Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
République de GUINEE
---------------------
Ministère d’Etat Chargé de l’Economie et des Finances
--------------------
Unité de Coordination et d’Exécution des Projets (UCEP)
--------------------
Projet d’Appui au Renforcement des Capacités de Gestion
Economique et Financière
(PARCGEF)
PROPOSITION TECHNIQUE
---------------------------------------------------
PARCGEF
----------------------------------------------------------
Titre de services de Consultants :
« Recrutement d’un Consultant pour la
conception d’un module de Préparation
Budgétaire pour le compte de la
Direction Nationale du Budget sur la
Chaîne des Dépenses du Ministère d’Etat
chargé de l’Economie et des Finances »
Avril 2013
Proposition Technique de BAADY TECH - SNDI
Sommaire
1 LETTRE DE SOUMISSION DE LA PROPOSITION TECHNIQUE______________________________4
2 PRESENTATION DU SOUMISSIONNAIRE (LE GROUPEMENT BAADY TECH – SNDI)____________6
2.1 LES METIERS DE LA SNDI________________________________________________________11
2.2 LES PRINCIPAUX PRODUITS DE LA SNDI____________________________________________12
2.3 ORGANISATION ET EXPERIENCES DE LA SNDI_______________________________________13
2.3.1 ORGANISATION DE LA SNDI______________________________________________________________13
2.3.1.1 LES MOYENS HUMAINS, MATERIELS ET TECHNIQUES_____________________________________13
2.3.1.2 L’EXPERTISE TECHNOLOGIQUE_______________________________________________________14
2.3.2 EXPERIENCE DE LA SNDI_________________________________________________________________16
Nous, soussignés, avons l’honneur de vous proposer nos services, à titre de consultant, pour la mise
en place d’un module de Préparation Budgétaire pour le compte du Ministère délégué du Budget sur la
chaîne des dépenses du Ministère de l’Economie et des Finances, conformément à votre Demande de
propositions en date du 19/03/2013 et à notre Proposition. Nous vous soumettons par les présentes
notre Proposition, qui comprend cette Proposition technique et une Proposition financière sous
enveloppe cachetée séparée.1
Nous soumettons notre Proposition en groupement comme suit: {Insérer la liste indiquant le nom
complet et l’adresse de chaque partenaire, et identifier le chef de file}. Nous joignons copie {insérer:
“de la lettre d’intention de former un groupement” ou, si un groupement a déjà été formé, “de l’accord
de groupement”} signé par chacun des partenaires du groupement, y compris les détails de la structure
probable et la confirmation de la responsabilité conjointe et solidaire des partenaires de ce groupement.
(a) Tous les renseignements et déclarations figurant dans la Proposition sont véridiques et nous
acceptons que toute erreur d’interprétation ou fausse déclaration contenue dans ladite Proposition est
susceptible de conduire à notre disqualification par le Client et/ou une sanction par la Banque.
(b) Notre Proposition demeurera valide et nous liera pour toute la durée mentionné dans les
Données particulières, article 12.1.
(c) Nous ne nous trouvons pas en situation de conflit d’intérêt, en vertu de l’article 3 des IC.
(d) Nous satisfaisons aux conditions d’éligibilité en conformité avec l’article 6 des IC et nous
confirmons et reconnaissons notre obligation de satisfaire à la pratique de la Banque concernant les
pratiques de fraude et de corruption (y compris les paiements illicites) en conformité avec l’article 5 des
IC.
(e) Nous nous engageons, en présentant notre Proposition et à exécuter le contrat éventuel à
respecter les lois du pays du Client contre la fraude et la corruption (y compris les paiements illicites).
(f) Sous réserve des dispositions de l’article 12.1 des Données particulières, nous nous engageons
à négocier un Contrat sur la base des personnels-clés proposés. Nous reconnaissons que le
remplacement de personnel-clé pour des motifs autres que ceux mentionnés aux articles 12 et 28.4
des IC pourra conduire à mettre fin aux négociations du Contrat.
(g) Notre Proposition a pour nous force exécutoire, sous réserve de modifications résultant des
négociations du Contrat.
(h) Nous ne sommes pas une entreprise sous sanction par la Banque Mondiale, la Banque
Interaméricaine de Développement, la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement ou
par la Banque Asiatique de Développement pour un quelconque fait de fraude ou de corruption en
conformité avec l’article 3 des IS.
