Évaluation Du Potentiel Du PMV Et Accès Aux Fonds Carbone

Étude sur le potentiel d’atténuation du changement climatique dans le secteur de
l’agriculture au Maroc
Évaluation du potentiel du Plan Maroc Vert (PMV) et accès aux Fonds Carbone
Phase 2 : Bilan carbone des actions du PMV
Juillet 2012
Bd. Triki, Im A, Res Salam, Apt 45, Agdal, Rabat, Fax: 0537 69 20 89, Tél: 05 37 69 83 98
1
Sommaire
1 INTRODUCTION ___________________________________________________________________________ 5
2 PRÉSENTATION DE LA MÉTHODE CARBONE _________________________________________ 5

2.1 Introduction _________________________________________________________________________ 5
2.2 Changement d’occupation du sol ________________________________________________________ 6
2.3 Terres cultivés _______________________________________________________________________ 7
2.3.1 Cultures annuelles __________________________________________________________________ 7
2.3.2 Cultures pérennes __________________________________________________________________ 7
2.3.3 Riz _______________________________________________________________________________ 8
2.4 Bétail_______________________________________________________________________________ 8
2.4.1 Émissions de CH4 dues à la fermentation entérique _______________________________________ 8
2.4.2 Émissions de CH4 dues à la gestion du fumier ____________________________________________ 9
2.4.3 Émissions N2O liées à la gestion du fumier _______________________________________________ 9
2.4.4 Techniques de mitigation ___________________________________________________________ 10
2.5 Intrants ____________________________________________________________________________ 10
2.6 Investissements _____________________________________________________________________ 11
2.6.1 Émissions de GES associées à la consommation d’électricité _______________________________ 11
2.6.2 Émissions de GES associées à la consommation de combustibles ___________________________ 11
2.6.3 Émissions de GES associées à l’installation de systèmes d’irrigation _________________________ 11
2.6.4 Émissions de GES associées à la construction d’infrastructures _____________________________ 12
3 PARTIE II : ETABLISSEMENT DE LA LIGNE DE BASE ET DES SCÉNARIOS_______ 12

3.1 Ligne de base _______________________________________________________________________ 12
3.1.1 Données de base – filière végétale ____________________________________________________ 12
3.1.2 Données de base – filière animale ____________________________________________________ 17
3.1.3 Hypothèses de base ________________________________________________________________ 19
3.2 Projets du PMV _____________________________________________________________________ 21
3.3 Calculs et résultats ___________________________________________________________________ 22
3.3.1 Région 1 : Oued-Eddahab, Lagouira ___________________________________________________ 22
3.3.2 Région 2 : Laâyoune, Boujdour, Sakia El Hamra __________________________________________ 24
3.3.3 Région 3 : Guelmim, Es-Semara ______________________________________________________ 24
3.3.4 Région 4 : Souss-Massa, Drâa ________________________________________________________ 25
3.3.5 Région 5 : Gharb-Chrarda, Bni Hssen __________________________________________________ 25
3.3.6 Région 6 : Chaouia Ouardigha _______________________________________________________ 26
3.3.7 Région 7 : Marrakech-Tensift, El Haouz ________________________________________________ 26
3.3.8 Région 8 : Oriental _________________________________________________________________ 27
3.3.9 Région 9 : Grand Casablanca _________________________________________________________ 27
3.3.10 Région 10 : Rabat-Salé, Zemmour, Zaërs _______________________________________________ 28
3.3.11 Région 11 : Doukkala-Abda __________________________________________________________ 28
3.3.12 Région 12 : Tadla, Azilal _____________________________________________________________ 29
3.3.13 Région 13 : Meknès, Tafilalet ________________________________________________________ 29
3.3.14 Région 14 : Fès, Boulemane _________________________________________________________ 30
ADA EDIC-Fraquemar Page 2 de 88

3.3.15 Région 15 : Taza, Al Hoceima, Taounate ________________________________________________ 30
3.3.16 Région 16 : Tanger, Tétouan _________________________________________________________ 31
3.4 Scénarios __________________________________________________________________________ 31
3.4.1 Scénario 1 : 20% ___________________________________________________________________ 31
3.4.2 Scénario 2 : 50% ___________________________________________________________________ 32
3.4.3 Scénario 3 : 75% ___________________________________________________________________ 32
3.4.4 Scénario 4 : 100% __________________________________________________________________ 33
3.4.5 Éléments d’incertitudes _____________________________________________________________ 36
3.5 SENSIBILITE PARAMETRIQUE __________________________________________________________ 36
3.5.1 Climat ___________________________________________________________________________ 36
3.5.2 Nature du sol _____________________________________________________________________ 37
3.6 ANALYSE ECONOMIQUE ______________________________________________________________ 37
3.6.1 Classement des types de projets ______________________________________________________ 38
3.6.2 Coût de transaction par Ha et par an __________________________________________________ 39
3.6.3 Valeurs du PMV selon les scénarios ___________________________________________________ 40
3.7 NAMAs (Actions nationales de mitigation) _______________________________________________ 43
3.8 Financement compensation carbone ____________________________________________________ 44
3.9 Sources de financement ______________________________________________________________ 45
3.10 Renforcement de capacités ___________________________________________________________ 46
4 REFERENCES_____________________________________________________________________________ 49
Annexe 1: Projets PMV ____________________________________________________ 51

Annexe 1: TAM et PAM des villes des 16 régions ________________________________ 79

Abréviations
AFAT Agriculture, Foresterie et Autres Affectations des Terres
B/R Boisement/Reboisement
BioCF Fonds BioCarbone de la Banque Mondiale
CCX Chicago Climate Exchange
CCNUCC Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques
CH4 Méthane
CO2 Dioxyde de carbone
GES Gaz à Effet de Serre
GIEC Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat
MDP Mécanisme de Développement Propre
MOC Mise en Œuvre Conjointe
N2O Protoxyde d’azote
ONG Organisation Non Gouvernementale
PIN Note de Conception de Projet
Réduction des Emissions résultant du Déboisement et de la Dégradation des
REDD
Forêts
Utilisation des terres, du Changement d’Affectation des Terres et de la
UCATF
Foresterie
URCE Unité de Réduction Certifiée des Émissions
URVE Unité de Réduction Vérifiée des Émission
SAU Surface Agricole Utile
MAPM Ministère de l’agriculture et des pêches maritimes
PIB Produit intérieur Brut
PMV Plan Maroc Vert
ADA Agence pour le Développement Agricole
PIBA Produit Intérieur Brut Agricole
RE Réduction des Emissions LULUCF
PAR Plans Agricoles Régionaux
ACR Américan Carbon Resgistry

1 I NTRODUCTION
L’étude du bilan carbone, entamée par le Groupement EDIC-Fraquemar, pour le compte de l’Agence
de développement Agricole est scindée en deux phases.
Une première phase dont le rapport de synthèse a compilé un certain nombre d’informations sur le
plan Maroc vert d’une part et sur les marchés carbone d’autre part. En guise de conclusion, le
rapport a montré que le Plan Maroc Vert est composé de projets susceptibles d’être émetteur des
gaz à effet de serre et d’autres projets séquestrant le gaz carbonique et susceptibles d’être valorisés
auprès de certains marchés non réglementés.
La phase 2, objet du présent rapport se fixe comme objectif de rappeler la démarche suivie pour
évaluer le bilan carbone du PMV, les données utilisées pour y aboutir et les résultats de ce bilan.
Des mesures d’atténuations sont formulées pour améliorer le potentiel carbone des actions du PMV,
notamment en termes de compostage des déchets verts ou du bétail, les déchets avicoles, la
méthanisation des matières organiques potentiellement produites par les différentes filières comme
les huileries, les laiteries, la transformation des agrumes, etc.
L’évaluation des bilans carbone pour les différentes régions a nécessité un important effort
d’investigations pour la collecte des données agronomique relatives à chaque région et chaque
filière.
La méthode retenue pour l’évaluation du bilan carbone vise à fournir des estimations ex-ante de
l’impact des projets de développement agricole sur les émissions et la séquestration de gaz à effet de
serre (GES) via un bilan carbone. La méthode choisie est basée sur l’utilisation des sols, elle mesure
l’évolution des stocks de Carbone (C) dans le sol, mais aussi les émissions de méthane (CH4) et
d’Oxyde nitreux (N2O) exprimés en tonnes d’équivalent de dioxyde de carbone (eq-CO2 ou CO2-eq)
par hectare (ha) et par an.
2 P RESENTATION DE LA METHODE CARBONE

2.1 Introduction
Le but principal de la méthode est de fournir une estimation du bilan carbone d’une région en
comparant deux scénarios : l’un adoptant des pratiques alternatives concernant l’utilisation et la
gestion des sols, l’autre souvent intitulé scénario de référence où les pratiques couramment utilisées
restent les mêmes.
La méthode a été développée en utilisant principalement les lignes directrices des inventaires
nationaux des GES fournis par le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat
(GIEC), complétées par d’autres méthodologies et leurs révisions où des coefficients étaient
disponibles. Les valeurs par défaut des options de mitigation dans le secteur agricole proviennent
principalement du quatrième rapport d’évaluation du GIEC (2007). Par conséquent, c’est une
méthode adaptée permettant l’évaluation des bilans carbone de nouveaux programmes
d’investissement.
Cette méthode peut aussi aider à identifier les impacts des différentes activités des projets au regard
de la mitigation, et ainsi fournir des critères discriminant dans la sélection des activités du projet.
La méthode est basée sur l’utilisation d’un outil : EX-Ante Carbon-balance Tool (EX-ACT) développé
par trois divisions de la FAO (Division FAO de l'appui à l'élaboration des Politiques et Programmes de
Développement (TCS), Division du Centre d’Investissement (TCI) et Division FAO de l'Economie du
Développement Agricole (ESA).
Dans les paragraphes qui suivent nous décrirons les principes de cette méthode ainsi que les

coefficients d’émissions et les hypothèses retenues.
Les rubriques concernées par le bilan carbone sont :
 Le changement d’occupation du sol
 Les terres cultivées
 Le bétail
 Les intrants
 Les investissements
2.2 Changement d’occupation du sol

Cette partie concerne la description de l’utilisation du sol avant et après le changement. Dans notre
cas nous avons choisi parmi les occupations du sol initiales et finales suivantes : Culture annuelle,
Culture pérenne/d’arbres, Jachère, Prairies, Terres dégradées et autres terres. Dans le cas de la
végétation initiale la catégorie Culture pérenne/d’arbres est sous-divisée en Culture
pérenne/d’arbres (<5 ans), Culture pérenne/d’arbres (6-10 ans), Culture pérenne/d’arbres (>10 ans).
Pour chaque changement d’occupation du sol, concernant les stocks de C (biomasse et sol) les
valeurs par défaut sont données pour chaque catégorie impliquée dans les successions. La biomasse
de la végétation dépend de la zone climatique.
Occupation du sol initiale: les valeurs par défaut de la biomasse en t C selon l’occupation du sol
initial avant la conversion sont détaillées dans le Tableau ci-après pour un climat tropical sec:
Vivaces/agroforesterie
Cultures annuelles Jachère Prairies Terres dégradées
< 5 ans 6-10 ans > 10 ans
5 5,4 9 9 5 3,44 1
Tableau 1 : Stock de C par défaut de la biomasse (t C ha-1) présente avant la conversion, pour une zone
climatique : tropical sec
Les valeurs pour les cultures annuelles correspondent aux valeurs proposées (Tableau 5.9 du NGGI-
GIEC-2006) pour les stocks de C par défaut de la biomasse présents sur une terre convertie en culture
dans l’année suivant la conversion.
La « Jachère » représente une mise en jachère temporaire d’une culture annuelle et est donc
considérée au même niveau qu’une « Culture annuelle ». Les valeurs pour « les prairies » sont issues
du Tableau 6.4 du NGGI-GIEC-2006 et utilisent une teneur par défaut de C de 0,47. Les « Terres
dégradées » ont une valeur de 1, et peuvent ainsi être utilisées pour les zones avec peu de
végétation. Les valeurs pour les cultures pérennes sont issues du Tableau 5.1 (Page 5.9 du NGGI-
GIEC-2006). Les valeurs maximales, c'est-à-dire pour les systèmes de cultures pérennes de plus de 10
ans, sont établies en utilisant les valeurs par défaut indiquées dans le Tableau 5.1 (Page 5.9 du NGGI-
GIEC-2006) dans la colonne « perte de biomasse carbone », qui représente les valeurs à maturité en
fonction de la zone climatique.
Les valeurs maximales sont aussi utilisées pour les systèmes plus jeunes selon la durée du cycle
indiqué. Par exemple, pour notre cas (climat tropical sec), la durée d’un cycle est de 5 ans, donc les
systèmes de cultures pérennes avec un âge compris entre 6 et 10 ans sont considérés au même
niveau que les systèmes plus vieux.
Occupation du sol finale: Les valeurs par défaut de la biomasse en t C après la conversion sont
détaillées dans le tableau ci-après.
Cultures annuelles Vivaces/agroforesterie Jachère Prairies Terres dégradées

5 1,8 5 4,09 1

Tableau 2 : Stocks de C par défaut dans la biomasse pour les systèmes implantés après déboisement
Variation du stock de C du sol: pour les sols, la méthode d’estimation est basée sur le maximum de
variation dans le stock de C organique du sol entre la végétation initiale et finale. Les stocks
maximaux de C du sol sont calculés en multipliant le facteur relatif de la végétation avec les stocks de
C théoriques qui dépendent du type de sol et du climat. Pour l’estimation du C théorique du sol, les
valeurs par défaut proposées sont basées sur les références par défaut des stocks de C organique du
sol pour les sols minéraux à une profondeur de 30 cm (Tableau 2.3 dans NGGI-GIEC-2006). Les
valeurs par défaut que nous avons retenu sont issues de la classification simplifiée des sols du GIEC.
En effet pour un sol argileux (cas du Maroc) le stock de carbone a été pris à 38 (t C.ha-1).
2.3 Terres cultivés

