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PARC TECHNOLOGIQUE BAS CARBONE

LAGORD (17)

PA 14 - ETUDE D’IMPACT

1 : Etat initial – 20 Janvier 2010

ATELIER D’ECOLOGIE URBAINE MARS 2014


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 2

SOMMAIRE

5. Les accès, les voies de circulation, les aires de stationnement _________ 40


I. Résumé non technique de l’étude d’impact _________________ 5
1. Présentation du projet_________________________________________ 6 IV. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX
2. Etat initial ___________________________________________________ 9 SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET ________________ 42
3. Effets et mesures ____________________________________________ 11
A. L’environnement du site _________________________________ 43
II. PREAMBULE _________________________________________ 14 1. L’environnement large ________________________________________ 43
1. Aspects réglementaires _______________________________________ 15 2. Les abords immédiats _________________________________________ 44
2. Contenu de l’étude d’impact ___________________________________ 16 3. L’occupation actuelle du site ___________________________________ 45
III. DESCRIPTION DU PROJET ____________________________ 18 B. Caractéristiques du milieu physique et naturel _______________ 58
1. Situation topographique ______________________________________ 58
A. Contexte de l’opération __________________________________ 19
2. Géologie ___________________________________________________ 60
1. Historique du projet _________________________________________ 19
3. Hydrologie, hydrographie, hydrogéologie _________________________ 64
2. Acteurs du projet ____________________________________________ 19
4. Climat en Charente-Maritime __________________________________ 73
B. Conception et dimensions du projet ________________________ 22 5. La qualité de l’air ____________________________________________ 76
1. Objectifs du Parc Technologique Bas Carbone _____________________ 22 6. Qualité des milieux, pollutions et risques _________________________ 84
2. Le périmètre du projet________________________________________ 24 7. Nuisances, santé et sécurité____________________________________ 98
3. Le Plan de composition du projet d’aménagement _________________ 25 8. Potentiel en ressources énergétiques ___________________________ 114
9. Milieu biologique ___________________________________________ 117
C. les caractéristiques physiques du projet _____________________ 26
1. Les invariants du projet d’aménagement _________________________ 26 C. Caractéristiques du contexte urbain et paysager _____________ 153
2. Un parc technologique à objectif bas carbone _____________________ 26 1. Situation géographique, paysage _______________________________ 153
3. La réalisation d’un Parc public__________________________________ 28 2. Emprises domaniales, foncières, leur gestion _____________________ 156
3. Patrimoine culturel et archéologique ___________________________ 157
D. Les exigences techniques du projet _________________________ 31
1. Prise en compte des enjeux environnementaux ___________________ 31 D. Caractéristiques du contexte social et économique ___________ 161
2. Prise en compte des servitudes _________________________________ 32 1. La population ______________________________________________ 161
3. L’application du Plan d’occupation des sols _______________________ 33 2. L’emploi __________________________________________________ 164
3. Le logement _______________________________________________ 166
E. Les procédés, la mise en œuvre du projet ____________________ 34
4. Les activités économiques ____________________________________ 167
1. L’aménagement _____________________________________________ 34
5. Les activités commerciales et de services ________________________ 168
2. les modifications de l’existant __________________________________ 34
6. Les équipements publics _____________________________________ 169
3. Les nouveaux aménagements __________________________________ 36
4. Le traitement des voies et espaces publics collectifs ________________ 39 E. Le fonctionnement du site _______________________________ 171

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1. Les solutions de transports sur l’agglomération rochelaise __________ 171 VIII. COMPTABILITE DU PROJET AVEC LES DOCUMENTS
2. Les transports collectifs ______________________________________ 172 D’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE _________________________ 242
3. Les circulations douces ______________________________________ 173 1. Le schéma de Cohérence Territorial (SCOT) ______________________ 243
4. La circulation automobile ____________________________________ 176 2. Le Plan de Déplacement Urbain (PDU) __________________________ 244
3. Le Plan D’Occupation des Sols _________________________________ 247
F. Caractéristique du contexte technique _____________________ 183
4. Le SDAGE et le SAGE _________________________________________ 249
1. Les réseaux d’eau___________________________________________ 183
5. Le Schéma régional de cohérence écologique (SRCE) _______________ 256
2. Les autres réseaux __________________________________________ 185
3. Les déchets ________________________________________________ 186 IX. LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU
V. ANALYSE DES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT et LA COMPENSER LES EFFETS DU PROJET ________________________ 258
1. Mesures en phase travaux ____________________________________ 259
SANTE ________________________________________________ 192
2. Mesures pour éviter les effets sur l’environnement ________________ 266
1. Effets en phase travaux ______________________________________ 193
3. Mesures pour réduire les effets sur l’environnement_______________ 266
2. Effets sur l’environnement du site _____________________________ 198
4. Mesures pour compenser les effets sur l’environnement ___________ 269
3. Effets sur le milieu physique et naturel _________________________ 198
5. Synthèse des effets et mesures ________________________________ 270
4. Effets sur le contexte urbain et paysager ________________________ 216
6. Couts des mesures __________________________________________ 279
5. Effets sur le contexte social et économique ______________________ 217
7. principales modalités de suivi des mesures _______________________ 281
6. Effets du projet sur les transports ______________________________ 219
7. Effets sur le contexte technique _______________________________ 224 X. ANALYSES DES METHODES D’EVALUATION _______________ 283
8. Analyse des effets du projet sur la santé humaine _________________ 226 1. Le milieu physique et naturel __________________________________ 284
9. Interactions des thèmes et de leurs effets _______________________ 229 2. Le contexte urbain et paysager ________________________________ 287
3. Le contexte social et économique ______________________________ 287
VI. ANALYSE DES EFFETS CUMULES AVEC D’AUTRES PROJETS
4. Le fonctionnement du site ____________________________________ 288
CONNUS ______________________________________________ 230
5. Le contexte technique _______________________________________ 288
VII. ESQUISSES DES PRINCIPALES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ET
RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU _________ 233 XI. DIFFICULTES RENCONTREES PAR LA MAITRISE D’OUVRAGE
POUR REALISER LE DOCUMENT ____________________________ 289
1. Choix du site : une opportunité particulièrement bien adaptée et porteuse
1. Méthodologie ______________________________________________ 290
de nouvelles ambitions ___________________________________________ 234
2. Difficultés rencontrées _______________________________________ 290
2. Une démarche environnementale exemplaire au service de
l’aménagement d’un site à la vocation affirmée et cohérente ____________ 235 XII. APPRECIATION DES IMPACTS DU PROGRAMME DE TRAVAUX
3. Une procédure de concours pour répondre à cette ambition et un choisir 291
un projet qualitatif ______________________________________________ 236 1. Le programme de travaux ____________________________________ 292
4. Parti d’aménagement retenu aux nombreux atouts _______________ 238 2. Impacts du programme ______________________________________ 294
5. Les orientations du projet et leurs évolutions ____________________ 240
XIII. AUTEURS _________________________________________ 299
6. Effets de la non réalisation du projet ___________________________ 241
XIV. ANNEXES _________________________________________ 304

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I. RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE


D’IMPACT

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RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT


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Le projet correspond à l’aménagement de l’ancien terrain militaire de


1. PRESENTATION DU PROJET
Lagord en Parc Technologique Bas Carbone comprenant trois
« clairières » à vocation programmatique et urbaine.
Le projet a pour ambition la création d’une zone de développement
économique dans une logique “Bas carbone” pour accueillir une chaîne Trois programmes principaux sont identifiés au sein de ce parc :
d’activités spécialisées dans la création ou la réhabilitation de telles zones • Activité artisanale
en France ou en Europe.
• Activité tertiaire associée à des hébergements
L'aménagement porte sur 23,75 ha de l'ancienne zone technique d'une
surface globale de 27,11 ha. • Equipements publics dédiés à la recherche et à l’enseignement
La loi Barnier impose un recul de 100 m par rapport à l'axe de la RN 237,
qui constitue une bande inconstructible qui définit le projet sur sa limite Le Parc Bas Carbone de Lagord porte son ambition dans son nom. Il est
Sud. donc explicite que chaque maître d’ouvrage prenant part au projet
s’engage dans une optique de conception et d’exploitation raisonnée,
ayant pour objectif de réduire à son minimum l’impact environnemental
des bâtiments et des aménagements extérieurs associés.

L’aménagement du parc technologique s’inscrit dans des logiques d’éco-


mobilité et vise à rompre avec l’approche consommatrice et
exclusivement dédiée à la voiture :
• Les mobilités douces sont favorisées au sein du parc.
• Le stationnement est organisé en relation avec les réseaux de voiries
structurant le parc. La mutualisation des places de stationnement
est un objectif prioritaire.
• L’accès au transport en commun est facilité.
Ainsi, le plan de mobilité sur le Parc s’inscrit dans une logique de
préconisation de l’usage des modes alternatifs à la voiture (modes doux,
transports collectifs, covoiturage), en s’appuyant sur les réseaux existants
et projetés.
Périmètre opérationnel et périmètre projet

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Le parti repose sur les principes d’éco-aménagement et éco-construction :


• Les voiries du quartier reprennent en partie le tracé des voies de
circulation existantes par souci d’économie et d’écologie.
• Les voiries du quartier d’activité bénéficient d’un traitement
paysager de telle sorte à prolonger l’esprit du parc dans la zone
d’activité.
• La réversibilité des surfaces bâties et non bâties des ilots est
envisagée dès le projet initial. Il s’agit d’anticiper le devenir du site
en veillant à en garantir une évolutivité optimale.
• La réalisation de bâtiments labellisés afin de répondre aux exigences
énergétiques.
• La création d’une dynamique écologique au sein du site, des
écosystèmes qui se connectent et interagissent entre eux.

Le parc bas carbone accueille un Parc public de 6 hectares qui offre un


lieu qualitatif dédié à la rencontre et à la détente pour les usagers. Des
lisières boisées ceinturent le parc afin de former un ensemble homogène
apportant une qualité paysagère et environnementale forte.
Le projet urbain associe parc public et îlots à bâtir dans un rapport de
complémentarité.
Les continuités végétales sont favorisées depuis le Parc vers l’intérieur des
ilots.
Les îlots à bâtir sont répartis en 4 secteurs dont les caractéristiques
architecturales et paysagères sont liées à la nature des trois programmes
qui y seront réalisés et à leur situation dans le plan d’aménagement.

Présentation du projet composé de trois programmes

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Les aménagements définissent et délimitent un ensemble de grandes


unités foncières à bâtir :
• le secteur 1 accueille du tertiaire,
• le secteur 2 reçoit du tertiaire et de l’hébergement,
• le secteur 3 principalement envisagé pour l’activité,
• le secteur 4 comprend les unités foncières à vocation publique et
pôle pédagogique, ce secteur accueille également le bâtiment
TIPEE.

Vue 3D du projet inséré dans le paysage environnant

Présentation des quatre secteurs du projet

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2. ETAT INITIAL La géologie du terrain se caractérise par des limons argiles et sables
reposant sur des calcaires du Kimméridgien.
Le site se localise sur la commune de Lagord, à proximité de la commune
de La Rochelle, à la jonction entre la route nationale 237 et l’avenue du 8
Mai 1945. Au droit du terrain d’étude, la nappe est localisée à une cote d’environ 5,5
m au nord et 8 m NGF au sud.
Le site est inséré dans un tissu urbain existant hétérogène et bordé
d’infrastructures routières : Le site est concerné par une masse d’eau souterraine dont l’objectif de
bon état est l’année 2021.
• A l’ouest, il se caractérise par un tissu pavillonnaire implanté en
recul par rapport à la voie structurante du 08 Mai. L’hydrographie de surface à Lagord est représentée par le Lignon, cours
d’eau non permanent s’écoulant hors site, à l’Est.
• Sur la frange Nord, le tissu est celui d’une zone d’activités des
Greffières. L’eau potable provient essentiellement de l’Usine de Saint Hippolyte
prélevant la Charente. Il n’existe pas de périmètre de protection des eaux
• Sur la frange Est, le contact est établi avec le quartier du Lignon potables à proximité du site.
aujourd’hui assez coupé du reste de la commune.
• Sur le Sud, la présence de la rocade RN 237 marque une frontière
imperméable avec le reste du tissu lagordais. Les données sur la qualité de l’air montrent qu’elle est principalement
influencée par les polluants liés aux transports routiers. Les mesures
montrent une qualité d’air globalement bonne. On note cependant une
Le terrain d’accueil du projet correspond à une vaste friche militaire se dégradation occasionnelle liée à l’ozone ou les particules très fines.
présentant de la manière suivante :
• A l’est : les espaces imperméabilisés accueillant les parkings, les Le site est concerné par le risque sismique (3) et le risque transports de
bâtiments. La surface bâtie en hangars occupe environ 5000 m². matières dangereuses (principalement en raison de la présence de la RN
• A l’ouest les aires de manœuvres, avec des voiries et des zones en 237 au sud du site).
friche.
Le site ne présente pas d’enjeux environnementaux particuliers. Les analyses de sol en termes de pollution montrent une pollution liée à
l’activité ancienne du site. Une dépollution du site a été réalisée.
Le milieu physique et naturel
La topographie du site se caractérise par une pente orientée vers le sud- Le terrain d’étude est caractérisé par la présence d’une ligne haute tension
est. Le site présent et dénivelé moyen d’environ 11 m. au sud, générant des impacts électromagnétiques le long de la rocade.

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Les infrastructures voisines du site sont sources de bruit, l’influence de la


RN 237 est la plus importante.

Les études de potentiels énergétiques sur le secteur montrent la possibilité


de mettre en place une énergie valorisante basée sur les atouts à
disposition dans la région. Le plus grand potentiel est lié à l’énergie solaire
et éolienne.

La commune de Lagord n’accueille aucun site naturel ou protégé ; le site


naturel le plus proche, le Marais de Pampin, est localisé à environ 3 km
du site. Ce milieu naturel est cependant séparé du site d’étude par de
nombreuses infrastructures et habitats.
Les habitats naturels caractérisant le terrain sont représentés par des
friches, prairies, haies et zones boisées en périphéries.
La faune est dominée par les lapins et les oiseaux, on note la présence de
la perdrix, taxon animal déterminant en Charente-Maritime.
Le site constitue un lieu de chasse probable pour les chauves-souris, dont
plusieurs taxons sont déterminants en Charente-Maritime.

Le patrimoine
Aucun site classé ou inscrit n’est localisé à proximité du terrain d’étude,
les plus proches sont localisés à La Rochelle.
L’Eglise Notre Dame de l’Assomption de Lagord représente un
patrimoine architectural, sans lien direct avec le site d’accueil.
Un diagnostic sur la présence de vestiges archéologiques n’a révélé aucun
enjeu particulier sur le site.
Vue du site à l’état actuel

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La population site, plus précisément sur les déplacements modes doux (sécurisation des
Les études de l’INSEE révèlent : franchissements de la RD 104).

• Le solde naturel à Lagord est déficitaire.


• Le chômage touche plus particulièrement les jeunes, essentiellement La gestion des déchets est bien développée sur le territoire de
les femmes. l’agglomération rochelaise.

• Les catégories socio-professionnelles représentées à Lagord sont : Plusieurs déchèteries et points d’apport volontaire sont localisés à
les professions intermédiaires, les employés, les cadres et proximité du projet.
professions intellectuelles.
• La majorité des actifs travaillent hors de Lagord.
3. EFFETS ET MESURES
• Les habitants de Lagord sont majoritairement propriétaires.
• Les activités sur la commune sont représentées par les commerces, Le Parc Bas Carbone de Lagord porte une ambition forte en termes
les transports et les services divers. d’éco-mobilité, éco-construction et éco-aménagement. L’objectif réside
dans une conception et une exploitation raisonnée, avec pour but de
• Les petites et moyennes entreprises sont majoritaires. réduire à son minimum l’impact environnemental des bâtiments et des
aménagements associés extérieurs.
Le fonctionnement du site
Les transports en commun sont bien développés sur l’agglomération, le En phase travaux
site est bien connecté au réseau structurant. Les principales mesures mises en place en phase travaux ont pour objectif
L’objectif de l’agglomération rochelaise est le développement des modes de réduire l’impact sur l’environnement :
alternatifs à la voiture, notamment les modes actifs (marche à pied et • Réduire les mouvements d’engins hors périmètre en instaurant un
vélo), où il apparaît un fort potentiel (passage de 52 % à 59 % de parts système de déblais-remblais sur site.
modales alternatives à la voiture d’ici 2021 dans les communes
limitrophes de La Rochelle). • Réduire les mouvements d’engins dans le périmètre en limitant les
terrassements : une majorité des voiries du projet est calée sur les
Le site est bien connecté aux infrastructures routières structurantes de tracés existants, les réseaux enterrés sont délaissés pour favoriser
l’agglomération rochelaise (rocade urbaine, RD 104, RD 105) générant un l’aménagement de noues, calées sur les fossés existants.
trafic intense en heure de pointe, plus précisément au niveau de
l’échangeur de Lagord. • Réduire la quantité de déchets et recycler les matériaux du site.
L’Avenue du 8 Mai 1945 constitue le point dur dans les déplacements • Maintenir des espaces naturels existants.
Est-Ouest, entre le centre-ville de Lagord et les quartiers situés à l’Est du • Réduire la durée des travaux.

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• Gérer les eaux pluviales du chantier à l’aide des fossés et du bassin • Sur le cadre de vie : limiter les nuisances, favoriser un cadre
de rétention existant. convivial.

Un chantier respectueux de l’environnement est le prolongement naturel Les aménagements sont calés au plus près du terrain naturel, les
des efforts de qualité environnementale mis en place lors de la terrassements sont limités en se basant sur les existants, notamment pour
conception. les voiries.
Tout chantier de construction génère des nuisances sur l’environnement Les aménagements et bâtiments seront réalisés conformément aux règles
proche, l’enjeu est de limiter ces nuisances au bénéfice de géotechniques afin de ne pas fragiliser les structures géologiques. La terre
l’environnement, des riverains éventuels et des travailleurs sur site. végétale du site sera stockée puis réutilisée.
Tout en restant compatibles avec les exigences liées aux pratiques
professionnelles du BTP, les mesures proposées ont pour objectifs de : Les effets sur les eaux souterraines et superficielles seront réduits compte
• Limiter les risques et nuisances causés aux riverains du chantier. tenu de la profondeur de la nappe, calée à environ 8 mètres de
profondeur, de la distance du Lignon, cours d’eau non permanent
• Limiter les risques sur la santé des ouvriers.
récepteur final des eaux pluviales et de la gestion des eaux pluviales mise
• Limiter les pollutions de proximité lors du chantier. en place sur le site ; en effet les systèmes existants seront utilisés et
• Limiter la quantité de déchets mise en décharge. réaménagés, le principe repose sur le gestion alternative des eaux
pluviales : transit des eaux pluviales par des noues et acheminement à un
bassin de rétention. Le bassin actuel sera détruit puisqu’il ne permet pas le
En phase projet et exploitation traitement des eaux pluviales. Le bassin prévu au projet permettra une
décantation et un traitement des eaux pluviales du projet.
Dès son aménagement le projet de parc bas carbone a pour objectif de
limiter son impact environnemental : Des systèmes de récupération des eaux pluviales pour une réutilisation en
usage non alimentaire sont préconisés afin de limiter les consommations
• Sur les sols : limiter mouvements de terre. en eau potable.
• Sur les eaux : mettre en place le principe de gestion alternative des
eaux pluviales.
L’agencement des bâtiments sera réfléchi et modélisé afin de limiter les
• Sur le climat et la qualité de l’air : favoriser les déplacements effets sur le climat local, associé à une qualité architecturale pour une
alternatifs à la voiture, recourir à des énergies renouvelables. meilleure intégration dans le paysage.
• Sur le paysage : créer le parc, intégrer les constructions.
• Sur la biodiversité : favoriser les habitats diversifiés. Dans l’objectif de limiter les effets sonores induits, les effets sur la qualité
de l’air et les circulations issues du projet, l’aménagement favorise les

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circulations douces au sein du site, reliées aux pistes extérieures. De la Ces habitats serviront de zones refuges aux espèces présentes sur le site
même manière les transports collectifs sont encouragés conformément mais également l’installation possible de nouvelles espèces, notamment
aux objectifs du PDU 2. Les stationnements sont mutualisés afin de les oiseaux. Le bassin de rétention, proposant une ambiance de zone
favoriser les modes alternatifs au véhicule personnel. humide puisqu’il sera toujours en eau, permettra l’installation d’une faune
associée, tels des batraciens.

Les consommations en énergie induites par le projet seront réduites par la


mise en place de labels énergétiques de type bâtiments passifs, production Le projet d’aménagement prévoit l’installation d’activités tertiaire et
d’énergie par systèmes photovoltaïques. Une analyse du cycle de vie est artisanale, et l’accueil d’élèves sur le site. L’apport de population induite
prévue pour limiter les impacts sur l’environnement. par le projet est bénéfique à la commune, créant une dynamique pouvant
relier les différents secteurs de Lagord, actuellement séparés par cette
zone et les voiries concomitantes.
Le site présente, en sa partie sud, une ligne haute tension pouvant induire
des ondes électromagnétiques, aucune construction n’est prévue dans
cette zone. Les déchets produits par la nouvelle population seront gérés de la même
manière que sur la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, des
points d’apport volontaire seront installés. Les produits issus du
Le projet d’aménagement s’intègre dans un parc naturel d’environ 6 traitement des espaces publics seront valorisés au maximum.
hectares. Ce parc prévoit des habitats naturels divers et adaptés au climat
du site. Les friches actuelles, présentant une richesse écologique faible
seront résorbées afin de permettre la réalisation des nouveaux habitats.

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II. PREAMBULE

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PREAMBULE
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1. ASPECTS REGLEMENTAIRES

Introduite en France par la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature, la procédure des études d’impact permet de diminuer les impacts négatifs sur
l’environnement en réorientant les programmes et, surtout, de proposer des mesures compensatoires. Il s’agit d’anticiper les atteintes à l’environnement lors des actions
d’aménagement et de planification conformément au principe de prévention.

L’article 2 de la loi du 10 juillet 1976 impose la réalisation d’une étude d’impact à tout maître d’ouvrage responsable d’un projet susceptible de porter atteinte à
l’environnement : « Les études préalables à la réalisation d’aménagements et d’ouvrages, qui par l’importance de leur dimension ou de leurs incidences sur le milieu naturel, doivent comporter une
étude d’impact permettant d’en apprécier les conséquences. »

La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 a réformé le régime des études d’impact en étendant son champ d’application à la réalisation de projets de travaux, d’ouvrages ou
d’aménagements publics ou privés, qui, par leur nature, leur dimension ou leur localisation, sont susceptibles d’avoir des incidences notables sur l’environnement ou la
santé humaine.

Le décret n°2011-2019 du 29 décembre 2011 vient fixer les contours de ce nouveau champ d’application ainsi que son contenu, seuls sont soumis les projets mentionnés
en annexe à l’article R.122-2 du Code de l’environnement. Le décret impose, en fonction de seuils et de critères, soit une étude d’impact obligatoire, soit une étude
d’impact « au cas par cas », après examen du projet par l’autorité de l’Etat compétente en matière d’environnement.
Le décret définit à l’article R122-3 du Code de l’Environnement les modalités de mise en œuvre de la nouvelle procédure d’examen « au cas par cas ».
En application du Décret n°2011-2019 le projet appartient à la catégorie d’aménagements n°33 « Zones d’aménagement concerté, permis d’aménager et
lotissements situés sur le territoire d’une commune dotée, à la date du dépôt de la demande, d’un PLU ou d’un document d’urbanisme en tenant lieu ou
d’une carte communale n’ayant pas fait l’objet d’une évaluation environnementale permettant l’opération ». L’opération correspond à un permis
d’aménager, couvrant une superficie de 23,75 hectares, elle est soumise à étude d’impact.

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PREAMBULE
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2. CONTENU DE L’ETUDE D’IMPACT

L'étude d'impact présente, conformément à l’article R122-5 du Code de l’Environnement :

1° Une description du projet comportant des informations relatives à sa conception et à ses dimensions, y compris, en particulier, une description des caractéristiques
physiques de l'ensemble du projet et des exigences techniques en matière d'utilisation du sol lors des phases de construction et de fonctionnement et, le cas échéant, une
description des principales caractéristiques des procédés de stockage, de production et de fabrication, notamment mis en œuvre pendant l'exploitation, telles que la nature
et la quantité des matériaux utilisés, ainsi qu'une estimation des types et des quantités des résidus et des émissions attendus résultant du fonctionnement du projet
proposé.

2° Une analyse de l'état initial de la zone et des milieux susceptibles d'être affectés par le projet, portant notamment sur la population, la faune et la flore, les habitats
naturels, les sites et paysages, les biens matériels, les continuités écologiques telles que définies par l'article L. 371-1, les équilibres biologiques, les facteurs climatiques, le
patrimoine culturel et archéologique, le sol, l'eau, l'air, le bruit, les espaces naturels, agricoles, forestiers, maritimes ou de loisirs, ainsi que les interrelations entre ces
éléments ;

3° Une analyse des effets négatifs et positifs, directs et indirects, temporaires (y compris pendant la phase des travaux) et permanents, à court, moyen et long terme, du
projet sur l'environnement, en particulier sur les éléments énumérés au 2° et sur la consommation énergétique, la commodité du voisinage (bruits, vibrations, odeurs,
émissions lumineuses), l'hygiène, la santé, la sécurité, la salubrité publique, ainsi que l'addition et l'interaction de ces effets entre eux ;

4° Une analyse des effets cumulés du projet avec d'autres projets connus. Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de l'étude d'impact :
• ont fait l'objet d'un document d'incidences au titre de l'article R. 214-6 et d'une enquête publique ;
• ont fait l'objet d'une étude d'impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l'autorité administrative de l'Etat compétente en matière d'environnement a
été rendu public.

5° Une esquisse des principales solutions de substitution examinées par le pétitionnaire ou le maître d'ouvrage et les raisons pour lesquelles, eu égard aux effets sur
l'environnement ou la santé humaine, le projet présenté a été retenu ;

6° Les éléments permettant d'apprécier la compatibilité du projet avec l'affectation des sols définie par le document d'urbanisme opposable, ainsi que, si nécessaire, son
articulation avec les plans, schémas et programmes mentionnés à l'article R. 122-17, et la prise en compte du schéma régional de cohérence écologique dans les cas
mentionnés à l'article L. 371-3 ;

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PREAMBULE
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7° Les mesures prévues par le pétitionnaire ou le maître de l'ouvrage pour :


• éviter les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé humaine et réduire les effets n'ayant pu être évités ;
• compenser, lorsque cela est possible, les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé humaine qui n'ont pu être ni évités ni suffisamment
réduits. S'il n'est pas possible de compenser ces effets, le pétitionnaire ou le maître d'ouvrage justifie cette impossibilité.

La description de ces mesures doit être accompagnée de l'estimation des dépenses correspondantes

8° Une présentation des méthodes utilisées pour établir l'état initial visé au 2° et évaluer les effets du projet sur l'environnement et, lorsque plusieurs méthodes sont
disponibles, une explication des raisons ayant conduit au choix opéré ;

9° Une description des difficultés éventuelles, de nature technique ou scientifique, rencontrées par le maître d'ouvrage pour réaliser cette étude ;

10° Les noms et qualités précises et complètes du ou des auteurs de l'étude d'impact et des études qui ont contribué à sa réalisation ;

11° Lorsque certains des éléments requis en application du II figurent dans l'étude de maîtrise des risques pour les installations nucléaires de base ou dans l'étude des
dangers pour les installations classées pour la protection de l'environnement, il en est fait état dans l'étude d'impact ;

12° Lorsque le projet concourt à la réalisation d'un programme de travaux dont la réalisation est échelonnée dans le temps, l'étude d'impact comprend une appréciation
des impacts de l'ensemble du programme.

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PREAMBULE
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 18

III. DESCRIPTION DU PROJET


PROJET

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DESCRIPTION DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 19

A. CONTEXTE DE L’OPERATION

1. HISTORIQUE DU PROJET

Le Ministère de la défense a cédé le 1er juillet 2011 à la communauté d’agglomération (CDA) de La Rochelle
un terrain de 27 hectares à proximité immédiate du centre‐ville.
Le projet a pour ambition la création d’une zone de développement économique de 27 hectares dans une
logique “Bas carbone” pour accueillir une chaîne d’activités spécialisées dans la création ou la réhabilitation
de telles zones en France ou en Europe. Cette logique touche aux enjeux de la Ville durable, et recouvre un
large champ de compétences et d’expertises autour de la réhabilitation des bâtiments, de l’éco-construction,
de l’éco-mobilité, de la production d’énergie et de son utilisation optimale à l’échelle d’un îlot.

2. ACTEURS DU PROJET

a) Communauté d’Agglomération de La Rochelle

10 communes ont intégré la Communauté d’Agglomération au 1er janvier 2014, ainsi la Communauté
d’Agglomération de La Rochelle se compose de 28 communes et forme un bassin de vie d’environ 162
000 habitants.

Figure 1 : La Communauté d’Agglomération de La Rochelle (CDA)

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DESCRIPTION DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 20

La communauté d'agglomération de La Rochelle est une structure intercommunale située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes.
Formée autour de La Rochelle, elle est attenante à la communauté d'agglomération du Pays Rochefortais. C'est l'intercommunalité la plus peuplée de toute la région
Poitou-Charentes.

Tableau 1 : Composition de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle


Communauté d’agglomération au 1er janvier 2014

28 communes
(Angoulins ; Aytré ; Châtelaillon-Plage ; Dompierre-sur-Mer ; Esnandes ;
L'Houmeau ; La Jarne ; La Rochelle ; Lagord ; Marsilly ; Nieul-sur-Mer ;
Périgny ; Puilboreau ; Sainte-Soulle ; Saint-Rogatien ; Saint-Vivien ; Saint-
Xandre ; Salles-sur-Mer ; Vérines ; Bourgneuf ;Saint-Médard-d'Aunis ;
Montroy ; Clavette ; Saint-Christophe ; La Jarrie ; Croix-Chapeau ; Thairé ;
Yves)

327 km2 (+ 59 % de territoire)

161 935 habitants (+10% de population)

41,9 ans d'âge moyen (en 2009)

74 796 emplois (en 2009)

80 élus communautaires

15 vice-présidents

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DESCRIPTION DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 21

b) La commune de Lagord

Lagord est une commune située dans le département de la Charente-Maritime (région


Poitou-Charentes). Située au nord de La rochelle, elle est en agglomération continue
avec cette dernière.
La commune s'étend sur 8 km² et compte 7 429 habitants depuis le dernier recensement
de la population datant de 2007. Avec une densité de 924 habitants par km², Lagord a
connu une nette hausse de 15,2% de sa population par rapport à 1999.

Figure 2 : Situation de la commune de Lagord (Géoportail)

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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 22

B. CONCEPTION ET DIMENSIONS DU PROJET

1. OBJECTIFS DU PARC TECHNOLOGIQUE BAS CARBONE

Extrait du cahier des charges du concours d’urbanisme organisé par CDA de La Rochelle - juillet 2012

La Communauté d’Agglomération de la Rochelle est lauréate de l’Appel à Manifestation d’Intérêt de l’ADEME clos début Mars 2011.
Le projet, consiste en la mise en place sur le site de Lagord d’une plateforme technologique dédiée à la réhabilitation énergétique de bâtiments situés sur l’arc Atlantique.
La libération par le Ministère de la Défense d’un terrain de 27 hectares à proximité immédiate du centre-ville de La Rochelle devient donc une opportunité pour
développer des installations pérennes d’essais, de formation, d’information et de développement technologique.
La CDA de La Rochelle a pris la décision de faire du site de LAGORD une zone de développement économique spécialisée dans la conception ou la réhabilitation d’îlots
urbains «bas carbone » : cette zone économique s’appuiera donc sur un exemple réussi d’îlot reconverti dans une logique « bas carbone » pour accueillir une chaîne
d’activités spécialisées dans la création ou la réhabilitation de telles zones en France, voire en Europe.
Cette logique de spécialité touche aux enjeux de la Ville Durable et recouvre un champ large de compétences et d’expertises autour de la réhabilitation des bâtiments, de
l’éco-construction, de l’éco-mobilité, de la production d’énergie et de son utilisation optimale à l’échelle d’un îlot.

L’aménagement du site doit donc être pensé :


• pour favoriser et stimuler les échanges interdisciplinaires, sources d’innovations collaboratives entre les différents acteurs de ces secteurs en interaction (transport et
habitat, production industrielle et activités de service, etc.)
• pour lui-même constituer une vitrine d’îlot d’activité conçu « bas carbone » dès son lancement
• pour héberger les organisations qui souhaiteront s’y implanter pour bénéficier de cet effet vitrine.

L’ambition de la CDA de La Rochelle est de faire du parc de LAGORD un parc pilote bas carbone qui accueillera un ensemble d’activités industrielles et commerciales
spécialisées dans la conception, la construction et le management d’îlots bas carbone.

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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 23

Au-delà de la rénovation de bâtiments existants (utilisant notamment le hangar actuel comme un démonstrateur exemplaire en termes d’efficacité éco-énergétique) et de
l’implantation de bâtiments nouveaux au standard BEPOS / HQE, ce parc devra prendre en compte le bilan carbone de toutes les activités directes et indirectes du parc :
• l’implantation de réseaux énergétiques intelligents pour optimiser l’interdépendance énergétique entre acteurs,
• l’implantation éventuelle de sources de production d’énergies (comme, par exemple, la valorisation énergétique des déchets (réseau de chaleur situé à environ …Km
ou l’utilisation de sources d’énergies renouvelables éolienne, solaire, géothermale…),
• la mise en place d’une éco-mobilité adaptée pour l’accès au site et le transport sur le site.

Toutes les installations du site devront donc répondre à une charte d’écoconstruction et de fonctionnement durable,
Les principes de ‘bas carbone’ et de ‘qualité environnementale’ devront prévaloir sur l’ensemble du cycle de vie du parc (conception, construction, utilisation,
aménagements ultérieurs, fin de vie d’activités, …).
Ce parc « bas carbone » doit par ailleurs être intégré de manière optimale au sein de la communauté d’agglomération, ce qui suppose :
• Être dé-carboné y compris dans la mobilité.
• Respecter des flux (énergie, matières dont l’eau, personnes) qui encouragent la décarbonatation et l’efficacité énergétique.
• Respecter les contraintes environnementales (bruit, odeurs, pollution air et eau).
• Être managé en conformité avec la norme ISO 14064 sur la déclaration et la vérification des gaz à effet de serre (GES).

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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 24

2. LE PERIMETRE DU PROJET

Le périmètre du projet concerne exclusivement le secteur de l’ancienne base


militaire aujourd’hui totalement clôturé.
L'aménagement porte sur 237 500 m2 de l'ancienne zone technique d'une surface
globale de 271 465 m2. Le différentiel correspond à une bande inconstructible au
Sud au regard de la loi Barnier le long de la rocade (RN237) qui ne fait pas partie
du périmètre du présent dossier.

Figure 3 : Périmètre du projet

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3. LE PLAN DE COMPOSITION DU PROJET


D’AMENAGEMENT

Les aménagements définissent et délimitent un ensemble de grandes unités


foncières à bâtir sous la forme de trois grandes clairières programmatiques. Les
grandes unités foncières cessibles au privé comprennent 15 îlots et 2 lots à bâtir.
Le projet se décompose ainsi :
• Le parc sur une superficie de 6 hectares
• Les trois clairières à vocation programmatique et urbaine :
- Activité tertiaire associée à des hébergements
- Activité artisanale
- Equipements publics dédiés à la recherche et à l’enseignement

Les îlots à bâtir sont répartis en 4 secteurs dont les caractéristiques architecturales
et paysagères sont liées à la nature des programmes qui y seront réalisés et à leur
situation dans le plan d’aménagement.
• le secteur 1 accueille du tertiaire,
• le secteur 2 reçoit du tertiaire et de l’hébergement,
• le secteur 3 principalement envisagé pour l’activité,
• le secteur 4 comprend les unités foncières à vocation publique et pôle
pédagogique, ce secteur accueille également le bâtiment TIPEE.

Figure 4 : Plan de composition

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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 26

C. LES CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DU PROJET

1. LES INVARIANTS DU PROJET D’AMENAGEMENT

Les invariants du projet parc bas carbone sont les suivants :


• Objectif en termes de performance bas carbone,
• Le parc public,
• Le système viaire public « primaire »,
• Le système viaire « secondaire »,
• La densité,
• Le lot dédié à des programmes d’intérêt public ou collectif.

2. UN PARC TECHNOLOGIQUE A OBJECTIF BAS CARBONE

L’objectif du parc technologique réside dans la production minimale de carbone et la limitation de


l’impact sur l’environnement tant en phase travaux que pendant la phase de vie du projet.

Optimiser les déplacements


• Promouvoir les transports en commun et les liaisons douces,
• Proposer une alternative à la voiture personnelle.
Figure 5 : Localisation des quatre secteurs du projet d’aménagement

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DESCRIPTION DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 27

Limiter la production d’énergie


• Promouvoir les économies d’énergie,
• Privilégier les bâtiments passifs,
• Valoriser les énergies renouvelables.

Rationaliser la gestion du parc


• Les plantations : maintenir un équilibre entre les surfaces
végétales et minérales,
• La terre végétale : utiliser les sols en place et équilibrer les
déblais-remblais,
• Approvisionnements : diversifier les méthodes, optimiser les
transports, privilégier la gestion forestière et la diversité
naturelle,
• Entretien : favoriser un entretien naturel (à l’aide d’animaux),
agroenvironnemental (rotations, fauches),
• Déchets : valoriser les déchets.

Figure 6 : Présentation du projet d’aménagement (Document architecte)

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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 28

3. LA REALISATION D’UN PARC PUBLIC

Le Parc constitue la superstructure paysagère du parc technologique Bas Carbone de Lagord qui se renforcera naturellement dans le temps par la croissance des végétaux.
Le Parc constitue l’enveloppe naturelle qui englobe les différents quartiers du parc technologique, telles des clairières « habitées » aménagées dans un bois. Il est le lieu
dans lequel une association ville – nature – usage pourra se faire de façon simple et intuitive.
Le Parc représente un équipement convivial et constitue :
• Un espace de rencontre des différents programmes du parc technologique,
• Une identité forte, qui anticipe l’occupation de la parcelle,
• Un équipement qui met en relation les tissus urbains limitrophes existants entre eux et les nouveaux programmes du parc technologique.

Le parc public permet la mise en place de liaisons douces et sécurisées inter-quartier est-ouest (Lagord centre / quartier du Lignon) et nord-sud (Lagord / La Rochelle) et
offre un lieu qualitatif dédié à la rencontre et à la détente pour les usagers et les habitants de Lagord.

La réalisation du Parc public a pour objectifs de :


• Transformer le site en une composante importante de la qualité environnementale en complément de la qualité urbaine qu’il peut impulser dans cette partie de la
ville ;
• Valoriser les paysages existants et à créer sur le plateau d’Aunis en assurant les connexions avec le tissu urbain ;
• Etablir les thématiques végétales identitaires pour chaque secteur ;
• Mettre en place les conditions qui permettent au gestionnaire d’assumer l’entretien de ces espaces nouveaux au travers d’une politique de gestion différenciée et de
développement durable ;
• Créer des espaces ombragés ;
• Respecter les continuités écologiques et l’intégration au milieu naturel et restaurer les interfaces entre les écosystèmes.

Le parc public se développe sur une surface d’environ 6 hectares.

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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 29

a) Mixité des usages

Le Parc est aménagé de manière à accueillir divers usages :


• Lieu de promenade et de détente,
• Accueil événementiel,
• Gestion des eaux pluviales,
• Accueil de la biodiversité,
• Ecrin aux différents programmes du parc technologique.
L’enjeu est de créer un lieu associant attractivité urbaine, écologique,
fonctionnelle et récréative.

b) Gestion différenciée

Le Parc se divise en différentes unités paysagères associées à une gestion adaptée :


• Prairie sèche, prairie de fauche,
• Pâturage,
• Bosquets et haies,
• Espaces boisés.

c) Biodiversité

Par la mise en place d’une gestion différenciée des espaces du Parc,


l’aménagement a pour objectif le maintien de la biodiversité sur le Parc. La
création des différents habitats tels que les prairies, les espaces boisés, les
bosquets complétée d’une gestion raisonnée (sans produits phytosanitaires)
permet le maintien voir l’établissement d’une flore et d’une faune qui lui est
associée.
Figure 7 : Plan de composition paysager du projet

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DESCRIPTION DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 30

S’adaptant à la temporalité, le projet d’aménagement prévoit la mise en place d’un pâturage urbain, permettant :
• D’entretenir les parcelles en attente,
• De réduire les volumes de déchets de tonte,
• De fertiliser naturellement les sols,
• De promouvoir les élevages locaux,
• D’apporter une dimension sociale aux espaces verts,
• De développer la pédagogie de l’environnement.

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D. LES EXIGENCES TECHNIQUES DU PROJET

1. PRISE EN COMPTE DES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX

L’élaboration du Parc Technologique Bas Carbone prend en compte les divers aspects du
paysage environnemental :
• Respect de la topographie de la parcelle
• Prise en compte de la géologie existante
• Respect des trames boisées existantes
• Hydrologie et hydrogéologie : protection et économie de la ressource en eau, réduction
des rejets
• Pollution des sols
• Biodiversité
• Qualité de l’air : réduction des circulations motorisées, favorisation des déplacements à
pieds et de l’intermodalité
• Gestion des déchets : réduction de la production, optimisation de la collecte
• Prise en compte des influences électromagnétiques

Figure 8 : les enjeux environnementaux appliqués au site d’étude du projet

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DESCRIPTION DU PROJET
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2. PRISE EN COMPTE DES SERVITUDES

L’aménagement du site s’est également basé sur les servitudes urbaines.

• Loi Barnier :
Zone non constructible de 100m de part et d’autre de l’axe de la RN 237. Cette
servitude génère une bande non constructible sur la partie sud du site.

• Zone ND :
Zone non constructible le long de l’avenue du 8 mai 1945 (RD102) et de la RN237. Ce
classement est susceptible d’évoluer à moyen terme lors de la mise en place du PLU
intercommunal.

• Ligne électrique Très Haute Tension :


La constructibilité sous la ligne THT est limitée à des constructions dont la hauteur
n’excède pas 8m. Des mesures de précautions doivent être prises en compte dans une
bande de 100m à compter de l’axe de la ligne THT.

Figure 9 : Plan des servitudes d’utilité publique sur le site du projet Bas Carbone

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DESCRIPTION DU PROJET
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3. L’APPLICATION DU PLAN D’OCCUPATION DES SOLS

Tout projet doit se conformer aux règles d’urbanisme qui s’appliquent sur le territoire.
Le Plan d’Occupation des Sols de la commune de Lagord a été modifié afin de créer
une nouvelle zone UXA sur l’emprise du site des 27 hectares.

Figure 10 : extrait du POS modifié

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DESCRIPTION DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 34

E. LES PROCEDES, LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET

1. L’AMENAGEMENT

L'aménagement de cette armature urbaine de type parc-urbain-conducteur, sera réalisé sur une emprise foncière publique qui comprendra :
• le parc public y compris l’ensemble des voies piétonnes et cyclistes, l’ensemble des noues et bassin de rétention d’eau pluviale de l'espace public. L'aménagement
offrira des espaces paysager, d'agrément et de détente avec comme élément principal, la création du grand bassin paysager en eau permanente en bout de talweg.
• l’esplanade publique ou plateforme événementielle.
• le parking public Nord situé entre le futur front bâti le long de la rue Hennebique et le bâtiment TIPEE.
• le système viaire primaire des bulles d’activités Nord et Sud (voiries périphériques et parkings mutualisés), leur interconnexion et leurs relations à l’avenue du 8 mai
1945 et la rue Hennebique. L'aménagement dissociera les véhicules motorisés des cyclistes et piétons.
• le système viaire secondaire tel qu’il résultera du découpage des grandes unités foncières privées

2. LES MODIFICATIONS DE L’EXISTANT

Parmi les bâtiments sur le site, seul le hangar à véhicules qui est parallèle à la rue Hennebique et situé en haut du terrain sera conservé et transformé en bâtiment dit « bas
carbone Atlantech -Lagord ou bâtiment TIPEE».
Les autres bâtiments seront démolis.
Toutes les plateformes présentes qui ne sont pas réutilisées, seront recyclées en matériaux permettant de réaliser les nouvelles voies sur le site. Ceci permettra de limiter
les transports en apports de matériaux vers le site.
De façon générale, les îlots en dehors du strict périmètre d'aménagement mais définis par l'aménagement ne seront pas impactés par les travaux.
Dans une logique de réemploi, le réseau d'EP existant sera gardé ponctuellement pour le bâtiment TIPEE sur environ 100m.
Les séparateurs d'hydrocarbures déjà dépollués seront évacués dans le cadre de l'intervention.
Le bassin de piégeage en béton sera démolit, le tuyau en aval de ce dernier sera réutilisé.

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DESCRIPTION DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 35

Les clôtures seront déposées notamment dans les portions aménagées de la limite du terrain.
Le profil topographique général sera conservé, la forme de pente sera intégrée à
l'aménagement comme élément physique principal.

Les voies existantes seront conservées en grande partie dans une optique de
réemploi et intégrées au réseau viaire des aménagements prévus.
Au Sud, à partir de la bande des 100m par rapport à l'axe de la RN237 qui
constitue la limite d'intervention, aucun aménagement ne sera réalisé, les voies
existantes à cet endroit seront conservées.

En dehors des seules limites du site du terrain militaire impactées par


l'aménagement, il n'y aura pas d'éléments défrichés ou démolis le long de ces
limites.
Description de ce qui sera modifié ou supprimé selon l'ordre des limites
suivantes : Sud, Ouest, Nord et Est
Au Sud, l'aménagement s'arrêtera à la limite de la bande inconstructible.
A l'Ouest sur 260 m le long de l'Avenue du 8 mai 1945 à partir de l'échangeur sur
la RN 237, l'ensemble des végétaux seront supprimés pour déployer un nouvel
aménagement paysager permettant l'accroche du parc-technologique à l'Avenue
du 8 mai 1945. A cet endroit seront réalisés des terrassements et un dispositif
antibruit végétal.
A l'Ouest sur les 250m restant jusqu'au carrefour de la rue Hennebique, aucun
aménagement ne sera réalisé sur cette portion qui correspond à un îlot
constructible.
Au Nord sur les 90m depuis le carrefour entre la rue Hennebique et l'Avenue du
8 mai 1945, aucun aménagement ne sera réalisé sur cette portion qui correspond
au même îlot constructible.

Figure 11 : Plan de comparaison de l’état existant et état projeté (Architecte)

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DESCRIPTION DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 36

Au Nord le long de la rue Hennebique sur les 150m suivant, au droit du débouché de la
rue des Greffières, l'aménagement requalifiera la limite existante par la mise en place de
l'accroche du parc-urbain à la rue Hennebique. Le Transformateur électrique présent à
cet endroit sera déplacé.
Au Nord sur les 170m suivant constituant un îlot à bâtir, aucun aménagement ne sera
réalisé sur cette portion.
Au Nord sur les dernier 40m, l'aménagement permettra l'accroche du parc-
technologique, les végétaux existants seront défrichés. L'ancien transformateur
électrique présent à cet endroit sera démoli.
Le long de la limite Est, des arbres situés à la hauteur du bâtiment TIPEE seront
maintenus et intégrés au futur projet d'aménagement paysager. Les aspects paysagers
intégreront la majorité des éléments présents. L'exutoire actuel du réseau des EP sera
supprimé.

3. LES NOUVEAUX AMENAGEMENTS

L'organisation et la composition des aménagements nouveaux sont conçus comme


l'armature du futur parc technologique bas carbone afin que celui-ci devienne un vrai
morceau de ville.

L'aménagement est principalement constitué d'un parc public urbain, véritable


infrastructure paysagère unificatrice du projet urbain en forme de grand Y dans la
diagonale du site.
Cette infrastructure paysagère est complétée de voies de circulations secondaires qui s'y
raccrochent et irriguent les différents secteurs du projet.

Figure 12 : Schématisation du plan d’aménagement (Architecte)

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DESCRIPTION DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 37

L'aménagement épouse la forme du site, il s'en inspire et en prolonge les forces.


La topographie en forme de valeuse ou talweg qui débouche en point bas à l'angle Sud-Est, donne à l'agencement général la forme du Y qui s'y superpose.
Ainsi aux deux extrémités hautes du Y, le parc public urbain s'accroche à l'Avenue du 8 mai 1945 quasiment au milieu de son côté Ouest et à la rue Hennebique
quasiment au milieu de sa limite Nord.
Ces deux accroches constituent des points d'entrée majeurs et de traversé du site.
Ces deux accroches constituent aussi et surtout, de véritables coulées de visibilité paysagères jusqu'au bassin paysager en eau permanente (la base du Y) et ouvrent des
cônes de visibilité à l'ensemble des futurs constructions en bordure intérieure du parc. Le point bas du site au Sud-Est, qui constitue la base du Y aménagé en bassin
d'agrément en eau permanent est la pièce maîtresse de l'identité du site.

Le parc public urbain est conçu sous la forme d'un grand dispositif réticulaire, qui superpose et imbrique des voies de circulation, le stationnement, l'éclairage public, les
réseaux divers enterrés, les espaces paysagers dans une approche écologique, des espaces de détente et d'agrément...
Le dispositif proposé forme une armature urbaine conductrice et paysagère connectée de façon stratégique et sécurisée aux réseaux existants.

Le projet de composition des grands îlots s'organise dans le creux de cette infrastructure urbaine paysagère.
Les aménagements définissent et délimitent un ensemble de grandes unités foncières à bâtir sous la forme de 3 grands programmes répartis sur quatre secteurs.
• Le programme qui accueille des activités tertiaires, elle est formée par l'îlot à l'angle Nord-Ouest (secteur 1), et dans la partie Nord des îlots à bâtir (secteur 2), des
îlots dédiés au stationnement privé
• Le programme principalement envisagé pour l'activité (secteur 3).
• Le programme comprenant les unités foncières rassemblées au Nord-Est dédiées au bâtiment TIPEE et au pôle pédagogique (secteur 4).

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DESCRIPTION DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 38

Figure 13 : Les vues du projet (Document paysagiste)

Les aménagements visent à viabiliser l'ensemble de ces îlots et lots, et de les intégrer au projet d'ensemble en y amenant de l'extérieur tout ce qui peut l'être pour répondre
aux exigences environnementale bas-carbone et aux enjeux d’éco-mobilité.

Les tissus urbains résidentiels avoisinants du Lignon et à l'Ouest du côté bourg sont de nature pavillonnaire. Au Nord du site, le tissu urbain de la zone artisanale des
Greffières dans sa partie Sud au contact de la rue Hennebique est destiné à évoluer vers plus d'urbanité avec une densification future du front bâti.

L'aménagement du parc-technologique bas carbone inscrit dans les logiques d’éco-mobilité vise aujourd'hui à rompre avec cette approche consommatrice et
exclusivement dédiée à la voiture en favorisant les retrouvailles avec la corporéité physique de la ville, support à la collectivité et à d'autres qualités de vitesse et d'espaces.
De ce fait, tout en prévoyant de faire respecter des hauteurs modérées pour les futurs constructions calées sur celles avoisinantes et historiquement présentent dans La
Rochelle, le projet d'aménagement est dimensionné de façon à accompagner une densification raisonnée et qualitative des différents secteurs.

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DESCRIPTION DU PROJET
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L'aménagement ne présume évidemment pas à lui seul de la qualité des réponses architecturales apportées par les futurs opérateurs au sein des îlots, mais pose un cadre
physique propice à l'optimisation foncière doublée d'un règlement de lotissement, d'un CPAUPE (Cahier des Prescriptions Architecturales, Urbaines, Paysagères,
Environnementales) et de la mise à disposition d'un outil de contrôle des interactions entre les constructions.
Tout cela est proposé dans une optique de maîtrise du confort et d'optimisation bas-carbone.
Le traitement paysager du parc-technologique permettra de donner une forte valeur ajoutée aux espaces publics et à ses limites périphériques. Les continuités avec le
paysage proche et le grand paysage seront soulignées par des végétaux aux essences indigènes.

4. LE TRAITEMENT DES VOIES ET ESPACES PUBLICS COLLECTIFS

L'organisation du projet urbain et paysager de la parcelle s'appuie sur la topographie naturelle du territoire et épouse le talweg qui conduit l'ensemble des eaux pluviales
vers le grand bassin de stockage des eaux pluviales.
Si les différents programmes du parc technologique sont dissociés dans des clairières spécifiques, le parc public, les englobe dans un système homogène et les met en
relations pour constituer un véritable espace de rencontre.
A l'intérieur de ce parc différents types d'aménagements permettent de développer des ambiances variées et proposent différents modes d'appropriation de l'espace,
adaptés aux usages et programmes à venir.

Les ambiances du parc se déclinent parallèlement à l'intensité des usages à l'intérieur du parc. Le cœur du parc, à la rencontre des différents programmes et des
cheminements, la berge nord de la grande pièce d'eau porte les qualités pour constituer le lieu le plus attractifs et le plus actif du parc, autour duquel se déploient des
ambiances plus calmes.
Ces espaces publics sont aménagés avec une palette végétale diversifiée et respectueuse d’une trame végétale naturelle endémique, favorisant tous les étages de végétation.
Cette mosaïque des milieux, cette stratégie de plantation et d’aménagement participent à l’enrichissement de la biodiversité. Elles favorisent des échanges et déplacements
des populations animales et végétales et cela d’autant plus que l’on se rapproche des boisements et des zones de gestion des eaux pluviales.
Les infrastructures viaires font partie intégrante du parc, les plantations leur donnent les qualités d'allées. Les alignements suivent les lignes de force des structures viaires,
donnant une bonne compréhension de l’organisation du tissu, tandis que des bosquets, recadrent les vues et créent des ponctuations végétales fortes.