Si notre Proposition est acceptée et le Contrat signé, nous nous engageons à commencer les Services
au titre de la mission au plus tard à la date indiquée à l’article 30.2 des Données particulières.
Nous reconnaissons que le Client n’est tenu d’accepter une quelconque des Propositions qu’il aura
reçues.
PRESENTATION DE LA SNDI
2.1 LES METIERS DE LA SNDI
La SNDI accompagne ses clients tout au long de la vie de leurs projets, depuis les études
stratégiques en amont, jusqu’à la mise en œuvre et l’assistance à l’exploitation du système, en
passant par l’étude et le déploiement des systèmes. Elle intervient selon le cas en Assistance à
Maîtrise d’Ouvrage (AMO) ou en Maîtrise d’Œuvre (MOE) en phase d’études ou en phase de
réalisation.
Elle propose les prestations de conseil, des études, de l'ingénierie de systèmes, de l'intégration de
systèmes, de l'assistance technique et des progiciels aux administrations publiques, aux
organismes publiques et aux entreprises privées.
Le conseil
Conseil en organisation ;
Conseil en conduite du changement ;
Conseil technique et R&D ;
Audits & Schémas Directeurs Informatiques.
Le Développement & intégration de systèmes informatiques
Architecture et Urbanisation des systèmes d'informations;
Développement d'applications/ingénierie logicielle/ Mise en place de PGI/ERP ;
Administration de bases de données et serveur d’applications;
Solutions de communication entre divers systèmes informatiques hétérogènes;
vente de licences de logiciels.
L'infogérance
Tierce Maintenance Applicative (TMA) : maintenance et évolution applicative ;
Tierce Recette Applicative (TRA) : gestion des tests et de la qualité logicielle ;
Gestion des infrastructures : support aux utilisateurs, maintenance, hébergement, gestion
des systèmes et de la sécurité, enregistrement de noms de domaine, ...
Les Réseaux & Télécommunications
Choix d’architecture (plan de câblage adapté au plan d’extension de réseau physique ou
logique) et équipements réseaux et connexions LAN, WAN, MAN ;
Câblage Intelligent (informatique, téléphonique et électrique) ;
Mise en place de réseau hybride.
La Formation
Formation aux méthodologies de génie logiciel et de gestion de projets informatiques;
Formation aux outils de développement d’application ;
Formation aux systèmes d’exploitation, aux bases de données, réseaux ;
Formation professionnelle continue.
Dans le cadre des projets extérieurs, la SNDI dispose de pôles de coordination au Sénégal, au Togo et
en Guinée Bissau.
La SNDI dispose enfin de directions transversales qui apportent leur appui aux directions techniques
dans les domaines suivants :
Administration et Finances ;
Contrôle et Assurance Qualité ;
Approvisionnements et Logistique ;
Commercial et Marketing ;
Gestion des Ressources Humaines.
La SNDI dispose de consultants seniors, experts Oracle certifiés OCP et OCA justifiant de 8 à 13
ans d'expérience et à même de délivrer l’ensemble de l’offre Oracle aussi bien Database (7.3 à 11g,
RAC, RMAN) que Tools Developement et MiddleWare (Forms/Reports, Oracle APEX, Oracle
Jdeveloper, Oracle WebLogic, SOA suite, etc.).
Fort de ses solutions architecturées autour de Linux RedHat, la SNDI dispose également d’experts
Linux certifiés RHCE.
De 2005 à 2007, la SNDI a assuré la Tiers Maintenance Applicative du SIGFiP. Elle a ainsi fait évoluer le
SIGFiP d’une architecture 2-tiers en une architecture 3-tiers tout en y intégrant des évolutions fonctionnelles
telles les CDMT, la préparation budgétaire et l’extension du SIGFiP au niveau régional.
Nom de l’expert : Société Nationale de Développement Informatique (SNDI)
Nom du Client : Direction Générale du Budget et des Finances (DGBF) Nombre d’employés ayant participé à la Mission :
6
Adresse : Cité Financière Tour F Nombre de mois de travail ; durée de la Mission :
ème
21 Etage BP : V57 Tel : 20 21 63 61 06 mois
Date de démarrage Date d’achèvement (mois/année) : Valeur approximative des services (en FCFA) :
(mois/année) : 09/2004 02/2005 1 000 000 000
Nom des consultants associés/partenaires éventuels : Nombre de mois de travail de spécialistes fournis
Mr YAO Lasme Kachalo Homologue Chef de projet (DMP) par les consultants associés : 06 mois
Direction Générale du Budget et des Finances/Direction Générale du Trésor Cout Annuel : 100 000 euros
(DGTCP) Mr Kabran DSI de la DGTCP.
