaration
réparation de véhicules génie de Poitiers LAGORD mécanique et soudure
Activité terminée
POC1700654 Garage Mr JARRION 35 rue Nobel 17140 Garages, ateliers, Déclaration
Lagord mécanique et soudure
Activité terminée
POC1702369 Garage Mr JARRION 8 rue d’Avignon Garages, ateliers, Déclaration
17140 Lagord mécanique et soudure
En activité
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Les zones ayant eu des activités potentiellement génératrices de pollution ont été
visitées et analysées :
• Soute à ingrédients : entrepôt de jerricanes, produits de nettoyage, produits
inflammables, matières absorbantes, huiles de vidange usagées ; cette soute présente un
sol imperméable avec une entrée du bâtiment surélevée.
• Aire de distribution des carburants : création d’une rigole en aval de l’aire de lavage
rejoignant le séparateur à hydrocarbures. L’aire accueillait 4 cuves à carburant. Présence
de tâches de carburants devant les volucompteurs. Aucun incident répertorié depuis
l’installation de la station il y a 11 ans.
• Aire de stationnement des camions carburant : zone sillonnée de barrages
absorbants. Installation d’un séparateur à hydrocarbures en aval hydraulique.
• Ateliers de réparation mécanique des véhicules : avec séparateur à hydrocarbures et
bac à graisse. Ils sont composés de deux hangars accolés. Il existe 3 fosses de réparation
carrelées. Présence de tâches d’huile et hydrocarbures au sol. Présence d’un bac de
récupération de 1000 L à l’extérieur du bâtiment. Présence de plusieurs cuves à huiles
usagées et bidons de récupération. Présence d’un local batterie, d’une aire de lavage.
• Zone de stationnement principale : aucune intervention mécanique sur cette zone.
• Déploiement d’un réseau pluvial sur tout le site. Les eaux souillées sont dirigées vers
les séparateurs à hydrocarbures via des canalisations souterraines. Les eaux non
souillées des aires imperméables sont dirigées vers le bassin de piégeage et vers un
séparateur final.
• Alimentation énergétique : chauffage au gaz ; le bâtiment 1 était muni d’un
transformateur à PCB aliéné en 2002 et détruit 2003.
• Cuve à solvant : d’un volume de 1000 L.
Figure 48 : Bilan de la visite de site d’ICF Environnement sur photo aérienne (ICF Environnement)
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Le site est soumis à la réglementation ICPE en raison de stockages de solvant et de la présence d’un
transformateur à Polychlorobiphényles (PCB).
L’étude historique et documentaire a permis d’engager des travaux de dépollution qui se sont déroulés en 2
phases.
• 1ère phase en 2011 : dépollution de la station de carburant et analyse de la qualité des sols
• 2e phase en 2013 : dépollution des résidus d’hydrocarbure et de métaux
1ère phase
Diagnostic de qualité des sols
La société SITA Remediation a réalisé une étude sur la qualité des sols en terme de pollution en 2011.
Figure 49 : Résultats des analyses de sol sur plan de localisation des sondages de sol (Rapport SITA Remediation)
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Figure 50 : Schéma conceptuel de pollution pour le projet d’étude (Rapport SITA Remediation)
Travaux de dépollution
Des travaux de dépollution d’une station de carburant et de trois cuves à huiles usagées ont été réalisés. Les informations sont données dans un rapport réalisé par Sita
Remédiation en novembre/décembre 2011.
Sita Remédiation est intervenu du 2 au 10 novembre et du 9 au 14 décembre 2011 pour la réalisation des travaux de dépollution :
• Démantèlement et élimination des 7 cuves de stockage d’hydrocarbures autour de la station de distribution de carburant et dans les hangars de maintenance
mécanique.
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Les secteurs pollués au mercure ont fait l’objet d’une dépollution, les analyses de fond de fouille montrent la présence d’une seule teneur restant à l’état de traces sur la
roche-mère, dont la valeur est inférieure au critère d’acceptation en ISDI.
2eme phase
Des investigations complémentaires ont été réalisées dans le secteur présentant un léger dépassement pour le mercure, elles ont permis de vérifier que les anomalies
observées étaient ponctuelles et non étendues dans le secteur proche du sondage.
Des travaux d’excavation de sol ont été réalisés au droit des sols présentant des traces d’hydrocarbures C10-C40, à proximité de l’aire de lavage, ainsi qu’au droit du
sondage présentant de légers dépassements de la valeur ASPITET pour le mercure. Les pollutions résiduelles ont été évacuées.
Le site est désormais exempt de toute pollution.
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Un travail entre la direction centrale du service d’infrastructure de la défense et la sécurité civile a permis de
lever un doute sur la présence éventuelle de pollution pyrotechnique sur la partie sud pour une superficie de
6000 m², révélée par la société BURGEAP. Le risque a été écarté en considérant l’absence de pollution sur un
terrain concomitant lors des travaux de réalisation de la rocade nord. L’information a été confortée lors de la
création de la gendarmerie.
Figure 53 : Localisation de la zone sur laquelle persistait un doute de pollution pyrotechnique (Rapport BURGEAP)
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a) Nuisances électromagnétiques
Le site d’étude, est longé, au sud par une ligne haute tension pouvant générer
des champs électromagnétiques.
Figure 54 : Localisation des lignes électriques sur le secteur d’étude (Fond de carte Géoportail)
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Conclusions :
Les enjeux de nuisances électromagnétiques sont associés à la présence de la ligne située au sud du projet. Les mesures montrent un couloir d’anomalies
électromagnétiques supérieures aux valeurs de précaution qui s’étend entre 75 et 100 m de distance au-delà du pylône.
La servitude du POS liée à la Loi Barnier prend en compte une marge de recul de 100 m par rapport à la RN237 impactant le sud du site, ce recul intègre pour partie les
influences des champs électromagnétiques, notamment les plus fortes.
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(1) Généralités
Un bruit est un mélange complexe de sons produisant une sensation auditive considérée comme désagréable, gênante ou dangereuse pour la santé (Bruitparif).
Le bruit, ensemble de sons produit par les vibrations de l'air, peut être caractérisé par sa fréquence (grave ou aigu), son niveau sonore (aussi appelé intensité), et sa durée
(court ou long).
Indicateur de bruit
Le Lden est un indicateur de niveau sonore signifiant Level Day-Evening-Night (jour-soir-nuit), qui rend compte de l'exposition au bruit sur 24 heures et de la sensibilité
particulière de la population dans certaines tranches horaires. C'est un indicateur de bruit associé globalement à la gêne.
Sources de bruit
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La commune de Lagord est concernée par l’Arrêté Préfectoral n°99-2696 portant classement à l’égard du bruit des Infrastructures routières dans la communauté de villes
de l’Agglomération de La Rochelle.
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La cartographie du Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement nous informe sur les secteurs exposés aux différents bruits, résumé ci-après.
Le secteur d’étude est essentiellement exposé aux bruits provenant des infrastructures de transport terrestres, en raison de la présence de la Route Nationale 237 (localisée
au sud du site) et la Route départementale 104 (à l’ouest du site).
La situation en 2010 montre un dépassement des valeurs limites de bruit routier pour des deux voies pour l’indicateur global (une journée) et l’indicateur nocturne (22h-
6h).
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Figure 58 : Cartographie
des zones exposées au bruit
routier (PPBE)
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Figure 59 :
Cartographie des zones
exposées au bruit cumulé
(PPBE)
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Le site d’accueil du projet est situé dans la zone de bruit « D » : zone comprise entre la limite extérieure de la zone C (correspond à une valeur de l’indice Lden choisie
entre 57 et 55) et la courbe d’indice Lden 50.
La zone D ne donne pas lieu à des restrictions de droits à construire.
Matériel utilisé
Les mesures ont été réalisées à l’aide d’un appareil de type TENMA 72-860 ayant une
résolution entre 35 et 130 dB avec une précision de +/- 2 dB.
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Les ambiances sonores du site sont caractérisées par la présence des infrastructures
terrestres qui longent le site, en effet les bruits entendus sont largement dominés par les
véhicules transitant sur les voiries. L’influence du vent est très largement ressentie sur le
site, transportant les sons des véhicules, voire les couvrant.
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c) Radioactivité naturelle
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La région Poitou-Charentes dispose d’un potentiel en énergies renouvelables lui permettant de contribuer à l’objectif national de 23% d'utilisation de ces énergies d'ici
2020.
En 2009, les énergies renouvelables assurent 8,3% de la consommation d'énergie finale régionale.
Les chiffres clés des énergies renouvelables en Poitou-Charentes sont les suivants :
• 4 966 GWh : production énergétique d'origine renouvelable en 2011
• 9,0 % : part de la production énergétique renouvelable dans la consommation énergétique finale
• + 210 GWh : progression 2010-2011 de la production énergétique d'origine renouvelable
(1 GWh = 1 000 MWh = 86 tep -tonnes équivalent pétrole)
a) La biomasse
La biomasse constitue une ressource importante liée à l’activité agricole et à la présence d’une industrie de
transformation du bois développée. Ainsi, deux filières principales en découlent :
• la filière bois-énergie orientée notamment vers l'alimentation de chaufferies automatiques au bois
déchiqueté ou aux granulés de bois ;
• la filière méthanisation qui, dans des démarches collectives d’initiatives agricoles ou territoriales,
mobilise la ressource de plusieurs types d’acteurs.
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En l’espace de quelques années, la filière des agro-carburants a pris un poids de plus en plus important dans la production énergétique régionale d’origine renouvelable.
Celui-ci atteint 11,5% en 2012.
Les ressources en bois de la région sont très faibles, l’utilisation du bois énergie est donc défavorable ici. Notamment du fait de son utilisation en flux permanent (sous-
entendant un acheminement régulier, et donc des dépenses énergétiques démultipliées pour le convoyage de la ressource, par opposition au raisonnement mené pour le
bois construction ou le convoyage n’a lieu, par définition, qu’une seule fois) : les coûts de cette énergie seraient donc beaucoup moins favorables que dans d’autres
régions, pour des investissements équivalents, voir plus élevés, et la cohérence environnementale serait fortement atteinte ; l’impact de l’acheminement du bois en
émissions de gaz à effet de serre émis par MWh n’est certes généralement pas modélisé, mais son importance relative est flagrante ici.
Il est envisageable de développer d’autres ressources biomasse énergiquement performantes.
Le miscanthus
Le miscanthus, dit « herbe à éléphants » est une plante ligneuse présentant de grands avantages pour l’utilisation en tant que combustible : sa densité énergétique à la
récolte est très élevée (80 MWh/Ha.an), et son rapport REU1 est excellent (cf. étude Valbiom ASBL 2009). Il présente un très faible besoin en engrais (environ 20% de
celui présenté par des cultures classiques en France), mais il est indispensable de préciser que ses rhizomes sont très persistants et rendent souvent délicate la reconversion
du terrain pour l’exploitation d’un autre type de culture.
b) Le rayonnement solaire
Le rayonnement solaire équivaut, en Poitou-Charentes, à certaines zones du sud de la France et permet donc le développement :
• du solaire thermique pour la production d’eau chaude sanitaire individuelle et collective ;
• du solaire photovoltaïque pour produire de l’électricité en site isolé ou avec raccordement au réseau.
1 Rendement en Energie Utile, représentant le ratio d’énergie finale produite rapportée à l’énergie finale investie
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c) La géothermie
La géothermie, avec ses différentes techniques de valorisation, peut être utilisée en tout point de la région Poitou-Charentes :
• la géothermie de surface ou intermédiaire avec le recours à des pompes à chaleur,
• la géothermie profonde concentrée dans la moitié sud du département de la Charente Maritime. Son usage est aujourd’hui principalement orienté vers des
utilisations thermales.
Sur la base des informations transmise par la DREAL, il est établi que l’aquifère du site est incompatible avec une production d’énergie par des pompes à chaleur sur
nappes phréatiques, cette solution est donc abandonnée.
Une solution de pompes à chaleur sur forages géothermique peut être envisagée mais imposera vraisemblablement des contraintes techniques importantes au vu du
nombre de forages nécessaires (40000 ml nécessaires, soit 400 forages de 100m de profondeur) et un coût d’investissement très élevé.
d) L’éolien
L'éolien présente également un potentiel intéressant. L’atlas du gisement éolien réalisé en 2002 a permis au Comité Régional Éolien de définir un objectif de 330 MW
installés pour la fin d'année 2010, représentant ainsi 10% de la consommation électrique régionale.
e) La petite hydro-électricité
Même si plusieurs installations sont recensées en région, l'absence de relief en Poitou-Charentes ne permet pas une production importante d'énergie liée à la petite hydro-
électricité.
Les énergies marines constituent une ressource émergente encore au stade de la recherche et développement (R&D). Les premiers pilotes sont en fonctionnement. Le
littoral de la Charente Maritime, offre un potentiel intéressant à l’énergie houlomotrice et à l’éolien offshore.
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9. MILIEU BIOLOGIQUE
La commune de Lagord n’accueille pas de sites naturels sur son territoire. Les communes voisines comme La Rochelle, l’Houmeau, Neuil-sur-Mer accueillent plusieurs
ZNIEFF sur leur territoire :
Tableau 19 : Caractéristiques des ZNIEFF les plus proches de la zone d’étude (INPN)
ZNIEFF Localisation Intérêts du site Milieux déterminants Espèces déterminantes
Marais de La Rochelle Les oiseaux constituent l’atout majeur 3 2 Eaux saumâtres avec végétation Loutre d’Europe
Pampin vasculaire
Entre la baie de l’Aiguillon Certaines espèces rares ou menacées y Busard des roseaux
au nord et l’agglomération trouvent un milieu favorable pour leur 31 8 Fourrés et stades de recolonisation
Gorge bleue à miroir blanc
rochelaise au sud nidification de la forêt mésophile
Panure à moustaches
A 3,7 km du site d’étude 53 1 Roselières
Petit Gravelot
15 1 Communautés halophiles
pionnières Phragmite des joncs
89 1 Plans d’eau artificialisés (eau salée) Râle d’eau
Tadorne de Belo
Rainette méridionale
Marais de La Rochelle l’avifaune est la mieux représentée et 15 5 Prés salés méditerranéens et Gorgebleue à miroir
Tasdon abrite plusieurs espèces patrimoniales thermo-atlantiques
A 4 km Grèbe à cou noir
qui nichent sur la zone ; les espèces
Lacs de 15 1 Communautés halophiles
végétales les plus intéressantes étant Grèbe esclavon
Villeneuve pionnières
représentées par des plantes halophiles Phragmite des joncs
relictuelles 22 Lacs, étangs, mares (eau douce)
Râle d’eau
84 2 Haies (tamaris)
Sarcelle d’été
31 8 Fourrés et stades de recolonisation
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Les sites référencés comme ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique) sont relativement éloignés du terrain d’étude, la plus proche se
situe à environ 3,7 kilomètres. Néanmoins, pour certaines espèces cibles, cette distance peur correspondre à la zone d’évolution de leur territoire, de plus le milieu
urbain n’est pas stérile et abritent un grand nombre d’espèces autochtones.
Figure 65 : Localisation des ZNIEFF les plus proches du site d’étude (Géoportail)
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Classement en Directive Habitats : par arrêté du 13 avril 2007, d’une superficie de 20323 hectares dont 15% couvrant des espaces marins
Le Marais Poitevin s’étend pour 40% sur le département de la Charente-Maritime et 45% sur les Deux-Sèvres.
C’est une des grandes zones humides du littoral franco-atlantique. Elle présente un intérêt écosystémique et phytocénotique remarquable avec l'enchainement successif
d'ouest en est selon un gradient décroissant de salinité résiduelle dans les sols d'un système de végétation saumâtre à un système méso-saumâtre, puis oligo-saumâtre et
enfin doux; chacun de ces système étant caractérisé par des combinaisons originales de groupements végétaux dont certains sont synendémiques des grands marais
littoraux centre-atlantiques (importance surtout de la zone oligo-saumâtre où se côtoient des cortèges floristiques "opposés" générant des combinaisons très originales
d'espèces végétales). Des formations plus ponctuelles mais d'un grand intérêt - dunes, tourbières alcalines, pelouses calcicoles à orchidées - contribuent par ailleurs à la
biodiversité globale du site.
Très grande importance mammalogique comme zone de résidence permanente de la Loutre et du Vison d'Europe (rôle fondamental du réseau primaire, secondaire et
tertiaire des fossés et canaux à dense végétation aquatique).
Cortège d'invertébrés également très riche avec, entre autres, de belles populations de Rosalia alpina, coléoptère prioritaire, etc.
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Classement en Directive Oiseaux : par arrêté du 27 aout 2002 ; la zone NATURA 2000 ZPS (Zone de Protection Spéciale) s’étend sur 68023 hectares dont 13 % de
superficie marine.
Le Marais Poitevin ZPS s’étend pour 62% sur le département de la
Vendée, 12 % sur la Charente-Maritime et 13% sur les Deux-Sèvres.
Une des zones humides majeures de la façade atlantique française
satisfaisant à plusieurs critères définis par la convention de RAMSAR
relative aux zones humides d'importance internationale (R3A : présence
simultanée de plus de 20000 oiseaux d'eau ; R3C : plus de 1% de la
population de plusieurs espèces en périodes de reproduction, migration
ou hivernage) :
• premier site français pour la migration prénuptiale de la Barge à queue
noire et du Courlis corlieu ;
• site d'importance internationale pour l'hivernage des Anatidés et des
limicoles (l'un des principaux sites en France pour le Tardorne de Belon
et l'Avocette élégante) ;
• site important en France pour la nidification des Ardéidés, de la
Guifette noire (10% de la population française), de la Gorgebleue à
miroir blanc de Nantes (Luscinia svecica namnetum), du Vanneau huppé
et de la Barge à queue noire (15-20%) ;
• site important pour la migration de la Spatule blanche et des sternes.
Figure 66 : Localisation des sites NATURA 2000 à proximité du site d’étude (Géoportail)
(2) Le Pertuis Charentais
Le Pertuis Charentais est situé sur la façade Atlantique Française.
Les habitats caractérisant le Perthuis Charentais sont les suivants :
• Mer et bras de Mer (96%) ;
• Rivières et Estuaires soumis à la marée, Vasières et bancs de sable, Lagunes (incluant les bassins de production de sel) (4%).
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Légende :
1.Territoires artificialisés
11.Zones urbanisées
112.Tissu urbain discontinu : Espaces structurés par des bâtiments. Les bâtiments, la voirie et les surfaces artificiellement recouvertes coexistent avec des surfaces
végétalisées et du sol nu, qui occupent de manière discontinue des surfaces non négligeables.
12.Zones industrielles ou commerciales et réseaux communs de communication
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121. Zones industrielles et commerciales : Zones recouvertes artificiellement (zones cimentées, goudronnées, asphaltées ou stabilisées : terre battue, par exemple), sans
végétation occupant la majeure partie du sol. Ces zones comprennent aussi des bâtiments et /
ou de la végétation.
13.Mines, décharges et chantiers
133. Chantiers : espaces en construction, excavations et sols remaniés
2. Terres agricoles
Le terrain d’étude se situe en tissu urbain discontinu, avec en périphérie, à environ 1 km , des
espaces agricoles qui peuvent correspondre à des zones ressources pour certaines espèces.
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venir des espaces ; la gestion des espaces verts oriente également le contenu floristique et faunistique : celle-ci est fondée sur une gestion agricole par fauche avec
exportation des produits fauchés.
Les habitats
Lors de la visite cinq habitats ou milieux ont été identifiés. Les habitats appartiennent à la typologie des paysages artificiels au sens CORINE BIOTOPE (groupe 8) de
type grand parc 85.1. Les alliances végétales permettent de dégager des définitions d’habitats plus spécifiques.
La zone identifiée comme délaissés localisée à l’Est du site à proximité des riverains, est identifiée au POS comme zone de principes de plantation à réaliser.
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Les friches herbacées ou arbustives sont liées à un abandon de la gestion de fauche qui laisse croitre les arbustes de la série mésophile calcicole (prunus spinosa, rosa
canina, crataegus monogyna) et montrent des indices nitrophiles plus ou moins prononcés avec l’apparition des chardons et d’arbustes spécifiques. (sambucus nigra).
Les friches sont localisées dans les lieux d’entretien plus difficiles (merlon, zone de remblais, anciennes structures) : elles sont associées à des fourrés arbustifs et des
ronciers.
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Les fourrés armés sont typiques d’un enrichissement nitrophile souvent liés à des lisières d’anciennes cultures. Ils se rapprochent de l’alliance Pruno-rubion fructicosi (habitat
31.81 : fourré médio européen nitrophile) caractérisé par des épineux (Prunus spinosa, Prunus avium) et des herbacées comme Silene latifolia, vivace des zones rudérales.
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Un des fourrés abrite des pieds d’arum (Arum maculatum) espèce déterminante en Poitou-Charentes mais dont la présence sur le
site est déconnectée de son milieu originel (forêt fraiche sur sol profond) et semble plutôt être dans un habitat secondaire
(échappée de jardin).
Arum maculatum
Les fossés de rive des voiries : les fossés sont secs et souvent associés à des haies.
Les fossés et les talus de fossés accueillent à la fois une strate herbacée souvent composée
d’annuelles et de bisannuelles et sont associés à des haies souvent constituées de végétaux exotiques
et horticoles mais pouvant être le refuge pour les oiseaux (présence de nids dans les buissons de
pyracantha et de fusain).
Les hauts de talus, notamment ceux exposés au SW avec un sol squelettique, abrite une flore annuelle ou xérophile, (muscari racemosum, cerastium glomeratum, myosotis arvensis,
hyeracium pilosella).
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Cortaderia
Erables régulièrement élagués sous la ligne haute-tension Boisement clair d’érables et herbes aux cerfs
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d) La faune
Diverses visites ont été réalisées sur le site, celles-ci ayant débuté seulement en avril 2013 compte tenu d’un printemps tardif.
• Visite du 4 avril 2013 (température comprise entre 1,9 et 8,9°C, précipitations : 0 mm, ensoleillement : 4h34 min, vent : 40,3 km/h ; données station LA Rochelle
aérodrome)
• Visite du 7 mai 2013 (température comprise entre 13,8 et 19,4°C, précipitations : 0,8 mm, ensoleillement : 5h00, vent : 27,7 km/h)
• Visite du 27 septembre 2013 (température comprise entre 17,6 et 28,7°C, précipitations : 0 mm, ensoleillement : 5h27, vent : 26,3 km/h)
La faune rencontrée pendant les visites sur le site est peu diversifiée.
Les données bibliographiques de l’INPN recensent pour la commune de Lagord une quarantaine de taxons.
(1) Avifaune
L’avifaune est caractérisée par des individus nichant sur le site ou en périphérie immédiate comme les passereaux dont des nids ont été repérés dans certaines haies
(mésanges), un couple ou un individu de traquet motteux qui semble présent sur le site, les perdrix, pies, étourneaux et corneilles.
Les rapaces utilisent le site comme aire d’évolution.
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Aucune pelote de réjection n’a été découverte sur le site, ce qui fait penser que le site correspond plutôt à une zone de chasse.
2 La Liste rouge de l’UICN est un indicateur privilégié pour suivre l’état de la biodiversité dans le monde.
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La corneille
La corneille noire aime la campagne découverte avec des bosquets d'arbres dispersés, pas trop denses. Elle affectionne les landes, les zones arides, les bords de chemins et
de routes, les bordures rocheuses, les falaises côtières, les plages, les zones d'estuaires, les embouchures de fleuves et les lagunes.
C'est une espèce sédentaire et très territoriale.