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DESCRIPTION DU PROJET
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5. LES ACCES, LES VOIES DE CIRCULATION, LES AIRES DE STATIONNEMENT

a) Accessibilité au site

Le futur parc bas carbone sera accessible depuis un réseau de voies structurantes de l’agglomération rochelaise, permettant une connexion facilitée grâce à la proximité
immédiate de la rocade urbaine (RN 237) au sud.
L’avenue du 8 Mai 1945 (RD 104), qui jouxte le terrain à l’ouest, sera la « porte d’entrée principale » du parc bas carbone.
Les accès directs au site sont organisés par grands secteurs constituant la composition urbaine générale du futur parc. Ainsi trois accroches ont été définies pour accéder :
• Aux secteurs d’activités et à celui du tertiaire, depuis l’avenue du 8 Mai 1945 face à l’avenue des Oiseaux de Mer.
• Aux secteurs équipements publics et tertiaire, depuis la rue Hennebique avec une entrée directe aux équipements (Tipee), et un futur accès face à la rue des
Greffières.

La réalisation de ce nouveau point d’accès depuis l’avenue du 8 Mai 1945, permettant aussi de rétablir l’accès complet à la rue des Oiseaux de Mer, se fera dans le cadre
des travaux de requalification de l’avenue.

La desserte motorisée du parc technologique est organisée en appui du réseau de voirie existant depuis l'avenue du 8 mai 1945 et la rue Hennebique. Des placettes sont
aménagées au droit des carrefours plantées d'arbres et de cépées, elles marquent les l'entrées dans une "zone de rencontre", dans laquelle les dispositions du code de la
route limite les circulations motorisées à 20Km/h et donne la priorité aux circulations douces.
Les voiries desservent chacune des unités foncières. Il est conçu de manière à :
Eviter les déplacements motorisés "parasites" à l'intérieur du parc (dissuader les circulations de transit).
Conforter l'accessibilité au parc en mode de déplacement alternatif à la voiture particulière et propose des profils de voirie permettant un trafic pacifié.
Limiter les déplacements motorisés à l'intérieur du parc, pour développer une circulation apaisée.
Reposer les voies de circulation sur les chaussées existante et dissocier les flux de poids lourds des flux de véhicules légers (impact sur les structures de chaussée)

L’accessibilité en transports collectifs sera aisée puisque le parc est connecté directement au réseau de transport urbain Yélo, notamment par la ligne à haut niveau de
service illico circulant avenue du 8 Mai 1945. Un arrêt sera créé en connexion directe avec le parc au niveau du carrefour des Oiseaux de Mer, assurant une facilité d’accès
et une inter-modalité optimisée (notamment avec les modes doux).

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L’incitation à l’usage des modes alternatifs à la voiture sera également assurée par le développement :
• de l’inter-modalité TC / vélo avec la création de stations vélo Yélo en libre-service à proximité de l’arrêt illico et des équipements structurants du site
• des liaisons douces entre le P+R des Greffières situé au Nord,
• des aménagements cyclables permettant une accroche avec les quartiers avoisinants (centre-ville de Lagord, ZA les Greffières, quartier du Lignon, La Rochelle) et
des parcours sécurisés. Ces liaisons reprendront ceux définis dans le schéma directeur d’agglomération des itinéraires cyclables.

b) Voirie interne au site

Les voiries structurantes du Parc ont une largeur maximale de 4,00 m en sens unique et de 6m en double sens à l’exception de la voirie entre la bulle T/L et le parc à 5.5m
et la voirie d’accès à la bulle Equipement public à 6.5m.
Le stationnement est organisé en relation avec les réseaux de voiries structurantes et se distribue de manière de régulière sur l'ensemble du parc technologique.
Le parc technologique est accessible aux mobilités douces depuis l'avenue du 8 mai 1945 et la rue Hennebique.
L'ensemble du parc d'activité est irrigué par un maillage important de trottoirs, d'allées piétonnes et de voies douces (piétons et cycles). Des allées de 4m de large réservées
aux piétons et aux cycles traversent le parc pour relier les différents quartiers limitrophes et les différents programmes du parc technologique bas carbone. Ce réseau de
voies douces est complété par un ensemble d'allées de promenades de 2.50m de large, permettant de diversifier les parcours et rythmes et les modes de déplacement à
l'intérieur du parc public.

c) Piétons - cyclistes

• Une liaison douce publique est placée en périphérie de chaque îlot de telle sorte à garantir des parcours sécurisés pour les piétons entre les aires de stationnement et
les lots à bâtir.
• Afin de garantir l’esprit du village, des passages piétons ouverts au public doivent être réalisés sur les emprises privées des lots issus de la division des îlots.

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IV. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL


INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES
SUSCEPTIBLES
D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJE
PROJET

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A. L’ENVIRONNEMENT DU SITE

1. L’ENVIRONNEMENT LARGE

Lagord est une commune du département de la Charente-Maritime. C’est une importante


commune résidentielle située au nord de La Rochelle.
La commune se développe sur le versant d’un large amphithéâtre orienté vers La
Rochelle.
Une ligne de crête à l’ouest matérialise la limite avec l’Houmeau.
Un certain nombre de boisements de qualité donne à la partie ouest un caractère presque
bocager.
La partie nord-est se présente comme un vaste espace agricole à large échelle de vision.

Figure 14 : Communauté d’Agglomération de La Rochelle (Site CDA)

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2. LES ABORDS IMMEDIATS

Le terrain d’étude se localise sur la commune de Lagord, à proximité de la commune de La Rochelle, à la jonction entre la route nationale 237 et l’avenue du 8 Mai 1945.
Le site est inséré dans un tissu urbain existant hétérogène.
A l’ouest, il se caractérise par un tissu pavillonnaire implanté en recul par rapport à la voie structurante du 08 Mai.
Sur la frange Nord, le tissu est celui d’une zone d’activités des Greffières.
Sur la frange Est, le contact est établi avec le quartier du Lignon aujourd’hui assez coupé du reste de la commune.
Sur le Sud, la présence de la rocade RN 237 marque une frontière imperméable avec le reste du tissu lagordais.

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3. L’OCCUPATION ACTUELLE DU SITE

a) Localisation des vues du site

Les planches présentées ci-après ont pour objectif


de présenter les aspects actuels du terrain
militaire, site d’accueil du projet.

Le terrain d’accueil du projet peut être divisé en


deux grandes parties :
A l’est : les espaces imperméabilisés accueillant les
parkings, les bâtiments. La surface bâtie en
hangars occupe environ 5000 m².
A l’ouest les aires de manœuvres, avec des voiries
et des zones en friche.

Figure 15 : Localisation des vues du site

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b) Vues du voisinage depuis le site

Le site est majoritairement encadré par des voiries :


• La rue François Hennebique, séparant le site de la zone des Greffières.
• L’avenue du 8 Mai 1945, séparant le site du centre de Lagord.
• La Route Nationale 237 éloignant le site du reste de Lagord et de La Rochelle.
A l’Est des habitations constituant le reste de la commune de Lagord.

Vue de la rue François Hennebique Vue de l’avenue du 8 Mai 1945

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Vue sur la RN et le Château d’eau vers Puilboreau Vue sur la RN vers La Rochelle

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Vue vers les habitations voisines cachée par la végétation Vue vers les habitations voisines

Figure 16 : Vues du voisinage depuis le site

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c) Vues du site depuis le voisinage

La vue actuelle du site reste cachée en certains lieux en raison de haies ceignant le terrain.
Le site est visible depuis le carrefour de la rue du 8 Mai 1945.
La RN 237 est située en contrebas du terrain, celui-ci n’est pas visible depuis la route, la ligne haute tension laisse deviner la présence du site.

Vue du site depuis la rue François Hennebique

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Vue du site depuis l’avenue du 8 Mai 1945

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Vue du site depuis la RN237

Figure 17 : Vues du site depuis les abords

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d) Vues du site depuis l’intérieur

L’ancien terrain militaire se caractérise par un grand secteur imperméabilisé d’environ 6 hectares, des zones bâties, des voiries ceintes de fossés et de haies, des zones en
friche, en prairie ou bosquets totalisant environ 14 hectares.

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Figure 18 : Vues du site

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e) Les bâtiments

Les bâtiments, témoins de l’activité militaire du site, sont toujours présents sur le site, ils
comptent :
1- Un Poste de sécurité et un chenil
2- Un Bâtiment de stockage
3- Des Hangars à véhicules
4- Des Hangars de stockage
5- Un ancien poste transformateur électrique
6- Un chenil
Les bâtiments sont regroupés en partie Est du site, sur le secteur imperméable.

Figure 19 : Localisation des bâtiments existants sur le site militaire (Geoportail)

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Figure 20 : Photographies des bâtiments sur le site militaire

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Synthèse sur l’environnement du site :

Le site d’accueil est localisé sur la commune de Lagord, voisine de La Rochelle


Le site correspond à un ancien terrain militaire
Le terrain est longé par des infrastructures routières
Le terrain est voisin d’une zone d’activités et des habitations, il compte des zones
imperméables avec bâtiments existants, des secteurs en friche

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B. CARACTERISTIQUES DU MILIEU PHYSIQUE ET NATUREL

L’aire d’étude pour l’appréhension du milieu physique s’étend bien au-delà du site lui-même. L’étude de l’hydrogéologie pousse à considérer une aire d’étude à l’échelle
quasi régionale, même si l’échelle la plus importante est celle au final plus proche d’un rayon d’une dizaines de kilomètres en moyenne autour du site d’implantation du
projet.

1. SITUATION TOPOGRAPHIQUE

Le site comprend deux points bas, l’un à son extrémité Sud-ouest (au voisinage direct de
l’intersection en rond-point de l’Avenue du 8mai 1945 avec la route nationale 237), l’autre à son
extrémité Sud est, au bout d’un talweg.
Le point le plus bas est vers 5 m NGF au sud-ouest et sud-est, le point le plus haut de 16 m NGF au
nord-ouest.

Figure 21 : Situation topographique de la commune de Lagord (Site cartes topographiques)

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Figure 22 : Situation du site d’étude (IGN sur Infoterre)

Figure 23 : Topographie du site d’étude (Maitrise d’œuvre)

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2. GEOLOGIE

Le territoire correspond à l’extrémité occidentale de la vaste auréole sédimentaire nord-aquitaine. Dans cette région, les assises de l’Oxfordien supérieur et du
Kimméridgien sont à l’origine d’une morphologie différenciée qui est soumise à une
évolution très récente encore active.
Le terrain d’étude est à la limite entre l’Oxfordien supérieur et le Kimméridgien inférieur,
caractérisée par l’alternance de calcaire argileux et de marnes (symbolisé J7a) :
• L’Oxfordien se termine par une alternance de calcaires fins, de calcaires argileux et de
marnes sur 45 m, subdivisé en quatre unités.
• Le Kimméridgien affleure en falaises, il se distingue de l’Oxfordien par une plus forte
teneur en carbonates liée au développement progressif d’une sédimentation à cachet récifal.

La base de données Infoterre (BRGM) recense un sondage sur la commune de Lagord, à


proximité du terrain d’étude, il présente les caractéristiques suivantes.

Figure 24 : Situation géologique du site d’étude (BRGM sur Infoterre)

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Tableau 2 : informations sur le sondage localisé à proximité du terrain d’étude (BRGM sur Infoterre)
Références 06334X0004/F
Localisation Caractéristiques
Commune Lagord Nature sondage
Adresse Le Lignon Profondeur atteinte 63 m
Coordonnées Latitude : Niveau d’eau par 0,8 m
46°11’12’’N rapport au sol (1947)
Longitude : 1° 8'
24'' O
Altitude : 11 m

Figure 25 : Localisation du sondage situé à proximité du terrain d’étude (BRGM sur Infoterre)

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La coupe donne la lithologie suivante :


• 0-2m : dépôts quaternaires constitués de limons, argiles et sables plus ou
moins graveleux.
• 2-13,5m : succession de bancs argileux et calcaires, parfois fissurés
• 13,5-63m : bancs calcaires argileux bleus plus ou moins durs

Figure 26 : Coupe lithologique du sondage localisé à proximité du terrain d’étude (BRGM sur Infoterre)

Ce sondage donne une information au droit du Lignon, le sondage étant localisé à environ 640 m au nord-ouest du terrain militaire.

La société GEOTEC a réalisé une étude géotechnique d’avant-projet (de type G12) pendant l’été 2013 sur le terrain militaire.
La campagne de reconnaissance a mis en évidence les formations suivantes :

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• de la terre végétale sur 0.15 à 0.30 m d’épaisseur identifiée au droit de tous les sondages à la pelle mécanique sauf en en deux points où l’on observe 5 cm d’enrobé
reposant sur 50 cm de GNT,
• des remblais composés de cailloux et blocs calcaire à matrice argileuse
identifiés au droit de quatre sondages jusqu'à une profondeur variant entre
0.30 m/TA et 1.60 m/TA (soit sur une épaisseur de 0.30 m à 1.40 m). On
peut attribuer cette formation aux remblais anthropiques.
• des argiles de recouvrement identifiés au droit de quatre sondages
jusqu'à une profondeur variant entre 0.35 m/TA et 0.55 m/TA (soit sur
une épaisseur de 0.20 m à 0.35 m). On peut attribuer cette formation aux
argiles de recouvrement.
• des marno-calcaires plus ou moins altérés en tête identifiés au droit de
tous les sondages jusqu'à la profondeur d’arrêt ou de refus variant entre
0.80 m/TA et 6.00 m/TA (soit sur une épaisseur de 0.10 m à 5.50 m). On
peut attribuer cette formation aux marnes et calcaire de l’Oxfordien et du
Kimméridgien.

Figure 27 : Localisation des sondages de la campagne géotechnique (GEOTEC)

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3. HYDROLOGIE, HYDROGRAPHIE, HYDROGEOLOGIE

a) Hydrogéologie et eaux souterraines

(1) Structure hydrogéologique


La région Poitou-Charentes correspond sur le plan géologique à la zone de transition entre le Bassin Parisien au
nord-est et le Bassin Aquitain au sud-ouest. Le passage d’un bassin à l’autre se fait par l’intermédiaire du seuil du
Poitou qui relie le Massif Central à l’extrémité méridionale du Massif Armoricain.
Sur le plan hydrogéologique, une telle disposition structurale définit de vastes surfaces d’affleurement pour les
formations perméables essentiellement carbonatées, du Jurassique moyen, Jurassique supérieur et Crétacé. Il existe
aussi de puissantes nappes libres, dont la qualité des eaux est fortement vulnérable aux activités humaines exercées
à la surface du sol. Sept ensembles aquifères principaux sont identifiés en Poitou-Charentes :
• les massifs dunaires littoraux situés en Charente-Maritime,
• les dépôts détritiques du Tertiaire du sud de la Charente-Maritime,
• les calcaires du Sénonien-Turonien du sud de la région,
• les sables et calcaires du Cénomanien au nord et au sud de la région,
• les calcaires du Jurassique supérieur,
• les calcaires du Jurassique moyen ou Dogger,
• les calcaires du Jurassique inferieur ou Lias.

Les calcaires du Kimméridgien constituant le sous-sol au droit du site, sont le principal aquifère facilement
accessible (nappe phréatique). La nappe subit des variations saisonnières importantes. Les ruisseaux temporaires se
manifestant dans les talwegs. Ils sont alimentés par débordements de la nappe en période de crue.

La nappe présente à priori un sens d’écoulement du nord-est vers le sud-ouest.


Figure 28 : Les systèmes aquifères de Poitou-Charentes (PLU de La Rochelle)

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(2) Le site d’étude


Les données existantes semblent orienter sur une nappe présente à une faible profondeur, appartenant à l’aquifère des Calcaires et Marnes du Jurassique supérieur.

Les informations recueillies par la société GEOTEC à l’aide de la mise en place de piézomètre lors de la campagne géotechnique révèlent la présence d’eau dans le
piézomètre Pz1 à une profondeur de 8,79 m par rapport au terrain naturel (23/08/13), soit à une cote approximative de 8 m NGF, le Pz2 était à sec.
Les relevés ont un caractère ponctuel et instantané, ils ne permettent pas de préciser l’ensemble des circulations d’eau qui peuvent se produire en période pluvieuse.
Des circulations d'eau superficielles peuvent également se produire en période pluvieuse.

(3) Captages et périmètres de protection


Captages d’alimentation en eau potable
D’après les informations disponibles auprès de l’ARS, il n’existe pas de captage sur la
commune de Lagord et sur les communes voisines.
Le périmètre de protection de captage le plus proche répertorié par l’ARS est celui de
Saint Rogatien.

Figure 29 : Extrait de la carte p17 de l’ARS Poitou Charente présentant les captages et périmètres de protections de captage en Charente maritime (ARS Poitou Charentes)

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b) Milieux aquatiques

(1) Réseau hydrographique


Le régime des cours d’eau de Poitou-Charentes est de type pluvial, caractérisé par des hautes eaux hivernales et des basses eaux estivales. La plupart des cours d’eau
présentent des crues de plaine, qui se traduisent par une montée des eaux progressive et une submersion prolongée.
Les cours d’eau traversant les terrains sédimentaires bénéficient naturellement de l’apport des nappes, même en période d’étiage, qui leur assurent un écoulement
permanent. En situation naturelle, il peut arriver que même ces cours d’eau connaissent des étiages sévères, consécutifs à une faible recharge hivernale des nappes. Cette
situation est toutefois aggravée par les prélèvements d’eau.
La ville de La Rochelle, commune voisine située au sud de Lagord, accueille l’embouchure du canal
de Marans, appartenant au bassin versant de la Sèvre Niortaise et divers cours d’eau ou axes
d’écoulement.

Le territoire de Lagord est concerné par différents axes d’écoulements des eaux. Le Lignon, cours
d’eau non permanent, s’écoule sur la partie Est de la commune, il est libre au Nord et au Sud et busé
dans la partie centrale. Le Lignon représente l’exutoire final des eaux pluviales.
Le Lignon se situe à environ 400 mètres à l’Est du site militaire.

Figure 30 : Hydrographie à moyenne échelle


(Géoportail)

Figure 31 : Caractéristiques hydrographiques de la commune de Lagord (Géoportail)

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(2) Les zones humides


Les zones humides ont été définies par la Convention de Ramsar, puis par la Loi sur l’Eau du 3
janvier 1992 : « on entend par zone humide les terrains exploités ou non, habituellement inondés ou engorgés
d’eau douce, salée ou saumâtre, de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée
par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année. »
Les zones humides sont des espaces de transition, maritimes ou continentaux, de plaine ou
d’altitude, entre la terre et l’eau. La notion de zone humide recouvre une grande variété de
situations. Vasières, estuaires, étangs, marais, forêts riveraines des cours d’eau, prairies humides,
tourbières, ...

Figure 32 : Localisation des zones humides situées à proximité de la commune de Lagord (Trame verte et bleue en Poitou-Charentes)

(3) Le site d’étude


Lors de l’occupation militaire un système de gestion des eaux pluviales s’appuyant sur la
topographie du site a été mis en place, des fossés sont visibles en accompagnement des voiries et
un bassin de rétention des eaux pluviales localisé en point bas du site en partie sud-est.

Les eaux pluviales retenues par le bassin de rétention existant se rejettent dans un collecteur DN
1000, puis vers une chambre de régulation qui oriente les eaux vers le bassin de rétention « des
Chiens » géré par la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, et préalablement déclaré
L’exutoire final est représenté par Le Lignon, cours d’eau non permanent.

Figure 33 : Ouvrages de gestion des eaux pluviales sur le terrain d’étude

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Selon les informations fournies par le site du Réseau Partenarial des Données sur les
Zones Humides, les données de pré localisation des zones humides par la DREAL
indiquent que le site n’est pas potentiellement soumis à une zone humide.
En comparaison avec les critères énoncés dans l’arrêté du 1er octobre 2009 modifiant
l'arrêté du 24 juin 2008 précisant les critères de définition et de délimitation des zones
humides en application des articles L. 214-7-1 et R. 211-108 du code de
l'environnement ; les visites sur le terrain n’ont pas révélé de flore indicatrice de zone
humide. De plus les données de sondages réalisés par la société GEOTEC ne donnent
pas d’informations sur la présence de traces d’hydromorphie dans les sols.
Un diagnostic Zones humides sera démarré courant 2014 sur le périmètre de la
Communauté d’Agglomération de La Rochelle.

Figure 34 : Cartographie de pré-localisation des zones humides de Charente-Maritime (Réseau Partenarial des Données sur les Zones Humides)

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c) Qualité de l’eau

Depuis septembre 2005, la Communauté d’agglomération de La Rochelle a mis en place un réseau de surveillance de la qualité des eaux constitué de 11 points de
contrôle.
Des échantillons d’eau, à fréquence bimestrielle, et de sédiments, à fréquence semestrielle, sont prélevés et analysés.

Pour la qualité des eaux, les paramètres suivis sont :


• organoleptiques (couleur, odeur, turbidité, algues, niveau),
• bactériologiques (E. Coli, entérocoques),
• physico-chimiques (pH, conductivité, O2 dissous, MES, turbidité, DCO, DBO5, COD, NH4+, NTK, NO3-, NO2-, PO43-, P total, transmittance UV, chlorophylle A
& phéopigments).
Pour la qualité des sédiments, les paramètres suivis sont :
• bactériologiques (E. Coli, entérocoques),
• physico-chimiques (%MS & Humidité, %MO et minérales, COT, Hydrocarbures totaux, Métaux lourds : Cd, Cr, Cu, Hg, Pb, Zn)

Le suivi (eaux et sédiments) met en évidence des qualités variables selon les milieux récepteurs :
• les milieux à faible écoulement (eau douce ou eau saumâtre) peuvent être fortement perturbés par des facteurs anthropiques ou climatiques (étiage, orage,…),
• les milieux suffisamment renouvelés apparaissent moins dégradés par des activités anthropiques, néanmoins perceptibles sur les analyses des sédiments.

(1) Les Masses d’eau


Les masses d’eau constituent le référentiel cartographique élémentaire de la directive cadre sur l’eau. Ces masses d'eau servent d'unité d’évaluation de la qualité des eaux.
L’état (écologique, chimique, ou quantitatif) sera évalué pour chaque masse d’eau. Il existe 5 catégories de masses d’eau : masses d’eau de cours d’eau ; de plans d’eau ; de
transition, ce sont les estuaires ; côtières pour les eaux marines le long du littoral et souterraines.
• Masses d’eau souterraine - Le site d’étude fait partie de la masse d’eau FRGG106.
• Masses d’eau côtière – Le bassin versant qui concerne le site (agglomération de la Rochelle), est en lien avec la masse d’eau FRGC54.

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• Masses d’eau plan d’eau – Le site n’est pas à proximité ou en lien avec une masse d’eau plan d’eau.
• Masse d’eau cours d’eau – La masse d’eau cours d’eau du bassin versant auquel appartient le site est « Canaux Marans ».

(2) Etat écologique 2011 des eaux de surface


L’agence de l’eau publie une somme d’information de synthèse sur l’état des eaux
de surfaces. L’état écologique des masses d’eaux de surfaces qui concernent le site
sont :
• Eaux côtières FRGC54 : Etat « moyen » (Niveau de confiance « Moyen »)
• Cours d’eau Canaux Marans : Etat « moyen » (Niveau de confiance « faible »).
L’objectif de bon état est 2015.

Figure 35 : Carte de l’état écologique 2011 des eaux de surface - SDAGE 2010-2015 (Agence de l’eau Loire Bretagne)

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(3) Etat écologique des eaux souterraines


La masse d’eau souterraine FRGG106 est en état « médiocre ».
L’objectif de bon état est 2021 ou 2027 pour le pesticide seul.

Figure 36 : Carte de l’état écologique 2011 des eaux souterraine – SDAGE 2010-2015 (Agence de l’eau Loire Bretagne)

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d) Usages de l’eau et alimentation en eau potable

L’eau potable distribuée à Lagord est une eau mixte, provenant du mélange d’eaux souterraines et d’eaux
superficielles (pour des raisons quantitatives ou qualitatives).
L'eau distribuée à Lagord provient essentiellement de l’usine de St-Hippolyte appartenant au SDE 17 et
potabilisant l’eau de la Charente à partir du canal de dérivation de l’Unima.

L’eau potable est acheminée vers les lieux de consommations par des réseaux dits primaires qui sont
interconnectés : les différents producteurs d’eau ont ainsi collaboré pour permettre des « échanges » d’eau, soit
pour pallier les problèmes qualitatifs (la ville de Saintes a longtemps eu des problèmes de turbidité en hiver) ou
quantitatifs (afflux des touristes sur le littoral l’été et pics des 14 juillet et 15 août). Ces interconnexions
permettent d’éviter toute rupture d’approvisionnement des consommateurs.

Depuis le 1er janvier 2014, la commune de Lagord adhère au Syndicat Départemental qui a repris l’ensemble des
communes constituant le SIAEP de la région Nord de La Rochelle, maintenant dissout. La gestion de l'eau
potable (puisage ou achat, traitement, distribution, facturation) est confiée à la SAUR, par un contrat de
délégation du service public, venant à expiration le 31 décembre 2022.

Figure 37 : Structures administratives et de gestion de l’approvisionnement en eau (Communauté d’agglomération de La Rochelle)

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4. CLIMAT EN CHARENTE-MARITIME

Le climat dont bénéficie la Charente-Maritime est un climat océanique tempéré de type aquitain, marqué par un ensoleillement moyen assez important. La pluviosité y est
modérée, les précipitations ne dépassant pas 1200 mm par an. Les températures, quant à elles, varient en moyenne de + 5°C en hiver à + 20°C en été. Les hivers sont
doux et pluvieux, mais en été, le climat peut être assez sec, si bien que des épisodes de sécheresse peuvent ponctuer certains étés.
L’ensemble des données météo sont disponibles auprès de météo-France (statistiques 1971-2000) pour la station de la Rochelle.

a) Les précipitations

Tableau 3 : Moyennes des précipitations pour la station de La Rochelle (données statistiques 1971-2000)
Mois Janv. Fevr. Mars Avr. Mai Juin Juil. Aout Sept. Oct. Nov. Déc. Année
Précipitation 78.3 67.2 50.8 61.9 59.0 39.9 36.0 41.9 66.3 86.1 90.6 85.4 763.4
s .moy. mm

b) Les températures

Tableau 4 : Moyennes des températures pour la station de La Rochelle (données statistiques 1971-2000)
Mois Janv. Fevr. Mars Avr. Mai Juin Juil. Aout Sept. Oct. Nov. Déc. Année
Temp. Mini 3.8 4.1 5.8 7.4 11.2 13.9 16.2 16.2 13.7 10.6 6.5 4.6 9.5
°C
Temp.moy.°C 6.4 7.2 9.3 11.2 14.9 17.8 20.2 20.3 17.8 14.2 9.6 7.2 13.0
Temp max.°C 8.9 10.2 12.7 15.0 18.7 21.7 24.3 24.5 21.9 17.8 12.7 9.8 16.5

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c) L’ensoleillement

Tableau 5 : Durée moyenne d’insolation pour la station de La Rochelle (période 1991-2000)


Mois Janv. Fevr. Mars Avr. Mai Juin Juil. Aout Sept. Oct. Nov. Déc. Année
Durée .moy. 86.9 114.2 172 186.4 233.2 247.9 268.6 266.5 191.6 136.1 89.2 63.1 2055
insolation h

Course du soleil

Figure 38 : Trajectoire du soleil pour la latitude 46 (Enertech)

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d) Les vents

La Rose des vents normale est élaborée à partir de 20 ans de données horaires
de vitesses et de directions du vent, pour la station météorologique.

Le produit présente également la fréquence d'apparition des vitesses en


fonction de leurs directions, répartie en classes.

Les vents dont la vitesse est supérieure à 8 m/s proviennent essentiellement de


l’ouest.

Les vents dont la vitesse est comprise entre 4,5 et 8 m/s proviennent
majoritairement de l’ouest et du nord-est (vents modérés).
Les vents dont la vitesse est comprise entre 1,5 et 4,5 m/s proviennent
majoritairement du nord-est (vents légers).

Figure 39 : Rose de vents pour la station de La Rochelle (Météo France)


Le terrain et ses environs immédiats se caractérisent par une topographie relativement plate.
Aucun élément naturel ou anthropique ne crée de réel obstacle aux vents : Le voisinage du site localisé à l’Ouest, d’où viennent les vents dominants de plus de 8 m/s,
sont principalement caractérisés par des logements avec une faible hauteur.
Les bâtiments existants sur le site, peuvent présenter un écran aux vents en raison de leur taille, ils ne sont toutefois pas localisés en bordure de site afin de servir d’écran.
Leur présence crée de légères zones de calme en proximité immédiate.
Un léger creux naturel localisé au sud-ouest du site est abrité du vent.

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5. LA QUALITE DE L’AIR

ATMO Poitou-Charentes est l’association régionale à laquelle est confiée la surveillance des polluants atmosphériques et l’information relative à la qualité de l’air. ATMO
Poitou-Charentes dispose d’un réseau fixe de 18 stations implantées sur les 4 agglomérations chefs-lieux de la région dont la commune de La Rochelle.
L’indice ATMO est un indicateur journalier de la qualité de l’air d’une agglomération. Il est constitué à partir de quatre polluants : SO2, NO2, O3 (prise en compte des
maxima horaires) et PM10 (prise en compte des moyennes journalières).
En 2003 dans l’agglomération de La Rochelle, la qualité de l’air est qualifiée de très bonne a bonne 73,6% des jours de l’année contre 84 % en 2001 et 88 % en 2002. Une
analyse plus fine par polluant montre que cette dégradation de la qualité de l’air est due à la pollution photochimique (ozone).

a) Bilan de la qualité de l’air

Un document établi par ATMO Poitou-Charentes dresse un bilan de la qualité de l’air dans la région. Quatre stations concernent l’agglomération de La Rochelle. Après
renseignements pris auprès d’ATMO Poitou-Charentes, la qualité de l’air sur le site du terrain militaire est équivalente à la qualité de l’air mesurée sur l’agglomération.
Le bilan a pour objectif de faire une comparaison des mesures par rapport à l'ensemble des valeurs réglementaires applicables sur les différents polluants :
• ozone ;
• dioxyde d'azote et oxydes d'azote ;
• particules fines (PM10) et très fines PM2,5 ;
• dioxyde de soufre ;
• métaux lourds (nickel, cadmium, plomb et arsenic) ;
• benzo(a)pyrène.

Les mesures sont comparées aux seuils de qualité de l'air définis dans le décret 2010-1250 du 21 octobre 2010 qui définit :
• L’objectif de qualité
• Le seuil d’alerte
• La valeur limite

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• La valeur cible
• Le seuil d’information et de recommandations
• Le seuil d’alerte

Le découpage de la région en zones administratives de surveillance a été réalisé selon les critères définis dans le cadre de la mise en œuvre de la directive européenne
2008/20/CE.
Dans ce contexte, la zone urbaine régionale (ZUR) est définie comme étant la « zone regroupant les unités urbaines comprises entre 50 000 et 250 000 habitants ».
La zone régionale (ZR) est quant à elle définie comme étant la « zone de niveau régional comprenant les unités urbaines inférieures à 50 000 habitants ».
Pour le secteur de La Rochelle, les stations sont réparties de la manière suivante : une station urbaine, une station trafic et une station industrielle.

La ZUR (Zone Urbaine Régionale) de la Charente Maritime représente la plus grande part des émissions de monoxyde de carbone, particules fines et dioxyde de soufre.

Tableau 6 : Emission totales de polluants par unité de surface de la ZUR (ATMO Poitou-Charentes)
ZUR Charente-Maritime
Emissions totales Emission par unité de surface
Oxydes d’azote 3918 5924
Particules fines En tonne 818 Mesure par km² 1237
Dioxyde de soufre 703 1063
Monoxyde de carbone 8736 13206

b) Le réseau de surveillance pour l’agglomération de La Rochelle

En 2012, le dispositif de surveillance de la qualité de l'air ambiant était tel que représenté sur la carte suivante.
Au cours de l'année 2012, le réseau de surveillance de la qualité de l'air ambiant sur l'agglomération de La Rochelle était constitué des stations suivantes :
• Commune d'Aytré, station périurbaine assurant le suivi des oxydes d'azote et de l'ozone.

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• Place de Verdun, station urbaine assurant le suivi des oxydes d'azote, de l'ozone, des particules fines et très fines et du benzène.
• Rue Saint Louis, station trafic assurant le suivi des oxydes d'azote, des particules fines et du benzène. Les métaux lourds réglementés (nickel, cadmium, plomb et
arsenic) ainsi que le benzo(a)pyrène sont également suivis sur ce site dans le cadre d'une évaluation préliminaire.
• Place d'Orbigny dans le quartier de La Pallice, station industrielle qui a
assuré le suivi des oxydes d'azote, du dioxyde de soufre et des
particules fines (PM10) et très fines (PM2,5).

Selon les informations d’ATMO Poitou-Charentes les caractéristiques de l’air


ambiant sur le site d’étude sont données par les stations d’Aytré et La Pallice.

Figure 40 : Dispositif de surveillance sur l’agglomération de La Rochelle

La qualité de l'air est globalement bonne sur l'agglomération de La Rochelle, seules les concentrations en ozone et en particules très fines (PM2,5) ne respectent pas un ou
plusieurs objectifs de qualité (le détail des valeurs mesurées est présenté en annexe).
Depuis 10 ans, les concentrations en dioxyde d'azote et en particules fines (PM10) présentent une tendance à la baisse en zone urbaine.
Les concentrations pour l'ozone ont tendance à stagner depuis 10 ans.

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(1) Répartition des polluants sur l’agglomération

• Le dioxyde d’azote (NO2)


La présence de dioxyde d’azote est majoritairement due au trafic routier,
on retrouve les concentrations les plus fortes dans le centre urbain
dense.
Ces mesures confirment que la valeur limite fixée à 40µg/m3 en
moyenne annuelle est respectée en situation de fond sur tout le territoire.

Figure 41 : Cartographie des concentrations en dioxyde d’azote sur l’agglomération (ATMO Poitou-Charentes)

• L’ozone (O3)
L'ozone est un polluant particulier dans le sens où, contrairement aux autres polluants, il n'est pas directement émis par les activités humaines mais est un produit
secondaire issu de réactions chimiques impliquant en partie d'autres polluants émis par l'activité humaine (composés organiques volatils et dioxyde d'azote notamment).

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L'ozone présente un risque à la fois pour la santé humaine et pour la végétation.

Les valeurs réglementaires définies pour l'ozone et pour la protection de la santé humaine sont :
• objectif de qualité 120 µg/m3 pour le maximum journalier de la moyenne sur 8 heures, pendant 1 an ;
• valeur cible 120 µg/m3 pour le maximum journalier de la moyenne sur 8h à ne pas dépasser plus de 25 jours/an, en moyenne sur 3 ans ou, à défaut d’une série
complète et continue de données annuelles sur cette période, calculée sur des données valides relevées pendant 1 an.

Celles pour la protection de la végétation sont :


• objectif de qualité AOT40 = 6000 µg/m3.h ;
• valeur cible AOT40 = 18000 µg/m3.h, en moyenne sur 5 ans ou, à défaut d’une série complète et continue de données annuelles sur cette période, calculée sur des
données valides relevées pendant 3 ans.

Les résultats des études montrent que l'ensemble de la région (hors zones urbaines) est concernée par le non-respect des objectifs de qualité, aussi bien celui défini pour la
protection de la santé humaine que celui défini pour la protection de la végétation.

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Figure 42 : Zones de dépassements/respect des valeurs de protection de la santé humaine et de la végétation pour l’ozone (ATMO Poitou-Charentes)

• Les particules fines (PM10)


La mesure des particules fines d’un diamètre inférieur à 10 µm (PM10) répond à des exigences sanitaires. Elles préoccupent en effet les hygiénistes notamment pour leur
impact sur la santé des enfants et des insuffisants respiratoires.

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L’objectif de qualité relatif aux PM10 est de 30 µg/m3 en moyenne annuelle. Cet objectif est atteint avec des concentrations annuelles de 20 µg/m3 au maximum sur la
Place de Verdun.

• Le dioxyde de soufre (SO2)


Le dioxyde de soufre est un marqueur traditionnel de la pollution d’origine industrielle, il est principalement issu de la combustion de matières fossiles. Ses effets sur la
santé à des teneurs élevées sont connus : altération des défenses pulmonaires, aggravation des maladies respiratoires et cardiovasculaires.
Les objectifs de qualité fixent un seuil pour les concentrations moyennes annuelles de 40 à 60 µg/m3. Sur l’agglomération rochelaise, la moyenne annuelle varie entre 1 et
2 µg/m3.

(2) Indices de la qualité de l’air de La Rochelle


Un bilan des indices de la qualité de l’air sur l’agglomération de la Rochelle a été établi par ATMO Poitou-Charentes.

Tableau 7 : Bilan des indices de la qualité de l’air pour l’année 2012 (ATMO Poitou-Charentes)
Indice Nombre de jour
2 Très bon 3
3 Bon 102
4 Bon 140
5 Moyen 47
6 Médiocre 23
7 Médiocre 14
8 Mauvais 4
9 Mauvais 2
10 Très mauvais 1

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(3) Les polluants recensés sur la commune de Lagord

Tableau 8 : Qualité de l’air pour la commune de Lagord (Site ATMO Poitou Charentes)
Agriculture,
Emetteurs non Energie : extraction, Industrie manufacturière, Modes de Résidentiel, tertiaire,
sylviculture et Transports
Polluant inclus dans le total transformation et traitement des déchets, transports autres commercial et
aquaculture hors routiers
France distribution construction que routier institutionnel
UTCF

CO 0% 0% 0% 0.3% 0% 18.4% 81.2%

CO2TO
0.2% 0% 0% 3.8% 0% 14.9% 81.1%
T

COVNM 1% 0% 1.1% 16.2% 0.2% 34.3% 47.2%

NH3 99.1% 0% 0% 0.9% 0% 0% 0%

NOX 0.2% 0% 0% 2.3% 0.2% 4.3% 93%

PM10 1.9% 0% 0% 13.5% 0.1% 23.2% 61.3%

SO2 0.5% 0% 0% 32.5% 0.2% 17.6% 49.3%

TSP 4.7% 0% 0% 32.4% 0.1% 13.9% 48.9%

Pour la commune de Lagord, la majorité des polluants dans l’atmosphère est issue des transports routiers.

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6. QUALITE DES MILIEUX, POLLUTIONS ET RISQUES

Le site internet Prim.net, portail des risques majeurs de l’état, fourni pour la commune de Lagord une série d’information sur les risques dans cette commune. Les risques
répertoriés sont les suivants (sans détail ni description) :
• Séisme : Zone de sismicité: 3
• Phénomènes météorologiques : Tempête et grains (vent)
• Feu de forêt
• Mouvement de terrain
• Phénomène lié à l'atmosphère
• Transport de marchandises dangereuses

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a) Risques naturels

Différents arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle sont répertoriés et


présentés en annexe.

(1) Risques liés au sol


Aléa retrait-gonflement des argiles
Le site du projet n’est pas soumis à un aléa retrait gonflement des argiles tel qu’ils sont
répertoriés dans la banque de données du BRGM (BD Argile), excepté à son extrémité
Est.
La société GEOTEC a réalisé une étude sur le terrain militaire, cette étude nous
informe sur la présence d’argiles de recouvrement identifiées au droit de quatre
sondages (répartis de manière aléatoire sur le site) jusqu'à une profondeur variant entre
0.35 m/TA et 0.55 m/TA (soit sur une épaisseur de 0.20 m à 0.35 m).
Selon les informations des géotechniciens la faible épaisseur des argiles sur le site
n’entraine pas de risque de retrait-gonflement des argiles.

Figure 43 : Aléa retrait-gonflement des argiles (BRGM)


Cavités souterraines et cavités
Il n’est pas répertorié de cavités souterraines sur la commune de Lagord dans la base de données BDCavité.net du BRGM.

Mouvements de terrain
Il n’est pas répertorié de mouvements de terrain sur la commune de Lagord dans la base de données du BRGM BDmvt.net.
La commune de Lagord a été reconnue en état de catastrophe naturelle « sécheresse » par arrêté du 21 octobre 2012 ayant entraîné des mouvements de terrain
différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1 er juillet au 31 aout 2013.

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(2) Risques sismiques


Les exigences parasismiques sont définies en fonction de deux critères : la localisation géographique d’une part, et la nature de l’ouvrage d’autre part.
Deux décrets du 22 octobre 2010 donnent les nouvelles dénominations de zones sismiques et de catégories de bâtiments et le nouveau découpage géographique des 5
zones sismiques
- Le décret n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français, fixe le périmètre d’application de la réglementation
parasismique applicable aux bâtiments.
- Le décret n°2010-1254 du 22 octobre 2010 relatif à la prévention du risque sismique, permet la classification des ouvrages et des bâtiments et de nommer et
hiérarchiser les zones de sismicité du territoire.

En termes d’ouvrage, la réglementation distingue deux types d’ouvrages : les ouvrages à « risque normal » et les
ouvrages à « risque spécial ».
- La première classe (dite à « risque normal ») correspond « aux bâtiments, équipements et installations pour lesquels
les conséquences d’un séisme demeurent circonscrites à leurs occupants et à leur voisinage immédiat ». Elle correspond
notamment au bâti dit courant (maisons individuelles, immeubles d’habitation collective, écoles, hôpitaux, bureaux,
etc.…)
- La seconde classe (dite à « risque spécial ») correspond « aux bâtiments, équipements et installations pour lesquels les
effets sur les personnes, les biens et l’environnement de dommages même mineurs résultant d’un séisme peuvent ne
pas être circonscrits au voisinage immédiat desdits bâtiments, équipements et installations ». Elle correspond à des
installations de type nucléaire, barrages, ponts, industries SEVESO, qui font l’objet d’une réglementation parasismique
particulière.

Zone règlementaire
En termes de zonage, le territoire national est divisé en cinq zones de sismicité croissante :
- une zone de sismicité très faible (1) où il n’y a pas de prescription parasismique particulière pour les bâtiments à
risque normal mais prise en compte de l’aléa sismique dans les installations à risque spécial (installations classées),
- quatre zones de sismicité faible (2), modérée (3), moyenne (4) et forte (5), où les règles de construction parasismique
sont applicables pour les bâtiments. Outre-mer, les départements de la Guadeloupe et de la Martinique sont classés
entièrement en zone de sismicité forte (5).
Figure 44 : Zonage sismique

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L’arrêté du 22 octobre 2010 modifié par l’arrêté du 19 juillet 2011 définit les règles parasismiques applicables aux bâtiments de la catégorie dite « à risque normal » situés
en zone de sismicité faible à forte. Les exigences et règles de construction contenues dans cet arrêté sont applicables pour tout permis de construire déposé après le 1er
Mai 2011, date d’entrée en vigueur de l’arrêté (l’arrêté du 29 Mai 1997 est abrogé à cette date). Ces règles sont applicables lors de la construction de bâti nouveau ou
lorsque le bâti ancien fait l’objet de modifications importantes. Dans le cas général, les règles de construction applicables sont celles définies dans l’Eurocode 8 (norme
NF EN 1998-1). La réglementation autorise également le recours à des règles simplifiées pour certains bâtiments de type maisons individuelles : guide CP-MI Antilles,
règles PSMI-89/92 (norme NF P 06-014) pour la métropole. Durant une période transitoire, qui s’achève le 1er janvier 2014 (arrêté modificatif du 25 octobre 2012), est
autorisée l’utilisation des règles PS 92 (norme NF P 06-013) avec des valeurs d’accélération modifiées (article 5 de l’arrêté du 22 octobre 2010).

Le site se trouve en zone de sismicité 3 (modérée) et dans la classe à risque « normal ».

(3) Risques inondation


La commune de Lagord n’est pas dans le périmètre d’un plan de prévention
risque inondation (PPRI) (Cartorisque.prim.net).

La commune de Lagord ne fait pas partie des Territoires à Risques Importants


(TRI), (secteur où se concentrent fortement des enjeux exposés aux inondations,
qu’elles soient issues de submersions marines, de débordements de cours d’eau
ou de toute autre origine). La commune de Lagord possède des espaces inclus
dans une enveloppe Approchée Zone Inondable Potentielle, mais le site d’étude
n’en fait pas parti.

Figure 45 : Territoires à Risques Importants

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Inondation par remontée de nappe


La commune de Lagord est concernée par le phénomène de remontée de nappe, elle est
soumise à une sensibilité très faible.

Le site d’étude est soumis à une faible sensibilité, excepté à son extrémité est.
Les sensibilités plus fortes se localisent au droit du Lignon, cours d’eau non permanent,
à l’ouest du site.
Un suivi des niveaux piézomètriques a été mis en place par la Communauté
d’Agglomération de La Rochelle, les données relevées montrent une nappe calée entre
7,21 et 12,81 m NGF (localisation des piézomètres sur la figure n°24).

Tableau 9 : Données de suivi piézométrique (CDA)


Piézo n°1 au nord Piézo n°2 au sud
date
relevé (m) niveau (mNGF) relevé (m) niveau (mNGF)
22/01/2014 -5,90 12,21 -9,30 7,21
28/01/2014 -5,30 12,81 -8,70 7,81
06/02/2014 -5,50 12,61 -8,70 7,81
13/02/2014 -5,40 12,71 -8,70 7,81
20/02/2014 -6,03 12,08 -9,06 7,45

Figure 46 : Phénomènes de remontée de nappe (BRGM)

(4) Autres risques naturels


Tsunamis
La banque de données Tsunami (tsunami.fr) du BRGM recense les tsunamis sur les communes côtières françaises. Dans le département de Charente Maritime, les
tsunamis suivant sont répertoriés.

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Tableau 10 : Tsunamis répertoriés sur la Charente maritime (BRGM)


Date Heure Dommages Appellation Région Intensité
7 septembre 1972 22 h 26 min Sans dommage Séisme d'Oléron Charente-Maritime 2.0
22 avril 1882 7 h 30 min Dommages légers Port de La Rochelle Charente-Maritime 3.0
Baie de La Rochelle (Le
9 juin 1875 9 h 12 min Dommages légers Charente-Maritime 3.0
Port)
Baie de La Rochelle (Le
6 septembre 1785 Dommages légers Charente-Maritime 3.0
Port)

La commune de Lagord n’a à ce jour pas été directement concernée.

Feux de forêts
Le Plan de Protection des Forêts Contre les Incendies (PPFCI) du Poitou-Charentes est approuvé ou en voie d’achèvement.

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b) Risques technologiques et pollutions

(1) Risque industriel


Etablissements SEVESO
Le département de la Charente-Maritime compte 7 établissements industriels relevant
du seuil haut de l'arrêté ministériel du 10 mai 2000 retranscrivant en droit français la
directive SEVESO II, 5 établissements relèvent du seuil bas. Aucun site ne concerne
directement la commune de Lagord. Cinq se situent sur la commune de La Rochelle.

Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE)


4 établissement(s) classé(s) non-Seveso :
• HYDRO APPLICATIONS, en fonction, Réparation et installation, machine et
équipement
• SPA DE LAGORD, Chiens (élevage, vente, transit, garde, fourrières) 80 unités
• CDA La Rochelle Lagord : en fonction, déchèteries aménagées pour les usagers
(3870 m²). Régime non seveso.
• LECLERC Lagord Supermarché Charentais SA, Liquides inflammables, Stations-
service (6794 m3)

Figure 47 : Localisation des ICPE référencées par la base de données de l’Inspection des Installations Classées
(2) Risque Transport de Matières Dangereuses
Compte tenu de la diversité des produits transportés et des destinations, un accident de TMD peut survenir n’importe où dans le département de Charente-Maritime.
Cependant certains axes présentent une potentialité plus forte du fait de l’importance du trafic.
Les axes routiers et autoroutiers les plus concernés sont :
• RN11
• A10

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• RN237/RN137
• RN10
• RD939
• RD733
• RN141
• A837

La commune de Lagord est soumise au risque transports de matières dangereuses.

(3) Risque pollution des sols


La Base de données BASOL du BRGM sur les sites et sols pollués ou potentiellement pollués appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif,
n’indique aucun site sur la commune de Lagord.

La Base de données BASIAS du BRGM faisant l’inventaire des sites industriels et activités de service répertorie 43 sites sur la commune de Lagord.
3 sites sont référencés à proximité de la zone d’étude.

Tableau 11 : Caractéristiques des activités de service localisées à proximité du terrain d’étude (BASIAS)
Indice de la fiche Nom usuel Raison sociale Localisation Libellé de l’activité Importance de
l'activité
POC1700931 Atelier d'entretien et de Direction des travaux du Terrain militaire de Garages, ateliers, Déclaration
réparation de véhicules génie de Poitiers LAGORD mécanique et soudure
Activité terminée
POC1700654 Garage Mr JARRION 35 rue Nobel 17140 Garages, ateliers, Déclaration
Lagord mécanique et soudure
Activité terminée
POC1702369 Garage Mr JARRION 8 rue d’Avignon Garages, ateliers, Déclaration
17140 Lagord mécanique et soudure
En activité

MARS 2014

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Etude historique et documentaire de pollution des sols


Une étude historique et documentaire en terme de pollution des sols a été réalisée par la société ICF Environnement en 2010.

Les zones ayant eu des activités potentiellement génératrices de pollution ont été
visitées et analysées :
• Soute à ingrédients : entrepôt de jerricanes, produits de nettoyage, produits
inflammables, matières absorbantes, huiles de vidange usagées ; cette soute présente un
sol imperméable avec une entrée du bâtiment surélevée.
• Aire de distribution des carburants : création d’une rigole en aval de l’aire de lavage
rejoignant le séparateur à hydrocarbures. L’aire accueillait 4 cuves à carburant. Présence
de tâches de carburants devant les volucompteurs. Aucun incident répertorié depuis
l’installation de la station il y a 11 ans.
• Aire de stationnement des camions carburant : zone sillonnée de barrages
absorbants. Installation d’un séparateur à hydrocarbures en aval hydraulique.
• Ateliers de réparation mécanique des véhicules : avec séparateur à hydrocarbures et
bac à graisse. Ils sont composés de deux hangars accolés. Il existe 3 fosses de réparation
carrelées. Présence de tâches d’huile et hydrocarbures au sol. Présence d’un bac de
récupération de 1000 L à l’extérieur du bâtiment. Présence de plusieurs cuves à huiles
usagées et bidons de récupération. Présence d’un local batterie, d’une aire de lavage.
• Zone de stationnement principale : aucune intervention mécanique sur cette zone.
• Déploiement d’un réseau pluvial sur tout le site. Les eaux souillées sont dirigées vers
les séparateurs à hydrocarbures via des canalisations souterraines. Les eaux non
souillées des aires imperméables sont dirigées vers le bassin de piégeage et vers un
séparateur final.
• Alimentation énergétique : chauffage au gaz ; le bâtiment 1 était muni d’un
transformateur à PCB aliéné en 2002 et détruit 2003.
• Cuve à solvant : d’un volume de 1000 L.
Figure 48 : Bilan de la visite de site d’ICF Environnement sur photo aérienne (ICF Environnement)

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Le site est soumis à la réglementation ICPE en raison de stockages de solvant et de la présence d’un
transformateur à Polychlorobiphényles (PCB).

L’étude historique et documentaire a permis d’engager des travaux de dépollution qui se sont déroulés en 2
phases.
• 1ère phase en 2011 : dépollution de la station de carburant et analyse de la qualité des sols
• 2e phase en 2013 : dépollution des résidus d’hydrocarbure et de métaux

1ère phase
Diagnostic de qualité des sols
La société SITA Remediation a réalisé une étude sur la qualité des sols en terme de pollution en 2011.

19 sondages ont été réalisés au droit du site d’étude.


Des analyses sur sol brut et lixiviats, analyses définies sur la base d’indices organoleptiques, teneur en gaz
mesurées in situ, localisation des sondages, cahier des charges.
Le programme analytique a concerné les polluants suivants :
• Hydrocarbures C10-C40
• Métaux
• HAP
• BTEX
• COHV
• PCB
• Pack déchets inertes

Figure 49 : Résultats des analyses de sol sur plan de localisation des sondages de sol (Rapport SITA Remediation)

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Les conclusions de SITA Remediation sont les suivantes :


• Mesure de n-octane dans les sols montre l’absence d’impact en hydrocarbures volatils
• Présence de métaux avec de légers dépassements de la valeur ASPITET pour le cuivre et le mercure ; les métaux dans les sols sont non lixiviables.
• Léger dépassement du critère ISDI (Centre de déchets inertes) pour les hydrocarbures C10-C40 dans les sols de surface à proximité de l’aire de lavage.
• Voies de transfert analysées :
• Volatilisation des substances depuis les sols vers l’air atmosphérique.
• Migration verticale de la pollution, en raison de la
présence de terrains perméables
• Migration latérale via les eaux souterraines vers les
puits privés.
• Perméation : transfert des polluants organiques
depuis le sol à travers les canalisations AEP du site, dans
le cas où les canalisations sont de type PVC ou PEHD.
• Envol de poussières : dans le cas de sols pollués en
surface.