Contact : Mme YAO Madeleine Conseiller Spécial du Ministre des Finances &
Coordonnatrice du DGDI Tel +225 22 48 21 22
Description du projet : il s’agit d’étudier et mettre en place un dispositif d’échange des données entre les 2 applications et
garantir la cohérence informationnelle budgétaire et comptable
Description des services effectivement rendus par le personnel de la SNDI :
Mise en régie d’un DBA et d’un développeur Oracle ;
Développement des modules périphériques PEC/MER et REC ;
Fournitures des licences CITRIX ;
Assistance à la mise en place du progiciel ORION à la Banque des Dépôts de la DGTCP ;
Hébergement des bases de données et serveurs ASTER
Développement de Mécanisme transparent de transmission d’échange des données entre les 2 applications ;
Cohérence de l’ensemble du système d’information budgétaire et comptable composée de 2 applications ;
Rapprochement indépendant des comptabilités de l’ordonnateur et du comptable ;
Suivi en temps réel des données de SIGFiP dans ASTER et de ASTER dans SIGFiP ;
Assurance des obligations réglementaires qui incombe au comptable et à l’ordonnateur.
- Transfert de compétences
- Oracle Database 10g, Oracle Application Server 10gR2,, Oracle Forms/Reports 10g
- Oracle Discover
Linux RedHat 5
Nom des consultants associés/partenaires éventuels : Nombre de mois de travail de spécialistes fournis
SEN CONFIG (2010) et EVONY (2011) par le consultant associé : 5 mois
Description des projets réalisés :
- 2010 : Mise en place des Interfaces SIGFiP-ASTER et optimisation de l’environnement d’exploitation du progiciel
ASTER ;
- 2011 : Assistance technique à la maintenance applicative à l’environnement d’exploitation du progiciel ASTER 2011.
- 2011 : Assistance technique à la mise en œuvre du module Quittance dans ASTER
Description des services effectivement rendus par le personnel de la SNDI :
L’Etude et réalisation du dispositif d’interface SIGFiP-ASTER ;
L’Optimisation des bases de données des postes comptables ;
L’Amélioration et maintenance du module CAD et du module Règlement ;
L’optimisation de l’édition de la balance ;
La poursuite du déploiement des modules ASTER à d’autres postes comptables;
l’amélioration de l’environnement d’exploitation du progiciel ASTER à la PGT ;
Développement et déploiement du module Quittance.
Nom de la Mission : Assistance à la Gestion Unifiée des Opérations Pays : Côte d’Ivoire
d’Assiette et de Recette
Nom du Client : Direction Générale des Impôts/ Ministère de Date de démarrage : 2002. La SNDI dispose
l’Economie et des Finances. d’un contrat annuel d’assistance jusqu’à ce
Contact : KOUADIO Dénis Directeur Organisation, Méthode & jour
Informatique. BP V 103 Abidjan République de Côte d'Ivoire
Adresse géographique: Cité Administrative, Tour E 11eme Étage Coût du Projet (2002-2012) = 1.500 000
Plateau Abidjan Téléphone: +225 20 21 75 61/ 20 22 65 02 euros.
Mission : Appui technique à la DGBF et aux ministères sectoriels dans le Pays : Côte d’Ivoire
cadre de la mise en œuvre du système d’information nécessaire à l’élaboration
des CDMT ministériels
Client : Cellule de Réformes des Finances Publiques/Union Européenne Durée de la mission : 4 mois en 2010
Convention de financement n°9597/IVC : Projet d’Appui à la Réforme des Durée de la mission : 4 mois en 2011
Finances Publiques Contact : Mr BESSY Conseiller Spécial du Ministre Coût du projet : 80 000 euros
Téléphone : 20 30 94 10
Description du projet : Apport d’un appui à la DGBF et aux ministères sectoriels dans le cadre de la mise en œuvre du
système d’information nécessaire à l’élaboration des CDMT ministériels
Description des services :
Mise à disposition des données de SIGFIP et de la solde : DGBF
Elaboration du système d’information destiné aux DAF des ministères
o Intégration des données du PIP et du DSRP
o Intégration du CDMT : cartographie.