Le nid de la corneille noire est construit par les deux parents. C'est un nid volumineux, fait de branches, dans un arbre ou sur une falaise. Le mâle apporte les matériaux
mais reste à l'extérieur, alors que la femelle arrange l'intérieur. On peut y trouver des herbes, feuilles sèches, laine de mouton, poils, crins, papiers, chiffons, plastique,
racines, plumes.
La corneille noire cause des dégâts : consommation de graines et de jeunes plants dans les cultures, prédation dans les élevages en plein air (volailles, gibier), ce qui au
niveau départemental français, l'inscrit sur la liste des espèces nuisibles. Elle est classée en préoccupation mineure selon le statut de conservation IUCN.
Le faucon crécerelle
Le faucon crécerelle vit dans les régions cultivées ou peu boisées, dans les landes. Présent du bord de la mer jusqu'en montagne (2 500
m) pour peu qu'il trouve nourriture et lieu propice à la nidification.
C’est un oiseau solitaire qui vit en couple uniquement pendant la période de reproduction. Il est souvent posé sur les arbres, les
pylônes ou les fils électriques, et il est rare de le voir au sol, excepté quand il capture une proie. C'est un oiseau très agressif, attaquant
ses proies avec vigueur.
C’est un auxiliaire précieux de l'agriculteur, il se nourrit de souris, mulots, campagnols et jeunes rats, également d’insectes et parfois de
grenouilles et de vers.
S’il n’est pas en milieu rocheux, le faucon crécerelle utilise un vieux nid de corvidé, dans un arbre, ou dans les ruines d'un édifice.
Les populations sont en déclin presque partout, probablement à cause de l'intensification constante de l'agriculture, supprimant les
prairies qu'il affectionne pour chasser. Il est classé en préoccupation mineure selon le statut de conservation IUCN.
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Le geai est omnivore. Glands, soit près de 50% de son alimentation (qu'il cache en automne pour l'hiver.), autres fruits forestiers, fruits cultivés, graines de céréales
constituent une partie non négligeable de son menu. Néanmoins, c'est également un prédateur qui chasse lézards et campagnols et s'attaque aux couvées (œufs et
oisillons) des petits passereaux.
Il est classé en préoccupation mineure (LC) selon le statut de conservation IUCN.
Le martinet
Le martinet noir est présent dans les villes, villages et ruines.
Le martinet chasse sans relâche les insectes en vol, souvent en compagnie d'hirondelles.
Le nid est une construction de plumes et de matières végétales en forme de cuvette maçonnée avec de la salive. Le nid est placé dans une cheminée, dans des fissures,
sous le bord des toits, dans des tours.
Le martinet se nourrit d'insectes volants qu'il va chercher jusqu'à 1000 mètres d'altitude et au-delà.
Il est classé en préoccupation mineure (LC) selon le statut de conservation IUCN.
La mésange
La mésange charbonnière vit dans les forêts mixtes ou de feuillus, les bosquets, les jardins, les haies, les parcs, Mésange charbonnière les vergers, et près des habitations
humaines.
Le nid est établi dans des trous d'arbre ou dans des nichoirs. C'est une coupe à base de mousses et garnie de poils et de plumes. Il est construit par la femelle dès le début
du printemps. Ponte : la mésange charbonnière pond de 3 à 18 œufs (9 en moyenne en forêt, moins dans les jardins), surtout en avril-juin.
La mésange charbonnière se nourrit essentiellement d'insectes, d'araignées, de graines et de fruits surtout en hiver pour ces deux derniers. Les chenilles sont vitales
pendant la période de reproduction. C'est pourquoi peu de mésanges se reproduisent bien dans les jardins.
Elle est classée en non évalué (NE) selon le statut de conservation IUCN.
Le moineau
Le moineau domestique vit dans toutes sortes de zones modifiées par les humains, telles que les fermes, les zones résidentielles et urbaines. Il évite les forêts, les déserts
et les zones herbeuses.
Le moineau domestique ne migre pas ; en automne, il erre en bandes dans la région. Commensal de l'homme, il dépend étroitement de sa présence.
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Au mois de mars, le moineau domestique construit son nid. Il place son nid dans les endroits les plus variés, à hauteur respectable, dans une cavité. Son nid (formé de
paille, de feuilles, de laine, etc...) est construit sous les tuiles des maisons, sur un lampadaire ou bien contre un pan de mur recouvert de lierre. Il peut occuper également
les nichoirs et les nids d'hirondelles dont il n'hésite pas à expulser les locataires.
Omnivore et opportuniste, il se nourrit pour l'essentiel de graines, d'insectes, de larves, de vers de terre et d'araignées, mais aussi de bourgeons de fruits, ce qui le rend
impopulaire auprès des jardiniers.
Malgré quelques déclins dus aux changements intervenus dans l'agriculture, le moineau domestique commun et largement répandu. Il est classé en préoccupation mineure
(LC) selon le statut de conservation IUCN.
Le merle noir
Le merle noir vit dans toutes sortes de forêts et de zones boisées avec des sous-bois, aux lisières des forêts, dans les zones arbustives, les cultures, les haies, les parcs et les
jardins, et aussi dans les zones urbaines.
Le merle noir est surtout un oiseau qui se nourrit au sol, bougeant en effectuant des séries de courts sauts en courant. Pour extraire un ver du sol, il sautille rapidement
sur place Merle noir et le capture avec le bec, le tirant lentement de la terre. Il retourne aussi les feuilles mortes pour exposer les insectes cachés en dessous.
Le merle noir niche dans les haies, les bosquets, les buissons ou les arbustes feuillus. Les couples se forment au début de l'hiver et les premiers nids apparaissent à la fin
des périodes de froid.
Il est classé en préoccupation mineure (LC) selon le statut de conservation IUCN.
La perdrix
La perdrix grise se trouve dans les plaines découvertes, les champs de céréales et les terrains vagues avec une couverture végétale
suffisante et des haies. Dans certaines parties de son habitat, la perdrix grise se limite aux zones montagneuses et elle redescend quand
vient l'hiver.
C'est un oiseau essentiellement terrestre. C'est un oiseau peu actif. Elle chemine lentement dans l'herbe où elle se nourrit, à l'aube et au
crépuscule.
La perdrix grise niche sur le sol, dans une dépression bien cachée dans la végétation.
La perdrix grise se nourrit de végétaux et de matières animales. Elle consomme feuilles, fruits, baies, bourgeons et graines, mais aussi
beaucoup d'insectes et de vers de terre.
L'intensification de l'agriculture, la chasse, la compétition avec d'autres espèces introduites (perdrix et faisan) et l'hybridation avec
d'autres espèces de perdrix sont ses problèmes principaux. Elle est classée en préoccupation mineure selon le statut de conservation
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IUCN.
La pie
La pie bavarde vit dans les zones agricoles, les bosquets, les zones ouvertes ou légèrement boisées, les prairies et les abords des
montagnes, les parcs et les jardins, même en ville.
Les deux adultes construisent le nid en cinq à six semaines. Le nid est une coupe de boue tapissée d'herbes, radicelles et poils, à
l'intérieur d'une grande et volumineuse structure, faite de solides brindilles de bois, parfois épineuses. Le nid a deux entrées, et se situe
dans un arbre ou un buisson, à quelques mètres au-dessus du sol.
La pie bavarde est omnivore, se nourrissant surtout d'insectes. Elle consomme aussi des graines de conifères après la période de
reproduction. Elle se nourrit également de baies, graines et noisettes en hiver. Elle mange des détritus, des œufs et des oisillons, ainsi
que des petits rongeurs.
La pie bavarde est encore considérée comme nuisible et peut être tuée dans certains endroits. Elle est vulnérable aux pesticides. Malgré
tout cela, elle reste commune et largement répandue. Elle est classée en préoccupation mineure selon le statut de conservation IUCN.
Le pigeon
Le pigeon ramier se nourrit dans les terres cultivées dégagées et les prairies. On peut aussi le rencontrer en lisière de forêt, dans les parcs et les jardins. Il est aussi de plus
en plus visible en ville.
Son nid est une structure faite de brindilles enchevêtrées, située à 2-7 m du sol dans une fourche d'arbre ou au sol, parmi une épaisse végétation sous une haie, sur une
corniche.
Le pigeon ramier se nourrit essentiellement de végétaux : des céréales, des feuilles vertes, des pousses, des semences, des baies, des glands, des fruits, des racines, mais
également des insectes, des vers et des mollusques.
Il est classé en préoccupation mineure (LC) selon le statut de conservation IUCN.
Le sansonnet
L'étourneau sansonnet vit dans des habitats très variés, zones boisées ouvertes, lisières de forêt, jardins, villes, falaises côtières, semi-déserts et cultures. C'est un oiseau
des terrains bas. Il est résident ou partiellement migrateur dans la majeure partie de son habitat, avec quelques populations qui bougent vers le sud pour hiverner.
L'étourneau sansonnet est omnivore, et peut s'adapter à toutes sortes de nourritures.
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Pour nicher, l'étourneau sansonnet préfère les sites élevés, jusqu'à 15 m, dans les maisons, les arbres, sur les falaises, parfois sur le sol
si les trous sont rares ailleurs.
C'est une espèce omnivore. Il peut être présent en bandes nombreuses Étourneau sansonnet dans les endroits où la nourriture est
abondante (décharges, poubelles, mangeoire à bétail, vergers et mangeoire de jardin). La nourriture naturelle comprend des pommes,
des cerises, des chenilles, des larves de tipules, des fourmis volantes. Les oiseaux côtiers se nourrissent de mollusques et de crustacés.
Il est classé en préoccupation mineure (LC) selon le statut de conservation IUCN.
Le traquet motteux
Bien que le traquet motteux soit plutôt un habitant typique de la montagne, on le rencontre également souvent à de plus basses altitudes, dans les champs sablonneux et
pierreux, les friches et jachères ensoleillées, les sablières et briqueteries, les talus de chemin de fer ou de chaussée et sur toute surface
envahie d'herbes folles. C'est un globe-trotter qui habite en un cercle de largeur variable.
On trouve son nid en des endroits très éclectiques : tas de cailloux, crevasse de muret bordant les routes, trou dans la terre ou entre
des racines d'arbuste, mais aussi en des endroits aussi peu habituels qu'un terrier de lapin ou une traverse de ligne de chemin de fer
fréquentée.
Le traquet motteux se nourrit surtout d'invertébrés : petits escargots, mille-pattes, chenilles, coléoptères, mouches, sauterelles, grillons
et araignées. Il mange aussi des mûres, des myrtilles, et autres baies ainsi que quelques graines.
C’est un oiseau migrateur.
Il est classé en préoccupation mineure (LC) selon le statut de conservation IUCN.
A noter que le traquet motteux est un oiseau migrateur, il utilise probablement un terrier de lapin.
Au sens de l’arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection, on retrouve en étant qu’espèce
protégée :
• Le faucon crécerelle ;
• La buse variable ;
• Le martinet noir.
• La mésange charbonnière ;
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• Le traquet motteux ;
• Le moineau domestique.
(2) Mammifères
Les prospections sur site n’ont permis d’établir des contacts que pour quatre espèces.
• Lapin commun (Oryctolagus cuniculus) : nombreux terriers, déjections et spécimens. Les lapins sont nombreux sur le site et colonisent notamment les merlons situés
au voisinage de la ligne HT.
• Chat domestique (Felis silvestris catus) : 1 seul spécimen vu sur le site mais la présence en plus grand nombre est plus que probable compte tenu du voisinage de
jardins privés et de les proies potentielles sur le site.
• Renard roux (Vulpes vulpes crucigera) : des déjections de renard ont été notées sur le site, soulignant le fait que le terrain fait partie d’une aire d’évolution d’au moins
un individu. Aucun terrier de renard n’a été repéré.
• Rat : un spécimen a été découvert noyé dans le bassin de rétention des eaux pluviales lors de la visite du mois d’avril.
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Il est classé en quasi menacé (NT) selon la liste rouge mondiale de l’UICN (novembre 2012).
Le renard
C’est le renard le plus répandu en Europe et on le retrouve d’ailleurs dans la totalité des pays européens. Il occupe des milieux divers et variés que cela soit en campagne,
en forêt, en ville, dans la toundra ou même encore dans le désert. On le trouve un peu partout même si on observe une plus forte concentration de renards aux abords
des zones agricoles.
On le retrouve dans la quasi-totalité de l’hémisphère nord. On le retrouve en Europe, au Moyen Orient, en Amérique du Nord, en Asie mais encore en Afrique avec une
quinzaine de sous espèces de renards roux.
C’est un animal plutôt nocturne ou crépusculaire très discret. Durant la nuit le renard chasse des petits mammifères comme des mulots, campagnols, des écureuils ou
encore des lapins ou de petits lièvres. Il est omnivore et peut s’alimenter de glands, de charognes, de déchets, d’amphibiens, d’oiseaux nichant à terre, de rongeurs comme
le ragondin, d’insectes ou encore même de fruits. Sa vue est particulièrement développée pour cette vie nocturne.
On estime son territoire de 1 à 5 km² selon sa quantité de proies.
Cet animal a beaucoup souffert de la rage qui a quasiment disparu en Europe grâce à des campagnes de vaccination des animaux. Aujourd’hui les principales maladies du
renard roux sont la gale, les parasites internes (comme les vers…), les virus et les bactéries. Les renards sont très régulièrement les victimes de la route car la nuit il est
plus difficile pour les automobilistes de les apercevoir.
Aujourd’hui les populations de renards roux sont régulées par l’homme grâce à des chasses ou des captures d’animaux vivants.
Il est classé en préoccupation mineure selon la liste rouge mondiales de l’UICN (novembre 2012).
Les chiroptères
Les bâtiments présents sur le site, dont les toits sont réalisés à l’aide de taule, sont peu propices à l’accueil des chauves-souris. Le site peut malgré tout être considéré
comme un site de chasse possible compte tenu de la présence voisine des habitations, qui représentent un habitat potentiel.
(3) Insectes
Lépidoptères :
• Papillon : Argus bleu (Polyommatus icarus icarus), Citron (Gonepteryx rhamni), Piéride du Chou (Pieris brassicae), Tircis (Pararge aegeria)
La piéride est largement répandue, c’est un papillon diurne.
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Le citron est largement répandu, il n’a pas d’exigences écologiques très restrictives. C’est avant tout un hôte des plaines et des étages collinéens.
Le tircis est un papillon qui préfère les lieux ombragés et les boisements clairs. Les plantes hôtes de la chenille sont diverses graminées.
Hyménoptères :
• Abeille (Apis mellifera) et bourdon (Bombus)
Coléoptères :
• Coccinelle
La coccinelle se rencontre principalement sur les arbres et arbustes, on la trouve également sur les végétaux herbacés des jardins.
Les coccinelles sont des prédateurs pour petits insectes, cependant certaines espèces sont végétariennes.
Hémiptères :
• Gendarme (Pyrrhocoris apterus)
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Odonates :
• Libellule (Calopteryx virgo)
Le Calopteryx appartient à la liste rouge européenne de l’UICN, il est classé en préoccupation mineure (LC).
(4) Mollusques
Gastéropodes :
De nombreuses coquilles d’escargots ont été découvertes sur le site d’étude :
• Escargot des bois (Cepaea nemoralis) : taxon non protégé.
• Escargot de bourgogne (Helix pomatia) : des coquilles vides ont été repérées sur le terrain. Ce taxon est classé en préoccupation mineure sur la liste rouge mondiale
de l’UICN et sur la liste européenne ; ce taxon est protégé ou soumis à réglementation : Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu
naturel de l'Europe (Convention de Berne) : Annexe III ; Liste des escargots dont le ramassage et la cession à titre gratuit ou onéreux peuvent être interdits ou
autorisés sur le territoire français métropolitain : Article 1a.
Le bassin de rétention des eaux pluviales, seul milieu humide du site, n’est pas adapté à l’accueil des amphibiens.
En effet, celui-ci ne présent pas d’aspect naturel et ses pentes sont trop pentues pour être utiles aux amphibiens et
animaux du site en général.
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Une espèce végétale repérée sur le site est qualifiée de déterminante, l’Arum maculatum.
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Deux espèces animales repérées sur le site sont déterminantes en Charente-Maritime : la perdrix et l’escargot de Bourgogne, le site étant anthropisé on peut considérer
que les escargots de bourgogne ne sont pas déterminants.
Les chiroptères, dont le terrain militaire représente potentiellement un lieu de chasse, sont pour la plupart des espèces déterminantes.
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L'équilibre biologique est l'équilibre naturel qui se réalise entre les êtres vivants et leur milieu.
Au sein d’un écosystème, chaque être vivant joue un rôle qui lui est propre mais complémentaire de ceux que jouent les autres espèces avoisinantes.
Le biotope est caractérisé par des facteurs stationnels, les êtres vivants constituent la biocénose ; l’ensemble biotope/biocénose formant l’écosystème.
Cependant, un écosystème n’est pas un milieu complètement fermé, il dépend aussi des autres écosystèmes qui l’entourent et avec lesquels il échange de la matière, grâce
au vent, aux eaux de ruissellement et aux animaux de passage. Enfin, c’est un système ouvert.
On peut répartir la biocénose en trois groupes :
• Producteurs : végétaux
• Consommateurs : animaux herbivores (consommateurs primaires) et carnivores (consommateurs secondaires)
• Décomposeurs : animaux nécrophages, champignons, bactéries
Du point de vue faunistique, au sommet de la pyramide écologique en domaine urbain ou péri-urbain se trouvent des prédateurs domestiques (chats, chiens) ou plus
rarement sauvages (renards, rapaces). Ces prédateurs se nourrissent des rongeurs et oiseaux présents sur le site et ses abords, lesquels recherchent leur nourriture parmi
les insectes ou la végétation.
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Consommateur I Consommateur II
Lapin Chat
Végétaux
Insectes Renard
Petits Buse
Oiseaux
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Le terrain d’étude n’est pas en relation directe avec les continuités écologiques identifiées par le
SCOT. Il se situe au cœur d’un tissu urbain et d’activités qui créent des coupures avec les milieux
naturels proches. Il est séparé au sud des continuités par la présence de la route nationale 237.
Figure 73 : Continuités écologiques localisées à proximité du site d’étude et ruptures (SCOT, Géoportail)
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Sol
La topographie du site se caractérise par une pente orientée vers le sud-est et un dénivelé d’environ 11 m
La géologie est caractérisée par des limons argiles et sables reposant sur des calcaires du Kimméridgien
Eau
La nappe est localisée à une cote de 7 m NGF au sud et 12 m NGF au nord
L’hydrographie de surface à Lagord est représentée par le Lignon, cours d’eau non permanent, elle est inexistante sur le site
Le site est concerné par une masse d’eau souterraine dont l’objectif de bon état est 2021, une masse d’eau de surface dont l’objectif de bon état est 2015
Il n’existe pas de périmètre de protection des eaux potables à proximité du site
L’eau potable provient de l’Usine de Saint Hippolyte prélevant l’eau de La Charente.
Air
La qualité de l’air est globalement bonne et principalement liée aux transports routiers
La qualité de l’air peut être dégradée de manière occasionnelle par l’ozone ou les particules très fines
Risques
Le site est concerné par le risque sismique (3) et le risque transports de matières dangereuses (par la RN 237)
Pollution des sols
Le site a fait l’objet de travaux de dépollution, il est exempt de pollution
Nuisances
Présence d’une ligne haute tension générant des impacts électromagnétiques
Les infrastructures voisines du site sont source de bruit
L’impact de jour sur le site est d’environ 65-70 dB à proximité des voies, 60-65 dB au centre du site, la RN 237 a une plus forte influence
Energies
L’utilisation des énergies renouvelables est possible pour le projet, notamment l’énergie solaire et l’éolien
Milieu naturel
La commune de Lagord n’accueille aucun site naturel ou protégé ; le site naturel le plus proche est localisé à environ 3 km du site
Les habitats caractérisant le site sont représentés par des friches, prairies, haies et zones boisées en périphéries
La faune est dominée par les lapins et les oiseaux, un taxon animal est déterminant en Charente-Maritime la perdrix
Le site constitue un lieu de chasse probable pour les chauves-souris, dont plusieurs taxons sont déterminants en Charente-Maritime
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L’aire d’étude pour le grand paysage est celui à l’échelle de la Communauté d’Agglomération, correspondant à celle du SCOT par ailleurs, allant de l’océan à l’arrière-pays.
a) Grand paysage
Le territoire de la Communauté d’agglomération de la Rochelle, se situe sur le plateau calcaire de l’Aunis s’avançant vers l’océan, encadré par des marais. Ce plateau est la
résultante d’affleurements sédimentaires du Jurassique surplombant des dépressions colmatées au Quaternaire. Cette géologie marque le paysage d’où l’alternance de baies
et de pointes sur la côte. Ce relief datant du Jurassique, se traduit par des formes colinéaires douces et molles. La géologie du site donne alors une structure paysagère en «
doigt » de gants avec trois entités : l’océan, la plaine agricole légèrement vallonnée et les marais.
L’altimétrie sur l’ensemble du territoire de la Communauté d’agglomération est faible. Sur près de la moitié du territoire, l’altitude correspond à celle du niveau de la mer
ou en est voisine dans les secteurs de marais (comprise entre 0 et 10 m).
La Rochelle et ses communes voisines constitue un territoire très plan et fortement urbanisé, au paysage fortement accroché sur l’Océan. Il s’entremêle zones
industrielles, habitats denses à diffus, patrimoine d’importance majeure, campagne agricole, et côtes maritimes.
Les sites classés sont des lieux dont le caractère exceptionnel justifie une protection de niveau national : éléments remarquables, lieux dont on souhaite conserver les
vestiges ou la mémoire pour les événements qui s’y sont déroulés...
L'inscription est une reconnaissance de la qualité d'un site justifiant une surveillance de son évolution, sous forme d'une consultation de l'architecte des Bâtiments de
France sur les travaux qui y sont entrepris.
Les critères sur lesquels les sites ont été sélectionnés sont désignés par des lettres, comme suit :
• TC : Tout critère
• A : Artistique
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• P : Pittoresque
• S : Scientifique
• H : Historique
• L : Légendaire
Un site inscrit est un espace naturel ou bâti de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque qui nécessite d’être conservé.
La Rochelle
• promenade des Tamaris
• canal de Marans (essentiellement sur les autres communes)
• domaine de Coureilles
• cimetière de St Maurice
• parc Franck Delmas
• abords du Vieux Port
• vieille ville
• rues de l’Escale et Venette
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La Rochelle
Tous les terrains appartenant à la ville le long du front ouest des anciennes fortifications entre mer et voie ferrée de la Rochelle à la Pallice, d'autre part tous ceux compris
entre mer et allées du Mail jusqu'à l'avenue du Fort-Louis (classé TC).
Le plan d'eau du havre d'échouage du Vieux Port de la Rochelle (classé TC).
Les terrains communaux situés devant les remparts de la Rochelle en bordure du domaine public maritime entre la tour de la Chaîne et la porte des Deux-Moulins (classé
TC).
Le marais poitevin
Intervenu le 9 mai 2003, le classement du site du Marais mouillé poitevin reconnaît la valeur d’un paysage façonné par l’homme, dans lequel chemins d’eau, lignes d’arbres
et prairies constituent un grand espace inoubliable. Il concerne 24 communes : 2 en Charente-Maritime, 11 en Deux-Sèvres, 11 en Vendée. Il se situe à environ 30 km de
Lagord.
Le marais mouillé Poitevin sur le territoire des communes de la Ronde, Taugon (Charente-Maritime), Amuré, Arçais, Bessines, Coulon, Frontenay-Rohan-Rohan, Magné,
Niort, Saint-Georges-de-Rex, Saint-Hilaire-la-Palud, Sansais, Vanneau (Deux-Sèvres), Benet, Bouillé-Courdault, Damvix, Doix, Fontaines, Liez, Maillé, Maillezais, le
Mazeau, Saint-Pierre-le-Vieux, Saint-Sigismond (Vendée), est classé en PS (pittoresque scientifique).