2.3.1 Cultures annuelles
Pour les cultures annuelles nous avons considéré les différentes pratiques agricoles suivantes:
 Pratiques agronomiques améliorées;
 Gestion des engrais;
 Non-labour et gestion des résidus;
 Gestion de l’irrigation;
 Utilisation de fumier.
Il faut noter que certaines pratiques peuvent se recouper. Quelques descriptions de ces pratiques
sont brièvement présentées ci dessous:
Pratiques agronomiques améliorées: Ce sont toutes les pratiques qui peuvent augmenter les
rendements et donc générer des quantités plus importantes de résidus. Des exemples de pratiques
présentés par Smith et al. (2007) sont l’utilisation de variétés améliorées, l’extension des rotations
culturales et des rotations avec des cultures de légumineuses.
Gestion des engrais: L’application d’engrais minéral, de fumier, ou de biosolides peut être améliorée
soit en jouant sur l’efficacité (en ajustant la quantité appliquée au besoin, en appliquant l’engrais au
bon moment, en ciblant les zones qui nécessitent de l’engrais…) ou en diminuant les pertes
potentielles de GES (utilisation d’engrais à relargage lent, ou inhibiteurs de la nitrification).
Non labour/gestion des résidus: adoption de pratiques avec une intensité moindre du labour, allant
du labour minimum au non labour, et avec ou sans le maintien des résidus aux champs.
Gestion de l’irrigation: améliorer les mesures d’irrigation qui peuvent conduire à une augmentation
de la productivité (et donc des résidus).
Utilisation de fumier: améliorer les sources d’engrais en utilisant du fumier ou des Biosolides.
Nous avons aussi prévu l’option dans laquelle les résidus ou la biomasse sont brûlés. Une quantité
par défaut de 10 t de M.S. par ha a été retenue. Le facteur de combustion, dans ce cas, est établi à
0,8 et les facteurs d’émissions sont respectivement de 0,07 g de N2O et 2,7 g de CH4par kg de M.S.
brulée.
2.3.2 Cultures pérennes

Les variations de stocks de C de la biomasse souterraine sont fixées à zéro du fait de l’absence de
coefficients par défaut. L’évolution de la biomasse aérienne est fixée en utilisant par défaut les
valeurs du GIEC dans le Tableau 5.1 (page 5.9 du Chapitre 5 Terres cultivées du NGGI-GIEC-2006): 1.8
t.C par ha et par an pour le climat tropical sec. Pour tous les systèmes de cultures pérennes restant
des systèmes de cultures pérennes, et pour les systèmes de cultures pérennes convertis en
plantation ou en d’autres affectation des terres, les taux de croissance par défaut de la biomasse

aérienne et de la biomasse souterraine sont fixés à zéro car on considère que les systèmes sont
proches de l’équilibre.
Les systèmes de cultures pérennes (l’agro-foresterie par exemple) peuvent aussi stocker du C dans
les sols. Les stockages de C par défaut correspondent aux valeurs indiquées pour les systèmes agro-
forestiers, 0.33 t CO2 eq par ha et par an pour les régions au climat chaud sec.
Les émissions liées au brûlage de biomasse sont calculées sur la base de méthodes génériques
proposées dans la section 2.4 (voir page 2.40-2.43 du NGGI-GIEC-2006). Le facteur de combustion est
fixé à 0.8 et les facteurs d’émissions s’élèvent respectivement à 0.21 g N2O et 2.3 g CH4 par kg de
M.S. brûlée.
2.3.3 Riz
Le Riz concerne seulement la culture de riz inondée (de façon permanente ou partiellement au cours
de l’année). Le riz non inondé, c'est-à-dire le riz cultivé sur les terres hautes ou totalement pluvial est
considéré dans les Cultures annuelles.
Les GES pris en compte dans le “module Riz” sont :
 les émissions de CH4 produites par la décomposition anaérobique de la matière organique et
 les autres émissions non-CO2 (CH4 et N2O) qui ont lieu si le brûlage de la biomasse est
pratiqué.
Les émissions de CO2 liées au brûlage de biomasse ne sont pas considérées car l’on considère que le
C relâché pendant la combustion sera réabsorbé par le couvert végétal la saison suivante. Les
émissions de N2O liées à l’application de fertilisants azotés dans les champs de riz sont traitées la
rubrique Intrants.
2.4 Bétail
Les émissions de GES couvertes par la partie Bétail sont :
 les émissions de CH4 liées à la fermentation entérique,
 les émissions de CH4 liées à la gestion du fumier,
 les émissions N2O issues de la gestion du fumier et aussi
 les émissions de CH4 évitées par l’adoption de quelques pratiques techniques de mitigation
au niveau de la gestion des troupeaux.
2.4.1 Émissions de CH4 dues à la fermentation entérique

La quantité de CH4 due à la fermentation entérique est basée sur la méthode générique, c’est-à-dire
en multipliant un facteur d’émissions par animal avec le nombre total d’animaux. Pour les bovins,
laitiers et autres, le facteur d’émissions est pris égal à 40 kg CH4 par tête et par an pour les bovins
laitiers et à 31 kg CH4 par tête et par an pour les autres bovins
Pour le Maroc, on a considéré que:
 Le secteur laitier commercialisé est basé sur le pâturage avec une productivité moyenne par
vache;
 La plupart des bovins ont plusieurs fonctions, comme fournir une force de traction et un peu
de lait dans les régions agricoles ;
 Certains bovins paissent sur de très grandes zones;
 Les bovins sont plus petits que ceux de la plupart des autres régions ;
 Pour les bovins laitiers, la production laitière moyenne est de 2 735 kg par tête et par an.
Pour chaque région la température annuelle moyenne (TAM) est considérée en °C car elle affectera

les émissions de CH4 et de N2O liées à la gestion du fumier.
Pour la plupart des autres élevages, les facteurs d’émissions sont généralement les mêmes quelques
soient les pays, à part pour les moutons où les facteurs varient selon le niveau de développement du
pays (développés ou en voie de développement). Les différences dans les facteurs d’émissions sont
dues aux différences générales entre les régimes et les caractéristiques alimentaires des animaux des
deux types de pays. Les valeurs retenues pour notre cas sont définies ci-après :
kg CH4 par tête-1 an-1
Moutons 5
Chèvres 5
Chameaux 46
Cheveaux 18
Mules et anes 10
Volailes 1,6
Tableau 3 : Facteurs d’émissions de CH4 par type de pays pour différentes catégories d’élevage, en kg CH 4 par
tête et par an.
2.4.2 Émissions de CH4 dues à la gestion du fumier

Les Facteurs d’émissions de CH4 liés à la gestion du fumier ont été fixés comme suit pour les bovins :
 1 kg CH4 par tête et par an pour les facteurs d’émissions de CH4 liés à la gestion du fumier
pour les bovins laitiers et ceci quelque soit la TAM,
 0 kg CH4 par tête et par an pour les facteurs d’émissions de CH4 liés à la gestion du fumier
pour les autres bovins pour des TAM < 15 et 1 kg CH4 par tête et par an pour des TAM > 14.
Pour les autres, les facteurs d’émission sont rassemblés ci-après :
kg CH4 par tête-1 an-1
TAM TAM < 1 15 < TAM < 25 TAM > 25
Moutons 0,1 0,15 0,2
Chèvres 0,11 0,17 0,22
Chameaux 1,28 1,92 2,56
Cheveaux 1,09 1,64 2,19
Mules et anes 0,6 0,9 1,2
Volailes 0,01 0,02 0,01
Tableau 4 : Facteurs d’émissions de CH4 liés à la gestion du fumier pour les autres élevages en fonction de la
TAM, en kg CH4 par tête
2.4.3 Émissions N2O liées à la gestion du fumier

Le Taux d’excrétion N pour les bovins, en kg N (1000 kg de masse par animale) par jour a été pris égal
à:
 0.6 pour les bovins laitiers
 0.63 pour les autres bovins
 1.17 pour les moutons
 1.37 pour les chèvres
 0.46 pour les chameaux, chevaux, mules et ânes
 0.82 pour la volaille
La Masse type par défaut, en kg par animal a été prise comme suit :

Masse type par défaut en kg/animal
Bovins laitiers 275
Autres bovins 173
Moutons 28
Chèvres 30
Chameaux 217
Cheveaux 238
Mules et anes 130
Volailes 1
Tableau 5 : Masse type par défaut, en kg par animal

Une fois la quantité d’excrétion N annuelle pour une catégorie d’élevage déterminée, on la multiplie
par un coefficient d’émission. Le coefficient est fixé arbitrairement à 0,01 (par défaut). Ce facteur se
situe entre 0 et 0.1 selon la gestion du fumier.
2.4.4 Techniques de mitigation

Les émissions de CH4 sont affectées par un nombre de facteurs incluant des caractéristiques animales
(par exemple l’âge, la masse et la génétique) et des paramètres environnementaux (par exemple la
température) mais aussi la qualité de l’alimentation. En conséquence des options de mitigation
devraient contribuer à limiter l’impact de ces derniers facteurs. Les potentiels de mitigation liés à la
plupart des facteurs animaux et alimentaires concernent les pratiques d’alimentation du bétail
améliorées, utilisation d’agents spécifiques ou d’additifs alimentaires, et un changement de gestion à
plus long terme dans l’élevage des animaux reproducteurs. Concernant les pratiques d’alimentation,
l’utilisation de concentrés alimentaires supplémentaires augmente communément les émissions de
CH4 par animal, mais comme cela augmente également les performances animales (production de
lait et de viande), la conséquence finale est une réduction globale des émissions de méthane par
quantité de produit (litre de lait ou kg de viande). L’enrichissement du régime alimentaire avec des
concentrés est efficient s’il est lié à des pratiques complémentaires de gestion (par exemple pour les
bovins, plus jeune âge à l’abattage) ou d’alimentation (addition de graines oléagineuses).
Pour notre cas, le pourcentage de réduction des émissions de CH4 dû à l’adoption de pratiques
techniques pour les bovins a été pris comme suit :
Pratiques d'alimentation Agents spécifiques Gestion de la reproduction
Bovins laitiers 1 0,3 0,4
Autres bovins 1 0,4 0,6
Tableau 6 : Pourcentage de réduction des émissions de CH4 dû à l’adoption de pratiques techniques pour les
bovins
2.5 Intrants
Les GES couverts par les intrants sont :
 les émissions de CO2 liées à l’application d’urée,
 les émissions N2O liées à l’application de fertilisants azotés sur les sols cultivés (à l’exception
de la gestion du fumier traitée dans partie élevage) et aussi
 les émissions liées à la production, au transport, stockage et transfert d’intrants chimiques
agricoles (en eq-CO2).
Les Facteurs d’émissions par défaut utilisés pour calculer les émissions de N2O sont :

Intrants Valeur par défaut (GIEC)
Engrais azotés et urée 0,01
Boues d'égouts 0,01
Compost 0,01
Tableau 7 : Facteurs d’émissions par défaut utilisés pour calculer les émissions de N2O
Les facteurs d’émissions de GES associées à l’utilisation d’intrants ont été choisis comme suit :
Intrants t eq-CO2 par t de produit
Engrais azotés 4,77
Engrais phosphatés 0,73
Engrais potassiques 0,55
Herbécides 23,1
Insecticides 18,7
Fongicides 14,3
Tableau 8 : Facteurs d’émissions de GES associées à l’utilisation d’intrants
2.6 Investissements
Les émissions de GES couvertes dans la partie « Autres Investissements » sont :
 les émissions de GES associées à la consommation d’électricité,
 les émissions de GES associées à la consommation de combustibles,
 les émissions de GES associées à l’installation de systèmes d’irrigation et
 les émissions de GES associées à la construction d’infrastructures.
2.6.1 Émissions de GES associées à la consommation d’électricité

Le facteur d’émission retenu pour la consommation d’électricité est celui de l’ONE (y compris les
pertes de transport) : Il vaut 0.752 t-eCO2/MWh.
2.6.2 Émissions de GES associées à la consommation de combustibles

Les facteurs d’émissions de certains combustibles sont pris par défaut, leurs valeurs sont consignées
au tableau ci-après :
Combustible t CO2eq/m3 Combustible t CO2eq/tonne sec
Gasoil 2,83 Bois 0,01
Essence 2,85 Tourbe 0,003
Propane 1,53
Butane 1,76
Tableau 9: Facteurs d'émission de quelques combustibles
2.6.3 Émissions de GES associées à l’installation de systèmes d’irrigation

Les facteurs d’émissions liés à l’installation de systèmes d’irrigation sont rassemblés au tableau ci-
après :
Système Émissions de GES en kg eq-CO2/ha
De surface sans SRR* 34
De surface avec SRR* 90
Ensemble Fixe mobilisable avec asperseurs 445

Système Émissions de GES en kg eq-CO2/ha
Asperseurs permanents 130
Système d'Aspersion mobile à la main 60
Asperseur autotracté 85
Asperseur avec pivot central 79
Asperseur mobile 62
Goutte à goutte 311
*SRR = Système de retour par ruissellement
Tableau 10 : facteurs d’émissions liés aux systèmes d’irrigation
2.6.4 Émissions de GES associées à la construction d’infrastructures

Les facteurs d’émission liés à la construction d’infrastructures sont rassemblés au tableau ci-après :
Type Émissions de GES en kg eq-CO2/m2
Logement (béton) 436
Bâtiment agricole (béton) 656
Bâtiment agricole (métal) 220
Bâtiment industriel (béton) 825
Bâtiment industriel (métal) 275
Garage (béton) 656
Garage (métal) 220
Bureaux (béton) 469
Bureaux (métal) 157
Autre (béton) 550
Autre (métal) 220
Routes pour trafic moyen (béton) 319
Routes pour trafic moyen (asphalte) 73
Routes pour trafic intense (béton) 458
Routes pour trafic intense (asphalte) 147
Tableau 11: facteurs d'émissions liés aux infrastructures
3 P ARTIE II : E TABLISSEMENT DE LA LIGNE DE BASE ET DES

SCENARIOS
3.1 Ligne de base

La ligne de base a été développée en se basant sur les informations contenues dans les projets
régionaux (Maroc vert). Pour chaque rubrique (cultures, bétail, intrants etc..), nous avons émis des
hypothèses de calcul dans le cas ou il y’avait un manque d’informations.
3.1.1 Données de base – filière végétale