Mise en place du système d’information au niveau des ministères et formation
o Intégration et suivi du PIP et du DSRP (PAP), Edition des états (SIGFIP, Solde)
o Elaboration budgétaire au travers du CDMT : prise en compte du cadrage budgétaire, élaboration du
CDMT, élaboration du budget en découlant ; éditions budgétaires.
o Utilisation des données : la mise à disposition des données pour analyse.
Technologies utilisées : Oracle 11gR2, Glassfish, Oracle APEX
- L’objectif du projet tel que présenté n’est pas assez détaillé. En effet, s’il est vrai que la mise en
place d’un système informatique de préparation budgétaire permet à n’en point douter
d’améliorer la qualité de travail et de raccourcir les délais d’exécution à chaque étape, il n’en
demeure pas moins que le circuit de l’élaboration budgétaire devra s’appuyer sur un cadre
juridique clair (directives, lois gouvernementales). Cela doit être mis en exergue dans les
objectifs.
- Nulle part dans les Termes de références, il n’est précisé le profil des informaticiens du
Ministère d’Etat de l’Economie et des Finances. Pourtant, il est important que pour de tels
projets que le transfert de compétence se fasse afin que les techniciens du Ministère
s’approprient entièrement le logiciel.
Commentaires sur le personnel de contrepartie et prestations à fournir par le Client. Par exemple,
support administratif, espace bureau, transports locaux, matériel, documents et rapports pertinents, etc.,
le cas échéant}
- Si le lieu de travail est précisé, ce n’est pas le cas des aspects administratifs pour faciliter
l’insertion du prestataire. Le déplacement de l’équipe projet jusqu’au lieu de travail n’est pas
traité. En définitive toutes les questions qui relèvent de la logistique restent entières et ne sont
pas évoquées.
Il est bon de préciser que les travaux d’élaboration du projet de Loi de Finances ne font intervenir
actuellement la Chaîne des dépenses qu’au stade de la saisie du budget final résultant des différents
arbitrages (Cabinets ministériels, conférences budgétaires, Cabinet/MEF, Conseil des Ministres,
examen et approbation par le Parlement). De plus, les Chefs des divisions des affaires financières
(DAF), chefs de programmes et projets et autres acteurs du processus budgétaire disposent de codes
de saisie et de validation informatiques dans le module exécution de la dépense mais n’ont aucun
accès sur la chaîne des dépenses au stade de la préparation budgétaire.
L’inexistence d’un module de préparation budgétaire sur la chaîne informatique des dépenses a
plusieurs inconvénients dont entre autres :
- les difficultés rencontrées dans l’examen des avant-projets de budget pendant les conférences
budgétaires à la Direction Nationale du Budget (DNB) et à la Direction Nationale des
Investissements Publics (DNIP) ;
- le temps mis pour le contrôle formel des dossiers est plus long que celui consacré à l’analyse
des justifications produites sur les demandes de crédits ;
- les insuffisances enregistrées dans la saisie et la centralisation des données issues des
arbitrages en conférences en vue de la production du projet de budget à soumettre au Cabinet
du Ministre des Finances.
Il est donc impérieux d’améliorer le processus de préparation budgétaire. Il convient de le rendre fiable
et robuste. Il s’agira de :
- mettre en place un module de préparation budgétaire autonome permettant à la Direction
Générale du Budget d’assumer pleinement l'ensemble des prérogatives qui lui reviennent
notamment en matière d’élaboration des Lois de Finances, des Lois de Finances Rectificatives.
Un système lui permettant également de maîtriser les procédures qui lui permettent de remplir
ces fonctions.
- mettre en place un système garantissant le contrôle permanent de la cohérence et de
l'exactitude du système dans un environnement déconcentré ;
Le système à mettre en place, de par ses fonctionnalités, devra s'intégrer avec le système d'information
des ordonnateurs pour constituer une chaîne intégrée de gestion des dépenses et des recettes.
L'intégration comprendra les interfaces nécessaires pour échanger des données avec des systèmes
d'information interne et externe du Ministère d’Etat chargé de l’Economie et des Finances, etc.
Ce module assure à ce jour, la préparation budgétaire de l’Etat du Sénégal, l’Etat du Togo et l’Etat de la
Guinée Bissau.