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L’église Notre Dame de Lagord date de la fin du XIIe siècle. Cette église vient de connaitre une campagne de restauration en 2009 et 2010.
Les informations données ci-dessous sont extraites de l’inventaire Architecture et Patrimoine du Ministère de la Culture et de la Communication.
La base Architecture – « Mérimée » - recense des édifices dans lesquels peuvent être conservées des œuvres mobilières (ces œuvres sont étudiées dans la base de données
Palissy).
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◦en charpente
◦escalier intérieur
◦escalier tournant à retours sans jour
Le décor est composé de : 'sculpture'.
3 motifs ornementaux ont été relevés :
◦palmette
◦vigne
◦rinceau
Pour le Parc du Bois d’Huré, référencé IA17008858 (Source : Base Mérimée), un pré-inventaire a
été réalisé.
L’Hôtel d’Huré est bâti sur un terrain acheté en 1452 par Mérichon, seigneur de Lagord, il date de
la deuxième moitié du 15ième siècle, sa référence est IA17000177. L’hôtel a été détruit.
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Il existait six moulins à vent, aujourd’hui seul le moulin Benoist subsiste (sans les ailes)
et le moulin Vendôme.
Quelques puits subsistent sur la commune.
b) Archéologie préventive
La loi sur l'archéologie préventive du 17 janvier 2001 prévoit l'intervention des archéologues en préalable au chantier d'aménagement, pour effectuer un « diagnostic » et,
si nécessaire, une fouille.
L'archéologie préventive vise à connaître les territoires et les sociétés passés à travers les innombrables signes conservés par le sol, depuis les premières traces de présence
humaine au Paléolithique, au moins 500 000 ans avant notre ère, jusqu'à nos jours.
Un diagnostic archéologique a été réalisé du 27 janvier au 13 février 2014, il s’est révélé négatif. En conséquence la DRAC a confirmé que le terrain est libre de toute
contrainte archéologique.
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Paysage et patrimoine
Aucun site classé ou inscrit n’est localisé à proximité du terrain d’étude, les plus proches sont localisés à La
Rochelle
L’Eglise Notre Dame de l’Assomption localisée à Lagord représente un patrimoine architectural
Le site est libre de toute contrainte archéologique
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1. LA POPULATION
a) Evolution de la population
Augmentation de la population sur la Communauté d’Agglomération de La Rochelle depuis 1968 de +38,6%, notamment sur les communes autour de La Rochelle.
Lagord connait une évolution de la population depuis 1968.
Pour la commune de Lagord le solde naturel est déficitaire entre 1999 et 2009 (-0,8%), le solde du aux entrées sorties est quant à lui positif (+2%).
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b) Répartition de la population
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La commune de Lagord présente un taux de mortalité en hausse depuis plusieurs années. Le taux de mortalité reste supérieur au taux de natalité.
Tous sexes confondus, la classe d’âge 20-64 ans représente 55% de la population de
Lagord, 22% pour les 0-19 ans et 23% pour les 65 ans ou plus.
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2. L’EMPLOI
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3. LE LOGEMENT
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Les activités les plus représentées par les entreprises installées sur la commune de Lagord
sont les commerces, transports et services divers.
Figure 85 : Etablissements actifs par secteur d’activité au 31 décembre 2010 (Source : INSEE)
Figure 86 : Répartition des secteurs d’activité par taille d’entreprises (Source : INSEE)
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La commune de Lagord reçoit sur son territoire les commerces et services suivants :
Commerce :
• Alimentation : Boulangerie : 3 ; Boucherie : 1 ; surgelés : 1 ; traiteur : 1
• Grande distribution : 5
• Marché biologique : 1
• Coiffeurs : 5
• Prêt à porter : 7
• Bijouterie : 1
• Automobile : 9
• Restauration : 8 dont 2 à restauration rapide
• Décorateur : 1
• Equipements de la maison : 4,
• Jardinage : 1
• Multimédia : 1
• Logistique : 1
• Travaux de maison : 8, matériaux : 1
Figure 87 : Localisation des commerces situés sur la commune de Lagord
Services :
• Comptables : 8
• Médecins : 15
• Assurances : 2
• Banques : 3
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• Jardins et paysages : 2
Autres :
• Artistes : 3
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E. LE FONCTIONNEMENT DU SITE
• Les bus du réseau urbain Yélo : 24 lignes régulières dont la ligne 3 à haut niveau de service
ILLICO desservant Lagord (Parc-Relais Illico Greffières à Lagord)
• Les vélos : 300 vélos et 54 stations libre-service
• Les bateaux : 2 passeurs et 2 bus de mer électro-solaires
• Les voitures en temps partagé : 50 véhicules Yélomobile en libre-service et 13 stations
• • Les parcs-relais : 4 P+R avec bus dont le P+R des Greffières à Lagord (300 places au nord
du site) et le P+R Vieljeux à La Rochelle (70 places au sud de l’échangeur de Lagord).
• Le train : 7 gares, 19 allers et retours quotidiens en TER entre La Rochelles et Rochefort
• Yélo la nuit (Transport à la demande – TAD) : 116 points d’arrêts TAD, pour prendre le relais
du bus quand de 21h à 6h du matin
• Le covoiturage : 1 plateforme internet gratuite http://lesmouettes-covoiturage.fr/à l’échelle du
Département de La Charente-Maritime et des aires sont mises en service, elles sont en libre
accès. Actuellement 25 aires sont en service, d’ici la fin 2014, 64 aires devraient être
aménagées pour permettre à tous les charentais-maritimes de passer au covoiturage.
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Aujourd’hui les pratiques de déplacements des habitants de l’agglomération sont particulièrement marquées par la domination de l’automobile. 55 % des déplacements se
réalisent en voiture, 5 % s’effectuent en bus.
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Après avoir mis en service les vélos jaunes en 1976, l’agglomération rochelaise a poursuivi sa politique en faveur de la bicyclette, elle s’est dotée en 2002 d’un premier
Schéma Directeur des Liaisons Cyclables. Un second Schéma Directeur a été adopté pour la période 2012-2024, qui permettra de porter le réseau à 340 km de voies
cyclables et surtout de traiter les points durs de passage (voies maritimes, voies ferroviaires, voies routières nationales, …).
Aujourd’hui l’agglomération compte 232 kilomètres de voies cyclables, près de 3600 places de stationnement.
Selon l’enquête Déplacements Villes Moyennes réalisée fin 2011 par le CERTU, au total 8% des trajets des habitants de l’agglomération sont effectués à vélo sur le
territoire, au regard des 2% sur la moyenne des agglomérations de taille équivalente.
L’ensemble des projets a été lissé sur l’ensemble de la validité du schéma. Trois phases ont été priorisées en fonction des objectifs, des thématiques et de problématiques
d’acquisition foncières des commues. Un calendrier des travaux est ainsi proposé :
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A proximité du site d’étude, la rue Hennebique constitue une liaison intercommunale et l’avenue de 8 Mai 1945 représente une liaison domicile-travail-école avec la
présence au nord d’un parking relais avec stationnements vélos. Toutefois la traversée de la RN237 constitue un point dur compte tenu de sa dangerosité.
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Figure 92 : Schéma Directeur des liaisons cyclables sur la commune de Lagord (Communauté d’Agglomération de La Rochelle)
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4. LA CIRCULATION AUTOMOBILE
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Figure 94 : Coupe de l’articulation entre la rue Hennebique et le site (Equipe de Maitrise d’œuvre)
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Figure 96 : Données de comptage en ligne en TMJA (CG 17 et DIR Atlantique pour les données RN 237)
L’échangeur de Lagord :
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Cet échangeur fonctionne comme un giratoire. Il gère les entrées et sorties de la RN237, rocade de La Rochelle, et les déplacements Nord-Sud entre Lagord et La
Rochelle. Il s’agit d’une entrée majeure vers le centre-ville de La Rochelle.
L’échangeur est saturé aux heures de pointe. Les problèmes de circulation dans l’échangeur résultent du croisement important du flux bidirectionnel nord/sud avec les
sorties des bretelles Est et Ouest. Le flux de circulation sur l’anneau de l’échangeur est tel que les véhicules présents sur les bretelles n’arrivent pas à s’insérer.
Ce phénomène provoque des remontées de files sur ces bretelles qui peuvent dépasser 300 m de long aux heures de pointes, et donc provoquer des remontées de file sur
la section courante de la RN 237 ce qui présente un risque important.
Figure 97 : Remontées de files constatées aujourd’hui aux heures de pointes sur la RN 237
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Le diagnostic réalisé prend également en compte les trafics en heures de pointes du matin et du soir, qui sont les trafics pris en compte dans le dimensionnement des
carrefours.
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Est considéré comme transport exceptionnel, le transport ou la circulation de marchandises, engins ou véhicules dont les dimensions et/ou la masse dépasse(nt) les
limites réglementaires définies dans le code de la route.
De par leurs dimensions, les transports exceptionnels sont susceptibles d'occasionner une gêne pour la circulation générale et de générer des risques d'accidents. Par leur
poids, ils entraînent des contraintes importantes sur les chaussées ou les ouvrages d'art qui peuvent conduire à une fragilisation ou une dégradation accélérée de ceux-ci.
C'est donc vis à vis d'exigences de sécurité et de conservation du patrimoine routier que les transports exceptionnels sont réglementés et que la circulation d'un transport
exceptionnel est soumise à une procédure administrative visant à délivrer une autorisation de transport exceptionnel.
La réglementation sur les transports exceptionnels trouve ses principaux fondements dans les textes suivants.
Le code de la route précise la définition du transport exceptionnel à l'article R.433-1 puis les principes de circulation de ce type de transport dans les articles R.433-2 à
R.433-4 et R.433-6.
La préfecture de la Charente-Maritime a délivré un arrêté portant autorisation de portée locale (APL) pour effectuer un transport exceptionnel de marchandises ou de
véhicules dans le département de la Charente-Maritime. (Arrêté n°06-APL du 27 octobre 2006)
Sont exclusivement concernés le transport de marchandises et la circulation de véhicules décrits ci-dessous :
• Transport de pièce indivisible de grande longueur,
• Transport de bois en grume,
• Circulation et transport de matériel et engin de travaux publics,
• Transport de conteneur.
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Transports mobilité
Les transports en commun sont bien développés sur l’agglomération, le site dispose d’une desserte en transport en
commun remarquable (directement accessible à la ligne BHNS n°3).
Le site est inscrit au cœur de liaisons cyclables majeures prévues au schéma directeur cyclable.
L’objectif de l’agglomération rochelaise est le développement des modes alternatifs à la voiture, notamment les
modes doux, où il apparaît un fort potentiel (passage de 52 % à 59 % de parts de marchés d’ici 2021 dans les
communes limitrophes de La Rochelle).
Le site est bien connecté aux infrastructures routières structurantes de l’agglomération rochelaise (rocade
urbaine, RD 104, RD 105) supportant un trafic intense en heure de pointe, plus précisément au niveau de
l’échangeur de Lagord.
La localisation du site en connexion directe avec les infrastructures routières permettant une très bonne desserte
constitue également une contrainte, ces infrastructures constituent une coupure avec les différents quartiers de
Lagord.
Le site étant aujourd’hui un peu isolé, il est à relier au reste de la ville.
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a) Le réseau d’assainissement
Le réseau de collecte des eaux usées de la commune de Lagord a été réalisé dans le but de protéger le milieu naturel et d'améliorer les conditions sanitaires des habitants.
Ce réseau est de type séparatif, c'est-à-dire qu'il ne collecte que les eaux usées et vannes, à l'exception de toutes eaux pluviales. Il est conçu pour être étanche en ne
recevant aucune eau parasite qui serait nuisible au bon fonctionnement des postes de relèvement et de la station de traitement des eaux usées.
Ce réseau est partie intégrante du réseau de collecte général de la Communauté de Villes.
La topographie relativement plate de la commune de Lagord a nécessité la mise en place de plusieurs postes de refoulement pour la collecte et le transit des eaux usées. Le
réseau actuel permet de desservir l'ensemble des zones habitées et groupées, ainsi que toute la zone industrielle à l'Est de la commune. Cette infrastructure existante est
conçue de manière à pouvoir assurer aisément les nouvelles dessertes liées aux futurs développements de la commune, dans le cadre du schéma directeur. Tous les
effluents collectés par ce réseau d'eaux usées sont ensuite dirigés vers La Rochelle pour être acheminés à la station d'épuration de Port-Neuf.
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• Les clarificateurs,
• La désinfection ultra-violet,
• Le traitement des boues,
• Le traitement des odeurs.
La capacité de la station est de 170 000 " équivalents habitants ", avec un débit pouvant aller jusqu’à 34 000 m3 par jour, et une pointe à 2 100 m3 par heure.
Avec le raccordement de La Jarne en 2008 puis de -sur-Mer en 2009, ce sont 9 communes qui dépendent de la station de Port-Neuf.
Les réseaux d’eaux usées existants sont localisés sur l’avenue du 8 Mai 1945 et la rue Hennebique.
La Communauté d’agglomération de La Rochelle détient comme compétence l’assainissement pluvial primaire sur l’ensemble des 28 communes qui la composent.
Du point de vue de la collecte des eaux pluviales, 3 principaux secteurs hydrauliques se distinguent sur le territoire de la Communauté d’agglomération de La Rochelle.
Les principes de gestion des eaux pluviales prônent un rejet minimum dans les réseaux et une rétention des eaux à la source par l’intermédiaire de techniques
d’assainissement dites alternatives. Les débits doivent être maîtrisés à la source pour un rejet maximum admissible de 3 l/s/ha.
Les principes de gestion des eaux pluviales retenus par la Communauté d’agglomération sont ceux observés par les services de la Police de l’Eau, dans le cadre de
l’instruction des demandes d’aménagements soumis à la « Loi sur l’eau » à savoir :
• de retenir au maximum les eaux sur les bassins versants (infiltration hormis en cas de sensibilité importante des ressources souterraines utilisées pour l’alimentation
en eau potable),
• de proposer des dispositifs adaptés aux contraintes du site (captages, zones humides …) et au type d’aménagement (ZAC, lotissement)
• de dimensionner des ouvrages avec des débits de fuite faibles (3 l/s/ha),
• d’équiper les ouvrages de dispositifs de piégeage des pollutions accidentelles, et l’abaissement de la charge polluante chronique
• de privilégier l’intégration paysagère des équipements.
Les réseaux d’eaux pluviales existants sont localisés sur l’avenue du 8 Mai 1945 et la rue Hennebique.
Un système de fossés en accompagnement des voiries acheminent les eaux de ruissellement jusqu’à un bassin de rétention existant.
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Depuis le 1er janvier 2014 la commune de Lagord adhère au Syndicat Départemental qui a repris l’ensemble des communes constituant le SIAEP de la Région Nord de
La Rochelle, maintenant dissout. La gestion de l’eau potable est déléguée sous forme de contrat d’affermage à la Société d'Aménagement Urbain et Rural (S.A.U.R.)
jusqu’au 31/12/2022.
L'eau distribuée provient encore un peu du barrage de l’Angle Guignard (Vendée) mais surtout de l’usine de St-Hippolyte appartenant au SDE 17 et potabilisant l’eau de
la Charente à partir du canal de dérivation de l’Unima. L’eau transite par le réservoir sur tour du Moindreau à Marsilly, d'une capacité de 4 000m3 avant distribution.
Le suivi de la qualité de l'eau est assuré par le Laboratoire Sèvre Atlantique qui émet des bulletins d'analyse d'eau consécutifs au Contrôle Sanitaire réglementaire diligenté
par l’Agence Régionale de Santé.
Les réseaux d’eaux potables existants à proximité sont localisés sur l’avenue du 8 Mai 1945 et la rue Hennebique.
Les réseaux d’alimentation en gaz transitent par l’avenue du 8 Mai 1945 et la rue Hennebique.
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3. LES DECHETS
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• Centre d'enfouissement technique pour les produits non récupérables. Le centre le plus proche est celui de Rochefort (30 km). Ce centre sera fermé dès l'ouverture
de celui de Clérac (100 km).
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Figure 100 : Localisation des points d’apport volontaire (Communauté d’Agglomération de La Rochelle)
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Les déchets qui ne sont pas recyclables partent à l'Unité de Valorisation de Port-Neuf. Cette structure absorbe ainsi 62 000 tonnes de déchets par an.
L’incinération des déchets dégage de la chaleur, qui est réutilisée pour chauffer 3 500 équivalents-logements et commerces sur les quartiers de Mireuil et Port-Neuf, mais
aussi des entreprises comme l'usine Rhodia & Catalysis.
Aujourd'hui, ce "réseau de chaleur", véritable chauffage central à l'échelle d'une ville, est en cours d'agrandissement et d'amélioration. Grâce à l'installation d'une
chaufferie centralisée à Port-Neuf, et à une extension de 16 km de tuyaux, ce sont 5 000 équivalents-logements qui pourront être raccordés à ce réseau de chauffage en
juin 2013.
Les déchets sont triés, compactés par catégorie (papier, carton, plastique, acier, aluminium, métal), stockés et transmis aux usines partenaires pour être recyclés. Les
valoristes éliminent également les "indésirables", déchets mis par erreur dans les bacs jaunes alors qu'ils auraient dû être jetés dans les bacs bleus.
Les déchets triés sont ensuite compactés et stockés avant leur départ pour les filières de recyclage. Dans les filières de recyclage, les déchets sont transformés selon leur
nature :
• Le verre est recyclé à 100% : les bouteilles sont désinfectées, broyées et refondues pour redevenir bouteilles, flacons...
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• Les métaux sont recyclés en ferraille pour le bâtiment. Parmi eux, l'aluminium, 100% recyclable, peut être retransformé en rouleau de papier aluminium.
• Les papiers et cartons sont réduits en bouillie et mélangés à de l'eau. De la pâte ainsi obtenue, on fait des boîtes à œufs, des cartons, du papier recyclé...
• Les plastiques sont recyclés suivant leur nature : le PEHD ressert par exemple dans la fabrication de tuyaux, le PET peut quant à lui être recyclé en fibre textile,
nouvelles bouteilles plastique ou matériau d'isolation.
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Le Parc Bas Carbone de Lagord affiche son ambition dans son nom ; l’objectif réside dans une conception et une exploitation raisonnée, avec pour but de réduire à son
minimum l’impact environnemental des bâtiments et des aménagements associés extérieurs.
Le projet prévoit une analyse du bilan carbone et une vérification de la compatibilité du projet avec la performance carbone attendue.
De la même manière, les travaux seront réalisés dans l’objectif d’un impact limité sur l’environnement.
Un chantier respectueux de l’environnement est le prolongement naturel des efforts de qualité environnementale mis en place lors de la conception d’un bâtiment et des
espaces publics.
Tout chantier de construction génère des nuisances sur l’environnement proche, l’enjeu est de limiter ces nuisances au bénéfice de l’environnement, des riverains
éventuels et des travailleurs sur site.
Les principales mesures mises en place en phase travaux ont pour objectif de réduire l’impact sur l’environnement :
• Réduire les mouvements d’engins hors périmètre en instaurant un système de déblais-remblais sur site.
• Réduire les mouvements d’engins dans le périmètre en limitant les terrassements : une majorité des voiries du projet est calée sur les tracés existants, les réseaux
enterrés sont délaissés au profit de l’aménagement des noues, calées sur les fossés existants.
• Réduire la quantité de déchets et favoriser le recyclage des matériaux du site.
• Maintenir les espaces naturels existants.
• Réduire la durée des travaux.
• Gérer les eaux pluviales du chantier à l’aide des fossés et du bassin de rétention existant.
a) Contexte réglementaire
• Code du Travail relatif à la protection des travailleurs contre le bruit sur les chantiers ;
• Arrêté du 11 avril 1972 relatif aux émissions sonores des matériels et engins de chantier ;
• Décret n°77-254 du 8 mars 1977 relatif au déversement des huiles et lubrifiants neufs ou usagers dans les eaux superficielles, souterraines ou de mer ;
• Décret n°79-981 du 21 novembre 1979 concernant les détenteurs d’huiles minérales ou synthétiques usagées ;
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• Loi n°92-646 du 13 juillet 1992 (modifiant la loi n°75-633 du 15 juillet 1975) relative à l’élimination des déchets et la récupération des matériaux ;
• Loi n°92-1444 du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit ;
• Décret n°94-609 du 13 juillet 1994 relatif aux déchets d’emballage dont les détenteurs ne sont pas les ménages ;
• Décret d’application n°95-79 du 23 janvier 1995 concernant les objets bruyants et les dispositifs d’insonorisation ;
• Code de la Santé Publique – Décret n°95-408 du 18 avril 1995 relatif à la lutte contre les bruits du voisinage ;
• Décret n°96-98 du 7 février 1996 relatif à la protection des travailleurs contre les risques liés à l’inhalation de poussières d’amiante ;
• Arrêtés du 12 mai 1997 fixant les dispositions communes applicables aux matériels et engins de chantier ;
• Directive n°2003/10/CE du 6 février 2003 relatif aux prescriptions minimales de sécurité et de santé relatives à l’exposition des travailleurs aux risques dus aux
agents physiques.
Les risques de pollution sur les sols et les eaux liés à la phase travaux sont essentiellement, directs et temporaires, liés :
• Les apports de matières en suspension : érosion des sols décapés, manipulation de matériaux, rejets des eaux de chantier
• Les pollutions liées aux engins (ravitaillement, fuites, …) ou pollutions accidentelles
• Les apports ou pollutions liés aux travaux eux-mêmes (fabrication de ciment, poussières, matériaux utilisés, zones de stockage)
c) Impacts des travaux sur la qualité de l’air, les poussières, les salissures
Les sorties d'engins et de camions du chantier provoquent des dépôts de terre et boue sur la voie publique, en particulier lors des phases de terrassement ou de
démolition. Outre les nuisances visuelles, ces dépôts sont source d'insécurité car ils rendent la chaussée glissante.
La phase chantier induit une perturbation du trafic voire une augmentation de la circulation des poids lourds entrainant une augmentation temporaire et locale de la
pollution de l’air.
Conformément aux objectifs du projet, les mouvements de poids lourds seront largement limités du fait de gérer les terres en déblais-remblais, aucune terre ne sortira du
site.
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La faune est représentée par des oiseaux, dont la perdrix, espèce déterminante de Charente-Maritime, des lapins et leurs prédateurs, et des chiroptères potentiellement de
passage sur le site.
Les travaux vont constituer une source de dérangement pour les espèces présentes, principalement les nicheuses au sol.
Compte tenu de l’emplacement du projet, encadré de voiries à grand transit, séparant le site des différentes zones de Lagord, peu de riverains sont directement impactés
par les phases travaux. A l’Ouest les zones d’habitations sont séparées par l’avenue du 8 Mai 1945 présentant un impact sonore en termes de trafic, un mur anti-bruit est
existant le long de cette voirie. Coté Est, les riverains du site en sont séparés par un espace boisé conservé par le projet.
Pour les riverains du chantier, la nuisance sonore peut provoquer une gêne, cependant, celle-ci sera limitée du fait de l’éloignement géographique et des mesures mises en
place, notamment sur les déplacements.
L'accroissement de la circulation engendrée par les chantiers sur les voiries existantes pose des problèmes d'encombrement et de sécurité. Le danger est d'autant plus
important quand il s'agit d'engins lourds et de véhicules de grande taille pour les approvisionnements ou pour l'évacuation des déblais de terrassement ou des gravats de
démolition.