Les tableaux qui suivent présentent les données de base telles que transmises dans les « Plan
d’Actions Régionaux » (PAR) des 16 régions du Royaume.
3.1.1.1 Données du PMV
Les données fournissent pour chaque culture et dans les situations actuelles et après PMV en 2020,
la superficie totale, la production et le rendement de production exprimée en T/ha.
Les chiffres en jaune sont déterminés en ajoutant aux superficies initiales les superficies prévues par
le PAR de chaque région.
Il est à noter que la région n°2 – Laâyoune, Boujdour, Sakia El Hamra, ne comporte aucune culture

végétale.
Oued-Eddahab - Lagouira SAU (ha)- Production (T.) - Rendement (T/ha)
Culture Pilier Actuel Rend. PMV-2020 Rend.
Ha Tonne T./Ha Ha Tonne T./Ha
Maraîchage I 450 36 000 80,000 2 450 196 000 80,000
Guelmim, Es-Semara SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Maraîchage 3349,2 100 476 30,000 3349,2 100 476 30,000
Céréaliculture 38 340 25 000 0,652 98 340 70 115 0,713
Cactus 30000 24 000 0,800 50 000 126 000 2,520
Oliviers 2511,9 10 048 4,000 2511,9 10 048 4,000
Fourrages 100000 420 000 4,200 100000 607 000 6,070
Palmiers-dattiers 10047,6 16 200 1,612 23 048 21 474 0,932
Henné 251,19 879,165 35,000 251,19 879,165 3,500
Souss-Massa, Drâa SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Maraîchage 27240 4 620 0,170 51 540 6 701 0,130
Céréaliculture 236 988 473 976 2,000 236988 473 976 2,000
Cactus 49940 390 000 7,809 55 940 603 000 10,779
Luzerne 0 N/A 0 N/A
Oliviers 27240 23 000 0,844 30 490 43 000 1,410
Agrumes 31780 630 0,020 42 290 864 0,020
Pommier 45,4 8 900 196,035 45,4 10 700 235,683
Caroubier 4540 960 0,211 14 540 7 560 0,520
Safran 454 2 0,003 454 7 0,014
Rose à parfum 454 3 200 7,048 454 4 000 8,811
Amandier 27240 6 000 0,220 30 490 8 000 0,262
Palmiers-dattiers 40860 42 600 1,043 40860 47 800 1,170
Autres arbres fruitiers 0 0 N/A 0 2 800 N/A
Arganier 6000
Gharb-Chrarda, Bni-Hssen SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Maraîchage 8130 243 900 30,000 8130 1 776 600 218,524
Céréaliculture 323 304 712 000 2,202 323 304 790 000 2,444
Oléagineuses 35922,66 107767,98 3,000 35922,66 107767,98 3,000
Cultures sucrières 23948,44 1 240 000 51,778 70 948 3 164 400 44,601
Oliviers 59871,1 51 100 0,854 99 871 217 060 2,173
Fruits & légumes 47896,88 1436906,4 30,000 47896,88 1436906,4 30,000
Agrumes 17961,33 339 600 18,907 57 261 1 377 500 24,056
Fourrages 41909,77 0 0,000 41909,77 0 0,000
Légumineuses & autres 47896,88 0 0,000 47896,88 0 0,000
Autres arbres fruitiers 0 32 000 N/A 51 872 N/A
Arachide 26000 30000
Chaouia Ouardigha SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Céréaliculture 681 672 760 000 1,115 681 672 1 074 000 1,576
Pommes de terre 6390,675 188 000 29,418 6390,675 483 000 75,579
Vigne 2840,3 31 500 11,090 4 340 65 329 15,052

Oliviers 19 172 37 570 1,960 60 522 323 570 5,346
Marrakech-Tensift; El Haouz SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Maraîchage 23980 719 400 30,000 23980 719 400 30,000
Céréaliculture 803 330 636 000 0,792 803 330 860 000 1,071
Vigne 11990 132 974 11,090 11990 132 974 11,090
Oléagineuses 131890 0,000 131890 0,000
Cactus 23980 288 500 12,031 53 980 584 500 10,828
Oliviers 119900 245 800 2,050 171 259 862 000 5,033
Agrumes I 5995 105 000 17,515 21 495 231 000 10,747
Fourrages 35970 0 0,000 35970 0 0,000
Légumineuses & autres 11990 0 0,000 12 990 0 0,000
Pommier 0 0 N/A 22 859 0 0,000
Caroubier 0 4 000 N/A 28 500 6 000 0,211
Rose à parfum 23980 0 0,000 53 980 0 0,000
Autres arbres fruitiers 11990 60 000 5,004 11990 112 000 9,341
Oriental SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Maraîchage 15840 200 000 12,626 15 900 305 800 19,233
Céréaliculture 321 800 0 0,000 321800 0 0,000
Vigne 2400 32 000 13,333 2400 40 800 17,000
Cultures sucrières 4400 244 000 55,455 4400 351 500 79,886
Luzerne 8980 0,000 8980 0,000
Oliviers 59300 80 000 1,349 123 964 202 400 1,633
Agrumes 14450 200 000 13,841 16 680 527 500 31,625
Amandier II 12500 5 000 0,400 27 500 8 600 0,313
Palmiers-dattiers 1280 3 200 2,500 1 814 5 100 2,811
Autres arbres fruitiers 17638 0 0,000 17 776 0 0,000
Casablanca SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Maraîchage 4 664,64 110 0,024 4664,64 18 800 4,030
Céréaliculture 41 398,68 0 0,000 41398,68 0 0,000
Pommes de terre 2 539,27 74 700 29,418 2 539,27 170 000 66,948
Fourrages 10 495,44 0 0,000 10 495,44 0 0,000
Légumineuses & autres 1 166,16 0 0,000 1 166,16 0 0,000
Autres arbres fruitiers 58,31 0 0,000 58,31 0 0,000
Rabat-Salé; Zemmour;Zaërs SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Maraîchage 13140,9 74 350 5,658 13141 260 380 19,814
Céréaliculture 275 535 275 000 0,998 275535 664 200 2,411
Vigne 4846 31 499 6,500 12665 82 320 6,500
Oléagineuses 2543,4 7630,2 3,000 2543 7630,2 3,000
Oliviers 10 149,90 19 890 1,960 51150 119 000 2,326
Agrumes 2105,076 29 136 13,841 3105 100 085 32,233
Fourrages 31792,5 133 529 4,200 31793 133 529 4,200
Légumineuses & autres 36031,5 4 000 0,111 36032 10 800 0,300
Caroubier 0 0 N/A 1200 7 200 6,000
Autres arbres fruitiers 32640,3 0 0,000 32640 0 0,000
Arganier 0 0 N/A 1 200 6000 5,000

Doukkala-Abda SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)
Maraîchage 35066,04 449 000 12,804 37 411 1 136 200 30,371
Céréaliculture 710 087 580 000 0,817 710 087 894 400 1,260
Vigne 0 38 250 N/A 0 149 730 N/A
Cultures sucrières 17533,02 1 120 500 63,908 40 533 1 500 500 37,019
Figuier 0 6 810 N/A 4 400 19 260 4,377
Câpriers 0 4 700 N/A 9 500 19 400 2,042
Cactus 0 0 N/A 2 000 24 000 12,000
Oliviers 0 7 000 N/A 13 000 35 500 2,731
Fourrages 52599,06 0 0,000 52599,06 0 0,000
Légumineuses & autres 35066,04 1 188 0,034 35066,04 6 024 0,172
Autres arbres fruitiers 26299,53 0 0,000 0 N/A
Tadla, Azilal SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Céréaliculture 81 993 270 780 3,302 81 993 271 740 3,314
Cultures sucrières 11180,82 599 000 53,574 22 701 1 050 000 46,254
Oliviers 31678,99 101 200 3,195 87 318 400 000 4,581
Agrumes 11180,82 210 000 18,782 23 181 424 132 18,297
Pommier 1863,47 15 218 8,166 2 263 27 880 12,317
Caroubier 14907,76 4 000 0,268 27 808 21 000 0,755
Amandier 11180,82 804 0,072 17 581 3 287 0,187
Grenadier 0 28 800 N/A 1 400 41 600 29,714
Sésame 0 1 800 N/A 2 230 6 400 2,870
Niora 0 18 040 N/A 820 31 200 38,049
Autres arbres fruitiers 0 154 N/A 520 N/A
Meknès, Tafilalet SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Céréaliculture 392 340 518 000 1,320 392 340 911 000 2,322
Pommes de terre 10060 328 600 32,664 10060 500 500 49,751
Vigne 5030 25 000 4,970 8 030 68 952 8,587
Oliviers 50300 75 861 1,508 86 000 413 221 4,805
Pommier 10060 225 000 22,366 10 060 375 000 37,276
Palmiers-dattiers 15090 26 000 1,723 35 090 53 000 1,510
Oignons 10060 261 500 25,994 11 560 477 500 41,306
Tournesol 10060 10 000 0,994 30 060 40 000 1,331
Fès, Boulemane SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Maraîchage 12146,68 243 200 20,022 32 147 1 600 000 49,772
Céréaliculture 173 090 230 000 1,329 173 090 308 700 N/A
Câpriers 18220,02 15 000 0,823 20 220 24 500 1,212
Oliviers 54660,06 67 200 1,229 118 660 540 000 4,551
Légumineuses & autres 39476,71 32 900 0,833 39 477 60 000 1,520
Rose à parfum 3036,67 0 0,000 3 037 0 0,000
Taza, Al Hoceima, Taounate SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)


Taza, Al Hoceima, Taounate SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)
Maraîchage 10000 0 0,000 10000 0 0,000
Céréaliculture 425 000 510 000 1,200 425 000 1 060 000 2,494
Figuier 28024 37 500 1,338 46 024 85 000 1,847
Câpriers 4904,2 5 200 1,060 14 604 20 300 1,390
Oliviers 196168 284 000 1,448 313 268 661 000 2,110
Agrumes 2101,8 20 000 9,516 7 102 150 000 21,121
Fourrages 19000 0 0,000 19000 0 0,000
Légumineuses & autres 110000 0 0,000 110 000 0 0,000
Amandier 900 1 800 2,000 25 800 7 500 0,291
Tanger, Tétouan SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Maraîchage 20935,35 0 0,000 20935,35 0 0,000
Céréaliculture 200 979 0 0,000 200 979 0 0,000
Pommes de terre 4775,89 156 000 32,664 4775,89 275 000 57,581
Cultures sucrières 20935,35 480 000 22,928 32 935 780 000 23,683
Figuier 0 21 200 N/A 11 000 48 000 4,364
Oliviers 84360 94 000 1,114 188 660 367 500 1,948
Agrumes 0 28 000 N/A 5 400 193 000 35,741
Fourrages 29 309 0,000 29309,49 0 0,000
Légumineuses & autres 46057,77 0 0,000 46 058 0 0,000
Amandier 700 1 400 2,000 3 200 3 600 1,125
Tournesol 4187,07 0 0,000 4187,07 0 0,000
Autres arbres fruitiers 142360,38 16 450 0,116 142360,38 37 950 0,267
Avocatier 0 1 500
Fraises 0 1 700
Prunier 0 600
3.1.1.2 Autres données/Indicateurs agronomiques

Filière Cheptel Production
Région Culture Superficie (Ha) Production (Tonne)
animale (têtes) (Tonne)
8
Lait de l/chamelle/j
maraîchage 3349 30t/ha 30050
chamelle sur six mois
Guelmim, par an
Es-Semara Oliviers 2512 4 t/ha
4.2 t Matière
Fourrages 420000
sèche par ha
Henné 251 35 quintaux /ha
Souss-
Massa, Céréaliculture 236988 2 t/ha
Drâa
Maraîchage 30t/ha 243900
Oléagineuse 35923 3 t/ha
Gharb- Fruits& légumes 47897 30t/ha
Chrarda- 1500 UF/ha et 4,2 t
Fourrages 41910
Bni-Hssen matière sèche par ha
0.6 t/ha en moyenne
Légumineuses 47897
des légumineuses
Maraichage 23980 30t/ha
Vigne 11990 6,5 t/ha
Marrakech-
Oléagineuses 131890 3 t/ha
Tensift
1500 UF/ha, 4,2 t
Fourrages 35970
matière sèche par ha

Filière Cheptel Production
Région Culture Superficie (Ha) Production (Tonne)
animale (têtes) (Tonne)
0.6 t/ha en moyenne
Légumineuses 11990
des légumineuses
Caroubier 0,6 t/ha 4000
Rose à parfum 23980
Céréaliculture 321800 2 t/ha
Oriental 4.2 t Matière sèche par
Luzerne 8980
ha
Grand 4.2 t Matière sèche par
Fourrages 10495
Casablanca ha
Légumineuses 1166 0.6 t/ha
Vigne 6.5 t/ha 31500
Oléagineuses 2543 3 t/ha
Rabat- Oliviers 4 t/ha 19890
Salé… Agrumes 30 t/ha 29136
4.2 t Matière sèche par
Fourrages 31792
ha
Vigne 6.5 t/ha 38250
Figuier 0.1 t/ha 6810
0,6 Kg/plant,
en deuxième an, il
est de 1,3
Kg/plant et à
partir de la
quatrième année
Doukkala- Câpriers 4700
il peut atteindre
Abda
4 -5 kg/plant. Le
câprier a une
longévité de 30 à
40 ans.
2000 plants/ha
Oliviers 4 t/ha 7000
Fourrages 52600
ha
Grenadier 12 t/ha 28800
Tadla-Azilal Sésame 0.4 t/ha 1800
Niora 22 t/ha 18040
Fès-
Rose à parfum 3037
Boulemane
Maraîchage 10000 30t/ha
Taza-Al-
Hociema- Fourrages 19000
ha
Taounate
Maraîchage 20935 30 t/ha
Tanger- Figuier 0.1 t/ha 21200
Tétouan Agrumes 30 t/ha 28000
Tournesol 4187 3 t/ha
3.1.2 Données de base – filière animale

De la même manière que pour la filière végétale, nous trouvons ci-dessous l’ensemble des données
sous forme de tableaux pour les 16 régions du Royaume.
Oued-Eddahab - Lâayoune, Boujdour,
Guelmim, Es-Semara Souss-Massa, Drâa
Lagouira Sakia El Hamra
Cheptels Nbre têtes Nbre têtes Nbre têtes Nbre têtes
Cheptel bovin 300 800 6 985 220 000

Cheptel ovin 40 000 136 800 184 600 1 050 000
Cheptel caprins 30 000 242 190 262 900 0
Cheptel camelins 25 000 62 410 30 050 0
Cheptel équidés 0 0 0 0
Cheptel volaille 59 172 568 047 330 651 6 958 580
Production Tonne Tonne Tonne Tonne
Lait de chamelle 5 000 16 000 14 259 0
Lait bovin 0 0 2 620 491 200
Lait chèvre 0 13 600 0 0
Viandes rouges bovines 0 0 0 34 640
Viandes rouges camelines 135 825 0 0
Viandes rouges caprines 129 1 175 2 764 0
Viandes rouges ovines 0 0 0 0
Viandes blanches 250 2 400 1 397 29 400
Cuniculture 0 0 0 0
Miel 0 0 94 700
Gharb-Chrarda, Bni- Marrakech-Tensift; El