Figure 50 : Schéma conceptuel de pollution pour le projet d’étude (Rapport SITA Remediation)

Travaux de dépollution
Des travaux de dépollution d’une station de carburant et de trois cuves à huiles usagées ont été réalisés. Les informations sont données dans un rapport réalisé par Sita
Remédiation en novembre/décembre 2011.
Sita Remédiation est intervenu du 2 au 10 novembre et du 9 au 14 décembre 2011 pour la réalisation des travaux de dépollution :
• Démantèlement et élimination des 7 cuves de stockage d’hydrocarbures autour de la station de distribution de carburant et dans les hangars de maintenance
mécanique.

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• Tri des déblais pendant la phase de terrassement.


• Evacuation, transport et élimination des déblais pollués par des hydrocarbures vers la filière de traitement biologique du centre SEDA.
• Investigations complémentaires pour analyses de réception des terrains afin d’en vérifier l’état résiduel.
Au total 68,88 tonnes de déblais pollués ont été éliminés.
A l’issue des travaux, l’ensemble des sources concentrées de pollution des sols liées à l’installation de stockage de combustible a été retiré. Seule une teneur légère en
hydrocarbures C10-C40 persiste en fond de fouille dans de la roche mère.

Les secteurs pollués au mercure ont fait l’objet d’une dépollution, les analyses de fond de fouille montrent la présence d’une seule teneur restant à l’état de traces sur la
roche-mère, dont la valeur est inférieure au critère d’acceptation en ISDI.

2eme phase
Des investigations complémentaires ont été réalisées dans le secteur présentant un léger dépassement pour le mercure, elles ont permis de vérifier que les anomalies
observées étaient ponctuelles et non étendues dans le secteur proche du sondage.
Des travaux d’excavation de sol ont été réalisés au droit des sols présentant des traces d’hydrocarbures C10-C40, à proximité de l’aire de lavage, ainsi qu’au droit du
sondage présentant de légers dépassements de la valeur ASPITET pour le mercure. Les pollutions résiduelles ont été évacuées.
Le site est désormais exempt de toute pollution.

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Figure 51 : Plan de situation des zones d’intervention de SITA (Sita remédiation)

Figure 52 : Plan de recollement des travaux (Sita Remédiation)

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Etude historique de pollution pyrotechnique


Une étude historique de pollution a été réalisée par la société BURGEAP en 2009.
Cette étude met en évidence les éléments suivants :
• Occupation du terrain par les militaires depuis 1913.
• Rétrocessions de parties de terrain depuis 1969.
• Les seules activités pouvant présenter un risque pyrotechnique sont d’éventuels dépôts de munition durant
les périodes d’occupation du site par la garnison de La Rochelle ou l’armée U.S. sur les périodes 1913-1945.

La visite du site n’a révélé aucune trace de bombardement ou activité pyrotechnique.


L’analyse des photos aériennes d’avant 1939-1945, ne révèle aucune activité pyrotechnique ou
bombardements.
Le cliché de 1950 montre que la partie sud du site présente des traces d’impacts sur une surface d’environ 2,5
hectares. Cette zone borde la rocade en limite sud et environ 6000 m² appartiennent encore au site.
Des recherches poussées auprès des différents services ont permis d’obtenir les informations suivantes :
• Aucun bombardement n’a atteint le site de Lagord ou n’a créé de dégâts
• Certains bombardements étaient très proches : ville de Lagord bombardée le 18 novembre 1942, ligne
électrique alimentant La Rochelle mitraillée le 5 juillet 1944.
• Aucune trace de dépollution pyrotechnique

Un travail entre la direction centrale du service d’infrastructure de la défense et la sécurité civile a permis de
lever un doute sur la présence éventuelle de pollution pyrotechnique sur la partie sud pour une superficie de
6000 m², révélée par la société BURGEAP. Le risque a été écarté en considérant l’absence de pollution sur un
terrain concomitant lors des travaux de réalisation de la rocade nord. L’information a été confortée lors de la
création de la gendarmerie.
Figure 53 : Localisation de la zone sur laquelle persistait un doute de pollution pyrotechnique (Rapport BURGEAP)

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7. NUISANCES, SANTE ET SECURITE

a) Nuisances électromagnétiques

Les champs électromagnétiques sont présents partout dans l’environnement.


Toute installation électrique crée dans son voisinage un champ
électromagnétique, composé d’un champ électrique et d’un champ magnétique.
Imperceptibles, les champs électromagnétiques peuvent avoir des effets sur la
santé.

Le site d’étude, est longé, au sud par une ligne haute tension pouvant générer
des champs électromagnétiques.

Figure 54 : Localisation des lignes électriques sur le secteur d’étude (Fond de carte Géoportail)

Mesures de champs électromagnétiques sur le site


Des mesures de champs électromagnétiques ont été réalisées sur le site d’étude, à proximité de la ligne haute tension. Ces mesures ont été réalisées dans l’objectif de
définir les ambiances électromagnétiques.
Le document détaillant les mesures est fourni en annexe, il fournit les informations suivantes :
• Mesures réalisées le 04 avril 2013

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• 11 mesures effectuées (mesures ponctuelles et


profil)
• Influence nette de la ligne haute tension

Les mesures effectuées montrent un impact de la ligne


de 90 KV sur les ambiances électromagnétiques.
Le bruit de fond général du secteur montre une
ambiance électromagnétique faible avec un champ
magnétique de 2 V/m et un champ magnétique de 10
à 20 nT.
La ligne HT aérienne semble générer un champ
électromagnétique notable qui présente une anomalie
résiduelle de flux magnétique (> 200 nT) jusqu’à
environ 50 m de l’axe de la ligne (point 3) et une
anomalie résiduelle de champ électrique (10 V/m)
jusqu’à environ 100 m de l’axe de la ligne (points 4 et 6).
Les valeurs préconisées par le Sénat pour une ligne de
90 KV à 100 m est de 10 V/m et 0,1 µT.

Figure 55 : Localisation des points de mesures de champ électromagnétique

Conclusions :
Les enjeux de nuisances électromagnétiques sont associés à la présence de la ligne située au sud du projet. Les mesures montrent un couloir d’anomalies
électromagnétiques supérieures aux valeurs de précaution qui s’étend entre 75 et 100 m de distance au-delà du pylône.
La servitude du POS liée à la Loi Barnier prend en compte une marge de recul de 100 m par rapport à la RN237 impactant le sud du site, ce recul intègre pour partie les
influences des champs électromagnétiques, notamment les plus fortes.

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b) Nuisances sonores et bruit

(1) Généralités
Un bruit est un mélange complexe de sons produisant une sensation auditive considérée comme désagréable, gênante ou dangereuse pour la santé (Bruitparif).
Le bruit, ensemble de sons produit par les vibrations de l'air, peut être caractérisé par sa fréquence (grave ou aigu), son niveau sonore (aussi appelé intensité), et sa durée
(court ou long).

Indicateur de bruit
Le Lden est un indicateur de niveau sonore signifiant Level Day-Evening-Night (jour-soir-nuit), qui rend compte de l'exposition au bruit sur 24 heures et de la sensibilité
particulière de la population dans certaines tranches horaires. C'est un indicateur de bruit associé globalement à la gêne.

Sources de bruit

Tableau 12 : Sources de bruit dans l’environnement


Bruits de comportements : bruit des personnes (bruit de pas, fête, musique…) + bruit de matériel (bricolage, jardinage, télé…) + bruit des animaux
(aboiements, chant du coq…)
Bruit de Bruit des activités professionnelles non classées pour la protection de l’environnement
voisinage
Activités de loisirs
Bruit des chantiers
Sports et loisirs
Commerces, ateliers, PMI
Bruit des activités
Chantiers, travaux publics
Bruit des installations classées pour la protection de l’environnement
Transports terrestres
Bruit des
Transports ferroviaires
transports
Transports aériens

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(2) Le classement sonore des infrastructures de transport


Le classement sonore des infrastructures de transports terrestres consiste en la classification du réseau de transports terrestres en tronçons auxquels est affectée une
catégorie sonore. Il existe ainsi cinq catégories d'infrastructures de transport en fonction de niveaux sonores de référence mesurés à leurs abords.
Le classement des infrastructures de transports terrestres et la largeur maximale des secteurs affectés par le bruit de part et d'autre de l'infrastructure sont également
définis en fonction de niveaux sonores de référence : les niveaux d'émission sonore (Laeq) des infrastructures pour les périodes diurne (6h00 - 22h00) et nocturne (22h00
- 6h00).

Niveaux sonores définissant le classement des voies bruyantes

Tableau 13 : Niveaux sonores classant les infrastructures de transport terrestre


Niveau sonore de référence LAeq(6h- Niveau sonore de référence Catégorie de Largeur maximale des secteurs affectés par le bruit de
22h) en dB(A) LAeq(22h-6h) en dB(A) l’infrastructure part et d’autre de l’infrastructure
Catégorie 1 – la plus
L > 81 L > 76 300 m
bruyante
76 < L ≤ 81 71 < L ≤ 76 Catégorie 2 250 m
70 < L ≤ 76 65 < L ≤ 71 Catégorie 3 100 m
65 < L ≤ 70 60 < L ≤ 65 Catégorie 4 30 m
60 < L ≤ 65 55 < L ≤ 60 Catégorie 5 10 m

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Le classement sonore du Bruit en Charente-Maritime


En Charente-Maritime sont comptés :
• 933 kms de voies classées : 139 km d'autoroutes, 258 km de routes nationales, 427 km de routes départementales et 109 km de voies communales.
• Concernant les voies ferrées, le segment Angoulême/Coutras, soit 220 kilomètres sur plusieurs départements, est classé en 1ere catégorie.
• La catégorie la plus bruyante (environ 17 % des voies classées en catégorie 1) couvre 160 km (A10, RN10, 11,137 et 237).
• Près de 44 % des voies routières classées entre dans la catégorie 3, soit environ 409 km. Il s'agit pour l'essentiel des routes départementales.

La commune de Lagord est concernée par l’Arrêté Préfectoral n°99-2696 portant classement à l’égard du bruit des Infrastructures routières dans la communauté de villes
de l’Agglomération de La Rochelle.

Tableau 14 : Tronçons de voies classées pour la commune de Lagord


Nom de l’infrastructure Délimitation des tronçons Catégorie de Tissu Largeurs des secteurs affectés
l’infrastructure par le bruit
Arc tenant Arc aboutissant
Avenue des Corsaires Avenue de Varsovie Rue du Pas des Laquais 4 Ouvert 30 m
Avenue des Crapaudières Avenue de Sofia RN 237 4 Ouvert 30 m
Rue du Moulin Vendôme Giratoire RD 104 Rue des Chaumes 4 Ouvert 30 m
Avenue de Lagord-Vendôme Rue des Chaumes Avenue des Corsaires 4 Ouvert 30 m
Rue d’Avignon Bretelle Nord d’insertion sur Avenue de Lagord 4 Ouvert 30 m
la RN237
Avenue du Clavier Avenue de Lagord Avenue du Fief Rose 5 Ouvert 10 m

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Tableau 15 : RN et RD en interurbain classés pour la commune de Lagord


Nom de Communes Délimitation des tronçons Catégorie de Tissu Largeurs des
l’infrastructure concernées l’infrastructure secteurs affectés par
Point Routier Désignation Point routier Désignation
le bruit
début fin
RN237 Puilboreau, 0+000 Centre de 7+000 Entre la RN237 1 Ouvert 300 m
Lagor, La l’échangeur du et la bretelle
Rochelle moulin des nord de sortie
Justices avec la vers
RN 11 (milieu l’aérodrome
du pont)
RD104 Lagord 2+200 Carrefour 3+653 Carrefour 3 Ouvert 100 m
giratoire avec les giratoire avec la
bretelles d’accès RD105
à la RN237
RD104 Lagord, 3+653 Carrefour 5+300 Carrefour 4 Ouvert 30 m
Neuil/Mer giratoire avec la giratoire avec la
RD105 RD106
Liaison RD104 Lagord Avenue du 11 Carrefour 3 Ouvert 100 m
– La Rochelle Novembre (La giratoire avec la
(chaussée Rochelle) RD 104
Ouest)
Liaison RD104 Lagord Carrefour Avenue du 11 3 Ouvert 100 m
– La Rochelle giratoire avec la Novembre (La
(chaussée Est) RD 104 Rochelle)
RD104 E3 Lagord 0+000 Limite 1+094 Centre du 3 Ouvert 100 m
communale Carrefour avec
entre La la RD 104 E2
Rochelle et
Lagord

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Tableau 16 : Classement de l’échangeur de l’Ermitage avec la RD 104 sur la commune de Lagord


Nom de l’infrastructure Délimitation des tronçons Catégorie de Tissu Largeurs des secteurs
l’infrastructure affectés par le bruit
Origine Fin
Bretelle nord de la Extrémité de l’ilot entre la Giratoire de la RD104 3 Ouvert 100 m
RN237 vers Lagord bretelle et la RN237
Bretelle sud de la RN237 Extrémité de l’ilot entre la Giratoire de la RD104 3 Ouvert 100 m
vers Lagord bretelle et la RN237
Bretelle nord de Lagord Giratoire de la RD104 Extrémité de l’ilot entre la 3 Ouvert 100 m
vers la RN237 bretelle et la RN237
Bretelle sud de Lagord Giratoire de la RD104 Extrémité de l’ilot entre la 3 Ouvert 100 m
vers la RN237 bretelle et la RN237

Figure 56 : Classement des infrastructures de transport terrestre (ORE Poitou Charentes)

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(3) La carte de bruit stratégique


La carte de bruit stratégique permet de réaliser une évaluation graphique de l'exposition au
bruit dans l'environnement aux abords des principales infrastructures de transport (dont les
aérodromes) et dans les grandes agglomérations.
Pour établir des cartes d'exposition au bruit, il faut s'appuyer sur les données de trafic et les
croiser avec d'autres éléments : la répartition de la population sur le territoire, sa géographie
(relief, plans d'eau...), le type de bâti, la présence d'écrans anti-bruit etc. Cet ensemble est traité
par un logiciel de modélisation acoustique. Ce qui en résulte est une évaluation de niveau
sonore moyen.
Les données sont traduites en cartes de bruit stratégiques pour les deux indicateurs : Lden et
Ln. Elles sont présentées aux collectivités qui peuvent y ajouter d'éventuels correctifs (ex : la
création d'une nouvelle Zone 30), avant validation.
Achevé fin décembre 2011, ce travail cartographique figure comme l'instant T, celui à partir
duquel des données de référence permettent de mesurer les évolutions.

Les premiers constats sont les suivants :


• Le ferroviaire et l’activité industrielle ne dépassent pas les valeurs limites de bruit dans
l’agglomération de La Rochelle. Les principales nuisances sonores sont dues au trafic
routier.
• L’analyse des cartes indique que 16% de la population est potentiellement exposée à un
niveau de bruit cumulé de plus de 65 dB(A) sur 24 h et 3% potentiellement exposée la
nuit à des niveaux supérieurs à 60 dB (A).

Figure 57 : Carte de bruit (Communauté d’agglomération de La Rochelle)

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(4) Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE)


Selon le Code de l'Environnement, les Plans de Prévention du Bruit dans l'Environnement tendent à prévenir les effets du bruit, à réduire, si nécessaire les niveaux de
bruit, ainsi qu'à protéger les zones de calme.
Ils comportent une évaluation du nombre de personnes exposées à un niveau de bruit excessif et identifient les sources de bruit dont les niveaux devraient être réduits.
Ils recensent les mesures prévues par les autorités compétentes pour traiter les situations identifiées par les cartes de bruit et notamment lorsque les valeurs limites fixées
par décret en Conseil d'État sont dépassées ou risquent de l'être. »
Le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement pour le territoire a été approuvé les 27 Février 2014.

La cartographie du Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement nous informe sur les secteurs exposés aux différents bruits, résumé ci-après.

Tableau 17 : Exposition du secteur d’étude aux bruits (PPBE)


Cartographie Type A Données 2010 Exposition du projet Bas Carbone
Indicateur global Lden (24 h) en dB(A) Indicateur nocturne Ln (22h-6h) en dB(A)
Zones exposées au bruit aérien < 55 dB(A)
Zones exposées au bruit ferroviaire < 55 dB(A) < 50 dB(A)
Zones exposées au bruit industriel < 55 dB(A) < 50 dB(A)
Zones exposées au bruit routier (Cf. cartographie) 65-70 dB(A) à proximité des infrastructures 55-60 dB(A) à proximité des infrastructures
60-65 dB(A) au centre du site 50-55 dB(A) au centre du site
Zones exposées au bruit cumulé 65-70 dB(A) à proximité des infrastructures 55-60 dB(A) à proximité des infrastructures
60-65 dB(A) au centre du site 50-55 dB(A) au centre du site

Le secteur d’étude est essentiellement exposé aux bruits provenant des infrastructures de transport terrestres, en raison de la présence de la Route Nationale 237 (localisée
au sud du site) et la Route départementale 104 (à l’ouest du site).
La situation en 2010 montre un dépassement des valeurs limites de bruit routier pour des deux voies pour l’indicateur global (une journée) et l’indicateur nocturne (22h-
6h).

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Figure 58 : Cartographie
des zones exposées au bruit
routier (PPBE)

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Figure 59 :
Cartographie des zones
exposées au bruit cumulé
(PPBE)

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(5) La carte du Plan d’Exposition au Bruit (PEB)


Le PEB est un document d'urbanisme définissant des zones de bruit autour d'un aéroport dans lesquelles la construction et la rénovation de logements sont contraints.
La carte intégrée au PEB indique les zones exposées au bruit aux alentours des aérodromes :
• zone A = exposition au bruit très forte
• zone B = exposition forte
• zone C = exposition modérée
• zone D = exposition faible.

Figure 60 : Carte d’exposition au bruit de l’aéroport de LA Rochelle

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Le site d’accueil du projet est situé dans la zone de bruit « D » : zone comprise entre la limite extérieure de la zone C (correspond à une valeur de l’indice Lden choisie
entre 57 et 55) et la courbe d’indice Lden 50.
La zone D ne donne pas lieu à des restrictions de droits à construire.

(6) La carte de bruit stratégique


La carte de bruit stratégique permet de réaliser une évaluation graphique de l'exposition au bruit dans l'environnement aux abords des principales infrastructures de
transport (dont les aérodromes) et dans les grandes agglomérations.
Cela s'applique aux 9 plus grands aéroports civils en France (échéance CBS 2007) : Paris — Charles-de-Gaulle, Paris — Orly, Lyon — Saint-Exupéry, Nice — Côte
d'Azur, Toulouse — Blagnac, Nantes — Atlantique, Strasbourg — Entzheim, Bordeaux — Mérignac, Marseille — Provence.

(7) Mesures d’ambiances sonores sur le site d’étude


Des mesures d’ambiance sonore ont été réalisées sur le secteur le 4 avril 2013.

Matériel utilisé
Les mesures ont été réalisées à l’aide d’un appareil de type TENMA 72-860 ayant une
résolution entre 35 et 130 dB avec une précision de +/- 2 dB.

Caractéristiques du secteur en termes de infrastructures de transports terrestres


Le terrain d’études est concerné par les voies suivantes :
• Nationale 237, longeant le site au sud
• La départementale 104 à l’ouest

Localisation et résultats des mesures d’ambiance sonore


Les mesures d’ambiance sonore se sont étalées sur toute une journée et concerne le site
d’étude.
Figure 61 : Localisation des points de mesure d’ambiance sonore

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Tableau 18 : Résultats des mesures d’ambiance sonore sur le site


Situation de la mesure Sons entendus Mesures en Décibels (dB)
1 Circulation, vent Maximu 83-87
m
46°10’58,3’’ N / 1°8’56,3’’S
Minimum 70 (moins de vent)
2 Bruits de circulation forts, Maximu 76-81
vent m
46°10’51,3’’ N / 1°8’55’’S
Minimum 70
3 Circulation, vent Maximu 66-67
m
46°10’54,8’’ N / 1°8’56,1’’ S
4 Circulation, vent, oiseaux Maximu 78
m
46°10’56,8’’ N / 1°8’45’’S
Minimum 65
5 Circulation, vent Maximu 64-67
m
46°10’6,8’’ N / 1°8’49,6’’S
Minimum 59
6 Circulation, vent Moyenne 63-64
46°11’1,1’’ N / 1°9’00,3’’S

7 Vent Moyenne 69-70


46°10’52,8’’ N / 1°9’05,2’’S
8 Circulation Moyenne 57-58
46°11’4,4’’ N / 1°8’48,1’’ S

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Les ambiances sonores du site sont caractérisées par la présence des infrastructures
terrestres qui longent le site, en effet les bruits entendus sont largement dominés par les
véhicules transitant sur les voiries. L’influence du vent est très largement ressentie sur le
site, transportant les sons des véhicules, voire les couvrant.

Figure 62 : Sources de bruit et ambiances sonores sur le site

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c) Radioactivité naturelle

Le radon est un gaz radioactif d’origine naturelle, inodore, incolore, provenant de la


désintégration de l’uranium et du thorium présents dans tous les sous-sols en plus ou
moins forte concentration. A partir du sol et de l’eau, le radon se diffuse dans l’air et
se trouve, par effet de confinement, à des concentrations plus élevées à l’intérieur
des bâtiments qu’à l’extérieur.
Une cartographie de l’exposition au radon dans l’habitat a été dressée par l’Institut de
Radioprotection et de Sureté Nucléaire (IRSN) avec l’aide des Directions
Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales.

Le département de la Charente-Maritime présente une concentration moyenne dans


l’habitat en radon évaluée à 0-50 Bq.m3, cette concentration est inférieure la
moyenne en France, qui est fixée à 90 Bq.m3.

La commune de Lagord affiche une concentration de 50 à 99 Bq.m3.

Figure 63 : Extrait de la cartographie du radon en Poitou-Charentes (ORE)

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8. POTENTIEL EN RESSOURCES ENERGETIQUES

La région Poitou-Charentes dispose d’un potentiel en énergies renouvelables lui permettant de contribuer à l’objectif national de 23% d'utilisation de ces énergies d'ici
2020.
En 2009, les énergies renouvelables assurent 8,3% de la consommation d'énergie finale régionale.

Les chiffres clés des énergies renouvelables en Poitou-Charentes sont les suivants :
• 4 966 GWh : production énergétique d'origine renouvelable en 2011
• 9,0 % : part de la production énergétique renouvelable dans la consommation énergétique finale
• + 210 GWh : progression 2010-2011 de la production énergétique d'origine renouvelable
(1 GWh = 1 000 MWh = 86 tep -tonnes équivalent pétrole)

a) La biomasse

La biomasse constitue une ressource importante liée à l’activité agricole et à la présence d’une industrie de
transformation du bois développée. Ainsi, deux filières principales en découlent :
• la filière bois-énergie orientée notamment vers l'alimentation de chaufferies automatiques au bois
déchiqueté ou aux granulés de bois ;
• la filière méthanisation qui, dans des démarches collectives d’initiatives agricoles ou territoriales,
mobilise la ressource de plusieurs types d’acteurs.

La biomasse, atout principal de la région en ressource renouvelable, représente 76% de la production


d’origine renouvelable en 2012. Elle concentre, outre le bois, les agrocarburants ainsi que la biomasse
hors-bois, c’est-à-dire le biogaz, les unités de valorisation énergétiques et la paille.
Figure 64 : Répartition des forêts domaniales (ONF)

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En l’espace de quelques années, la filière des agro-carburants a pris un poids de plus en plus important dans la production énergétique régionale d’origine renouvelable.
Celui-ci atteint 11,5% en 2012.
Les ressources en bois de la région sont très faibles, l’utilisation du bois énergie est donc défavorable ici. Notamment du fait de son utilisation en flux permanent (sous-
entendant un acheminement régulier, et donc des dépenses énergétiques démultipliées pour le convoyage de la ressource, par opposition au raisonnement mené pour le
bois construction ou le convoyage n’a lieu, par définition, qu’une seule fois) : les coûts de cette énergie seraient donc beaucoup moins favorables que dans d’autres
régions, pour des investissements équivalents, voir plus élevés, et la cohérence environnementale serait fortement atteinte ; l’impact de l’acheminement du bois en
émissions de gaz à effet de serre émis par MWh n’est certes généralement pas modélisé, mais son importance relative est flagrante ici.
Il est envisageable de développer d’autres ressources biomasse énergiquement performantes.

Le miscanthus
Le miscanthus, dit « herbe à éléphants » est une plante ligneuse présentant de grands avantages pour l’utilisation en tant que combustible : sa densité énergétique à la
récolte est très élevée (80 MWh/Ha.an), et son rapport REU1 est excellent (cf. étude Valbiom ASBL 2009). Il présente un très faible besoin en engrais (environ 20% de
celui présenté par des cultures classiques en France), mais il est indispensable de préciser que ses rhizomes sont très persistants et rendent souvent délicate la reconversion
du terrain pour l’exploitation d’un autre type de culture.

b) Le rayonnement solaire

Le rayonnement solaire équivaut, en Poitou-Charentes, à certaines zones du sud de la France et permet donc le développement :
• du solaire thermique pour la production d’eau chaude sanitaire individuelle et collective ;
• du solaire photovoltaïque pour produire de l’électricité en site isolé ou avec raccordement au réseau.

L’utilisation de l’énergie solaire en stockage saisonnier


Les références européennes d’approvisionnement énergétique par un stockage d’énergie solaire saisonnier via des capteurs solaires thermiques centralisés sur un stockage
d’énergie centralisé se développent, et il serait, pour ce projet, nécessaire d’implanter environ 3000 m² de capteurs solaires thermiques et un stockage de plus de 9000 m3
de stockage tampon. Se posera alors la question de la nature de l’appoint (le solaire thermique n’assurant alors qu’une couverture d’environ 50% des besoins de chaleur),
l’investissement total pouvant vite diverger en cas d’appoint sur base de biomasse.

1 Rendement en Energie Utile, représentant le ratio d’énergie finale produite rapportée à l’énergie finale investie

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c) La géothermie

La géothermie, avec ses différentes techniques de valorisation, peut être utilisée en tout point de la région Poitou-Charentes :
• la géothermie de surface ou intermédiaire avec le recours à des pompes à chaleur,
• la géothermie profonde concentrée dans la moitié sud du département de la Charente Maritime. Son usage est aujourd’hui principalement orienté vers des
utilisations thermales.

Sur la base des informations transmise par la DREAL, il est établi que l’aquifère du site est incompatible avec une production d’énergie par des pompes à chaleur sur
nappes phréatiques, cette solution est donc abandonnée.
Une solution de pompes à chaleur sur forages géothermique peut être envisagée mais imposera vraisemblablement des contraintes techniques importantes au vu du
nombre de forages nécessaires (40000 ml nécessaires, soit 400 forages de 100m de profondeur) et un coût d’investissement très élevé.

d) L’éolien

L'éolien présente également un potentiel intéressant. L’atlas du gisement éolien réalisé en 2002 a permis au Comité Régional Éolien de définir un objectif de 330 MW
installés pour la fin d'année 2010, représentant ainsi 10% de la consommation électrique régionale.

e) La petite hydro-électricité

Même si plusieurs installations sont recensées en région, l'absence de relief en Poitou-Charentes ne permet pas une production importante d'énergie liée à la petite hydro-
électricité.

f) Les énergies marines

Les énergies marines constituent une ressource émergente encore au stade de la recherche et développement (R&D). Les premiers pilotes sont en fonctionnement. Le
littoral de la Charente Maritime, offre un potentiel intéressant à l’énergie houlomotrice et à l’éolien offshore.

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9. MILIEU BIOLOGIQUE

a) Les espaces naturels

La commune de Lagord n’accueille pas de sites naturels sur son territoire. Les communes voisines comme La Rochelle, l’Houmeau, Neuil-sur-Mer accueillent plusieurs
ZNIEFF sur leur territoire :

Tableau 19 : Caractéristiques des ZNIEFF les plus proches de la zone d’étude (INPN)
ZNIEFF Localisation Intérêts du site Milieux déterminants Espèces déterminantes
Marais de La Rochelle Les oiseaux constituent l’atout majeur 3 2 Eaux saumâtres avec végétation Loutre d’Europe
Pampin vasculaire
Entre la baie de l’Aiguillon Certaines espèces rares ou menacées y Busard des roseaux
au nord et l’agglomération trouvent un milieu favorable pour leur 31 8 Fourrés et stades de recolonisation
Gorge bleue à miroir blanc
rochelaise au sud nidification de la forêt mésophile
Panure à moustaches
A 3,7 km du site d’étude 53 1 Roselières
Petit Gravelot
15 1 Communautés halophiles
pionnières Phragmite des joncs
89 1 Plans d’eau artificialisés (eau salée) Râle d’eau
Tadorne de Belo
Rainette méridionale
Marais de La Rochelle l’avifaune est la mieux représentée et 15 5 Prés salés méditerranéens et Gorgebleue à miroir
Tasdon abrite plusieurs espèces patrimoniales thermo-atlantiques
A 4 km Grèbe à cou noir
qui nichent sur la zone ; les espèces
Lacs de 15 1 Communautés halophiles
végétales les plus intéressantes étant Grèbe esclavon
Villeneuve pionnières
représentées par des plantes halophiles Phragmite des joncs
relictuelles 22 Lacs, étangs, mares (eau douce)
Râle d’eau
84 2 Haies (tamaris)
Sarcelle d’été
31 8 Fourrés et stades de recolonisation

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de la forêt mésophile Traquet motteu


Rainette verte
Rainette méridionale
Marais Poitevin La Rochelle, Niort, La zone englobe les derniers secteurs 14 Vasières et bancs de sable Mammifères
l’Houmeau, Neuil-sur-Mer encore intacts de la partie Poitou-
15 Prés salés et steppes salées Oiseaux
… charentaise du Marais Poitevin, une des
grandes zones humides de la façade 37 Prairies humides Faune et Flore nombreuses
A 5,2 km
atlantique française 44 3 Aulnaies-frênaies médio-
Avec 55 espèces rares ou menacées, européennes
l’avifaune est un des groupes majeurs du 54 Bas-marais et sources
site qui est reconnu par ailleurs comme
zone d’importance internationale pour
les oiseaux d’eau
Avec 47 espèces remarquables, dont 17
bénéficiant d’une protection officielle au
niveau régional ou national, la flore est
également très riche
Pointe de La Rochelle L'essentiel de l'intérêt biologique de la 34 33 Pelouses calcicoles sub-atlantiques Astragale de Montpellier
Queille zone se concentre sur ces pelouses xérophiles
Située en périphérie nord (Grémil des Pouilles)
sèches calcicoles qui présentent, malgré
immédiate de 18 1 Falaises et côtes rocheuses sans
leur surface réduite et leur caractère Iris maritime
végétation
La Rochelle relictuel, une grande richesse botanique Lin raide
A 5,2 km La faune du site n'a fait à ce jour l'objet Liseron à fleurs rayées
d'aucun inventaire mais semble peu
susceptible, hormis peut-être pour Pâquerette à aigrettes
certains groupes d'Invertébrés, d'abriter Scorsonère hirsute
des éléments patrimoniaux eu égard à la
faible superficie de la zone Scorsonère lacinié
(Trigonelle en glaive)
Vipérine des Pyrénées

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Les sites référencés comme ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique) sont relativement éloignés du terrain d’étude, la plus proche se
situe à environ 3,7 kilomètres. Néanmoins, pour certaines espèces cibles, cette distance peur correspondre à la zone d’évolution de leur territoire, de plus le milieu
urbain n’est pas stérile et abritent un grand nombre d’espèces autochtones.

Figure 65 : Localisation des ZNIEFF les plus proches du site d’étude (Géoportail)

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b) Les espaces protégés NATURA 2000

(1) Le Marais Poitevin


Il est classé en Directive Habitats (FR5400446) et Directive Oiseaux (FR5410100).
C’est un vaste complexe littoral et sublittoral sur alluvions fluvio-marines quaternaires et tourbes s'étendant sur 2 régions administratives et 3 départements. Ensemble
autrefois continu mais aujourd'hui morcelé par l'extension de l'agriculture intensive en 3 secteurs et compartiments écologiques principaux :
• une façade littorale centrée autour des vasières tidales et prés salés de la Baie de l'Aiguillon, remplacées vers le nord par des flèches sableuses (Pointe d'Arcay) et des
cordons dunaires boisés (forêt de Longeville) ou non (Pointe de l'Aiguillon) ;
• une zone centrale, caractérisée par ses surfaces importantes de prairies naturelles humides saumâtres à oligo-saumâtres, inondables ("marais mouillés") ou non ("marais
desséchés") parcourues par un important réseau hydraulique;
• une zone "interne" (la "Venise verte") sous l'influence exclusive de l'eau douce et rassemblant divers milieux dulcicoles continentaux : forêt alluviale et bocage à Aulne
et Frêne, fossés à eaux dormantes, bras morts, plus localement, bas-marais et tourbières alcalines.
Des affleurements calcaires existent également en périphérie du site et sous forme "d'îles" au milieu des marais.
Malgré les hiatus spatiaux séparant désormais ces 3 secteurs, ceux-ci restent liés sur le plan fonctionnel, plus ou moins étroitement selon les groupes systématiques
concernés (Ex: liaisons vasières littorales/prairies saumâtres ou prairies centrales/"Venise verte" pour la Loutre etc).
L'extension de janvier 2004 rajoute au site les vallées de la Guirande, de la Courance et du Mignon.

Classement en Directive Habitats : par arrêté du 13 avril 2007, d’une superficie de 20323 hectares dont 15% couvrant des espaces marins
Le Marais Poitevin s’étend pour 40% sur le département de la Charente-Maritime et 45% sur les Deux-Sèvres.
C’est une des grandes zones humides du littoral franco-atlantique. Elle présente un intérêt écosystémique et phytocénotique remarquable avec l'enchainement successif
d'ouest en est selon un gradient décroissant de salinité résiduelle dans les sols d'un système de végétation saumâtre à un système méso-saumâtre, puis oligo-saumâtre et
enfin doux; chacun de ces système étant caractérisé par des combinaisons originales de groupements végétaux dont certains sont synendémiques des grands marais
littoraux centre-atlantiques (importance surtout de la zone oligo-saumâtre où se côtoient des cortèges floristiques "opposés" générant des combinaisons très originales
d'espèces végétales). Des formations plus ponctuelles mais d'un grand intérêt - dunes, tourbières alcalines, pelouses calcicoles à orchidées - contribuent par ailleurs à la
biodiversité globale du site.
Très grande importance mammalogique comme zone de résidence permanente de la Loutre et du Vison d'Europe (rôle fondamental du réseau primaire, secondaire et
tertiaire des fossés et canaux à dense végétation aquatique).
Cortège d'invertébrés également très riche avec, entre autres, de belles populations de Rosalia alpina, coléoptère prioritaire, etc.

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Classement en Directive Oiseaux : par arrêté du 27 aout 2002 ; la zone NATURA 2000 ZPS (Zone de Protection Spéciale) s’étend sur 68023 hectares dont 13 % de
superficie marine.
Le Marais Poitevin ZPS s’étend pour 62% sur le département de la
Vendée, 12 % sur la Charente-Maritime et 13% sur les Deux-Sèvres.
Une des zones humides majeures de la façade atlantique française
satisfaisant à plusieurs critères définis par la convention de RAMSAR
relative aux zones humides d'importance internationale (R3A : présence
simultanée de plus de 20000 oiseaux d'eau ; R3C : plus de 1% de la
population de plusieurs espèces en périodes de reproduction, migration
ou hivernage) :
• premier site français pour la migration prénuptiale de la Barge à queue
noire et du Courlis corlieu ;
• site d'importance internationale pour l'hivernage des Anatidés et des
limicoles (l'un des principaux sites en France pour le Tardorne de Belon
et l'Avocette élégante) ;
• site important en France pour la nidification des Ardéidés, de la
Guifette noire (10% de la population française), de la Gorgebleue à
miroir blanc de Nantes (Luscinia svecica namnetum), du Vanneau huppé
et de la Barge à queue noire (15-20%) ;
• site important pour la migration de la Spatule blanche et des sternes.

Figure 66 : Localisation des sites NATURA 2000 à proximité du site d’étude (Géoportail)
(2) Le Pertuis Charentais
Le Pertuis Charentais est situé sur la façade Atlantique Française.
Les habitats caractérisant le Perthuis Charentais sont les suivants :
• Mer et bras de Mer (96%) ;
• Rivières et Estuaires soumis à la marée, Vasières et bancs de sable, Lagunes (incluant les bassins de production de sel) (4%).

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c) Milieux, habitats et végétation

(1) Occupation du territoire


Corine Land Cover est un outil permettant de visualiser l’occupation du sol, le territoire
de Lagord est essentiellement occupé par des espaces artificialisés (qui occupent 40% du
territoire) et des espaces agricoles. Le tissu urbain est discontinu et occupe environ 25%
du territoire.

Le territoire de la commune de Lagord se divise de la manière suivante :


• 58% de terres agricoles
• 40% d’espaces artificialisés
• 2% d’espaces semi-naturels et forêts

Les paysages de la commune sont formés de :


• espaces du littoral, de la mer et des marais
• plaines de champs ouverts
• villes
Figure 67 : Occupation du sol (Corine Land Cover sur Géoportail)

Légende :
1.Territoires artificialisés
11.Zones urbanisées
112.Tissu urbain discontinu : Espaces structurés par des bâtiments. Les bâtiments, la voirie et les surfaces artificiellement recouvertes coexistent avec des surfaces
végétalisées et du sol nu, qui occupent de manière discontinue des surfaces non négligeables.
12.Zones industrielles ou commerciales et réseaux communs de communication

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121. Zones industrielles et commerciales : Zones recouvertes artificiellement (zones cimentées, goudronnées, asphaltées ou stabilisées : terre battue, par exemple), sans
végétation occupant la majeure partie du sol. Ces zones comprennent aussi des bâtiments et /
ou de la végétation.
13.Mines, décharges et chantiers
133. Chantiers : espaces en construction, excavations et sols remaniés
2. Terres agricoles

Le terrain d’étude se situe en tissu urbain discontinu, avec en périphérie, à environ 1 km , des
espaces agricoles qui peuvent correspondre à des zones ressources pour certaines espèces.

Figure 68 : Espaces agricoles référencés à proximité du terrain d’étude (Geoportail)

(2) Les caractères stationnels fondateurs du site en terme d’habitats et de milieux


Le site est caractérisé par les points suivants :
• Un contexte géologique avec une plateforme calcaire formant le socle du secteur et générant d’une part des conditions calcicoles qui orientent les alliances végétales et
un sol peu épais, de texture argilo-calcaire à cailloux avec une faible réserve en eau donnant des conditions sèches xéro à méso-xérophiles ;
• Un contexte anthropique qui a pu modifier les conditions originelles par des apports divers (remblais divers, pollutions) pouvant enrichir le milieu en nitrates (milieu
nitrophile) et permettent le développement d’une flore secondaire spécifique à ces conditions ; des plantations diverses ornementales ou autres sont également notées
dans ce contexte pouvant engendrer le développement de plantes invasives exotiques.
• Une gestion particulière avec notamment une faible occupation par l’homme depuis le départ des militaires ce qui peut permettre l’installation d’espèces animales qui
trouvent ainsi une certaine quiétude favorable à leur développement (zone ressource ou réservoir), contexte qui ne peut être que temporaire compte tenu de la mutation à

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venir des espaces ; la gestion des espaces verts oriente également le contenu floristique et faunistique : celle-ci est fondée sur une gestion agricole par fauche avec
exportation des produits fauchés.

Les habitats
Lors de la visite cinq habitats ou milieux ont été identifiés. Les habitats appartiennent à la typologie des paysages artificiels au sens CORINE BIOTOPE (groupe 8) de
type grand parc 85.1. Les alliances végétales permettent de dégager des définitions d’habitats plus spécifiques.

Tableau 20 : Habitats caractérisant le site d’étude


MILIEUX ETENDUE CARACTERISTIQUES FONCTIONNALITE
Prairie de fauche 40 000 m² Prairie entretenue, fauchée Alimentation
Friche herbacée 111 500 m² Prairie plus ou moins entretenue ; ronciers et fourrés Alimentation, refuge
associés.
Fossé de bord de voiries 2 km Fossés secs et haies constituées pour l’essentiel de Alimentation, ressources (nids)
végétaux horticoles et invasifs.
Délaissés 13 000 m² Boisement, fourrés. Alimentation et refuge
Plantation érables 14 000 m² Boisements non denses Occupation de l’espace sous la ligne
haute tension

La zone identifiée comme délaissés localisée à l’Est du site à proximité des riverains, est identifiée au POS comme zone de principes de plantation à réaliser.

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Les Pelouses et Prairies de fauche s’organisent en fonction de l’épaisseur de


sols (mull calcique, rendzines) sur la roche mère calcaire en deux unités :
• les pelouses calcaires sèches de type xerobromion installées sur un sol
résiduel squelettique et caractérisée par une pelouse rase à hieracium pilosella
et linum tenuifolium ;
• les prairies de fauche de type xéro-mésophile installée sur des mulls
calciques plus épais et caractérisée par salvia pratensis, sanguisorba minor, de
nombreuses géophytes comme les orchidées (ophrys aranifera).

En termes d’habitat, ces milieux appartiennent à l’ensemble 34.3 des prairies


pérennes médio-européennes. On note également des plantes résiduelles
indicatrices d’anciennes vignes comme muscari racemosum et ornithogalum umbellatum.
Cette pelouse est composée de vivaces, annuelles et bisanuelles avec des espèces
indicatrices d’anciennes cultures (vignes, jardins) et des espèces indicatrices
d’anciennes prairies pacagées et piétinées. Certaines espèces sont typiques de
milieux secs. Les plantes à bulbes (geophytes) sont bien représentées (orchidées).
Des végétaux nitrophiles sont également présents.
Selon la proximité de la roche mère, les pelouses sont plus ou moins rases.
La liste complète des espèces rencontrées sur le site est présentée en annexe.

Figure 69 : Habitats et milieux caractérisant le site d’étude

On y découvre les espèces suivantes :


• Muscari (Muscari racemosum) : pelouse calcaire, vigne.
• Ornithogalle (Ornithogallum umbellatum), jardin vigne,
• Épervière piloselle (Hieracium pilosella) : pelouse sèche, teletoxique, friches herbacées
• Bouillon blanc (Verbascum densiflorum)
• Sauge des près (Salvia pratensis) : pelouse calcaire pâturée.

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• Pâquerette (Bellis perennis)


• Pissenlit (Taraxacum section ruderalia)
• Ballote noire (Ballota nigra)
• Géranium des prés (Geranium pratense subsp pratense)

Prairie méso-xérophile de fauche

Ornithogalum umbellatum Salvia pratensis, sanguisorba minor et Ophrys aranifera

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Les friches herbacées ou arbustives sont liées à un abandon de la gestion de fauche qui laisse croitre les arbustes de la série mésophile calcicole (prunus spinosa, rosa
canina, crataegus monogyna) et montrent des indices nitrophiles plus ou moins prononcés avec l’apparition des chardons et d’arbustes spécifiques. (sambucus nigra).
Les friches sont localisées dans les lieux d’entretien plus difficiles (merlon, zone de remblais, anciennes structures) : elles sont associées à des fourrés arbustifs et des
ronciers.

Exemple de secteur de friche arbustive à ronciers

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Les fourrés armés sont typiques d’un enrichissement nitrophile souvent liés à des lisières d’anciennes cultures. Ils se rapprochent de l’alliance Pruno-rubion fructicosi (habitat
31.81 : fourré médio européen nitrophile) caractérisé par des épineux (Prunus spinosa, Prunus avium) et des herbacées comme Silene latifolia, vivace des zones rudérales.

• Sureau (Sambucus nigra)


• Chardon (Carduus defloratus)
• Orchis bouc, (Himantoglossum hircinum),
• Euphorbe (Euphorbia L.)
• Ronce (Rubus fruticosus)
• Compagnon blanc, (Silene latifolia)
• Pyracantha: espèce invasive
• Buddleia (Buddleja davidii): espèce envahissante

Fourré typique à ronce, prunellier, sureau et chardons

Sambucus nigra Prunus spinosa Carduus nutans

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Un des fourrés abrite des pieds d’arum (Arum maculatum) espèce déterminante en Poitou-Charentes mais dont la présence sur le
site est déconnectée de son milieu originel (forêt fraiche sur sol profond) et semble plutôt être dans un habitat secondaire
(échappée de jardin).

Arum maculatum

Les fossés de rive des voiries : les fossés sont secs et souvent associés à des haies.
Les fossés et les talus de fossés accueillent à la fois une strate herbacée souvent composée
d’annuelles et de bisannuelles et sont associés à des haies souvent constituées de végétaux exotiques
et horticoles mais pouvant être le refuge pour les oiseaux (présence de nids dans les buissons de
pyracantha et de fusain).

Fossé de rive avec Cortaderia, Euonymus et Pyracantha, végétaux horticoles et invasifs

Les hauts de talus, notamment ceux exposés au SW avec un sol squelettique, abrite une flore annuelle ou xérophile, (muscari racemosum, cerastium glomeratum, myosotis arvensis,
hyeracium pilosella).

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Muscari racemosum Cerastium glomeratum et Myosotis arvensis Hyeracium pilosella

L’Ophrys araignée (Ophrys aranifera ou Ophrys sphegodes) classée « LC »


(Préoccupation mineure) est assez abondante sur le site. Elle n’est pas
menacée, ni considérée dans le département comme étant une espèce
déterminante ZNIEFF ; Ophrys aranifera est l’Ophrys le plus commun
en Poitou-Charentes et en Sud-Vendée (Source : SFO-PCV Société
Française d'Orchidophilie de Poitou-Charentes et Vendée). C’est une
espèce indicatrice de l’alliance mesobromion.

Peuplement d’Ophrys aranifera

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On note également la présence d’espèces invasives :


• Cortaderia selloana
• Pyracantha

Cortaderia

Zones boisées périphériques


Il s’agit essentiellement de
boisements peu denses d’érables
situés sous la ligne haute tension et
dont les branches sont coupées
afin de ne pas atteindre les fils de
la ligne haute tension. Le sous-bois
est localement envahi par l’herbe
aux cerfs (Peucedanum cervaria).

Erables régulièrement élagués sous la ligne haute-tension Boisement clair d’érables et herbes aux cerfs

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La synthèse des alliances végétales est donnée ci-dessous en fonction des


facteurs stationnels, de l’histoire du site et de la gestion.

Figure 70 : Schéma de synthèse des alliances végétales caractérisant le site

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d) La faune

Diverses visites ont été réalisées sur le site, celles-ci ayant débuté seulement en avril 2013 compte tenu d’un printemps tardif.
• Visite du 4 avril 2013 (température comprise entre 1,9 et 8,9°C, précipitations : 0 mm, ensoleillement : 4h34 min, vent : 40,3 km/h ; données station LA Rochelle
aérodrome)
• Visite du 7 mai 2013 (température comprise entre 13,8 et 19,4°C, précipitations : 0,8 mm, ensoleillement : 5h00, vent : 27,7 km/h)
• Visite du 27 septembre 2013 (température comprise entre 17,6 et 28,7°C, précipitations : 0 mm, ensoleillement : 5h27, vent : 26,3 km/h)

Au mois de juin, les parcelles ont été fauchées.


Au mois de juillet et aout, des gens du voyage se sont installés sur le terrain.

La faune rencontrée pendant les visites sur le site est peu diversifiée.
Les données bibliographiques de l’INPN recensent pour la commune de Lagord une quarantaine de taxons.

(1) Avifaune
L’avifaune est caractérisée par des individus nichant sur le site ou en périphérie immédiate comme les passereaux dont des nids ont été repérés dans certaines haies
(mésanges), un couple ou un individu de traquet motteux qui semble présent sur le site, les perdrix, pies, étourneaux et corneilles.
Les rapaces utilisent le site comme aire d’évolution.

Ci-dessous la liste des oiseaux repérés sur le site d’étude :


• Pigeon (genre Columba)
• Pie (Pica pica)
• Perdrix (Perdrix perdrix)
• Faucon crécerelle (Falco tinnunculus), 1 spécimen mort lors de la première visite et un spécimen en vol lors des suivantes

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• Martinet (Apus apus), seul 1 spécimen aperçu en vol


• Divers passereaux : Corneille noire (Corvus corone), moineau, mésange, sansonnet (Sturnus vulgaris)
• Buse variable (Buteo buteo), 1 couple
• Traquet motteux (Oenanthe oenanthe)
• Merle noir (Turdus merula)
• Geai des chênes (Garrulus glandarius)

Aucune pelote de réjection n’a été découverte sur le site, ce qui fait penser que le site correspond plutôt à une zone de chasse.

Caractéristiques des oiseaux


La buse variable
C’est le rapace le plus commun d’Europe Centrale.
Son habitat est représenté par tous les types de boisement depuis les petits bosquets des champs jusqu'aux forêts alluviales. Localement présent dans les marais et les
côtes rocheuses.
La buse variable est très active, souvent en vol à découvert, planant sur les champs et les forêts, elle passe aussi de longs moments
posée en hauteur.
Elle s'alimente de petits mammifères qu'elle chasse au sol, mais aussi d'oiseaux, de reptiles, de batraciens et d’insectes. La majeure
partie des proies est capturée après avoir été localisée à vue, en volant en cercles à basse altitude, mais aussi à des distances d'une
centaine de mètres.
La buse variable est sédentaire et très territoriale, un couple établi sur un territoire y restera toute sa vie.
Le nid de la buse variable se trouve dans un arbre, feuillu ou conifère, à une hauteur allant de 6 à 30 mètres. Il est fait de rameaux de
bois sec, racines et petites branches. L'intérieur est tapissé de feuilles vertes.
La buse variable maintient ses populations stables, elle est classée en préoccupation mineure (LC) selon le statut de conservation
IUCN2. Le taxon est protégé et soumis à la réglementation.

2 La Liste rouge de l’UICN est un indicateur privilégié pour suivre l’état de la biodiversité dans le monde.

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La corneille
La corneille noire aime la campagne découverte avec des bosquets d'arbres dispersés, pas trop denses. Elle affectionne les landes, les zones arides, les bords de chemins et
de routes, les bordures rocheuses, les falaises côtières, les plages, les zones d'estuaires, les embouchures de fleuves et les lagunes.
C'est une espèce sédentaire et très territoriale.
Le nid de la corneille noire est construit par les deux parents. C'est un nid volumineux, fait de branches, dans un arbre ou sur une falaise. Le mâle apporte les matériaux
mais reste à l'extérieur, alors que la femelle arrange l'intérieur. On peut y trouver des herbes, feuilles sèches, laine de mouton, poils, crins, papiers, chiffons, plastique,
racines, plumes.
La corneille noire cause des dégâts : consommation de graines et de jeunes plants dans les cultures, prédation dans les élevages en plein air (volailles, gibier), ce qui au
niveau départemental français, l'inscrit sur la liste des espèces nuisibles. Elle est classée en préoccupation mineure selon le statut de conservation IUCN.

Le faucon crécerelle
Le faucon crécerelle vit dans les régions cultivées ou peu boisées, dans les landes. Présent du bord de la mer jusqu'en montagne (2 500
m) pour peu qu'il trouve nourriture et lieu propice à la nidification.
C’est un oiseau solitaire qui vit en couple uniquement pendant la période de reproduction. Il est souvent posé sur les arbres, les
pylônes ou les fils électriques, et il est rare de le voir au sol, excepté quand il capture une proie. C'est un oiseau très agressif, attaquant
ses proies avec vigueur.
C’est un auxiliaire précieux de l'agriculteur, il se nourrit de souris, mulots, campagnols et jeunes rats, également d’insectes et parfois de
grenouilles et de vers.
S’il n’est pas en milieu rocheux, le faucon crécerelle utilise un vieux nid de corvidé, dans un arbre, ou dans les ruines d'un édifice.
Les populations sont en déclin presque partout, probablement à cause de l'intensification constante de l'agriculture, supprimant les
prairies qu'il affectionne pour chasser. Il est classé en préoccupation mineure selon le statut de conservation IUCN.

Le geai des chênes


Il a une prédilection pour les forêts de feuillus, mêlées ou non avec des conifères. On peut aussi l'apercevoir dans les prairies, les jardins proches des habitations, pourvus
qu'ils soient dotés, peu ou pas en arbres.
Les geais des chênes nichent par couples solitaires. Le nid, constitué de brindilles, de tiges sèches, rembourré avec des racines, est placé sur une branche d'arbre ou dans
un buisson touffu, à une hauteur suffisante pour être à l'abri des prédateurs.

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Le geai est omnivore. Glands, soit près de 50% de son alimentation (qu'il cache en automne pour l'hiver.), autres fruits forestiers, fruits cultivés, graines de céréales
constituent une partie non négligeable de son menu. Néanmoins, c'est également un prédateur qui chasse lézards et campagnols et s'attaque aux couvées (œufs et
oisillons) des petits passereaux.
Il est classé en préoccupation mineure (LC) selon le statut de conservation IUCN.

Le martinet
Le martinet noir est présent dans les villes, villages et ruines.
Le martinet chasse sans relâche les insectes en vol, souvent en compagnie d'hirondelles.
Le nid est une construction de plumes et de matières végétales en forme de cuvette maçonnée avec de la salive. Le nid est placé dans une cheminée, dans des fissures,
sous le bord des toits, dans des tours.
Le martinet se nourrit d'insectes volants qu'il va chercher jusqu'à 1000 mètres d'altitude et au-delà.
Il est classé en préoccupation mineure (LC) selon le statut de conservation IUCN.