Dans l’objectif de limiter les impacts liés aux circulations des engins sur site et hors site les terrassements sont réduits en basant les aménagements au plus près du terrain
naturel, le principe de déblais-remblais sur site est instauré, les voiries et fossés existants sont utilisés.
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Le site est actuellement clôturé par un grillage longé de haies, les seuls riverains directs sont séparés du site par un espace boisé conservé. L’impact paysager de la phase
travaux sera limité.
Le projet peut présenter des incidences sur la santé par l’intermédiaire des pollutions des sols et des eaux souterraines, des pollutions et nuisances induites par les travaux,
les nuisances sonores ainsi que les pollutions électromagnétiques liées aux pylônes électriques.
Les populations exposées seront les riverains, les travailleurs, les usagers des espaces publics ; aussi bien sur le site qu’à son voisinage direct, en fonction du phasage des
travaux et de l’éloignement vis-à-vis des travaux.
Il a été démontré dans les paragraphes précédents que peu de riverains sont potentiellement impactés.
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Compte tenu de la faible proportion de riverains potentiellement impacts et des réductions naturellement présentent sur le site, on peut considérer que les nuisances
sonores seront limitées. D’autant plus que les seuls riverains proches du site sont séparés par un bois conservé par le projet, conservant une distance aux zones de
travaux.
La qualité de l’air
Lors des travaux, la qualité de l'air sera affectée par les émissions suivantes :
• les gaz et les poussières fines produites par le passage des camions,
• les poussières émises lors des périodes sèches pendant les travaux de terrassement,
• les odeurs émises notamment par les véhicules et par exemple, le coulage du bitume.
En effet, les poussières soulevées par les engins ou dues au transport de matériaux pourront provoquer une gêne respiratoire pour les populations à risque, notamment
les asthmatiques. Dans une moindre mesure, la mise en place d'enrobés lors de la réalisation des voies primaires de l’aménagement induira temporairement une nuisance
olfactive pour les riverains.
De la même manière, peu de riverains seront impactes. Les mouvements de camions seront limités, réduisant les impacts sur la qualité de l’air.
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Le terrain correspond actuellement à une friche militaire comprenant des espaces végétalisés, des espaces bétonnés, des bâtiments de type hangars. Le site ne présente pas
actuellement de grand intérêt urbanistique, le projet d’aménagement a pour objectif de s’insérer dans la trame urbaine de Lagord, valorisant le site mais également son
environnement urbain.
b) Le site
Le terrain situé à l’interface entre les différents secteurs de la commune de Lagord, est stratégique pour le développement de la commune.
Les espaces actuellement occupés par des bâtiments, parkings et des zones en friche, sont transformés en lieux de vie : espaces d’habitation, activités commerciales,
artisanales.
L’intégration paysagère de l’opération nécessite de trouver une unité architecturale cohérente avec l’environnement urbain immédiat et de recréer sur le site une densité
végétale.
L’objectif est de garantir l’amélioration de la qualité du site.
Dès son aménagement le projet de parc bas carbone a pour objectif de limiter son impact environnemental :
• Sur les sols : limiter les mouvements de terre.
• Sur les eaux : adopter et pérenniser le principe de gestion alternative des eaux pluviales.
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• Sur le climat et la qualité de l’air : favoriser les déplacements alternatifs à la voiture, recourir à des énergies renouvelables.
• Sur le paysage : adapter les constructions.
• Sur la biodiversité : favoriser les habitats diversifiés.
a) La topographie
Les aménagements induisent des mouvements de terre, des terrassements liés à la construction de bâtiments et à l’aménagement des infrastructures.
Toutefois, le projet prévoit un aménagement qui tient compte de la topographique existante du site :
• L’adaptation au sol des constructions, des aires de stationnement fera l’objet de travaux de génie civil classique : décapage de terre, mise à niveau des sols.
• Les voiries de circulation seront aménagées au maximum sur les voies existantes
Les mouvements de terres dus aux terrassements se baseront au maximum sur un système équilibré de déblais-remblais dont le principe repose sur une évacuation
interdite en dehors du site.
La terre végétale sera décapée et stockée provisoirement pour une valorisation et une utilisation ultérieure.
b) La géologie, pédologie
Les terrassements, réalisés au droit des bâtiments, des parkings, concernent principalement les couches superficielles de la géologie du site.
La réalisation du bassin de rétention des eaux pluviales nécessitera un terrassement plus profond.
Le rapport d’essais géotechniques de type G11 réalisé par GEOTEC de décembre 2013 (annexée au présent document), nous informe sur les caractéristiques géotechniques
des sols. Les aménagements sous soumis aux obligations réglementaires liées aux études géotechniques, des essais géotechniques complémentaires à la prestation G11
seront nécessaires pour l’avancement du projet.
Le site est actuellement largement imperméabilisé, avec des secteurs en enrobés, des zones bétonnées, des bâtiments, le restant de la parcelle est occupée par des zones en
friche, des prairies, des espaces boisés, le projet prévoit les mêmes aménagements, soit des bâtiments, des voiries, des cheminements, de larges espaces verts plantés,
n’augmentant pas les surfaces soumises à l’érosion.
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Chaque maître d’ouvrage est tenu de réaliser des études géotechniques conformément à la réglementation (norme HF 94 500), les études seront réalisées en fonction de
l’avancement du projet et de la complexité des ouvrages.
Le projet intègre des principes d'assainissement définis dans le respect de la réglementation en vigueur de manière à limiter toute atteinte aux nappes souterraines :
• Des noues plantées permettant une décantation, voire un traitement des eaux. Ces noues sont perméables et agrémentées d’un lit de sable en surface.
• Les essais de perméabilité ont montré que les sols étaient faiblement perméables, la lente infiltration dans les sols permet une épuration naturelle des eaux.
• Des essais d’étanchéité et des inspections télévisées régulières devront être réalisés pour la pose de nouveaux réseaux.
• Grâce à la mise en place d’un réseau d’assainissement efficace les risques potentiels d’atteinte aux eaux souterraines et de surface par les eaux usées sont écartés.
Les eaux de ruissellement du projet ne s’écoulent pas directement dans le Lignon compte tenu de la distance et des obstacles à l’écoulement des eaux (voiries, bâtiments).
Ces eaux pluviales seront préalablement décantées et traitées avant rejet.
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Sur une estimation d’apport d’environ 2806 personnes au maximum pour le projet global, la consommation en eau potable est évaluée à environ 420 m3 par jour. L’usine
de Saint Hyppolyte alimentant Lagord est en capacité d’assurer l’alimentation en eau potable du projet.
Dans un souci d’économie de la ressource en eau potable, le programme prévoit la mise en place d’équipements hydro-économes dans les bâtiments (chasse d’eau 3/6L,
limiteur de débit, réducteur de pression, mousseurs).
La récupération des eaux pluviales à l’aval des toitures et rétention à l’aide d’une cuve enterrée ou aérienne permet de réduire la consommation de l’eau potable pour les
usages non alimentaires. Dans le cas de l’utilisation d’une cuve aérienne, une attention particulière sera accordée à l’intégration paysagère du dispositif.
La programmation modifie sensiblement les usages et implique une modification des surfaces imperméabilisées.
Le projet a pour objectif l’installation d’activités tertiaires et artisanales, aussi les ilots privés offrent un coefficient d’occupation du sol élevé, augmentant de fait le taux
d’imperméabilisation sur le secteur des ilots privés.
Les espaces publics accueillent les espaces verts, le système de gestion des eaux pluviales, mais également les voiries, trottoirs, cheminements. Les voies existantes sont
déjà imperméabilisées ; de plus, le projet limite fortement la création de voies supplémentaires en réutilisant les voies existantes. Seuls les stationnements et les circulations
piétonnes s’ajoutent aux espaces imperméabilisés.
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Coefficient de ruissellement
De par la création de bâtiments pour les différents usages du projet d’aménagement, les coefficients de ruissellement globaux sur le site seront modifiés et augmentés :
• Coefficient de ruissellement estimé pour l’état actuel : 0,36
• Coefficient de ruissellement projeté pour les espaces privés : 0,87
• Coefficient de ruissellement projeté pour les espaces publics : 0,62
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Le principe de gestion des eaux pluviales du projet repose sur la gestion alternative des eaux pluviales.
Le bassin existant ne permettant pas le traitement des eaux pluviales, il sera détruit et un autre bassin sera réalisé.
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d) Le climat
Le projet d’aménagement ne présente pas d’effet sur le climat régional, mais peut néanmoins présenter des impacts sur le climat très local.
L’aéraulique
L’implantation des bâtiments peut créer des modifications des mouvements de masses d’air tels que :
• Des effets wise : création de rouleau tourbillonnaire devant un bâtiment élevé voisin et parallèle d’un bâtiment plus petit
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L’ensoleillement
La densité occasionne des ensoleillements limités des façades, cet aspect est peu favorable en hiver mais présente l’avantage en été d’éviter la surchauffe des locaux.
L’ensoleillement est également important en termes de confort des espaces publics.
Dans le cadre de l’aménagement il est prévu l’utilisation d’un logiciel innovant prenant en compte l’ensoleillement, la position des bâtiments entre eux et autres
évènements liés au climat local.
e) La qualité de l’air
Le projet est très soucieux de son impact environnemental, L’objectif prioritaire s’est fixé dès les premières réflexions sur un projet à faible impact carbone pour toutes
les étapes du projet.
Les pollutions de l’air résultent de la concentration de substances polluantes (poussières, gaz et vapeurs toxiques). Les principales sources de ces émissions polluantes
sont les entreprises ou industries (poussières, gaz) ainsi que le trafic automobile (hydrocarbures, gaz) et le chauffage dans les bâtiments.
Le projet va entrainer une augmentation de la circulation dans le secteur en raison de l’arrivée de nouveaux occupants.
Afin de mener une politique de prévention contre d’éventuelles pollutions atmosphériques, le projet intègre, conformément à la loi sur l’air n°96-1236 du 30 décembre
1996, de promouvoir les « circulations douces » et les alternatives au véhicule personnel par la mise en place d’un nouvel arrêt de bus, d’un réseau de pistes cyclables, de
stationnements mutualisés pour limiter le nombre des places.
Par la mise en place de bâtiments peu consommateurs en énergie, l’impact des bâtiments sur la qualité de l’air sera réduit.
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Afin de contribuer au maintien de la qualité de l’air ambiant, l’accent peut être mis sur la qualité architecturale des bâtiments :
• les constructions mettront en œuvre les isolations nécessaires,
• des équipements énergétiques performants, au-delà de la réglementation RT 2012, une exigence de certification BEPOS ou PassivHaus, seront mis en place afin de
minimiser les consommations énergétiques et les rejets dans l’atmosphère.
La réalisation du projet d’aménagement génère des eaux usées dans les réseaux d’assainissement. D’éventuelles fuites dans ces réseaux peuvent entrainer une pollution des
sols et des eaux.
Les réseaux d’eaux usées étant gérés et entretenus par la CDA, toute fuite est traquée pour éviter une pollution des milieux.
L’utilisation de produits tes que les phytosanitaires pouvant provoquer une pollution des sols et de la nappe phréatique sera interdite
MARS 2014
MARS 2014
Les espaces du projet les plus proches des riverains sont caractérisés par des occupations variées : enseignements, recherches, activités tertiaires, hébergements, qui vont
générer des mouvements et bruits associés surtout en début et fin de journée. Ce rythme est très probablement le même que celui des riverains, ce qui limite les nuisances
qu'ils vont percevoir.
La faible consommation énergétique est une priorité pour le projet de Parc Bas Carbone, les études de potentiels énergétiques ont permis de justifier et viabiliser la
démarche en ciblant les méthodes les plus adaptées au site et au projet.
L’énergie gaz est écartée car jugée incompatibles avec la démarche Bas Carbone du projet.
Les solutions les plus performantes et les moins polluantes seront valorisées :
• Optimisation de la consommation électrique, vecteur énergétique le plus sollicité,
• Exigence de certification Bepos Effinergie RT2012 ou PassivHaus de Darmstadt pour tous les bâtiments du parc,
• Principes du smart-grid,
• Les systèmes de chauffage par PAC seront sollicités et feront l’objet d’une mise en œuvre soignée,
• La combustion de biomasse est possible mais peu valorisable.
MARS 2014
Cette dernière a été mise en place par le décret du 26 octobre 2010. Elle représente un niveau de performance considéré comme ambitieux lors de son introduction, car
correspondant à ce que le label Bâtiment Basse Consommation de la RT2005 proposait (et complété par les propositions de l’association Effinergie).
L’hypothèse prise correspond à des bâtiments ayant des consommations équivalentes à des locaux artisanaux.
Une consommation d’énergie primaire totale annuelle de 12000 MWhEP est estimée pour l’exploitation des bâtiments (consommation estimée pour des bâtiments
BEPOS).
Centralisation des consommations par comptage sans fil par bâtiment (relais)
• Compteurs sans fil par poste de consommation et par local,
• Centralisation au sein du bâtiment jusqu’à un routeur-concentrateur de données,
• Envoi depuis le concentrateur jusqu’au poste de comptage central du parc pour surveillance en temps réel, alarmes, analyse et gestion du délestage.
MARS 2014
Délestage possible par commandes suivant la connexion internet des locaux, sur les équipements le permettant :
• Mise en place de prises RJ45 supplémentaires au référentiel NF-C15-100 dans les hébergements (pour LL/LV/ réfrigérateurs et congélateurs),
• Valorisation dans le référentiel à points des puissances délestables mises à disposition dans le bâtiment.
MARS 2014
i) Le milieu biologique
Le site s’insère dans un milieu très urbanisé, dont les infrastructures routières créent des coupures nettes et quasi infranchissables pour les espèces présentent notamment
dans les milieux naturels localisés au minimum à 3,7 km du site (1 NATURA 2000 et 5 ZNIEFF sont répertoriées dans un rayon de 7,5 km).
Les espaces recensés ou protégés
Les ZNIEFF et sites NATURA 2000 répertoriées se localisent à plus de 3 km du terrain d’étude et ne sont pas soumises à son influence.
Les habitats
Le site se caractérise par un milieu en friche présentant une végétation associée peu développée du fait des mouvements rares mais existants sur le site. L’enjeu est faible
et le projet tend à améliorer l’état en termes d’habitats.
Le projet sera à l’origine de la destruction ou de la transformation de la majeure partie des formations végétales du terrain.
L’impact le plus fort des interventions se fera sur les haies d’accompagnement des fossés, lieu de refuge et de nourrissage de la faune, notamment l’avifaune.
Le site va muter de terrains écologiquement peu diversifiés de friches et boisements de petite taille vers des milieux riches et diversifiées.
Les travaux d’aménagement seront réalisés par phases, permettant à la faune de se déplacer d’un lieu refuge à un autre.
A noter que sur les 27 hectares de terrain, environ 8 hectares sont imperméabilisés aujourd’hui.
La dépression localisée au sud-ouest du terrain est épargnée par les aménagements.
L’alignement d’érables sous la ligne haute-tension est réaménagé. La croissance des arbres présentant une contrainte pour la ligne haute tension ceux-ci sont régulièrement
élagués.
Le projet prévoit la création de plus de 6 hectares de parc boisé et végétalisé avec diverses ambiances et une gestion différenciée.
L’espace à planter identifié au POS, localisé à l’est du site, sera conservé et réaménagé en lisière permettant ainsi de définir une unité spatiale qui souligne l’emprise du
parc cet apport une forte valeur paysagère à l’ensemble du site.
Le projet d’aménagement intègre dès sa conception la valorisation des espaces verts, des habitats et de la flore et faune associée.
Dès la phase de démarrage un pré-verdissement des espaces est initié. Le pré-verdissement ayant pour objectif de valoriser les espaces verts de qualité et de permettre leur
développement avant même celui du parc Bas Carbone et des bâtiments.
Diverses ambiances seront réalisées basées sur la création d’habitats spécifiques.
Chaque typologie est basée sur la stratification et la variété des essences (minimum deux essences différentes pour chaque strate) :
MARS 2014
• Strate arborée
• Strate arbustive
• Strate herbacée
Cet aménagement végétal permet la valorisation de la biodiversité.
La gestion des espaces verts sera basée sur une gestion différenciée, favorisant les espaces champêtres ou naturels.
La flore
La flore présente sur le terrain sera détruite lors des aménagements, notamment au droit des zones en friche et prairies, localisées au droit des futurs aménagements.
L’état initial met en évidence la présence de l’Arum maculatum, espèce déterminante en Poitou-Charentes, qui toutefois n’est pas dans son environnement naturel et de
l’orchidée Ophrys araignée, non déterminante en Poitou-Charentes et non protégée, ces deux espèces seront probablement détruites lors des mouvements d’engins en
phase chantier.
La flore contactée sur le site présente un faible enjeu.
Les zones boisées ceignant le site seront réaménagées.
Les nouveaux aménagements permettront le développement d’une nouvelle flore diversifiée, mais également le développement d’espèces spontanées sur les surfaces dont
l’entretien est réduit par la gestion différenciée. De plus, le projet d’aménagement prévoit un préverdissement des espaces faisant l’objet d’aménagement dans les phases
ultérieures.
Les habitats créés sont favorables au développement de la flore, notamment spontanée.
Les espèces implantées seront choisies dans une démarche phyto-sociologique (groupements d’espèces en cohérence entre elles), un travail sur l’adéquation de la flore
avec son milieu (ensoleillement, nature des sols, humidité….) et une attention particulière portée sur leur origine (prédominance large de la flore locale, en lien avec les
écosystèmes du site et du voisinage).
La faune
MARS 2014
Les aménagements concernant les habitats et la flore seront particulièrement favorables à la faune du secteur d’étude. En effet, elles participeront à la diversification des
habitats en place et à rendre une occupation des sols compatible avec l’expression d’une biodiversité plus importante que celle actuellement en place (site de nidification
des oiseaux, chasse des chiroptères, site de reproduction d’insectes…).
L’influence la plus importante jouera sur la microfaune du sol, détruite lors des remaniements de terre ou passages d’engins. Toutefois une partie du site est marquée par
la présence de béton et remblais, sans terre végétale.
L’avifaune et la faune représentée par les lapins et leurs prédateurs verront leur habitat modifié et seront dérangés par les phases successives de travaux.
Compte tenu du phasage, des zones seront laissées en l’état, notamment pendant les premières phases, permettant une échappatoire à la faune vers ces lieux refuge.
De plus, le projet d’aménagement prévoit un préverdissement des divers secteurs du futur Parc, permettant également de nouveaux lieux de nourrissage ou refuge.
L’état initial montre la présence de perdrix sur le site, espèce déterminante en Charente-Maritime, cette espèce sera dérangée par les aménagements, notamment en phase
chantier, puisque cette espèce est nicheuse. Dans le cas de précautions prises en phase chantier, les enjeux pour cette espèce se trouvent réduits.
La mésange charbonnière est également présente sur le site, cette espèce est protégée, elle trouve refuge dans les haies accompagnant les voies.
La mutation d’une friche industrielle en un parc arboré et végétalisé aura un impact fort sur les communautés faunistiques exploitant le site actuellement et celles qui
l’exploiteront par la suite. Les impacts d’un tel projet pour la faune peuvent être présentés comme suit :
MARS 2014
MARS 2014
La destruction d’habitats génèrera, avec le dérangement associé au chantier, les impacts les plus marqués dans le cadre du projet. Ainsi, il entraînera la suppression
d’habitats de vie ou leur réduction en de surface pour les espèces. Cependant, compte tenu du phasage des aménagements et du pré-verdissement prévu les effets sont
réduits.
La création d’habitats, concernant la faune, sera de nature à accroître la ressource trophique de la zone d’étude et donc l’attractivité du site pour les oiseaux et les
mammifères notamment, et d’une manière plus générale à l’ensemble de la faune et de la flore. Ainsi, il est certain que l’avifaune bénéficiera de la modification de
l’occupation des sols en accroissant ces effectifs tout en maintenant sa richesse.
L’équilibre biologique
En modifiant les zones d’alimentation et de refuges des espèces, le projet d’aménagement présente un impact sur les équilibres biologiques existants, cependant les
espèces sur le site (avifaune et lapin et prédateurs) s’adapteront aux changements d’autant que ceux-ci ne seront pas soudains et irréversibles.
MARS 2014
Au sein du parc différents types d'aménagements permettent de développer des ambiances variées et propose différents modes d'appropriation de l'espace, adaptés aux
usages et programmes à venir.
a) Le paysage
Le projet d’aménagement va modifier une partie du paysage du site, celui-ci correspondant actuellement à des ambiances différentes liées aux secteurs anthropisés, aux
milieux en friche ou boisés.
MARS 2014
Les principes paysagers ont guidé la conception du quartier. L’élaboration d’une notice environnementale et paysagère pour la réalisation des espaces publics et un cahier
des préconisations architecturales pour les constructions préciseront les dispositions urbaines, paysagères et architecturales pour une meilleure insertion du projet dans
son environnement. Ils prendront aussi en compte les recommandations de la présente étude d’impact.
Le décret du 16 janvier 2002 prévoit la création de zones géographiques et des seuils de surface à partir desquels les travaux sont subordonnés à un examen préalable au
titre de la loi du 17 janvier 2001 relative à l’archéologie préventive.
La campagne archéologique préventive menée pour le projet révèle à priori un faible potentiel archéologique sur le site. Le projet présente, de ce fait, peu d’impact.
a) La population
L’opération prévoyant la construction d’hébergements, de locaux tertiaires, d’équipements va engendrer un apport d’une population nouvelle.
La mixité du programme permet d’attirer des populations de statut socio-professionnel diversifié et de rééquilibrer la pyramide des âges de la population en faveur des
populations actives. Le programme répond à une volonté forte de garantir une meilleure mixité sociale et générationnelle.
L’apport de population sur l’ensemble du site est estimé à environ 4621 personnes.
MARS 2014
Le projet est très positif pour le développement de la commune qui connait un solde naturel déficitaire.
Afin de valoriser cet ensemble des itinéraires piétons et cyclables seront aménagés, les transports collectifs seront développés et adaptés au besoin.
Le parc a pour objectif de réaliser pour les riverains et les occupants du site un cadre de vie de qualité, confortable et attractif.
b) Le logement
Le projet d’aménagement n’a pas pour objet la création de logements, il permet l’implantation d’hébergements conformément au POS modifié.
L’opération aura des effets directs par la création de nouveaux emplois sur le site (activités artisanales…) et indirects positifs sur les activités économiques de la
commune.
Les emplois induits par la nouvelle population sont ceux des services qui se créent quasi automatiquement avec la venue d’une population.
Ils sont de deux types :
• les services privés
• les équipements collectifs publics
MARS 2014
d) Les équipements
L’opération (construction d’hébergements, équipements, tertiaires, activités artisanales) entraînera un apport de population (actifs et visiteurs) susceptible d’utiliser les
transports en commun. L’aménagement laisse également une opportunité de perfectionnement de l’offre sur le quartier.
Il est envisagé la création d'un nouveau point d'arrêt de bus à proximité du site, le long de la RD 104, en connexion avec le projet.
Le futur projet de requalification de la RD 104 permettra de positionner cet arrêt et d’améliorer les conditions d'accès aux Transports en Commun : les traversées
piétonnes seront sécurisées, l’intermodalité optimisée.
Les estimations de trafic induits par le projet et les hypothèses de répartition modales prises en compte conduisent à un nombre de déplacements journaliers bus de
l’ordre de 600, ce que permet d’accueillir la ligne 3 BHNS.
Les impacts sur les transports collectifs sont directs, permanents et positifs.