Chaouia Ouardigha Oriental
Hssen Haouz
Cheptel bovin 331 000 272 504 278 700 89 430
Cheptel ovin 1 028 000 1 748 588 1 960 000 2 328 260
Cheptel caprins 36 000 121 754 926 000 564 200
Cheptel camelins 0 0 0 0
Cheptel équidés 0 0 0 0
Cheptel volaille 3 668 639 20 118 343 0 6 579 882
Lait de chamelle 0 0 0 0
Lait bovin 280 000 115 000 339 000 84 600
Lait chèvre 0 0 0 0
Viandes rouges bovines 25 500 37 500 3 000 10 745
Viandes rouges caprines 0 0 0 0
Viandes rouges ovines 0 0 0 18 136
Cuniculture 0 115 0 0
Miel 1 240 0 0 215

Rabat-Salé;
Casablanca Doukkala-Abda Tadla, Azilal
Zemmour;Zaërs
Cheptel bovin 47 000 201 680 361 800 231 017
Cheptel ovin 154 000 863 500 1 330 000 0
Cheptel caprins 0 179 890 0 0
Cheptel camelins 0 0 0 0
Cheptel équidés 0 63 750 0 0
Cheptel volaille 8 118 343 8 485 207 8 130 178 3 597 633
Lait bovin 32 000 90 000 341 000 210 000
Viandes rouges caprines 0 0 12 000 0
Viandes rouges ovines 0 0 0 0
Viandes blanches 34 300 35 850 34 350 15 200
Cuniculture 0 0 0 0
Miel 0 1 084 70 300
Taza, Al Hoceima,
Meknès, Tafilalet Fès, Boulemane Tanger, Tétouan
Taounate
Cheptel bovin 116 000 64 500 46 743 313 500
Cheptel ovin 2 831 000 1 080 000 0 647 000
Cheptel caprins 550 000 276 800 0 597 900
Cheptel camelins 0 1 100 0 0
Cheptel équidés 0 0 0 111 000
Cheptel volaille 10 650 888 5 965 680 0 3 360 947
Lait bovin 109 000 36 400 55 000 220 000
Viandes rouges caprines 0 0 0 0
Viandes rouges ovines 0 0 7 500 0
Cuniculture 0 0 0 0
Miel 50 16 180 151
3.1.3 Hypothèses de base

Afin de réaliser les différents calculs tant au niveau de la filière végétale qu’animale, nous avons
considéré les hypothèses suivantes :
3.1.3.1 Apport moyen d’engrais par culture
Ces valeurs sont tirées du rapport « Utilisation des engrais par culture au Maroc (ORGANISATION DES
NATIONS UNIES POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE, Rome, 2006)
Dose Apport moyen en UF/ha

Culture moyenne N P2O5 K2O
kg/Ha
Céréales 200 60 40 20
Légumineuses 200 30 40 20
Fourrages 250 50 60 30
Agrumes 600 170 50 165
Rosacées 500 70 45 60
Olivier 350 80 20 30

Dose Apport moyen en UF/ha
Culture moyenne N P2O5 K2O
kg/Ha
Vigne 600 150 100 120
Maraîchage sous serre 550 120 100 140
Maraîchage plein champ 275 70 60 80
Palmier dattier 150 60 80 50
Tournesol 450 60 60 100
Betterave à sucre 650 160 100 200
Pomme de terre 80 30 150 180
Ces hypothèses permettent le calcul des engrais consommés qui sont insérés dans le modèle Ex-ACT
à la rubrique « INTRANTS ».
3.1.3.2 Pesticides
Les valeurs de pesticides (Herbicides, Insecticides, Fongicides) est comme suit :
Superficies traitées : 9.500.000 Ha
Quantité consommée : 12.000 tonnes
Soit un ratio de 1,26316 kg/Ha réparti en Herbicides pour 9,20% - soit 0,116 kg/Ha, en Insecticides
pour 39% - soit 0,493 kg/Ha, et en Fongicides pour 51,8% - soit 0,654 kg/Ha.
3.1.3.3 Filière animale - Poids des carcasses
Différentes études convergent vers des poids moyens de carcasse suivants que nous avons retenus
pour le calcul du nombre de têtes abattues (en kg/tête).
Catégorie Valeur unité
Viandes rouges bovines 218,00 kg
Viandes rouges camelines 300,00 kg
Viandes rouges caprines 11,00 kg
Viandes rouges ovines 13,60 kg
Viandes blanches 4,23 kg
Cuniculture 1,50 kg
3.1.3.4 Ratios de production laitière

Les valeurs moyennes journalières et annuelles de production de lait par tête retenues sont données
dans le tableau suivant :
(kg/tête/an) l/tête/jour
Catégorie actuel 2020 actuel 2020
Lait de chamelle 949 2920 2,6 8
Lait bovin 5 475 6 570 15 18
Lait chèvre 183 438 0,5 1,2
3.1.3.5 Autres hypothèses retenues

Le modèle de calcul du Bilan Carbone Ex-ACT pose des choix au niveau d’un certain nombre
d’activités.
A. Cultures annuelles
Pour les cultures annuelles, nous avons considéré qu’aucune amélioration de la gestion n’était
appliquée sur les cultures actuelles par le PMV. Rappelons que cette gestion améliorée comprend :

1. Les meilleures pratiques agronomiques : Utilisation de variétés améliorées, extension de la
rotation des cultures….
2. La gestion des engrais : agriculture de précision, amélioration de l’efficacité de l’azote..
3. Le non-labour / Gestion des paillis : suppression ou réduction des labours, non-labour avec
ou sans gestion des restitutions, agriculture de conservation…
4. La gestion de l’eau : meilleure utilisation de l’eau..
5. Gestion du fumier : Application de fumier ou de biosolides comme intrants..
B. Cultures pérennes
Les taux annuels de croissance de biomasse sont calculés par différence des productions sur des
mêmes superficies exploitées.
C. Changement d’utilisation des terres
Dans ce chapitre, nous avons retenu que les extensions de superficies de cultures pérennes, pour la
plupart, se faisaient d’une culture annuelle vers une culture pérenne. C’est le cas des oliviers, des
agrumes et arbres fruitiers. Pour le cas des cultures sucrières, c’est le passage d’une culture jachère
vers une culture annuelle.
De plus nous avons retenu qu’un brûlis était réalisé avant chaque conversion.
D. Techniques additionnelles d’atténuation associées au bétail
Dans le PMV, nous avons retenu, comme ligne de base, que les types de bétail considérés à l’horizon
2020 ne bénéficieraient pas des pratiques d’alimentation améliorées, d’agents spécifiques
permettant de réduire les émissions de CH4 et d’une meilleure gestion de reproduction.
3.2 Projets du PMV
Les différents projets PMV ayant servis de base pour le calcul du bilan carbone sont résumés en
Annexe 1 pour les 16 régions du Maroc et ceci pour les deux filières : Végétale et animale.

3.3 Calculs et résultats
Le bilan est donné dans le tableau suivant :
Tableau 12 : Bilan Emissions GES - PMV - Ligne de base
Superficie Bilan net des émissions de GES
N° Région
(Ha) CUT Annuelle Pérenne Bétail Intrants TOTAL Ratio (T/ha)
1 Oued-Eddahab - Lagouira 2 450 49 364 0 0 10 141 11 879 71 384 29,14
2 Lâayoune, Boujdour, Sakia El Hamra 0 0 0 0 124 788 0 124 788
3 Guelmim, Es-Semara 277 500 -2 243 554 0 -1 987 920 341 420 359 755 -3 530 299 -12,72
4 Souss-Massa, Drâa 510 091 -1 247 978 0 -2 304 321 678 393 351 353 -2 522 552 -4,95
5 Gharb-Chrarda, Bni-Hssen 743 541 469 059 0 -5 425 706 1 265 726 1 389 987 -2 300 934 -3,09
6 Chaouia Ouardigha 752 925 -23 060 0 -2 931 797 1 062 398 271 812 -1 620 647 -2,15
7 Marrakech-Tensift; El Haouz 1 384 213 -139 820 0 -12 193 676 523 741 851 754 -10 958 000 -7,92
8 Oriental 543 354 -141 034 0 -5 649 166 217 608 639 598 -4 932 993 -9,08
9 Grand Casablanca 60 323 0 0 0 94 118 0 94 118 1,56
10 Rabat-Salé; Zemmour;Zaërs 461 003 -690 965 0 -3 084 554 250 813 359 504 -3 165 202 -6,87
11 Doukkala-Abda 948 333 -1 854 551 0 -2 767 768 162 444 539 013 -3 920 861 -4,13
12 Tadla, Azilal 267 294 -555 228 0 -6 280 203 2 568 896 747 849 -3 518 686 -13,16
13 Meknès, Tafilalet 583 200 -975 631 0 -4 016 254 1 751 932 466 431 -2 773 522 -4,76
14 Fès, Boulemane 386 630 -913 696 0 -4 515 720 685 404 511 858 -4 232 154 -10,95
15 Taza, Al Hoceima, Taounate 970 798 -94 018 0 -11 952 974 361 050 1 123 682 -10 562 260 -10,88
16 Tanger, Tétouan 693 601 -595 254 0 -8 689 340 302 645 956 574 -8 025 375 -11,57
TOTAL 8 585 257 -8 956 365 0 -71 799 398 10 401 518 8 581 048 -61 773 196 -7,20
La figure suivante montre cette répartition globale par région.
PMV - Réduction des émissions de GES par région

Ligne de base
-8 025 Tanger, Tétouan
-10 562 Taza, Al Hoceima, Taounate
-4 232 Fès, Boulemane
-2 774 Meknès, Tafilalet
-3 519 Tadla, Azilal
-3 921 Doukkala-Abda
-3 165 Rabat-Salé; Zemmour;Zaërs
Régions
94 Grand Casablanca
-4 933 Oriental
-10 958 Marrakech-Tensift; El Haouz
-1 621 Chaouia Ouardigha
-2 301 Gharb-Chrarda, Bni-Hssen
-2 523 Souss-Massa, Drâa
-3 530 Guelmim, Es-Semara
125 Lâayoune, Boujdour, Sakia El Hamra
71 Oued-Eddahab - Lagouira
-12 000 -10 000 -8 000 -6 000 -4 000 -2 000 0 2 000
T.eq.CO2 Milliers
Total : -61.773.196 T.eq.CO2
Figure 1 : PMV - Bilan Carbone - Ligne de base
Les calculs sont réalisés à travers le progiciel EX-ACT et nous donnent les résultats suivants, et ce,
pour chaque région.
3.3.1 Région 1 : Oued-Eddahab, Lagouira

Au bilan, le PMV dans cette région constitue une source d’émission pour un total de 71.384 T eCO2,
soit 29,14 T.eq. CO2/ha

Résumé du Projet Surfaces (état initial en ha) Durée du
Nom du Projet PMV - Région 1 (Oued-Eddahab-Lagouira) Forêt/Plantation 0 Projet (années)
Annuelle 450 Implémentation 2
Continent Afrique Agriculture Pérenne 0 Capitalisation 8
Riz 0 Durée totale 10
Climat Tropical Sec Prairie 0 Surface totale (ha)
Autre Usage Dégradé 0 Sols minéraux 2450
Sol principal Sols à argiles 2:1 Autre 2000 Sols organiques 0
Sols organiques 0 Surface totale 2450
Composantes du Projet Bilan (Projet - Ligne de base) CO2 N2O CH4 Par phase du projet Moyennes annuelles
Tous les GES en tCO2eq Biomasse Sol Implement. Capital. Total Implement. Capital.
Déboisement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Dégradation des Forêts 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Boisement et Reboisement (B/R) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Autres Chang. Usages des Terres 49364 C'est une source 0 43890 4340 1134 10351 39013 4936 5175 4877
Agriculture
Culture Annuelle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Culture Pérenne / Agroforesterie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Riz irrigué 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Prairie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Sols organiques 0 -- 0 0 0 0 0 0 0 0
Autres émissions de GES CO2 (other)
Bétail 10141 C'est une source --- 7873 2268 1127 9014 1014 563 1127
Intrants 11879 C'est une source 7973 3906 --- 1320 10559 1188 660 1320
Autres investissements 0 0 --- --- 0 0 0 0 0
Bilan Final 71384 It is a source 7973 43890 16119 3402 12797 58587 7138 6399 7323
En % des émissions sans projet 16,7%
Résultats par ha 29,1 3,3 17,9 6,6 1,4 5,2 23,9 2,9 2,6 3,0
Figure 2 : Bilan Carbone - PMV - Région 1

Essentiellement, on remarque que cette région n’a aucune culture pérenne pour séquestrer le CO2.
L’augmentation des cultures annuelles et l’élevage sont des sources relativement importantes
d’émissions.

3.3.2 Région 2 : Laâyoune, Boujdour, Sakia El Hamra
Au bilan, le PMV dans cette région constitue une source d’émission pour un total de 124.788 T eCO2.
Nom du Projet PMV - Région 2 (Laayoune, Boujdour, Sakia El Hamra)
Forêt/Plantation 0 Projet (années)
Déboisement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Autres Chang. Usages des Terres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Agriculture
Riz irrigué 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Prairie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Sols organiques 0 -- 0 0 0 0 0 0 0 0
Intrants 0 0 0 --- 0 0 0 0 0
Résultats par ha 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

Essentiellement, on remarque que cette région n’a aucune culture ni annuelle ni pérenne pour
séquestrer le CO2. Il serait important de songer à implanter des cultures pérennes adaptées dans
cette région.
3.3.3 Région 3 : Guelmim, Es-Semara

Au bilan, le PMV dans cette région constitue un puits de captage d’émission pour un total net de
3.530.299 TeCO2, soit 12,72 T./Ha.
Nom du Projet PMV - Région 3 (Guelmim, Es-Semara) Forêt/Plantation 0 Projet (années)
Annuelle 174940,4 Implémentation 2
Continent Afrique Agriculture Pérenne 42559,5 Capitalisation 8
Déboisement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Autres Chang. Usages des Terres -2243554 C'est un puits -492800 -1809522 43617 15152 -635090 -1608464 -224355 -317545 -201058
Agriculture
Culture Pérenne / Agroforesterie -1987920 C'est un puits -1851300 -136620 0 0 -124080 -1863840 -198792 -62040 -232980
Riz irrigué 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Prairie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Sols organiques 0 -- 0 0 0 0 0 0 0 0
Bilan Final -3530299 It is a sink -2106547 -1946142 223985 298406 -681261 -2849038 -353030 -340631 -356130
Résultats par ha -12,7 -7,6 -7,0 0,8 1,1 -2,5 -10,3 -1,3 -1,2 -1,3
Figure 4 . Bilan Carbone - PMV - Région 3

Essentiellement, on remarque que dans cette région, outre les cultures annuelles et pérennes
classiques, un fort taux de changement d’usage des terres impacte fortement sur une séquestration
durable.