La mésange
La mésange charbonnière vit dans les forêts mixtes ou de feuillus, les bosquets, les jardins, les haies, les parcs, Mésange charbonnière les vergers, et près des habitations
humaines.
Le nid est établi dans des trous d'arbre ou dans des nichoirs. C'est une coupe à base de mousses et garnie de poils et de plumes. Il est construit par la femelle dès le début
du printemps. Ponte : la mésange charbonnière pond de 3 à 18 œufs (9 en moyenne en forêt, moins dans les jardins), surtout en avril-juin.
La mésange charbonnière se nourrit essentiellement d'insectes, d'araignées, de graines et de fruits surtout en hiver pour ces deux derniers. Les chenilles sont vitales
pendant la période de reproduction. C'est pourquoi peu de mésanges se reproduisent bien dans les jardins.
Elle est classée en non évalué (NE) selon le statut de conservation IUCN.

Le moineau
Le moineau domestique vit dans toutes sortes de zones modifiées par les humains, telles que les fermes, les zones résidentielles et urbaines. Il évite les forêts, les déserts
et les zones herbeuses.
Le moineau domestique ne migre pas ; en automne, il erre en bandes dans la région. Commensal de l'homme, il dépend étroitement de sa présence.

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Au mois de mars, le moineau domestique construit son nid. Il place son nid dans les endroits les plus variés, à hauteur respectable, dans une cavité. Son nid (formé de
paille, de feuilles, de laine, etc...) est construit sous les tuiles des maisons, sur un lampadaire ou bien contre un pan de mur recouvert de lierre. Il peut occuper également
les nichoirs et les nids d'hirondelles dont il n'hésite pas à expulser les locataires.
Omnivore et opportuniste, il se nourrit pour l'essentiel de graines, d'insectes, de larves, de vers de terre et d'araignées, mais aussi de bourgeons de fruits, ce qui le rend
impopulaire auprès des jardiniers.
Malgré quelques déclins dus aux changements intervenus dans l'agriculture, le moineau domestique commun et largement répandu. Il est classé en préoccupation mineure
(LC) selon le statut de conservation IUCN.

Le merle noir
Le merle noir vit dans toutes sortes de forêts et de zones boisées avec des sous-bois, aux lisières des forêts, dans les zones arbustives, les cultures, les haies, les parcs et les
jardins, et aussi dans les zones urbaines.
Le merle noir est surtout un oiseau qui se nourrit au sol, bougeant en effectuant des séries de courts sauts en courant. Pour extraire un ver du sol, il sautille rapidement
sur place Merle noir et le capture avec le bec, le tirant lentement de la terre. Il retourne aussi les feuilles mortes pour exposer les insectes cachés en dessous.
Le merle noir niche dans les haies, les bosquets, les buissons ou les arbustes feuillus. Les couples se forment au début de l'hiver et les premiers nids apparaissent à la fin
des périodes de froid.
Il est classé en préoccupation mineure (LC) selon le statut de conservation IUCN.

La perdrix
La perdrix grise se trouve dans les plaines découvertes, les champs de céréales et les terrains vagues avec une couverture végétale
suffisante et des haies. Dans certaines parties de son habitat, la perdrix grise se limite aux zones montagneuses et elle redescend quand
vient l'hiver.
C'est un oiseau essentiellement terrestre. C'est un oiseau peu actif. Elle chemine lentement dans l'herbe où elle se nourrit, à l'aube et au
crépuscule.
La perdrix grise niche sur le sol, dans une dépression bien cachée dans la végétation.
La perdrix grise se nourrit de végétaux et de matières animales. Elle consomme feuilles, fruits, baies, bourgeons et graines, mais aussi
beaucoup d'insectes et de vers de terre.
L'intensification de l'agriculture, la chasse, la compétition avec d'autres espèces introduites (perdrix et faisan) et l'hybridation avec
d'autres espèces de perdrix sont ses problèmes principaux. Elle est classée en préoccupation mineure selon le statut de conservation

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IUCN.

La pie
La pie bavarde vit dans les zones agricoles, les bosquets, les zones ouvertes ou légèrement boisées, les prairies et les abords des
montagnes, les parcs et les jardins, même en ville.
Les deux adultes construisent le nid en cinq à six semaines. Le nid est une coupe de boue tapissée d'herbes, radicelles et poils, à
l'intérieur d'une grande et volumineuse structure, faite de solides brindilles de bois, parfois épineuses. Le nid a deux entrées, et se situe
dans un arbre ou un buisson, à quelques mètres au-dessus du sol.
La pie bavarde est omnivore, se nourrissant surtout d'insectes. Elle consomme aussi des graines de conifères après la période de
reproduction. Elle se nourrit également de baies, graines et noisettes en hiver. Elle mange des détritus, des œufs et des oisillons, ainsi
que des petits rongeurs.
La pie bavarde est encore considérée comme nuisible et peut être tuée dans certains endroits. Elle est vulnérable aux pesticides. Malgré
tout cela, elle reste commune et largement répandue. Elle est classée en préoccupation mineure selon le statut de conservation IUCN.

Le pigeon
Le pigeon ramier se nourrit dans les terres cultivées dégagées et les prairies. On peut aussi le rencontrer en lisière de forêt, dans les parcs et les jardins. Il est aussi de plus
en plus visible en ville.
Son nid est une structure faite de brindilles enchevêtrées, située à 2-7 m du sol dans une fourche d'arbre ou au sol, parmi une épaisse végétation sous une haie, sur une
corniche.
Le pigeon ramier se nourrit essentiellement de végétaux : des céréales, des feuilles vertes, des pousses, des semences, des baies, des glands, des fruits, des racines, mais
également des insectes, des vers et des mollusques.
Il est classé en préoccupation mineure (LC) selon le statut de conservation IUCN.

Le sansonnet
L'étourneau sansonnet vit dans des habitats très variés, zones boisées ouvertes, lisières de forêt, jardins, villes, falaises côtières, semi-déserts et cultures. C'est un oiseau
des terrains bas. Il est résident ou partiellement migrateur dans la majeure partie de son habitat, avec quelques populations qui bougent vers le sud pour hiverner.
L'étourneau sansonnet est omnivore, et peut s'adapter à toutes sortes de nourritures.

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Pour nicher, l'étourneau sansonnet préfère les sites élevés, jusqu'à 15 m, dans les maisons, les arbres, sur les falaises, parfois sur le sol
si les trous sont rares ailleurs.
C'est une espèce omnivore. Il peut être présent en bandes nombreuses Étourneau sansonnet dans les endroits où la nourriture est
abondante (décharges, poubelles, mangeoire à bétail, vergers et mangeoire de jardin). La nourriture naturelle comprend des pommes,
des cerises, des chenilles, des larves de tipules, des fourmis volantes. Les oiseaux côtiers se nourrissent de mollusques et de crustacés.
Il est classé en préoccupation mineure (LC) selon le statut de conservation IUCN.

Le traquet motteux
Bien que le traquet motteux soit plutôt un habitant typique de la montagne, on le rencontre également souvent à de plus basses altitudes, dans les champs sablonneux et
pierreux, les friches et jachères ensoleillées, les sablières et briqueteries, les talus de chemin de fer ou de chaussée et sur toute surface
envahie d'herbes folles. C'est un globe-trotter qui habite en un cercle de largeur variable.
On trouve son nid en des endroits très éclectiques : tas de cailloux, crevasse de muret bordant les routes, trou dans la terre ou entre
des racines d'arbuste, mais aussi en des endroits aussi peu habituels qu'un terrier de lapin ou une traverse de ligne de chemin de fer
fréquentée.
Le traquet motteux se nourrit surtout d'invertébrés : petits escargots, mille-pattes, chenilles, coléoptères, mouches, sauterelles, grillons
et araignées. Il mange aussi des mûres, des myrtilles, et autres baies ainsi que quelques graines.
C’est un oiseau migrateur.
Il est classé en préoccupation mineure (LC) selon le statut de conservation IUCN.
A noter que le traquet motteux est un oiseau migrateur, il utilise probablement un terrier de lapin.

Au sens de l’arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection, on retrouve en étant qu’espèce
protégée :
• Le faucon crécerelle ;
• La buse variable ;
• Le martinet noir.
• La mésange charbonnière ;

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• Le traquet motteux ;
• Le moineau domestique.

(2) Mammifères
Les prospections sur site n’ont permis d’établir des contacts que pour quatre espèces.
• Lapin commun (Oryctolagus cuniculus) : nombreux terriers, déjections et spécimens. Les lapins sont nombreux sur le site et colonisent notamment les merlons situés
au voisinage de la ligne HT.
• Chat domestique (Felis silvestris catus) : 1 seul spécimen vu sur le site mais la présence en plus grand nombre est plus que probable compte tenu du voisinage de
jardins privés et de les proies potentielles sur le site.
• Renard roux (Vulpes vulpes crucigera) : des déjections de renard ont été notées sur le site, soulignant le fait que le terrain fait partie d’une aire d’évolution d’au moins
un individu. Aucun terrier de renard n’a été repéré.
• Rat : un spécimen a été découvert noyé dans le bassin de rétention des eaux pluviales lors de la visite du mois d’avril.

Caractéristiques des mammifères


Le lapin
Le lapin est présent en Europe, au nord de l’Afrique et a été introduit en Australie dans les années 1850 et aujourd’hui on le retrouve en très grande quantité sur le
continent Australien. Cet animal apprécie tout type de biotope comme les forêts épaisses, les immenses prairies, les dunes de sable sur
la plage, les garrigues, les clairières, les bosquets, la Camargue, les landes… On retrouve même sa présence jusqu’à 1500 m d’altitude.
Il creuse son terrier de préférence sur un talus à l’abri de l’humidité et son ouverture mesure entre 15 et 40 cm. Il peut être relié à
plusieurs autres terriers et le réseau de galeries qui se forme s’appelle une garenne.
Le lapin de garenne a tendance à vivre en colonies ou seulement en couple. C’est un animal très territorial. Son domaine vital s’étend
entre 500 m² et 5 hectares.
Même si l’on constate une baisse des populations au cours de ces dernières années, le lapin est malgré tout considéré comme nuisible
dans certaines régions. L’homme est son principal prédateur avec un prélèvement annuel de 3 500 000 lapins. Enfin le renard roux, le
loup gris, le putois, la fouine, la martre ou encore le blaireau et des oiseaux comme les hérons et les rapaces font partie des nombreux
prédateurs du lapin de garenne.

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Il est classé en quasi menacé (NT) selon la liste rouge mondiale de l’UICN (novembre 2012).

Le renard
C’est le renard le plus répandu en Europe et on le retrouve d’ailleurs dans la totalité des pays européens. Il occupe des milieux divers et variés que cela soit en campagne,
en forêt, en ville, dans la toundra ou même encore dans le désert. On le trouve un peu partout même si on observe une plus forte concentration de renards aux abords
des zones agricoles.
On le retrouve dans la quasi-totalité de l’hémisphère nord. On le retrouve en Europe, au Moyen Orient, en Amérique du Nord, en Asie mais encore en Afrique avec une
quinzaine de sous espèces de renards roux.
C’est un animal plutôt nocturne ou crépusculaire très discret. Durant la nuit le renard chasse des petits mammifères comme des mulots, campagnols, des écureuils ou
encore des lapins ou de petits lièvres. Il est omnivore et peut s’alimenter de glands, de charognes, de déchets, d’amphibiens, d’oiseaux nichant à terre, de rongeurs comme
le ragondin, d’insectes ou encore même de fruits. Sa vue est particulièrement développée pour cette vie nocturne.
On estime son territoire de 1 à 5 km² selon sa quantité de proies.
Cet animal a beaucoup souffert de la rage qui a quasiment disparu en Europe grâce à des campagnes de vaccination des animaux. Aujourd’hui les principales maladies du
renard roux sont la gale, les parasites internes (comme les vers…), les virus et les bactéries. Les renards sont très régulièrement les victimes de la route car la nuit il est
plus difficile pour les automobilistes de les apercevoir.
Aujourd’hui les populations de renards roux sont régulées par l’homme grâce à des chasses ou des captures d’animaux vivants.
Il est classé en préoccupation mineure selon la liste rouge mondiales de l’UICN (novembre 2012).

Les chiroptères
Les bâtiments présents sur le site, dont les toits sont réalisés à l’aide de taule, sont peu propices à l’accueil des chauves-souris. Le site peut malgré tout être considéré
comme un site de chasse possible compte tenu de la présence voisine des habitations, qui représentent un habitat potentiel.

(3) Insectes
Lépidoptères :
• Papillon : Argus bleu (Polyommatus icarus icarus), Citron (Gonepteryx rhamni), Piéride du Chou (Pieris brassicae), Tircis (Pararge aegeria)
La piéride est largement répandue, c’est un papillon diurne.

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Le citron est largement répandu, il n’a pas d’exigences écologiques très restrictives. C’est avant tout un hôte des plaines et des étages collinéens.
Le tircis est un papillon qui préfère les lieux ombragés et les boisements clairs. Les plantes hôtes de la chenille sont diverses graminées.

Pararge aegeria Pieris brassicae

Hyménoptères :
• Abeille (Apis mellifera) et bourdon (Bombus)

Coléoptères :
• Coccinelle
La coccinelle se rencontre principalement sur les arbres et arbustes, on la trouve également sur les végétaux herbacés des jardins.
Les coccinelles sont des prédateurs pour petits insectes, cependant certaines espèces sont végétariennes.

Hémiptères :
• Gendarme (Pyrrhocoris apterus)

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Le Pyrrhocore est une punaise terrestre.

Odonates :
• Libellule (Calopteryx virgo)
Le Calopteryx appartient à la liste rouge européenne de l’UICN, il est classé en préoccupation mineure (LC).

(4) Mollusques
Gastéropodes :
De nombreuses coquilles d’escargots ont été découvertes sur le site d’étude :
• Escargot des bois (Cepaea nemoralis) : taxon non protégé.
• Escargot de bourgogne (Helix pomatia) : des coquilles vides ont été repérées sur le terrain. Ce taxon est classé en préoccupation mineure sur la liste rouge mondiale
de l’UICN et sur la liste européenne ; ce taxon est protégé ou soumis à réglementation : Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu
naturel de l'Europe (Convention de Berne) : Annexe III ; Liste des escargots dont le ramassage et la cession à titre gratuit ou onéreux peuvent être interdits ou
autorisés sur le territoire français métropolitain : Article 1a.

(5) Reptiles et Amphibiens


Malgré un site globalement propice aux reptiles, aucun n’a été contacté.

Le bassin de rétention des eaux pluviales, seul milieu humide du site, n’est pas adapté à l’accueil des amphibiens.
En effet, celui-ci ne présent pas d’aspect naturel et ses pentes sont trop pentues pour être utiles aux amphibiens et
animaux du site en général.

Bassin de rétention des eaux pluviales

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e) Espèces déterminantes en Poitou-Charentes

Sont qualifiées de déterminantes :


• Les espèces ou habitats en danger, vulnérables, rares ou remarquables répondant aux cotations mises en place par l’UICN ou extraites des livres rouges publiés
nationalement ou régionalement ;
• Les espèces protégées nationalement, régionalement, ou les espèces ou habitats faisant l’objet de réglementations européennes ou internationales lorsqu’elles
présentent un intérêt patrimonial réel au regard du contexte national ou régional.
• Les espèces ou habitats ne bénéficiant pas d’un statut de protection ou n’étant pas inscrites dans des listes rouges, mais se trouvant dans des conditions écologiques
ou biogéographiques particulières, en limite d’aire ou dont la population (ou la surface pour les habitats) est particulièrement exceptionnelle (effectifs
remarquables, endémisme...).

Tableau 21 : Espèces végétales du site déterminantes en Charente -Maritime


Espèces présentes sur le site Espèces déterminantes en Charente-Maritime Commentaires
Arum maculatum OUI Les individus présents sur le site sont probablement
des échappés de jardins, ils ne sont pas dans leur
habitat naturel
Ballota nigra NON -
Bellis perennis NON -
Buddleja davidii NON -
Carduus nutans NON -
Carestium glomeratum NON -
Cortaderia selloana NON -
Daucus carota NON -
Euphorbia helioscopa NON -
Geranium NON -
Hieracium pilosella NON -
Himantoglossum hircinum NON -

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Muscari racemosum NON -


Myosotis arvensis NON -
Ophrys sphegodes NON -
Ornithogallum umbellatum NON -
Pyracantha NON -
Rubus fruticosus NON -
Salvia pratensis NON -
Sambucus nigra NON -
Silene latifolia NON -
Taraxacum ruderalia NON -
Verbascum densiflorum NON -

Une espèce végétale repérée sur le site est qualifiée de déterminante, l’Arum maculatum.

Tableau 22 : Espèces animales du site déterminantes en Charente-Maritime


Espèces présentes sur le site Espèces déterminantes en Charente-Maritime Commentaires
Avifaune
Apus apus NON -
Buteo buteo NON -
Columba palumbus NON -
Corvus corone NON -
Falco tinnunculus NON -
Oenanthe oenanthe NON -
Pica pica NON -

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Perdrix perdrix OUI Nicheur rare au plan régional


Mammifères
Felis sylvestris catus NON -
Oryctolagus cuniculus NON -
Vulpes vulpes crucigera NON -
Insectes
Apis mellifera Pas d’information -
Bombus Pas d’information -
Calopteryx virgo NON -
Gonepteryx rhamni NON -
Pieris brassicae NON -
Polyommatus icarus icarus NON -
Pyrrhocoris apterus Pas d’information -
Mollusques
Cepaea hortensis NON -
Helix pomatia OUI Espèce en limite d’aire occidentale ; Fréquemment
introduite à des fins culinaires ; elle ne sera donc pas
considérée comme déterminante dans les milieux
anthropisés.
Espèces référencées sur la commune de Lagord
dont le site pourrait être un terrain de chasse
Mammifères
Barbastella barbastellus OUI -
Eptesicus serotinus NON -
Myotis myotis OUI -

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Nyctalus noctula OUI -


Pipistrellus kuhlii OUI -
Pipistrellus pipistrellus NON -
Plecothus auritus OUI -
Plecothus austriacus OUI -
Rhinolophus hipposideros OUI -
Rhinolophus hipposideros OUI -

Deux espèces animales repérées sur le site sont déterminantes en Charente-Maritime : la perdrix et l’escargot de Bourgogne, le site étant anthropisé on peut considérer
que les escargots de bourgogne ne sont pas déterminants.
Les chiroptères, dont le terrain militaire représente potentiellement un lieu de chasse, sont pour la plupart des espèces déterminantes.

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f) Les équilibres biologiques

L'équilibre biologique est l'équilibre naturel qui se réalise entre les êtres vivants et leur milieu.

Au sein d’un écosystème, chaque être vivant joue un rôle qui lui est propre mais complémentaire de ceux que jouent les autres espèces avoisinantes.
Le biotope est caractérisé par des facteurs stationnels, les êtres vivants constituent la biocénose ; l’ensemble biotope/biocénose formant l’écosystème.
Cependant, un écosystème n’est pas un milieu complètement fermé, il dépend aussi des autres écosystèmes qui l’entourent et avec lesquels il échange de la matière, grâce
au vent, aux eaux de ruissellement et aux animaux de passage. Enfin, c’est un système ouvert.
On peut répartir la biocénose en trois groupes :
• Producteurs : végétaux
• Consommateurs : animaux herbivores (consommateurs primaires) et carnivores (consommateurs secondaires)
• Décomposeurs : animaux nécrophages, champignons, bactéries

Du point de vue faunistique, au sommet de la pyramide écologique en domaine urbain ou péri-urbain se trouvent des prédateurs domestiques (chats, chiens) ou plus
rarement sauvages (renards, rapaces). Ces prédateurs se nourrissent des rongeurs et oiseaux présents sur le site et ses abords, lesquels recherchent leur nourriture parmi
les insectes ou la végétation.

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Producteurs Consommateurs I et II Décomposeurs

Consommateur I Consommateur II

Lapin Chat

Végétaux
Insectes Renard

Petits Buse
Oiseaux

Figure 71 : Equilibre biologique sur le site d’étude

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g) Les continuités biologiques

(1) Les continuités écologiques


L’étude menée sur le territoire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle a permis de
localiser les principaux cœurs de nature et les principaux couloirs de biodiversité.
La carte de synthèse permet de localiser, les cœurs de nature et couloirs de biodiversité du territoire
dont il faudra tenir compte. Les principaux cœurs de nature sont respectivement :
• Marais Poitevin
• Marais de Rochefort
• Marais de Tasdon
• Boisement de « La Forêt » (hors territoire de l’agglomération)
• Bois de la Garde (hors territoire de l’agglomération)
• Marais de Nuaillé (hors territoire de l’agglomération)
• Marais de Salles-sur-Mer
• Marais de Pampin
• Boisement de la Faucherie
• Bois de Bourneuf
• Chef de Baie

Figure 72 : Continuités écologiques identifiées au SCOT

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Le terrain d’étude n’est pas en relation directe avec les continuités écologiques identifiées par le
SCOT. Il se situe au cœur d’un tissu urbain et d’activités qui créent des coupures avec les milieux
naturels proches. Il est séparé au sud des continuités par la présence de la route nationale 237.

Figure 73 : Continuités écologiques localisées à proximité du site d’étude et ruptures (SCOT, Géoportail)

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Synthèse sur les caractéristiques du milieu physique naturel :

Sol
La topographie du site se caractérise par une pente orientée vers le sud-est et un dénivelé d’environ 11 m
La géologie est caractérisée par des limons argiles et sables reposant sur des calcaires du Kimméridgien
Eau
La nappe est localisée à une cote de 7 m NGF au sud et 12 m NGF au nord
L’hydrographie de surface à Lagord est représentée par le Lignon, cours d’eau non permanent, elle est inexistante sur le site
Le site est concerné par une masse d’eau souterraine dont l’objectif de bon état est 2021, une masse d’eau de surface dont l’objectif de bon état est 2015
Il n’existe pas de périmètre de protection des eaux potables à proximité du site
L’eau potable provient de l’Usine de Saint Hippolyte prélevant l’eau de La Charente.
Air
La qualité de l’air est globalement bonne et principalement liée aux transports routiers
La qualité de l’air peut être dégradée de manière occasionnelle par l’ozone ou les particules très fines
Risques
Le site est concerné par le risque sismique (3) et le risque transports de matières dangereuses (par la RN 237)
Pollution des sols
Le site a fait l’objet de travaux de dépollution, il est exempt de pollution
Nuisances
Présence d’une ligne haute tension générant des impacts électromagnétiques
Les infrastructures voisines du site sont source de bruit
L’impact de jour sur le site est d’environ 65-70 dB à proximité des voies, 60-65 dB au centre du site, la RN 237 a une plus forte influence
Energies
L’utilisation des énergies renouvelables est possible pour le projet, notamment l’énergie solaire et l’éolien
Milieu naturel
La commune de Lagord n’accueille aucun site naturel ou protégé ; le site naturel le plus proche est localisé à environ 3 km du site
Les habitats caractérisant le site sont représentés par des friches, prairies, haies et zones boisées en périphéries
La faune est dominée par les lapins et les oiseaux, un taxon animal est déterminant en Charente-Maritime la perdrix
Le site constitue un lieu de chasse probable pour les chauves-souris, dont plusieurs taxons sont déterminants en Charente-Maritime

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C. CARACTERISTIQUES DU CONTEXTE URBAIN ET PAYSAGER

1. SITUATION GEOGRAPHIQUE, PAYSAGE

L’aire d’étude pour le grand paysage est celui à l’échelle de la Communauté d’Agglomération, correspondant à celle du SCOT par ailleurs, allant de l’océan à l’arrière-pays.

a) Grand paysage

Le territoire de la Communauté d’agglomération de la Rochelle, se situe sur le plateau calcaire de l’Aunis s’avançant vers l’océan, encadré par des marais. Ce plateau est la
résultante d’affleurements sédimentaires du Jurassique surplombant des dépressions colmatées au Quaternaire. Cette géologie marque le paysage d’où l’alternance de baies
et de pointes sur la côte. Ce relief datant du Jurassique, se traduit par des formes colinéaires douces et molles. La géologie du site donne alors une structure paysagère en «
doigt » de gants avec trois entités : l’océan, la plaine agricole légèrement vallonnée et les marais.
L’altimétrie sur l’ensemble du territoire de la Communauté d’agglomération est faible. Sur près de la moitié du territoire, l’altitude correspond à celle du niveau de la mer
ou en est voisine dans les secteurs de marais (comprise entre 0 et 10 m).
La Rochelle et ses communes voisines constitue un territoire très plan et fortement urbanisé, au paysage fortement accroché sur l’Océan. Il s’entremêle zones
industrielles, habitats denses à diffus, patrimoine d’importance majeure, campagne agricole, et côtes maritimes.

b) Les sites classés et inscrits

Les sites classés sont des lieux dont le caractère exceptionnel justifie une protection de niveau national : éléments remarquables, lieux dont on souhaite conserver les
vestiges ou la mémoire pour les événements qui s’y sont déroulés...
L'inscription est une reconnaissance de la qualité d'un site justifiant une surveillance de son évolution, sous forme d'une consultation de l'architecte des Bâtiments de
France sur les travaux qui y sont entrepris.
Les critères sur lesquels les sites ont été sélectionnés sont désignés par des lettres, comme suit :
• TC : Tout critère
• A : Artistique

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• P : Pittoresque
• S : Scientifique
• H : Historique
• L : Légendaire

Un site inscrit est un espace naturel ou bâti de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque qui nécessite d’être conservé.

(1) Les sites inscrits


Ile de Ré
La totalité de l’Ile de Ré est en site inscrit.

La Rochelle
• promenade des Tamaris
• canal de Marans (essentiellement sur les autres communes)
• domaine de Coureilles
• cimetière de St Maurice
• parc Franck Delmas
• abords du Vieux Port
• vieille ville
• rues de l’Escale et Venette

(2) Les sites classés


Ile de Ré
Les espaces naturels, les franges côtières et les marais de l’Ile de Ré (canton sud et canton nord) sont des sites classés P (pittoresque).

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La Rochelle
Tous les terrains appartenant à la ville le long du front ouest des anciennes fortifications entre mer et voie ferrée de la Rochelle à la Pallice, d'autre part tous ceux compris
entre mer et allées du Mail jusqu'à l'avenue du Fort-Louis (classé TC).
Le plan d'eau du havre d'échouage du Vieux Port de la Rochelle (classé TC).
Les terrains communaux situés devant les remparts de la Rochelle en bordure du domaine public maritime entre la tour de la Chaîne et la porte des Deux-Moulins (classé
TC).

Le marais poitevin
Intervenu le 9 mai 2003, le classement du site du Marais mouillé poitevin reconnaît la valeur d’un paysage façonné par l’homme, dans lequel chemins d’eau, lignes d’arbres
et prairies constituent un grand espace inoubliable. Il concerne 24 communes : 2 en Charente-Maritime, 11 en Deux-Sèvres, 11 en Vendée. Il se situe à environ 30 km de
Lagord.
Le marais mouillé Poitevin sur le territoire des communes de la Ronde, Taugon (Charente-Maritime), Amuré, Arçais, Bessines, Coulon, Frontenay-Rohan-Rohan, Magné,
Niort, Saint-Georges-de-Rex, Saint-Hilaire-la-Palud, Sansais, Vanneau (Deux-Sèvres), Benet, Bouillé-Courdault, Damvix, Doix, Fontaines, Liez, Maillé, Maillezais, le
Mazeau, Saint-Pierre-le-Vieux, Saint-Sigismond (Vendée), est classé en PS (pittoresque scientifique).

Le site est caractérisé par trois grandes typologies de paysage :


Un paysage urbain, imperméable avec des surfaces de voiries bituminées et de bâti ;
Un paysage ouvert de végétation basse de type prairie, plus ou moins entretenues (friche herbacée localement) localement entrecoupées de bosquets et de taillis arbustifs,
agencés en haies en fonction du réseau de voiries ou de fossés ; des zones de remblais ou de plateformes sont associés à certains secteurs en friches arbustives ;
Un paysage intermédiaire en limite de parcelle avec des boisements plantés peu denses associés à une strate basse de type prairie. Des secteurs d’entretien plus difficiles
peuvent montrer le développement d’une strate médiane arbustive et sont qualifiés de délaissés.

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2. EMPRISES DOMANIALES, FONCIERES, LEUR GESTION

Le site actuel correspond à un terrain militaire appartenant à l’armée, cédé à la communauté


d’Agglomération de La Rochelle.

Figure 74 : Etat du parcellaire au droit du site (Géoportail)

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3. PATRIMOINE CULTUREL ET ARCHEOLOGIQUE

a) Patrimoine de la commune de Lagord

L’église Notre Dame de Lagord date de la fin du XIIe siècle. Cette église vient de connaitre une campagne de restauration en 2009 et 2010.
Les informations données ci-dessous sont extraites de l’inventaire Architecture et Patrimoine du Ministère de la Culture et de la Communication.
La base Architecture – « Mérimée » - recense des édifices dans lesquels peuvent être conservées des œuvres mobilières (ces œuvres sont étudiées dans la base de données
Palissy).

L’Eglise est répertoriée sous le nom « Prieuré Notre-Dame-de-l'Assomption » et la


référence IA17006702 (Source : Base Mérimée).
Six différentes époques marquent l'histoire du lieu :
◦12e siècle
◦13e siècle
◦1ère moitié 17e siècle
◦1ère moitié 19e siècle
Types de matériaux composant le gros œuvre :
◦calcaire
◦pierre de taille
Types de couverture :
◦toit à longs pans
◦appentis
◦pignon découvert
Figure 75 : Notre Dame de l’Assomption à Lagord
Types d'escaliers :

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◦en charpente
◦escalier intérieur
◦escalier tournant à retours sans jour
Le décor est composé de : 'sculpture'.
3 motifs ornementaux ont été relevés :
◦palmette
◦vigne
◦rinceau

Pour le Parc du Bois d’Huré, référencé IA17008858 (Source : Base Mérimée), un pré-inventaire a
été réalisé.
L’Hôtel d’Huré est bâti sur un terrain acheté en 1452 par Mérichon, seigneur de Lagord, il date de
la deuxième moitié du 15ième siècle, sa référence est IA17000177. L’hôtel a été détruit.

Figure 76 : Extrait de la carte de l’Etat-major 1820-1866 (Source : Géoportail)


Plusieurs éléments du Château de Fétilly sont référencés dans les données Architecture et Patrimoine de l’Etat base de données Médiathek :
• Façade sur cour
• Portail à portes piétonne et cochère
• Portail aux armes de France

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Il existait six moulins à vent, aujourd’hui seul le moulin Benoist subsiste (sans les ailes)
et le moulin Vendôme.
Quelques puits subsistent sur la commune.

Le patrimoine de Lagord cité ci-avant ne concerne pas le périmètre d’étude.

Figure 77 : Carte « Sentier de Découverte » (Source : Mairie de Lagord)

b) Archéologie préventive

La loi sur l'archéologie préventive du 17 janvier 2001 prévoit l'intervention des archéologues en préalable au chantier d'aménagement, pour effectuer un « diagnostic » et,
si nécessaire, une fouille.
L'archéologie préventive vise à connaître les territoires et les sociétés passés à travers les innombrables signes conservés par le sol, depuis les premières traces de présence
humaine au Paléolithique, au moins 500 000 ans avant notre ère, jusqu'à nos jours.
Un diagnostic archéologique a été réalisé du 27 janvier au 13 février 2014, il s’est révélé négatif. En conséquence la DRAC a confirmé que le terrain est libre de toute
contrainte archéologique.

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Synthèse sur le contexte urbain et paysager :

Paysage et patrimoine
Aucun site classé ou inscrit n’est localisé à proximité du terrain d’étude, les plus proches sont localisés à La
Rochelle
L’Eglise Notre Dame de l’Assomption localisée à Lagord représente un patrimoine architectural
Le site est libre de toute contrainte archéologique

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D. CARACTERISTIQUES DU CONTEXTE SOCIAL ET ECONOMIQUE

1. LA POPULATION

a) Evolution de la population

La population de Lagord compte 7243 habitants au recensement de 2009 et 7230 en 2010.

Tableau 23 : Recensement de la population en valeur absolue (Source : Agenda 21 et INSEE)


Commune Evolution de la population
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2009
LAGORD 4125 4061 5056 5287 6450 6986 7243

Tableau 24 : Evolution de la population en valeur relative (Source : Agenda 21)


Commune Variation de la population
Variation 1968-2006 (%) Variation 1990-2006 (%) Variation 1999-2006 (%)
LAGORD 69,4 32,1 8,3
CDA La Rochelle 38,6 16,0 4,4

Augmentation de la population sur la Communauté d’Agglomération de La Rochelle depuis 1968 de +38,6%, notamment sur les communes autour de La Rochelle.
Lagord connait une évolution de la population depuis 1968.
Pour la commune de Lagord le solde naturel est déficitaire entre 1999 et 2009 (-0,8%), le solde du aux entrées sorties est quant à lui positif (+2%).

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b) Répartition de la population

En terme de répartition par sexe, la proportion de femmes dans la population de Lagord


est de 54% et 46 % pour les hommes.

Figure 78 : Proportion hommes femmes à Lagord (Source : INSEE, recensement 2009)

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(1) Natalité et mortalité

Tableau 25 : Evolution des taux de natalité et mortalité (Source : Agenda 21 et INSEE)


Commune Taux de natalité (‰) Taux de mortalité (‰)
De 1990 à 1999 De 1999 à 2006 De 1999 à 2009 De 1990 à 1999 De 1999 à 2006 De 1999 à 2009
LAGORD 8,9 7,3 7,5 10,5 16,4 15,6
CDA La Rochelle 11,3 10,8 8,8 9,2

La commune de Lagord présente un taux de mortalité en hausse depuis plusieurs années. Le taux de mortalité reste supérieur au taux de natalité.

(2) Répartition par classe d’âge

Tous sexes confondus, la classe d’âge 20-64 ans représente 55% de la population de
Lagord, 22% pour les 0-19 ans et 23% pour les 65 ans ou plus.

Figure 79 : Répartition de la population par sexe et âge en 2009 (Source : INSEE)

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(3) Les structures familiales


Les ménages ne comprenant qu’une seule personne représentent 27% en 2009 contre
19,7% en 1999.
La majorité des ménages comprend un couple sans enfants (37,4% en 2009).
La taille des ménages diminuent depuis 1968.

Figure 80 : Structures familiales à Lagord en 2009 (Source : INSEE)

2. L’EMPLOI

La population active est en augmentation entre 1999 et 2009.


En 2009, la population de 15-64 ans compte 67% d’actifs.
Le chômage touche plus particulièrement les personnes âgées de 15 à 24 ans,
essentiellement les femmes.

Figure 81 : Population de Lagord par type d’activités (Source : INSEE)

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Les catégories socioprofessionnelles les plus représentées sont :


• les professions intermédiaires (31,8%)
• les employés (31,5%)
• les cadres et professions intellectuelles supérieures (19%)

Figure 82 : Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle (Source : INSEE)

La majorité des actifs travaille hors de la commune de Lagord.

Figure 83 : Lieu de travail des actifs résidant à Lagord (Source : INSEE)

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3. LE LOGEMENT

En 2009, la commune de Lagord compte 3144 résidences principales


La proportion de résidences principales a très légèrement augmentée entre 1999 et 2009.
La proportion de logements vacants a diminué.
La majorité des habitants de Lagord est propriétaire (74,3%).
Environ 50% de la population loge depuis 10 ans et plus dans sa résidence principale.

Figure 84 : Ancienneté d’emménagement des ménages en 2009 (Source : INSEE)

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4. LES ACTIVITES ECONOMIQUES

a) Caractéristiques des entreprises et des


établissements

Les activités les plus représentées par les entreprises installées sur la commune de Lagord
sont les commerces, transports et services divers.

Figure 85 : Etablissements actifs par secteur d’activité au 31 décembre 2010 (Source : INSEE)

Les petites et moyennes entreprises sont dominantes à Lagord.


La commune compte 129 entreprises de 1 à 9 salariés contre 13 entreprises de 50 salariés
ou plus.

La SAU a augmenté dans quasiment toutes les communes, excepté à Lagord.

Figure 86 : Répartition des secteurs d’activité par taille d’entreprises (Source : INSEE)

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5. LES ACTIVITES COMMERCIALES ET DE SERVICES

La commune de Lagord reçoit sur son territoire les commerces et services suivants :
Commerce :
• Alimentation : Boulangerie : 3 ; Boucherie : 1 ; surgelés : 1 ; traiteur : 1
• Grande distribution : 5
• Marché biologique : 1
• Coiffeurs : 5
• Prêt à porter : 7
• Bijouterie : 1
• Automobile : 9
• Restauration : 8 dont 2 à restauration rapide
• Décorateur : 1
• Equipements de la maison : 4,
• Jardinage : 1
• Multimédia : 1
• Logistique : 1
• Travaux de maison : 8, matériaux : 1
Figure 87 : Localisation des commerces situés sur la commune de Lagord
Services :
• Comptables : 8
• Médecins : 15
• Assurances : 2
• Banques : 3

MARS 2014

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• Jardins et paysages : 2
Autres :
• Artistes : 3

6. LES EQUIPEMENTS PUBLICS

La ville de Lagord possède un groupe scolaire du secteur


public "Le Treuil des Filles" composé d'une école
maternelle et d'une école élémentaire, un collège « Jean
Guitton », une maison des jeunes, une médiathèque, une
école de musique, un centre socio-culturel tout public,
une maison de retraite. Une école privée "FENELON-
Notre Dame" accueille les enfants scolarisés en
maternelle et en primaire.
La commune de Lagord offre différents systèmes de
garde et d’animation pour les tout-petits dans un pôle
situé près des écoles, de la médiathèque et du centre
socio-culturel.

Figure 88 : Localisation des équipements situés à La gord (Site internet de la Mairie)

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Synthèse sur le contexte social et économique :

Population, logements et activités


Le solde naturel à Lagord est déficitaire
Le chômage touche plus particulièrement les jeunes, essentiellement les femmes
Les catégories socio-professionnelles représentées à Lagord sont : les professions intermédiaires, les employés, les
cadres et professions intellectuelles
La majorité des actifs travaillent hors de Lagord
Les habitants de Lagord sont majoritairement propriétaires
Les activités sur la commune sont représentées par les commerces, les transports et les services divers
Les petites et moyennes entreprises sont majoritaires

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E. LE FONCTIONNEMENT DU SITE

1. LES SOLUTIONS DE TRANSPORTS SUR L’AGGLOMERATION


ROCHELAISE

• Les bus du réseau urbain Yélo : 24 lignes régulières dont la ligne 3 à haut niveau de service
ILLICO desservant Lagord (Parc-Relais Illico Greffières à Lagord)
• Les vélos : 300 vélos et 54 stations libre-service
• Les bateaux : 2 passeurs et 2 bus de mer électro-solaires
• Les voitures en temps partagé : 50 véhicules Yélomobile en libre-service et 13 stations
• • Les parcs-relais : 4 P+R avec bus dont le P+R des Greffières à Lagord (300 places au nord
du site) et le P+R Vieljeux à La Rochelle (70 places au sud de l’échangeur de Lagord).
• Le train : 7 gares, 19 allers et retours quotidiens en TER entre La Rochelles et Rochefort
• Yélo la nuit (Transport à la demande – TAD) : 116 points d’arrêts TAD, pour prendre le relais
du bus quand de 21h à 6h du matin
• Le covoiturage : 1 plateforme internet gratuite http://lesmouettes-covoiturage.fr/à l’échelle du
Département de La Charente-Maritime et des aires sont mises en service, elles sont en libre
accès. Actuellement 25 aires sont en service, d’ici la fin 2014, 64 aires devraient être
aménagées pour permettre à tous les charentais-maritimes de passer au covoiturage.

Figure 89 : Localisation des aires de covoiturage (Les Mouettes, site de covoiturage)

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2. LES TRANSPORTS COLLECTIFS

Aujourd’hui les pratiques de déplacements des habitants de l’agglomération sont particulièrement marquées par la domination de l’automobile. 55 % des déplacements se
réalisent en voiture, 5 % s’effectuent en bus.

La ville de Lagord est desservie par les lignes ILLICO, 11 et 35 :


• ILLICO : P+R Greffières – Vieljeux – Verdun – Gare SNCF –
Minimes – Bongraine
• Ligne 11 : Nieul-sur-Mer – Lagord – Place de Verdun
• Ligne 13 : L'Houmeau - Place de Verdun
• Ligne 35 : Nieul-sur-Mer – ZA Les Greffières – Porte
Dauphine
• Yélo la nuit est un service de transport à la demande qui
fonctionne 365 jours par an de 21h00 à 6h sur les 18
communes de l'agglomération de La Rochelle.
Déplacements scolaires : le pédibus est développé sur la commune de
Lagord.

Le site est bien connecté au réseau de transports urbains Yélo de


l’Agglomération de La rochelle, avec la ligne BHNS ILLICO à haute
fréquence (10 min avec une amplitude de 5h30 à 21h15) desservant le
site au niveau de l’avenue du 8 Mai 1945 à deux points d‘arrêt.
Cette ligne est en lien direct avec les deux P+R (Les Greffières et
Vieljeux) situés au nord et au sud de l’avenue du 8 Mai 1945.

Figure 90 : Extrait de la carte des transports en commun (Communauté d’Agglomération de La Rochelle)

MARS 2014

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3. LES CIRCULATIONS DOUCES

Après avoir mis en service les vélos jaunes en 1976, l’agglomération rochelaise a poursuivi sa politique en faveur de la bicyclette, elle s’est dotée en 2002 d’un premier
Schéma Directeur des Liaisons Cyclables. Un second Schéma Directeur a été adopté pour la période 2012-2024, qui permettra de porter le réseau à 340 km de voies
cyclables et surtout de traiter les points durs de passage (voies maritimes, voies ferroviaires, voies routières nationales, …).
Aujourd’hui l’agglomération compte 232 kilomètres de voies cyclables, près de 3600 places de stationnement.
Selon l’enquête Déplacements Villes Moyennes réalisée fin 2011 par le CERTU, au total 8% des trajets des habitants de l’agglomération sont effectués à vélo sur le
territoire, au regard des 2% sur la moyenne des agglomérations de taille équivalente.

Le nouveau Schéma Directeur est articulé autour de 6 objectifs :


• Accentuer les liaisons domicile-travail et domicile-école et
vers les équipements à caractère communautaire.
• Accentuer les liaisons de rabattement vers les pôles
d’échanges de transport (bus, train, parc-relais, aire de
covoiturage …) et mettre en place du stationnement vélo
sécurisé ou abrité.
• Traiter les points durs (voie rapide, ferrée, voie d’eau,
giratoire …) pour garantir la sécurité et les continuités.
• Terminer de relier les communes entre elles.
• Terminer de relier la terre à la côte.
• Se raccorder aux communes limitrophes.

Figure 91 : Extrait du Schéma général en faveur du vélo (Communauté d’Agglomération)

L’ensemble des projets a été lissé sur l’ensemble de la validité du schéma. Trois phases ont été priorisées en fonction des objectifs, des thématiques et de problématiques
d’acquisition foncières des commues. Un calendrier des travaux est ainsi proposé :

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• Phase 1 (2012-2015) : 22 projets, 28 km.


• Phase 2 (2016-2017) : 15 projets, 24 lm.
• Phase 3 (2018-2024) : 31 projets, 43 km.

Pour la commune de Lagord les projets concernent la phase 2 et la phase 3 :


• Projet « 30 » : 1350 mètres de pistes et 1000 m de bandes.
• Projet « 58 » : 1500 m de pistes.
• Projet « 52 » : 550 m de pistes

A proximité du site d’étude, la rue Hennebique constitue une liaison intercommunale et l’avenue de 8 Mai 1945 représente une liaison domicile-travail-école avec la
présence au nord d’un parking relais avec stationnements vélos. Toutefois la traversée de la RN237 constitue un point dur compte tenu de sa dangerosité.

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Figure 92 : Schéma Directeur des liaisons cyclables sur la commune de Lagord (Communauté d’Agglomération de La Rochelle)

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4. LA CIRCULATION AUTOMOBILE

a) Fonctionnement du site d’étude

Le site d’étude est desservi depuis :


• Le Sud par la RN 237, une rocade d’agglomération qui a pour
fonction d’échange périphérique, économique et de transit entre
la Vendée et le sud (RD 137).
• Le Nord par la RD 105, une voie principale interurbaine, assurant
les flux depuis le nord du territoire en connexion avec les
réseaux TC et modes doux (P+R des Greffières, vélo, réseau
urbain)
• L’Ouest par la RD 104 (av du 8 mai 1945), une voie principale
urbaine d’agglomération longeant le parc à l’ouest voie en accès
direct vers le centre de La Rochelle.

L’avenue du 8 Mai 1945 est un grand axe rectiligne correspondant à


l’entrée Nord de l’agglomération, elle est nettement de nature routière,
elle est limitée au nord et au sud par de grands giratoires.

Figure 93 : Les articulations autour du site (Equipe de maitrise d’œuvre)

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Figure 94 : Coupe de l’articulation entre la rue Hennebique et le site (Equipe de Maitrise d’œuvre)

Figure 95 : Coupe de l’articulation entre la RN 237 et le site (Equipe de Maitrise d’œuvre)

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b) Fonctionnement de la RD 104 et de l’échangeur

Une campagne de comptages (comprenant tous les mouvements


tournants) a été réalisée sur l’échangeur et la RD 104 (carrefour
Hennebique) en décembre 2013.
Elle a permis de compléter les données de comptages produites
antérieurement et elle permet d’avoir une connaissance précise du
fonctionnement des carrefours.

Les résultats des comptages montrent que :


Avenue du 8 Mai 1945 (RD 104) :
L’avenue supporte un trafic important le matin dans le sens entrant
vers La Rochelle et le soir dans le sens sortant vers l’extérieur de
l’agglomération.

Le carrefour rue Hennebique avenue du 8 Mai 1945 :


Le carrefour est géré par feux ;
Il fonctionne normalement avec les trafics actuels.
Il est fluide en heure de pointe du matin et contraint en heure de
pointe du soir sur l’avenue du 8 Mai 1945 Sud et Nord, et sur la rue
Hennebique.

Figure 96 : Données de comptage en ligne en TMJA (CG 17 et DIR Atlantique pour les données RN 237)

L’échangeur de Lagord :

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Cet échangeur fonctionne comme un giratoire. Il gère les entrées et sorties de la RN237, rocade de La Rochelle, et les déplacements Nord-Sud entre Lagord et La
Rochelle. Il s’agit d’une entrée majeure vers le centre-ville de La Rochelle.
L’échangeur est saturé aux heures de pointe. Les problèmes de circulation dans l’échangeur résultent du croisement important du flux bidirectionnel nord/sud avec les
sorties des bretelles Est et Ouest. Le flux de circulation sur l’anneau de l’échangeur est tel que les véhicules présents sur les bretelles n’arrivent pas à s’insérer.
Ce phénomène provoque des remontées de files sur ces bretelles qui peuvent dépasser 300 m de long aux heures de pointes, et donc provoquer des remontées de file sur
la section courante de la RN 237 ce qui présente un risque important.

Figure 97 : Remontées de files constatées aujourd’hui aux heures de pointes sur la RN 237

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Le diagnostic réalisé prend également en compte les trafics en heures de pointes du matin et du soir, qui sont les trafics pris en compte dans le dimensionnement des
carrefours.

Figure 98 : Trafics routiers actuels aux heures de pointe du matin et du soir

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c) Les convois exceptionnels

Est considéré comme transport exceptionnel, le transport ou la circulation de marchandises, engins ou véhicules dont les dimensions et/ou la masse dépasse(nt) les
limites réglementaires définies dans le code de la route.
De par leurs dimensions, les transports exceptionnels sont susceptibles d'occasionner une gêne pour la circulation générale et de générer des risques d'accidents. Par leur
poids, ils entraînent des contraintes importantes sur les chaussées ou les ouvrages d'art qui peuvent conduire à une fragilisation ou une dégradation accélérée de ceux-ci.
C'est donc vis à vis d'exigences de sécurité et de conservation du patrimoine routier que les transports exceptionnels sont réglementés et que la circulation d'un transport
exceptionnel est soumise à une procédure administrative visant à délivrer une autorisation de transport exceptionnel.
La réglementation sur les transports exceptionnels trouve ses principaux fondements dans les textes suivants.
Le code de la route précise la définition du transport exceptionnel à l'article R.433-1 puis les principes de circulation de ce type de transport dans les articles R.433-2 à
R.433-4 et R.433-6.

La préfecture de la Charente-Maritime a délivré un arrêté portant autorisation de portée locale (APL) pour effectuer un transport exceptionnel de marchandises ou de
véhicules dans le département de la Charente-Maritime. (Arrêté n°06-APL du 27 octobre 2006)
Sont exclusivement concernés le transport de marchandises et la circulation de véhicules décrits ci-dessous :
• Transport de pièce indivisible de grande longueur,
• Transport de bois en grume,
• Circulation et transport de matériel et engin de travaux publics,
• Transport de conteneur.

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Synthèse sur le fonctionnement du site :

Transports mobilité
Les transports en commun sont bien développés sur l’agglomération, le site dispose d’une desserte en transport en
commun remarquable (directement accessible à la ligne BHNS n°3).
Le site est inscrit au cœur de liaisons cyclables majeures prévues au schéma directeur cyclable.
L’objectif de l’agglomération rochelaise est le développement des modes alternatifs à la voiture, notamment les
modes doux, où il apparaît un fort potentiel (passage de 52 % à 59 % de parts de marchés d’ici 2021 dans les
communes limitrophes de La Rochelle).
Le site est bien connecté aux infrastructures routières structurantes de l’agglomération rochelaise (rocade
urbaine, RD 104, RD 105) supportant un trafic intense en heure de pointe, plus précisément au niveau de
l’échangeur de Lagord.
La localisation du site en connexion directe avec les infrastructures routières permettant une très bonne desserte
constitue également une contrainte, ces infrastructures constituent une coupure avec les différents quartiers de
Lagord.
Le site étant aujourd’hui un peu isolé, il est à relier au reste de la ville.

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F. CARACTERISTIQUE DU CONTEXTE TECHNIQUE

1. LES RESEAUX D’EAU

a) Le réseau d’assainissement

Le réseau de collecte des eaux usées de la commune de Lagord a été réalisé dans le but de protéger le milieu naturel et d'améliorer les conditions sanitaires des habitants.
Ce réseau est de type séparatif, c'est-à-dire qu'il ne collecte que les eaux usées et vannes, à l'exception de toutes eaux pluviales. Il est conçu pour être étanche en ne
recevant aucune eau parasite qui serait nuisible au bon fonctionnement des postes de relèvement et de la station de traitement des eaux usées.
Ce réseau est partie intégrante du réseau de collecte général de la Communauté de Villes.
La topographie relativement plate de la commune de Lagord a nécessité la mise en place de plusieurs postes de refoulement pour la collecte et le transit des eaux usées. Le
réseau actuel permet de desservir l'ensemble des zones habitées et groupées, ainsi que toute la zone industrielle à l'Est de la commune. Cette infrastructure existante est
conçue de manière à pouvoir assurer aisément les nouvelles dessertes liées aux futurs développements de la commune, dans le cadre du schéma directeur. Tous les
effluents collectés par ce réseau d'eaux usées sont ensuite dirigés vers La Rochelle pour être acheminés à la station d'épuration de Port-Neuf.

La station d’épuration de Port-Neuf


La Communauté d’Agglomération de La Rochelle est maître d’ouvrage des travaux de rénovation de la plus importante de ses stations d’épuration, Port-Neuf.
La rénovation a commencé en 2003, pour une durée de 3 ans. L'objectif de cette nouvelle installation est d’assurer un traitement des eaux usées très performant et fiable,
et de préserver ainsi la qualité des eaux de la baie.
Les différentes étapes de l'exposition sont:
• La régulation des effluents,
• Le prétraitement,
• Le lavage des sables et des produits de curage,
• Le bassin biologique,

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• Les clarificateurs,
• La désinfection ultra-violet,
• Le traitement des boues,
• Le traitement des odeurs.

La capacité de la station est de 170 000 " équivalents habitants ", avec un débit pouvant aller jusqu’à 34 000 m3 par jour, et une pointe à 2 100 m3 par heure.
Avec le raccordement de La Jarne en 2008 puis de -sur-Mer en 2009, ce sont 9 communes qui dépendent de la station de Port-Neuf.
Les réseaux d’eaux usées existants sont localisés sur l’avenue du 8 Mai 1945 et la rue Hennebique.

b) Les eaux pluviales

La Communauté d’agglomération de La Rochelle détient comme compétence l’assainissement pluvial primaire sur l’ensemble des 28 communes qui la composent.
Du point de vue de la collecte des eaux pluviales, 3 principaux secteurs hydrauliques se distinguent sur le territoire de la Communauté d’agglomération de La Rochelle.
Les principes de gestion des eaux pluviales prônent un rejet minimum dans les réseaux et une rétention des eaux à la source par l’intermédiaire de techniques
d’assainissement dites alternatives. Les débits doivent être maîtrisés à la source pour un rejet maximum admissible de 3 l/s/ha.
Les principes de gestion des eaux pluviales retenus par la Communauté d’agglomération sont ceux observés par les services de la Police de l’Eau, dans le cadre de
l’instruction des demandes d’aménagements soumis à la « Loi sur l’eau » à savoir :
• de retenir au maximum les eaux sur les bassins versants (infiltration hormis en cas de sensibilité importante des ressources souterraines utilisées pour l’alimentation
en eau potable),
• de proposer des dispositifs adaptés aux contraintes du site (captages, zones humides …) et au type d’aménagement (ZAC, lotissement)
• de dimensionner des ouvrages avec des débits de fuite faibles (3 l/s/ha),
• d’équiper les ouvrages de dispositifs de piégeage des pollutions accidentelles, et l’abaissement de la charge polluante chronique
• de privilégier l’intégration paysagère des équipements.