Pour les dépenses de fonctionnement (dette publique, dépenses de biens et services, dépenses de
transfert), les administrateurs ou gestionnaires de crédits font :
- Saisie des demandes de mesures nouvelles
- des saisies ou des mises à jour des répartitions de financement par nature économique en
fonds propres sur N années de prévisions ;
- des mises à jour des services votés réévalués permettant de constituer le projet de budget pour
l’exercice en cours d’élaboration ;
Les différentes propositions constituent l’avant-projet du budget du ministère qui sera envoyé au
Ministre chargé des Finances pour examen et étude.
1ère étape : Le retour des Dossiers Standards de Préparation du Budget (DSPB) et des fiches
projets (Demandes de dossiers de projet), et la préparation de la conférence budgétaire
A la Direction en charge du Budget et celle des investissements, chaque groupe de travail constitué
étudie les documents en sa possession. Il procède à une analyse qui débouche sur la prévision de la
dépense. Dans cette optique, le catalogue des normes techniques générales et les pièces justificatives
demandées sont des outils précieux d’analyse.
Après l’étude des avant-projets de budget des ministères et institutions, la Direction en charge du
Budget et celle en charge des investissements convoque les ministères pour les conférences
budgétaires. Les conférences budgétaires sont non seulement un lieu de négociation et d’arbitrage,
mais surtout l’occasion pour les ministères de définir leurs propres priorités. Au cours de ces
discussions, les enveloppes sont arrêtées en commun accord avec les services dépensiers et les
prévisions de recettes.
Les informations recueillies lors des discussions en conférence budgétaire vont faire l’objet, au
niveau de la Direction en charge du Budget d’un autre niveau d’arbitrage. Notons que l’arbitrage porte
en partie sur les nouvelles demandes de crédit (Mesures nouvelles) formulées par les départements
ministériels.
En effet, il s’agit ici de décider de la suite à réserver à un certain nombre de préoccupations émises
par les ministères et qui n’ont pu, à leur niveau, être prises en compte au cours de leur premier
arbitrage.
Lorsqu’une décision a été prise concernant toutes ces questions, un projet provisoire de budget
est proposé par le Directeur en charge du budget et communiqué au Ministre de l’Economie et des
Finances qui, à son tour, procède à un autre arbitrage.
Le Ministre d’Etat chargé de l’Economie et des Finances peut accorder, modifier ou même refuser les
mesures nouvelles proposées par la Direction Nationale du Budget lors de son arbitrage. Ces
différentes modifications du projet de budget dans SIGFiP sont également prises en compte.
Un autre projet provisoire de budget est alors arrêté et communiqué au Premier Ministre.
A l’issue de l’arbitrage du Premier Ministre, un avant-projet de loi de finances est arrêté et soumis
au Conseil des Ministres.
Exemple de documents édités dans SIGFiP
L’avant-projet de Loi de Finances est soumis à l’appréciation du Conseil des Ministres pour
adoption.
A cette étape, les éventuels avis du Conseil des Ministres, qui sont en fait des orientations de la
politique économique, seront pris en compte et intégrés au document final.
Les différents documents budgétaires sont alors édités pour être transmis à l’Assemblée Nationale
pour examen. Ce sont :
- l’exposé des motifs
- le rapport économique, financier et social
- la loi de finances
- le projet de budget.
Après réception des Documents budgétaires, la Commission des finances et des échanges de
l’assemblée pourrait faire des observations qui seront alors prises en compte par la DNB.
a. DOCUMENTS
Les documents qui interviennent dans le module élaboration budgétaire sont de deux types :
Loi de Finances
Elle est éditée après le vote du parlement. C’est le document définitif de l’élaboration budgétaire. Ce
document retrace le budget de l’Etat tant en dépenses qu’en recettes. Cette loi de Finances va faire
l’objet d’exécution dans le SIGFiP.
Pour toutes les informations de paramétrage, comme les créations ou mises à jour des destinations,
natures, les données sensibles qui touchent toutes les imputations et les sections, comme les créations
et mises à jour des sections, seul l’administrateur central de la base de données pourra le faire sur
réception d’un courrier officiel afin de dégager toute responsabilité.
La loi de finances rectificative modifie, en cours d’année, les dispositions de la Loi de Finances Initiale.