Le parc technologique est accessible aux mobilités douces depuis l'avenue du 8 mai 1945 et la rue Hennebique et à long terme par la future passerelle au sud.
L'ensemble du parc d'activité est irrigué par un maillage important de trottoirs, d'allées piétonnes et de voies douces (piétons et cycles). Des allées réservées aux piétons et
aux cycles traversent le parc pour relier les différents quartiers limitrophes et les différents programmes du parc technologique bas carbone.
Ce réseau de voies douces est complété par un ensemble d'allées de promenades, permettant de diversifier les parcours et rythmes et les modes de déplacement à
l'intérieur du parc public.
Concernant le tracé des voies, quelques options et des choix faits en lien avec l'éco-mobilité.
MARS 2014
• Favoriser les mobilités douces à l'intérieur du parc. Accompagner les parcours fonctionnels entre le Lignon, Les Greffières, le Sud de la Commune et le centre de
Lagord et en direction de La Rochelle.
• Par le positionnement des accès au parc, sécuriser les traversées de l'avenue du 8 mai 1945 et de la RN 237.
• Positionner les arrêts de l'Illico de manière pertinente par rapport aux parcours piétonniers.
Dans tous les cas, les aménagements respecteront les préconisations en matière d’accessibilité des personnes à mobilité réduite.
c) La circulation automobile
Circulation et trafic
L’opération va générer des circulations automobiles supplémentaires aux abords du site
MARS 2014
A partir de cette population, il en découle des déplacements générés par le projet. Les estimations portent à environ 3 300 déplacements automobiles par jour à terme.
En considérant l’heure de pointe, qui est l’heure dimensionnante pour les infrastructures routières, et particulièrement les carrefours, on obtient un peu moins de 1 000
véhicules par jour globalement, en heure de pointe.
Ces véhicules sont répartis sur les différents accès au parc et sur les différents axes routiers le desservant. La conception du Parc Bas Carbone s’appui sur 3 entrées : 2 au
niveau de la rue Hennebique et une sur l’avenue du 8 mai 1945 (Rd 104). Cette répartition
des accès, une par bulle d’activité, permet une meilleure diffusion du trafic.
L’hypothèse d’un flux principal venant du sud a été retenue, en considérant que 70% des
véhicules viennent de la rocade urbaine de La Rochelle ou de La Rochelle (au sud du site).
Ces flux, générés par l’aménagement du Parc Bas Carbone, sont estimés à l’échéance de la
commercialisation du site, soit dans 15 à 20 ans. Il faut souligner que la commercialisation
du Parc se fera progressivement, et que l’accroissement du trafic sera progressif. L’impact
du trafic engendré sera donc étalé dans le temps.
La capacité des principaux carrefours situés aux abords du site a été analysée au regard des
trafics futurs estimés.
Ces analyses aboutissent aux résultats suivants :
MARS 2014
Ces modifications sont compatibles avec l’apport de circulation généré par le Parc. Elles permettent par ailleurs de limiter l’emprise spatiale du carrefour, de manière à
rendre plus aisées les traversées piétonnes.
Figure 102 : Trafic estimé aux heures de pointe du soir généré par le projet avec intégration dans les carrefours existants
Echangeur de Lagord
Les études sur le Parc Bas Carbone ont été l’occasion, à la demande des acteurs concernés, d’élargir le champ de réflexion et d’étude au-delà du périmètre du projet.
Au terme de ces études préliminaires, qui seront prochainement approfondies, la DIRA et le CG17 envisagent de mettre en place des feux tricolores au droit des deux
bretelles de sortie de la rocade (cf. zones identifiées en vert sur le plan ci-dessus).
Les études sur l’échangeur ont permis de démontrer que l’implantation de ces feux permet d’augmenter capacité du carrefour. En effet, le phénomène de saturation et de
remontée de file est dû à la difficulté de s’insérer pour les véhicules sortant de la rocade, au regard de la densité de trafic sur l’anneau. Le positionnement de feux permet
donc de rétablir un équilibre de priorité entre tous les mouvements.
La mise en place de feux tricolores présente également l’avantage de permettre la sécurisation des traversées piétonnes et cycles au droit des bretelles d’accès et de sortie
de la rocade par l’implantation d’un feu supplémentaire sur la bretelle nord-ouest d’accès à la rocade. En effet, ces traversées, importantes pour bien relier Lagord à La
Rochelle, sont aujourd’hui peu sécures. Elles sont d’ailleurs identifiées au Schéma Directeur des liaisons cyclables comme un point noir à traiter.
La réalisation de ces ouvrages est prévue à court terme, compte tenu de l’intérêt qu’ils présentent dès à présent.
La capacité de ce carrefour, avec implantation des feux tricolores, testée avec les trafics générés par le parc technologique, fonctionne correctement.
La RD 104 fera l’objet d’un projet de requalification globale durant lequel la configuration des carrefours sera définie précisément au regard de nombreuses composantes
(sécurité piétonne, paysage, lisibilité, etc…)..
Les aménagements internes (gabarits des chaussées et aires de stationnement…) sont dimensionnés pour :
• assurer une répartition rationnelle des trafics sur le site,
• ne pas générer de perturbation sur les axes adjacents,
• maintenir une circulation fluide aux abords des générateurs de flux routiers (commerces, activités…).
MARS 2014
Les accès et les ouvrages d'échange (carrefours, rond-point) sont dimensionnés pour recevoir les trafics générés par le projet.
La desserte motorisée du parc technologique est organisée en appui du réseau de voirie existant depuis l'avenue du 8 mai 1945 et la rue Hennebique. Des placettes sont
aménagées au droit des carrefours plantées d'arbres et de cépées, elles marquent les l'entrées dans une "zone de rencontre", dans laquelle les dispositions du code de la
route limite les circulations motorisées à 20Km/h et donne la priorité aux circulations douces.
Les voiries desservent chacune des unités foncières. Le plan de circulation est conçu de manière à :
• Eviter les déplacements motorisés "parasites" à l'intérieur du parc (dissuader les circulations de transit).
• Conforter l'accessibilité au parc en mode de déplacement alternatif à la voiture particulière et propose des profils de voirie permettant un trafic pacifié.
• Limiter les déplacements motorisés à l'intérieur du parc, pour développer une circulation apaisée.
• Reposer les voies de circulation sur les chaussées existante et dissocier les flux de poids lourds des flux de véhicules légers (impact sur les structures de chaussée)
Le projet d’aménagement présente un impact indirect permanent fort sur les circulations existantes, le projet a pour objectif de diminuer les perturbations liées aux
aménagements.
d) Optimiser le stationnement
Le nombre de places de stationnement du au projet est estimé entre 1000 places minimum et 1400 places maximum dont 20% serait consacré à l’hébergement. La
mutualisation des places pourra diminuer le besoin d’environ 10%.
Les effets liés à la mise en place des aires de stationnement sont variés :
MARS 2014
• Espaces consommés qui peuvent être importants dans le cas de structures enterrées impossibles,
• Prise en compte de l’intégration paysagère des parkings,
• Localisation des parkings présentant un impact sur les déplacements piétons à l’intérieur du site.
La mutualisation des stationnements entre les différents usages (tertiaire le jour, résidents la nuit…) a été étudiée de façon à optimiser la place allouée au stationnement
sur le quartier. L’objectif est de mutualiser l’offre publique de stationnement pour éviter un surdimensionnement de l’offre et favorisant la pratique de la voiture au
détriment des autres modes.
Les aires de stationnement sont implantées de manière à limiter les déplacements des véhicules à l’intérieur des ilots.
L’enjeu est de garantir une offre de stationnement maitrisée ne privilégiant pas l’usage du véhicule personnel et limitant l’impact visuel des stationnements.
a) Les réseaux
Le maître d'ouvrage est tenu de respecter l'ensemble des dispositions (prévues par l'article 19 du décret N°91-1147 du 14 octobre 1991) protégeant les ouvrages qui
jouxtent le projet.
Ces nouveaux aménagements et l’accroissement de l’occupation vont entraîner de nouveaux schémas des réseaux à l’échelle du site, mais aussi de nouveaux réseaux tels
que la signalisation lumineuse et l’éclairage public.
Les réseaux seront situés dans l’emprise des voies publiques.
Les réseaux eaux usées seront réalisés en conformité avec le cahier de prescriptions techniques ouvrages de collecte et transfert des eaux usées approuvé le 31 mars 2011
(CDA).
MARS 2014
Les eaux usées seront raccordées via un fonçage sous la RN 237 sur un poste de refoulement posé dans le cadre des travaux à proximité de l’aire d’accueil des gens du
voyage et du club canin. Le poste est implanté à proximité du poste existant devenu obsolète et déposé dans le cadre des travaux. Les collecteurs débouchant actuellement
dans le poste seront repris.
Les canalisations du collecteur principal en gravitaire, acheminant les eaux vers le poste de refoulement, seront en Polypropylène SN 16 de diamètre 200 mm avec des
pentes supérieures ou égales à 0,5%. L’ensemble des pièces du réseau (coudes, culottes, etc…) sont en polypropylène, y compris les boites de branchements et les regards
de visites.
Chaque lot est raccordé à l’aide d’un regard en polypropylène de diamètre défini en fonction des rejets estimés et selon les préconisations du service gestionnaire sur
demande du constructeur.
La canalisation en refoulement est en PVC PN16 de diamètre extérieur 200mm et achemine les eaux usées via la rue des Gonthières en écoulement forcé jusqu’au point
haut de la rue situé face à la gendarmerie, l’écoulement se faisant ensuite en gravitaire jusqu’au collecteur existant Ø300 situé Avenue du 11 Novembre 1918. Les
branchements des logements situés à proximité de ce collecteur gravitaire seront repris.
Le poste de refoulement sera conforme aux préconisations du service gestionnaire – Fosse de diamètre Ø1600mm en béton résistant aux H2S type béton polymère
équipé d’une armoire de commande.
MARS 2014
b) Les déchets
L’apport de population engendre la production de déchets supplémentaires : déchets ménagers ou autres, encombrants, déchets recyclables ou non. Le schéma de
collecte, bien établi sur la Communauté d’Agglomération va s’adapter aux apports liés au projet. En termes de circulation, l’impact reste faible.
La Communauté d’Agglomération de La Rochelle est bien desservie en déchetteries à disposition des nouveaux occupants.
La même stratégie environnementale, économique et sanitaire appliquée sur la communauté d’agglomération sera adaptée au site : collecter, trier, traiter, valoriser et
réduire les déchets.
D’après l’ADEME, un tri plus efficace permettrait de recycler ou de valoriser plus de 30% de déchets produits par les ménages.
Le projet peut avoir des incidences sur la santé par l’intermédiaire des pollutions des sols et des eaux souterraines, les nuisances sonores ainsi que les nuisances
électromagnétiques liées aux pylônes électriques.
MARS 2014
La norme française AFNOR NF 31-084 d’Octobre 2002 définit trois types de bruits :
• le bruit stable qui présente au cours de l’intervalle d’observation des écarts de lectures inférieurs à 5 dB ;
• le bruit fluctuant ;
• le bruit impulsionnel est un bruit lié à une impulsion d’énergie acoustique d’une durée inférieure à 1 seconde.
Les sources de bruit sont diverses. Les principales nuisances sont dues aux transports, au bruit de voisinage et aux activités industrielles.
Le projet prévoit d’accueillir des hébergements, des commerces et des activités diverses, ce qui ne génère pas de nuisances sonores particulières.
Seule une augmentation du trafic liée à l’arrivée des nouveaux occupants et à la création d’activités risque de générer de nouvelles sources de bruit.
Le projet prévoit la création de voiries pour desservir les îlots construits, avec une hiérarchisation entre des rues circulantes, des voies cyclables traversant le site et des
rues piétonnes.
MARS 2014
La partie sud prévoit l’implantation d’industries et d’artisanat potentiellement bruyants, toutefois leur implantation reste éloignée des habitations riveraines existantes et
sont principalement localisées à proximité des infrastructures routières actuelles.
La présence de pylônes électriques localisés au sud du site génère des champs électromagnétiques avec une influence allant jusqu’à 100 m au-delà des pylônes, au sud du
site, le long de la RN 237.
Les servitudes du POS prévoient un recul de 100 m par rapport à la RN 237 lié à la Loi Barnier. Ce recul se superpose en partie avec les influences électromagnétiques
des pylônes, notamment avec les champs les plus élevés, limitant ainsi l’impact.
Les nouveaux aménagements n’apporteront pas de nouvelles influences électromagnétiques autres que l’utilisation de téléphones portables, ordinateurs, réseaux wifi …
Le projet ne prévoit pas la création de logements sur le site, les éventuels hébergements pour les élèves sont localisés dans la partie nord, suffisamment éloignés des
champs électromagnétiques.
MARS 2014
THEME SOLS EAU CLIMAT/AIR RISQUES NUISANCES BIODIVERSITE PAYSAGE TRANSPORTS ENERGIE DECHETS PATRIMOINE SOCIO-ECO
SOLS ❶ ① ❷ ② ③
EAU ④ ❸ ⑤
CLIMAT/AIR ⑥ ⑦
RISQUES
NUISANCES ❹ ❺
BIODIVERSITE
PAYSAGE ⑧ ⑨ ⑩
TRANSPORTS ❻
ENERGIE ❼
DECHETS ❽
PATRIMOINE
SOCIO-ECO ❾ ⑪ ❿ ⓫ ⓬
EFFETS NEGATIFS
EFFETS POSITIFS
❶ Erosion des sols apporte des matières dans les eaux
❷ Modifications des usages des sols: imperméabilisation de zones en friche ① Aménagement sur la totalité du site permettant la réduction des poussières sur sol nu
❸ Augmentation des ruissellements ② Réutilisation des voiries existantes
❹ Nuisances sonores liées aux circulations liées au projet ③ Adaptation des constructions à l'état des sols
❺ Apport potentiel de bruit liées aux activités du site ④ Modification des revetements des sols: infiltration des eaux
❻ Augmentation des circulations entrainant des effets sur le climat et qualité de l'air ⑤ Gestion alternative des eaux pluviales, création d'ambiance humide
❼ Besoin en énergie des batiments créés ⑥ Création de bâtiments peu consommateurs en énergie, mise en place de labels
❽ Gestion des déchets entrainant une augmentation des transports liés ⑦ Adaptation des aménagements aux contraintes aérauliques
❾ Augmentation des besoins en eau liée à l'apport de population ⑧ Modification des usages actuels, création d'habitats diversifiés
❿ Augmentation des besoins en transport liée à l'apport de population ⑨ Aménagement de voies douces intégrées au paysage
⓫ Augmentation des besoins en énergie liée à l'apport de population ⑩ Amélioration du cadre de vie liée au paysage
⓬ Augmentation des déchets liée à l'apport de population ⑪ Modification des usages et du paysage
MARS 2014
MARS 2014
Le site de la DREAL référence les projets soumis à évaluation environnementale depuis 2010, les projets ayant subi une évaluation environnementale et non encore
autorisés sont pris en compte afin d’évaluer les effets cumulés avec les effets identifiés par le projet Bas Carbone, les projets autorisés par la DREAL sont pris en compte
dans l’état initial de l’étude s’ils concernent le périmètre d’étude.
Pour l’année 2013 complète, les projets localisés dans le périmètre de la Communauté d’Agglomération dont les aménagements et les effets sont similaires à ceux du
projet bas Carbone et dont la localisation permet un cumul des effets sont évalués.
Tableau 30 : Listes des projets soumis à évaluation environnementale référencé dans les bases de données de la DREAL
Commune concernée Pétitionnaire Procédure d’autorisation Description du projet Distance au site Similarités avec le
concernée projet
Dompierre-sur-Mer Etablissement Public DUP Zone d’Aménagement 6,5 km Implantation
Foncier de Poitou- Concerté multisites de la d’activités
Charentes (EPF) Gare : économiques, le
projet prévoit plus
Projet de logements,
précisément des
d’activités économiques et en
activités tertiaires, les
particuliers commerciales sur
autres activités
un périmètre d’environ 33
implantées ne sont
hectares
pas précisément
connues actuellement
Périgny Blan’Cass ICPE Demande d’autorisation 3,9 km Les déchets produits
d’exploiter concernant la par le projet ne sont
collecte et le traitement pas précisément
sélectif des déchets connus, notamment
d’équipements électriques et pour les déchets
électroniques et de bateaux d’équipement
de plaisance hors d’usage électriques et
électroniques
A la date du dépôt du présent document, les projets identifiés comme soumis à évaluation environnementale, au nombre de deux, sont relativement éloignés du site
d’étude, aucun effet cumulé n’est identifié.
MARS 2014
Pour les projets identifiés sur le site de la DDTM de Charente-Maritime, nous nous sommes intéressés aux projets localisés dans la Communauté d’agglomération, soumis
à la procédure d’Autorisation conformément au Code de l’Environnement (pour l’année 2013), et présentant un impact sur les eaux en interaction potentielle avec le
projet de Parc Bas Carbone.
Il s’est avéré que les projets informés sur le site de la DDTM 17, soit les projets de la société PICOTY SA, de la société SDLP (exploitation d’hydrocarbures) et de la
SISP (canalisation de transport multifluides) localisées sur la commune de La Rochelle sont des ICPE ayant des activités totalement différentes du projet auquel est
soumis ce dossier.
De plus de par sa configuration topographique et de la présence de réseaux au droit les voiries existantes entourant le site, le Parc Bas Carbone constitue un bassin
versant indépendant. En termes de gestion des eaux, le projet prévoit la récupération et le traitement des eaux pluviales à l’aide de noues et d’une bassin de rétention, ceci
avant rejet vers les réseaux gérés par la Communauté d’Agglomération de La Rochelle. Le dispositif mis en place permettant de limiter les impacts sur les eaux
souterraines et superficielles, et leurs interactions avec d’autres projets.
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1. CHOIX DU SITE : UNE OPPORTUNITE PARTICULIEREMENT BIEN ADAPTEE ET PORTEUSE DE NOUVELLES AMBITIONS
La Communauté d’Agglomération de La Rochelle met en œuvre depuis plusieurs années une stratégie de développement et d’aménagement raisonné du foncier
économique qui a conduit à une forte croissance régulière du secteur d’activités économiques local. Forte de ces succès, la CDA de La Rochelle a proposé un schéma
directeur des infrastructures d’accueil très ambitieux à moyen et long terme.
L’annonce en 2008 du départ du 519e régiment du Train qui occupait une grande zone technique à Lagord et la cession par la suite de cette emprise de 27 hectares par le
ministère de la défense à la CDA dans le cadre des restructurations de la Défense nationale constitue une opportunité rare de pouvoir réaliser un véritable projet de
développement économique et urbain tant à l’échelle de la commune de Lagord que de celle de l’agglomération.
Cette opération permet ainsi de renforcer les ambitions d’aménagement et de développement économique engagées il y a plusieurs années à l’échelle de l’agglomération.
L'intégralité du terrain dédié au projet d'aménagement est contenue par la friche de l'ancienne zone technique du 519e R.T. de Lagord.
Cette friche militaire est située dans la commune de Lagord au Nord de l'agglomération Rochelaise. Elle constitue une emprise particulièrement cohérente et bien
desservie, tant par le schéma des liaisons douces que par la proximité immédiate d’axes routiers structurants dont l’un supporte un axe de bus à haut niveau de service.
Le site est limitrophe de la zone artisanale des Greffières sur sa partie Nord et est situé entre le bourg de Lagord à l'Ouest et le quartier du Lignon à l'Est. A ce titre
l’aménagement pourra à terme renforcer les liens entre ces pôles urbains de la commune et donner une cohérence de territoire aujourd’hui faible. Au-delà de la
conception d’un nouveau quartier d’innovations dans une démarche « bas carbone », le futur aménagement permettra de générer l’amorce d’une réflexion plus large à
l’échelle de la commune en re-questionnant des entités urbaines stratégiques telles que l’avenue du 8 Mai, à l’ouest, la zone d’activités des Greffières, au nord, l’interface
avec la rocade et la commune de La Rochelle, au sud, et la frontière du tissu pavillonnaire à l’est.
Le positionnement du terrain est au cœur de l’unité urbaine centrale, dont les ambitions de développement tant urbain qu’économique sont portées par le SCoT de la
communauté d’agglomération de La Rochelle.
Ce dernier rappelle bien que l’un des objectifs de projet d’aménagement et de développement durable en matière d’économie est « le maintien de l’emploi dans l’unité
urbaine centrale » qui suppose d’accentuer l’effort pour optimiser l’utilisation de l’espace pour l’économie, en organisant une typologie plus marquée de l’offre d’accueil
des entreprises (artisanat, PME, industrie, tertiaire), en réinvestissant les friches, en revalorisant la qualité environnementale et en installant des services dans les zones
actuelles.
Cette volonté doit permettre de répondre aux enjeux identifiés par le diagnostic socio-économique du SCoT, et en particulier le constat que, « pour autant que le
développement économique passé et plus encore récent se poursuive, même légèrement atténué, les besoins d’aménagement de zones d’activités économiques existent ».
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D’autant que cette offre supplémentaire de capacités foncières et immobilières destinées aux activités économiques est également liée à la volonté des responsables
rochelais de voir se développer des activités à forte valeur ajoutée relevant de la catégorie des emplois métropolitains supérieurs ».
Ainsi le document d’orientations générales identifie clairement « le pôle tertiaire de Lagord(…) en substitution et reconversion du site militaire actuel. Il a vocation à
accueillir des activités à haute technologie tant endogènes qu’exogène relevant notamment du domaine des énergies renouvelables ».
En tout état de cause, l’urbanisation de ce site ne conduira pas à renforcer la fracture existante entre les tissus bâtis de la commune, mais sera, au contraire et
naturellement, l’occasion de créer des liaisons inter-quartiers au moyen d’aménagements qualitatifs et maîtrisés par la collectivité devenue propriétaire.
La qualité de desserte et de visibilité, son rôle d’interface à des échelles urbaines globales, son échelle spatiale de 27 Ha, son « autonomie » vis-à-vis de zones sensibles tel
que le tissu d’habitat, constituent autant d’atouts et d’opportunités pour renforcer l’idée que le site est parfaitement adapté pour un projet d’aménagement global porteur
d’ambitions environnementales.
En 2008, le gouvernement a annoncé la mise en œuvre d’un plan national de restructuration des sites de défense impactant directement certains services dans le
département de la Charente-Maritime, et en particulier l’agglomération de La Rochelle concernée par la dissolution du 519 ème régiment du train. C’est dans ce cadre que
le site de Lagord, compte tenu de sa taille de 27 Ha, de son accessibilité et de sa visibilité, a été identifié pour accueillir l’action « phare » du Contrat de Redynamisation
des Sites de la Défense. Cette même année, l’Etat (Ministère de la Défense, Préfecture de la Charente Maritime) missionne le cabinet Deloitte pour un diagnostic
territorial en vue de la revitalisation des sites affectés par la restructuration de la Défense. Cette restructuration concerne directement 1 836 personnes dont 810 personnes
militaires et civiles. Ce diagnostic a mis en exergue la réserve foncière du site de Lagord pour un projet phare innovant et dédié aux nouvelles énergies : un parc d’activités
économiques permettant la création de filières et dont le parti d’aménagement devra s’inscrire dans le prolongement des politiques environnementales mises en œuvre
depuis de nombreuses années en matière d’écologie urbaine, de déplacements propres, de tri des déchets, de qualité de l’air et des eaux.
La communauté d’agglomération de La Rochelle, s’étant substituée à la commune de Lagord, a pu acquérir le site à l’euro symbolique et a mis en œuvre une démarche
d’aménagement permettant la création d'une zone de développement économique comme véritable quartier d’innovations.