Les réseaux d’eaux pluviales existants sont localisés sur l’avenue du 8 Mai 1945 et la rue Hennebique.
Un système de fossés en accompagnement des voiries acheminent les eaux de ruissellement jusqu’à un bassin de rétention existant.

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c) Le réseau d’eau potable

Depuis le 1er janvier 2014 la commune de Lagord adhère au Syndicat Départemental qui a repris l’ensemble des communes constituant le SIAEP de la Région Nord de
La Rochelle, maintenant dissout. La gestion de l’eau potable est déléguée sous forme de contrat d’affermage à la Société d'Aménagement Urbain et Rural (S.A.U.R.)
jusqu’au 31/12/2022.
L'eau distribuée provient encore un peu du barrage de l’Angle Guignard (Vendée) mais surtout de l’usine de St-Hippolyte appartenant au SDE 17 et potabilisant l’eau de
la Charente à partir du canal de dérivation de l’Unima. L’eau transite par le réservoir sur tour du Moindreau à Marsilly, d'une capacité de 4 000m3 avant distribution.
Le suivi de la qualité de l'eau est assuré par le Laboratoire Sèvre Atlantique qui émet des bulletins d'analyse d'eau consécutifs au Contrôle Sanitaire réglementaire diligenté
par l’Agence Régionale de Santé.

Les réseaux d’eaux potables existants à proximité sont localisés sur l’avenue du 8 Mai 1945 et la rue Hennebique.

2. LES AUTRES RESEAUX

a) Le réseau d’alimentation électrique

Les réseaux d’alimentation électrique HT et BT arrivent au site par la rue Hennebique.

b) Le réseau d’alimentation en gaz

Les réseaux d’alimentation en gaz transitent par l’avenue du 8 Mai 1945 et la rue Hennebique.

Les plans des divers réseaux sont fournis en annexe

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3. LES DECHETS

a) Collecte et élimination des déchets sur la commune de Lagord

(1) Collecte des déchets ménagers


Le ramassage des ordures ménagères est bihebdomadaire ; il s'agit d'une collecte en sacs, ceux-ci étant remis gratuitement aux ménages.
Une fois par semaine, cette collecte traditionnelle est accompagnée d'une collecte sélective des déchets "propres et secs" (papier, carton, acier, aluminium et plastique),
également en porte à porte.
Une déchetterie est mise à la disposition des ménages sur la commune. Les déchets autres que les ordures ménagères y sont triés et si possible, récupérés.
Enfin, la récupération par apport volontaire est prévue pour le verre (un conteneur pour 500 habitants) ainsi que pour le papier, le carton et le plastique (deux points
d'accueil).

(2) Collecte des déchets des commerçants, artisans et industriels


Les "déchets industriels banaux assimilables aux ordures ménagères" sont collectés en porte à porte deux fois par semaine dans la limite de 150 kg/jour/entreprise.
Les cartons d'emballage propres sont acceptés en déchetterie.
La collecte et l'élimination de tous les autres déchets est à la charge du producteur.

(3) Elimination des déchets


Les ordures ménagères, ainsi que les déchets industriels banaux assimilés sont incinérés avec récupération d'énergie.
Dans les déchetteries, les filières suivantes sont mises en œuvre :
• Tri et valorisation des huiles de moteurs, huiles alimentaires, vêtements, ferraille, papier,
• Carton, plastique, aluminium et verre ;
• Récupération des bois, médicaments, batteries et clichés radio ;
• Filières d'élimination spécifiques des piles et des Déchets Ménagers Spéciaux.

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• Centre d'enfouissement technique pour les produits non récupérables. Le centre le plus proche est celui de Rochefort (30 km). Ce centre sera fermé dès l'ouverture
de celui de Clérac (100 km).

b) Les déchèteries de l’agglomération

Chaque particulier peut apporter dans l'une des 10 déchèteries


de l'agglomération :
• Les encombrants,
• Les gros cartons,
• Les produits toxiques,
• Les appareils électroménagers,
• Les déchets verts.

Deux déchèteries sont uniquement réservées aux déchets


verts : il s'agit des déchèteries d'Aytré et de Puilboreau.

Tous les déchets sont réceptionnés par la Communauté


d’Agglomération de La Rochelle, puis envoyés vers des filières
de recyclage ou de valorisation.
Deux sites peuvent prendre en charge le traitement de déchets
professionnels sur la Communauté d’Agglomération de La
Rochelle.

Figure 99 : Localisation des déchèteries (Communauté d’Agglomération de La Rochelle)

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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 188

c) Points d’apport volontaire

Pour le verre, le papier ainsi que pour les ordures ménagères,


des espaces de recyclage et des points d'apport volontaire sont
à disposition sur toute l'agglomération.

Ainsi, les habitants disposent de 20 espaces de recyclage (qui


regroupent la collecte des emballages recyclables, du verre et
des ordures ménagères) et plus de 500 points d'apport
volontaire sur tout le territoire.

Figure 100 : Localisation des points d’apport volontaire (Communauté d’Agglomération de La Rochelle)

d) Le traitement des déchets

(1) L'Unité de Valorisation Energétique (UVE) de Port Neuf

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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 189

Les déchets qui ne sont pas recyclables partent à l'Unité de Valorisation de Port-Neuf. Cette structure absorbe ainsi 62 000 tonnes de déchets par an.

L’incinération des déchets dégage de la chaleur, qui est réutilisée pour chauffer 3 500 équivalents-logements et commerces sur les quartiers de Mireuil et Port-Neuf, mais
aussi des entreprises comme l'usine Rhodia & Catalysis.

Aujourd'hui, ce "réseau de chaleur", véritable chauffage central à l'échelle d'une ville, est en cours d'agrandissement et d'amélioration. Grâce à l'installation d'une
chaufferie centralisée à Port-Neuf, et à une extension de 16 km de tuyaux, ce sont 5 000 équivalents-logements qui pourront être raccordés à ce réseau de chauffage en
juin 2013.

(2) Usine Altriane


Les emballages recyclables sont destinés à Altriane, le centre de valorisation des déchets de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle situé à Salles-sur-Mer.
Altriane est capable de traiter chaque année 32 000 tonnes de déchets.

Il s'agit d'un outil exemplaire à plus d'un titre :


• Process de tri moderne,
• Haute qualité environnementale,
• Bâtiment sécurisé,
• Ergonomie de travail soignée,
• Vocation pédagogique affirmée...

Les déchets sont triés, compactés par catégorie (papier, carton, plastique, acier, aluminium, métal), stockés et transmis aux usines partenaires pour être recyclés. Les
valoristes éliminent également les "indésirables", déchets mis par erreur dans les bacs jaunes alors qu'ils auraient dû être jetés dans les bacs bleus.

Les déchets triés sont ensuite compactés et stockés avant leur départ pour les filières de recyclage. Dans les filières de recyclage, les déchets sont transformés selon leur
nature :
• Le verre est recyclé à 100% : les bouteilles sont désinfectées, broyées et refondues pour redevenir bouteilles, flacons...

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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 190

• Les métaux sont recyclés en ferraille pour le bâtiment. Parmi eux, l'aluminium, 100% recyclable, peut être retransformé en rouleau de papier aluminium.
• Les papiers et cartons sont réduits en bouillie et mélangés à de l'eau. De la pâte ainsi obtenue, on fait des boîtes à œufs, des cartons, du papier recyclé...
• Les plastiques sont recyclés suivant leur nature : le PEHD ressert par exemple dans la fabrication de tuyaux, le PET peut quant à lui être recyclé en fibre textile,
nouvelles bouteilles plastique ou matériau d'isolation.

(3) La plateforme de compostage


Les déchets verts sont envoyés à la plate-forme de compostage de Périgny et deviennent du compost, un engrais de qualité employé dans la fertilisation des sols.

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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 191

Synthèse sur le contexte technique :


Les réseaux eaux et secs sont existants à proximité du site d’accueil du projet
L’agglomération rochelaise a développé la gestion des déchets sur son territoire
Plusieurs déchèteries et points d’apport volontaire sont localisés à proximité du projet

MARS 2014

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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 192

V. ANALYSE DES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE

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ANALYSE DES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 193

Le Parc Bas Carbone de Lagord affiche son ambition dans son nom ; l’objectif réside dans une conception et une exploitation raisonnée, avec pour but de réduire à son
minimum l’impact environnemental des bâtiments et des aménagements associés extérieurs.
Le projet prévoit une analyse du bilan carbone et une vérification de la compatibilité du projet avec la performance carbone attendue.
De la même manière, les travaux seront réalisés dans l’objectif d’un impact limité sur l’environnement.
Un chantier respectueux de l’environnement est le prolongement naturel des efforts de qualité environnementale mis en place lors de la conception d’un bâtiment et des
espaces publics.
Tout chantier de construction génère des nuisances sur l’environnement proche, l’enjeu est de limiter ces nuisances au bénéfice de l’environnement, des riverains
éventuels et des travailleurs sur site.

1. EFFETS EN PHASE TRAVAUX

Les principales mesures mises en place en phase travaux ont pour objectif de réduire l’impact sur l’environnement :
• Réduire les mouvements d’engins hors périmètre en instaurant un système de déblais-remblais sur site.
• Réduire les mouvements d’engins dans le périmètre en limitant les terrassements : une majorité des voiries du projet est calée sur les tracés existants, les réseaux
enterrés sont délaissés au profit de l’aménagement des noues, calées sur les fossés existants.
• Réduire la quantité de déchets et favoriser le recyclage des matériaux du site.
• Maintenir les espaces naturels existants.
• Réduire la durée des travaux.
• Gérer les eaux pluviales du chantier à l’aide des fossés et du bassin de rétention existant.

a) Contexte réglementaire

• Code du Travail relatif à la protection des travailleurs contre le bruit sur les chantiers ;
• Arrêté du 11 avril 1972 relatif aux émissions sonores des matériels et engins de chantier ;
• Décret n°77-254 du 8 mars 1977 relatif au déversement des huiles et lubrifiants neufs ou usagers dans les eaux superficielles, souterraines ou de mer ;
• Décret n°79-981 du 21 novembre 1979 concernant les détenteurs d’huiles minérales ou synthétiques usagées ;

MARS 2014

ANALYSE DES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 194

• Loi n°92-646 du 13 juillet 1992 (modifiant la loi n°75-633 du 15 juillet 1975) relative à l’élimination des déchets et la récupération des matériaux ;
• Loi n°92-1444 du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit ;
• Décret n°94-609 du 13 juillet 1994 relatif aux déchets d’emballage dont les détenteurs ne sont pas les ménages ;
• Décret d’application n°95-79 du 23 janvier 1995 concernant les objets bruyants et les dispositifs d’insonorisation ;
• Code de la Santé Publique – Décret n°95-408 du 18 avril 1995 relatif à la lutte contre les bruits du voisinage ;
• Décret n°96-98 du 7 février 1996 relatif à la protection des travailleurs contre les risques liés à l’inhalation de poussières d’amiante ;
• Arrêtés du 12 mai 1997 fixant les dispositions communes applicables aux matériels et engins de chantier ;
• Directive n°2003/10/CE du 6 février 2003 relatif aux prescriptions minimales de sécurité et de santé relatives à l’exposition des travailleurs aux risques dus aux
agents physiques.

b) Impacts des travaux sur les sols et les eaux

Les risques de pollution sur les sols et les eaux liés à la phase travaux sont essentiellement, directs et temporaires, liés :
• Les apports de matières en suspension : érosion des sols décapés, manipulation de matériaux, rejets des eaux de chantier
• Les pollutions liées aux engins (ravitaillement, fuites, …) ou pollutions accidentelles
• Les apports ou pollutions liés aux travaux eux-mêmes (fabrication de ciment, poussières, matériaux utilisés, zones de stockage)

c) Impacts des travaux sur la qualité de l’air, les poussières, les salissures

Les sorties d'engins et de camions du chantier provoquent des dépôts de terre et boue sur la voie publique, en particulier lors des phases de terrassement ou de
démolition. Outre les nuisances visuelles, ces dépôts sont source d'insécurité car ils rendent la chaussée glissante.
La phase chantier induit une perturbation du trafic voire une augmentation de la circulation des poids lourds entrainant une augmentation temporaire et locale de la
pollution de l’air.
Conformément aux objectifs du projet, les mouvements de poids lourds seront largement limités du fait de gérer les terres en déblais-remblais, aucune terre ne sortira du
site.

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ANALYSE DES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 195

d) Impacts des travaux sur la faune et la flore

La flore de l’aire d’étude est constituée de boisements, de prairies et de friches.


Les travaux nécessiteront des déboisements, de l’élagage potentiel et entraineront la résorption des friches. A l’avancement des phases de travaux, les praires, et friches
seront détruites.
Des poussières issues des travaux peuvent venir se déposer sur les végétaux et affecter leur développement.

La faune est représentée par des oiseaux, dont la perdrix, espèce déterminante de Charente-Maritime, des lapins et leurs prédateurs, et des chiroptères potentiellement de
passage sur le site.
Les travaux vont constituer une source de dérangement pour les espèces présentes, principalement les nicheuses au sol.

e) Impacts des travaux sur le bruit

Compte tenu de l’emplacement du projet, encadré de voiries à grand transit, séparant le site des différentes zones de Lagord, peu de riverains sont directement impactés
par les phases travaux. A l’Ouest les zones d’habitations sont séparées par l’avenue du 8 Mai 1945 présentant un impact sonore en termes de trafic, un mur anti-bruit est
existant le long de cette voirie. Coté Est, les riverains du site en sont séparés par un espace boisé conservé par le projet.
Pour les riverains du chantier, la nuisance sonore peut provoquer une gêne, cependant, celle-ci sera limitée du fait de l’éloignement géographique et des mesures mises en
place, notamment sur les déplacements.

f) Impacts sur les déplacements

L'accroissement de la circulation engendrée par les chantiers sur les voiries existantes pose des problèmes d'encombrement et de sécurité. Le danger est d'autant plus
important quand il s'agit d'engins lourds et de véhicules de grande taille pour les approvisionnements ou pour l'évacuation des déblais de terrassement ou des gravats de
démolition.
Dans l’objectif de limiter les impacts liés aux circulations des engins sur site et hors site les terrassements sont réduits en basant les aménagements au plus près du terrain
naturel, le principe de déblais-remblais sur site est instauré, les voiries et fossés existants sont utilisés.

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ANALYSE DES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE


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g) Impacts sur le paysage immédiat du chantier

Le site est actuellement clôturé par un grillage longé de haies, les seuls riverains directs sont séparés du site par un espace boisé conservé. L’impact paysager de la phase
travaux sera limité.

h) Analyse des effets sur la santé humaine

Le projet peut présenter des incidences sur la santé par l’intermédiaire des pollutions des sols et des eaux souterraines, des pollutions et nuisances induites par les travaux,
les nuisances sonores ainsi que les pollutions électromagnétiques liées aux pylônes électriques.
Les populations exposées seront les riverains, les travailleurs, les usagers des espaces publics ; aussi bien sur le site qu’à son voisinage direct, en fonction du phasage des
travaux et de l’éloignement vis-à-vis des travaux.
Il a été démontré dans les paragraphes précédents que peu de riverains sont potentiellement impactés.

Les effets de chantier principalement attendus sont les suivants :

Tableau 26 : Effets potentiels du chantier


POSTE OU PHASE ACTIVITE GENERATRICE EFFET POPULATION IMPACTEE
Terrassement Engins Bruit. Pic pouvant être supérieur à Riverains
Marteau piqueur 100 dB
BRH
Déblais - remblais Poussières Riverains
Travaux en général Modification d’itinéraires. Accidents Riverains, travailleurs et usagers
de la route
Carburants Déversement accidentel, pollution des Environnement général
sols ou des eaux
Réseaux Tranchées Chute Riverains, travailleurs
Chaussées Bitumes Odeur Riverains, selon vent

Les nuisances sonores


La réalisation des travaux entraine des nuisances sonores, principalement liées aux terrassements, l’augmentation du trafic, les démolitions.
Les bruits de chantier sont réglementés.

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Les textes réglementaires :


• Arrêté du 20 novembre 1969
• Arrêté du 12 mai 1997
• Directive n°86-662 du 22 décembre 1986

Il faut considérer trois catégories de source de bruit :


• Engins d’extraction avec un impact sonore de 75 à 100 dB(A),
• Engins de chantier avec un impact sonore de 80 à 100 dB(A),
• Engins de transport avec un impact sonore de 80 à 95 dB(A).

Compte tenu de la faible proportion de riverains potentiellement impacts et des réductions naturellement présentent sur le site, on peut considérer que les nuisances
sonores seront limitées. D’autant plus que les seuls riverains proches du site sont séparés par un bois conservé par le projet, conservant une distance aux zones de
travaux.

La qualité de l’air
Lors des travaux, la qualité de l'air sera affectée par les émissions suivantes :
• les gaz et les poussières fines produites par le passage des camions,
• les poussières émises lors des périodes sèches pendant les travaux de terrassement,
• les odeurs émises notamment par les véhicules et par exemple, le coulage du bitume.
En effet, les poussières soulevées par les engins ou dues au transport de matériaux pourront provoquer une gêne respiratoire pour les populations à risque, notamment
les asthmatiques. Dans une moindre mesure, la mise en place d'enrobés lors de la réalisation des voies primaires de l’aménagement induira temporairement une nuisance
olfactive pour les riverains.
De la même manière, peu de riverains seront impactes. Les mouvements de camions seront limités, réduisant les impacts sur la qualité de l’air.

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2. EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT DU SITE

Le terrain correspond actuellement à une friche militaire comprenant des espaces végétalisés, des espaces bétonnés, des bâtiments de type hangars. Le site ne présente pas
actuellement de grand intérêt urbanistique, le projet d’aménagement a pour objectif de s’insérer dans la trame urbaine de Lagord, valorisant le site mais également son
environnement urbain.

a) Les abords du site

L’opération doit s’intégrer à l’urbanisation existante.


Les liens et les relations entre le site est son environnement urbain sont conservés et confortés : création de liaisons douces, gestion des déplacements reposant sur les
infrastructures existantes, gestion des hauteurs de bâtiments.
L’opération d’aménagement assure la continuité du tissu urbain et revalorise le site.

b) Le site

Le terrain situé à l’interface entre les différents secteurs de la commune de Lagord, est stratégique pour le développement de la commune.
Les espaces actuellement occupés par des bâtiments, parkings et des zones en friche, sont transformés en lieux de vie : espaces d’habitation, activités commerciales,
artisanales.
L’intégration paysagère de l’opération nécessite de trouver une unité architecturale cohérente avec l’environnement urbain immédiat et de recréer sur le site une densité
végétale.
L’objectif est de garantir l’amélioration de la qualité du site.

3. EFFETS SUR LE MILIEU PHYSIQUE ET NATUREL

Dès son aménagement le projet de parc bas carbone a pour objectif de limiter son impact environnemental :
• Sur les sols : limiter les mouvements de terre.
• Sur les eaux : adopter et pérenniser le principe de gestion alternative des eaux pluviales.

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• Sur le climat et la qualité de l’air : favoriser les déplacements alternatifs à la voiture, recourir à des énergies renouvelables.
• Sur le paysage : adapter les constructions.
• Sur la biodiversité : favoriser les habitats diversifiés.

a) La topographie

Les aménagements induisent des mouvements de terre, des terrassements liés à la construction de bâtiments et à l’aménagement des infrastructures.
Toutefois, le projet prévoit un aménagement qui tient compte de la topographique existante du site :
• L’adaptation au sol des constructions, des aires de stationnement fera l’objet de travaux de génie civil classique : décapage de terre, mise à niveau des sols.
• Les voiries de circulation seront aménagées au maximum sur les voies existantes
Les mouvements de terres dus aux terrassements se baseront au maximum sur un système équilibré de déblais-remblais dont le principe repose sur une évacuation
interdite en dehors du site.
La terre végétale sera décapée et stockée provisoirement pour une valorisation et une utilisation ultérieure.

b) La géologie, pédologie

Les terrassements, réalisés au droit des bâtiments, des parkings, concernent principalement les couches superficielles de la géologie du site.
La réalisation du bassin de rétention des eaux pluviales nécessitera un terrassement plus profond.
Le rapport d’essais géotechniques de type G11 réalisé par GEOTEC de décembre 2013 (annexée au présent document), nous informe sur les caractéristiques géotechniques
des sols. Les aménagements sous soumis aux obligations réglementaires liées aux études géotechniques, des essais géotechniques complémentaires à la prestation G11
seront nécessaires pour l’avancement du projet.

Le site est actuellement largement imperméabilisé, avec des secteurs en enrobés, des zones bétonnées, des bâtiments, le restant de la parcelle est occupée par des zones en
friche, des prairies, des espaces boisés, le projet prévoit les mêmes aménagements, soit des bâtiments, des voiries, des cheminements, de larges espaces verts plantés,
n’augmentant pas les surfaces soumises à l’érosion.

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Chaque maître d’ouvrage est tenu de réaliser des études géotechniques conformément à la réglementation (norme HF 94 500), les études seront réalisées en fonction de
l’avancement du projet et de la complexité des ouvrages.

c) L’hydrologie, l’hydrogéologie, la gestion de l’eau

(1) Les eaux souterraines


Compte tenu des faibles perméabilités des sols, la nappe phréatique (calée à environ 5,5 mètres de profondeur au nord du site et 8,7 m de profondeur au sud du site, soit
respectivement 12 m NGF et 7 m NGF) est considérée comme moyennement à faiblement vulnérable. Les effets sur les eaux souterraines sont ainsi réduits.

Le projet intègre des principes d'assainissement définis dans le respect de la réglementation en vigueur de manière à limiter toute atteinte aux nappes souterraines :
• Des noues plantées permettant une décantation, voire un traitement des eaux. Ces noues sont perméables et agrémentées d’un lit de sable en surface.
• Les essais de perméabilité ont montré que les sols étaient faiblement perméables, la lente infiltration dans les sols permet une épuration naturelle des eaux.
• Des essais d’étanchéité et des inspections télévisées régulières devront être réalisés pour la pose de nouveaux réseaux.
• Grâce à la mise en place d’un réseau d’assainissement efficace les risques potentiels d’atteinte aux eaux souterraines et de surface par les eaux usées sont écartés.

(2) Les eaux de surface


L’hydrographie du secteur est caractérisée par la présence du Lignon, cours d’eau non permanent localisé à environ 400 mètres à l’Est du site, les eaux pluviales du
quartier s’y déversent in fine après passage dans le bassin de rétention mis en place par le projet puis le bassin des Chiens géré par la Communauté d’Agglomération.

Les eaux de ruissellement du projet ne s’écoulent pas directement dans le Lignon compte tenu de la distance et des obstacles à l’écoulement des eaux (voiries, bâtiments).
Ces eaux pluviales seront préalablement décantées et traitées avant rejet.

(3) Consommation d’eau potable


La réalisation d’un projet d’aménagement comprenant des activités diverses engendre une demande en eau potable qui vient s’ajouter à la consommation actuelle de la
commune.
On estime la consommation en eau potable à 150 litres par jour par équivalent habitant.

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Sur une estimation d’apport d’environ 2806 personnes au maximum pour le projet global, la consommation en eau potable est évaluée à environ 420 m3 par jour. L’usine
de Saint Hyppolyte alimentant Lagord est en capacité d’assurer l’alimentation en eau potable du projet.

Dans un souci d’économie de la ressource en eau potable, le programme prévoit la mise en place d’équipements hydro-économes dans les bâtiments (chasse d’eau 3/6L,
limiteur de débit, réducteur de pression, mousseurs).

La récupération des eaux pluviales à l’aval des toitures et rétention à l’aide d’une cuve enterrée ou aérienne permet de réduire la consommation de l’eau potable pour les
usages non alimentaires. Dans le cas de l’utilisation d’une cuve aérienne, une attention particulière sera accordée à l’intégration paysagère du dispositif.

(4) Gestion des eaux pluviales


Imperméabilisation des sols
A l’état existant, le site présente une large partie imperméable et des secteurs en friche ou boisés.
L’imperméabilisation actuelle :
• Emprise des bâtiments : 5110 m²
• Emprise béton : 1040 m²
• Emprise enrobés : 69105 m²
• Emprise friche et boisements : 196245 m²
• Taux d’imperméabilisation estimé actuel : 28%

La programmation modifie sensiblement les usages et implique une modification des surfaces imperméabilisées.
Le projet a pour objectif l’installation d’activités tertiaires et artisanales, aussi les ilots privés offrent un coefficient d’occupation du sol élevé, augmentant de fait le taux
d’imperméabilisation sur le secteur des ilots privés.

Les espaces publics accueillent les espaces verts, le système de gestion des eaux pluviales, mais également les voiries, trottoirs, cheminements. Les voies existantes sont
déjà imperméabilisées ; de plus, le projet limite fortement la création de voies supplémentaires en réutilisant les voies existantes. Seuls les stationnements et les circulations
piétonnes s’ajoutent aux espaces imperméabilisés.

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Coefficient de ruissellement
De par la création de bâtiments pour les différents usages du projet d’aménagement, les coefficients de ruissellement globaux sur le site seront modifiés et augmentés :
• Coefficient de ruissellement estimé pour l’état actuel : 0,36
• Coefficient de ruissellement projeté pour les espaces privés : 0,87
• Coefficient de ruissellement projeté pour les espaces publics : 0,62

Cependant, la gestion des eaux pluviales suivra les principes suivants :


• Obligation pour les ilots privés de récupérer les eaux des toitures (réutilisation, infiltration, écrêtement des épisodes pluvieux avant rejet)
• Récupération des eaux de ruissellement des ilots par des noues situées sur les espaces publics, acheminement jusqu’au bassin de rétention.

Estimation des volumes


Une estimation des volumes de rétention pour le projet a été réalisée :
• Raisonnement à l’ilot privé calé sur les pics de rétention avec un débit de fuite vers les espaces publics
• Raisonnement à l’espace public avec ajout des rejets des ilots privés

Tableau 27 : Volumétrie induite par le projet d’aménagement


Bassin versant Surface totale Surface active Volume Volume évacué par débit Volume stocké
en ha en ha d’apport de fuite et infiltration
Espaces privés 16,12 14,06 8593
Espaces publics 10,93 6,74 4989
TOTAL 27 20.8 13582 3335 10248

Gestion alternative des eaux


La législation et la réglementation en vigueur doivent être respectées (code de l’environnement).

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Le principe de gestion des eaux pluviales du projet repose sur la gestion alternative des eaux pluviales.
Le bassin existant ne permettant pas le traitement des eaux pluviales, il sera détruit et un autre bassin sera réalisé.

Traitement quantitatif des eaux pluviales


Chaque ilot aura pour objectif de gérer les eaux de toitures et de ruissellement avec un débit de fuite accordé de 15 l/s/ha. Le surplus sera évacué vers les noues situées
sur les espaces publics. La totalité des noues présente une surface d’environ 13000 m².
Cette méthode est mise en place afin de valoriser l’eau au sein du parc et de permettre de créer une trame bleue. Ainsi les eaux pluviales cheminent au travers des noues
vers un bassin de rétention travaillant en décantation et infiltration. Le bassin, aménagé de manière à s’intégrer à l’ambiance paysagère du parc, est localisé au point bas du
site. L’objectif étant de valoriser l’eau dans le projet le bassin est prévu pour être en permanence en eau, le bassin présente une surface d’environ 10000 m².
Compte tenu de la capacité d’infiltration des sols en place, un débit de fuite du bassin de 1 l/s/ha est réalisé vers les réseaux eaux pluviales existants gérés par la
Communauté d’Agglomération de La Rochelle.

Traitement qualitatif des eaux pluviales


Compte tenu des sols en place et de leur capacité d’infiltration, ceux-ci présentent une capacité d’auto-épuration suffisante pour une charge polluante correspondante à la
qualité des eaux de ruissellements sur le site, qui seront chargées de polluants liés au trafic automobile : métaux et hydrocarbures.
Les eaux sont acheminées au bassin de rétention, qui travaillera en décantation et infiltration sur les talus.
Une végétalisation du bassin de rétention à l’aide de plantes épuratrices, combinée à la décantation des matières, pourrait permettre un prétraitement des eaux avant rejet
au réseau.
La rétention des matières en suspension (MES) dans une noue plantée dépend de la longueur de transit. Le projet prévoit la réalisation de noues d’un cheminement total
de 2000 mètres environ, ces noues présenteront donc une efficacité en termes de rétention des Matières En Suspension.

Gestion de la pollution accidentelle


Un lit sableux sera installé en fond de noues afin de piéger une pollution accidentelle éventuelle. Après un événement accidentel ce lit sableux sera évacué et remplacé.
Afin d’assurer une sécurité supplémentaire, un regard avec vanne sera installé avant l’arrivée au bassin.

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(5) Les eaux usées


Selon les calculs réalisés pour estimer la demande en eau potable, le projet d’aménagement engendre une demande de traitement d’environ 560 m3 par jour pour 3450
équivalents-habitants.
La capacité de traitement de la station d’épuration étant de 34000 m3 par jour et de 170000 équivalents-habitants, l’impact du projet est faible.
La station d’épuration présente une capacité de traitement suffisante pour recevoir les eaux usées du projet d’aménagement, aucune mesure n’est proposée.

d) Le climat

Le projet d’aménagement ne présente pas d’effet sur le climat régional, mais peut néanmoins présenter des impacts sur le climat très local.

Les ilots de chaleur


L'îlot de chaleur urbain est un effet de dôme thermique, créant une sorte de microclimat urbain où les températures sont significativement plus élevées : plus on
s'approche du centre de la ville, plus il est dense et haut, et plus le thermomètre grimpe.
La chaleur urbaine provient du bâti et du sol qui restituent l'énergie emmagasinée dans la journée. En effet, le bâti, selon son albédo (indice de réfléchissement d'une
surface) absorbe ou réfléchit l'énergie solaire.
Les activités humaines, en période hivernale notamment (chauffage, climatisation, industries, circulation automobile, éclairage) font également augmenter les températures
et la pollution.

Le projet d’aménagement peut créer :


• Une augmentation des surfaces construites
• Un regroupement des bâtis du fait de la densification
• L’imperméabilisation d’une partie des sols

L’aéraulique
L’implantation des bâtiments peut créer des modifications des mouvements de masses d’air tels que :
• Des effets wise : création de rouleau tourbillonnaire devant un bâtiment élevé voisin et parallèle d’un bâtiment plus petit

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• Des effets de coin : accélération localisée à l’angle d’un bâtiment


• Des effets de barre : déviation en vrille de l’écoulement au passage d’une barre pour une incidence voisine de 45° si hauteur de la barre est > 25m et la longueur
supérieure à 8
• Des effets de canalisation : un ensemble de bâtiments forme un couloir
• Des effets venturi : correspondent à une zone de passage étranglé entre deux bâtiments accélérant les vitesses des vents

L’implantation des bâtiments du projet d’aménagement n’est pas encore fixée.

L’ensoleillement
La densité occasionne des ensoleillements limités des façades, cet aspect est peu favorable en hiver mais présente l’avantage en été d’éviter la surchauffe des locaux.
L’ensoleillement est également important en termes de confort des espaces publics.
Dans le cadre de l’aménagement il est prévu l’utilisation d’un logiciel innovant prenant en compte l’ensoleillement, la position des bâtiments entre eux et autres
évènements liés au climat local.

e) La qualité de l’air

Le projet est très soucieux de son impact environnemental, L’objectif prioritaire s’est fixé dès les premières réflexions sur un projet à faible impact carbone pour toutes
les étapes du projet.
Les pollutions de l’air résultent de la concentration de substances polluantes (poussières, gaz et vapeurs toxiques). Les principales sources de ces émissions polluantes
sont les entreprises ou industries (poussières, gaz) ainsi que le trafic automobile (hydrocarbures, gaz) et le chauffage dans les bâtiments.

Le projet va entrainer une augmentation de la circulation dans le secteur en raison de l’arrivée de nouveaux occupants.
Afin de mener une politique de prévention contre d’éventuelles pollutions atmosphériques, le projet intègre, conformément à la loi sur l’air n°96-1236 du 30 décembre
1996, de promouvoir les « circulations douces » et les alternatives au véhicule personnel par la mise en place d’un nouvel arrêt de bus, d’un réseau de pistes cyclables, de
stationnements mutualisés pour limiter le nombre des places.

Par la mise en place de bâtiments peu consommateurs en énergie, l’impact des bâtiments sur la qualité de l’air sera réduit.

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Afin de contribuer au maintien de la qualité de l’air ambiant, l’accent peut être mis sur la qualité architecturale des bâtiments :
• les constructions mettront en œuvre les isolations nécessaires,
• des équipements énergétiques performants, au-delà de la réglementation RT 2012, une exigence de certification BEPOS ou PassivHaus, seront mis en place afin de
minimiser les consommations énergétiques et les rejets dans l’atmosphère.

f) Les milieux et pollution

(1) Pollution des sols


Le site a fait l’objet d’une dépollution, en particulier au niveau de l’ancienne station de carburant.
Le projet d’aménagement ne présente pas d’effets sur l’état des sols actuel. Les futurs usages n’apporteront pas de pollutions particulières dans les sols.

La réalisation du projet d’aménagement génère des eaux usées dans les réseaux d’assainissement. D’éventuelles fuites dans ces réseaux peuvent entrainer une pollution des
sols et des eaux.
Les réseaux d’eaux usées étant gérés et entretenus par la CDA, toute fuite est traquée pour éviter une pollution des milieux.

L’utilisation de produits tes que les phytosanitaires pouvant provoquer une pollution des sols et de la nappe phréatique sera interdite

(2) Risques naturels et technologiques


Les transports de matières dangereuses
Lagord est concernée par le risque Transports de Matières Dangereuses notamment par le trafic sur la RN 237.
Le projet d’aménagement du quartier tel qu’il est prévu (tertiaire, équipements publics, artisanat), n’aura pas d’effet sur ce risque.
Les activités futures sur le site ne sont pas totalement connues, dans le cas de transports de matières sur le site, les règles d’usage seront appliquées :
• Respect du code de la route et de la réglementation
• Gestion des eaux de ruissellement en cas de pollution accidentelle.

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g) Les nuisances, risques et sécurité

(1) Les niveaux sonores


Deux types de sources de bruit sont à prendre en compte :
• Le bruit provenant des activités
• Le bruit provenant des infrastructures de transports

Les bruits de voisinage


Il est difficile de quantifier les incidences phoniques des futures implantations, celles-ci n’étant pas totalement connues. Pour la partie nord, ils devraient cependant être
réduits compte-tenu des occupations futures envisagées : enseignements, recherches, activités tertiaires, hébergements et correspondront à une vie de quartier pour
chaque ilot. Peu de riverains seront potentiellement impactés, les riverains les plus proches, localisés à l’Est, sont séparés du site par une zone boisée qui sera renforcée.
De plus pour les futurs usagers du site, la partie potentiellement la plus bruyante, localisée au sud du site, sera éloignée des parties tertiaires, de plus le projet prévoit des
circulations indépendantes pour chaque ilot.

Les bruits issus des infrastructures


Les aménagements génèrent une augmentation du flux de circulation sur le site et en périphérie, l’apport en matière de niveaux sonores sera limité compte tenu des
niveaux sonores existants dus aux circulations actuelles sur les voies en périphérie : RN237, avenue du 8 Mai 1945 et rue Hennebique.
Les habitants localisés à l’ouest de l’avenue du 8 Mai 1945 bénéficient d’une protection phonique (mur anti-bruit) qui les protège du bruit généré par la circulation sur cet
axe, l’impact de l’apport de nouveaux véhicules sur ces riverains est nul.
Les habitations les plus proches du projet sont localisées à l'est et séparées du site par un espace planté. Cet espace sera renforcé dans le cadre du projet dans l’objectif de
limiter les vues sur le site et ainsi créer un effet sur la « visibilité » que les habitants ont du bruit et réduire son ressenti. Le projet prévoit également la réalisation de
construction permettant de faire écran à la propagation du bruit.

Les bruits issus des activités industrielles


Le projet prévoit l’accueil d’activités industrielles et artisanales, celles-ci ont été volontairement implantées au sud du site, le long de la RN 237, dans cette partie du site le
bruit est le plus élevé. Cette implantation permet d’éloigner des habitations riveraines les activités potentiellement les plus bruyantes et localiser au nord, dans le secteur
moins bruyant, les activités tertiaires.

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Les espaces du projet les plus proches des riverains sont caractérisés par des occupations variées : enseignements, recherches, activités tertiaires, hébergements, qui vont
générer des mouvements et bruits associés surtout en début et fin de journée. Ce rythme est très probablement le même que celui des riverains, ce qui limite les nuisances
qu'ils vont percevoir.

(2) Les nuisances électromagnétiques


La présence de pylônes électriques en partie Sud du site, à proximité de la RN 237 montre une influence des ondes électromagnétiques jusqu’à une distance de 100 m au-
delà des pylônes.
Cette zone d’influence se superpose, en grande partie, à la marge de recul de 100 m imposée par la Loi Barnier et inscrite aux servitudes du POS.
Par ailleurs, les nouveaux aménagements n’apporteront pas de nouvelles influences électromagnétiques autres que l’utilisation de téléphones portables, ordinateurs,
réseaux wifi …
Les arbres localisés sous la ligne haute tension régulièrement élagués seront retirés et remplacés par des arbres et arbustes dont le développement est adapté à la hauteur
des lignes.

h) Les ressources énergétiques

La faible consommation énergétique est une priorité pour le projet de Parc Bas Carbone, les études de potentiels énergétiques ont permis de justifier et viabiliser la
démarche en ciblant les méthodes les plus adaptées au site et au projet.
L’énergie gaz est écartée car jugée incompatibles avec la démarche Bas Carbone du projet.
Les solutions les plus performantes et les moins polluantes seront valorisées :
• Optimisation de la consommation électrique, vecteur énergétique le plus sollicité,
• Exigence de certification Bepos Effinergie RT2012 ou PassivHaus de Darmstadt pour tous les bâtiments du parc,
• Principes du smart-grid,
• Les systèmes de chauffage par PAC seront sollicités et feront l’objet d’une mise en œuvre soignée,
• La combustion de biomasse est possible mais peu valorisable.

(1) La réglementation thermique 2012

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Cette dernière a été mise en place par le décret du 26 octobre 2010. Elle représente un niveau de performance considéré comme ambitieux lors de son introduction, car
correspondant à ce que le label Bâtiment Basse Consommation de la RT2005 proposait (et complété par les propositions de l’association Effinergie).

(2) Le bâtiment à énergie positive (BEPOS)


Un bâtiment à énergie positive est un bâtiment qui produit plus d’énergie (électricité, chaleur) qu'il n’en consomme pour son fonctionnement. Cette différence de
consommation est généralement considérée sur une période lissée d'un an. Si la période est très courte, on parle plutôt de bâtiment autonome.

(3) Le référentiel PassivHaus


Le label PassivHaus est aujourd’hui le label de basse consommation appliqué au bâtiment le plus répandu à travers le monde et le plus reconnu en terme de démarche
cohérente pour la réduction des consommations d’énergie des bâtiments neufs. Il s’intéresse en premier lieu au besoin de chaleur de chauffage des bâtiments, en limitant
leur besoin de chaleur de chauffage en énergie utile ; c’est-à-dire en imposant des enveloppes thermiques très performantes en premier lieu, avant de considérer la
performance globale du bâtiment en intégrant les rendements de production de chaleur. Cette démarche concrétise donc le concept de réduction de la demande
énergétique en amont, avant d’optimiser sa satisfaction par des systèmes de production de chaleur efficaces. On notera de plus qu’il permet d’assurer un confort élevé à
l’intérieur des bâtiments grâce à un ressenti de température optimal dans les locaux, ce qui apporte une valeur ajoutée indiscutable en termes de qualité.

L’hypothèse prise correspond à des bâtiments ayant des consommations équivalentes à des locaux artisanaux.
Une consommation d’énergie primaire totale annuelle de 12000 MWhEP est estimée pour l’exploitation des bâtiments (consommation estimée pour des bâtiments
BEPOS).

(4) Le smart grid


Un réseau de distribution d’électricité intelligent de type Smartgrid sera mis en œuvre sur le parc, pour le contrôle et le pilotage des consommations et productions
d’électricité, ainsi que le stockage d’énergie et l’éventuel délestage de consommations.

Centralisation des consommations par comptage sans fil par bâtiment (relais)
• Compteurs sans fil par poste de consommation et par local,
• Centralisation au sein du bâtiment jusqu’à un routeur-concentrateur de données,
• Envoi depuis le concentrateur jusqu’au poste de comptage central du parc pour surveillance en temps réel, alarmes, analyse et gestion du délestage.

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Délestage possible par commandes suivant la connexion internet des locaux, sur les équipements le permettant :
• Mise en place de prises RJ45 supplémentaires au référentiel NF-C15-100 dans les hébergements (pour LL/LV/ réfrigérateurs et congélateurs),
• Valorisation dans le référentiel à points des puissances délestables mises à disposition dans le bâtiment.

Stockage envisageable à l’échelle du bâtiment :


• Solutions de stockage par hébergement en cours de développement,
• Stockages à l’échelle des bâtiments pour d’autres activités,
• Question de l’attractivité économique au vu des coûts (années à venir), valorisation dans le référentiel à points possible.

(5) Analyse de cycle de vie


L’objectif du projet d’aménagement est le principe du Bas Carbone.
Le respect des performances du référentiel Atlantech sera exigé pour tous les projets du parc, à savoir un bilan carbone maximum imposé sur le bâti et l’exploitation des
bâtiments, lissé sur 50 ans, dont le seuil varie en fonction du type d’usage (logements, bureaux, etc.). Parallèlement, le label Bepos Effinergie RT2012 sera imposé, et
pourra être substitué par le label PassivHaus de Darmstadt.
Le label sera basé sur le bilan carbone (Emissions de GES/m².an) suivant les hypothèses ci-dessous:
• Prise en compte du bilan carbone des structures, façades et toitures lissée sur 50 ans (durée de vie estimée)
• Intégration des émissions durant l’exploitation en fonction de la performance du bâtiment et des énergies utilisées
Le label sera modulé en fonction des types de bâtiments, et pourra présenter plusieurs niveaux, apportant plus ou moins de points dans le référentiel.
Le label sera vérifié durant :
• La phase du projet,
• 1 an, 3 ans et 10 ans après la fin du chantier.

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i) Le milieu biologique

Le site s’insère dans un milieu très urbanisé, dont les infrastructures routières créent des coupures nettes et quasi infranchissables pour les espèces présentent notamment
dans les milieux naturels localisés au minimum à 3,7 km du site (1 NATURA 2000 et 5 ZNIEFF sont répertoriées dans un rayon de 7,5 km).
Les espaces recensés ou protégés
Les ZNIEFF et sites NATURA 2000 répertoriées se localisent à plus de 3 km du terrain d’étude et ne sont pas soumises à son influence.

Les habitats
Le site se caractérise par un milieu en friche présentant une végétation associée peu développée du fait des mouvements rares mais existants sur le site. L’enjeu est faible
et le projet tend à améliorer l’état en termes d’habitats.

Le projet sera à l’origine de la destruction ou de la transformation de la majeure partie des formations végétales du terrain.
L’impact le plus fort des interventions se fera sur les haies d’accompagnement des fossés, lieu de refuge et de nourrissage de la faune, notamment l’avifaune.
Le site va muter de terrains écologiquement peu diversifiés de friches et boisements de petite taille vers des milieux riches et diversifiées.
Les travaux d’aménagement seront réalisés par phases, permettant à la faune de se déplacer d’un lieu refuge à un autre.
A noter que sur les 27 hectares de terrain, environ 8 hectares sont imperméabilisés aujourd’hui.
La dépression localisée au sud-ouest du terrain est épargnée par les aménagements.
L’alignement d’érables sous la ligne haute-tension est réaménagé. La croissance des arbres présentant une contrainte pour la ligne haute tension ceux-ci sont régulièrement
élagués.
Le projet prévoit la création de plus de 6 hectares de parc boisé et végétalisé avec diverses ambiances et une gestion différenciée.
L’espace à planter identifié au POS, localisé à l’est du site, sera conservé et réaménagé en lisière permettant ainsi de définir une unité spatiale qui souligne l’emprise du
parc cet apport une forte valeur paysagère à l’ensemble du site.
Le projet d’aménagement intègre dès sa conception la valorisation des espaces verts, des habitats et de la flore et faune associée.
Dès la phase de démarrage un pré-verdissement des espaces est initié. Le pré-verdissement ayant pour objectif de valoriser les espaces verts de qualité et de permettre leur
développement avant même celui du parc Bas Carbone et des bâtiments.
Diverses ambiances seront réalisées basées sur la création d’habitats spécifiques.
Chaque typologie est basée sur la stratification et la variété des essences (minimum deux essences différentes pour chaque strate) :

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• Strate arborée
• Strate arbustive
• Strate herbacée
Cet aménagement végétal permet la valorisation de la biodiversité.
La gestion des espaces verts sera basée sur une gestion différenciée, favorisant les espaces champêtres ou naturels.

La flore
La flore présente sur le terrain sera détruite lors des aménagements, notamment au droit des zones en friche et prairies, localisées au droit des futurs aménagements.
L’état initial met en évidence la présence de l’Arum maculatum, espèce déterminante en Poitou-Charentes, qui toutefois n’est pas dans son environnement naturel et de
l’orchidée Ophrys araignée, non déterminante en Poitou-Charentes et non protégée, ces deux espèces seront probablement détruites lors des mouvements d’engins en
phase chantier.
La flore contactée sur le site présente un faible enjeu.
Les zones boisées ceignant le site seront réaménagées.
Les nouveaux aménagements permettront le développement d’une nouvelle flore diversifiée, mais également le développement d’espèces spontanées sur les surfaces dont
l’entretien est réduit par la gestion différenciée. De plus, le projet d’aménagement prévoit un préverdissement des espaces faisant l’objet d’aménagement dans les phases
ultérieures.
Les habitats créés sont favorables au développement de la flore, notamment spontanée.
Les espèces implantées seront choisies dans une démarche phyto-sociologique (groupements d’espèces en cohérence entre elles), un travail sur l’adéquation de la flore
avec son milieu (ensoleillement, nature des sols, humidité….) et une attention particulière portée sur leur origine (prédominance large de la flore locale, en lien avec les
écosystèmes du site et du voisinage).

Prévention contre la dissémination des espèces végétales invasives


Lors de la phase de travaux, les espèces végétales invasives seront localisées, celles-ci seront éradiquées et la terre végétale d’accueil sera exportée et conduite en décharge.

La faune

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Les aménagements concernant les habitats et la flore seront particulièrement favorables à la faune du secteur d’étude. En effet, elles participeront à la diversification des
habitats en place et à rendre une occupation des sols compatible avec l’expression d’une biodiversité plus importante que celle actuellement en place (site de nidification
des oiseaux, chasse des chiroptères, site de reproduction d’insectes…).

L’influence la plus importante jouera sur la microfaune du sol, détruite lors des remaniements de terre ou passages d’engins. Toutefois une partie du site est marquée par
la présence de béton et remblais, sans terre végétale.
L’avifaune et la faune représentée par les lapins et leurs prédateurs verront leur habitat modifié et seront dérangés par les phases successives de travaux.
Compte tenu du phasage, des zones seront laissées en l’état, notamment pendant les premières phases, permettant une échappatoire à la faune vers ces lieux refuge.
De plus, le projet d’aménagement prévoit un préverdissement des divers secteurs du futur Parc, permettant également de nouveaux lieux de nourrissage ou refuge.
L’état initial montre la présence de perdrix sur le site, espèce déterminante en Charente-Maritime, cette espèce sera dérangée par les aménagements, notamment en phase
chantier, puisque cette espèce est nicheuse. Dans le cas de précautions prises en phase chantier, les enjeux pour cette espèce se trouvent réduits.
La mésange charbonnière est également présente sur le site, cette espèce est protégée, elle trouve refuge dans les haies accompagnant les voies.

La mutation d’une friche industrielle en un parc arboré et végétalisé aura un impact fort sur les communautés faunistiques exploitant le site actuellement et celles qui
l’exploiteront par la suite. Les impacts d’un tel projet pour la faune peuvent être présentés comme suit :

Tableau 28 : Impact du projet sur la faune


Portée de l’impact dans
Effets Impacts
le cadre du projet
Fragmentation de l’habitat Diminution des échanges génétiques Faible
Disparition de l’habitat Diminution des effectifs concernés Modérée
Modification de l’occupation de
Dérangement Modérée
l’espace
Entrave aux déplacements Isolement des populations Faible
Risque de mortalité Destruction d’individus Faible
Accroissement de la richesse et de la
Création d’habitats Fort
diversité
Les effets sont globalement limités et équilibrés par la création de nouveaux habitats plus diversifiés.

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Tableau 29 : Espèces concernées par les effets du projet


Espèces Effectifs Impacts Enjeux (croisement de l’espèce, du
nombre d’individus avec l’impact et
du nombre d’individus)
Avifaune
Pigeon Quelques individus Néant Faible
Pie Quelques individus Néant Faible
Perdrix 6 à 8 spécimens Destruction des nids, dérangement Modéré
en période de travaux
Réduction de la surface disponible
pour le nichage
Faucon crécerelle 1 individu Néant Faible
Martinet 1 individu Néant Faible
Buse variable 1 couple Néant Faible
Mésange charbonnière Quelques individus Destruction de haies, zone refuge et Modéré
de nourrissage
Traquet motteux 1 individu Destruction des nids, dérangement Faible
en période de travaux
Réduction de la surface disponible
pour le nichage
Merle noir Quelques individus Néant Faible
Geai des chênes Quelques individus Néant Faible
Corneille Plusieurs individus Néant Faible
Mammifères
Lapin Nombreux d’individus Réduction du territoire Faible
Renard Non contacté, nombre d’individus Réduction du territoire de chasse, Modéré

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inconnu disparition du nombre de proies


Chat domestique Nombre d’individus inconnu Réduction du territoire de chasse, Faible
disparition du nombre de proies
Chiroptères Nombre d’individus inconnu, en chasse Néant Faible
probable la nuit sur le site
Insectes
Papillons Quelques individus Néant Faible
Abeilles et bourdons Peu d’individus Dérangement possible en période Faible
travaux
Coccinelles Très peu d’individus Dérangement possible en période Faible
travaux
Reptiles Aucun contact, nombre d’individus Dérangement possible en période Faible
inconnu travaux
Amphibiens Non contacté Néant Faible

La destruction d’habitats génèrera, avec le dérangement associé au chantier, les impacts les plus marqués dans le cadre du projet. Ainsi, il entraînera la suppression
d’habitats de vie ou leur réduction en de surface pour les espèces. Cependant, compte tenu du phasage des aménagements et du pré-verdissement prévu les effets sont
réduits.
La création d’habitats, concernant la faune, sera de nature à accroître la ressource trophique de la zone d’étude et donc l’attractivité du site pour les oiseaux et les
mammifères notamment, et d’une manière plus générale à l’ensemble de la faune et de la flore. Ainsi, il est certain que l’avifaune bénéficiera de la modification de
l’occupation des sols en accroissant ces effectifs tout en maintenant sa richesse.

L’équilibre biologique
En modifiant les zones d’alimentation et de refuges des espèces, le projet d’aménagement présente un impact sur les équilibres biologiques existants, cependant les
espèces sur le site (avifaune et lapin et prédateurs) s’adapteront aux changements d’autant que ceux-ci ne seront pas soudains et irréversibles.

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Les continuités écologiques


Une trame verte et bleue est identifiée au SCOT, le projet n’a pas d’influence directe sur cette trame. Le projet prévoit un aménagement d’espaces verts et un
cheminement de l’eau pluviale à l’aide de noues vers un bassin de rétention créant ainsi une trame verte et bleue qui lui est propre.

4. EFFETS SUR LE CONTEXTE URBAIN ET PAYSAGER

Au sein du parc différents types d'aménagements permettent de développer des ambiances variées et propose différents modes d'appropriation de l'espace, adaptés aux
usages et programmes à venir.

a) Le paysage

Le projet d’aménagement va modifier une partie du paysage du site, celui-ci correspondant actuellement à des ambiances différentes liées aux secteurs anthropisés, aux
milieux en friche ou boisés.

(1) Valorisation du quartier


Valorisation des quartiers avoisinants par la requalification d’une friche d’activités en quartier mixte apportant une plus-value qualitative au secteur et permettant de réunir
les différents secteurs de Lagord aujourd’hui séparés par ce terrain et la RN 237.
Les effets directs et indirects de l’opération sur l’occupation de l’espace seront globalement positifs puisqu’ils sont accompagnés par un schéma de circulations douces
cohérent avec le réseau existant aux abords du site et en relation avec le prolongement des transports en commun.

(2) Insertion paysagère


Le projet doit être compatible avec les orientations paysagères et urbaines définies :
• préserver l’identité du site,
• révéler le paysage,

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Les principes paysagers ont guidé la conception du quartier. L’élaboration d’une notice environnementale et paysagère pour la réalisation des espaces publics et un cahier
des préconisations architecturales pour les constructions préciseront les dispositions urbaines, paysagères et architecturales pour une meilleure insertion du projet dans
son environnement. Ils prendront aussi en compte les recommandations de la présente étude d’impact.