4.1.5.2 FINANCEMENTS
Tout financement de projets par un bailleur de fonds comporte un Etat de Financement (EF), un type
de prêt ou de financement (TP) et un mode de financement (MF).
La demande de réaménagement budgétaire d’un ministère est saisie en indiquant le type d’acte
budgétaire ainsi que les lignes budgétaires et leur montant respectif en débit et/ou crédit. Cette saisie
est effectuée soit par l’ordonnateur, soit par le Correspondant du MEF chargé du ministère concerné.
L’enregistrement entraîne le blocage de crédits du montant à virer sur les lignes budgétaires en débit
afin que ce montant soit disponible lors de la prise en compte effective de l’acte. Celui-ci va éditer un
projet d’acte budgétaire selon le type d’acte.
Le circuit des visas est automatisé selon le type d’acte. Après le circuit des visas et des signatures la
structure compétente attribue un numéro officiel à l’acte budgétaire initié par le correspondant et le
transmet au MEF.
- Exemple de fiche de circulation généré par le système
En début d’élaboration budgétaire, un certain nombre d’opérations doivent être effectuées afin de
rendre possible et sans difficulté majeure l’élaboration budgétaire. Ces opérations portent surtout sur
l’initialisation de certaines entités et la mise à jour des assignations et des visibilités des sections
et des titres.
Il se chargera de migrer son module LEB (Forms 10g et Reports 10g) dans cette architecture (Oracle
APEX).
La SNDI fournira la nouvelle version de son module LEB (précédemment sous Forms 10g et Reports
10g) dans cette architecture (Oracle APEX). Ci-joint des exemples de captures d’écran (cartographie
des programmes et planification budgétaire)
Oracle Application Express, partie intégrante d'Oracle database 11g, allie le développement rapide
d'une application Web à la puissance des bases de données Oracle. Le générateur d'application sur
navigateur facilite le travail des développeurs et autres partenaires qui ne font pas de programmation :
ces derniers peuvent ainsi développer et déployer rapidement des applications Web orientées
données.L'utilisation d'Oracle Application Express permet de consolider la gestion et la sécurité des
données disséminées dans toute l'entreprise sous la forme de feuilles de calcul et de bases de
données personnelles. Dans le même temps, les informations deviennent plus accessibles, car elles
sont mises à la disposition de toute personne se servant d'un navigateur Web.
Oracle Application Express, c'est un référentiel de métadonnées qui stocke les définitions des
applications, mais aussi un moteur d'affichage et de traitement des pages. Ce moteur peut effectuer
d'autres tâches, parmi lesquelles :
- la gestion d'état des sessions ;
- les services d'authentification ;
- les services d'autorisation ;
- le contrôle de flux des pages ;
- les processus de validation.
Ce moteur est pris en charge dans PL/SQL et est accessible depuis un navigateur Web par le biais
d'une passerelle PL/SQL intégrée (voir figure 1) ou du serveur HTTP Oracle (Apache) et mod_plsql
(voir figure 2). Les applications sont affichées en temps réel depuis le référentiel de métadonnées
présent dans les tables de la base de données. La création ou l'extension d'applications n'entraîne pas
la génération de code. Au lieu de cela, les métadonnées sont créées ou modifiées, puis stockées dans
les tables de la base de données.
Fig. 1 – Architecture d'Oracle Application Express avec passerelle PL/SQL intégrée (11g uniquement)
Le rôle du Product Owner sera assuré par un membre de l’équipe métier (MOA) et au besoin une assistance
(AMOA).
Proposition Technique de BAADY TECH - SNDI
Elle assiste le Product Owner et à ce titre peut intervenir dans le cadre des activités associées aux
responsabilités de ce dernier. Plus concrètement, elle :
- Alimente et maintient le Product Backlog, et pré-priorise les éléments de ce dernier.
- ajuste les fonctionnalités prioritaires du Product Backlog (candidates au périmètre du prochain sprint)
et s’assure que les pré-requis aux développements associés seront disponibles en temps voulu
(exemples : décisions métier, jeux de données du SI en amont,…).
- rédige les User Stories associées aux fonctionnalités prioritaires et dessine au besoin des maquettes
d’écran.
- répond aux questions soulevées par l’équipe de développement en cours de Sprint et complète au
besoin les User Stories associées.