En 2011, prenant en compte les conclusions de l’étude sur les potentialités de développement économique du site de Lagord confiée aux cabinets Capital High Tech et
Technofi, la Communauté d’agglomération de La Rochelle a pris la décision de faire de ce site un parc urbain technologique d’ambition nationale voire européenne et
regroupant entreprises, organismes de formation et centres technologiques accueillant des activités innovantes et des projets d’investissement intégrés dans une
conception ou une réhabilitation d’îlots urbains « bas carbone ».
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Ce parc présentera une plateforme d’innovation chargée de la promotion du parc, de l’animation de l’écosystème industriel et scientifique local ainsi que de l’accueil et de
l’aide au développement de jeunes entreprises ; et une plateforme technologique, centre d’excellence national voire européen, pour des essais à échelle 1 des technologies
de réhabilitation et d’optimisation énergétique dans une approche système.
Les échanges entre les différents publics utilisateurs de ces plateformes permettront le développement de formations orientées sur la maîtrise de ces technologies.
Ainsi, les préoccupations d’intégration et de respect de l’environnement ont été l’un des objectifs majeurs exprimés par le maitre d’ouvrage dans le projet d’aménagement.
L’ensemble touche naturellement aux enjeux de la Ville durable, mais il permet aussi, autour des ambitions voulues concernant l’expertise autour de la réhabilitation des
bâtiments, de l'éco-construction, de l'éco-mobilité, de la production d'énergie et de son utilisation optimale à l'échelle d'un îlot, de garantir les conditions d’une intégration
performante de ce futur projet.
Les trois principes d’aménagement retenus par la maitrise d’ouvrage étaient les suivants :
• Un parc « bas carbone » conçu de façon exemplaire dès son lancement
• Un parc d’innovation conçu comme une vitrine technologique et organisationnelle pour ses occupants
• Un parc robuste d’un point de vue économique.
3. UNE PROCEDURE DE CONCOURS POUR REPONDRE A CETTE AMBITION ET UN CHOISIR UN PROJET QUALITATIF
Pour la désignation du maître d’œuvre chargé de la mission d'urbanisme, une procédure de concours a été lancée, en conformité avec les articles 70 et 74 du code des
marchés publics.
A la suite d’un avis d’appel public à la concurrence, cinq candidatures ont été retenues après l’avis d’un jury réuni le 14 juin 2012. Elles disposaient toutes des
compétences nécessaires en urbanisme, architecture, VRD, paysage, énergie, expertise mobilité et environnementale, garantissant ainsi la capacité de concevoir un
aménagement avec une démarche bas carbone globale.
Sur la base d’un dossier de programme complet qui leur avait été alors remis, les cinq candidats ont déposé une proposition comprenant de manière anonyme des
esquisses urbaines, permettant au jury de formuler un avis le 23 novembre 2012, après un travail complet d’analyse par une commission technique.
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Les quatre propositions (dénommées A, B, D, E) non retenues présentaient des principes généraux de composition urbaine moins pertinents et cohérents à l’échelle du
projet d’aménagement des 27 hectares. Dans leur approche globale de composition urbaine, ces projets n’avaient pas autant de capacités à engendrer la dynamique du
projet urbain souhaitée et caractérisant non seulement l’emprise opérationnelle proprement dite mais aussi celle du territoire communal.
Le projet A présentait une approche paysagère très prégnante avec le choix d’un pré-verdissement, définissant « trois clairières » toutes orientées Nord-Sud le long des
voies militaires existantes qui faisaient l’objet d’un traitement végétal à minima et identique. Ce parti d’aménagement ne proposait pas de hiérarchisation dans les espaces
publics et affirmait des liaisons quasiment exclusivement orientées Nord Sud, renforcées par la réalisation d’une passerelle de franchissement de la rocade. Les liaisons
internes au parc étaient pertinentes dans ce sens vertical mais n’étaient pas en relation avec l’axe principal de liaison au centre de vie de Lagord structuré et orienté dans le
sens est ouest.
Le schéma global de composition présentant, finalement, peu, de capacité d’accroche et de liens avec son environnement qui l’entoure.
Le projet B se construisait autour d’une trame régulatrice, très systématique, de 17m * 17m calée sur le parcellaire voisin et associée à une démarche paysagère créant une
lisière verte le long des axes majeurs. Dans ce projet, le parc, espace public majeur, s’organisait autour de grandes entités d’îlots qui généraient de nombreux vides
devenant support d’espaces verts d’agréments. L’ensemble ne permettant pas de dégager un schéma urbain clair et capable de tisser des liens avec son contexte existant.
On relèvera, entre autre, la présence d’un seul point d’entrée sur la rue Hennebique et pas de proposition de liaison au-dessus de la Rocade. La composition globale restait
trop autonome et sans capacités de décliner une véritable approche intégrative de projet urbain.
Le plan de composition du projet D s’organisait principalement par des effets de lanières Est Ouest support, pour l’une d’entre elle d’une trame verte et bleue. Dans ce
découpage horizontal successif, se trouvait une bande qui constituait l’espace majeur du projet, visant à une centralité organisée autour d’un « canal parc » uniquement axé
sur la rue des Oiseaux de mer. Ce parti d’aménagement, fort, est apparu comme hors de proportion au regard du contexte et de sa capacité d’accroche sur le tissu
environnant existant tant à l’ouest qu’à son extrémité Est, par ailleurs située sur une emprise de terrain non maîtrisée. Au-delà de ce parti pris, le projet ne présentait pas
suffisamment d’opportunité et de diversité de liens avec son environnement. Les cheminements doux qui accompagnaient cet axe majeur convergeaient vers une
passerelle quelque peu trop excentrée du dispositif d’aménagement. L’ensemble apparaissant comme trop rigide et dépendant de son hypothèse programmatique peu
évolutive.
Le projet E : Ce dernier projet se construisait autour d’un schéma urbain d’implantation, trop systématique, en peigne vis-à-vis de l’axe du 08 mai 1945, générant des
pignons de futures constructions peu qualitatifs pour la possible évolution urbaine de l’axe du 08 mai 1945.
L’ensemble prenait appui sur une structure de lanière est/ouest et sur un axe majeur Nord Sud traité en parc paysager. Cet espace public constituait le cœur du projet,
structuré par un axe de récupération du pluvial orienté Nord sud. Ce choix hasardeux s’est avéré comme inadapté en contradiction avec les logiques de la topographie.
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L’ensemble de la proposition qui ne présentait pas d’hypothèse de franchissement de la rocade est apparu comme trop renfermé sur lui-même sans capacités réelles à
établir l’émergence d’une réflexion urbaine élargie.
Contrairement aux autres dossiers, il est celui qui propose une réponse d’aménagement principalement conditionnée autour d’un parc structurant sur l’ensemble du site.
Le parc et son paysage sont traduits comme la structure du « parc technologique » qui installe les futurs programmes dans des clairières habitées. Ce dispositif, que l’on ne
trouve pas sur les autres projets, est capable d’offrir une image qualitative et maîtrisée du parc technologique alors même que les programmes qui s’y implanteront seront
soumis aux aléas des opportunités économiques. Ce dispositif met de plus en relation les tissus urbains limitrophes existants (quartier résidentiel est et ouest, zone
d’activités nord) entre eux et avec les futurs programmes. Le parc acquiert dans ce projet le statut d’équipement à l’échelle de la commune et de la communauté
d’agglomération ; c’est un lieu de convivialité pour les différents usagers du « parc technologique bas carbone ». Cette démarche ambitieuse permet de laisser une place
majeure au paysage et contribue à l’intégration performante du projet dans son environnement.
18,3 Ha cessibles sont ainsi proposés.
A la différence des autres propositions, le projet est celui qui reste le plus évolutif, flexible et réversible par son principe d’aménagement de « clairières urbaines » capables
de répondre à des programmations urbaines encore peu définies. Le schéma urbain peut s’adapter sans pour autant remettre en cause sa structure principale de
composition qui est celle du parc linéaire. Ce dispositif majeur de paysage est capable d’offrir une image positive et maîtrisé du projet d’aménagement tout au long de sa
constitution.
Le projet est celui qui s’efforce de développer, de façon unitaire et regroupée, un quartier d’activité situé au sud du site.
Ce parti d’aménagement est favorable pour la desserte des véhicules lourds depuis la rocade puis le sud de la route départementale. L’entrée dans ce quartier d’activités est
aménagée sur l’avenue du 08 Mai au niveau de la voie d’accès au centre-ville de Lagord. Il limite le déplacement des véhicules lourds dans la partie nord de l’avenue,
réduisant ainsi le risque de nuisances à proximité des quartiers résidentiels. C’est encore un gage de bonne intégration et d’impact minimisé. Placer les bâtiments d’activité
dans la partie la plus bruyante du site, permet par ailleurs d’allouer aux autres activités du futur projet, des positions favorables.
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Les choix ont été faits dans une optique d'éco-mobilité, en adoptant les solutions suivantes :
Organiser le stationnement en relation avec les réseaux de voirie structurant le parc.
Mutualiser afin d'optimiser le nombre de places
Apporter une qualité d'ambiance aux aires de stationnement. En fonction de la fréquence d'utilisation, proposer des traitements de surfaces alternatifs aux matériaux
imperméables.
Le projet, conformément à l’objectif du contrat entre l’état et la collectivité, est pensé dans sa totalité autour d’une démarche de conception bas carbone.
Les profils de voiries, cheminements et plateformes des lots privés sont calées au plus près de la topographie existante, les pistes d’essai des militaires sont réutilisées
comme voies de circulation. L’objectif est de limiter au maximum les déblais/remblais.
Par ailleurs, le projet propose de développer en particulier la production d’énergie solaire sur le site lorsque l’implantation est pertinente combinée à une grande
performance énergétique des constructions.
En conclusion, le choix du jury du concours s’est porté sur ce projet qui, en plus de répondre aux enjeux urbains du site, répond aux attentes fortes de la Maîtrise
d’ouvrage en termes de choix environnementaux à tous les stades du projet : conception, réalisation et exploitation. Son plan de composition, organisé autour d’une réelle
armature urbaine de type « parc urbain », permet la création d’une infrastructure paysagère qui donne de nombreuses opportunités de raccordement et qui assure une
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cohérence à l’échelle du site et de son environnement. Ce projet permet de décliner une approche globale et unificatrice d’aménagement propre à initier un projet urbain
pertinent à l’échelle de la commune de Lagord.
Le projet retenu au terme de la phase concours est rentré dans une phase d’études techniques plus approfondies avec de nombreux acteurs permettant ainsi de bien
définir techniquement et financièrement le projet dans toutes ses dimensions.
Globalement, les lignes de force ont été renforcées et encore mieux affirmées.
Ainsi, au-delà de l’ajustement dimensionnel marginal des tailles des différentes bulles pour un meilleur équilibre global, les principales évolutions depuis la phase concours
ont consisté en :
• la création d’un ilot constructible longeant la rue Hennebique en face de l’ancienne halle militaire qui sera prochainement réhabilitée affirmant d’avantage le futur
caractère urbain de cette rue publique importante de Lagord. Cette évolution a été apportée suite à la concertation publique organisée dans le cadre de ce projet.
• d’un point de vue énergétique, l’exemplarité des futures constructions sur le parc bas carbone ont été définies : Chaque bâtiment devra avoir le label Bâtiment à
énergie positif (BEPOS) ou son équivalent allemand Passivhaus. La consommation en énergie primaire sera ainsi réduite au maximum, ne rendant pas pertinent
le choix d’un chauffage urbain. La réalisation d’un réseau électrique intelligent nommé Smartgrid a été décidé avec précablâge des lots pour l’alimentation de
voiture électrique et définition du temps de charge lié à la fonction du lot – charge lente sur les logements avec recharge de nuit et charge rapide sur les
commerces et tertiaires.
• par ailleurs, il est aussi proposé la création d’une vaste surface d’ombrières supports de panneaux solaires prenant place dans un lieu de stationnement devant
l’ancienne halle militaire en cours de requalification. Ces ombrières fourniront ainsi l’énergie nécessaire à l’ensemble de l’éclairage du site fonctionnant à base de
led et privilégiant la technique de la détection de présence
• Concernant la gestion des eaux pluviales, le souhait de réalisation d’ouvrages simples, efficaces permettant de ne pas cacher l’eau mais au contraire de révéler sa
présence et de montrer sa gestion a guidé les choix faits lors des études après concours.
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Ainsi, la réutilisation des eaux de toitures des bâtiments sera recherchée. Aussi, la réalisation de noues paysagères superficielles guidant les eaux vers un bassin
servant aussi de traitement des eaux avant rejet a été confirmée en lieu et place des traditionnels réseaux enterrés coûteux. L’option de « baignade écologique
publique » proposée en phase concours n’a pas été retenue pour des raisons de trop fortes contraintes techniques et financières. A sa place, la réalisation d’un
bassin qui restera en eau permettra à la fois de remplir son rôle d’épurateur naturel tout en offrant un caractère d’agrément intéressant au sein du parc public.
Pour mémoire : la cession par l’Etat était conditionnée par la réalisation d’un parc bas carbone.
Le site actuel qui est clos ne présente aucun usage particulier. Il crée un vide, de près de 27ha, dans un environnement urbain constitué. S’il n’est pas aménagé, cet espace
de friche contribuera à la compartimentation de la commune de Lagord. L’aménager c’est avant tout permettre de contrer un effet de rupture au profit d’une démarche de
« couture » urbaine. Le projet, par sa capacité à recréer des liens, va contribuer à réunifier le territoire de la commune de Lagord.
Il va en outre favoriser le rapprochement du quartier du Lignon avec le reste de la commune.
Le site qui constitue actuellement une friche militaire est peu arboré, et il compte de larges emprises imperméabilisées sur sa partie est. La démarche d’aménagement va
améliorer sensiblement la présence du végétal, de nombreuses plantations et un paysagement y sont prévus. L’ensemble va fortement limiter son imperméabilisation en
veillant, entre autre, à réutiliser les plateformes existantes, pour les zones de stationnement, les voiries etc…
Maintenir la situation existante revient aussi à se priver de pouvoir amorcer la mutation d’entités spécifiques jouxtant le terrain. Ainsi le projet d’aménagement permet
d’enclencher une réflexion et une dynamique de mutation de l’axe urbain constitué par l’avenue du 08 Mai 1945, de la rue Hennebique et de la zone des Greffières ; autant
de lieux qui, avec leur évolution pressentie, ne pourront qu’apporter une plus-value sur la qualité de vie des habitants et des travailleurs fréquentant ces lieux.
Compte-tenu de sa localisation et de son échelle, aménager un tel site aura la capacité d’enclencher une démarche de projet urbain à l’échelle de la commune de Lagord.
C’est une des forces de ce projet.
Sa non réalisation serait contre-productive à l’échelle de la commune mais aussi de l’agglomération de La Rochelle.
Enfin, si la situation existante était maintenue, on se priverait de la capacité d’aménager ce lieu parfaitement desservi, sans forte contrainte environnementale et situé au
cœur de l’unité urbaine centrale dont la vocation est de se développer et de renforcer l’attractivité de l’agglomération de La Rochelle tant au niveau de son image que de
son poids économique.
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Le schéma de cohérence territorial de la communauté d’agglomération de la Rochelle a été approuvé en conseil communautaire le
28 avril 2011. Il concerne les 18 communes de l’agglomération de La Rochelle (telle qu’elle se présente en 2013).
Figure 104 : L’armature économique du territoire (SCOT de la communauté d’agglomération de la Rochelle, avril 2011)
MARS 2014
Le Conseil Communautaire de l’Agglomération de La Rochelle du 26 Janvier 2012 a arrêté un projet de Plan de Déplacement Urbain de l’agglomération rochelaise. Après
un premier PDU (2000-2010) consacré au développement des infrastructures, le PDU 2 est celui des changements de comportement, à travers l’appropriation des
différents modes de transports mis à disposition. Le PDU 2012-2021 en vigueur vise à changer massivement les habitudes de déplacement et à mieux partager l’espace
entre l’automobile et les autres modes de déplacements, au profit d’une meilleure qualité de vie. Les « Plans de déplacements entreprise » (PDE) seront l’un des outils
majeurs pour favoriser à grande échelle l’usage de modes de déplacements alternatifs à la voiture individuelle.
A partir des conclusions du diagnostic, des orientations du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT), du Plan Régional de la Qualité de l’Air et des résultats de la
consultation, 5 grands objectifs ont été arrêtés pour le PDU.
MARS 2014
Afin d'atteindre cet objectif, les différentes actions mise en œuvre dans le cadre du PDU viseront à développer les modes alternatifs à l'automobile et, en particulier, le
vélo, les Transports Collectifs (augmentation de +30% des voyages) et la marche à pied.
Sur l’Unité Urbaine Centrale, une dynamique est recherchée avec une montée en puissance des modes alternatifs dont la part de marché passerait de 52 à 59%.
Figure 105 : Objectifs d’évolution des parts modales sur l’Unité Urbaine Centrale (PDU2)
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8 thèmes se matérialisent par la mise en œuvre progressive d’un programme de 59 actions regroupant 127 projets. Les 8 thèmes sont :
1- Mieux articuler urbanisme et déplacements ;
2- Optimiser les transports publics urbains en confortant la multimodalité et en développant l’intermodalité
3 - Construire une ville apaisée ;
4 – Encourager un autre usage de la voiture individuelle ;
5 - Faire évoluer les comportements ;
6 - Adapter l'organisation des déplacements au tourisme et aux grands évènements ;
7 - L’agglomération rochelaise, laboratoire leader en matière de mobilité publique ;
8 - Evaluer le PDU en continu.
Le projet d’aménagement fait l’objet d’un plan d’ensemble valorisant les mobilités douces.
Il est conçu de manière à :
• Eviter les déplacements motorisés "parasites" à l'intérieur du parc (dissuader les circulations de transit).
• Conforter l'accessibilité au parc en mode de déplacement alternatif à la voiture particulière et propose des profils de voirie permettant un trafic pacifié.
• Limiter les déplacements motorisés à l'intérieur du parc, pour développer une circulation apaisée.
L’accessibilité en transports collectifs sera aisée puisque le parc est connecté directement au réseau de transport urbain.
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Le Plan d’Occupation des Sols de la commune de Lagord a été modifié afin de créer une nouvelle zone UXA sur l’emprise du site des 27 hectares.
Initialement le terrain d’assiette était classé sous la zone urbaine UX qui autorisait des constructions à usage de commerce, de bureau, de services, d’accueil,
d’hébergement et de stationnement. La modification du POS a permis de préciser la vocation de cette zone urbaine avec un nouveau classement en UXA, spécifique, afin
de répondre aux exigences du projet d’aménagement des activités déjà identifiées et planifiables.
Cette évolution du POS ne porte pas atteinte à l’équilibre général du document, ne réduit pas un espace boisé classé ni de zone agricole ou naturelle et forestière, ni une
protection édictée en raison des risques de nuisances, de la qualité des sites, des paysages ou des milieux naturels, ou d’une évolution de nature à induire de graves risques
de nuisance.
La zone UXA caractérise donc la vaste friche militaire situé au sud-est de la commune de Lagord et anciennement occupée par le régiment du train.
Cette zone est principalement destinée à l’accueil d’activités industrielles, artisanales, de bureaux et services, d'entrepôts et d’activités commerciales connexes (magasin
d’usine, show-room, point de vente lié à la nature de la production…) contribuant à une chaine de valeur (technologies et services) visant à la conception, la construction
et le management d’îlots « bas carbone ».
En complément, de ce caractère ciblé de zone, il sera permis l’accueil d’habitation et d’hébergement en lien avec des constructions et installations nécessaires aux services
publics ou d’intérêt collectif.
La zone UXA est composée des quatre secteurs UXAa constituant une vitrine importante, à dominante tertiaire sur l’axe du 08 Mai, UXAb assurant une articulation et un
apport de mixité fonctionnelle, UXAc à dominante d’activité le plus proche de la RN 237, UXAd à dominante d’équipements publics et accueillant la halle existante.
Le Plan d’Occupation des Sols modifié a été approuvé la 19 décembre 2013 par le Conseil Communautaire.
Le projet est compatible avec le Plan d’Occupation des Sols de la commune de Lagord dont la modification, rendue nécessaire pour traduire l’ambition du projet
d’aménagement, a été approuvée le 19 décembre 2013. Le terrain d’assiette du projet était initialement classé dans la zone urbaine UX qui autorisait des constructions à
usage de commerce, de bureau, de services, d’accueil, d’hébergement et de stationnement. La modification a permis de préciser la vocation de cette zone avec un
classement en UXA spécifique répondant aux exigences du projet d’aménagement des activités déjà identifiées et planifiables.
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4. LE SDAGE ET LE SAGE
a) Le SDAGE
Le SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) est un document de planification dans le domaine de l’eau, le dernier couvre la période 2010-
2015. Il est élaboré par le comité de bassin. Le site est dans le périmètre du SDAGE LOIRE BRETAGNE 2010-2015. Le SDAGE Loire Bretagne se structure en deux
parties :
• La première comprend : Un rappel sur l’objet et la portée du document, et sa procédure d’élaboration. Les orientations générales et les dispositions qui permettent de
répondre à chacun de quinze enjeux identifiés suite à l’état des lieux. La liste des projets susceptibles de déroger au principe de non détérioration.
• La seconde partie présente les objectifs, retenus de manière synthétique sous forme de cartes et graphiques, de manière détaillée sous forme de tableaux toutes les
masses d’eau. La liste des masses d’eaux artificielles et fortement modifiées y figure également.
Le SDAGE est complété par un programme de mesures et par des documents d’accompagnement. L’objet du programme de mesures est d’identifier les principales
actions à conduire d’ici 2015 pour atteindre les objectifs définis dans le SDAGE. Le but des documents d’accompagnement est de fournir des informations
complémentaires permettant de mieux comprendre le contenu du SDAGE et du programme de mesures.
Le projet de SDAGE sera à son tour soumis au public et aux assemblées à partir de la fin 2014.
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Le site d’étude correspond au secteur Loire Aval et Côtier Vendéen - Marais Poitevin.
Figure 107 : Le bassin Loire Bretagne (Agence de l’eau)
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Par son aménagement le projet de Parc d’activités Bas Carbone entre en compatibilité avec cinq orientations du SDAGE.
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b) Le SAGE
Le SAGE est le Schéma d’Aménagement et des gestions des eaux, c'est une unité de
territoire où s'imposent des solidarités physiques et humaines : bassin versant, nappe
d'eau souterraine, zone humide, estuaire...
Le SAGE a pour rôle :
• D’outil local de gestion,
• D’outil stratégique de planification à l’échelle hydro,
• De recherche d’un équilibre durable entre protection des milieux aquatiques et
satisfaction des usagers,
• De viser l’atteinte des objectifs de bon état,
La commune de Lagord n’est pas incluse dans le périmètre d’un SAGE. Le SAGE le
plus proche, est celui de Sèvre Niortaise et Marais Poitevin (qui est au stade « mise en
œuvre »). Il correspond à un autre bassin versant que celui auquel le site d’étude
appartient.
Figure 109 : Etat d’avancement des SAGE du bassin Loire Bretagne (SDAGE)
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Figure 110 : Carte de localisation des SAGE à Lagord/La rochelle et aux alentours (Gest’eau.eaufrance.fr)
MARS 2014
Le second comité régional Trame Verte et bleue vient de se tenir le 05 juillet 2013.
Il n’y a pas de données publiées à ce jour pouvant permettre son intégration dans la
présente étude d’impact.