(3) Mixité socio-fonctionnelle


Le projet insère de la mixité fonctionnelle dans un secteur actuellement sans activités notables.
L’implantation d’espaces verts, d’activités diverses et tertiaires, et l’accueil des élèves, sera fédératrice entre le site et les quartiers existants.

b) Les emprises domaniales et leur gestion

Le périmètre de l’opération est maîtrisé par la collectivité.

c) Le patrimoine culturel et archéologique

Le décret du 16 janvier 2002 prévoit la création de zones géographiques et des seuils de surface à partir desquels les travaux sont subordonnés à un examen préalable au
titre de la loi du 17 janvier 2001 relative à l’archéologie préventive.
La campagne archéologique préventive menée pour le projet révèle à priori un faible potentiel archéologique sur le site. Le projet présente, de ce fait, peu d’impact.

5. EFFETS SUR LE CONTEXTE SOCIAL ET ECONOMIQUE

a) La population

L’opération prévoyant la construction d’hébergements, de locaux tertiaires, d’équipements va engendrer un apport d’une population nouvelle.
La mixité du programme permet d’attirer des populations de statut socio-professionnel diversifié et de rééquilibrer la pyramide des âges de la population en faveur des
populations actives. Le programme répond à une volonté forte de garantir une meilleure mixité sociale et générationnelle.
L’apport de population sur l’ensemble du site est estimé à environ 4621 personnes.

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Le projet est très positif pour le développement de la commune qui connait un solde naturel déficitaire.

Les effets du projet sont positifs, aucune mesure n’est proposée.


Les riverains bénéficieront de ce parc naturel et il importe qu’ils s’approprient ce nouveau quartier :
• la pratique des nouveaux espaces publics (parcs, paysages …),
• la possibilité de traverser les différentes entités du plateau,
• la possibilité de travailler sur le site,
• la fréquentation des équipements créés et des nouveaux commerces.

Afin de valoriser cet ensemble des itinéraires piétons et cyclables seront aménagés, les transports collectifs seront développés et adaptés au besoin.
Le parc a pour objectif de réaliser pour les riverains et les occupants du site un cadre de vie de qualité, confortable et attractif.

b) Le logement

Le projet d’aménagement n’a pas pour objet la création de logements, il permet l’implantation d’hébergements conformément au POS modifié.

c) Les activités économiques et commerciales

L’opération aura des effets directs par la création de nouveaux emplois sur le site (activités artisanales…) et indirects positifs sur les activités économiques de la
commune.

Les emplois induits par la nouvelle population sont ceux des services qui se créent quasi automatiquement avec la venue d’une population.
Ils sont de deux types :
• les services privés
• les équipements collectifs publics

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d) Les équipements

Le projet permet l’implantation d’équipements non encore détaillés.

6. EFFETS DU PROJET SUR LES TRANSPORTS

a) Les transports collectifs

L’opération (construction d’hébergements, équipements, tertiaires, activités artisanales) entraînera un apport de population (actifs et visiteurs) susceptible d’utiliser les
transports en commun. L’aménagement laisse également une opportunité de perfectionnement de l’offre sur le quartier.
Il est envisagé la création d'un nouveau point d'arrêt de bus à proximité du site, le long de la RD 104, en connexion avec le projet.
Le futur projet de requalification de la RD 104 permettra de positionner cet arrêt et d’améliorer les conditions d'accès aux Transports en Commun : les traversées
piétonnes seront sécurisées, l’intermodalité optimisée.
Les estimations de trafic induits par le projet et les hypothèses de répartition modales prises en compte conduisent à un nombre de déplacements journaliers bus de
l’ordre de 600, ce que permet d’accueillir la ligne 3 BHNS.
Les impacts sur les transports collectifs sont directs, permanents et positifs.

b) Les circulations douces

Le parc technologique est accessible aux mobilités douces depuis l'avenue du 8 mai 1945 et la rue Hennebique et à long terme par la future passerelle au sud.
L'ensemble du parc d'activité est irrigué par un maillage important de trottoirs, d'allées piétonnes et de voies douces (piétons et cycles). Des allées réservées aux piétons et
aux cycles traversent le parc pour relier les différents quartiers limitrophes et les différents programmes du parc technologique bas carbone.
Ce réseau de voies douces est complété par un ensemble d'allées de promenades, permettant de diversifier les parcours et rythmes et les modes de déplacement à
l'intérieur du parc public.
Concernant le tracé des voies, quelques options et des choix faits en lien avec l'éco-mobilité.

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• Favoriser les mobilités douces à l'intérieur du parc. Accompagner les parcours fonctionnels entre le Lignon, Les Greffières, le Sud de la Commune et le centre de
Lagord et en direction de La Rochelle.
• Par le positionnement des accès au parc, sécuriser les traversées de l'avenue du 8 mai 1945 et de la RN 237.
• Positionner les arrêts de l'Illico de manière pertinente par rapport aux parcours piétonniers.
Dans tous les cas, les aménagements respecteront les préconisations en matière d’accessibilité des personnes à mobilité réduite.

c) La circulation automobile

Le réseau routier et les voiries


Le site est très bien desservi par le réseau routier, les infrastructures existantes sont majeures et peuvent
supporter le trafic supplémentaire lié au projet d’aménagement.
Le terrain militaire compte actuellement de nombreuses voies qui permettaient les manœuvres, le projet
prévoit de se baser sur ces voiries existantes suffisamment dimensionnées et de portance adaptée pour
accueillir les trafics générés par les nouvelles activités.
Le projet ne présente pas d’impact sur le réseau existant de voiries.

Circulation et trafic
L’opération va générer des circulations automobiles supplémentaires aux abords du site

Ce travail a abouti aux éléments suivants :


Pour estimer les flux supplémentaires, la démarche a consisté à définir quelle population maximale pouvait
accueillir le site à l’échéance de sa commercialisation totale. Les emplois et populations générées par le Parc
technologique ont été calculés selon les éléments de programmation et les ratios correspondants. Cela
permet d’établir le plan ci-joint.
Les déplacements alternatifs à la voiture sont détaillés dans chacune des parties correspondantes (bus, vélo,
etc…).
La RD 104 fera l’objet d’un projet de requalification globale durant lequel la configuration des carrefours

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sera définie précisément au regard d’éléments relatifs au paysage.


Figure 101 : estimation des apports liés au projet d’aménagement

A partir de cette population, il en découle des déplacements générés par le projet. Les estimations portent à environ 3 300 déplacements automobiles par jour à terme.
En considérant l’heure de pointe, qui est l’heure dimensionnante pour les infrastructures routières, et particulièrement les carrefours, on obtient un peu moins de 1 000
véhicules par jour globalement, en heure de pointe.
Ces véhicules sont répartis sur les différents accès au parc et sur les différents axes routiers le desservant. La conception du Parc Bas Carbone s’appui sur 3 entrées : 2 au
niveau de la rue Hennebique et une sur l’avenue du 8 mai 1945 (Rd 104). Cette répartition
des accès, une par bulle d’activité, permet une meilleure diffusion du trafic.
L’hypothèse d’un flux principal venant du sud a été retenue, en considérant que 70% des
véhicules viennent de la rocade urbaine de La Rochelle ou de La Rochelle (au sud du site).

Ces flux, générés par l’aménagement du Parc Bas Carbone, sont estimés à l’échéance de la
commercialisation du site, soit dans 15 à 20 ans. Il faut souligner que la commercialisation
du Parc se fera progressivement, et que l’accroissement du trafic sera progressif. L’impact
du trafic engendré sera donc étalé dans le temps.
La capacité des principaux carrefours situés aux abords du site a été analysée au regard des
trafics futurs estimés.
Ces analyses aboutissent aux résultats suivants :

Carrefour avenue du 8 Mai 1945 / Hennebique


Une amélioration du fonctionnement existant est possible en travaillant sur les éléments
suivants :
• Création d’un tourne-à-gauche sur la rue Hennebique,
• Intégration du tourne à droite avenue du 8 mai 1945 vers Hennebique dans le
carrefour à feux,
• Adaptation du marquage au sol.

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Ces modifications sont compatibles avec l’apport de circulation généré par le Parc. Elles permettent par ailleurs de limiter l’emprise spatiale du carrefour, de manière à
rendre plus aisées les traversées piétonnes.
Figure 102 : Trafic estimé aux heures de pointe du soir généré par le projet avec intégration dans les carrefours existants

Echangeur de Lagord
Les études sur le Parc Bas Carbone ont été l’occasion, à la demande des acteurs concernés, d’élargir le champ de réflexion et d’étude au-delà du périmètre du projet.
Au terme de ces études préliminaires, qui seront prochainement approfondies, la DIRA et le CG17 envisagent de mettre en place des feux tricolores au droit des deux
bretelles de sortie de la rocade (cf. zones identifiées en vert sur le plan ci-dessus).
Les études sur l’échangeur ont permis de démontrer que l’implantation de ces feux permet d’augmenter capacité du carrefour. En effet, le phénomène de saturation et de
remontée de file est dû à la difficulté de s’insérer pour les véhicules sortant de la rocade, au regard de la densité de trafic sur l’anneau. Le positionnement de feux permet
donc de rétablir un équilibre de priorité entre tous les mouvements.
La mise en place de feux tricolores présente également l’avantage de permettre la sécurisation des traversées piétonnes et cycles au droit des bretelles d’accès et de sortie
de la rocade par l’implantation d’un feu supplémentaire sur la bretelle nord-ouest d’accès à la rocade. En effet, ces traversées, importantes pour bien relier Lagord à La
Rochelle, sont aujourd’hui peu sécures. Elles sont d’ailleurs identifiées au Schéma Directeur des liaisons cyclables comme un point noir à traiter.
La réalisation de ces ouvrages est prévue à court terme, compte tenu de l’intérêt qu’ils présentent dès à présent.

La capacité de ce carrefour, avec implantation des feux tricolores, testée avec les trafics générés par le parc technologique, fonctionne correctement.

La RD 104 fera l’objet d’un projet de requalification globale durant lequel la configuration des carrefours sera définie précisément au regard de nombreuses composantes
(sécurité piétonne, paysage, lisibilité, etc…)..

Aménagements internes au Parc Bas Carbone

Les aménagements internes (gabarits des chaussées et aires de stationnement…) sont dimensionnés pour :
• assurer une répartition rationnelle des trafics sur le site,
• ne pas générer de perturbation sur les axes adjacents,
• maintenir une circulation fluide aux abords des générateurs de flux routiers (commerces, activités…).

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Les accès et les ouvrages d'échange (carrefours, rond-point) sont dimensionnés pour recevoir les trafics générés par le projet.
La desserte motorisée du parc technologique est organisée en appui du réseau de voirie existant depuis l'avenue du 8 mai 1945 et la rue Hennebique. Des placettes sont
aménagées au droit des carrefours plantées d'arbres et de cépées, elles marquent les l'entrées dans une "zone de rencontre", dans laquelle les dispositions du code de la
route limite les circulations motorisées à 20Km/h et donne la priorité aux circulations douces.

Une gestion des accès au site est réalisée :


• la création de trois nouveaux accès au site : un localisé face à l'avenue des Oiseaux de Mer et deux sur la rue Hennebique.
• Un plan de circulation interne par bulle d’activités.
• Une optimisation des espaces de stationnement compatibles avec la qualité des espaces publics.

Les voiries desservent chacune des unités foncières. Le plan de circulation est conçu de manière à :
• Eviter les déplacements motorisés "parasites" à l'intérieur du parc (dissuader les circulations de transit).
• Conforter l'accessibilité au parc en mode de déplacement alternatif à la voiture particulière et propose des profils de voirie permettant un trafic pacifié.
• Limiter les déplacements motorisés à l'intérieur du parc, pour développer une circulation apaisée.
• Reposer les voies de circulation sur les chaussées existante et dissocier les flux de poids lourds des flux de véhicules légers (impact sur les structures de chaussée)

Le projet d’aménagement présente un impact indirect permanent fort sur les circulations existantes, le projet a pour objectif de diminuer les perturbations liées aux
aménagements.

d) Optimiser le stationnement

Le nombre de places de stationnement du au projet est estimé entre 1000 places minimum et 1400 places maximum dont 20% serait consacré à l’hébergement. La
mutualisation des places pourra diminuer le besoin d’environ 10%.

Les effets liés à la mise en place des aires de stationnement sont variés :

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• Espaces consommés qui peuvent être importants dans le cas de structures enterrées impossibles,
• Prise en compte de l’intégration paysagère des parkings,
• Localisation des parkings présentant un impact sur les déplacements piétons à l’intérieur du site.

La mutualisation des stationnements entre les différents usages (tertiaire le jour, résidents la nuit…) a été étudiée de façon à optimiser la place allouée au stationnement
sur le quartier. L’objectif est de mutualiser l’offre publique de stationnement pour éviter un surdimensionnement de l’offre et favorisant la pratique de la voiture au
détriment des autres modes.
Les aires de stationnement sont implantées de manière à limiter les déplacements des véhicules à l’intérieur des ilots.
L’enjeu est de garantir une offre de stationnement maitrisée ne privilégiant pas l’usage du véhicule personnel et limitant l’impact visuel des stationnements.

7. EFFETS SUR LE CONTEXTE TECHNIQUE

a) Les réseaux

Le maître d'ouvrage est tenu de respecter l'ensemble des dispositions (prévues par l'article 19 du décret N°91-1147 du 14 octobre 1991) protégeant les ouvrages qui
jouxtent le projet.
Ces nouveaux aménagements et l’accroissement de l’occupation vont entraîner de nouveaux schémas des réseaux à l’échelle du site, mais aussi de nouveaux réseaux tels
que la signalisation lumineuse et l’éclairage public.
Les réseaux seront situés dans l’emprise des voies publiques.
Les réseaux eaux usées seront réalisés en conformité avec le cahier de prescriptions techniques ouvrages de collecte et transfert des eaux usées approuvé le 31 mars 2011
(CDA).

Les eaux potables


Le réseau projeté sera raccordé sur le réseau existant rue Hennebique. Les réseaux actuels sont suffisamment dimensionnés pour accueillir un tel quartier.
Des poteaux incendie permettront d’assurer la défense incendie, conformément à la réglementation en vigueur.

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Les eaux pluviales


Les réseaux d’eaux pluviales et les ouvrages de rétention-régulation seront réalisés en conformité avec le cahier de prescriptions techniques des ouvrages pluviaux
approuvé le 31 octobre 2013 (CDA).
L’objectif du projet est une gestion aérienne des eaux pluviales dont les principes sont les suivants :
Une gestion à l’ilot avec rétention des eaux pluviales des toitures et de l’ilot, un débit de fuite de 15 l/s/ha est accordé vers les espaces publics.
Pour une pluie de retour trentennal, le débit de fuite pour le site est fixé à 1 l/s/ha (27 l/s) pour l’ensemble du site.
Les eaux pluviales des espaces publics sont recueillies par des noues perméables et acheminées vers un bassin de rétention.
Un lit de sable en fond des noues permettra une rétention des matières en suspension.
Le volume du bassin est estimé à environ 10 000 m3.

Les eaux usées


Le réseau projeté est de type séparatif.

Les eaux usées seront raccordées via un fonçage sous la RN 237 sur un poste de refoulement posé dans le cadre des travaux à proximité de l’aire d’accueil des gens du
voyage et du club canin. Le poste est implanté à proximité du poste existant devenu obsolète et déposé dans le cadre des travaux. Les collecteurs débouchant actuellement
dans le poste seront repris.
Les canalisations du collecteur principal en gravitaire, acheminant les eaux vers le poste de refoulement, seront en Polypropylène SN 16 de diamètre 200 mm avec des
pentes supérieures ou égales à 0,5%. L’ensemble des pièces du réseau (coudes, culottes, etc…) sont en polypropylène, y compris les boites de branchements et les regards
de visites.
Chaque lot est raccordé à l’aide d’un regard en polypropylène de diamètre défini en fonction des rejets estimés et selon les préconisations du service gestionnaire sur
demande du constructeur.
La canalisation en refoulement est en PVC PN16 de diamètre extérieur 200mm et achemine les eaux usées via la rue des Gonthières en écoulement forcé jusqu’au point
haut de la rue situé face à la gendarmerie, l’écoulement se faisant ensuite en gravitaire jusqu’au collecteur existant Ø300 situé Avenue du 11 Novembre 1918. Les
branchements des logements situés à proximité de ce collecteur gravitaire seront repris.
Le poste de refoulement sera conforme aux préconisations du service gestionnaire – Fosse de diamètre Ø1600mm en béton résistant aux H2S type béton polymère
équipé d’une armoire de commande.

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ANALYSE DES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE


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b) Les déchets

L’apport de population engendre la production de déchets supplémentaires : déchets ménagers ou autres, encombrants, déchets recyclables ou non. Le schéma de
collecte, bien établi sur la Communauté d’Agglomération va s’adapter aux apports liés au projet. En termes de circulation, l’impact reste faible.
La Communauté d’Agglomération de La Rochelle est bien desservie en déchetteries à disposition des nouveaux occupants.
La même stratégie environnementale, économique et sanitaire appliquée sur la communauté d’agglomération sera adaptée au site : collecter, trier, traiter, valoriser et
réduire les déchets.
D’après l’ADEME, un tri plus efficace permettrait de recycler ou de valoriser plus de 30% de déchets produits par les ménages.

8. ANALYSE DES EFFETS DU PROJET SUR LA SANTE HUMAINE

Le projet peut avoir des incidences sur la santé par l’intermédiaire des pollutions des sols et des eaux souterraines, les nuisances sonores ainsi que les nuisances
électromagnétiques liées aux pylônes électriques.

Qualité de l’eau (rappels)


L’alimentation en eau potable est réalisée par l’usine de Saint Hippolyte, prélevant et traitant l’eau de la Charente.
En l’absence de captages en alimentation en eau potable, à proximité du site l’impact du projet sur la qualité des eaux est nul. Avec une gestion des eaux de ruissellement
adéquate et des eaux usées, le projet n’aura pas de conséquence sur la santé liée à la qualité de l’eau (potable et souterraine).

Qualité des sols (rappels)


Des études de sols ont été réalisées en 2011 et concluaient en la présence de pollution des sols essentiellement liés aux activités antérieures sur le site, les terres polluées
par des hydrocarbures (la présence de cuves d’hydrocarbures), ont été évacuées lors des travaux d’inertage et de retrait des cuves. Le site est aujourd’hui exempt de
pollution.
Le projet seul (constructions de bâtiments pour hébergements artisanat, et équipements publics divers) n’aura aucune influence sur la qualité des sols.

MARS 2014

ANALYSE DES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 227

Qualité de l’air (rappels)


La qualité de l’air est essentiellement liée au trafic routier, mais également aux entreprises ou industries (poussières, gaz) ainsi qu’au chauffage des bâtiments.
Les effets de la pollution atmosphérique sur la santé concernent plus souvent les populations sensibles et touchent principalement le système respiratoire.
Les pollutions de l’air résultent de la concentration de substances polluantes (poussières, gaz et vapeurs toxiques).
Aucun des équipements prévus par le projet n’engendrera d’émissions gazeuses polluantes autres que celles usuellement observées en zone urbaine.
Le projet entraînera une augmentation de la circulation dans le secteur en raison de l’arrivée de nouveaux occupants. Cette augmentation de trafic ne va cependant pas
entraîner de modification significative de la nature des polluants.
La qualité de l’air du secteur est essentiellement influencée par les polluants et particules issues du trafic automobile, les apports en véhicules liées au projet présentent un
faible apport sur la situation actuelle, d’autant que les apports seront répartis dans le temps.
Aucun impact significatif n’est attendu sur la qualité de l’air.

Nuisances sonores (rappels)


Le bruit possède des caractéristiques physiques précises mais il est aussi défini par la sensation qu’il engendre.

La norme française AFNOR NF 31-084 d’Octobre 2002 définit trois types de bruits :
• le bruit stable qui présente au cours de l’intervalle d’observation des écarts de lectures inférieurs à 5 dB ;
• le bruit fluctuant ;
• le bruit impulsionnel est un bruit lié à une impulsion d’énergie acoustique d’une durée inférieure à 1 seconde.

Les sources de bruit sont diverses. Les principales nuisances sont dues aux transports, au bruit de voisinage et aux activités industrielles.
Le projet prévoit d’accueillir des hébergements, des commerces et des activités diverses, ce qui ne génère pas de nuisances sonores particulières.
Seule une augmentation du trafic liée à l’arrivée des nouveaux occupants et à la création d’activités risque de générer de nouvelles sources de bruit.
Le projet prévoit la création de voiries pour desservir les îlots construits, avec une hiérarchisation entre des rues circulantes, des voies cyclables traversant le site et des
rues piétonnes.

MARS 2014

ANALYSE DES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 228

La partie sud prévoit l’implantation d’industries et d’artisanat potentiellement bruyants, toutefois leur implantation reste éloignée des habitations riveraines existantes et
sont principalement localisées à proximité des infrastructures routières actuelles.

Les ondes électromagnétiques (rappels)


Les sources de pollution électromagnétique répandues aujourd’hui sont les suivantes :
• Les appareils ménagers et installations électriques
• Les téléphones, les stations de base et les antennes
• Les lignes électriques et els transformateurs

La présence de pylônes électriques localisés au sud du site génère des champs électromagnétiques avec une influence allant jusqu’à 100 m au-delà des pylônes, au sud du
site, le long de la RN 237.
Les servitudes du POS prévoient un recul de 100 m par rapport à la RN 237 lié à la Loi Barnier. Ce recul se superpose en partie avec les influences électromagnétiques
des pylônes, notamment avec les champs les plus élevés, limitant ainsi l’impact.
Les nouveaux aménagements n’apporteront pas de nouvelles influences électromagnétiques autres que l’utilisation de téléphones portables, ordinateurs, réseaux wifi …
Le projet ne prévoit pas la création de logements sur le site, les éventuels hébergements pour les élèves sont localisés dans la partie nord, suffisamment éloignés des
champs électromagnétiques.

MARS 2014

ANALYSE DES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 229

9. INTERACTIONS DES THEMES ET DE LEURS EFFETS

THEME SOLS EAU CLIMAT/AIR RISQUES NUISANCES BIODIVERSITE PAYSAGE TRANSPORTS ENERGIE DECHETS PATRIMOINE SOCIO-ECO

SOLS ❶ ① ❷ ② ③

EAU ④ ❸ ⑤

CLIMAT/AIR ⑥ ⑦

RISQUES

NUISANCES ❹ ❺

BIODIVERSITE

PAYSAGE ⑧ ⑨ ⑩

TRANSPORTS ❻

ENERGIE ❼

DECHETS ❽

PATRIMOINE

SOCIO-ECO ❾ ⑪ ❿ ⓫ ⓬

EFFETS NEGATIFS
EFFETS POSITIFS
❶ Erosion des sols apporte des matières dans les eaux
❷ Modifications des usages des sols: imperméabilisation de zones en friche ① Aménagement sur la totalité du site permettant la réduction des poussières sur sol nu
❸ Augmentation des ruissellements ② Réutilisation des voiries existantes
❹ Nuisances sonores liées aux circulations liées au projet ③ Adaptation des constructions à l'état des sols
❺ Apport potentiel de bruit liées aux activités du site ④ Modification des revetements des sols: infiltration des eaux
❻ Augmentation des circulations entrainant des effets sur le climat et qualité de l'air ⑤ Gestion alternative des eaux pluviales, création d'ambiance humide
❼ Besoin en énergie des batiments créés ⑥ Création de bâtiments peu consommateurs en énergie, mise en place de labels
❽ Gestion des déchets entrainant une augmentation des transports liés ⑦ Adaptation des aménagements aux contraintes aérauliques
❾ Augmentation des besoins en eau liée à l'apport de population ⑧ Modification des usages actuels, création d'habitats diversifiés
❿ Augmentation des besoins en transport liée à l'apport de population ⑨ Aménagement de voies douces intégrées au paysage
⓫ Augmentation des besoins en énergie liée à l'apport de population ⑩ Amélioration du cadre de vie liée au paysage
⓬ Augmentation des déchets liée à l'apport de population ⑪ Modification des usages et du paysage

MARS 2014

ANALYSE DES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 230

VI. ANALYSE DES EFFETS CUMULES


CUMULES AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS

MARS 2014

ANALYSE DES EFFETS CUMULES AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 231

Le site de la DREAL référence les projets soumis à évaluation environnementale depuis 2010, les projets ayant subi une évaluation environnementale et non encore
autorisés sont pris en compte afin d’évaluer les effets cumulés avec les effets identifiés par le projet Bas Carbone, les projets autorisés par la DREAL sont pris en compte
dans l’état initial de l’étude s’ils concernent le périmètre d’étude.
Pour l’année 2013 complète, les projets localisés dans le périmètre de la Communauté d’Agglomération dont les aménagements et les effets sont similaires à ceux du
projet bas Carbone et dont la localisation permet un cumul des effets sont évalués.

Tableau 30 : Listes des projets soumis à évaluation environnementale référencé dans les bases de données de la DREAL
Commune concernée Pétitionnaire Procédure d’autorisation Description du projet Distance au site Similarités avec le
concernée projet
Dompierre-sur-Mer Etablissement Public DUP Zone d’Aménagement 6,5 km Implantation
Foncier de Poitou- Concerté multisites de la d’activités
Charentes (EPF) Gare : économiques, le
projet prévoit plus
Projet de logements,
précisément des
d’activités économiques et en
activités tertiaires, les
particuliers commerciales sur
autres activités
un périmètre d’environ 33
implantées ne sont
hectares
pas précisément
connues actuellement
Périgny Blan’Cass ICPE Demande d’autorisation 3,9 km Les déchets produits
d’exploiter concernant la par le projet ne sont
collecte et le traitement pas précisément
sélectif des déchets connus, notamment
d’équipements électriques et pour les déchets
électroniques et de bateaux d’équipement
de plaisance hors d’usage électriques et
électroniques

A la date du dépôt du présent document, les projets identifiés comme soumis à évaluation environnementale, au nombre de deux, sont relativement éloignés du site
d’étude, aucun effet cumulé n’est identifié.

MARS 2014

ANALYSE DES EFFETS CUMULES AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 232

Pour les projets identifiés sur le site de la DDTM de Charente-Maritime, nous nous sommes intéressés aux projets localisés dans la Communauté d’agglomération, soumis
à la procédure d’Autorisation conformément au Code de l’Environnement (pour l’année 2013), et présentant un impact sur les eaux en interaction potentielle avec le
projet de Parc Bas Carbone.
Il s’est avéré que les projets informés sur le site de la DDTM 17, soit les projets de la société PICOTY SA, de la société SDLP (exploitation d’hydrocarbures) et de la
SISP (canalisation de transport multifluides) localisées sur la commune de La Rochelle sont des ICPE ayant des activités totalement différentes du projet auquel est
soumis ce dossier.
De plus de par sa configuration topographique et de la présence de réseaux au droit les voiries existantes entourant le site, le Parc Bas Carbone constitue un bassin
versant indépendant. En termes de gestion des eaux, le projet prévoit la récupération et le traitement des eaux pluviales à l’aide de noues et d’une bassin de rétention, ceci
avant rejet vers les réseaux gérés par la Communauté d’Agglomération de La Rochelle. Le dispositif mis en place permettant de limiter les impacts sur les eaux
souterraines et superficielles, et leurs interactions avec d’autres projets.

MARS 2014

ANALYSE DES EFFETS CUMULES AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 233

VII. ESQUISSES DES PRINCIPALES


PRINCIPALES SOLUTIONS DE SUBS
SUBST
UBSTITUTION ET RAISONS
POUR LESQUELLES LE PROJET
PROJET A ETE RETENU

MARS 2014

ESQUISSES DES PRINCIPALES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ET RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 234

1. CHOIX DU SITE : UNE OPPORTUNITE PARTICULIEREMENT BIEN ADAPTEE ET PORTEUSE DE NOUVELLES AMBITIONS

La Communauté d’Agglomération de La Rochelle met en œuvre depuis plusieurs années une stratégie de développement et d’aménagement raisonné du foncier
économique qui a conduit à une forte croissance régulière du secteur d’activités économiques local. Forte de ces succès, la CDA de La Rochelle a proposé un schéma
directeur des infrastructures d’accueil très ambitieux à moyen et long terme.

L’annonce en 2008 du départ du 519e régiment du Train qui occupait une grande zone technique à Lagord et la cession par la suite de cette emprise de 27 hectares par le
ministère de la défense à la CDA dans le cadre des restructurations de la Défense nationale constitue une opportunité rare de pouvoir réaliser un véritable projet de
développement économique et urbain tant à l’échelle de la commune de Lagord que de celle de l’agglomération.

Cette opération permet ainsi de renforcer les ambitions d’aménagement et de développement économique engagées il y a plusieurs années à l’échelle de l’agglomération.

L'intégralité du terrain dédié au projet d'aménagement est contenue par la friche de l'ancienne zone technique du 519e R.T. de Lagord.
Cette friche militaire est située dans la commune de Lagord au Nord de l'agglomération Rochelaise. Elle constitue une emprise particulièrement cohérente et bien
desservie, tant par le schéma des liaisons douces que par la proximité immédiate d’axes routiers structurants dont l’un supporte un axe de bus à haut niveau de service.
Le site est limitrophe de la zone artisanale des Greffières sur sa partie Nord et est situé entre le bourg de Lagord à l'Ouest et le quartier du Lignon à l'Est. A ce titre
l’aménagement pourra à terme renforcer les liens entre ces pôles urbains de la commune et donner une cohérence de territoire aujourd’hui faible. Au-delà de la
conception d’un nouveau quartier d’innovations dans une démarche « bas carbone », le futur aménagement permettra de générer l’amorce d’une réflexion plus large à
l’échelle de la commune en re-questionnant des entités urbaines stratégiques telles que l’avenue du 8 Mai, à l’ouest, la zone d’activités des Greffières, au nord, l’interface
avec la rocade et la commune de La Rochelle, au sud, et la frontière du tissu pavillonnaire à l’est.
Le positionnement du terrain est au cœur de l’unité urbaine centrale, dont les ambitions de développement tant urbain qu’économique sont portées par le SCoT de la
communauté d’agglomération de La Rochelle.
Ce dernier rappelle bien que l’un des objectifs de projet d’aménagement et de développement durable en matière d’économie est « le maintien de l’emploi dans l’unité
urbaine centrale » qui suppose d’accentuer l’effort pour optimiser l’utilisation de l’espace pour l’économie, en organisant une typologie plus marquée de l’offre d’accueil
des entreprises (artisanat, PME, industrie, tertiaire), en réinvestissant les friches, en revalorisant la qualité environnementale et en installant des services dans les zones
actuelles.
Cette volonté doit permettre de répondre aux enjeux identifiés par le diagnostic socio-économique du SCoT, et en particulier le constat que, « pour autant que le
développement économique passé et plus encore récent se poursuive, même légèrement atténué, les besoins d’aménagement de zones d’activités économiques existent ».

MARS 2014

ESQUISSES DES PRINCIPALES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ET RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 235

D’autant que cette offre supplémentaire de capacités foncières et immobilières destinées aux activités économiques est également liée à la volonté des responsables
rochelais de voir se développer des activités à forte valeur ajoutée relevant de la catégorie des emplois métropolitains supérieurs ».
Ainsi le document d’orientations générales identifie clairement « le pôle tertiaire de Lagord(…) en substitution et reconversion du site militaire actuel. Il a vocation à
accueillir des activités à haute technologie tant endogènes qu’exogène relevant notamment du domaine des énergies renouvelables ».
En tout état de cause, l’urbanisation de ce site ne conduira pas à renforcer la fracture existante entre les tissus bâtis de la commune, mais sera, au contraire et
naturellement, l’occasion de créer des liaisons inter-quartiers au moyen d’aménagements qualitatifs et maîtrisés par la collectivité devenue propriétaire.
La qualité de desserte et de visibilité, son rôle d’interface à des échelles urbaines globales, son échelle spatiale de 27 Ha, son « autonomie » vis-à-vis de zones sensibles tel
que le tissu d’habitat, constituent autant d’atouts et d’opportunités pour renforcer l’idée que le site est parfaitement adapté pour un projet d’aménagement global porteur
d’ambitions environnementales.

2. UNE DEMARCHE ENVIRONNEMENTALE EXEMPLAIRE AU SERVICE DE L’AMENAGEMENT D’UN SITE A LA VOCATION


AFFIRMEE ET COHERENTE

En 2008, le gouvernement a annoncé la mise en œuvre d’un plan national de restructuration des sites de défense impactant directement certains services dans le
département de la Charente-Maritime, et en particulier l’agglomération de La Rochelle concernée par la dissolution du 519 ème régiment du train. C’est dans ce cadre que
le site de Lagord, compte tenu de sa taille de 27 Ha, de son accessibilité et de sa visibilité, a été identifié pour accueillir l’action « phare » du Contrat de Redynamisation
des Sites de la Défense. Cette même année, l’Etat (Ministère de la Défense, Préfecture de la Charente Maritime) missionne le cabinet Deloitte pour un diagnostic
territorial en vue de la revitalisation des sites affectés par la restructuration de la Défense. Cette restructuration concerne directement 1 836 personnes dont 810 personnes
militaires et civiles. Ce diagnostic a mis en exergue la réserve foncière du site de Lagord pour un projet phare innovant et dédié aux nouvelles énergies : un parc d’activités
économiques permettant la création de filières et dont le parti d’aménagement devra s’inscrire dans le prolongement des politiques environnementales mises en œuvre
depuis de nombreuses années en matière d’écologie urbaine, de déplacements propres, de tri des déchets, de qualité de l’air et des eaux.

La communauté d’agglomération de La Rochelle, s’étant substituée à la commune de Lagord, a pu acquérir le site à l’euro symbolique et a mis en œuvre une démarche
d’aménagement permettant la création d'une zone de développement économique comme véritable quartier d’innovations.

En 2011, prenant en compte les conclusions de l’étude sur les potentialités de développement économique du site de Lagord confiée aux cabinets Capital High Tech et
Technofi, la Communauté d’agglomération de La Rochelle a pris la décision de faire de ce site un parc urbain technologique d’ambition nationale voire européenne et
regroupant entreprises, organismes de formation et centres technologiques accueillant des activités innovantes et des projets d’investissement intégrés dans une
conception ou une réhabilitation d’îlots urbains « bas carbone ».

MARS 2014

ESQUISSES DES PRINCIPALES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ET RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 236

Ce parc présentera une plateforme d’innovation chargée de la promotion du parc, de l’animation de l’écosystème industriel et scientifique local ainsi que de l’accueil et de
l’aide au développement de jeunes entreprises ; et une plateforme technologique, centre d’excellence national voire européen, pour des essais à échelle 1 des technologies
de réhabilitation et d’optimisation énergétique dans une approche système.
Les échanges entre les différents publics utilisateurs de ces plateformes permettront le développement de formations orientées sur la maîtrise de ces technologies.

Ainsi, les préoccupations d’intégration et de respect de l’environnement ont été l’un des objectifs majeurs exprimés par le maitre d’ouvrage dans le projet d’aménagement.
L’ensemble touche naturellement aux enjeux de la Ville durable, mais il permet aussi, autour des ambitions voulues concernant l’expertise autour de la réhabilitation des
bâtiments, de l'éco-construction, de l'éco-mobilité, de la production d'énergie et de son utilisation optimale à l'échelle d'un îlot, de garantir les conditions d’une intégration
performante de ce futur projet.
Les trois principes d’aménagement retenus par la maitrise d’ouvrage étaient les suivants :
• Un parc « bas carbone » conçu de façon exemplaire dès son lancement
• Un parc d’innovation conçu comme une vitrine technologique et organisationnelle pour ses occupants
• Un parc robuste d’un point de vue économique.

3. UNE PROCEDURE DE CONCOURS POUR REPONDRE A CETTE AMBITION ET UN CHOISIR UN PROJET QUALITATIF

Pour la désignation du maître d’œuvre chargé de la mission d'urbanisme, une procédure de concours a été lancée, en conformité avec les articles 70 et 74 du code des
marchés publics.

A la suite d’un avis d’appel public à la concurrence, cinq candidatures ont été retenues après l’avis d’un jury réuni le 14 juin 2012. Elles disposaient toutes des
compétences nécessaires en urbanisme, architecture, VRD, paysage, énergie, expertise mobilité et environnementale, garantissant ainsi la capacité de concevoir un
aménagement avec une démarche bas carbone globale.

Sur la base d’un dossier de programme complet qui leur avait été alors remis, les cinq candidats ont déposé une proposition comprenant de manière anonyme des
esquisses urbaines, permettant au jury de formuler un avis le 23 novembre 2012, après un travail complet d’analyse par une commission technique.

MARS 2014

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PARC BAS CARBONE DE LAGORD 237

Les quatre propositions (dénommées A, B, D, E) non retenues présentaient des principes généraux de composition urbaine moins pertinents et cohérents à l’échelle du
projet d’aménagement des 27 hectares. Dans leur approche globale de composition urbaine, ces projets n’avaient pas autant de capacités à engendrer la dynamique du
projet urbain souhaitée et caractérisant non seulement l’emprise opérationnelle proprement dite mais aussi celle du territoire communal.

Le projet A présentait une approche paysagère très prégnante avec le choix d’un pré-verdissement, définissant « trois clairières » toutes orientées Nord-Sud le long des
voies militaires existantes qui faisaient l’objet d’un traitement végétal à minima et identique. Ce parti d’aménagement ne proposait pas de hiérarchisation dans les espaces
publics et affirmait des liaisons quasiment exclusivement orientées Nord Sud, renforcées par la réalisation d’une passerelle de franchissement de la rocade. Les liaisons
internes au parc étaient pertinentes dans ce sens vertical mais n’étaient pas en relation avec l’axe principal de liaison au centre de vie de Lagord structuré et orienté dans le
sens est ouest.
Le schéma global de composition présentant, finalement, peu, de capacité d’accroche et de liens avec son environnement qui l’entoure.

Le projet B se construisait autour d’une trame régulatrice, très systématique, de 17m * 17m calée sur le parcellaire voisin et associée à une démarche paysagère créant une
lisière verte le long des axes majeurs. Dans ce projet, le parc, espace public majeur, s’organisait autour de grandes entités d’îlots qui généraient de nombreux vides
devenant support d’espaces verts d’agréments. L’ensemble ne permettant pas de dégager un schéma urbain clair et capable de tisser des liens avec son contexte existant.
On relèvera, entre autre, la présence d’un seul point d’entrée sur la rue Hennebique et pas de proposition de liaison au-dessus de la Rocade. La composition globale restait
trop autonome et sans capacités de décliner une véritable approche intégrative de projet urbain.

Le plan de composition du projet D s’organisait principalement par des effets de lanières Est Ouest support, pour l’une d’entre elle d’une trame verte et bleue. Dans ce
découpage horizontal successif, se trouvait une bande qui constituait l’espace majeur du projet, visant à une centralité organisée autour d’un « canal parc » uniquement axé
sur la rue des Oiseaux de mer. Ce parti d’aménagement, fort, est apparu comme hors de proportion au regard du contexte et de sa capacité d’accroche sur le tissu
environnant existant tant à l’ouest qu’à son extrémité Est, par ailleurs située sur une emprise de terrain non maîtrisée. Au-delà de ce parti pris, le projet ne présentait pas
suffisamment d’opportunité et de diversité de liens avec son environnement. Les cheminements doux qui accompagnaient cet axe majeur convergeaient vers une
passerelle quelque peu trop excentrée du dispositif d’aménagement. L’ensemble apparaissant comme trop rigide et dépendant de son hypothèse programmatique peu
évolutive.

Le projet E : Ce dernier projet se construisait autour d’un schéma urbain d’implantation, trop systématique, en peigne vis-à-vis de l’axe du 08 mai 1945, générant des
pignons de futures constructions peu qualitatifs pour la possible évolution urbaine de l’axe du 08 mai 1945.
L’ensemble prenait appui sur une structure de lanière est/ouest et sur un axe majeur Nord Sud traité en parc paysager. Cet espace public constituait le cœur du projet,
structuré par un axe de récupération du pluvial orienté Nord sud. Ce choix hasardeux s’est avéré comme inadapté en contradiction avec les logiques de la topographie.

MARS 2014

ESQUISSES DES PRINCIPALES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ET RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 238

L’ensemble de la proposition qui ne présentait pas d’hypothèse de franchissement de la rocade est apparu comme trop renfermé sur lui-même sans capacités réelles à
établir l’émergence d’une réflexion urbaine élargie.

4. PARTI D’AMENAGEMENT RETENU AUX NOMBREUX ATOUTS

Le parti d’aménagement retenu se justifie par les points suivants :

Contrairement aux autres dossiers, il est celui qui propose une réponse d’aménagement principalement conditionnée autour d’un parc structurant sur l’ensemble du site.
Le parc et son paysage sont traduits comme la structure du « parc technologique » qui installe les futurs programmes dans des clairières habitées. Ce dispositif, que l’on ne
trouve pas sur les autres projets, est capable d’offrir une image qualitative et maîtrisée du parc technologique alors même que les programmes qui s’y implanteront seront
soumis aux aléas des opportunités économiques. Ce dispositif met de plus en relation les tissus urbains limitrophes existants (quartier résidentiel est et ouest, zone
d’activités nord) entre eux et avec les futurs programmes. Le parc acquiert dans ce projet le statut d’équipement à l’échelle de la commune et de la communauté
d’agglomération ; c’est un lieu de convivialité pour les différents usagers du « parc technologique bas carbone ». Cette démarche ambitieuse permet de laisser une place
majeure au paysage et contribue à l’intégration performante du projet dans son environnement.
18,3 Ha cessibles sont ainsi proposés.

A la différence des autres propositions, le projet est celui qui reste le plus évolutif, flexible et réversible par son principe d’aménagement de « clairières urbaines » capables
de répondre à des programmations urbaines encore peu définies. Le schéma urbain peut s’adapter sans pour autant remettre en cause sa structure principale de
composition qui est celle du parc linéaire. Ce dispositif majeur de paysage est capable d’offrir une image positive et maîtrisé du projet d’aménagement tout au long de sa
constitution.

Le projet est celui qui s’efforce de développer, de façon unitaire et regroupée, un quartier d’activité situé au sud du site.
Ce parti d’aménagement est favorable pour la desserte des véhicules lourds depuis la rocade puis le sud de la route départementale. L’entrée dans ce quartier d’activités est
aménagée sur l’avenue du 08 Mai au niveau de la voie d’accès au centre-ville de Lagord. Il limite le déplacement des véhicules lourds dans la partie nord de l’avenue,
réduisant ainsi le risque de nuisances à proximité des quartiers résidentiels. C’est encore un gage de bonne intégration et d’impact minimisé. Placer les bâtiments d’activité
dans la partie la plus bruyante du site, permet par ailleurs d’allouer aux autres activités du futur projet, des positions favorables.

L’approche du projet sur le stationnement est performante :

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ESQUISSES DES PRINCIPALES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ET RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 239

Les choix ont été faits dans une optique d'éco-mobilité, en adoptant les solutions suivantes :
Organiser le stationnement en relation avec les réseaux de voirie structurant le parc.
Mutualiser afin d'optimiser le nombre de places
Apporter une qualité d'ambiance aux aires de stationnement. En fonction de la fréquence d'utilisation, proposer des traitements de surfaces alternatifs aux matériaux
imperméables.

Le projet prend en compte de façon optimisée la place de l’eau.


Par l’échelle du parc décrite ci-avant, il valorise les espaces de gestion des eaux pluviales et de ruissellement de l’ensemble du site. Un bassin de rétention irrigué par le
réseau de noues qui accompagne le tracé des clairières urbaines et leur aménagement interne prendra place dans la partie basse du parc. Il participe de l’animation du parc,
de sa biodiversité, de son rafraichissement en période estivale. Cet espace est situé dans une partie particulièrement visible et appréhendable par le public en particulier
dans la perspective de la réalisation de la future passerelle sur la rocade.

Le projet, conformément à l’objectif du contrat entre l’état et la collectivité, est pensé dans sa totalité autour d’une démarche de conception bas carbone.
Les profils de voiries, cheminements et plateformes des lots privés sont calées au plus près de la topographie existante, les pistes d’essai des militaires sont réutilisées
comme voies de circulation. L’objectif est de limiter au maximum les déblais/remblais.
Par ailleurs, le projet propose de développer en particulier la production d’énergie solaire sur le site lorsque l’implantation est pertinente combinée à une grande
performance énergétique des constructions.

Enfin, le projet s’efforce de renforcer et créer des capacités de nouvelles liaisons.


Il se construit autour d’une réflexion aboutie des liaisons douces structurantes internes et externes au parc : lien cyclable entre le Nord/Sud avec la proposition de
création à moyen long terme d’une passerelle à l’Est du parc. (Seul un autre projet prévoyait une passerelle mais sur un positionnement moins favorable). Cette passerelle
permet de renforcer un lien cyclable entre le Nord et le Sud de la rocade.
L’isolement des activités par « bulle », évoqué avant, permet de réduire les conflits d’usage et d’améliorer la sécurité des usagers des modes doux. C’est une garantie
supplémentaire de la bonne intégration et de l’impact environnemental maîtrisé du projet.

En conclusion, le choix du jury du concours s’est porté sur ce projet qui, en plus de répondre aux enjeux urbains du site, répond aux attentes fortes de la Maîtrise
d’ouvrage en termes de choix environnementaux à tous les stades du projet : conception, réalisation et exploitation. Son plan de composition, organisé autour d’une réelle
armature urbaine de type « parc urbain », permet la création d’une infrastructure paysagère qui donne de nombreuses opportunités de raccordement et qui assure une

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ESQUISSES DES PRINCIPALES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ET RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 240

cohérence à l’échelle du site et de son environnement. Ce projet permet de décliner une approche globale et unificatrice d’aménagement propre à initier un projet urbain
pertinent à l’échelle de la commune de Lagord.

5. LES ORIENTATIONS DU PROJET ET LEURS EVOLUTIONS

Le projet retenu au terme de la phase concours est rentré dans une phase d’études techniques plus approfondies avec de nombreux acteurs permettant ainsi de bien
définir techniquement et financièrement le projet dans toutes ses dimensions.

Globalement, les lignes de force ont été renforcées et encore mieux affirmées.

Ainsi, au-delà de l’ajustement dimensionnel marginal des tailles des différentes bulles pour un meilleur équilibre global, les principales évolutions depuis la phase concours
ont consisté en :

• la création d’un ilot constructible longeant la rue Hennebique en face de l’ancienne halle militaire qui sera prochainement réhabilitée affirmant d’avantage le futur
caractère urbain de cette rue publique importante de Lagord. Cette évolution a été apportée suite à la concertation publique organisée dans le cadre de ce projet.

• d’un point de vue énergétique, l’exemplarité des futures constructions sur le parc bas carbone ont été définies : Chaque bâtiment devra avoir le label Bâtiment à
énergie positif (BEPOS) ou son équivalent allemand Passivhaus. La consommation en énergie primaire sera ainsi réduite au maximum, ne rendant pas pertinent
le choix d’un chauffage urbain. La réalisation d’un réseau électrique intelligent nommé Smartgrid a été décidé avec précablâge des lots pour l’alimentation de
voiture électrique et définition du temps de charge lié à la fonction du lot – charge lente sur les logements avec recharge de nuit et charge rapide sur les
commerces et tertiaires.

• par ailleurs, il est aussi proposé la création d’une vaste surface d’ombrières supports de panneaux solaires prenant place dans un lieu de stationnement devant
l’ancienne halle militaire en cours de requalification. Ces ombrières fourniront ainsi l’énergie nécessaire à l’ensemble de l’éclairage du site fonctionnant à base de
led et privilégiant la technique de la détection de présence

• Concernant la gestion des eaux pluviales, le souhait de réalisation d’ouvrages simples, efficaces permettant de ne pas cacher l’eau mais au contraire de révéler sa
présence et de montrer sa gestion a guidé les choix faits lors des études après concours.

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ESQUISSES DES PRINCIPALES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ET RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU
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Ainsi, la réutilisation des eaux de toitures des bâtiments sera recherchée. Aussi, la réalisation de noues paysagères superficielles guidant les eaux vers un bassin
servant aussi de traitement des eaux avant rejet a été confirmée en lieu et place des traditionnels réseaux enterrés coûteux. L’option de « baignade écologique
publique » proposée en phase concours n’a pas été retenue pour des raisons de trop fortes contraintes techniques et financières. A sa place, la réalisation d’un
bassin qui restera en eau permettra à la fois de remplir son rôle d’épurateur naturel tout en offrant un caractère d’agrément intéressant au sein du parc public.

6. EFFETS DE LA NON REALISATION DU PROJET

Pour mémoire : la cession par l’Etat était conditionnée par la réalisation d’un parc bas carbone.
Le site actuel qui est clos ne présente aucun usage particulier. Il crée un vide, de près de 27ha, dans un environnement urbain constitué. S’il n’est pas aménagé, cet espace
de friche contribuera à la compartimentation de la commune de Lagord. L’aménager c’est avant tout permettre de contrer un effet de rupture au profit d’une démarche de
« couture » urbaine. Le projet, par sa capacité à recréer des liens, va contribuer à réunifier le territoire de la commune de Lagord.
Il va en outre favoriser le rapprochement du quartier du Lignon avec le reste de la commune.
Le site qui constitue actuellement une friche militaire est peu arboré, et il compte de larges emprises imperméabilisées sur sa partie est. La démarche d’aménagement va
améliorer sensiblement la présence du végétal, de nombreuses plantations et un paysagement y sont prévus. L’ensemble va fortement limiter son imperméabilisation en
veillant, entre autre, à réutiliser les plateformes existantes, pour les zones de stationnement, les voiries etc…
Maintenir la situation existante revient aussi à se priver de pouvoir amorcer la mutation d’entités spécifiques jouxtant le terrain. Ainsi le projet d’aménagement permet
d’enclencher une réflexion et une dynamique de mutation de l’axe urbain constitué par l’avenue du 08 Mai 1945, de la rue Hennebique et de la zone des Greffières ; autant
de lieux qui, avec leur évolution pressentie, ne pourront qu’apporter une plus-value sur la qualité de vie des habitants et des travailleurs fréquentant ces lieux.
Compte-tenu de sa localisation et de son échelle, aménager un tel site aura la capacité d’enclencher une démarche de projet urbain à l’échelle de la commune de Lagord.
C’est une des forces de ce projet.
Sa non réalisation serait contre-productive à l’échelle de la commune mais aussi de l’agglomération de La Rochelle.
Enfin, si la situation existante était maintenue, on se priverait de la capacité d’aménager ce lieu parfaitement desservi, sans forte contrainte environnementale et situé au
cœur de l’unité urbaine centrale dont la vocation est de se développer et de renforcer l’attractivité de l’agglomération de La Rochelle tant au niveau de son image que de
son poids économique.

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ESQUISSES DES PRINCIPALES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ET RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU
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VIII. COMPTABILITE DU PROJET


PROJET AVEC LES DOCUMENTS
DOCUMENTS D’AMENAGEMENT DU
TERRITOIRE

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1. LE SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIAL (SCOT)

Le schéma de cohérence territorial de la communauté d’agglomération de la Rochelle a été approuvé en conseil communautaire le
28 avril 2011. Il concerne les 18 communes de l’agglomération de La Rochelle (telle qu’elle se présente en 2013).

Le projet faisant l’objet de la présente étude d’impact est pris en compte


dans le document de Schéma de Cohérence Territoriale. Il est mentionné et
identifié en tant que « pôle tertiaire de Lagord » et défini comme
« substitution et reconversion du site militaire actuel. Il a vocation à
accueillir des activités à haute technologie tant endogènes qu’exogènes
relevant notamment du domaine des énergies renouvelables ». Le projet
entre pleinement dans l’objectif du SCOT d’optimisation de la localisation Figure 103 : Territoire du SCOT
des activités commerciales et autres activités économiques.
La Communauté d’Agglomération de la Rochelle compte maintenant 28
communes, les orientations générales du SCOT s’appliquent également à
ces communes.

Figure 104 : L’armature économique du territoire (SCOT de la communauté d’agglomération de la Rochelle, avril 2011)

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2. LE PLAN DE DEPLACEMENT URBAIN (PDU)

Le Conseil Communautaire de l’Agglomération de La Rochelle du 26 Janvier 2012 a arrêté un projet de Plan de Déplacement Urbain de l’agglomération rochelaise. Après
un premier PDU (2000-2010) consacré au développement des infrastructures, le PDU 2 est celui des changements de comportement, à travers l’appropriation des
différents modes de transports mis à disposition. Le PDU 2012-2021 en vigueur vise à changer massivement les habitudes de déplacement et à mieux partager l’espace
entre l’automobile et les autres modes de déplacements, au profit d’une meilleure qualité de vie. Les « Plans de déplacements entreprise » (PDE) seront l’un des outils
majeurs pour favoriser à grande échelle l’usage de modes de déplacements alternatifs à la voiture individuelle.

a) Les enjeux du PDU

A partir des conclusions du diagnostic, des orientations du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT), du Plan Régional de la Qualité de l’Air et des résultats de la
consultation, 5 grands objectifs ont été arrêtés pour le PDU.

Tableau 31 : Objectifs prioritaires du PDU 2012-2021 de l’agglomération Rochelaise

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b) Traduction des objectifs en évolution des parts modales

Afin d'atteindre cet objectif, les différentes actions mise en œuvre dans le cadre du PDU viseront à développer les modes alternatifs à l'automobile et, en particulier, le
vélo, les Transports Collectifs (augmentation de +30% des voyages) et la marche à pied.

Sur l’Unité Urbaine Centrale, une dynamique est recherchée avec une montée en puissance des modes alternatifs dont la part de marché passerait de 52 à 59%.