3.3.4 Région 4 : Souss-Massa, Drâa
Le bilan de cette région montre que le PMV sera globalement un puits de captage des émissions
d’une valeur de 2.522.552 T.eq.CO2, soit 4,95 T.eq.CO2/Ha.
Nom du Projet PMV - Région 4 (Souss-Massa, Draa) Forêt/Plantation 0 Projet (années)
Déboisement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Autres Chang. Usages des Terres -1247978 C'est un puits 101317 -1408192 45490 13407 3748 -1251726 -124798 1874 -156466
Agriculture
Riz irrigué 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Prairie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Sols organiques 0 -- 0 0 0 0 0 0 0 0
Résultats par ha -4,9 -3,6 -3,0 0,7 1,0 0,0 -4,9 -0,5 0,0 -0,6

Comme pour la région précédente, le changement d’usage des terres joue un rôle non négligeable de
séquestration. Toutefois, c’est dans les meilleures pratiques des cultures annuelles et une forte
croissance des cultures pérennes qui mobilise ce pouvoir séquestrant.
3.3.5 Région 5 : Gharb-Chrarda, Bni Hssen

Cette région a un bilan carbone qui montre que le PMV est un puits de stockage des émissions de
GES pour 2.300.934 T.eq.CO2, soit 3,09 T.eq.CO2/Ha.
Nom du Projet PMV - Région 5 (Gharb-Chrarda, Bni Hssen) Forêt/Plantation 0 Projet (années)
Climat Subtropical ou Chaud tempéré Sec Prairie 0 Surface totale (ha)
Déboisement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Autres Chang. Usages des Terres 469059 C'est une source 843223 -611325 188031 49131 1012459 -543400 46906 506230 -67925
Agriculture
Riz irrigué 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Prairie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Sols organiques 0 -- 0 0 0 0 0 0 0 0
Bilan Final -2300934 It is a sink -3442463 -846846 1019223 969152 976065 -3276999 -230093 488032 -409625
Résultats par ha -3,1 -4,6 -1,1 1,4 1,3 1,3 -4,4 -0,3 0,7 -0,6

La forte croissance des cultures pérennes est le facteur déterminant dans le bilan carbone. Le bétail
et les intrants demeurent des sources très importantes d’émissions de GES.

3.3.6 Région 6 : Chaouia Ouardigha
Pour cette région, le bilan est très positif sur le plan des émissions de GES puisqu’il est un puits de
stockage pour 1.620.647 T.eq.CO2, soit 2,15 T.eq.CO2/Ha.
Nom du Projet PMV - Région 6 (Chaouia - Ouardigha) Forêt/Plantation 0 Projet (années)
Déboisement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Agriculture
Riz irrigué 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Prairie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Sols organiques 0 -- 0 0 0 0 0 0 0 0
En % des émissions sans projet -29,6%
Résultats par ha -2,2 -2,9 -0,9 0,8 0,8 0,6 -2,7 -0,2 0,3 -0,3
Une croissance accrue spécifiquement des cultures pérennes, est essentielle à l’obtention d’un tel
résultat.
3.3.7 Région 7 : Marrakech-Tensift, El Haouz

Cette région déjà caractérisée par une très forte culture pérenne, amplifie son bilan carbone en tant
que puits de stockage à hauteur de 10.958.000 T.eq.CO2, soit 7,92 T.eq.CO2/Ha.
Nom du Projet PMV - Région 7 (Marrakech-Tensift, El Haouz) Forêt/Plantation 0 Projet (années)
Déboisement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Agriculture
Riz irrigué 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Prairie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Sols organiques 0 -- 0 0 0 0 0 0 0 0
Résultats par ha -7,9 -6,7 -2,0 0,5 0,3 0,9 -8,8 -0,8 0,5 -1,1
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : Cultures pérennes -> 12.193.676 T.CO2 de séquestration.

3.3.8 Région 8 : Oriental
La région de l’Oriental bénéficie également des cultures pérennes, comme en témoigne son bilan
carbone « puits » qui se situe à 4.932.993 T.eq.CO2, soit 9,08 T.CO2/Ha.
Nom du Projet PMV - Région 8 (Oriental) Forêt/Plantation 0 Projet (années)
Déboisement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Agriculture
Riz irrigué 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Prairie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Sols organiques 0 -- 0 0 0 0 0 0 0 0
Résultats par ha -9,1 -7,6 -2,5 0,8 0,3 1,1 -10,2 -0,9 0,5 -1,3

La source d’émission du bétail (217.608) et des intrants (639.598) paraît négligeable face au pouvoir
séquestrant des cultures pérennes.
3.3.9 Région 9 : Grand Casablanca

Région sans cultures pérennes, le Grand Casablanca présente un bilan de type « source » avec ses
94.118 T.eq.CO2, soit 1,56 T./Ha.
Nom du Projet PMV - Région 9 (Grand Casablanca) Forêt/Plantation 0 Projet (années)
Autre Usage Dégradé 0 Sols minéraux 60322,5
Sols organiques 0 Surface totale 60322,5
Déboisement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Autres Chang. Usages des Terres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Agriculture
Riz irrigué 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Prairie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Sols organiques 0 -- 0 0 0 0 0 0 0 0
Intrants 0 0 0 --- 0 0 0 0 0
Résultats par ha 1,6 0,0 0,0 0,9 0,7 0,2 1,4 0,2 0,1 0,2

Essentiellement, si rien n’est fait en termes de meilleures pratiques agricoles pour rendre le bilan de
type « stockage », cette région demeurera une source d’émissions due au bétail.

3.3.10 Région 10 : Rabat-Salé, Zemmour, Zaërs
Le résultat bilan carbone des projets du PMV pour cette région est très positif.
Nom du Projet PMV - Région 10 (Rabat-Salé, Zemmour, Zaërs) Forêt/Plantation 0 Projet (années)
Déboisement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Agriculture
Riz irrigué 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Prairie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Sols organiques 0 -- 0 0 0 0 0 0 0 0
Résultats par ha -6,9 -4,5 -3,3 0,6 0,3 0,9 -7,8 -0,7 0,4 -1,0

Avec 3.165.202 T.eq.CO2, soit 6,87 T./Ha, un stockage des GES est essentiellement assuré par le
changement d’utilisation des terres en cultures pérennes et une croissance de ces cultures pérennes.
3.3.11 Région 11 : Doukkala-Abda

Grâce une agriculture pérenne accentuée, le PAR de cette région devient également puits de
stockage avec 3.920.861 T.eq.CO2, soit 4,13 T./Ha.
Nom du Projet PMV - Région 11 (Doukkala-Abda) Forêt/Plantation 0 Projet (années)
Déboisement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Autres Chang. Usages des Terres -1854551 C'est un puits -174781 -1722725 32010 10945 -323240 -1531311 -185455 -161620 -191414
Agriculture
Riz irrigué 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Prairie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Sols organiques 0 -- 0 0 0 0 0 0 0 0
Résultats par ha -4,1 -2,6 -1,9 0,3 0,1 -0,4 -3,7 -0,4 -0,2 -0,5

3.3.12 Région 12 : Tadla, Azilal
Autre région à fortes cultures pérennes, la région du Tadla, Azilal présente un bilan carbone de type
puits de stockage, avec 3.518.686 T.eq.CO2, soit 13,16 T./Ha.
Nom du Projet PMV - Région 12 (Tadla-Azilal) Forêt/Plantation 0 Projet (années)
Déboisement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Agriculture
Riz irrigué 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Prairie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Sols organiques 0 -- 0 0 0 0 0 0 0 0
Résultats par ha -13,2 -17,6 -6,6 3,7 7,3 2,8 -16,0 -1,3 1,4 -2,0
3.3.13 Région 13 : Meknès, Tafilalet

Grande région agricole du Royaume, la région de Meknès-Tafilalet montre un bilan carbone très
positif, avec une séquestration de 2.773.522 T.eq.CO2, soit 4,76 T./Ha.
Nom du Projet PMV - Région 13 (Meknès, Tafilalet) Forêt/Plantation 0 Projet (années)
Déboisement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Agriculture
Riz irrigué 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Prairie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Sols organiques 0 -- 0 0 0 0 0 0 0 0
Résultats par ha -4,8 -5,5 -2,6 1,3 2,1 0,4 -5,2 -0,5 0,2 -0,6

3.3.14 Région 14 : Fès, Boulemane
Autre grande région agricole, Fès, Boulemane obtient un bilan carbone très positif de son PAR.
En effet, 4.232.154 T.eq.CO2, soit 10,95 T./Ha, peuvent être séquestrés au cours de l’implantation
de ses projets. Une forte croissance de l’activité agricole pérenne est le moteur de cette
performance.
Nom du Projet PMV - Région 14 (Fès, Boulemane) Forêt/Plantation 0 Projet (années)
Déboisement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Agriculture
Riz irrigué 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Prairie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Sols organiques 0 -- 0 0 0 0 0 0 0 0
Résultats par ha -10,9 -9,3 -4,2 1,6 0,9 0,5 -11,5 -1,1 0,3 -1,4
3.3.15 Région 15 : Taza, Al Hoceima, Taounate

Région à très fortes cultures pérennes, on retrouve ici un bilan carbone parmi les plus importants du
Royaume, avec ses 10.562.260 T.eq.CO2, soit 10,88 T./Ha.
Nom du Projet PMV - Région 15 (Taza, Al Hoceima, Taounate) Forêt/Plantation 0 Projet (années)
Déboisement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Agriculture
Riz irrigué 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Prairie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Sols organiques 0 -- 0 0 0 0 0 0 0 0
Résultats par ha -10,9 -9,1 -2,8 0,7 0,3 1,3 -12,2 -1,1 0,7 -1,5

Dans la réalisation de ce PAR, il sera extrêmement important d’accorder toute l’attention nécessaire
pour améliorer le mode de gestion agricole et accroître la productivité des cultures pérennes.

3.3.16 Région 16 : Tanger, Tétouan
La région de Tanger-Tétouan n’est pas en reste dans son bilan carbone. La réalisation des projets
définis dans son PAR devrait générer un puits de stockage de CO2 à hauteur de 8.025.375 T.eq.CO2,
soit 11,57 T./Ha.
Nom du Projet PMV - Région 16 (Tanger, Tétouan) Forêt/Plantation 0 Projet (années)
Autre Usage Dégradé 12000 Sols minéraux 693600,6677
Sols organiques 0 Surface totale 693600,6677
Déboisement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Agriculture
Riz irrigué 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Prairie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Sols organiques 0 -- 0 0 0 0 0 0 0 0
Résultats par ha -11,6 -9,4 -3,3 0,9 0,3 1,1 -12,6 -1,2 0,5 -1,6
3.4 Scénarios
Il s’agit de simuler les résultats selon un certain nombre de paramètres permettant d’améliorer
l’impact sur les émissions de GES.
Par conséquent, en changeant les valeurs des variables liées à la mise en œuvre du projet, du
changement d'utilisation des terres et de la gestion, quatre scénarios différents ont été considérés:
Un premier dit plutôt pessimiste que nous avons appelé « Scénario 1 : 20% », un second considéré
moyen que nous avons appelé « Scénario 2 : 50% », un troisième plutôt optimiste, dit « Scénario 3 :
75% » et enfin un scénario ultime, appelé « Scénario 4 : 100% ».
3.4.1 Scénario 1 : 20%

Le « Scénario 1 : 20% » est construit de la même manière que la ligne de base, c'est-à-dire en
considérant le brûlis sur les cultures annuelles et un brûlis lors d’un changement d’utilisation des
terres. Par rapport à l’adoption de nouvelles meilleures pratiques pour les cultures et pour le bétail,
nous l’avons appliqué à 20% des surfaces agricoles utiles et 20% des têtes de bétail considérées.
Le résultat de la simulation nous donne une atténuation globale de 78.212.877 T.eq.CO2 (9,11 T./Ha),
soit 16.439.680 de plus que la ligne de base du PMV. Les résultats sont donnés dans le tableau
suivant :

N° Région
1 Oued-Eddahab - Lagouira 2 450 49 364 -1 247 0 10 012 11 879 70 007 28,57
3 Guelmim, Es-Semara 277 500 -2 243 554 -393 459 -1 987 920 340 690 359 755 -3 924 488 -14,14
4 Souss-Massa, Drâa 510 091 -1 247 978 -732 440 -2 304 321 667 902 351 353 -3 265 484 -6,40
5 Gharb-Chrarda, Bni-Hssen 743 541 469 059 -1 466 412 -5 425 706 1 251 687 1 389 987 -3 781 384 -5,09
6 Chaouia Ouardigha 752 925 -23 060 -1 907 310 -2 931 797 1 048 844 271 812 -3 541 511 -4,70
7 Marrakech-Tensift; El Haouz 1 384 213 -139 820 -2 791 848 -12 193 676 509 773 851 754 -13 763 817 -9,94
8 Oriental 543 354 -141 034 -973 027 -5 649 166 207 983 639 598 -5 915 646 -10,89
9 Grand Casablanca 60 323 0 -167 052 0 92 437 0 -74 615 -1,24
10 Rabat-Salé; Zemmour;Zaërs 461 003 -690 965 -995 268 -3 084 554 243 006 359 504 -4 168 277 -9,04
11 Doukkala-Abda 948 333 -1 854 551 -2 357 174 -2 767 768 149 720 539 013 -6 290 760 -6,63
12 Tadla, Azilal 267 294 -555 228 -258 277 -6 280 203 2 556 286 747 849 -3 789 573 -14,18
13 Meknès, Tafilalet 583 200 -975 631 -1 171 225 -4 016 254 1 735 860 466 431 -3 960 819 -6,79
14 Fès, Boulemane 386 630 -913 696 -622 906 -4 515 720 679 580 511 858 -4 860 884 -12,57
15 Taza, Al Hoceima, Taounate 970 798 -94 018 -1 563 408 -11 952 974 358 934 1 123 682 -12 127 784 -12,49
16 Tanger, Tétouan 693 601 -595 254 -906 944 -8 689 340 292 772 956 574 -8 942 192 -12,89
TOTAL 8 585 257 -8 956 365 -16 307 997 -71 799 398 10 269 835 8 581 048 -78 212 877 -9,11
Note 1 : Meilleures pratiques agricoles et pour le bétail appliquées à 20% des SAU et des têtes
Note 2 : Il y a 1/ Brûlis des résidus et 2/ Brûlis avant conversion des terres
Réduction p/r Ligne de base : -16 439 680 T.eq.CO2
3.4.2 Scénario 2 : 50%