- vérifie en cours de Sprint la bonne couverture du besoin des fonctionnalités terminées en collaboration
avec l’équipe de développement.
- rédige les plans de tests.
- participe à la réunion de revue de sprint au cours de laquelle, elle aide le Product Owner à accepter
ou rejeter les fonctionnalités présentées.
- teste avant mise en production la conformité du produit dans son ensemble.
L’équipe de développement :
- réalise les fonctionnalités du produit.
- présente au Product Owner les résultats de son travail sous forme de démonstrations.
- maintient à jour les spécifications détaillées du produit.
- package et livre le produit.
Baady Tech – BP: 5577 Conakry, Guinée N° : RCCM/GC6KAL/030.732A/2010 NIF: 009693W 61
Tel : +224 664 94 52 27 / +224 628 54 42 01 / +224 622 71 93 85/+336 64 83 60 80
E-mail : contact@baady.com
Proposition Technique de BAADY TECH - SNDI
Le Test Driven Development (TDD) consiste à écrire les programmes de tests unitaires avant de programmer
les fonctions elles-mêmes, puis d’adapter le code source testé unitairement jusqu’à obtenir un code de qualité
(Refactoring),
Le Test Driven Requirement (TDR) permet de spécifier le logiciel par l’exemple les exigences logicielles sont
exprimées sous forme de cas de test,
Le Pair Programming (PP) consiste à programmer en binôme dans le but d’être plus efficace en termes de
conception, de revue de code et de transfert de compétences
Les sprints : La méthode SCRUM est une méthode itérative, le projet avance par « à-coup », ces moments de
travail qui font avancer le projet sont les itérations de la méthode, elles sont appelées dans le jargon usuel
des sprints. Les sprints sont à longueurs variables et s’étendent sur une durée de 1 semaine à 3 semaines.
Pour optimiser les sprints, des objectifs réalisables avec un but précis sont définis.
Une liste de fonctionnalités est également définie par le directeur de produit avec l’équipe. Ces différentes
fonctionnalités seront décomposées en sous fonctionnalités si elles demandent trop de temps.
- Les Backlog ou Sprint BackLog contiennent les tâches à réaliser durant une itération appelée Sprint.
- Les Burndown Charts sont des graphiques permettant de suivre visuellement l’avancement du Sprint
et de la Release (composée de plusieurs Sprints).
1. Chaque sprint commence par une réunion de planification. A l’issue de cette réunion, l’ensemble de
l’équipe connaît et comprend l’objectif du Sprint et chaque besoin, qui doit être adressé dans le Sprint, est
décomposé en tâches. Les tâches sont alors réparties dans l’équipe qui alors s’engage à respecter ses
objectifs. Le temps de développement des fonctionnalités est estimé afin de répartir de manière optimale
la charge de travail au sein de l’équipe. Afin de mieux cerner les fonctionnalités à implémenter dans le
prochain Sprint, on peut utiliser un système de comparaison des valor business, temps de développement
et contraintes.
2. Le Product BackLog liste les besoins produits. Il est géré par le Product Owner mais est partagé avec
l’ensemble de l’équipe. Les besoins sont priorisés et l’accent est mis sur les besoins les plus prioritaires et
devant être adressés à court terme. Ils sont associés à des critères d’acceptance qui permettent de
définir, sans ambiguïté, les critères qui permettront de considérer que le besoin est couvert.
3. Durant le sprint, chaque membre de l’équipe prend une et une seule tâche dans le pool de tâches les plus
prioritaires et effectue celle-ci.
4. A heure fixe, un Daily Scrum (mêlée quotidienne) est effectué debout. Chaque membre de l’équipe prend
la parole à tour de rôle pour indiquer ce qu’il a fait, ce qu’il va faire et les problèmes qu’il a rencontrés.
L’objet de ce meeting est de faire un statut mais pas de résoudre les problèmes.
5. En fin de Sprint, les besoins réalisés durant le Sprint sont montrés à travers l’utilisation du logiciel.
6. La réunion de rétrospective est faite après la démonstration. Cette réunion a pour objet de lister les points
qui ont bien fonctionné, ceux qui peuvent être améliorés et de convenir d’un ou 2 axes d’amélioration pour
le prochain Sprint.
Les releases : Les releases sont des versions du projet pas obligatoirement finies, mais utilisables. Comme
nous l’avons vu précédemment sur le schéma, les releases sont composés d’un certain nombre de sprints.