Figure 105 : Objectifs d’évolution des parts modales sur l’Unité Urbaine Centrale (PDU2)

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c) Les actions du PDU 2

8 thèmes se matérialisent par la mise en œuvre progressive d’un programme de 59 actions regroupant 127 projets. Les 8 thèmes sont :
1- Mieux articuler urbanisme et déplacements ;
2- Optimiser les transports publics urbains en confortant la multimodalité et en développant l’intermodalité
3 - Construire une ville apaisée ;
4 – Encourager un autre usage de la voiture individuelle ;
5 - Faire évoluer les comportements ;
6 - Adapter l'organisation des déplacements au tourisme et aux grands évènements ;
7 - L’agglomération rochelaise, laboratoire leader en matière de mobilité publique ;
8 - Evaluer le PDU en continu.

Le projet d’aménagement fait l’objet d’un plan d’ensemble valorisant les mobilités douces.
Il est conçu de manière à :
• Eviter les déplacements motorisés "parasites" à l'intérieur du parc (dissuader les circulations de transit).
• Conforter l'accessibilité au parc en mode de déplacement alternatif à la voiture particulière et propose des profils de voirie permettant un trafic pacifié.
• Limiter les déplacements motorisés à l'intérieur du parc, pour développer une circulation apaisée.
L’accessibilité en transports collectifs sera aisée puisque le parc est connecté directement au réseau de transport urbain.

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3. LE PLAN D’OCCUPATION DES SOLS

Le Plan d’Occupation des Sols de la commune de Lagord a été modifié afin de créer une nouvelle zone UXA sur l’emprise du site des 27 hectares.
Initialement le terrain d’assiette était classé sous la zone urbaine UX qui autorisait des constructions à usage de commerce, de bureau, de services, d’accueil,
d’hébergement et de stationnement. La modification du POS a permis de préciser la vocation de cette zone urbaine avec un nouveau classement en UXA, spécifique, afin
de répondre aux exigences du projet d’aménagement des activités déjà identifiées et planifiables.
Cette évolution du POS ne porte pas atteinte à l’équilibre général du document, ne réduit pas un espace boisé classé ni de zone agricole ou naturelle et forestière, ni une
protection édictée en raison des risques de nuisances, de la qualité des sites, des paysages ou des milieux naturels, ou d’une évolution de nature à induire de graves risques
de nuisance.
La zone UXA caractérise donc la vaste friche militaire situé au sud-est de la commune de Lagord et anciennement occupée par le régiment du train.
Cette zone est principalement destinée à l’accueil d’activités industrielles, artisanales, de bureaux et services, d'entrepôts et d’activités commerciales connexes (magasin
d’usine, show-room, point de vente lié à la nature de la production…) contribuant à une chaine de valeur (technologies et services) visant à la conception, la construction
et le management d’îlots « bas carbone ».
En complément, de ce caractère ciblé de zone, il sera permis l’accueil d’habitation et d’hébergement en lien avec des constructions et installations nécessaires aux services
publics ou d’intérêt collectif.
La zone UXA est composée des quatre secteurs UXAa constituant une vitrine importante, à dominante tertiaire sur l’axe du 08 Mai, UXAb assurant une articulation et un
apport de mixité fonctionnelle, UXAc à dominante d’activité le plus proche de la RN 237, UXAd à dominante d’équipements publics et accueillant la halle existante.
Le Plan d’Occupation des Sols modifié a été approuvé la 19 décembre 2013 par le Conseil Communautaire.

Le projet est compatible avec le Plan d’Occupation des Sols de la commune de Lagord dont la modification, rendue nécessaire pour traduire l’ambition du projet
d’aménagement, a été approuvée le 19 décembre 2013. Le terrain d’assiette du projet était initialement classé dans la zone urbaine UX qui autorisait des constructions à
usage de commerce, de bureau, de services, d’accueil, d’hébergement et de stationnement. La modification a permis de préciser la vocation de cette zone avec un
classement en UXA spécifique répondant aux exigences du projet d’aménagement des activités déjà identifiées et planifiables.

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Figure 106 : Extrait du document graphique de zonage après modification (POS)

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4. LE SDAGE ET LE SAGE

a) Le SDAGE

Le SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) est un document de planification dans le domaine de l’eau, le dernier couvre la période 2010-
2015. Il est élaboré par le comité de bassin. Le site est dans le périmètre du SDAGE LOIRE BRETAGNE 2010-2015. Le SDAGE Loire Bretagne se structure en deux
parties :
• La première comprend : Un rappel sur l’objet et la portée du document, et sa procédure d’élaboration. Les orientations générales et les dispositions qui permettent de
répondre à chacun de quinze enjeux identifiés suite à l’état des lieux. La liste des projets susceptibles de déroger au principe de non détérioration.
• La seconde partie présente les objectifs, retenus de manière synthétique sous forme de cartes et graphiques, de manière détaillée sous forme de tableaux toutes les
masses d’eau. La liste des masses d’eaux artificielles et fortement modifiées y figure également.
Le SDAGE est complété par un programme de mesures et par des documents d’accompagnement. L’objet du programme de mesures est d’identifier les principales
actions à conduire d’ici 2015 pour atteindre les objectifs définis dans le SDAGE. Le but des documents d’accompagnement est de fournir des informations
complémentaires permettant de mieux comprendre le contenu du SDAGE et du programme de mesures.

(1) Le SDAGE 2016-2021


L'élaboration du SDAGE 2016-2021 prend en compte l'évolution de l'état des eaux et les évolutions de contexte (règlementaires, économiques ...)

L'élaboration du SDAGE comporte différentes étapes :


•L'état des lieux. La mise à jour de l'état des lieux sera soumise au comité de bassin fin 2013. Il permet d'identifier les masses d'eau qui risquent de ne pas atteindre le bon
état des eaux en 2021.
•L'identification des questions importantes. Le SDAGE devra y répondre pour progresser vers le bon état des eaux.
•La consultation du public et des assemblées sur ces questions importantes a eu lieu en 2012-2013. Le comité de bassin a adopté ces questions importantes le 4 juillet
2013.

Le projet de SDAGE sera à son tour soumis au public et aux assemblées à partir de la fin 2014.

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(2) Les orientations fondamentales et dispositions du SDAGE Loire-Bretagne 2010-2015


1- Repenser les aménagements de cours d’eau.
L’artificialisation des milieux perturbe les habitats et les conditions de circulation des espèces vivant dans les rivières et les plans d’eau.
Les quatre orientations principales devront être mises en œuvre :
• Empêcher toute détérioration des milieux
• Restaurer les cours d’eau dégradés
• Favoriser les prises de conscience des maîtres d’ouvrage et des habitants
• Améliorer la connaissance des phénomènes et de l’effet attendu des actions engagées
2- Réduire la pollution par les nitrates.
Les nitrates sont les éléments indésirables pour l’alimentation en eau potable. Ils favorisent l’eutrophisation et la prolifération d’algues dans les milieux aquatiques,
notamment sur le littoral.
3- Réduire la pollution organique.
L’eutrophisation est un déséquilibre de l’écosystème aquatique engendré par la présence d’éléments nutritifs en excès dans le milieu. L’abondance de phosphore est à
l’origine de la prolifération d’algues.
4- Maîtriser la pollution par les pesticides.
Tous les pesticides (naturels ou de synthèse) sont des molécules dangereuses, toxiques au-delà d’un certain seuil. Les pesticides comprennent une grande variété de
produits.
5- Maîtriser les pollutions dues aux substances dangereuses. Dans le domaine de la pollution à caractère toxique deux types d’objectifs bien distincts sont définis :
• Des objectifs de rejet : au titre de la directive cadre sur l’eau
• Des objectifs environnementaux : normes de qualité environnementale.
6- Protéger la santé en protégeant l’environnement. En termes de santé, l’eau joue un rôle particulièrement important avec des risques d’intoxication par ingestion.
7- Maîtriser les prélèvements d’eau.
La maitrise des prélèvements d’eau est un élément essentiel pour le maintien du bon état des cours d’eau et des eaux souterraines, ainsi que pour la préservation des
écosystèmes qui leur sont liés.

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8- Préserver les zones humides et la biodiversité.


Les zones humides du Bassin Loire Bretagne recouvrent une grande diversité de milieux, elles jouent un rôle fondamental à différents niveaux. Leur préservation, leur
restauration et leur re-création sont des enjeux majeurs.
9- Rouvrir les rivières aux poissons migrateurs.
10- Préserver le littoral.
Le littoral est le siège d’une importante activité : tourisme, baignade, pêche, il abrite
également des zones de grand intérêt écologique.
11- Préserver les têtes de bassin versant.
A l’extrême amont des cours d’eau, les têtes de bassin versant représentent notre «
capital hydrologique ». Elles constituent un milieu écologique à préserver, habitat
d’une grande biodiversité et zones de reproduction des migrateurs.
12- Réduire le risque d’inondations par les cours d’eau.
Réduire les conséquences directes et indirectes des inondations et savoir mieux vivre
avec les crues.
13- Renforcer la cohérence des territoires et des politiques publiques.
La gestion de la ressource en eau, en quantité comme en qualité, ne peut se concevoir
de façon cohérente qu’à l’échelle du bassin versant.
14- Mettre en place des outils réglementaires et financiers.
15- Informer, sensibiliser, favoriser les échanges.

Le site d’étude correspond au secteur Loire Aval et Côtier Vendéen - Marais Poitevin.
Figure 107 : Le bassin Loire Bretagne (Agence de l’eau)

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(3) Les mesures clés du SDAGE 2010-2015

Figure 108 : Mesures clés du SDAGE 2010-2015 (Agence de l’Eau)

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Les orientations du SDAGE Loire-Bretagne

Enjeux du SDAGE Orientations Contribution possible du projet Bas Carbone


Réduire la pollution organique 3D « Améliorer les transferts des effluents Les techniques alternative sont mises en place pour assurer une
collectifs à la station d’épuration et maîtriser les gestion des eaux pluviales. Les noues plantées peuvent servir à un
rejets d’eaux pluviales pré traitement
Le bassin permettra une décantation pour limiter les pollutions
rejetées dans le milieu naturel
Maitriser la pollution par les 4C « Promouvoir les méthodes sans pesticides L’usage des pesticides sera interdit dans la planification de
pesticides dans les villes et sur les infrastructures l’entretien des espaces
publiques »
Maitriser les pollutions dues aux 5B « Réduire les émissions en privilégiant les Mise en place d’un système de gestion des déchets pour limiter la
substances dangereuses actions préventives » quantité et promouvoir
Maîtriser les prélèvements d’eau 7B « Economiser l’eau » Réduire les consommations d’eau potable par la réutilisation d’eau
pluviale, le suivi des consommations, réduire les fuites de réseau
7D « Faire évoluer la répartition spatiale et Mise en place de cuves de récupération des eaux pluviales pour une
temporelle des prélèvements » utilisation en période déficitaire

Par son aménagement le projet de Parc d’activités Bas Carbone entre en compatibilité avec cinq orientations du SDAGE.

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b) Le SAGE

Le SAGE est le Schéma d’Aménagement et des gestions des eaux, c'est une unité de
territoire où s'imposent des solidarités physiques et humaines : bassin versant, nappe
d'eau souterraine, zone humide, estuaire...
Le SAGE a pour rôle :
• D’outil local de gestion,
• D’outil stratégique de planification à l’échelle hydro,
• De recherche d’un équilibre durable entre protection des milieux aquatiques et
satisfaction des usagers,
• De viser l’atteinte des objectifs de bon état,

La commune de Lagord n’est pas incluse dans le périmètre d’un SAGE. Le SAGE le
plus proche, est celui de Sèvre Niortaise et Marais Poitevin (qui est au stade « mise en
œuvre »). Il correspond à un autre bassin versant que celui auquel le site d’étude
appartient.

Figure 109 : Etat d’avancement des SAGE du bassin Loire Bretagne (SDAGE)

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Figure 110 : Carte de localisation des SAGE à Lagord/La rochelle et aux alentours (Gest’eau.eaufrance.fr)

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5. LE SCHEMA REGIONAL DE COHERENCE ECOLOGIQUE (SRCE)

Le schéma régional de cohérence écologique est en cours d’élaboration


(http://www.tvb-poitou-charentes.fr/).

Le second comité régional Trame Verte et bleue vient de se tenir le 05 juillet 2013.

Il n’y a pas de données publiées à ce jour pouvant permettre son intégration dans la
présente étude d’impact.

Figure 111 : Avancement de l’élaboration du Schéma régional de cohérence territorial

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Synthèse sur le contexte réglementaire et territorial :

Le projet Bas Carbone est pris en compte dans le SCOT approuvé le 28 avril 2011

Le PDU arrêté le 26 janvier 2012 a pour objectif principal l’alternative à la voiture

Le POS, nouvellement modifié, a permis la création d’une nouvelle zone pour le projet :
UXA, le site correspondait à une zone UX, les modifications apportées sont destinées à
conforter l’ambition d’aménagement Bas Carbone et favoriser le respect de la démarche
environnementale

Le SDAGE 2016-2021 a pour objectif principal le bon état des eaux

Le SRCE est en cours d’élaboration

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COMPTABILITE DU PROJET AVEC LES DOCUMENTS D’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE


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IX. LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES


EFFETS DU PROJET

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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
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1. MESURES EN PHASE TRAVAUX

Une charte chantier à faible impact environnemental sera réalisée avec les entrepreneurs.
Le projet a pour objectif premier de limiter les impacts sur l’environnement, dès la phase travaux :
• Les mouvements circulatoires des engins de chantier seront limités en raison d’un projet en déblais-remblais sur le site.
• Réutilisation des systèmes de gestion des eaux pluviales actuellement en place pour limiter les terrassements

a) Mesures pour limiter les effets sur les sols et les eaux

Les dispositions à prendre pour limiter les effets sur les sols et les eaux en phase chantier sont les suivantes :
• Décapage limité au strict nécessaire.
• Pose éventuelle de filtre, de botte de paille, de merlons en limite d’aire de travail.
• Mise en place de dispositif anti-érosion le long des pistes et des aires de travail en fonction de la sensibilité des milieux riverains et de la période de travail. En
période humide, la gestion des ruissellements sera impérative.
• Mise en place de barrage sommaire dans les noues sous la forme de massif en grave avec géotextile.
• Entretien régulier de l’ensemble des dispositifs anti-érosion et anti-ruissellement pendant la durée de ses interventions.
• Remise en état des aires ne nécessitant plus d’intervention ultérieure.
• Sur le ou les sites d’installations de chantier, le ravitaillement et l’entretien des engins de chantier seront réalisés sur une aire étanche entourée par un caniveau et
reliée à un point bas permettant la récupération totale des eaux ou des liquides résiduels.
• Interdiction de stocker tout produit toxique, dangereux ou polluant pour l’environnement.
• Toute vidange ou entretien, hors d’aire spécifiquement protégée par bâches ou bacs sera interdite.
• Pour un ravitaillement en carburant des engins de chantier fait directement sur le site, les réservoirs seront remplis avec des pompes à arrêt automatique.
• Les huiles usées des vidanges et les liquides hydrauliques seront récupérés, stockés dans des réservoirs étanches et évacués par un professionnel (le déversement des
huiles et lubrifiants dans les eaux superficielles et souterraines par rejet direct ou indirect ou après ruissellement sur le sol ou infiltration est interdit (article R211-
60 du Code de l’Environnement)).
• Les engins utilisés devront être préalablement révisés, lavés, nettoyés afin d’éviter tout écoulement ou fuite de carburant ou d’huile.

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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
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• Des sanitaires seront installés pendant toute la durée du chantier.


• Les bennes de transport de matériaux seront bâchées.
• L’utilisation de produits non polluants ou peu polluants sera privilégiée.
• Les technologies et procédés économes en eau seront privilégiés.
• Le site étant déjà largement imperméabilisé, les voiries existantes serviront de voies de chantier et secteurs imperméables serviront de base de vie autant que faire se
peut.

En cas de pollution accidentelle :


En cas de fuites ponctuelles ou de déversements accidentels, des moyens de décapage des terrains pollués, de pompage ou d'absorption des polluants devront être
prêts à toute intervention. Le stockage de la terre et des produits souillés se fera sur des aires étanches. Leur évacuation et leur traitement seront effectués conformément
à la règlementation.
En cas de déversement accidentel, le réseau global de collecte des eaux de chantier devra être obturé au niveau de l'exutoire des bassins de traitement afin d'éviter toute
transmission vers le réseau communal ou le milieu naturel. Les eaux contaminées seront pompées puis évacuées par camions-citernes vers une entreprise de traitement
spécialisée.
En cas d'action comportant des risques, un bassin de rétention provisoire bâché devra être préparé.

b) Mesures pour limiter les effets sur l’air, l’envol de poussières

Mesures pour limiter les effets sur l’air


Il est nécessaire de mettre en place des mesures permettant de remplacer si possible les produits nocifs par d’autres produits et de bien organiser la protection des
travailleurs :
• Utilisation de produits de traitement du bois certifiés, moins nocifs pour l’environnement
• Remplacement des colles avec des solvants organiques par des colles à émulsion
• Remplacement des peintures à base de solvants par des peintures en phase aqueuse
• Remplacement des huiles minérales de décoffrage par des huiles végétales

Mesures pour limiter l’envol de poussières

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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
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• L’arrosage des pistes par exemple,


• Le report des travaux pendant les périodes de grands vents, si possible.

c) Mesures pour limiter les impacts sur la faune et la flore

Les mêmes mesures seront prises que pour l’envol de poussières.


La mesure d’accompagnement pour réduire les impacts sur les oiseaux nicheurs sur le site, dont la perdrix, contactée lors d’une visite, est de limiter la zone de chantier
au maximum (installations fixes) et la ceindre de barrières.
On procédera également à un giroboyage fin sur la future emprise concernée par l’aménagement afin de limiter les zones de nichage. En mesures complémentaires, on
procèdera à une vérification de la présence des oiseaux sur le site avant démarrage des travaux, et à une recherche des nids au sol dans la zone d’intervention.

d) Mesures concernant les espèces végétales invasives

Les espèces ayant le plus fort potentiel de dispersion et d’accroissement de leur population à travers le chantier sont :
• Buddleja davidii
Le buddleia sera favorisé en phase chantier par son importante production de graine et sa forte propension à la colonisation de terrains dégagés. De plus, une
importante population de cette espèce est présente sur la zone d’étude. Du coup, il est fortement probable que plusieurs nouveaux pieds colonisent la zone d’étude en
phase chantier et post-végétalisation.
Le traitement des colonies les plus prospères est donc souhaitable. Un arrachage des plants et une valorisation de ces déchets apparaît comme la méthode la plus
pertinente pour limiter sa propagation. Il est important d’intervenir avant floraison de l’espèce, soit en juillet. La surveillance et le traitement rapide des repousses et des
nouvelles colonisations permettront de limiter leur extension sur le site.
Un enherbement rapide des terrains nouvellement terrassés est une mesure de lutte générale contre l’extension des exotiques. Cet enherbement sera réalisé à l’aide
d’un mélange prairial à la dose de 30 kg/ ha. Il comprendra les espèces suivantes : ray-grass anglais, fétuques rouge et des prés, pâturin commune, pâturin des prés, trèfle
rampant, trèfle des prés, agrostide stolonifère… Ces espèces à système racinaire traçant permettront de limiter la fuite des éléments fins constitutifs des sols remis en
place. De plus, de par la présence de fabacées, le sol sera naturellement enrichi en azote facilitant la reprise de l’ensemble du cortège prairial.

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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
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e) Mesures pour les limiter les impacts sur les transports

Circulations piétonnes
Des aménagements provisoires pour la sécurité des riverains et les piétons seront mis en place : itinéraires sécurisés, signalés et balisés.
Circulation automobile et stationnements
Les travaux feront l'objet d'un phasage et des plans de circulations seront élaborés en concertation avec les collectivités. Ces dispositions seront régulièrement mises à
jour et communiquées aux services compétents (services de secours…).
Après travaux, les voies routières seront rétablies dans leur situation initiale ou dans la configuration définie au projet.
Les déplacements des convois exceptionnels éventuels, nécessaires à la réalisation de certains travaux, s'effectueront dans des plages horaires aménagées en accord
avec les services gestionnaires compétents.

f) Mesures pour limiter les effets sur le voisinage du chantier

Pour limiter les bruits de chantier


Les dispositions seront prises pour limiter les nuisances sonores des travaux :
L’adoption d'un matériel conforme aux normes en vigueur sur le bruit et disposant de certificats de contrôle,
Le choix de l'implantation des équipements sur le site des travaux,
L’adaptation des matériels et mode opératoire des travaux.
Les horaires de chantier seront définis conformément au règlement sanitaire départemental et aux arrêtés préfectoraux et communaux en vigueur dans le secteur
concerné.
Les entreprises fourniront un dossier d'impact des nuisances acoustiques.
De plus, une programmation horaire adaptée, sera mise en œuvre notamment pour les opérations les plus bruyantes.
Les riverains seront tenus informés en permanence de la durée et du rythme des travaux, notamment pour ce qui certaines les travaux ayant lieu le week-end et la nuit,
ces derniers étant nécessaires pour ne pas gêner l’exploitation ferroviaire.
Pour limiter les effets visuels des travaux
Les positionnements des installations, zones de stockages, etc. seront définis afin d'en limiter l'impact visuel.
De plus des palissades pourront être installées localement pour masquer le chantier.

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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 263

g) La gestion des déchets

L’entreprise s’engagera sur la propreté des chantiers et la gestion des déchets courants.
Le recyclage des déchets de chantier se fera conformément à la directive 1999/31/CE du 26 avril 1999. Celle-ci prévoit, pour les déchets du BTP les opérations
suivantes : la mise en place de collectes, la création de centres de tri, de regroupement et de dépôt, la création d'installations de recyclage et la création de stockage de
déchets ultimes des BTP.
Les entreprises mettront à disposition des conteneurs pour collecter les produits polluants d'une part (notamment les huiles), et les déchets ordinaires d'autre part. Ces
conteneurs seront installés à l'extérieur des sites sensibles. L'utilisation de ces conteneurs sera obligatoire. Ils seront évacués

a) Mesures pour la santé humaine

Nuisances sonores
Les travaux seront effectués de jour et une réglementation horaire permettra d’assurer la tranquillité des riverains et des occupants.
Les matériels utilisés par les entreprises de travaux respecteront les normes actuelles en matière de bruit. Un contrôle de conformité des bruits émis par les outils et engins
sera effectué.
Un phasage des travaux pourra permettre de circonscrire les étapes particulièrement bruyantes.

Une large campagne de communication (panneaux, réunions publiques, affichage…) permettra de faire connaître aux habitants et usagers du site la nature des travaux,
leurs calendriers et atténuer les tensions liées aux nuisances sonores.

Une limitation des vitesses de circulation associée une signalisation adéquate, ainsi qu’un plan de circulation temporaire seront mis en place aux abords du chantier afin de
réduire les bruits pour le voisinage.

Qualité de l’air
Les véhicules de chantier respecteront tout d'abord les normes en vigueur en matière d'émissions de gaz. Une consigne d’arrêt de moteur sera transmise au transporteur
pour les camions en attente.
Afin d'éviter l'envol de poussières, des arroseuses seront présentes sur le chantier afin d’humidifier, si besoin est, les zones de terrassement.

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Une piste de granulat (ou équivalent en matériaux recyclés) sera construite pour les accès des véhicules de livraison, afin de limiter les salissures de boue à l’extérieur du
chantier.
La propreté des véhicules sera contrôlée avant leur départ du chantier.
Le matériel de ponçage utilisé sera muni d’un aspirateur. Les roues des véhicules seront nettoyées avant la sortie du chantier.
L’eau utilisée proviendra du stockage des eaux de pluies ou d’exhaure des nappes.
Pour éviter la dispersion de poussières lors du transport, un système de bâchage sera mis en place.

Encadrement des entreprises pour la phase chantier


L'hygiène et la sécurité pendant la phase chantier seront soumises aux textes réglementaires en vigueur.
Les engins utilisés seront en état de marche. Ils devront avoir été révisés, lavés et nettoyés avant toute intervention sur le site afin d’éviter tout écoulement ou fuite de
carburant ou d’huile. Ils seront en accord avec la réglementation en vigueur sur le bruit. L’entretien des engins ne pourra se faire sur le site que dans la mesure où des
dispositifs de récupération des fluides usagés seront mis en place. Aucun dépôt de carburant ne sera effectué sur le site.
Les déchets solides résiduels (chiffons, etc…) seront ramassés quotidiennement et dirigés vers une benne de dépôts agréée ou acheminés vers une filière d’élimination.
Les déchets ménagers générés par le personnel seront également récoltés quotidiennement, triés, et dirigés en fin de journées vers des bennes de récolte appropriées. En
aucun cas, les déchets ménagers ne seront laissés sur site.
Les mesures de chantier suivantes seront respectées :
• Interdiction de pénétrer dans les parcelles ou les chemins privés sans autorisation de l’exploitant et après avis du Maître d’œuvre ;
• Procédure d’état des lieux préalable en cas d’intervention dans des parcelles ;
• Limiter l’occupation dans l’espace et dans le temps au strict nécessaire ;
• Limiter la circulation au strict nécessaire et selon des modalités de vitesse et de comportement réduisant au maximum le bruit, les poussières et autres nuisances ;
• Démontage sans destruction des barrières, clôtures éventuellement rencontrés et remontage en fin d’intervention ;
• Respect des horaires de chantier ;
• Emploi de matériel homologué en termes de bruit ;
• Mise en œuvre de dispositifs anti-poussière comme l’arrosage des pistes soumises à un passage régulier ;
• Mise en place de panneaux d’information à l’intention des riverains ou des usagers.

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Le risque de pollution accidentelle lié aux engins présents sur le chantier, demeure le risque principal. Par conséquent des mesures préventives seront prises :
• Sur le ou les sites d’installations de chantier, le ravitaillement et l’entretien des engins de chantier seront réalisés sur une aire étanche entourée par un caniveau et reliée à
un point bas permettant la récupération totale des eaux ou des liquides résiduels.
• Interdiction de stocker tout produit toxique, dangereux ou polluant pour l’environnement.
• Toute vidange ou entretien, hors d’aire spécifiquement protégée par bâches ou bacs sera interdite.
• Si le ravitaillement en carburant des engins de chantier est fait directement sur le site, les réservoirs seront remplis avec des pompes à arrêt automatique.
• Les huiles usées des vidanges et les liquides hydrauliques seront récupérés, stockés dans des réservoirs étanches et évacués par un professionnel.

Si malgré les dispositions prises, une pollution accidentelle survenait, un plan d’intervention devra être mis en place :
• La procédure spécifique d’intervention sera adaptée en fonction de la gravité de la situation et des donc des quantités déversées et des volumes concernés.
• Alerte hiérarchique et des services de secours selon le plan de procédure.
• Récupération des polluants. S’il s’agit de matériaux liquides en film, ils seront traités avec des absorbants (paille, sciure, sable). Si les sols en place sont contaminés, on
procédera à des purges avec évacuation vers un centre de traitement agréé.

Signalisation temporaire ou définitive au niveau des voies de circulations


Compte tenu des modalités de chantiers susceptibles de modifier temporairement ou définitivement les sens de circulation, une signalétique sera mise en place :
• Panneaux d’information à l’aval des chantiers indiquant les modifications de tracés ;
• Mise en place d’une signalétique adaptée et claire.
• Un plan de circulation devrait permettre d’éviter les accidents frontaux de circulation. Des cheminements et pistes cyclables protégées devront permettre d’éviter les
accidents avec les piétons et les cyclistes.

Une gestion des vitesses automobiles, en grande partie responsable des nuisances sonores pourra être mise en pratique, par l’intermédiaire de limitation de vitesse (zone
30 par exemple) et de chicane éventuelle tout en garantissant la sécurité des motos et la circulation des bus.

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2. MESURES POUR EVITER LES EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT

La géologie et géotechnique

L’augmentation du risque d’érosion fera l’objet des mesures suivantes :


• Limiter les pentes de talus,
• Végétaliser rapidement les espaces terrassés,
• Travailler la conception du système de gestion des eaux dans l’objectif de limiter les pentes et vitesses de ruissellement.

3. MESURES POUR REDUIRE LES EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT

a) Le climat

Une attention particulière sera portée aux effets venturi et la limitation des ombres portées liés au positionnement des bâtiments.
L’aménagement des façades et des sols tiendra compte des matériaux qui réfléchissent les rayons du soleil sur les bâtiments voisins.

Ilots de chaleur
L’objectif est de limiter les effets de chaleur au sein des ilots.
L'eau et la végétation constituent des moyens de rafraîchissement à prendre en compte : par évaporation et évapotranspiration, elles rafraîchissent l'air dans la journée. Le
projet d’aménagement prévoit une gestion des eaux pluviales sur les espaces publics, le rafraîchissement desdits ilots se fera donc principalement par l’implantation de
zones végétales en adéquation avec le principe urbanistique prévu.
La forme urbaine joue sur le régime des vents, l’implantation des bâtiments peut créer des couloirs entrainant des effets venturi. L’influence de l’aéraulique joue sur les
phénomènes de chaleur, un vent fort favorise la circulation de l'air et donc diminue le réchauffement du substratum urbain. A l'inverse, un vent faible entraîne une
stagnation des masses d'air qui ont alors le temps de réchauffer le bâti.
Il est prévu l’utilisation d’un logiciel adapté afin de prendre en compte les formes urbaines sur les effets de chaleur afin de créer un cadre de vie agréable sans augmenter
les effets néfastes de vents.
L’aéraulique

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L’objectif est limiter les effets néfastes des vents liés à l’agencement des bâtiments entre eux.
Quelques exemples pour éviter les effets venturi :
• Orientation de bâtiments perpendiculaire aux vents
• Pas de bâtiments en courbe
• Créer des pertes de charges à l’aide de la végétation
Quelques exemples pour éviter les effets de coin :
• Ceinturer le volume par un élément en rez-de-chaussée
• Diminuer progressivement les hauteurs
• Utiliser des angles arrondis pour diminuer la variation de vitesse aux angles
• Densifier le voisinage immédiat des coins

Ensoleillement
Implantation de végétaux pour assurer un équilibre entre espaces ombragés et ensoleillés ; les espaces verts ont un rôle de régulateur thermique.
Rationalisation des distances entre les bâtiments pour garantir un niveau satisfaisant de lumière naturelle
Des revêtements clairs de façades peuvent être utilisés dans les espaces pénalisés en lumière, toutefois ces revêtements sont plus pénalisants en terme d’ilot de chaleur
compte tenu de leur pouvoir réfléchissant. Il s’agira d’adapter le choix des revêtements aux espaces concernés.

b) Le milieu biologique

Respect de la faune
Pour lutter contre la pollution lumineuse, les mesures suivantes seront mises en place :
• Éviter d’émettre de la lumière ailleurs que vers l’endroit censé être éclairé.
• Limiter de manière drastique la lumière émise au-dessus de l’horizontale.
• Limiter le plus possible la lumière éblouissante : à proscrire sur les routes et voies d’accès.

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Pour les éclairages publics, les mesures suivantes seront mises en place :
• Émettre la lumière du haut vers le bas, dans un cône de 70 ° par rapport à la verticale
• Installer des réducteurs de flux sur les rues à faible trafic.

Pour l’éclairage privé, les mesures seront mises en place :


• Proscrire la lumière intrusive et éblouissante,
• Limiter la durée de l’éclairage grâce à des détecteurs de présence et ou des minuteries,
• Émettre la lumière du haut vers le bas, dans un cône de 70 ° par rapport à la verticale.

Valoriser la faune
Sur les ilots en attente d’aménagement, un pâturage extensif sera mis en place.

c) Les nuisances sonores

Les riverains localisés à l’est du site sont les plus proches du site et potentiellement les plus impactés par les nuisances sonores liés aux nouveaux aménagements, bien que
ces derniers génèrent probablement des nuisances sonores réduites. Le renforcement de la frange végétale par un épaississement réduira l’impact visuel et le ressenti
sonore des aménagements.
La frange végétale ouest, située le long de la RD 104, sera également renforcée afin de limiter l’impact visuel et sonore des mouvements circulatoires. Afin de constituer
un effet anti-bruit, une barrière végétale doit présenter une forte densité et une épaisseur minimale de 20 m. La frange végétale réalisée pour le projet aura donc pour
fonction principale de masquer la vue sur les véhicules en transit, réduisant ainsi la perception des niveaux sonores.

d) La gestion des déchets

La Communauté d’Agglomération a pour objectif de mettre en place des containers à puce.


La puce électronique enregistre le nombre de levées de chaque conteneur et le poids des déchets déversés.

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4. MESURES POUR COMPENSER LES EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT

a) Les circulations automobiles

Un tel projet engendre des mouvements circulatoires, les études ont montré que les mouvements sont étalés dans le temps compte tenu de l’avancée du projet. La
Maitrise d’ouvrage a pour objectif de compenser cet impact en développant les usages alternatifs au véhicule personnel et ce dès les premières réflexions :
• Développement des pistes cyclables et cheminements piétons,
• Valorisation des transports en commun et leur accessibilité,
• Désacralisation de la voiture personnelle,
• Limitation des places de stationnement.

Les études ont été l’occasion d’échanges avec les gestionnaires des voiries attenantes (échangeur de Lagord, RD104), des mesures d’amélioration et de sécurisation ont été
identifiées et seront réalisées avant la création du Parc :
- Mise en place de feux tricolores dans l’échangeur de Lagord,
- Optimisation du carrefour Hennebique,
- Création d’un nouveau point d’accès sur l’avenue du 8 Mai 1945 face à l’avenue des Oiseaux de Mer.

b) Gestion des déchets verts

Dans l’objectif de limiter l’évacuation des déchets verts, leur stockage et réutilisation sera favoriser sur le parc lui-même :
• amendement naturel par mulching et paillage des plantations arbustives et arborées,
• compostage des déchets de tonte
• réutilisation du bois de taille si possible (tuteurs, râteliers…)

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5. SYNTHESE DES EFFETS ET MESURES

a) Phase travaux

THEME IMPACTS MESURES


Topographie Pas d’impacts
Géologie/ pédologie/géotechnique Impacts directs temporaires sur la pédologie (terre Limiter les mouvements strictement aux emprises
végétale) par les circulations des engins chantier
Utiliser les voiries existantes pour pistes de chantier
Hydrogéologie Impacts directs temporaires: Gestion des eaux pluviales et usées en phase chantier
MES, pollution liée aux engins et travaux
Hydrologie Impacts indirects temporaires limités Gestion des eaux pluviales à l’aide du bassin de
rétention existant
Gestion de l’eau potable Impacts directs temporaires: -
consommation d'eau potable
Gestion des eaux pluviales Impacts directs temporaires : Gestion des eaux pluviales à l’aide du bassin de
rétention existant
eaux pluviales du chantier
Gestion des eaux usées Impacts directs temporaires : -
eaux usées rejetées au réseau
Climat Impacts indirects temporaires: Limitation des mouvements circulatoires
envol de poussières
Qualité de l’air Impacts directs temporaires remplacement des produits nocifs
Risques naturels Pas d'impacts sur les risques naturels -
Risques technologiques et pollution Pas d’impacts Pas de stockage de produits sur le site
Nuisances sonores Impacts directs temporaires programmation horaire

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matériels adaptés à limiter les effets sonores


Nuisances électromagnétiques Pas d’impacts -
Energies Pas d’impacts -
Biodiversité Impacts directs permanents sur les habitats: Mesures de réduction:
destruction des prairies et friches à l'avancement des
Méthodes de girobroyage fin avant les périodes de
travaux
nichage et reproduction
Impacts directs permanents: destruction de la flore des
Mesures d’accompagnement et de suivi :
friches et prairies à l'avancement
Vérifier la présence de nids au sol sur la zone à
Impacts directs temporaires sur la faune: destruction
défricher
des lieux de nourrissage, dérangement des espèces

Transports Impacts directs temporaires: aménagements pour la sécurité des riverains et piétons
circulation modifiée, encombrement, gêne, insécurité phasage, plans de circulation
Patrimoine Pas d’impacts -
Population Impacts directs temporaires : nuisances olfactives, Mesures sur les nuisances sonores, qualité de l’air
sonores, qualité de l’air
Habitat Pas d’impacts -
Activités économiques, commerciales, équipements Impacts indirects temporaires: liés aux circulations Mesures sur les circulations à prendre en compte
pendant la phase chantier, pour limiter les nuisances
Impacts limités sur les commerces, situés à distance du
projet

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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
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b) Phase projet et exploitation

Principe de notation des effets : -2 : effet négatif fort / -1 : effet négatif faible / 0 : pas d’effet / +1 : effet positif faible / +2 : effet positif fort

NOTATIO
N DES
EFFETS MESURES POUR
DISPOSITIONS DU PROJET AVEC EVITER, REDUIRE
THEME ETAT INITIAL EFFETS DU PROJET
POUR PALLIER AUX EFFETS DISPOSI- OU COMPENSER
TIONS LES EFFETS

-/0/+
Topographie Terrain plat, légère pente Effets directs permanents : Mouvements de terre calés au plus près 0 -
vers le sud-ouest de la topographie existante
Décapage terre végétale
Principe du déblais/remblais sur site
Mouvements de terre
Géologie/Pédo TV/ remblais reposant Effets directs permanents : Réutilisation de la terre végétale 0 Mesure
SOL

logie/Géotechn sur argiles et marno- existante du site complémentaire pour


Décapage terre végétale
ique calcaire limiter les effets érosifs
MILIEU PHYSIQUE ET NATUREL

obligations réglementaires liées aux


Fondations
études géotechniques pour chaque
programme
Hydrogéologie Nappe au droit du site à Pas d’effets : Gestion des eaux pluviales en cas 0 -
une cote entre 8,7 et 12 m d’accident
Infiltration faible au droit du site
NGF, sens écoulement
vers le sud-ouest
EAU

Hydrologie Lignon: cours d'eau non Effets indirects permanents : Gestion des eaux pluviales par noues et +1 -
permanent rejets d’eaux pluviales bassin de rétention, traitement des eaux
avant rejet
exutoire final naturel des
EP

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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 273

Gestion des Pas de périmètre de Effets directs permanents : Récupération des eaux pluviales pour 0 -
eaux potables captage des eaux potables eau de substitution
augmentation des
consommations eaux potables Promotion des systèmes hydro-
couverte par l'usine économes
d'alimentation
Gestion des Bassin de rétention EP Effets directs permanents : Espaces privés: récupération des eaux +1 -
eaux pluviales existant sur le site de toitures
augmentation du taux
Système de réseaux d'imperméabilisation Espaces publics: Collecte, stockage des
séparatifs gérés par la EP, rejet avec débit limité
augmentation des coefficients de
CDA
ruissellement et des volumes
ruisselés
Climat Provenance des Effets directs permanents : Présence du parc arboré -1 Mesures d'évitement:
Vents dominants: sud- ilots de chaleur Gestion des eaux pluviales en surface Anticiper les effets
ouest néfastes des vents par
effets venturi liés aux
l'agencement des
Vents forts : ouest aménagements
bâtiments entre eux
Anticiper les effets de
chaleur dans les ilots
Qualité de l’air Qualité de l'air liée au Effets directs permanents : Promotion des circulations douces 0 -
CLIMAT et AIR

trafic routier
Augmentation des circulations Qualité architecturale des bâtiments
Chauffage des bâtiments Promotion des énergies renouvelables
PHYSIQUE ET NATUREL

pour le chauffage

Risques Zone de sismicité 3 Effets indirects temporaires :


Infiltration des eaux pluviales 0 -
ET

naturels influençant le gonflement des argiles au


Mouvements de terrain Fondations des bâtiments
droit des bâtiments études
POLLUTION

liés à la sécheresse sur la


Influence des aménagements sur géotechniques avant-projet
commune
RISQUES

les eaux pluviales


Gestion des eaux pluviales
Retrait gonflement des
argiles en partie est du site

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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 274

Présence de 20 à 35 cm
d'argile par endroits
Remontée de nappe
possible en extrémité
ouest du site
Risques Risque Transport de Pas d’effets - 0 -
technologiques matières dangereuses,
notamment par la RN237
Pollution des Pollution sur le site liée Effets directs permanents : - 0 -
sols aux anciennes activités
terrassement dus aux
Dépollution des secteurs aménagements
reconnus comme pollués
Effets directs permanents
Présence de métaux dans
pas de produits phytosanitaires
les sols à des teneurs
faibles

Nuisances Niveaux sonores liés aux Effets directs permanents : Isolation phonique des bâtiments Mesures pour réduire
sonores voiries longeant le site les effets sonores des
Effets des voiries existantes sur Réalisation de bâtiments servant d’écran 0
aménagements sur les
les occupants des bâtiments contre le bruit pour les riverains situés à
riverains : frange
l’Est
Effets des nouvelles activités sur végétale à l’est pour
-1
les riverains Eloignement des activités les plus réduire la perception
PHYSIQUE ET NATUREL

bruyantes en les localisant au sud, le « visible » du bruit


NUISANCES, SANTE

long de la rocade

Nuisances Influence de la ligne HT Pas d'effets 0 -


électromagnétiq jusqu'à une distance de
retrait de 100 m par rapport à la
ues 100 m au-delà des pylônes
RN 237 prévu au POS (loi
Barnier) superposé aux influences
les plus fortes des pylônes

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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 275

Energies Effets
Potentiel solaire et éolien directs permanents : Production d'énergie par systèmes 0 -
augmentation des photovoltaïques
potentiel géothermique
consommations énergétiques
faible Mise en place d’un système de type
smartgrid:
Délestage des consommations
ENERGIE

électriques, lissage du profil de demande


et abaissements des émissions de GES
liées
Demande bilan bas carbone analyse du
cycle de vie des matériaux de
construction
Habitats Présence de ZNIEFF et Effets directs et permanents : Résorption des friches, pré +2 -
NATURA 2000 autour du verdissement, création d'habitats
modification des usages sur le site
site
Gestion différenciée
site en friche, prairie,
Flore zones boisées Effets directs permanents : Création d’habitats favorables au +2 -
MILIEU BIOLOGIQUE

développement de la flore
flore de friche, prairie, Modification des habitats
invasives
Faune Effets directs permanents : Création d’habitats favorables à +2 Mesure
faune associée l’établissement de la faune complémentaire pour
Modification des habitats
réduire les effets des
présence d'une espèce Maintien et protection des espèces
aménagements sur la
déterminante: la perdrix présentes
population animale
site inséré au sein d'une installée sur le site :
trame verte et bleue, avec
Gestion équilibrée des
des coupures urbaines
éclairages
Géographie et Grand paysage: territoire Effets directs permanents : Insertion du site dans son +2 -
paysage plan fortement urbanisé, environnement urbain et paysager
modifications des usages, du
MILIEU

paysage accroché sur


paysage Création d'un lien entre les différentes
l'océan, entremêle zones

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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 276

industrielles, habitat dense zones de la commune


et diffus
Paysage immédiat: zones
habitées de Lagord, zone
industrielle des Greffières
Gestion Terrain cédé par les Pas d’effets, gestion des terrains - 0 -
ET

domaniale militaires à la publics par la Communauté


communauté d’Agglomération
d’agglomération de La
Rochelle
PAYSAGER
URBAIN

Patrimoine Pas de patrimoine sur le Pas d’effets - 0 -


terrain étude
archéologique en cours
Population Augmentation légère de la Effets directs permanents : - +2 -
population, solde naturel
Augmentation de la population
déficitaire
Habitat/logeme Augmentation des Effets directs permanents : - +1 -
nts résidences principales
SOCIAL

Création d’hébergements liés aux


entre 1999 et 2009
MILIEU SOCIAL ET ECONOMIQUE

activités
Emploi Actifs travaillant Effets directs permanents : - +2 -
essentiellement en dehors
Apports d’actifs sur la commune
de la commune
Activités Activités les plus Effets directs permanents : - +2 -
économiques représentées à Lagord
Développement des activités
sont les commerces,
économiques sur la commune
transports, services divers
ACTIVITES

dominent les PME


Activités Commerces répartis sur le Pas d’effets - 0 -
commerciales territoire de Lagord

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LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
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Equipements Services répartis sur la Effets directs permanents : - +1 -


commune
Installation possible sur le site
d’équipements
Transports 5 % de la population Effets directs permanents : Réponse aux besoins des captifs (élèves) +1 -
collectifs utilise le réseau bus dans création d'un nouveau point d'arrêt à
augmentation de la demande en
leurs déplacements proximité, en connexion avec le projet
transport avec l'arrivée de
quotidiens (similaires à sur la RD 104
population (actifs et résidents)
l'échelle de la CDA)
Amélioration des conditions d'accès aux
Le site bien desservi avec TC (sécurisation des traversées
le réseau urbain Yélo, site piétonnes)
connecté au BHNS
ILLICO, et lignes 11 et 35
et deux P+R
Mobilités réseau cyclable en Développement d'un réseau cyclable sur +1 -
douces développement le site en connexion avec le réseau
existant et projeté (schéma
point dur à l'échangeur de
d'agglomération cyclable),
Lagord
développement de l'intermodalité :
déploiement stationnement vélo en
libre-service
Circulations site desservi par RN237, Gestion des accès au site : création d'un -1 Mesures de
FONCTIONNEMENT DU SITE

automobiles RD 105, RD 104 nouvel accès au site face à l'av. des compensation :
Oiseaux de Mer et de deux accès sur la valorisation des usages
problématique au droit de augmentation des mouvements
rue Hennebique (un accès par bulle) alternatifs au véhicule
l'échangeur aux heures de de véhicules sur les routes d’accès
personnel
pointe Plan de circulation interne organisé par
bulle d'activités, optimisation des Amélioration et
espaces de stationnement compatibles sécurisation : feux
avec la qualité des espaces publics tricolores dans
l’échangeur de Lagord,
Stationnement mutualisé pour
optimisation du
diminution du nombre de véhicules
carrefour Hennebique,
légers
nouveau point d’accès

MARS 2014

LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 278

avenue du 8 Mai 1945

Réseaux Divers réseaux existants Effets directs permanents : Nouveaux schémas de réseaux +1 -
sur la rue Hennebique et
Installation de réseaux en accord avec
avenue du 8 Mai 1945
les concessionnaires
FONCTIONNEMENT

gestion alternative des eaux pluviales


Déchets Communauté Effets directs permanents : Gestion des déchets par la CDA -1 Mesures de
TECHNIQUE

d’Agglomération bien compensation :


Augmentation des
desservies en points
consommations de déchets Gestion des déchets
d’apports volontaires,
verts sur site
déchèteries

MARS 2014

LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 279

6. COUTS DES MESURES

DISPOSITIONSS PREVUES AU PROJET COUTS DES MESURES


Déblais/remblais sur site, réutilisation terre végétale PM
Déblais 4 € /m3
Remblais 4,5 € /m3
Gestion des eaux pluviales : noues, bassin de rétention Fond de forme noues 0,25 €/m²
Fond de forme bassin 0,25 €/m²
Etanchéité complexe argilo-sableux 10 €/m²
Reprise terre végétale 4,50 €/m²
Plantations aquatiques 2 à 70 €/unité selon
essence
Réduction des consommations d’eau potable cuve enterrée ~ 1500 à 8000 €
-récupération des eaux pluviales pour eau de substitution cuve aérienne ~ 300 à 500 €
-promotion des systèmes hydro-économes
Espaces privés: récupération des eaux de toitures
Gestion différenciée des espaces verts Selon aménagement entre 0,1 €/m² à 0,8 €/m²

Isolation phonique des bâtiments Cout intégré à l’isolation des bâtiments


Plantation sur le Parc Plantations :
Foret 22 €/m²
Arbustes hauts 45 €/m²

MARS 2014

LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 280

Arbustes bas 40 €/m²


production d'énergie par systèmes photovoltaïques 1,3 € H.T./Wc
150 Wc/m²
mise en place d’un système de type smartgrid: Selon ampleur délestage
délestage des consommations électriques, lissage du profil de demande et abaissements des émissions de GES
liées
Prestation intellectuelle
demande bilan bas carbone analyse du cycle de vie des matériaux de construction
création d'un nouveau point d'arrêt à proximité en connexion avec le projet sur la RD 104 / amélioration des Fond de forme voirie 0,30 €/m²
conditions d'accès aux TC (sécurisation des traversées piétonnes)
développement d'un réseau cyclable sur le site en connexion avec le réseau existant et projeté (schéma Piste cyclable : 300 €/ml
d'agglomération cyclable), développement de l'intermodalité : déploiement stationnement vélo en libre-service
Bande cyclable : 25 €/ml
Plateau piéton : 200 €/ml
Itinéraire jalonné : 1,5 €/ml
Gestion des accès au site : création d'un nouvel accès au site face à l'av. des Oiseaux de Mer et rue Hennebique Fond de forme voirie 0,30 €/m²
(un accès à la bulle)
Grave bitume 12 €/m²

plan de circulation interne organisé par bulle d'activités, optimisation des espaces de stationnement compatibles
avec la qualité des espaces publics
Installation de réseaux en accord avec les concessionnaires Tranchée 16 €/ml
Fourreau 2 € /ml
Câble électrique 6,50 €/ml

MESURES POUR EVITER LES EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT COUTS DES MESURES
Eviter les effets érosifs Terrassement, apport terre végétale,
végétalisation

MARS 2014

LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 281

MESURES POUR REDUIRE LES EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT COUTS DES MESURES
Limiter les effets néfastes des vents par l'agencement des bâtiments entre eux Logiciel de simulation et ingénieur
Limiter les effets de chaleur dans les ilots
Lutte contre la pollution lumineuse Candélabres éclairant le sol
Plantations en franges Plantations :
Forêt 22 €/m²
Arbustes hauts 45 €/m²
Arbustes bas 40 €/m²
Containers à puce Prix variable selon contenance et matériaux 100
à 800 €/unité

MESURES POUR COMPENSER LES EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT COUTS DES MESURES
Valorisation des modes alternatifs au véhicule personnel Développement réseau cyclable
Optimisation des places de stationnement
Gestion des déchets verts Produits de tonte dans des composteurs
Pâturage

7. PRINCIPALES MODALITES DE SUIVI DES MESURES

Un suivi des mesures les plus significatives sera mis en place sur le site.

MARS 2014

LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 282

Suivi de la qualité des eaux dans le bassin de rétention :


• Suivi analytique des principaux paramètres (E.Colis et entérocoques, DBO5, DCO, MES, température, PH, NH4, Ptot, métaux lourds et Hydrocarbures totaux) en
amont et en aval directs des ouvrages de traitement les années 2 et 4 suivant la mise en activités (afin de permettre le développement de la végétation épuratrice et
de vérifier le bon fonctionnement des ouvrages) à l’occasion de la pluie d’été. Les résultats seront communiqués à la Police de l’eau.

Suivi des évolutions de la biodiversité :


• Comptages à vue des espèces les plus représentatives tous les 5 ans compte tenu du projet à long terme : les espèces principale étant les oiseaux, les chiroptères et
les amphibiens pour le bassin
• Maintien des espaces boisés et naturels : surfaces conservées dans l’espace public,
• Maintien du pâturage sur les lots en attente d’aménagement,
• Elaboration d’un cahier référençant la qualité et la nature des produits utilisés (pas de produits phytosanitaires).

Suivi des déplacements :


• Linéaire de pistes cyclables sur le site,
• Taux de motorisation des occupants par rapport aux Greffières,
• Part modale des déplacements des occupants,
• Nombre de places de stationnement vélo par bâtiment.

Suivi des déchets :


• Maintien d’une gestion sur site pour les déchets verts : cahier de suivi des produits de tonte,
• Réduction des déchets et de leur transport : cahier de suivi à l’aide des puces dans les containers.

MARS 2014

LES MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 283

X.ANALYSES DES METHODES D’EVALUATION

Les méthodes d’évaluation des différents compartiments de l’étude sont axées sur des relevés et des analyses de terrain, la rencontre des acteurs locaux et la
compilation des données bibliographiques.