Le « Scénario 2 : 50% » est construit en considérant que le taux d'adoption des pratiques agricoles
proposées par les activités du projet aux agriculteurs pourrait être de l’ordre de 50% en raison de
l'investissement supplémentaire en termes de capital et de travail (variations des prix, conjoncture,
climat etc…).
Il est également considéré que le brûlis des résidus et le brûlis lors des conversions ne se fait plus,
laissant les résidus se transformer en matières organiques pour le sol.
N° Région
3 Guelmim, Es-Semara 277 500 -2 302 322 -1 384 259 -1 987 920 339 595 359 755 -4 975 152 -17,93
4 Souss-Massa, Drâa 510 091 -1 306 875 -2 576 857 -2 304 321 652 165 351 353 -5 184 535 -10,16
8 Oriental 543 354 -254 524 -3 423 287 -5 649 166 193 545 639 598 -8 493 834 -15,63
10 Rabat-Salé; Zemmour;Zaërs 461 003 -762 427 -3 501 534 -3 084 554 231 296 359 504 -6 757 714 -14,66
11 Doukkala-Abda 948 333 -1 897 505 -8 292 968 -2 767 768 130 634 539 013 -12 288 594 -12,96
12 Tadla, Azilal 267 294 -683 454 -908 665 -6 280 203 2 537 372 747 849 -4 587 101 -17,16
13 Meknès, Tafilalet 583 200 -1 060 838 -4 120 584 -4 016 254 1 711 751 466 431 -7 019 494 -12,04
14 Fès, Boulemane 386 630 -1 008 553 -2 191 497 -4 515 720 670 844 511 858 -6 533 068 -16,90
16 Tanger, Tétouan 693 601 -771 775 -3 190 793 -8 689 340 277 962 956 574 -11 417 372 -16,46
TOTAL 8 585 257 -10 571 218 -57 374 500 -71 799 398 10 072 311 8 581 048 -121 091 757 -14,10
Note 2 : Il n'y a plus ni de : 1/ Brûlis des résidus ; 2/ Brûlis avant conversion des terres
Le tableau montre un bilan carbone « puits » de 121.091.757 T.eq.CO2, soit 14,10 T/Ha. Ce scénario
apporte une réduction supplémentaire par rapport à la ligne de base de 59.318.560 T.eq.CO2.
3.4.3 Scénario 3 : 75%

Ce scénario, dit « optimiste », suppose que le taux d'adoption de dites pratiques d’atténuation est
appliqué à hauteur de 75%.

L’atténuation supplémentaire apportée dans ce scénario est de plus de 88.000.000 T.eq.CO2 par
rapport à la ligne de base, pour un bilan net carbone de près de 150.000.000 T.eq.CO2, soit 17,47
T/Ha.
N° Région
4 Souss-Massa, Drâa 510 091 -1 306 875 -3 865 286 -2 304 321 639 050 351 353 -6 486 078 -12,72
8 Oriental 543 354 -254 524 -5 134 931 -5 649 166 181 514 639 598 -10 217 510 -18,80
11 Doukkala-Abda 948 333 -1 897 505 -12 439 452 -2 767 768 114 729 539 013 -16 450 982 -17,35
12 Tadla, Azilal 267 294 -683 454 -1 362 998 -6 280 203 2 521 610 747 849 -5 057 196 -18,92
14 Fès, Boulemane 386 630 -1 008 553 -3 287 245 -4 515 720 663 563 511 858 -7 636 097 -19,75
16 Tanger, Tétouan 693 601 -771 775 -4 786 190 -8 689 340 265 621 956 574 -13 025 110 -18,78
TOTAL 8 585 257 -10 571 218 -86 061 750 -71 799 398 9 907 707 8 581 048 -149 943 610 -17,47
3.4.4 Scénario 4 : 100%

Peu réaliste, ce scénario prétend que toutes les filières et cultures, les deux piliers et tous les
éleveurs appliqueront les meilleures pratiques au niveau de l’ensemble de leurs cultures et au niveau
de l’ensemble de l’alimentation de leur bétail.

N° Région
4 Souss-Massa, Drâa 510 091 -1 306 875 -5 153 714 -2 304 321 625 936 351 353 -7 787 621 -15,27
6 Chaouia Ouardigha 752 925 -81 701 -13 420 525 -2 931 797 994 626 271 812 -15 167 584 -20,14
8 Oriental 543 354 -254 524 -6 846 575 -5 649 166 169 482 639 598 -11 941 185 -21,98
9 Grand Casablanca 60 323 0 -1 175 441 0 85 715 0 -1 089 726 -18,07
11 Doukkala-Abda 948 333 -1 897 505 -16 585 935 -2 767 768 98 824 539 013 -20 613 371 -21,74
12 Tadla, Azilal 267 294 -683 454 -1 817 330 -6 280 203 2 505 848 747 849 -5 527 291 -20,68
14 Fès, Boulemane 386 630 -1 008 553 -4 382 993 -4 515 720 656 283 511 858 -8 739 125 -22,60
16 Tanger, Tétouan 693 601 -771 775 -6 381 586 -8 689 340 253 279 956 574 -14 632 848 -21,10
TOTAL 8 585 257 -10 571 218 -114 749 000 -71 799 398 9 743 104 8 581 048 -178 795 464 -20,83
Le bilan net serait de près de 180.000.000 T.eq.CO2, (20,8 T./Ha) soit 117.000.000 T.eq.CO2 de mieux
que la ligne de base.
L’analyse des 4 scénarios a permis de faire ressortir le potentiel de réduction des émissions de
carbone qui s’élève selon les scénarios à 61 773 000 t-e-CO2 (ligne de base) à 178 795 000 t-e-CO2
(scénario 4). Les résultats sont résumés sur le graphique ci-après :

CUT Cultures annuelles
-8 000 000 0
Scénario 1
Scénario 2
Scénario 3
Scénario 4
Scénario 1
Scénario 2
Scénario 3
Scénario 4
Ligne de base
Ligne de base
-20 000 000
-8 500 000
Tonne équivalent CO3

-40 000 000

-9 000 000
-60 000 000
-9 500 000
-80 000 000
-10 000 000 -100 000 000
-10 500 000 -120 000 000
-140 000 000

-11 000 000
Cultures perennes BETAIL

0 10 600 000
Tonne équivanet CO2

Scénario 1
Scénario 2
Scénario 3
Scénario 4
Ligne de base
-10 000 000 10 400 000

10 200 000
-20 000 000
10 000 000
-30 000 000 9 800 000
9 600 000
-40 000 000
9 400 000
-50 000 000
Scénario 1
Scénario 2
Scénario 3
Scénario 4
Ligne de base
-60 000 000
-70 000 000
-80 000 000
INTRANTS
10 000 000
9 000 000
8 000 000
7 000 000
6 000 000
5 000 000
4 000 000
3 000 000
2 000 000
1 000 000
0
Scénario 1
Scénario 2
Scénario 3
Scénario 4
Ligne de base
A noter que pour les cultures pérennes et les intrants, il n’y a aucune différence entre les scénarios.
Les émissions totales nettes d’équivalent CO2 en tonnes sont représentées au graphique ci-après. Le
scénario 4 permet une amélioration de 184% par rapport à la ligne de base ce qui est équivalent à
117 022 267 t-e-CO2.

Emissions totales de t-e-CO2
0
Milliers
Scénario 1
Scénario 2
Scénario 3
Scénario 4
Ligne de base
-20 000
-40 000
-60 000
-80 000
-100 000
-120 000
-140 000
-160 000
-180 000
-200 000
L’analyse par région (ligne de base) fait ressortir les remarques suivantes :
- 3 régions (Oued Eddahab Lagouira, Laayoune Boujdour Sakia El Hamra et le Grand
Casablanca) sont des sources d’émissions et le plan Maroc Vert contribue à une
augmentation des émissions.
- Les autres régions sont des puits de carbone grâce au PMV où le plus grand potentiel se
trouve au niveau de la région de Marrakech Tensift El Haouz suivi de la région de Taza Al
Houcima Taounate et la région de Tanger Tétouan. Ces 3 régions représentent plus de 47
% du potentiel d’atténuation.
- Le potentiel d’atténuation en t-e-CO2/ha est de 7.2
- Le potentiel d’atténuation par hectare est de 13.16 pour Tadla Azilal suivi de Guelmim
Semara (12.72) ,de Tanger Tétouan (11.57), de Fès Boulmane (10.95) et de Taza Al
Houcima Taouanate (10.88) : voir graphique ci-après.
Potentiel d'atténuation
en T.eq.CO2/hectare
14
12
tonne/hecatre
10
8
6
4
2
0

3.4.5 Éléments d’incertitudes
Les différents scénarios ne tiennent pas compte du fait que le Maroc envisage également de
réhabiliter les routes rurales dans de nombreux domaines. Comme déjà mentionné, cette activité
n'est pas considérée dans le scénario principal en raison du manque de données précises. Il est clair
que les investissements en infrastructures de base (routes, autoroutes, etc…) auront un impact socio-
économique positif en termes de réduction de coûts de transport et l’augmentation de la mobilité
des personnes. Mais elle peut aussi avoir des avantages environnementaux comme la réduction
globale des émissions GES dans le long terme: la réhabilitation des routes augmentera
temporairement la consommation de carburant à la suite des travaux de construction, mais à la fin il
permettra de réduire l'érosion et la dégradation des sols. En outre, les routes dans de meilleures
conditions feront baisser la consommation de carburant et les émissions de GES.
Sans compter qu’il faille faire face à l'incertitude des résultats causée par le manque de certaines
données. Rappelons que pratiquement touts les facteurs d’émissions proviennent des valeurs par
défaut du GIEC. Il serait impératif, en marge de l’implantation du PMV, d’investir dans la recherche et
le développement en vue de générer pour le Maroc ses propres facteurs d’émissions et également
ses propres valeurs de rendement de production, de taux de croissance, etc..
3.5 SENSIBILITE PARAMETRIQUE

Une analyse de sensibilité pourrait être effectuée afin de déterminer comment l’outil utilisé EX-ACT
est «Sensible» à des changements dans la valeur des paramètres principaux tels que :
3.5.1 Climat
Pour chaque région, avec l’aide du logiciel « New LocClim », développé par la FAO à l’échelle
mondiale, nous avons pu obtenir une caractérisation essentielle pour déterminer la zone climatique
et le régime hydrique. Ce sont là des éléments utilisés dans l’application EX-ACT.
TAM PAM ETP Régime
N° Région Ville Zone climatique
(°C) (mm) (mm) hydrique
1 Oued-Eddahab - Lagouira Dakhla 20,26 Tropical 1,58 114,78 Sec
2 Lâayoune, Boujdour, Sakia El Hamra Laâyoune 19,95 Tropical 2,08 121,69 Sec
3 Guelmim, Es-Semara Guelmim 20,94 Tropical 5,92 112,18 Sec
4 Souss-Massa, Drâa Agadir 20,18 Tropical 20,33 89,89 Sec
5 Gharb-Chrarda, Bni-Hssen Sidi Kacem 17,24 Subtropical ou Chaud tempéré 44,5 92,38 Sec
6 Chaouia Ouardigha Settat 17,24 Subtropical ou Chaud tempéré 34,17 106,75 Sec
7 Marrakech-Tensift; El Haouz Marrakech 14,68 Subtropical ou Chaud tempéré 40,25 112,27 Sec
8 Oriental Oujda 13,16 Subtropical ou Chaud tempéré 25,08 115,83 Sec
9 Grand Casablanca Casablanca 17,24 Subtropical ou Chaud tempéré 34,17 106,75 Sec
10 Rabat-Salé; Zemmour;Zaërs Rabat 18,56 Tropical 35,5 92,38 Sec
11 Doukkala-Abda El Jadida 17,08 Subtropical ou Chaud tempéré 31,42 79,51 Sec
12 Tadla, Azilal Beni Mellal 15,71 Subtropical ou Chaud tempéré 49,67 106,75 Sec
13 Meknès, Tafilalet Meknès 14,52 Subtropical ou Chaud tempéré 19,08 97,83 Sec
14 Fès, Boulemane Fès 17,53 Subtropical ou Chaud tempéré 59,08 97,83 Sec
15 Taza, Al Hoceima, Taounate Taounate 17,53 Subtropical ou Chaud tempéré 59,08 97,83 Sec
16 Tanger, Tétouan Tanger 13,02 Subtropical ou Chaud tempéré 64,67 112,91 Sec
Il serait donc possible de mesurer la différence selon la zone climatique sélectionnée. Par exemple, si
on prend la région 10 (Rabat-Salé ; Zemmour ; Zaërs), pour la ligne de base, l’écart serait de près de
175.000 T.eq.CO2 d’émissions de GES en plus (5,5%).

3.5.2 Nature du sol
Dans le modèle, le sol type est considéré comme argileux.
Dans le modèle EX-ACT, les types de sols donnés pour le Maroc sont soit « Sols à argiles 2 :1 » ou
« « Pas de sol dominant ». Nous avons ainsi considéré le premier type.
Les sols argileux très actifs (ou HAC en anglais) correspondent aux sols à argiles 2 :1. Ce sont des sols
légers et moyennement lessivés lesquels sont dominés par des argiles siliceuses 2:1 (dans la
classification WRB ils incluent les Leptosols,
Vertisols, Kastanozems, Chernozems,
Phaeozems, Luvisols, Alisols, Albeluvisols,
Solonetz, Calcisols, Gypsisols, Umbrisols,
Cambisols, Regosols ; dans la classification
USDA ils incluent Mollisols, Vertisols, Alfisols,
Aridisols, Inceptisols). Mais quelques
modifications sont nécessaires,
principalement pour les sols tropicaux.
La figure ci-contre montre la carte des sols
dominants plus précise sur l’ensemble du
territoire marocain.
La sensibilité paramétrique peut être testée
en introduisant la faible activité des argiles
(sols argileux 1 :1).
3.6 ANALYSE ECONOMIQUE

Les agriculteurs peuvent devenir d'importants fournisseurs de services d’atténuation des
changements climatiques en encourageant une plus grande séquestration et stockage à long terme
de C dans la biomasse végétale et matière organique du sol (FAO, 2007).
Cela peut être fait en intégrant des mesures de conservation dans leur processus de production (par
exemple via un travail réduit du sol ou en laissant les résidus de récolte plus longtemps sur les
champs, on peut améliorer la fertilité des sols, réduire le recours aux intrants chimiques, ainsi
qu’augmenter le potentiel de séquestration des sols), en convertissant les cultures et la production
de bétail à d'autres usages (par exemple mise en jachère) ou en évitant un changement de
l'utilisation des terres (par exemple, ne pas convertir les terres de la forêt à l'agriculture).