MARS 2014
Le projet Bas Carbone est pris en compte dans le SCOT approuvé le 28 avril 2011
Le POS, nouvellement modifié, a permis la création d’une nouvelle zone pour le projet :
UXA, le site correspondait à une zone UX, les modifications apportées sont destinées à
conforter l’ambition d’aménagement Bas Carbone et favoriser le respect de la démarche
environnementale
MARS 2014
MARS 2014
LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 259
Une charte chantier à faible impact environnemental sera réalisée avec les entrepreneurs.
Le projet a pour objectif premier de limiter les impacts sur l’environnement, dès la phase travaux :
• Les mouvements circulatoires des engins de chantier seront limités en raison d’un projet en déblais-remblais sur le site.
• Réutilisation des systèmes de gestion des eaux pluviales actuellement en place pour limiter les terrassements
a) Mesures pour limiter les effets sur les sols et les eaux
Les dispositions à prendre pour limiter les effets sur les sols et les eaux en phase chantier sont les suivantes :
• Décapage limité au strict nécessaire.
• Pose éventuelle de filtre, de botte de paille, de merlons en limite d’aire de travail.
• Mise en place de dispositif anti-érosion le long des pistes et des aires de travail en fonction de la sensibilité des milieux riverains et de la période de travail. En
période humide, la gestion des ruissellements sera impérative.
• Mise en place de barrage sommaire dans les noues sous la forme de massif en grave avec géotextile.
• Entretien régulier de l’ensemble des dispositifs anti-érosion et anti-ruissellement pendant la durée de ses interventions.
• Remise en état des aires ne nécessitant plus d’intervention ultérieure.
• Sur le ou les sites d’installations de chantier, le ravitaillement et l’entretien des engins de chantier seront réalisés sur une aire étanche entourée par un caniveau et
reliée à un point bas permettant la récupération totale des eaux ou des liquides résiduels.
• Interdiction de stocker tout produit toxique, dangereux ou polluant pour l’environnement.
• Toute vidange ou entretien, hors d’aire spécifiquement protégée par bâches ou bacs sera interdite.
• Pour un ravitaillement en carburant des engins de chantier fait directement sur le site, les réservoirs seront remplis avec des pompes à arrêt automatique.
• Les huiles usées des vidanges et les liquides hydrauliques seront récupérés, stockés dans des réservoirs étanches et évacués par un professionnel (le déversement des
huiles et lubrifiants dans les eaux superficielles et souterraines par rejet direct ou indirect ou après ruissellement sur le sol ou infiltration est interdit (article R211-
60 du Code de l’Environnement)).
• Les engins utilisés devront être préalablement révisés, lavés, nettoyés afin d’éviter tout écoulement ou fuite de carburant ou d’huile.
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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 260
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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 261
Les espèces ayant le plus fort potentiel de dispersion et d’accroissement de leur population à travers le chantier sont :
• Buddleja davidii
Le buddleia sera favorisé en phase chantier par son importante production de graine et sa forte propension à la colonisation de terrains dégagés. De plus, une
importante population de cette espèce est présente sur la zone d’étude. Du coup, il est fortement probable que plusieurs nouveaux pieds colonisent la zone d’étude en
phase chantier et post-végétalisation.
Le traitement des colonies les plus prospères est donc souhaitable. Un arrachage des plants et une valorisation de ces déchets apparaît comme la méthode la plus
pertinente pour limiter sa propagation. Il est important d’intervenir avant floraison de l’espèce, soit en juillet. La surveillance et le traitement rapide des repousses et des
nouvelles colonisations permettront de limiter leur extension sur le site.
Un enherbement rapide des terrains nouvellement terrassés est une mesure de lutte générale contre l’extension des exotiques. Cet enherbement sera réalisé à l’aide
d’un mélange prairial à la dose de 30 kg/ ha. Il comprendra les espèces suivantes : ray-grass anglais, fétuques rouge et des prés, pâturin commune, pâturin des prés, trèfle
rampant, trèfle des prés, agrostide stolonifère… Ces espèces à système racinaire traçant permettront de limiter la fuite des éléments fins constitutifs des sols remis en
place. De plus, de par la présence de fabacées, le sol sera naturellement enrichi en azote facilitant la reprise de l’ensemble du cortège prairial.
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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 262
Circulations piétonnes
Des aménagements provisoires pour la sécurité des riverains et les piétons seront mis en place : itinéraires sécurisés, signalés et balisés.
Circulation automobile et stationnements
Les travaux feront l'objet d'un phasage et des plans de circulations seront élaborés en concertation avec les collectivités. Ces dispositions seront régulièrement mises à
jour et communiquées aux services compétents (services de secours…).
Après travaux, les voies routières seront rétablies dans leur situation initiale ou dans la configuration définie au projet.
Les déplacements des convois exceptionnels éventuels, nécessaires à la réalisation de certains travaux, s'effectueront dans des plages horaires aménagées en accord
avec les services gestionnaires compétents.
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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
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L’entreprise s’engagera sur la propreté des chantiers et la gestion des déchets courants.
Le recyclage des déchets de chantier se fera conformément à la directive 1999/31/CE du 26 avril 1999. Celle-ci prévoit, pour les déchets du BTP les opérations
suivantes : la mise en place de collectes, la création de centres de tri, de regroupement et de dépôt, la création d'installations de recyclage et la création de stockage de
déchets ultimes des BTP.
Les entreprises mettront à disposition des conteneurs pour collecter les produits polluants d'une part (notamment les huiles), et les déchets ordinaires d'autre part. Ces
conteneurs seront installés à l'extérieur des sites sensibles. L'utilisation de ces conteneurs sera obligatoire. Ils seront évacués
Nuisances sonores
Les travaux seront effectués de jour et une réglementation horaire permettra d’assurer la tranquillité des riverains et des occupants.
Les matériels utilisés par les entreprises de travaux respecteront les normes actuelles en matière de bruit. Un contrôle de conformité des bruits émis par les outils et engins
sera effectué.
Un phasage des travaux pourra permettre de circonscrire les étapes particulièrement bruyantes.
Une large campagne de communication (panneaux, réunions publiques, affichage…) permettra de faire connaître aux habitants et usagers du site la nature des travaux,
leurs calendriers et atténuer les tensions liées aux nuisances sonores.
Une limitation des vitesses de circulation associée une signalisation adéquate, ainsi qu’un plan de circulation temporaire seront mis en place aux abords du chantier afin de
réduire les bruits pour le voisinage.
Qualité de l’air
Les véhicules de chantier respecteront tout d'abord les normes en vigueur en matière d'émissions de gaz. Une consigne d’arrêt de moteur sera transmise au transporteur
pour les camions en attente.
Afin d'éviter l'envol de poussières, des arroseuses seront présentes sur le chantier afin d’humidifier, si besoin est, les zones de terrassement.
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Une piste de granulat (ou équivalent en matériaux recyclés) sera construite pour les accès des véhicules de livraison, afin de limiter les salissures de boue à l’extérieur du
chantier.
La propreté des véhicules sera contrôlée avant leur départ du chantier.
Le matériel de ponçage utilisé sera muni d’un aspirateur. Les roues des véhicules seront nettoyées avant la sortie du chantier.
L’eau utilisée proviendra du stockage des eaux de pluies ou d’exhaure des nappes.
Pour éviter la dispersion de poussières lors du transport, un système de bâchage sera mis en place.
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Le risque de pollution accidentelle lié aux engins présents sur le chantier, demeure le risque principal. Par conséquent des mesures préventives seront prises :
• Sur le ou les sites d’installations de chantier, le ravitaillement et l’entretien des engins de chantier seront réalisés sur une aire étanche entourée par un caniveau et reliée à
un point bas permettant la récupération totale des eaux ou des liquides résiduels.
• Interdiction de stocker tout produit toxique, dangereux ou polluant pour l’environnement.
• Toute vidange ou entretien, hors d’aire spécifiquement protégée par bâches ou bacs sera interdite.
• Si le ravitaillement en carburant des engins de chantier est fait directement sur le site, les réservoirs seront remplis avec des pompes à arrêt automatique.
• Les huiles usées des vidanges et les liquides hydrauliques seront récupérés, stockés dans des réservoirs étanches et évacués par un professionnel.
Si malgré les dispositions prises, une pollution accidentelle survenait, un plan d’intervention devra être mis en place :
• La procédure spécifique d’intervention sera adaptée en fonction de la gravité de la situation et des donc des quantités déversées et des volumes concernés.
• Alerte hiérarchique et des services de secours selon le plan de procédure.
• Récupération des polluants. S’il s’agit de matériaux liquides en film, ils seront traités avec des absorbants (paille, sciure, sable). Si les sols en place sont contaminés, on
procédera à des purges avec évacuation vers un centre de traitement agréé.
Une gestion des vitesses automobiles, en grande partie responsable des nuisances sonores pourra être mise en pratique, par l’intermédiaire de limitation de vitesse (zone
30 par exemple) et de chicane éventuelle tout en garantissant la sécurité des motos et la circulation des bus.
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La géologie et géotechnique
a) Le climat
Une attention particulière sera portée aux effets venturi et la limitation des ombres portées liés au positionnement des bâtiments.
L’aménagement des façades et des sols tiendra compte des matériaux qui réfléchissent les rayons du soleil sur les bâtiments voisins.
Ilots de chaleur
L’objectif est de limiter les effets de chaleur au sein des ilots.
L'eau et la végétation constituent des moyens de rafraîchissement à prendre en compte : par évaporation et évapotranspiration, elles rafraîchissent l'air dans la journée. Le
projet d’aménagement prévoit une gestion des eaux pluviales sur les espaces publics, le rafraîchissement desdits ilots se fera donc principalement par l’implantation de
zones végétales en adéquation avec le principe urbanistique prévu.
La forme urbaine joue sur le régime des vents, l’implantation des bâtiments peut créer des couloirs entrainant des effets venturi. L’influence de l’aéraulique joue sur les
phénomènes de chaleur, un vent fort favorise la circulation de l'air et donc diminue le réchauffement du substratum urbain. A l'inverse, un vent faible entraîne une
stagnation des masses d'air qui ont alors le temps de réchauffer le bâti.
Il est prévu l’utilisation d’un logiciel adapté afin de prendre en compte les formes urbaines sur les effets de chaleur afin de créer un cadre de vie agréable sans augmenter
les effets néfastes de vents.
L’aéraulique
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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
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L’objectif est limiter les effets néfastes des vents liés à l’agencement des bâtiments entre eux.
Quelques exemples pour éviter les effets venturi :
• Orientation de bâtiments perpendiculaire aux vents
• Pas de bâtiments en courbe
• Créer des pertes de charges à l’aide de la végétation
Quelques exemples pour éviter les effets de coin :
• Ceinturer le volume par un élément en rez-de-chaussée
• Diminuer progressivement les hauteurs
• Utiliser des angles arrondis pour diminuer la variation de vitesse aux angles
• Densifier le voisinage immédiat des coins
Ensoleillement
Implantation de végétaux pour assurer un équilibre entre espaces ombragés et ensoleillés ; les espaces verts ont un rôle de régulateur thermique.
Rationalisation des distances entre les bâtiments pour garantir un niveau satisfaisant de lumière naturelle
Des revêtements clairs de façades peuvent être utilisés dans les espaces pénalisés en lumière, toutefois ces revêtements sont plus pénalisants en terme d’ilot de chaleur
compte tenu de leur pouvoir réfléchissant. Il s’agira d’adapter le choix des revêtements aux espaces concernés.
b) Le milieu biologique
Respect de la faune
Pour lutter contre la pollution lumineuse, les mesures suivantes seront mises en place :
• Éviter d’émettre de la lumière ailleurs que vers l’endroit censé être éclairé.
• Limiter de manière drastique la lumière émise au-dessus de l’horizontale.
• Limiter le plus possible la lumière éblouissante : à proscrire sur les routes et voies d’accès.
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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 268
Pour les éclairages publics, les mesures suivantes seront mises en place :
• Émettre la lumière du haut vers le bas, dans un cône de 70 ° par rapport à la verticale
• Installer des réducteurs de flux sur les rues à faible trafic.
Valoriser la faune
Sur les ilots en attente d’aménagement, un pâturage extensif sera mis en place.
Les riverains localisés à l’est du site sont les plus proches du site et potentiellement les plus impactés par les nuisances sonores liés aux nouveaux aménagements, bien que
ces derniers génèrent probablement des nuisances sonores réduites. Le renforcement de la frange végétale par un épaississement réduira l’impact visuel et le ressenti
sonore des aménagements.
La frange végétale ouest, située le long de la RD 104, sera également renforcée afin de limiter l’impact visuel et sonore des mouvements circulatoires. Afin de constituer
un effet anti-bruit, une barrière végétale doit présenter une forte densité et une épaisseur minimale de 20 m. La frange végétale réalisée pour le projet aura donc pour
fonction principale de masquer la vue sur les véhicules en transit, réduisant ainsi la perception des niveaux sonores.
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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 269
Un tel projet engendre des mouvements circulatoires, les études ont montré que les mouvements sont étalés dans le temps compte tenu de l’avancée du projet. La
Maitrise d’ouvrage a pour objectif de compenser cet impact en développant les usages alternatifs au véhicule personnel et ce dès les premières réflexions :
• Développement des pistes cyclables et cheminements piétons,
• Valorisation des transports en commun et leur accessibilité,
• Désacralisation de la voiture personnelle,
• Limitation des places de stationnement.
Les études ont été l’occasion d’échanges avec les gestionnaires des voiries attenantes (échangeur de Lagord, RD104), des mesures d’amélioration et de sécurisation ont été
identifiées et seront réalisées avant la création du Parc :
- Mise en place de feux tricolores dans l’échangeur de Lagord,
- Optimisation du carrefour Hennebique,
- Création d’un nouveau point d’accès sur l’avenue du 8 Mai 1945 face à l’avenue des Oiseaux de Mer.
Dans l’objectif de limiter l’évacuation des déchets verts, leur stockage et réutilisation sera favoriser sur le parc lui-même :
• amendement naturel par mulching et paillage des plantations arbustives et arborées,
• compostage des déchets de tonte
• réutilisation du bois de taille si possible (tuteurs, râteliers…)
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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
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a) Phase travaux
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Transports Impacts directs temporaires: aménagements pour la sécurité des riverains et piétons
circulation modifiée, encombrement, gêne, insécurité phasage, plans de circulation
Patrimoine Pas d’impacts -
Population Impacts directs temporaires : nuisances olfactives, Mesures sur les nuisances sonores, qualité de l’air
sonores, qualité de l’air
Habitat Pas d’impacts -
Activités économiques, commerciales, équipements Impacts indirects temporaires: liés aux circulations Mesures sur les circulations à prendre en compte
pendant la phase chantier, pour limiter les nuisances
Impacts limités sur les commerces, situés à distance du
projet
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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 272
Principe de notation des effets : -2 : effet négatif fort / -1 : effet négatif faible / 0 : pas d’effet / +1 : effet positif faible / +2 : effet positif fort
NOTATIO
N DES
EFFETS MESURES POUR
DISPOSITIONS DU PROJET AVEC EVITER, REDUIRE
THEME ETAT INITIAL EFFETS DU PROJET
POUR PALLIER AUX EFFETS DISPOSI- OU COMPENSER
TIONS LES EFFETS
-/0/+
Topographie Terrain plat, légère pente Effets directs permanents : Mouvements de terre calés au plus près 0 -
vers le sud-ouest de la topographie existante
Décapage terre végétale
Principe du déblais/remblais sur site
Mouvements de terre
Géologie/Pédo TV/ remblais reposant Effets directs permanents : Réutilisation de la terre végétale 0 Mesure
SOL
Hydrologie Lignon: cours d'eau non Effets indirects permanents : Gestion des eaux pluviales par noues et +1 -
permanent rejets d’eaux pluviales bassin de rétention, traitement des eaux
avant rejet
exutoire final naturel des
EP
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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
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Gestion des Pas de périmètre de Effets directs permanents : Récupération des eaux pluviales pour 0 -
eaux potables captage des eaux potables eau de substitution
augmentation des
consommations eaux potables Promotion des systèmes hydro-
couverte par l'usine économes
d'alimentation
Gestion des Bassin de rétention EP Effets directs permanents : Espaces privés: récupération des eaux +1 -
eaux pluviales existant sur le site de toitures
augmentation du taux
Système de réseaux d'imperméabilisation Espaces publics: Collecte, stockage des
séparatifs gérés par la EP, rejet avec débit limité
augmentation des coefficients de
CDA
ruissellement et des volumes
ruisselés
Climat Provenance des Effets directs permanents : Présence du parc arboré -1 Mesures d'évitement:
Vents dominants: sud- ilots de chaleur Gestion des eaux pluviales en surface Anticiper les effets
ouest néfastes des vents par
effets venturi liés aux
l'agencement des
Vents forts : ouest aménagements
bâtiments entre eux
Anticiper les effets de
chaleur dans les ilots
Qualité de l’air Qualité de l'air liée au Effets directs permanents : Promotion des circulations douces 0 -
CLIMAT et AIR
trafic routier
Augmentation des circulations Qualité architecturale des bâtiments
Chauffage des bâtiments Promotion des énergies renouvelables
PHYSIQUE ET NATUREL
pour le chauffage
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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 274
Présence de 20 à 35 cm
d'argile par endroits
Remontée de nappe
possible en extrémité
ouest du site
Risques Risque Transport de Pas d’effets - 0 -
technologiques matières dangereuses,
notamment par la RN237
Pollution des Pollution sur le site liée Effets directs permanents : - 0 -
sols aux anciennes activités
terrassement dus aux
Dépollution des secteurs aménagements
reconnus comme pollués
Effets directs permanents
Présence de métaux dans
pas de produits phytosanitaires
les sols à des teneurs
faibles
Nuisances Niveaux sonores liés aux Effets directs permanents : Isolation phonique des bâtiments Mesures pour réduire
sonores voiries longeant le site les effets sonores des
Effets des voiries existantes sur Réalisation de bâtiments servant d’écran 0
aménagements sur les
les occupants des bâtiments contre le bruit pour les riverains situés à
riverains : frange
l’Est
Effets des nouvelles activités sur végétale à l’est pour
-1
les riverains Eloignement des activités les plus réduire la perception
PHYSIQUE ET NATUREL
long de la rocade
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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 275
Energies Effets
Potentiel solaire et éolien directs permanents : Production d'énergie par systèmes 0 -
augmentation des photovoltaïques
potentiel géothermique
consommations énergétiques
faible Mise en place d’un système de type
smartgrid:
Délestage des consommations
ENERGIE
développement de la flore
flore de friche, prairie, Modification des habitats
invasives
Faune Effets directs permanents : Création d’habitats favorables à +2 Mesure
faune associée l’établissement de la faune complémentaire pour
Modification des habitats
réduire les effets des
présence d'une espèce Maintien et protection des espèces
aménagements sur la
déterminante: la perdrix présentes
population animale
site inséré au sein d'une installée sur le site :
trame verte et bleue, avec
Gestion équilibrée des
des coupures urbaines
éclairages
Géographie et Grand paysage: territoire Effets directs permanents : Insertion du site dans son +2 -
paysage plan fortement urbanisé, environnement urbain et paysager
modifications des usages, du
MILIEU
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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
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activités
Emploi Actifs travaillant Effets directs permanents : - +2 -
essentiellement en dehors
Apports d’actifs sur la commune
de la commune
Activités Activités les plus Effets directs permanents : - +2 -
économiques représentées à Lagord
Développement des activités
sont les commerces,
économiques sur la commune
transports, services divers
ACTIVITES
MARS 2014
LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 277
automobiles RD 105, RD 104 nouvel accès au site face à l'av. des compensation :
Oiseaux de Mer et de deux accès sur la valorisation des usages
problématique au droit de augmentation des mouvements
rue Hennebique (un accès par bulle) alternatifs au véhicule
l'échangeur aux heures de de véhicules sur les routes d’accès
personnel
pointe Plan de circulation interne organisé par
bulle d'activités, optimisation des Amélioration et
espaces de stationnement compatibles sécurisation : feux
avec la qualité des espaces publics tricolores dans
l’échangeur de Lagord,
Stationnement mutualisé pour
optimisation du
diminution du nombre de véhicules
carrefour Hennebique,
légers
nouveau point d’accès
MARS 2014
LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 278
Réseaux Divers réseaux existants Effets directs permanents : Nouveaux schémas de réseaux +1 -
sur la rue Hennebique et
Installation de réseaux en accord avec
avenue du 8 Mai 1945
les concessionnaires
FONCTIONNEMENT
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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 279
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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 280
plan de circulation interne organisé par bulle d'activités, optimisation des espaces de stationnement compatibles
avec la qualité des espaces publics
Installation de réseaux en accord avec les concessionnaires Tranchée 16 €/ml
Fourreau 2 € /ml
Câble électrique 6,50 €/ml
MESURES POUR EVITER LES EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT COUTS DES MESURES
Eviter les effets érosifs Terrassement, apport terre végétale,
végétalisation
MARS 2014
LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 281
MESURES POUR REDUIRE LES EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT COUTS DES MESURES
Limiter les effets néfastes des vents par l'agencement des bâtiments entre eux Logiciel de simulation et ingénieur
Limiter les effets de chaleur dans les ilots
Lutte contre la pollution lumineuse Candélabres éclairant le sol
Plantations en franges Plantations :
Forêt 22 €/m²
Arbustes hauts 45 €/m²
Arbustes bas 40 €/m²
Containers à puce Prix variable selon contenance et matériaux 100
à 800 €/unité
MESURES POUR COMPENSER LES EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT COUTS DES MESURES
Valorisation des modes alternatifs au véhicule personnel Développement réseau cyclable
Optimisation des places de stationnement
Gestion des déchets verts Produits de tonte dans des composteurs
Pâturage
Un suivi des mesures les plus significatives sera mis en place sur le site.
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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 283
Les méthodes d’évaluation des différents compartiments de l’étude sont axées sur des relevés et des analyses de terrain, la rencontre des acteurs locaux et la
compilation des données bibliographiques.