MARS 2014

ANALYSES DES METHODES D’EVALUATION


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 284

http://basias.brgm.fr/
http://inpn.mnhn.fr/
1. LE MILIEU PHYSIQUE ET NATUREL
http://www.geoportail.fr
Le site d’étude a fait l’objet de plusieurs visité étalées sur une période d’environ http://www.observatoire-environnement.org/OBSERVATOIRE/
12 mois. http://www.atmo-poitou-charentes.org/
http://arecpc.serv-pcl.net/index.php
SOURCES (LISTE NON EXHAUSTIVE) : http://poitou-charentes.ademe.fr/domaines-dintervention/energies-et-matieres-
Données statistiques météo France renouvelables/contexte-regional
Bilan annuel de la qualité de l’air en Poitou-Charentes – 2012 http://www.infoclimat.fr/
Bilan de la journée sans voiture sur l’agglomération de La Rochelle http://www.scot.agglo-larochelle.fr/index.php
Agenda 21 de la CDA http://www.eau-loire-bretagne.fr/
PLU de La Rochelle http://www.reseau-zones-humides.org/
POS de Lagord et modifications www.agglo-larochelle.fr/
Etude géotechnique d’avant-projet – GEOTEC- Aout 2013, 82 pages http://www.notre-planete.info/terre/climatologie_meteo/ilot-chaleur-
urbain.php
Etude historique et documentaire de pollution des sols - ICF Environnement –
Juin 2010, 47 pages
Etat des lieux de la qualité des sols – SITA Remediation – 88 pages DEMARCHES D’ANALYSE :
Dépollution d’une station carburant et de 3 cuves à huiles usagées – SITA Topographie :
Remediation – Novembre décembre 2013, 144 pages - Analyse des données fournies par les cartes et bases de données de l’IGN
Etude historique de pollution pyrotechnique – BURGEAP – Juin 2010, 35 - Cartographie établie par le BET VRD
pages
Attestations sur l’état des lieux pyrotechnique
Géologie, pédologie :
- Analyse des données fournies par les cartes et bases de données du BRGM et
http://infoterre.brgm.fr/ Infoterre
http://www.argiles.fr/ - Visites de terrain
http://basol.ecologie.gouv.fr/recherche.php

MARS 2014

ANALYSES DES METHODES D’EVALUATION


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 285

- Extraction des données issues du rapport établi par GEOTEC sur les études
géotechniques
Une estimation des volumes de rétention pour le projet a été réalisée par le BET
- Raisonnement et déduction à partir des données VRD Lollier Ingénierie, basée sur la méthode des pluies :
Raisonnement à l’ilot privé calé sur les pics de rétention avec un débit de fuite
Hydrologie, hydrographie et hydrogéologie vers les espaces publics
- Analyse des données fournies par les cartes et bases de données de l’IGN, du Raisonnement à l’espace public avec ajout des rejets des ilots privés
BRGM et infoterre, ORE
- Visites de terrain Bassin Surface Surface Volume Volum Volume
- Raisonnement et déduction à partir des données versant totale active en ha d’apport e stocké
en ha évacué
- Extraction des données issues du rapport établi par GEOTEC sur les études
géotechniques Espaces 16,12 14,06 8593
privés
Espaces 10,93 6,74 4989
Consommation en eaux potables induite par le projet publics
TOTAL 27 20.8 13582 3335 10248
Structure Surface / Coefficient Nombre Consomma
Nombre pondérateur EH** tion en eau
de * potable sur
personnes la base de
150L/j/EH Climat
Résidants 991 1 991 148650 - Analyse et synthèse des données Météo France, ORE
Etudiants 1013 0,5 506,5 75975 - Principes et conséquences de l’ilot de chaleur
Actifs 2617 0,5 1308 196275
TOTAL 4621 2608 420900 Qualité de l’air :
- Analyse et synthèse des données Atmo Poitou, ORE
* Le coefficient est extrait de la circulaire n° 97-49 du 22 Mai 1997 relatif à l’assainissement non collectif donnant les débits
d’eaux usées domestiques engendrés pour différents types d’habitat, rapportés en Équivalent Habitant (EH). Ces débits
La qualité des milieux, pollution et risques :
correspondent à l’entrant en termes de consommation d’eau potable
- Analyse des données fournies par les cartes et bases de données de l’IGN et
** Équivalents Habitants du BRGM

MARS 2014

ANALYSES DES METHODES D’EVALUATION


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 286

- Norme NF X31-620 pour la qualité des sols en termes de pollution


- Raisonnement et déduction à partir des données

Nuisances, santé, sécurité : Activités SDPC Chaleur Electricité


- Mesures électromagnétiques Hébergements Hébergements
40 30
Le champ électromagnétique a fait l’objet de mesures ponctuelles à l’aide d’un
kMhEF/m².an kMhEF/m².an
analyseur ME3030B de la Société GIGAHERTZ SOLUTIONS
Tertiaire 15 Tertiaire 40
Les mesures n’ont qu’une valeur informative et ne sauraient être utilisées dans le kWhEF/m².an kWhEF/m².an
cadre d’une expertise spécifique. Elles ont pour but de donner des ambiances
électromagnétiques en fonction des différents lieux et de préconiser Tertiaire 32000 m² 480 MWh/an 1280 MWh/an
d’éventuelles études spécifiques. Hébergements 9500 m² 380 MWh/an 285 MWh/an
Activité 33500 m² 503 MWh/an 1340 MWh/an
- Synthèse des données sur le bruit fournies par la communauté
Equipements 25600 m² 384 MWh/an 1024 MWh/an
d’agglomération de La Rochelle : cartes, PEB, PBE …
publics

- Mesures d’ambiances sonores sur site


Les mesures de bruits ont été effectuées afin de définir l’ambiance sonore
Le milieu biologique :
générale et de préciser les pics éventuels pour les analyser en terme de mesures
compensatoires, elles ne constituent pas une étude acoustique normalisée. - Analyse des données fournies par les cartes et bases de données DREAL,
INPN, ORE
Les mesures ont été réalisées à l’aide d’un sonomètre TENMA 72-860 de classe
2. Les dispositions de mesures de la Norme AFNOR NF S 31 010 sont suivies. - Analyses de terrain et évolution sur une période de mars à septembre

Potentiel ressources énergétiques : L’aire d’incidence pour les études dans un dossier d’étude d’impact dépend des
- Analyse et synthèse des données Ademe enjeux thématiques (eau, biodiversité, risques…), des données patrimoniales
existantes dans les alentours et de l’occupation du territoire et notamment de
- Synthèse des données Energéticien son urbanisation et de sa fragmentation par les trames viaires.

Estimation des consommations d’énergie, données de Solares Bauen

MARS 2014

ANALYSES DES METHODES D’EVALUATION


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 287

En termes de biodiversité, quelques éléments faunistiques permettent d’avoir 3. LE CONTEXTE SOCIAL ET ECONOMIQUE
des références : c’est la superficie des territoires de chasses ou d’évolution pour
quelques espèces emblématiques et ainsi de vérifier si le site de projet est SOURCES (LISTE NON EXHAUSTIVE) :
accessible à partir de zones ressources naturelles identifiées ou prédéfinies :
Agenda 21
• Les mammifères terrestres de taille moyenne comme le blaireau ou le
renard ont des territoires d’évolution de plusieurs centaines d’hectares ;
http://www.statistiques-
• Les chauves-souris ont également des territoires de chasse importants de locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/17/COM/DL_COM17200.pdf
plusieurs dizaines à plusieurs centaines d’hectares.
www.agglo-larochelle.fr/
• Les rapaces comme la buse variable ont des territoires d’évolution de
plusieurs km² (plusieurs centaines d’ha). www.mairie-lagord.fr/

Un rayon de 5 à 6 km autour d’un site de projet peut ainsi constituer un DEMARCHES D’ANALYSE :
référentiel justifié vis-à-vis des cibles faunistiques les plus communes. Un espace Analyse et synthèse des données
enveloppe de 30 km² autour du site (3000 ha) est donc retenu pour la présence
étude.
Apport de population liée au projet d’aménagement, données de ITEM Conseil
PROGRAMMES RESIDANTS ACTIFS ELEVES

2. LE CONTEXTE URBAIN ET PAYSAGER TERTIAIRE 700

SOURCES (LISTE NON EXHAUSTIVE) :


ETUDE 110 450
www.agglo-larochelle.fr/
www.mairie-lagord.fr/ RECHERCHE 55 363

www.culture.gouv.fr/culture/inventaire/patrimoine/ HERBERGEMENTS 352

SECTEUR MIXTE 639 777 200


DEMARCHES D’ANALYSE :
Analyse et synthèse des données
SECTEUR 975
ACTIVITES

MARS 2014

ANALYSES DES METHODES D’EVALUATION


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 288

TOTAL 991 2 617 maxi 1 013 A partir des estimations d’actifs et de population, estimation des flux voiture et
poids lourd en heure de pointe (situation la plus contrainte) selon les hypothèses
de programmation, en prenant en compte :
Les parts modales futures de déplacements attendues par le PDU (65 % pour le
déplacement domicile-travail)
Les emplois et les populations générées par le PBC ont été calculés selon les
ratios suivants : Un usage plus modéré de la voiture pour les élèves (22 %)
Tertiaire = 1 actif / 25 m² SDPC Un taux de présence de 80 % des actifs
Artisanat, industrie, logistique : 1 actif / 60 m² SDPC Pour les poids-lourd : tertiaire = 10 PL / 10 000 m² ; Industrie = 46,4 PL / 10
000 m² ; Logistique = 31,8 PL / 10 000 m²

4. LE FONCTIONNEMENT DU SITE

SOURCES (LISTE NON EXHAUSTIVE) : 5. LE CONTEXTE TECHNIQUE


Schéma Directeur des liaisons cyclables
SOURCES (LISTE NON EXHAUSTIVE) :
www.agglo-larochelle.fr/
www.agglo-larochelle.fr/
www.legifrance.gouv.fr/
DEMARCHES D’ANALYSE :
Analyse et synthèse des données
DEMARCHES D’ANALYSE :
Analyse et synthèse des données

Trafics voiture générés en heure de pointe par le projet, données de ITEM


Conseil

MARS 2014

ANALYSES DES METHODES D’EVALUATION


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 289

XI. DIFFICULTES RENCONTREES


RENCONTREES PAR LA MAITRISE D’OUVRAGE POUR
REALISER LE DOCUMENT
DOCUMENT

MARS 2014

DIFFICULTES RENCONTREES PAR LA MAITRISE D’OUVRAGE POUR REALISER LE DOCUMENT


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 290

1. METHODOLOGIE

La méthodologie appliquée comprend :


• une recherche bibliographique,
• un recueil de données effectué auprès des organismes compétents dans les divers domaines,
• une étude sur le terrain,
• la compilation de l’ensemble des études complémentaires et spécifiques recueillies,
• une analyse à l’aide de méthodes existantes mises en place par les services techniques de l’Etat,
• d’expertises.

2. DIFFICULTES RENCONTREES

Les principales difficultés rencontrées lors de l’établissement du document sont :


• La quantification de certains impacts,
• Les hypothèses sur l’évolution de l’environnement et du projet,
• La recherche et la sélection d’une cartographie sur les zones humides potentielles qui soit adaptée au site,
• La recherche des informations sur la pollution pyrotechnique au droit du site et la chronologie s’y rapportant,
• Données sur la qualité de l’air : aucune donnée n’existe au droit du projet, seulement des données sur la Communauté d’Agglomération.

MARS 2014

DIFFICULTES RENCONTREES PAR LA MAITRISE D’OUVRAGE POUR REALISER LE DOCUMENT


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 291

XII. APPRECIATION DES IMPACTS


IMPACTS DU PROGRAMME DE TRAVAUX

MARS 2014

APPRECIATION DES IMPACTS DU PROGRAMME DE TRAVAUX


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 292

1. LE PROGRAMME DE TRAVAUX

Le Programme de travaux comprend, au-delà de l’aménagement du parc Bas Carbone, les


projets suivants :
⇒ Requalification de l’avenue du 8 Mai 1945 (RD 104) depuis le giratoire d’entrée
Nord de Lagord, au niveau du P+R des Greffières, jusqu’à l’échangeur de la
rocade, y compris cet échangeur.
Ce projet vise à donner un caractère de boulevard urbain à cette voie qui coupe aujourd’hui la
commune de Lagord en 2 entités, les objectifs sont de :
• renforcer la présence du bus à haut niveau de service ;
• favoriser les traversées piétonnes et cycles de l’avenue en sécurisant les carrefours et
notamment l’échangeur de la rocade ;
• travailler le paysage de la voie et de ses accotements pour lui donner un caractère plus
urbain ;
• créer une liaison piéton-cycle nord-sud, le long de la voie, tel que prévu dans le schéma
directeur des liaisons cyclables ;
• Améliorer le fonctionnement de l’échangeur de Lagord, particulièrement aux heures de
pointe.

⇒ Requalification de la zone d’activité des Greffières


La CDA a décidé la requalification de cette zone d’activité historique afin de mettre en
conformité les espaces publics aux nouvelles normes d’accessibilités et d’améliorer le confort
des usagers de ce secteur d’activités important de l’agglomération. Ces aménagements sont
rendus d’autant plus nécessaires que la vocation de la zone, initialement artisanale, tend à
évoluer vers plus d’activités tertiaires et de services.

Figure 112 : Plan de situation du programme global d’opérations

MARS 2014

APPRECIATION DES IMPACTS DU PROGRAMME DE TRAVAUX


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 293

Ce projet a d’ores et déjà commencé par une première phase de travaux qui concerne la rue du Bois d’Huré, véritable liaison Est-Ouest, au nord de la zone et qui intègre
l’implantation d’une liaison mixte piéton/cycle. Il va se prolonger sur l’intégralité de la zone d’activité en plusieurs phases de travaux, échelonnées sur une période de 3
ans.

⇒ Requalification de la rue Hennebique


Située à l’interface de la zone des Greffières, bientôt requalifiée, et du futur Parc Bas Carbone, la rue Hennebique est aujourd’hui aussi une voie de desserte des quartiers
Est de Lagord et de connexion vers La Rochelle. Avec les projets ci-dessus mentionnés, il apparaît nécessaire de lui donner une nouvelle fonction de « rue », avec des
cheminements piéton/cycle sécurisés et confortables, et de s’interroger sur la nécessité d’y implanter du stationnement, du végétal, etc…

⇒ Création d’une passerelle piéton/cycle au-dessus de la rocade (RN 237) depuis le sud-est du Parc Bas Carbone et au sud de la rocade,
aménagement d’une liaison jusqu’aux voies existantes, dans le but de connecter de manière lisible et sécuritaire le Parc Bas Carbone de Lagord avec La
Rochelle.

L’ensemble de ces projets forme un programme de travaux d’une grande cohérence, dont la réalisation s’échelonnera dans le temps.
Il visera notamment à :
• La mise en place de nouvelles connexions sécurisées et affirmées est-ouest et nord-sud, tant fonctionnelles que paysagères. Les différents quartiers de Lagord
pourront alors être mieux reliés les uns aux autres dans un cadre de qualité et sécurisé.
• Offrir un nouveau cadre de vie de qualité aux habitants de Lagord et aux personnes y travaillant, tout en conservant la qualité d’accessibilité de ce secteur, irrigué
par des infrastructures routières structurantes de l’agglomération.

MARS 2014

APPRECIATION DES IMPACTS DU PROGRAMME DE TRAVAUX


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 294

2. IMPACTS DU PROGRAMME

a) En phase travaux
Comme tout aménagement les projets vont présenter des impacts en phase travaux.

Sols et eaux
Les projets impliquent des terrassements, des décapages et des mouvements de terre modifiant potentiellement la topographie, la structure des sols. Les produits issus des
terrassements et qui seront principalement des sols fins feront l’objet d’un mouvement de terre avec une évacuation des terres en surplus vers des centres de stockage
agréés ou seront valorisées dans des opérations de terrassement situées sur le territoire local ou régional.
Les travaux peuvent entrainer une pollution des eaux, qu’elle soit accidentelle ou liée à la circulation des engins de chantier. Les chantiers génèrent également des rejets
d’eaux pluviales comportant des matières en suspension.

Qualité de l’air et poussières


La circulation des engins de chantier génère l’envol de poussières et une pollution localisée possible de la qualité de l’air liée au gaz produit pas les passages de camions, les
odeurs émises par les véhicules et les travaux eux-mêmes (coulage bitume …).
Lors de la préparation du chantier, sont définies et délimitées les différentes zones du chantier : stationnement, cantonnement, livraison et stockage des
approvisionnements, fabrication ou livraison du béton, tri et stockage des déchets.
Tous les moyens nécessaires seront mis à disposition pour assurer la propreté du chantier (bacs de rétention, bacs de décantation, protection par filets des bennes pour le
tri des déchets…).

Faune-flore-habitats naturels
Les projets sont localisés dans un secteur très urbanisé, les impacts sur les milieux naturels, la faune ou la flore semblent limités.

MARS 2014

APPRECIATION DES IMPACTS DU PROGRAMME DE TRAVAUX


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 295

Bruit
La réalisation des travaux entraine des nuisances sonores liées aux chantiers, ces bruits sont principalement liés au terrassement mais également à l’augmentation du trafic
des poids lourds, ceux-ci, pour accéder au chantier, empruntent les voiries voisines des différents chantiers, qui sont des voies de dessertes déjà largement empruntées. La
conséquence est l’accroissement temporaire des nuisances sonores sur site et abords.
Les projets localisés sur la zone des Greffières, l’avenue du 8 Mai 1945 et la rue Hennebique vont concerner des habitants et des usagers directement impactés par les
effets sonores liés aux circulations d’engins et aux bruits des zones chantiers (démolitions, marteaux-piqueurs …).

Le niveau acoustique maximum est de 75 dB(A).


Pour limiter les impacts et ne pas bloquer la zone, il conviendra que les différents projets soient coordonnés et que les travaux s’échelonnent dans le temps. Aussi, bien
que différents Maîtres d’ouvrages soient concernés et malgré les spécificités de chaque projet, une cohérence globale de planification s’avère nécessaire.
Les livraisons seront planifiées sur la journée afin d’éviter les livraisons aux heures de pointe ou à des heures susceptibles de créer des nuisances au voisinage.

Déplacement, circulation
Les travaux peuvent entrainer des augmentations du nombre de véhicules, notamment poids lourds dans le voisinage immédiat des zones de travaux, des perturbations de
trafic.
Les aménagements concernant l’avenue du 8 Mai 1945 vont probablement entrainer des modifications telles que fermeture de route ou circulation alternée, des
limitations de vitesse … pouvant présenter un effet sur la sécurité et provoquer une gêne pour les usagers.
La réalisation de la passerelle passant au-dessus de la RN 237 nécessitera une prise en compte particulière de la sécurité des usagers.
Les itinéraires de circulation des camions sur les voies publiques seront étudiés de manière à créer le moins de perturbations possibles. Dans la mesure du possible, le
maître d'œuvre imposera la circulation des engins dans le cadre d’un plan de circulation, qui définira les itinéraires de liaison entre les voies d’accès et le chantier.
Si la réalisation des travaux nécessite d'interrompre ou de modifier la circulation, il est nécessaire d'en obtenir l'autorisation par un arrêté temporaire de police de
circulation, préalable à la mise en place d'une signalisation spécifique.
Le stationnement des véhicules du personnel s’effectuera sur une zone prévue à cet effet, et en aucun cas sur la voie publique en dehors du chantier, afin de ne produire
aucune gêne ou nuisance.
Une réflexion sur l’acheminement du personnel sur le chantier devra être menée par les entreprises.
Les entreprises en charge des approvisionnements seront tenues informées de la démarche qualité environnementale du chantier. Un plan d’accès leur sera fourni par les
entreprises du chantier.

MARS 2014

APPRECIATION DES IMPACTS DU PROGRAMME DE TRAVAUX


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 296

Paysage
Les effets des travaux sur le paysage ont pour origine :
• les stockages sur le site de déblais et de matériaux de construction,
• l’artificialisation du site du fait de la présence de superstructures et d’engins de chantier,
• les palissades de chantier.
Les emprises des chantiers seront limitées et clos de manière esthétique.

Déchets
Les travaux génèrent des déchets qu’il faudra gérer.
Leur réduction, leur tri et leur élimination constituent un enjeu environnemental de premier ordre et des prescriptions seront donc également faites en ce sens.

Santé humaine
Les impacts sur la santé humaine sont essentiellement liés à l’envol de poussières, aux bruits générés par les engins, au stress lié directement aux travaux.
Les chantiers vont s’étaler sur plusieurs périodes de temps. Les usagers déjà présents et les riverains seront soumis aux impacts des chantiers : bruits, émissions de
poussière, impact
visuel…
L’information des riverains et de la population est primordiale pour l’acceptation du projet.

b) Les impacts prévisibles des aménagements

⇒ Requalification de l’avenue du 8 Mai 1945 (RD 104) depuis le giratoire d’entrée Nord de Lagord, au niveau du P+R des Greffières, jusqu’à
l’échangeur de la rocade, y compris cet échangeur.
Le projet d’aménagement sur l’avenue du 8 Mai 1945 présente un impact positif majeur sur la sécurité des usagers en développant les modes alternatifs au véhicule
personnel conformément aux objectifs du PDU 2 et en sécurisant les traversées et accès.

MARS 2014

APPRECIATION DES IMPACTS DU PROGRAMME DE TRAVAUX


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 297

⇒ Requalification de la zone d’activité des Greffières


Le projet sur la zone d’activité de la Greffières a pour objectif la mise aux normes des bâtiments et l’amélioration du confort des usagers. Le programme sera à détaillé
afin de qualifier les impacts précisément, ils sont toutefois globalement positifs : qualité des bâtiments, maitrise de l’énergie, accessibilité, emploi.

⇒ Requalification de la rue Hennebique


Le projet s’insère dans les projets voisins (Parc Bas Carbone et ZAC des Greffières) et constitue une continuité permettant de constituer une véritable liaison « rue » de
Lagord, habitée, animées et conviviale.
La réalisation d’un aménagement le long de la rue Hennebique permettra de conforter l’aspect urbain de la rue et de réaliser une liaison avec les habitations de Lagord
situées au sud de la rue Hennebique et séparées par le secteur des Greffières.

⇒ Création d’une passerelle piéton/cycle au-dessus de la rocade (RN 237) depuis le sud-est du Parc Bas Carbone et au sud de la rocade,
aménagement d’une liaison jusqu’aux voies existantes, dans le but de connecter de manière lisible et sécuritaire le Parc Bas Carbone de Lagord avec La
Rochelle.
Le franchissement de la RN237 par une passerelle piétonne et cyclable, permettra de raccorder l'armature du parc au réseau des pistes cyclables existant sur le reste de la
commune de Lagord localisé au sud de la RN.
Le parc bas carbone ayant pour objectif de réaliser une trame de pistes cyclables, la passerelle franchissant la RN pourra servir de point de liaison entre les différents
quartiers de Lagord aujourd’hui séparé par cette infrastructure routière dont le flux est trop important pour pouvoir être franchi à vélo.
De fait la traversée de la RN237 aujourd'hui encore irrésolue au droit de l'échangeur avec l'avenue du 8 mai 1945 s’en trouvera sécurisée tant pour les piétons que pour les
vélos.

Le programme de travaux réalisé en complément de l’aménagement du Parc bas Carbone a pour objectifs de constituer une continuité au Parc. Celui-ci est inséré au sein
de la commune de Lagord en milieu urbain, toutefois séparé par des infrastructures routières denses. Les différents aménagements ont pour enjeux de réaliser des liens
entre les différentes parties de Lagord séparées par ces infrastructures, permettant également de sécuriser les accès et cheminements pour les piétons et cycles.
Les aménagements créeront des impacts, essentiellement en phase travaux, notamment en termes de qualité de l’air, bruit et circulations et en phase aménagement,
toutefois les impacts en termes de circulations et transports seront largement positifs.

MARS 2014

APPRECIATION DES IMPACTS DU PROGRAMME DE TRAVAUX


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 298

MARS 2014

APPRECIATION DES IMPACTS DU PROGRAMME DE TRAVAUX


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 299

Stéphane Rago : données hydrauliques projet

ITEM
Séverine Grould : données circulation, stationnements existants et projet
XIII. AUTEURS
SOLARES BAUEN
Maîtrise d’ouvrage : Paul-Louis Sadoul : données énergies renouvelables, existants, projet
Communauté d’agglomération de La Rochelle

Equipe de Maîtrise d’œuvre :


G STUDIO
Emmanuelle Rombach, architecte : données architecturales, urbanistiques,
projet

ATELIER D’ECOLOGIE URBAINE


Magali Sauneuf, Chargée de projets en environnement : données
environnementales, synthèse des données, rédaction du document
Jean-Louis Ducreux, Directeur : données environnementales, faune, flore,
habitats

APRES LA PLUIE
Nicolas Renard, paysagiste : données paysages projet

LOLLIER VRD
Samuel Lollier : données fonctionnement infrastructures, réseaux divers
existants et projet

MARS 2014

AUTEURS
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 300

Table des illustrations Figure 30 : Hydrographie à moyenne échelle (Géoportail) ........................................66


Figure 31 : Caractéristiques hydrographiques de la commune de Lagord (Géoportail)
Figure 1 : La Communauté d’Agglomération de La Rochelle (CDA) ........................ 19
.....................................................................................................................................66
Figure 2 : Situation de la commune de Lagord (Géoportail) ..................................... 21
Figure 32 : Localisation des zones humides situées à proximité de la commune de
Figure 3 : Périmètre du projet .................................................................................... 24
Lagord (Trame verte et bleue en Poitou-Charentes) ...................................................67
Figure 4 : Plan de composition................................................................................... 25
Figure 33 : Ouvrages de gestion des eaux pluviales sur le terrain d’étude ................67
Figure 5 : Localisation des quatre secteurs du projet d’aménagement ...................... 26
Figure 34 : Cartographie de pré-localisation des zones humides de Charente-
Figure 6 : Présentation du projet d’aménagement (Document architecte) ................ 27
Maritime (Réseau Partenarial des Données sur les Zones Humides) .........................68
Figure 7 : Plan de composition paysager du projet.................................................... 29
Figure 35 : Carte de l’état écologique 2011 des eaux de surface - SDAGE 2010-2015
Figure 8 : les enjeux environnementaux appliqués au site d’étude du projet ............. 31
(Agence de l’eau Loire Bretagne) ...............................................................................70
Figure 9 : Plan des servitudes d’utilité publique sur le site du projet Bas Carbone .. 32
Figure 36 : Carte de l’état écologique 2011 des eaux souterraine – SDAGE 2010-
Figure 10 : extrait du POS modifié ............................................................................. 33
2015 (Agence de l’eau Loire Bretagne) ......................................................................71
Figure 11 : Plan de comparaison de l’état existant et état projeté (Architecte) ......... 35
Figure 37 : Structures administratives et de gestion de l’approvisionnement en eau
Figure 12 : Schématisation du plan d’aménagement (Architecte).............................. 36
(Communauté d’agglomération de La Rochelle) ........................................................72
Figure 13 : Les vues du projet (Document paysagiste)............................................... 38
Figure 38 : Trajectoire du soleil pour la latitude 46 (Enertech).................................74
Figure 14 : Communauté d’Agglomération de La Rochelle (Site CDA)..................... 43
Figure 39 : Rose de vents pour la station de La Rochelle (Météo France) .................75
Figure 15 : Localisation des vues du site.................................................................... 45
Figure 40 : Dispositif de surveillance sur l’agglomération de La Rochelle ...............78
Figure 16 : Vues du voisinage depuis le site............................................................... 48
Figure 41 : Cartographie des concentrations en dioxyde d’azote sur l’agglomération
Figure 17 : Vues du site depuis les abords ................................................................. 51
(ATMO Poitou-Charentes) ..........................................................................................79
Figure 18 : Vues du site .............................................................................................. 54
Figure 42 : Zones de dépassements/respect des valeurs de protection de la santé
Figure 19 : Localisation des bâtiments existants sur le site militaire (Geoportail) .... 55
humaine et de la végétation pour l’ozone (ATMO Poitou-Charentes) ........................81
Figure 20 : Photographies des bâtiments sur le site militaire .................................... 56
Figure 43 : Aléa retrait-gonflement des argiles (BRGM) ...........................................85
Figure 21 : Situation topographique de la commune de Lagord (Site cartes
Figure 44 : Zonage sismique .......................................................................................86
topographiques) .......................................................................................................... 58
Figure 45 : Territoires à Risques Importants ..............................................................87
Figure 22 : Situation du site d’étude (IGN sur Infoterre) ........................................... 59
Figure 46 : Phénomènes de remontée de nappe (BRGM) ...........................................88
Figure 23 : Topographie du site d’étude (Maitrise d’œuvre) ..................................... 59
Figure 47 : Localisation des ICPE référencées par la base de données de l’Inspection
Figure 24 : Situation géologique du site d’étude (BRGM sur Infoterre) .................... 60
des Installations Classées ............................................................................................90
Figure 25 : Localisation du sondage situé à proximité du terrain d’étude (BRGM sur
Figure 48 : Bilan de la visite de site d’ICF Environnement sur photo aérienne (ICF
Infoterre) ..................................................................................................................... 61
Environnement) ...........................................................................................................92
Figure 26 : Coupe lithologique du sondage localisé à proximité du terrain d’étude
Figure 49 : Résultats des analyses de sol sur plan de localisation des sondages de sol
(BRGM sur Infoterre) .................................................................................................. 62
(Rapport SITA Remediation) .......................................................................................93
Figure 27 : Localisation des sondages de la campagne géotechnique (GEOTEC) .... 63
Figure 50 : Schéma conceptuel de pollution pour le projet d’étude (Rapport SITA
Figure 28 : Les systèmes aquifères de Poitou-Charentes (PLU de La Rochelle) ....... 64
Remediation) ...............................................................................................................94
Figure 29 : Extrait de la carte p17 de l’ARS Poitou Charente présentant les captages
Figure 51 : Plan de situation des zones d’intervention de SITA (Sita remédiation) ...96
et périmètres de protections de captage en Charente maritime (ARS Poitou
Figure 52 : Plan de recollement des travaux (Sita Remédiation) ...............................96
Charentes) ................................................................................................................... 65

MARS 2014

TABLE DES ILLUSTRATIONS


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 301

Figure 53 : Localisation de la zone sur laquelle persistait un doute de pollution Figure 79 : Répartition de la population par sexe et âge en 2009 (Source : INSEE)
pyrotechnique (Rapport BURGEAP) .......................................................................... 97 ...................................................................................................................................163
Figure 54 : Localisation des lignes électriques sur le secteur d’étude (Fond de carte Figure 80 : Structures familiales à Lagord en 2009 (Source : INSEE).....................164
Géoportail) .................................................................................................................. 98 Figure 81 : Population de Lagord par type d’activités (Source : INSEE) ................164
Figure 55 : Localisation des points de mesures de champ électromagnétique ........... 99 Figure 82 : Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle
Figure 56 : Classement des infrastructures de transport terrestre (ORE Poitou (Source : INSEE) .......................................................................................................165
Charentes) ................................................................................................................. 104 Figure 83 : Lieu de travail des actifs résidant à Lagord (Source : INSEE) ..............165
Figure 57 : Carte de bruit (Communauté d’agglomération de La Rochelle) ........... 105 Figure 84 : Ancienneté d’emménagement des ménages en 2009 (Source : INSEE) .166
Figure 58 : Cartographie des zones exposées au bruit routier (PPBE) ................... 107 Figure 85 : Etablissements actifs par secteur d’activité au 31 décembre 2010
Figure 59 : Cartographie des zones exposées au bruit cumulé (PPBE) ................... 108 (Source : INSEE) .......................................................................................................167
Figure 60 : Carte d’exposition au bruit de l’aéroport de LA Rochelle..................... 109 Figure 86 : Répartition des secteurs d’activité par taille d’entreprises (Source :
Figure 61 : Localisation des points de mesure d’ambiance sonore.......................... 110 INSEE) .......................................................................................................................167
Figure 62 : Sources de bruit et ambiances sonores sur le site .................................. 112 Figure 87 : Localisation des commerces situés sur la commune de Lagord .............168
Figure 63 : Extrait de la cartographie du radon en Poitou-Charentes (ORE) ......... 113 Figure 88 : Localisation des équipements situés à La gord (Site internet de la Mairie)
Figure 64 : Répartition des forêts domaniales (ONF) .............................................. 114 ...................................................................................................................................169
Figure 65 : Localisation des ZNIEFF les plus proches du site d’étude (Géoportail) Figure 89 : Localisation des aires de covoiturage (Les Mouettes, site de covoiturage)
.................................................................................................................................. 119 ...................................................................................................................................171
Figure 66 : Localisation des sites NATURA 2000 à proximité du site d’étude Figure 90 : Extrait de la carte des transports en commun (Communauté
(Géoportail) .............................................................................................................. 121 d’Agglomération de La Rochelle)..............................................................................172
Figure 67 : Occupation du sol (Corine Land Cover sur Géoportail) ....................... 122 Figure 91 : Extrait du Schéma général en faveur du vélo (Communauté
Figure 68 : Espaces agricoles référencés à proximité du terrain d’étude (Geoportail) d’Agglomération) ......................................................................................................173
.................................................................................................................................. 123 Figure 92 : Schéma Directeur des liaisons cyclables sur la commune de Lagord
Figure 69 : Habitats et milieux caractérisant le site d’étude .................................... 125 (Communauté d’Agglomération de La Rochelle) ......................................................175
Figure 70 : Schéma de synthèse des alliances végétales caractérisant le site .......... 132 Figure 93 : Les articulations autour du site (Equipe de maitrise d’œuvre) ..............176
Figure 71 : Equilibre biologique sur le site d’étude ................................................. 149 Figure 94 : Coupe de l’articulation entre la rue Hennebique et le site (Equipe de
Figure 72 : Continuités écologiques identifiées au SCOT ........................................ 150 Maitrise d’œuvre) ......................................................................................................177
Figure 73 : Continuités écologiques localisées à proximité du site d’étude et ruptures Figure 95 : Coupe de l’articulation entre la RN 237 et le site (Equipe de Maitrise
(SCOT, Géoportail) ................................................................................................... 151 d’œuvre).....................................................................................................................177
Figure 74 : Etat du parcellaire au droit du site (Géoportail) ................................... 156 Figure 96 : Données de comptage en ligne en TMJA (CG 17 et DIR Atlantique pour
Figure 75 : Notre Dame de l’Assomption à Lagord ................................................. 157 les données RN 237) ..................................................................................................178
Figure 76 : Extrait de la carte de l’Etat-major 1820-1866 (Source : Géoportail) ... 158 Figure 97 : Remontées de files constatées aujourd’hui aux heures de pointes sur la
Figure 77 : Carte « Sentier de Découverte » (Source : Mairie de Lagord) .............. 159 RN 237 .......................................................................................................................179
Figure 78 : Proportion hommes femmes à Lagord (Source : INSEE, recensement Figure 98 : Trafics routiers actuels aux heures de pointe du matin et du soir ..........180
2009) ......................................................................................................................... 162 Figure 99 : Localisation des déchèteries (Communauté d’Agglomération de La
Rochelle)....................................................................................................................187

MARS 2014

TABLE DES ILLUSTRATIONS


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 302

Figure 100 : Localisation des points d’apport volontaire (Communauté


d’Agglomération de La Rochelle) ............................................................................. 188
Figure 101 : estimation des apports liés au projet d’aménagement ......................... 221
Figure 102 : Trafic estimé aux heures de pointe du soir généré par le projet avec
intégration dans les carrefours existants .................................................................. 222
Figure 103 : Territoire du SCOT .............................................................................. 243
Figure 104 : L’armature économique du territoire (SCOT de la communauté
d’agglomération de la Rochelle, avril 2011) ............................................................ 243
Figure 105 : Objectifs d’évolution des parts modales sur l’Unité Urbaine Centrale
(PDU2) ...................................................................................................................... 245
Figure 106 : Extrait du document graphique de zonage après modification (POS). 248
Figure 107 : Le bassin Loire Bretagne (Agence de l’eau) ........................................ 251
Figure 108 : Mesures clés du SDAGE 2010-2015 (Agence de l’Eau) ...................... 252
Figure 109 : Etat d’avancement des SAGE du bassin Loire Bretagne (SDAGE) .... 254
Figure 110 : Carte de localisation des SAGE à Lagord/La rochelle et aux alentours
(Gest’eau.eaufrance.fr) ............................................................................................. 255
Figure 111 : Avancement de l’élaboration du Schéma régional de cohérence
territorial................................................................................................................... 256
Figure 112 : Plan de situation du programme global d’opérations ......................... 292

MARS 2014

TABLE DES ILLUSTRATIONS


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 303

Table des tableaux Tableau 18 : Résultats des mesures d’ambiance sonore sur le site ...........................111
Tableau 19 : Caractéristiques des ZNIEFF les plus proches de la zone d’étude
(INPN) .......................................................................................................................117
Tableau 1 : Composition de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle ......... 20 Tableau 20 : Habitats caractérisant le site d’étude ..................................................124
Tableau 2 : informations sur le sondage localisé à proximité du terrain d’étude Tableau 21 : Espèces végétales du site déterminantes en Charente -Maritime ........144
(BRGM sur Infoterre) .................................................................................................. 61 Tableau 22 : Espèces animales du site déterminantes en Charente-Maritime ..........145
Tableau 3 : Moyennes des précipitations pour la station de La Rochelle (données Tableau 23 : Recensement de la population en valeur absolue (Source : Agenda 21 et
statistiques 1971-2000) ............................................................................................... 73 INSEE) .......................................................................................................................161
Tableau 4 : Moyennes des températures pour la station de La Rochelle (données Tableau 24 : Evolution de la population en valeur relative (Source : Agenda 21) ...161
statistiques 1971-2000) ............................................................................................... 73 Tableau 25 : Evolution des taux de natalité et mortalité (Source : Agenda 21 et
Tableau 5 : Durée moyenne d’insolation pour la station de La Rochelle (période INSEE) .......................................................................................................................163
1991-2000) .................................................................................................................. 74 Tableau 26 : Effets potentiels du chantier .................................................................196
Tableau 6 : Emission totales de polluants par unité de surface de la ZUR (ATMO Tableau 27 : Volumétrie induite par le projet d’aménagement.................................202
Poitou-Charentes) ....................................................................................................... 77 Tableau 28 : Impact du projet sur la faune ...............................................................213
Tableau 7 : Bilan des indices de la qualité de l’air pour l’année 2012 (ATMO Poitou- Tableau 29 : Espèces concernées par les effets du projet .........................................214
Charentes) ................................................................................................................... 82 Tableau 30 : Listes des projets soumis à évaluation environnementale référencé dans
Tableau 8 : Qualité de l’air pour la commune de Lagord (Site ATMO Poitou les bases de données de la DREAL ............................................................................231
Charentes) ................................................................................................................... 83 Tableau 31 : Objectifs prioritaires du PDU 2012-2021 de l’agglomération Rochelaise
Tableau 9 : Données de suivi piézométrique (CDA) ................................................... 88 ...................................................................................................................................244
Tableau 10 : Tsunamis répertoriés sur la Charente maritime (BRGM)...................... 89
Tableau 11 : Caractéristiques des activités de service localisées à proximité du
terrain d’étude (BASIAS) ............................................................................................ 91
Tableau 12 : Sources de bruit dans l’environnement ............................................... 100
Tableau 13 : Niveaux sonores classant les infrastructures de transport terrestre .... 101
Tableau 14 : Tronçons de voies classées pour la commune de Lagord .................... 102
Tableau 15 : RN et RD en interurbain classés pour la commune de Lagord ........... 103
Tableau 16 : Classement de l’échangeur de l’Ermitage avec la RD 104 sur la
commune de Lagord .................................................................................................. 104
Tableau 17 : Exposition du secteur d’étude aux bruits (PPBE) ............................... 106

MARS 2014

TABLE DES ILLUSTRATIONS


PARC BAS CARBONE DE LAGORD 304

XIV. ANNEXES

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 305

LES MASSES D’EAU

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 306

Carte de délimitation des masses d’eau souterraine SDAGE 2010-2015 (Agence de l’eau Loire Bretagne)

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 307

Carte de délimitation des masses d’eau côtières SDAGE 2010-2015 (Agence de l’eau Loire Bretagne)

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 308

Carte de délimitation des masses d’eau « Plan d’eau » SDAGE 2010-2015 (Agence de l’eau Loire Bretagne)

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 309

Carte de délimitation des masses d’eau « Cours d’eau » SDAGE 2010-2015 (Agence de l’eau Loire Bretagne)

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 310

SITES INSCRITS ET SITES CLASSES

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 311

Localisation du site inscrit Vieille Ville de la Rochelle

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 312

Localisation du site inscrit Canal de Marans

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 313

Localisation du site inscrit Ile de Ré

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 314

Localisation du site classé Espaces naturels de l’Ile de Ré

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 315

Localisation du site classé Marais Poitevin Mouillé

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 316

LES NATURA 2000

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 317

Type / code A (ZPS) / FR5412026


Appellation du site Pertuis charentais – Rochebonne
Dates de désignation / classement ZPS : premier arrêté (JO RF) : 30/10/2008 ZPS : dernier arrêté (JO RF) :
30/10/2008
Texte de référence Arrêté du 30 octobre 2008 portant désignation du site Natura 2000 Pertuis
Charentais - Rochebonne (zone de protection spéciale)
Coordonnées du centre (WGS 84) Longitude : -1,88000 (W 1°52'47'') Latitude : 46,03694 (N 46°02'12'')
Superficie 819 258 ha
Pourcentage de superficie marine 100%
Altitude Min : -106 m. Max : 3 m. Moyenne : -45 m

Type / code B (pSIC/SIC/ZSC) / FR5400469


Appellation du site Pertuis charentais
Dates de désignation / classement site proposé éligible comme SIC : 31/03/1999 Date site enregistré comme SIC :
26/01/2013
ZSC : premier arreté (JO RF) : ZSC : dernier arrêté (JO RF)
Texte de référence
Coordonnées du centre (WGS 84) Longitude : -1,58722 (W 1°35'13'') Latitude : 46,04417 (N 46°02'39'')
Superficie 456 027 ha
Pourcentage de superficie marine 100%
Altitude Min : -58 m. Max : 3 m. Moyenne : -27 m

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 318

Localisation du site NATURA 2000 Pertuis Charentais

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 319

LES ZNIEFF

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 320

Localisation des ZNIEFF de type 1 les plus proches

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 321

Caractéristiques de la ZNIEFF 540003338 - MARAIS DE PAMPIN- 3,3 km (INPN)

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 322

Caractéristiques ZNIEFF 540003302 - MARAIS DE TASDON- 4 km (INPN)

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 323

Caractéristiques de la ZNIEFF 540006845 - POINTE DE QUEILLE- 4,4 km (INPN)

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 324

Caractéristiques de la ZNIEFF 540003309 - ANSE DE L'AIGUILLON, MARAIS DE CHARRON- 4,5 km (INPN)

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 325

Caractéristiques de la ZNIEFF 540006833 - MARAIS DE NUAILLE- 6,3 km (INPN

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 326

Caractéristiques ZNIEFF 540003320 - MARAIS DE LA GODINERIE- 6,75 km (INPN)

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 327

Localisation des ZNIEFF de type 2 les plus proches

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 328

Le MARAIS POITEVIN

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 329

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 330

Caractéristiques de la ZNIEFF 5410100 – MARAIS POITEVIN (INPN)

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 331

Le MARAIS DE ROCHEFORT

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 332

Caractéristiques de la ZNIEFF 540007609 – MARAIS DE ROCHEFORT (INPN)

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 333

ESPECES RECENSEES SUR LA COMMUNE DE LAGORD


(Source : INPN)

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 334

Nom Valide Nom Vernaculaire Dernière observation Statut


Insectes
Vespa velutina nigrithorax du Buysson, 1905 Frelon à pattes jaunes, frelon asiatique 2010 Introduit envahissant

Nom Valide Nom Vernaculaire Dernière observation Statut


Mammifères
Apodemus sylvaticus (Linnaeus, 1758) Mulot sylvestre 1978 Présent
Arvicola sapidus Miller, 1908 Campagnol amphibie 1978 Présent
Barbastella barbastellus (Schreber, 1774) Barbastelle d'Europe, Barbastelle 1978 Présent
Capreolus capreolus (Linnaeus, 1758) Chevreuil européen, Chevreuil 1978 Présent
Clethrionomys glareolus (Schreber, 1780) Campagnol roussâtre 1978 Présent
Crocidura russula (Hermann, 1780) Crocidure musette 1978 Présent
Eliomys quercinus (Linnaeus, 1766) Lérot 1978 Présent
Eptesicus serotinus (Schreber, 1774) Sérotine commune 1978 Présent
Erinaceus europaeus Linnaeus, 1758 Hérisson d'Europe 1982 Présent
Genetta genetta (Linnaeus, 1758) Genette commune, Genette 1978 Présent
Martes foina (Erxleben, 1777) Fouine 1978 Présent
Meles meles (Linnaeus, 1758) Blaireau européen 1978 Présent
Micromys minutus (Pallas, 1771) Rat des moissons 1978 Présent
Microtus agrestis (Linnaeus, 1761) Campagnol agreste 1978 Présent
Microtus arvalis (Pallas, 1778) Campagnol des champs 1978 Présent
Mustela erminea Linnaeus, 1758 Hermine 1978 Présent

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 335

Mustela nivalis Linnaeus, 1766 Belette d'Europe 1978 Présent


Mustela putorius Linnaeus, 1758 Putois d'Europe, Furet 1978 Présent
Myotis myotis (Borkhausen, 1797) Grand Murin 1978 Présent
Nyctalus noctula (Schreber, 1774) Noctule commune 1978 Présent
Ondatra zibethicus (Linnaeus, 1766) Rat musqué 1978 Introduit
Oryctolagus cuniculus (Linnaeus, 1758) Lapin de garenne 1982 Présent
Pipistrellus kuhlii (Kuhl, 1817) Pipistrelle de Kuhl 1978 Présent
Pipistrellus pipistrellus (Schreber, 1774) Pipistrelle commune 1978 Présent
Plecotus auritus (Linnaeus, 1758) Oreillard roux, Oreillard septentrional 1978 Présent
Plecotus austriacus (J.B. Fischer, 1829) Oreillard gris, Oreillard méridional 1978 Présent
Rattus norvegicus (Berkenhout, 1769) Rat surmulot, Surmulot, Rat d’égout 1978 Introduit
Rattus rattus (Linnaeus, 1758) Rat noir, Rat commun 1978 Présent
Rhinolophus ferrumequinum (Schreber, 1774) Grand rhinolophe 1978 Présent
Rhinolophus hipposideros (Bechstein, 1800) Petit rhinolophe 1978 Présent
Sciurus vulgaris Linnaeus, 1758 Écureuil roux 2008 Présent
Sorex coronatus Millet, 1828 Musaraigne couronnée 1978 Présent
Sorex minutus Linnaeus, 1766 Musaraigne pygmée 1978 Présent
Sus scrofa Linnaeus, 1758 Sanglier 1978 Présent
Talpa europaea Linnaeus, 1758 Taupe d'Europe 1978 Présent
Vulpes vulpes (Linnaeus, 1758) Renard roux 1978 Présent

Nom Valide Nom Vernaculaire Dernière observation Statut


Oiseaux

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 336

Pluvialis squatarola (Linnaeus, 1758) Pluvier argenté 1990 Présent

Nom Valide Nom Vernaculaire Dernière observation Statut


Equisetopsida
Bupleurum subvatum link ex Spreng., 1813 Buplèvre ovale, Buplèvre à ombelles 1957 Présent
réduites
Tulipa raddii reboul, 1822 Tulipe précoce 1897 Introduit

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 337

ESPECES RECENSEES SUR LE TERRAIN D’ACCUEIL DU PROJET BAS CARBONE

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 338

Type Statut Milieu


A arbre I introduit, naturalisé B boisement
Inventaire floristique 111 espèces recensées Ab arbuste J envahissant L lisière,haie
Pelouse ou
herbacée
Hd P protégé localement Pl prairie
dycotylédone
LAGORD artificielle
herbacée prairie
Hm M menacé Pr
monocotylèdone naturelle
Pt ptéridophytes L flore locale indigène Pa parc
H plantation ou horticole J jardin
F friche

Nom valide Nom vernaculaire Type statut milieu observations localisation Remarque
Acer campestre érable champetre A L L,B thermophile et calcicole Lisière, haie
Acer monspessulanum erable de Montpellier A L L,B
Acer pseudoplatanus erable sycomore A I Pa espèce pionnière
Achillea millefolium achillée Hd L F associé à des sols remués
sol riche et frais, bois Déterminant
Hm L B (échappée de jardin dans en Charente
Arum maculatum Arum tacheté le cas présent) Maritime
Avena fatua avoine folle sol riche en bases
Ballota nigra ballote Hd F
Bellis perennis paquerette vivace
Briza media brise moyenne
Bromus sterilis brome sterile Hd L Pa
Bromus erectus brome dressé
Buddleja davidii arbre aux papillons Ab I,J J
friches xérophiles
Hd F
Carduus nutans chardon penché nitratées
Cerastium glomeratum Ceraiste aggloméré annuelle sur sol pauvre
mesophile sur sols
Hd L Pl
Cirsium arvense chardon des pres argileux , colonisatrice
Cirsium lanceolatum cirse commun

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 339

Cortaderia selloana herbe de la Pampa


Corylus avellana noisetier Ab L F
Crataegus monogyna aubépine a un style Ab L B,L
Dactylus glomerata dactyle aggloméré Hd L Pl
Daucus carota carotte sauvage Hd L Pl prairial
Eryngium campestre panicaut champetre
Euonymus fortunei fusain persistant horticole, haie
Euphorbia helioscopia euphorbe réveil matin
Festuca ovina fetuque ovine xerobromion
Ficarai ranunculoides ficaire fausse renoncule
Fumaria officinalis fumeterre officinale
Galium aparine gaillet gratteron Hd L B,L ruderale, nitrophile
Geranium dissectum geranium découpé
Geranium rotundifolium geranium à feuilles rondes
Geranium robertianium géranium herbe à robert Hd L F
Geranium pratense geranium des pres Hd F
Heracleum sphondylium berce Hd I F
Hieracium pilosella eperviere piloselle Hd L L,Pr plutôt sec, teletoxique
Himantoglossum hircinum orchis bouc Hm
Iris foetidissima iris fétide
Lamium purpureum Lamier pourpre
Leucanthemum vulgare Grande Marguerite Hd L Pr
Linum tenuifolium Lin à feuille étroite xerobromion
Loroglossum hircinum Orchis bouc
Malva neglecta Petite mauve Hd L F
sol riche en base,
Malva sylvestris Mauve sylvestre compacté
Medicago arabica Luzerne tachetée sol riche en base et MO
sol compacté, riche en
Medicago lupulina Luzerne lupuline base
Muscari comosum Muscari à toupet Hd L Pr Calcicole stricte
Muscari racemosum Muscari en grappe ancienne vigne
Myosotis arvensis Myosotis des champs annuelle

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 340

Ophrys sphegodes (aranifera) Ophrys araignée mesobromion


Origanum vulgare marjolaine Hd L F
Ornithogalum umbellatum ornithogalle en ombelle ancienne vigne
Paulownia tomentosa Paulownia
Peucedanium cervaria Herbe aux cerfs Hd L B Thermophile de lisières
Bisanuelle, sols argilo-
Hd L Pl calcaires plutôt secs;
Picris hyeracioides pricride fausse epervière pH>7,5 , sol compacté
Pilosella pilosellina
Plantago lanceolata plantain lanceolé Hd L Pl Prairial, sol aéré
Plantago major grand plantain Hd L Pl sol tassé
Plantago media plantain moyen sol riche en bases
Prunella vulgaris brunelle commune Hd L Pl
Prunus spinosa prunellier Lande calcaire
Pyracantha sp buisson ardent Ab I,J L
sol à fort pH; espèce
Ranunculus arvensis renoncule des champs sensible aux pesticides
Rosa canina eglantier Ab L L excès de MO végétale
sol traumatisé, excès de
Rubus caesius ronce bleue MO végétale
Rubus fructisosus ronce des bois Hd L B espèce d'ombre
Salvia pratensis sauge des près mesobromion
Sambucus nigra sureau noir
xerobromion,
Sanguisorba minor petite sanguisorbe mesobromion
ruderale meso xerophile
Hd L Pl
Silene latifolia lychnis dioique pluriannuelle
Spartium junceum genet d'Espagne
mesohygrophile,
Hd L Pl
Taraxacum officinale pissenlit dent de lion indicateur d'azote
Thalspi arvense annuelle
Trifolium pratense trefle des près Hd L Pl prairie mesophile fauche
sol compacté, riche en
Hd
Trifolium repens trefle blanc rampant bases
Urtica dioica ortie Hd L Pl excès de MO, fer
Verbascum densiflorum molène , bouillon blanc Hd L F thermophile
Vicia sativa vesce cultivée Hd L Pl, Pr sol riche en bases

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 341

Classe Nom valide Nom vernaculaire observations localisation statut


Mammiferes Felix catus chat 1 individu friche domestique
Vulpes vulpes renard roux déjections
Oryctolagus
lapin de garenne nombreux individus friche, bosquets
cuniculus
Oiseaux Turdus merula Merle noir plusieurs individus
Pica pica Pie bavarde plusieurs individus
Corvus corone Corneille noire plusieurs individus
Garrulus glandarius Geai des chènes au moins 2 individus
Parus major Mésange charbonnière nombreux individus haies sur fossés protégé
Columba palumbus Pigeon ramier plusieurs individus
petit groupe
d'individus observé
Perdrix perdrix Perdrix
lors de la première
visite déterminant
1 individu observé à
Falco tinnunculus faucon crécerelle en vol au-dessus des friches
chaque visite
1 individu observé
en vol au-dessus du
Apus apus martinet
site lors de la
première visite
observé en chasse au-dessus
Buteo buteo buse variable 1 couple
des friches
1 individu observé
Oenanthe oenanthe traquet motteux lors de la seconde
visite

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 342

Insectes Apis mellifera abeille plusieurs individus friche


Bombus pascuorum bourdon plusieurs individus friche
3 individus observés
Calopteryx virgo libellule proche des jardins
en septembre
Gonepteryx rhamm citron plusieurs individus friche
Pieris brassicae pieride nombreux individus friche
1 individu dans boisement
Pararge aegeria tircis
ouest
Polyommatus icarus azuré commun talus parcelles est
Pyrrhocoris apterus gendarme sur les arbres
Mollusques Arion rufus limace rouge friches
Helix pomatia Escargot de Bourgogne Prairies
Cepaea nemoralis Escargot des Bois Prairies
Araneus diadematus epeire diadème plusieurs toiles
Arachnides

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 343

ARRETES DE CATASTROPHES NATURELLES POUR LA COMMUNE DE LAGORD

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 344

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 345

NOTICE SUR LES INFRASTRUCTURES ELECTRIQUES ET PRISE EN COMPTE DE


L’ENVIRONNEMENT ELECTROMAGNETIQUE DANS LA CONCEPTION DU PROJET

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 346

QUALITE DE L’AIR SUR L’AGGLOMERATION DE LA ROCHELLE

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 347

Détail des valeurs réglementaires pour La Rochelle

MARS 2014

ANNEXES
PARC BAS CARBONE DE LAGORD 348

PLANS RESEAUX

MARS 2014

ANNEXES

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