Dans ce cadre, un outil pour évaluer l'ampleur potentielle de ces prestations serait d’une grande
pertinence pour créditer des réductions d'émissions de GES et de servir comme base pour bénéficier
d’un financement public ou privé dans le cadre du marché de carbone. Étant donné que les secteurs
agricoles des pays en développement ont fait l’objet de sous-investissement ou de négligence, une
nouvelle injection de financement pour le secteur devient nécessaire. Le financement d'atténuation
pour l'agriculture est une source potentiellement importante qui peut jouer deux rôles majeurs:
fournir des investissements supplémentaires au secteur de l’agriculture et/ou augmenter les revenus
des agriculteurs via le crédit carbone.
3.6.1 Classement des types de projets

L’outil EX-ACT peut être utilisé pour évaluer le potentiel d'atténuation des projets agricoles
correspondant à différents modes d'utilisation des terres dans les scénarios simulés projet. Sur la
base de cette estimation, il est possible de classer les projets qui présentent un intérêt pour le
développement de l’agriculture.
 Type 0 - pas de potentiel d'atténuation;
 Type 1 - potentiel d'atténuation faible;
 Type 2 - potentiel d'atténuation moyen et
 Type 3 - potentiel d'atténuation élevé.
Type 0 : projets qui n'ont pas de potentiel d'atténuation (par exemple, ils sont une source nette
d’émissions GES) et ils ne seront pas pris en considération ici, car ils ne peuvent pas bénéficier de
financement supplémentaire dans le secteur de carbone. Au contraire, les projets : type 1, type 2 et
type 3 montrent un potentiel d'atténuation car les activités mises en œuvre sont en mesure
d'augmenter la biomasse aérienne et souterraine et / ou le carbone organique du sol, mais avec une
intensité différente (voir figure ci-après).
Type 1 : projets qui ont un potentiel d'atténuation faible de sorte que les bénéfices de l'atténuation
sont plus petit que les coûts afférents au suivi, rapports et vérification (Monitoring, Reporting and
Verifying) des activités d'atténuation carbone, de sorte qu'il n'y aurait pas de place pour le
financement des projets d'atténuation (ODA : Official Development Assistance « fonds publics »
demeurent la principale source de financement pour cette catégorie de projets). Les projets Type 1
sont donc des purs projets de développement agricole (par exemple des projets agricoles visant
à l’amélioration de la productivité des cultures et l’amélioration de la sécurité alimentaire ou des
projets de développement rural dans le but d'accroître la compétitivité des agriculteurs) et qui ont
un impact positif sur l’atténuation des changements climatiques. Toutefois, ces avantages pourraient
être évalués dans le cadre du marché de Carbone.
Pour les projets de type 2, les avantages des stratégies agricoles à faible émissions de carbone
peuvent être supérieurs aux coûts associés à l'adoption des MRV de base pour l’implémentation des
projets. Dans ce cas, le financement public peut être une source possible qui pourrait intégrer les
fonds ODA, étant donné que les compensations de projets sont considérées comme des biens
publics. C'est le cas, par exemple, d'un projet visant à mettre en œuvre des pratiques agricoles qui
améliorent la productivité contribuent ainsi à la sécurité alimentaire du pays (par exemple la culture
sans labour avec l'incorporation des résidus de récolte dans le sol va augmenter le stockage de
carbone dans le sol, tout en augmentant les rendements des cultures par la fertilité améliorée du sol
et sa capacité de rétention d'eau). Dans l'avenir, l'atténuation devenant partie intégrante des
objectifs du secteur public, il est plausible que l'importance de ces projets agricoles à buts multiples
va augmenter.
Pour les projets de type 3, les bénéfices d'atténuation sont plus importants que les coûts associés à
l'adoption de sorte que les mécanismes d'octroi de crédits Carbone sont une source appropriée de
financement pour cette catégorie de projets.C'est le cas, par exemple, des projets visant à produire
des crédits Carbone agricoles dans les pays développés et vendus sur le marché de carbone

(volontaire ou obligatoire).
Figure 18 : Options de financement pour le développement agricole et les projets d'atténuation
3.6.2 Coût de transaction par Ha et par an

Il n'est pas facile d'estimer les coûts de transaction liés à la comptabilisation des activités carbone au
niveau public ou du marché, étant donné le manque d'informations et le fait que les données
disponibles ne sont pas dans un format standard pour permettre une comparaison précise.
Néanmoins, dans le cadre de cette étude, il est supposé que le les coûts de transaction pour la mise
en œuvre publique sont égaux à 4 $ US / t éq CO2 (par hectare et par an) qui est une valeur
arbitraire, mais plausible basé sur une certaine littérature disponible (Lipper at al. 2010).
Des chiffres standards pour le coût d’un projet d’agriculture dépendent de la taille du projet, du coût
de la main-d’œuvre et des charges foncières, ainsi que de la disponibilité des compétences
nécessaires.
Ces frais peuvent être classés dans trois catégories selon la FAO:
 les frais de mise en œuvre du projet (terre, premières enquêtes, préparation du site et
plantation, suivi et traitements initiaux, gestion continue et entretien, inventaire périodique);
 les frais servant à assurer ou à renforcer la prise de conscience et les capacités des
participants locaux;
 les frais directement associés à l’établissement de la documentation du projet de GES, à
l’audit et à l’enregistrement ainsi qu’au suivi régulier, à la soumission des rapports et à la
vérification ;
Le tableau, ci-après, donne un aperçu des frais à prendre en compte pendant les différentes étapes
d’élaboration d’un projet carbone.

3.6.3 Valeurs du PMV selon les scénarios
Le tableau en page suivante montre bien la différence de la valeur de la tonne CO2 par Ha et par an
selon le scénario envisagé – voir les quatre dernières colonnes.
La différence entre les scénarios est importante et nous pensons qu’il serait intéressant de pouvoir
construire sur un scénario optimiste.

$.T/Ha/an à 4,00 $/T.CO2
% amélioration / % amélioration / % amélioration / % amélioration /
Régions Ligne de base Scénario 1-20%
ligne base
Scénario 2-50%
ligne base
Scénario 3-75%
ligne base
Scénario 4-100%
ligne base
SAU Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 Scénario 4
Oued-Eddahab - Lagouira 71 384 70 007 1,9% 61 198 14,3% 58 841 17,6% 56 485 20,9% 2 450 -11,43 -9,99 -9,61 -9,22
Lâayoune, Boujdour, Sakia El Hamra 124 788 124 350 0,4% 123 694 0,9% 123 147 1,3% 122 600 1,8% 0
Guelmim, Es-Semara -3 530 299 -3 924 488 11,2% -4 975 152 40,9% -5 668 194 60,6% -6 361 237 80,2% 277 500 5,66 7,17 8,17 9,17
Souss-Massa, Drâa -2 522 552 -3 265 484 29,5% -5 184 535 105,5% -6 486 078 157,1% -7 787 621 208,7% 510 091 2,56 4,07 5,09 6,11
Gharb-Chrarda, Bni-Hssen -2 300 934 -3 781 384 64,3% -7 732 295 236,1% -10 329 394 348,9% -12 926 494 461,8% 743 541 2,03 4,16 5,56 6,95
Chaouia Ouardigha -1 620 647 -3 541 511 118,5% -8 423 436 419,8% -11 795 510 627,8% -15 167 584 835,9% 752 925 1,88 4,48 6,27 8,06
Marrakech-Tensift; El Haouz -10 958 000 -13 763 817 25,6% -21 059 268 92,2% -25 987 843 137,2% -30 916 418 182,1% 1 384 213 3,98 6,09 7,51 8,93
Oriental -4 932 993 -5 915 646 19,9% -8 493 834 72,2% -10 217 510 107,1% -11 941 185 142,1% 543 354 4,35 6,25 7,52 8,79
Grand Casablanca 94 118 -74 615 179,3% -497 804 628,9% -793 765 943,4% -1 089 726 1257,8% 60 323 0,49 3,30 5,26 7,23
Rabat-Salé; Zemmour;Zaërs -3 165 202 -4 168 277 31,7% -6 757 714 113,5% -8 518 239 169,1% -10 278 765 224,7% 461 003 3,62 5,86 7,39 8,92
Doukkala-Abda -3 920 861 -6 290 760 60,4% -12 288 594 213,4% -16 450 982 319,6% -20 613 371 425,7% 948 333 2,65 5,18 6,94 8,69
Tadla, Azilal -3 518 686 -3 789 573 7,7% -4 587 101 30,4% -5 057 196 43,7% -5 527 291 57,1% 267 294 5,67 6,86 7,57 8,27
Meknès, Tafilalet -2 773 522 -3 960 819 42,8% -7 019 494 153,1% -9 099 876 228,1% -11 180 259 303,1% 583 200 2,72 4,81 6,24 7,67
Fès, Boulemane -4 232 154 -4 860 884 14,9% -6 533 068 54,4% -7 636 097 80,4% -8 739 125 106,5% 386 630 5,03 6,76 7,90 9,04
Taza, Al Hoceima, Taounate -10 562 260 -12 127 784 14,8% -16 306 981 54,4% -19 059 803 80,5% -21 812 626 106,5% 970 798 5,00 6,72 7,85 8,99
Tanger, Tétouan -8 025 375 -8 942 192 11,4% -11 417 372 42,3% -13 025 110 62,3% -14 632 848 82,3% 693 601 5,16 6,58 7,51 8,44
TOTAL -61 773 196 -78 212 877 26,6% -121 091 757 96,0% -149 943 610 142,7% -178 795 464 189,4% 8 585 257 3,64 5,64 6,99 8,33
Réduction p/r ligne de base : -16 439 680 -59 318 560 -88 170 414 -117 022 267

L’analyse du tableau précédent et des tableaux suivants fait ressortir les remarques et conclusions
suivantes :
- La ligne de base et le scénario 1 sont des projets de type 2 et ne permettent pas par
conséquent de bénéficier des mécanismes de crédit carbone.
- Les scénarios 2, 3 et 4 sont des projets de type 3 et permettent d’avoir recours aux
mécanismes de crédit carbone.
- Le scénario 4 est très intéressant et permet un financement potentiel de 65 Millions de
dollars/an soit l’équivalent de 500 Millions de dollars sur 8 ans.
Type de projet et revenus carbone

ligne base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 Scénario 4
t-e-CO2 total projet 61 773 196 78 212 877 121 091 757 149 943 610 178 795 464
$.T-e-CO2/Ha/an 2,88 3,64 5,64 6,99 8,33
Frais élaboration du projet en $/Ha/an 0,31 0,39 0,59 0,72 0,86
Revenues net $.T-e-CO2/Ha/an 2,57 3,26 5,05 6,26 7,47
Type de projet Type 2 Type 3
Couts de mise en œuvre en $ T-e-CO2/Ha/an
Etude de faisabilité 0,0026 0,0026 0,0026 0,0026 0,0026
Documentation de projet 0,0096 0,0096 0,0096 0,0096 0,0096
Collecte des données 0,0019 0,0019 0,0019 0,0019 0,0019
Validation 0,0026 0,0026 0,0026 0,0026 0,0026
Droits d'enregistrement 0,1439 0,1822 0,2821 0,3493 0,4165
Vérification initiale 0,0036 0,0036 0,0036 0,0036 0,0036
Suivi continu 0,0019 0,0019 0,0019 0,0019 0,0019
Vérification continue 0,0019 0,0019 0,0019 0,0019 0,0019
Frais d'émission 0,1439 0,1822 0,2821 0,3493 0,4165
TOTAL 0,31 0,39 0,59 0,72 0,86
Les revenus pouvant être générés par le plan Maroc vert sont ventilés comme suit (voir graphique ci-
après):
- 347 100 000 US$ pour le scénario 2
Ces valeurs ont été calculées pour une période de comptabilisation de 8 ans.
Attention : les projets qui séquestrent le carbone dans le sol

ne sont pas éligibles au Mécanisme de développement propre
– objet du Protocole de Kyoto.

Revenus potentiels PMV
600 000 000,00
513 200 000
500 000 000,00
430 180 000
400 000 000,00 347 100 000
Dollars US
300 000 000,00
200 000 000,00
100 000 000,00
0,00
Scénario 2 Scénario 3 Scénario 4
3.7 NAMAs (Actions nationales de mitigation)

En général, les options techniques les plus importantes sont l'amélioration de la gestion des terres
cultivées et des pâturages et la restauration biologique des sols et des terres dégradées.
Près de 90 pour cent du potentiel technique d'atténuation de l'agriculture provient de la

séquestration du carbone par les sols. Il s'agit notamment d'accroître dans les sols les niveaux de
matières biologiques dont le carbone est le principal composant.
Cela peut se traduire par une meilleure teneur en nutriments végétaux, par l'augmentation de la
capacité de rétention de l'eau et par une meilleure structure, le tout débouchant sur des rendements
plus élevés et une plus grande résilience.
Les options techniques d'atténuation par la séquestration du carbone peuvent comprendre :

 la réduction du labourage,
 l'utilisation des résidus pour le compostage ou le paillage,
 l'utilisation de cultures pérennes pour la couverture des sols,
 le ré-ensemencement et
 l'amélioration de la gestion des pâturages dans les prairies.
Le bilan carbone précédemment établi est sur la base des activités du PMV. Or, il est clair que ce plan
aura des conséquences évidentes et notables sur de nombreuses filières comme l’huile d’olive,
l’augmentation de la biomasse végétale, les pratiques agricoles en général.
Le développement de mesures d’atténuation sur la base de ces thèmes, est intéressant en marge du
programme lui-même. Les intitulés de ces mesures d’atténuations supplémentaires, sont :
- Méthanisation des déchets d’élevage,
- Méthanisation des déchets d’abattage (sans, rejets liquides),
- Méthanisation des margines de la filière oléicole
- Méthanisation des rejets de la filière lait,
- Bonnes pratiques agricoles

D'autres options comportent des avantages en ce qui a trait à l'atténuation du changement
climatique mais peuvent entraîner des conséquences négatives pour la sécurité alimentaire et le
développement. Dans certains cas, elles donnent lieu à des synergies à long terme, mais comportent
des compromis ou des concessions à court terme.
La production de biocarburants offre une alternative propre aux carburants fossiles mais elle peut
rivaliser avec la production alimentaire en privant celle-ci d'une partie des ressources en terre et en
eau dont elle aurait besoin.
La restauration biologique des sols permet une plus grande capacité de séquestration du carbone,
mais elle peut entraîner une réduction des terres disponibles pour la production alimentaire.
La restauration des parcours peut améliorer la séquestration du carbone lorsqu'on limite le nombre
des têtes de bétail, mais elle réduit à court terme les revenus des bergers.
La plupart des options techniques d'atténuation sont disponibles et peuvent être immédiatement
déployées. Mais bien qu'avec le temps elles génèrent souvent des avantages positifs, elles
impliquent des coûts significatifs.
D'autres obstacles - notamment les droits de propriété incertains et le manque d'information,
d'assistance technique et d'accès aux semences et fertilisants appropriés - doivent être également
surmontés.
3.8 Financement compensation carbone