MARS 2014
http://basias.brgm.fr/
http://inpn.mnhn.fr/
1. LE MILIEU PHYSIQUE ET NATUREL
http://www.geoportail.fr
Le site d’étude a fait l’objet de plusieurs visité étalées sur une période d’environ http://www.observatoire-environnement.org/OBSERVATOIRE/
12 mois. http://www.atmo-poitou-charentes.org/
http://arecpc.serv-pcl.net/index.php
SOURCES (LISTE NON EXHAUSTIVE) : http://poitou-charentes.ademe.fr/domaines-dintervention/energies-et-matieres-
Données statistiques météo France renouvelables/contexte-regional
Bilan annuel de la qualité de l’air en Poitou-Charentes – 2012 http://www.infoclimat.fr/
Bilan de la journée sans voiture sur l’agglomération de La Rochelle http://www.scot.agglo-larochelle.fr/index.php
Agenda 21 de la CDA http://www.eau-loire-bretagne.fr/
PLU de La Rochelle http://www.reseau-zones-humides.org/
POS de Lagord et modifications www.agglo-larochelle.fr/
Etude géotechnique d’avant-projet – GEOTEC- Aout 2013, 82 pages http://www.notre-planete.info/terre/climatologie_meteo/ilot-chaleur-
urbain.php
Etude historique et documentaire de pollution des sols - ICF Environnement –
Juin 2010, 47 pages
Etat des lieux de la qualité des sols – SITA Remediation – 88 pages DEMARCHES D’ANALYSE :
Dépollution d’une station carburant et de 3 cuves à huiles usagées – SITA Topographie :
Remediation – Novembre décembre 2013, 144 pages - Analyse des données fournies par les cartes et bases de données de l’IGN
Etude historique de pollution pyrotechnique – BURGEAP – Juin 2010, 35 - Cartographie établie par le BET VRD
pages
Attestations sur l’état des lieux pyrotechnique
Géologie, pédologie :
- Analyse des données fournies par les cartes et bases de données du BRGM et
http://infoterre.brgm.fr/ Infoterre
http://www.argiles.fr/ - Visites de terrain
http://basol.ecologie.gouv.fr/recherche.php
MARS 2014
- Extraction des données issues du rapport établi par GEOTEC sur les études
géotechniques
Une estimation des volumes de rétention pour le projet a été réalisée par le BET
- Raisonnement et déduction à partir des données VRD Lollier Ingénierie, basée sur la méthode des pluies :
Raisonnement à l’ilot privé calé sur les pics de rétention avec un débit de fuite
Hydrologie, hydrographie et hydrogéologie vers les espaces publics
- Analyse des données fournies par les cartes et bases de données de l’IGN, du Raisonnement à l’espace public avec ajout des rejets des ilots privés
BRGM et infoterre, ORE
- Visites de terrain Bassin Surface Surface Volume Volum Volume
- Raisonnement et déduction à partir des données versant totale active en ha d’apport e stocké
en ha évacué
- Extraction des données issues du rapport établi par GEOTEC sur les études
géotechniques Espaces 16,12 14,06 8593
privés
Espaces 10,93 6,74 4989
Consommation en eaux potables induite par le projet publics
TOTAL 27 20.8 13582 3335 10248
Structure Surface / Coefficient Nombre Consomma
Nombre pondérateur EH** tion en eau
de * potable sur
personnes la base de
150L/j/EH Climat
Résidants 991 1 991 148650 - Analyse et synthèse des données Météo France, ORE
Etudiants 1013 0,5 506,5 75975 - Principes et conséquences de l’ilot de chaleur
Actifs 2617 0,5 1308 196275
TOTAL 4621 2608 420900 Qualité de l’air :
- Analyse et synthèse des données Atmo Poitou, ORE
* Le coefficient est extrait de la circulaire n° 97-49 du 22 Mai 1997 relatif à l’assainissement non collectif donnant les débits
d’eaux usées domestiques engendrés pour différents types d’habitat, rapportés en Équivalent Habitant (EH). Ces débits
La qualité des milieux, pollution et risques :
correspondent à l’entrant en termes de consommation d’eau potable
- Analyse des données fournies par les cartes et bases de données de l’IGN et
** Équivalents Habitants du BRGM
MARS 2014
Potentiel ressources énergétiques : L’aire d’incidence pour les études dans un dossier d’étude d’impact dépend des
- Analyse et synthèse des données Ademe enjeux thématiques (eau, biodiversité, risques…), des données patrimoniales
existantes dans les alentours et de l’occupation du territoire et notamment de
- Synthèse des données Energéticien son urbanisation et de sa fragmentation par les trames viaires.
MARS 2014
En termes de biodiversité, quelques éléments faunistiques permettent d’avoir 3. LE CONTEXTE SOCIAL ET ECONOMIQUE
des références : c’est la superficie des territoires de chasses ou d’évolution pour
quelques espèces emblématiques et ainsi de vérifier si le site de projet est SOURCES (LISTE NON EXHAUSTIVE) :
accessible à partir de zones ressources naturelles identifiées ou prédéfinies :
Agenda 21
• Les mammifères terrestres de taille moyenne comme le blaireau ou le
renard ont des territoires d’évolution de plusieurs centaines d’hectares ;
http://www.statistiques-
• Les chauves-souris ont également des territoires de chasse importants de locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/17/COM/DL_COM17200.pdf
plusieurs dizaines à plusieurs centaines d’hectares.
www.agglo-larochelle.fr/
• Les rapaces comme la buse variable ont des territoires d’évolution de
plusieurs km² (plusieurs centaines d’ha). www.mairie-lagord.fr/
Un rayon de 5 à 6 km autour d’un site de projet peut ainsi constituer un DEMARCHES D’ANALYSE :
référentiel justifié vis-à-vis des cibles faunistiques les plus communes. Un espace Analyse et synthèse des données
enveloppe de 30 km² autour du site (3000 ha) est donc retenu pour la présence
étude.
Apport de population liée au projet d’aménagement, données de ITEM Conseil
PROGRAMMES RESIDANTS ACTIFS ELEVES
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TOTAL 991 2 617 maxi 1 013 A partir des estimations d’actifs et de population, estimation des flux voiture et
poids lourd en heure de pointe (situation la plus contrainte) selon les hypothèses
de programmation, en prenant en compte :
Les parts modales futures de déplacements attendues par le PDU (65 % pour le
déplacement domicile-travail)
Les emplois et les populations générées par le PBC ont été calculés selon les
ratios suivants : Un usage plus modéré de la voiture pour les élèves (22 %)
Tertiaire = 1 actif / 25 m² SDPC Un taux de présence de 80 % des actifs
Artisanat, industrie, logistique : 1 actif / 60 m² SDPC Pour les poids-lourd : tertiaire = 10 PL / 10 000 m² ; Industrie = 46,4 PL / 10
000 m² ; Logistique = 31,8 PL / 10 000 m²
4. LE FONCTIONNEMENT DU SITE
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1. METHODOLOGIE
2. DIFFICULTES RENCONTREES
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MARS 2014
1. LE PROGRAMME DE TRAVAUX
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Ce projet a d’ores et déjà commencé par une première phase de travaux qui concerne la rue du Bois d’Huré, véritable liaison Est-Ouest, au nord de la zone et qui intègre
l’implantation d’une liaison mixte piéton/cycle. Il va se prolonger sur l’intégralité de la zone d’activité en plusieurs phases de travaux, échelonnées sur une période de 3
ans.
⇒ Création d’une passerelle piéton/cycle au-dessus de la rocade (RN 237) depuis le sud-est du Parc Bas Carbone et au sud de la rocade,
aménagement d’une liaison jusqu’aux voies existantes, dans le but de connecter de manière lisible et sécuritaire le Parc Bas Carbone de Lagord avec La
Rochelle.
L’ensemble de ces projets forme un programme de travaux d’une grande cohérence, dont la réalisation s’échelonnera dans le temps.
Il visera notamment à :
• La mise en place de nouvelles connexions sécurisées et affirmées est-ouest et nord-sud, tant fonctionnelles que paysagères. Les différents quartiers de Lagord
pourront alors être mieux reliés les uns aux autres dans un cadre de qualité et sécurisé.
• Offrir un nouveau cadre de vie de qualité aux habitants de Lagord et aux personnes y travaillant, tout en conservant la qualité d’accessibilité de ce secteur, irrigué
par des infrastructures routières structurantes de l’agglomération.
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2. IMPACTS DU PROGRAMME
a) En phase travaux
Comme tout aménagement les projets vont présenter des impacts en phase travaux.
Sols et eaux
Les projets impliquent des terrassements, des décapages et des mouvements de terre modifiant potentiellement la topographie, la structure des sols. Les produits issus des
terrassements et qui seront principalement des sols fins feront l’objet d’un mouvement de terre avec une évacuation des terres en surplus vers des centres de stockage
agréés ou seront valorisées dans des opérations de terrassement situées sur le territoire local ou régional.
Les travaux peuvent entrainer une pollution des eaux, qu’elle soit accidentelle ou liée à la circulation des engins de chantier. Les chantiers génèrent également des rejets
d’eaux pluviales comportant des matières en suspension.
Faune-flore-habitats naturels
Les projets sont localisés dans un secteur très urbanisé, les impacts sur les milieux naturels, la faune ou la flore semblent limités.
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Bruit
La réalisation des travaux entraine des nuisances sonores liées aux chantiers, ces bruits sont principalement liés au terrassement mais également à l’augmentation du trafic
des poids lourds, ceux-ci, pour accéder au chantier, empruntent les voiries voisines des différents chantiers, qui sont des voies de dessertes déjà largement empruntées. La
conséquence est l’accroissement temporaire des nuisances sonores sur site et abords.
Les projets localisés sur la zone des Greffières, l’avenue du 8 Mai 1945 et la rue Hennebique vont concerner des habitants et des usagers directement impactés par les
effets sonores liés aux circulations d’engins et aux bruits des zones chantiers (démolitions, marteaux-piqueurs …).
Déplacement, circulation
Les travaux peuvent entrainer des augmentations du nombre de véhicules, notamment poids lourds dans le voisinage immédiat des zones de travaux, des perturbations de
trafic.
Les aménagements concernant l’avenue du 8 Mai 1945 vont probablement entrainer des modifications telles que fermeture de route ou circulation alternée, des
limitations de vitesse … pouvant présenter un effet sur la sécurité et provoquer une gêne pour les usagers.
La réalisation de la passerelle passant au-dessus de la RN 237 nécessitera une prise en compte particulière de la sécurité des usagers.
Les itinéraires de circulation des camions sur les voies publiques seront étudiés de manière à créer le moins de perturbations possibles. Dans la mesure du possible, le
maître d'œuvre imposera la circulation des engins dans le cadre d’un plan de circulation, qui définira les itinéraires de liaison entre les voies d’accès et le chantier.
Si la réalisation des travaux nécessite d'interrompre ou de modifier la circulation, il est nécessaire d'en obtenir l'autorisation par un arrêté temporaire de police de
circulation, préalable à la mise en place d'une signalisation spécifique.
Le stationnement des véhicules du personnel s’effectuera sur une zone prévue à cet effet, et en aucun cas sur la voie publique en dehors du chantier, afin de ne produire
aucune gêne ou nuisance.
Une réflexion sur l’acheminement du personnel sur le chantier devra être menée par les entreprises.
Les entreprises en charge des approvisionnements seront tenues informées de la démarche qualité environnementale du chantier. Un plan d’accès leur sera fourni par les
entreprises du chantier.
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Paysage
Les effets des travaux sur le paysage ont pour origine :
• les stockages sur le site de déblais et de matériaux de construction,
• l’artificialisation du site du fait de la présence de superstructures et d’engins de chantier,
• les palissades de chantier.
Les emprises des chantiers seront limitées et clos de manière esthétique.
Déchets
Les travaux génèrent des déchets qu’il faudra gérer.
Leur réduction, leur tri et leur élimination constituent un enjeu environnemental de premier ordre et des prescriptions seront donc également faites en ce sens.
Santé humaine
Les impacts sur la santé humaine sont essentiellement liés à l’envol de poussières, aux bruits générés par les engins, au stress lié directement aux travaux.
Les chantiers vont s’étaler sur plusieurs périodes de temps. Les usagers déjà présents et les riverains seront soumis aux impacts des chantiers : bruits, émissions de
poussière, impact
visuel…
L’information des riverains et de la population est primordiale pour l’acceptation du projet.
⇒ Requalification de l’avenue du 8 Mai 1945 (RD 104) depuis le giratoire d’entrée Nord de Lagord, au niveau du P+R des Greffières, jusqu’à
l’échangeur de la rocade, y compris cet échangeur.
Le projet d’aménagement sur l’avenue du 8 Mai 1945 présente un impact positif majeur sur la sécurité des usagers en développant les modes alternatifs au véhicule
personnel conformément aux objectifs du PDU 2 et en sécurisant les traversées et accès.
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⇒ Création d’une passerelle piéton/cycle au-dessus de la rocade (RN 237) depuis le sud-est du Parc Bas Carbone et au sud de la rocade,
aménagement d’une liaison jusqu’aux voies existantes, dans le but de connecter de manière lisible et sécuritaire le Parc Bas Carbone de Lagord avec La
Rochelle.
Le franchissement de la RN237 par une passerelle piétonne et cyclable, permettra de raccorder l'armature du parc au réseau des pistes cyclables existant sur le reste de la
commune de Lagord localisé au sud de la RN.
Le parc bas carbone ayant pour objectif de réaliser une trame de pistes cyclables, la passerelle franchissant la RN pourra servir de point de liaison entre les différents
quartiers de Lagord aujourd’hui séparé par cette infrastructure routière dont le flux est trop important pour pouvoir être franchi à vélo.
De fait la traversée de la RN237 aujourd'hui encore irrésolue au droit de l'échangeur avec l'avenue du 8 mai 1945 s’en trouvera sécurisée tant pour les piétons que pour les
vélos.
Le programme de travaux réalisé en complément de l’aménagement du Parc bas Carbone a pour objectifs de constituer une continuité au Parc. Celui-ci est inséré au sein
de la commune de Lagord en milieu urbain, toutefois séparé par des infrastructures routières denses. Les différents aménagements ont pour enjeux de réaliser des liens
entre les différentes parties de Lagord séparées par ces infrastructures, permettant également de sécuriser les accès et cheminements pour les piétons et cycles.
Les aménagements créeront des impacts, essentiellement en phase travaux, notamment en termes de qualité de l’air, bruit et circulations et en phase aménagement,
toutefois les impacts en termes de circulations et transports seront largement positifs.
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ITEM
Séverine Grould : données circulation, stationnements existants et projet
XIII. AUTEURS
SOLARES BAUEN
Maîtrise d’ouvrage : Paul-Louis Sadoul : données énergies renouvelables, existants, projet
Communauté d’agglomération de La Rochelle
APRES LA PLUIE
Nicolas Renard, paysagiste : données paysages projet
LOLLIER VRD
Samuel Lollier : données fonctionnement infrastructures, réseaux divers
existants et projet
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AUTEURS
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 300
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Figure 53 : Localisation de la zone sur laquelle persistait un doute de pollution Figure 79 : Répartition de la population par sexe et âge en 2009 (Source : INSEE)
pyrotechnique (Rapport BURGEAP) .......................................................................... 97 ...................................................................................................................................163
Figure 54 : Localisation des lignes électriques sur le secteur d’étude (Fond de carte Figure 80 : Structures familiales à Lagord en 2009 (Source : INSEE).....................164
Géoportail) .................................................................................................................. 98 Figure 81 : Population de Lagord par type d’activités (Source : INSEE) ................164
Figure 55 : Localisation des points de mesures de champ électromagnétique ........... 99 Figure 82 : Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle
Figure 56 : Classement des infrastructures de transport terrestre (ORE Poitou (Source : INSEE) .......................................................................................................165
Charentes) ................................................................................................................. 104 Figure 83 : Lieu de travail des actifs résidant à Lagord (Source : INSEE) ..............165
Figure 57 : Carte de bruit (Communauté d’agglomération de La Rochelle) ........... 105 Figure 84 : Ancienneté d’emménagement des ménages en 2009 (Source : INSEE) .166
Figure 58 : Cartographie des zones exposées au bruit routier (PPBE) ................... 107 Figure 85 : Etablissements actifs par secteur d’activité au 31 décembre 2010
Figure 59 : Cartographie des zones exposées au bruit cumulé (PPBE) ................... 108 (Source : INSEE) .......................................................................................................167
Figure 60 : Carte d’exposition au bruit de l’aéroport de LA Rochelle..................... 109 Figure 86 : Répartition des secteurs d’activité par taille d’entreprises (Source :
Figure 61 : Localisation des points de mesure d’ambiance sonore.......................... 110 INSEE) .......................................................................................................................167
Figure 62 : Sources de bruit et ambiances sonores sur le site .................................. 112 Figure 87 : Localisation des commerces situés sur la commune de Lagord .............168
Figure 63 : Extrait de la cartographie du radon en Poitou-Charentes (ORE) ......... 113 Figure 88 : Localisation des équipements situés à La gord (Site internet de la Mairie)
Figure 64 : Répartition des forêts domaniales (ONF) .............................................. 114 ...................................................................................................................................169
Figure 65 : Localisation des ZNIEFF les plus proches du site d’étude (Géoportail) Figure 89 : Localisation des aires de covoiturage (Les Mouettes, site de covoiturage)
.................................................................................................................................. 119 ...................................................................................................................................171
Figure 66 : Localisation des sites NATURA 2000 à proximité du site d’étude Figure 90 : Extrait de la carte des transports en commun (Communauté
(Géoportail) .............................................................................................................. 121 d’Agglomération de La Rochelle)..............................................................................172
Figure 67 : Occupation du sol (Corine Land Cover sur Géoportail) ....................... 122 Figure 91 : Extrait du Schéma général en faveur du vélo (Communauté
Figure 68 : Espaces agricoles référencés à proximité du terrain d’étude (Geoportail) d’Agglomération) ......................................................................................................173
.................................................................................................................................. 123 Figure 92 : Schéma Directeur des liaisons cyclables sur la commune de Lagord
Figure 69 : Habitats et milieux caractérisant le site d’étude .................................... 125 (Communauté d’Agglomération de La Rochelle) ......................................................175
Figure 70 : Schéma de synthèse des alliances végétales caractérisant le site .......... 132 Figure 93 : Les articulations autour du site (Equipe de maitrise d’œuvre) ..............176
Figure 71 : Equilibre biologique sur le site d’étude ................................................. 149 Figure 94 : Coupe de l’articulation entre la rue Hennebique et le site (Equipe de
Figure 72 : Continuités écologiques identifiées au SCOT ........................................ 150 Maitrise d’œuvre) ......................................................................................................177
Figure 73 : Continuités écologiques localisées à proximité du site d’étude et ruptures Figure 95 : Coupe de l’articulation entre la RN 237 et le site (Equipe de Maitrise
(SCOT, Géoportail) ................................................................................................... 151 d’œuvre).....................................................................................................................177
Figure 74 : Etat du parcellaire au droit du site (Géoportail) ................................... 156 Figure 96 : Données de comptage en ligne en TMJA (CG 17 et DIR Atlantique pour
Figure 75 : Notre Dame de l’Assomption à Lagord ................................................. 157 les données RN 237) ..................................................................................................178
Figure 76 : Extrait de la carte de l’Etat-major 1820-1866 (Source : Géoportail) ... 158 Figure 97 : Remontées de files constatées aujourd’hui aux heures de pointes sur la
Figure 77 : Carte « Sentier de Découverte » (Source : Mairie de Lagord) .............. 159 RN 237 .......................................................................................................................179
Figure 78 : Proportion hommes femmes à Lagord (Source : INSEE, recensement Figure 98 : Trafics routiers actuels aux heures de pointe du matin et du soir ..........180
2009) ......................................................................................................................... 162 Figure 99 : Localisation des déchèteries (Communauté d’Agglomération de La
Rochelle)....................................................................................................................187
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Table des tableaux Tableau 18 : Résultats des mesures d’ambiance sonore sur le site ...........................111
Tableau 19 : Caractéristiques des ZNIEFF les plus proches de la zone d’étude
(INPN) .......................................................................................................................117
Tableau 1 : Composition de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle ......... 20 Tableau 20 : Habitats caractérisant le site d’étude ..................................................124
Tableau 2 : informations sur le sondage localisé à proximité du terrain d’étude Tableau 21 : Espèces végétales du site déterminantes en Charente -Maritime ........144
(BRGM sur Infoterre) .................................................................................................. 61 Tableau 22 : Espèces animales du site déterminantes en Charente-Maritime ..........145
Tableau 3 : Moyennes des précipitations pour la station de La Rochelle (données Tableau 23 : Recensement de la population en valeur absolue (Source : Agenda 21 et
statistiques 1971-2000) ............................................................................................... 73 INSEE) .......................................................................................................................161
Tableau 4 : Moyennes des températures pour la station de La Rochelle (données Tableau 24 : Evolution de la population en valeur relative (Source : Agenda 21) ...161
statistiques 1971-2000) ............................................................................................... 73 Tableau 25 : Evolution des taux de natalité et mortalité (Source : Agenda 21 et
Tableau 5 : Durée moyenne d’insolation pour la station de La Rochelle (période INSEE) .......................................................................................................................163
1991-2000) .................................................................................................................. 74 Tableau 26 : Effets potentiels du chantier .................................................................196
Tableau 6 : Emission totales de polluants par unité de surface de la ZUR (ATMO Tableau 27 : Volumétrie induite par le projet d’aménagement.................................202
Poitou-Charentes) ....................................................................................................... 77 Tableau 28 : Impact du projet sur la faune ...............................................................213
Tableau 7 : Bilan des indices de la qualité de l’air pour l’année 2012 (ATMO Poitou- Tableau 29 : Espèces concernées par les effets du projet .........................................214
Charentes) ................................................................................................................... 82 Tableau 30 : Listes des projets soumis à évaluation environnementale référencé dans
Tableau 8 : Qualité de l’air pour la commune de Lagord (Site ATMO Poitou les bases de données de la DREAL ............................................................................231
Charentes) ................................................................................................................... 83 Tableau 31 : Objectifs prioritaires du PDU 2012-2021 de l’agglomération Rochelaise
Tableau 9 : Données de suivi piézométrique (CDA) ................................................... 88 ...................................................................................................................................244
Tableau 10 : Tsunamis répertoriés sur la Charente maritime (BRGM)...................... 89
Tableau 11 : Caractéristiques des activités de service localisées à proximité du
terrain d’étude (BASIAS) ............................................................................................ 91
Tableau 12 : Sources de bruit dans l’environnement ............................................... 100
Tableau 13 : Niveaux sonores classant les infrastructures de transport terrestre .... 101
Tableau 14 : Tronçons de voies classées pour la commune de Lagord .................... 102
Tableau 15 : RN et RD en interurbain classés pour la commune de Lagord ........... 103
Tableau 16 : Classement de l’échangeur de l’Ermitage avec la RD 104 sur la
commune de Lagord .................................................................................................. 104
Tableau 17 : Exposition du secteur d’étude aux bruits (PPBE) ............................... 106
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XIV. ANNEXES
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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 305
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ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 306
Carte de délimitation des masses d’eau souterraine SDAGE 2010-2015 (Agence de l’eau Loire Bretagne)
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ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 307
Carte de délimitation des masses d’eau côtières SDAGE 2010-2015 (Agence de l’eau Loire Bretagne)
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ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 308
Carte de délimitation des masses d’eau « Plan d’eau » SDAGE 2010-2015 (Agence de l’eau Loire Bretagne)
MARS 2014
ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 309
Carte de délimitation des masses d’eau « Cours d’eau » SDAGE 2010-2015 (Agence de l’eau Loire Bretagne)
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ANNEXES
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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 316
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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 318
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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 319
LES ZNIEFF
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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 322
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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 323
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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 324
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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 325
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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 326
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ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 327
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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 328
Le MARAIS POITEVIN
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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 329
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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 330
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ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 331
Le MARAIS DE ROCHEFORT
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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 332
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ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 333
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ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 335
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ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 336
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ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 337
MARS 2014
ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 338
Nom valide Nom vernaculaire Type statut milieu observations localisation Remarque
Acer campestre érable champetre A L L,B thermophile et calcicole Lisière, haie
Acer monspessulanum erable de Montpellier A L L,B
Acer pseudoplatanus erable sycomore A I Pa espèce pionnière
Achillea millefolium achillée Hd L F associé à des sols remués
sol riche et frais, bois Déterminant
Hm L B (échappée de jardin dans en Charente
Arum maculatum Arum tacheté le cas présent) Maritime
Avena fatua avoine folle sol riche en bases
Ballota nigra ballote Hd F
Bellis perennis paquerette vivace
Briza media brise moyenne
Bromus sterilis brome sterile Hd L Pa
Bromus erectus brome dressé
Buddleja davidii arbre aux papillons Ab I,J J
friches xérophiles
Hd F
Carduus nutans chardon penché nitratées
Cerastium glomeratum Ceraiste aggloméré annuelle sur sol pauvre
mesophile sur sols
Hd L Pl
Cirsium arvense chardon des pres argileux , colonisatrice
Cirsium lanceolatum cirse commun
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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 339
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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 340
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ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 341
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ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 342
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ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 343
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ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 344
MARS 2014
ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 345
MARS 2014
ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 346
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ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 347
MARS 2014
ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 348
PLANS RESEAUX
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ANNEXES