Une fois encore le nombre de sprints est à adapter en fonction du projet et de son équipe.
Toutefois, nous considérons que le meilleur transfert de compétences s’effectue de toute manière par la
participation au travail de l’équipe et :
- une collaboration forte de la DGB: la DGB et BAADY TECH - SNDI seront des partenaires qui
partagent un risque. L’agilité par la méthode SCRUM visera la collaboration des deux parties pour
atteindre un objectif commun. La DGB devra s’impliquer et diriger l’équipe dans les étapes de
réalisation. La DGB devra s'approprier l'évolution de son produit… BAADY TECH - SNDI l’aidera à
investir ces efforts de manière constructive.
- Le Pair programming : Nos ingénieurs travaillent en binôme avec les informaticiens de la DGB afin
d’optimiser la qualité des développements et faciliter le transfert des compétences.
- La transmission de l’information en face à face : BAADY TECH - SNDI favorise toute approche de ce
type en accordant une place prépondérante au transfert de compétences et au travail commun avec
les utilisateurs/administrateurs internes ;
Dans le cadre de sa prestation, des documents de transferts de compétences seront des livrables afin de
disposer du savoir nécessaire sur un support et non en une personne.
Les documents applicables sont les documents internes au projet dont l'application est imposée et vérifiée au
titre du présent plan. Ce sont :
- le Plan de Gestion de Projet ou Plan d’Assurance Qualité
- le Contrat
4.2.1.4.1.1 Définition
Tous les documents obligatoirement utilisés au cours du projet sont identifiés ci-dessous :
Tout document devant être répertorié dans le projet et ne faisant pas partie de ceux présentés doit être
accompagné d’une fiche de validité.
FDV Fiche de validité du document
Communication
Conception du
Cellule assistance paramétrage
technique Plan de Interfaces
infrastructures Basculement externes
Développments
Cellule spécifiques
assistance 1er Formation Paramétrage
utilisateurs
niveau fonctionnel Paramétrage
informatique
Quittance Décisionnel
Validation
paramétrage Validation
Intégration,
recette et mise
en exploitation
L’approche méthodologique développée ci-après s’articule autour des activités du schéma des phases.
La complexité du schéma des phases montre l’importante responsabilité du Directeur de projet dans la
conduite du changement. Certains processus sont successifs : le Directeur de projet devra s'assurer de la
complétude d'une phase pour enchaîner la suivante. D’autres sont totalement simultanés : le Directeur de
projet aura pour mission de faire aboutir, avant la date limite, chacune de ces tâches concourantes,
préalables indispensables à la mise en service de SIGFIP-LEB.
4.2.2.11 BASCULEMENT
Cette phase consiste à définir dans quelles conditions le nouveau système va démarrer :
démarrage en double commande avec l'ancien système ?
démarrage progressif avec opérations de transfert entre les systèmes?
opérations manuelles dans certains centres ?
automatisation des échanges avec les acteurs externes ou saisie de masse des informations à partir
d'états transmis
définition et diffusion de l'organisation mise en place, des cheminements de l'information, ….
effectuer les tests d'intégration de ces développements périphériques avec le produit SIGFIP-LEB.
4.2.2.13 INTERFACES
SIGFIP-LEB met à disposition des acteurs externes (Trésor, Douanes, DGI,….) un module et des formats
d’échanges standards. La structure des fichiers d'échanges vers SIGFIP-LEB est ainsi parfaitement
définie. Une fois la décision prise par le comité de pilotage d'automatiser tel ou tel interface, chacun des
acteurs externes concernés aura la responsabilité de développer l'outil correspondant. Le directeur de
projet aura la responsabilité de valider le module développé en organisant les procédures de recette et
d'intégration correspondantes
Il conviendra également au cours de cette phase de définir quel type d'information SIGFIP-LEB devra par
la suite (versions ultérieures) fournir aux acteurs externes.
TOTAL PARTIEL 0 0 0
TOTAL GÉNÉRAL 0 38 38
Tâches du projet M1 M2 M3 M4 M5 M6
Mise en place des Cadrage du projet
structures
organisationnelles Conduite du projet
Mise en place de la cellule Phase de paramétrage et
d’assistance technique développement
(installation et de
Phase de test
configuration de
l’environnement technique Phase d’exploitation
Mise en place de la gestion des référentiels