En rémunérant les émissions évitées, les projets de compensation carbone sont l’un des outils
économiques disponibles pour réduire les émissions agricoles. Les projets agricoles financés à travers
le monde concernent des projets certifiés par des labels de qualité, aussi bien ceux établis par le
protocole de Kyoto (Mécanisme pour un Développement Propre et Mise en Œuvre Conjointe) que
ceux du marché volontaire (Verified Carbon Standard, Climate Action Reserve, Gold Standard,
Chicago Climate Exchange et American Carbon Registry).
Les projets sont concentrés sur trois technologies :
les bioénergies, issues essentiellement de résidus de récolte ;

la méthanisation des effluents d’élevage ;
et la séquestration dans le sol par le non-labour.
C’est bien peu en comparaison des multiples techniques d’atténuation pouvant être mises en place
dans ce secteur. Le caractère diffus des émissions agricoles et le coût des mesures sont les principaux
freins au développement de projets agricoles. Cependant, la mise en place d’agrégateurs regroupant
plusieurs exploitations agricoles et permettant donc de mutualiser les coûts, ainsi que la recherche
sur de nouvelles techniques de mesure des émissions plus efficaces et moins coûteuses sont autant
de moyens de lever ces freins et de libérer le potentiel.
Le potentiel de séquestration de carbone évalué dans cette étude concerne un potentiel global. Il
n’est pas question de le présenter comme un seul projet. Une identification de projets pour le
financement de carbone devrait faire l’objet d’une étude détaillée cas par cas.
Pour accéder au marché de carbone, il faut satisfaire certains conditions et critères que nous
énoncerons ci-après :
(i) l’additionnalité, qui correspond au fait que les réductions d’émissions n’auraient pas pu
avoir lieu sans être valorisées sur les marchés du carbone ;

(ii) la vérification des réductions d’émissions suivant un cahier des charges établi au
préalable ;
(iii) la permanence des réductions d’émissions;
(iv) le calendrier associé à la compensation, c'est-à-dire que les crédits peuvent être émis
qu’une fois que la réduction d’émission a bien été réalisée,
(v) la transparence, permettant de garantir que la même tonne de CO2 réduite n’est pas
revendue plusieurs fois.
3.9 Sources de financement

Dans ce qui suit, sont résumées, les différentes possibilités de financement carbone appliquées au
secteur de l’agriculture.
Mécanisme pour un développement propre (MDP)
Les projets MDP sont homologués par les Nations Unies et implantés dans les pays en
développement, qui n’ont pas d’objectif de réduction d’émissions dans le cadre du protocole de
Kyoto. Aucun type de projet agricole n’est exclu a priori, sauf les projets de séquestration du
carbone dans les sols agricoles.
Verified Carbon Standard (VCS)

Le VCS est développé depuis mars 2006 par l’association Climate Group, l’International Emissions
Trading Association et le Word Economic Forum Global Greenhouse Register. Le label a créé une
unité de crédit carbone : la Verified Carbon Unit (VCU). 42 %19 des crédits volontaires échangés en
2010 étaient des VCU. Tous les types de projets agricoles sont a priori autorisés par le VCS.
Climate Action Reserve (CAR)

Le CAR succède au California Climate Action Registry (CCAR) créé par l’état de Californie en 2001. Il
labélise des projets mis en place en Amérique du Nord et a également créé son unité de crédit
carbone : les Climate Reserve Tonnes (CRT). 16 % des crédits volontaires échangés en 2010 étaient
des CRT. Seules des méthodologies sur la méthanisation des effluents agricoles existent pour le
secteur agricole.
Gold Standard (GS)

The Gold Standard a été mis en place en 2003 par WWF et plusieurs autres organisations non-
gouvernementales et est maintenant approuvé par 70 ONG à travers le monde. Il représente 10 %
des crédits volontaires échangés en 2010. Les projets certifiés par ce label sont des projets
d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique.
Chicago Climate Exchange (CCX)

Le Chicago Climate Exchange, créé en 2003, était avant tout, jusqu’en 2010, un système original
d’échange de quotas volontaires. Le système a fermé en 2010, mais son volet « compensation » se
perpétue sous la forme du Chicago Climate Exchange Offset Registry Program. L’unité de crédit
carbone est ici le Carbon Financial Instrument (CFI), équivalant à 100 tCO2eq. Les crédits de
compensation CFI représentaient 4 % des crédits volontaires échangés en 2010. Les protocoles du
CCX présentent l’originalité, par rapport à tous les autres labels, de délivrer des crédits sur la base de
la vérification d’une pratique - à laquelle est attribuée une quantité de réduction d’émissions par
défaut - et non sur la base d’une mesure, spécifique à chaque projet. Il existe deux types de projets
agricoles autorisés dans le CCX : les projets de méthanisation des effluents d’élevage et les projets
de séquestration de carbone dans le sol passant notamment par l’arrêt du labour et la conversion
des cultures en prairies.

American Carbon Registry (ACR)
L’ACR a été créé en 1997 par deux organisations environnementales : Environmental Ressource Trust
et Environmental Defense Fund. L’unité de crédit carbone créé par ce standard est l’Emission
Reduction Ton (ERT). Peu de projets agricoles existent sous ce label pour le moment, cependant
plusieurs méthodologies novatrices ont été validées pour le secteur agricole en 2010 : meilleure
gestion de la fertilisation, amélioration des systèmes de culture du riz, …. 2 % des crédits volontaires
échangés en 2010 étaient des ERT.
A noter qu’un nouveau label existe en Australie, certifiant les projets agricoles et forestiers : le
Carbon Farming Initiative (CFI).
3.10Renforcement de capacités
 Accompagnement du PMV
Pour assurer une action pérenne du PMV des mesures structurantes doivent être déployées dans le
renforcement de capacité et plus précisément dans les domaines de la formation, de la recherche
développement, du transfert technologique, de l’information et de la communication.
En conséquence, une association des milieux de l’éducation et de la recherche, des acteurs liés au
transfert et à la diffusion des connaissances de même que du secteur des services aux producteurs
apparait fondamentale.
En plus, un rapprochement intersectoriel par exemple secteur agricole et forestier contribuerait à la
réussite du PMV dans le domaine de l’agroforesterie. Il concerne essentiellement les domaines de la
recherche, de la formation, d’assistance technique et financement. L’approche renforcement de
capacités doit à notre avis être abordée par filière.
L’application du PMV doit reposer sur une base technique et économique solide, ce qui implique à la
fois une connaissance bien structurée et un personnel formé pour en faire bon usage. Une base
d’expertise existe dans le domaine agricole mais il existe des lacunes importantes dans les
connaissances. En outre, les préoccupations pour le développement régional et la multifonctionnalité
du PMV doivent aussi être pris en compte dans le processus d’acquisition des connaissances.
Afin de créer une telle base de connaissances, une attention doit être accordée au développement
des techniques de production agricole, des marchés adaptés et des connaissances technico-
économiques requises. Pour être utiles à la planification et la gestion, ces connaissances doivent être
développées de manière systématique.
 Financement carbone
Dans ce qui suit, nous présentons quelques besoins en renforcement de capacités (RC) afin de mener
à bien tout projet d’atténuation et d’accéder aux marchés de carbone (MC):
► Besoin dòrganiser un atelier sur les réalisations dans le domaine du MC/MDP Maroc avec
làppui du ministère de l’énergie des mines de l’eau et de l’environnement ;
► Besoin de mener des actions de RC sur làspect `monitoring` des projets carbone. Il sàgit en
effet dùn point important qui doit permettre de garantir les crédits carbone pouvant
résulter de ces projets ;
► Besoin d`étendre au niveau des régions lèffort en matière de RC et ce pour impliquer plus
les acteurs régionaux et initier plus de projets au niveau des régions du Maroc.
► Besoin de renforcer les capacités nationales sur les aspects juridiques et financiers du
marché carbone et les types de transactions qui sont envisageables ;

► Besoin de renforcer les capacités des operateurs financiers locaux (banques et investisseurs)
sur les aspects financiers et juridiques du MC en particulier sur les risques et garanties
offertes par le MC pour ces projets ;
► Besoin de renforcer plus les capacités sur le MC programmatique et sur les approches
« Programme Carbone »;
► Besoin de renforcer les capacités sur les possibilités carbone pour les projets dàmélioration
de lÈfficacité Énergétique (EE) et les énergies renouvelables (ER) dans le secteur agricole.
Ceci devrait concerner aussi le secteur industriel (Industrie de transformation
agroalimentaire);
Considérant les besoins en RC sur le MC/MDP identifiés ci-dessus, un plan dàction de RC a été établi
et est proposé ici. Ce Plan cible cinq groupes de parties prenantes :
 Les cadres de l’ADA
 Les membres de l’Autorité Nationale Désignée : AND (Interne et externe) ;
 Les experts issus de cabinets de conseils/consultants ;
 Les acteurs économiques ;
 Les opérateurs du secteur financier.
Dans ce plan, il est envisagé deux types d’actions :

 Des séminaires : Il s’agit de rencontres d’une journée visant à informer et sensibiliser le
groupe cible sur des aspects liés au MC/MDP au Maroc ;
 Des ateliers : Il s’agit de formation/information de courte durée (un à trois jours) qui visent à
traiter avec les participants d’un aspect particulier du MC/MDP au Maroc en présentant de
façon détaillée les outils disponibles et en donnant un aperçu sur les résultats acquis avec ces
outils.
Les actions proposées sont les suivantes:

 Un séminaire sur le MC/MDP et ses perspectives après 2012 ;
 Deux séminaires dans deux régions pilotes du Maroc, portant sur la présentation du
MC/MDP et sur son organisation et ses enjeux pour le Maroc ;
 Un atelier sur le Monitoring des projets carbone/MDP ;
 Un séminaire sur la finance carbone et les possibilités dìnvestissement ;
 Un atelier sur la finance Carbone, Énergie et Développement : Études de cas ;
 Un atelier sur le MDP programmatique ;
 Un atelier sur lÈE, ER et le MC/ MDP au Maroc ;
Le détail des objectifs de ces formations sont présentés au tableau ci-après :

Actions Description de l’action
Action 1 Séminaire National sur le MC/MDP au Maroc et ses perspectives après 2012
Informer les acteurs économiques concernés sur les perspectives du
MC/MDP Maroc considérant l’évolution des négociations internationales
Objectif sur le climat, leur présenter l’organisation institutionnelle actuelle de
gouvernance de ces aspects carbone au Maroc et les procédures y
afférant, et discuter de l’évolution du portefeuille carbone du Maroc.

- Porteurs de projets carbone ;
- Membres de l’AND (organes interne et externe) ;
Groupe - Cadres de l’ADA
cible - ONGs ;
- Réseau carbone ;
- Porteurs de projets.
Action 2 et 3 Séminaires régionaux sur les enjeux et opportunités carbone/MDP pour le Maroc
Sensibiliser et informer les acteurs de la région sur les CC, leurs impacts
actuels et futurs sur l’optimisation des émissions en GES provenant des
différentes activités socio-économiques et les opportunités que cette
nouvelle orientation de l’économie mondiale pourrait offrir pour la
promotion et le renforcement de programmes/projets de
Objectif
développement durable dans les pays en voie de développement
comme le Maroc. Ce séminaire sera l’occasion pour l’ADA de présenter
la stratégie carbone du Maroc dans le cadre du PMV avec en particulier
le cadre institutionnel mis en place pour gérer ces aspects et le
portefeuille carbone actuel et ses perspectives.
- Représentants régionaux de différentes administrations concernées :
Energie, industrie, eau, déchets, forêt, agriculture/élevage ;
Groupe - Industriels ;
cible - ONGs agissant dans les secteurs suivants : Energie, industrie, eau,
déchets, forêt, agriculture/élevage ;
- Porteurs de projets.
Action 4 Atelier sur le monitoring des projets carbone
Former les consultants nationaux et les porteurs de projets carbone du
Maroc sur les moyens et modes de contrôle de la `réduction effective
des émissions en GES` résultant de l’activité d’un projet carbone/MDP et
qui pourraient garantir la réussite de la vérification du projet et la
maximisation des crédits carbone pouvant en découler. L’intérêt sera
Objectif porté lors de cet atelier sur le suivi des instruments/équipements devant
fournir les données de base permettant le calcul des réductions des
émissions en GES, sur l’organisation de la gestion de ces données et sur
la définition des rôles et attributions et le RC de l’équipe de monitoring
impliquée dans le processus de collecte, de suivi et d’analyse des
données.
- Cadres de l’ADA
Groupe - Consultants nationaux ;
cible - Porteurs de projets carbone.
Séminaire sur la finance carbone et les possibilités d’investissement dans des

Action 5
projets de développement propre au Maroc
Informer et sensibiliser les acteurs financiers sur le rôle joué par la
finance carbone dans la promotion de projets liés à l’agriculture, en
particulier à travers le MDP, mécanisme financier mis en place dans le
cadre du PK. Ce séminaire se penchera aussi sur les perspectives de la
Objectif finance carbone dans le nouveau traité climat attendu pour l’après 2012.
Lors de ce séminaire, un intérêt particulier sera donné :
- Aux aspects contractuels de la vente des crédits carbone ;
- A l’organisation institutionnelle mise en place au Maroc pour
promouvoir et organiser ces aspects.

- Cadres de l’ADA
Groupe - Représentants du secteur bancaire ;
cible - Sociétés d’investissement ;
- Responsables financiers des grandes entreprises.
Action 6 Atelier Finance Carbone, Énergie et Développement Études de cas
Cet atelier vise à fournir aux acteurs de développement, porteurs de
projets et opérateurs économiques locaux des éléments d’aide à la
décision et des informations techniques pour accompagner leur action
en lien avec les potentialités offertes par la finance carbone pour le
développement du secteur des énergies (efficacité énergétiques et
énergies renouvelables). L’atelier aura pour objectif de former les
participants à mieux appréhender le potentiel du secteur énergie en lien
avec les enjeux de développement et la finance carbone dans le
Objectif
domaine de l’agriculture. Cette atelier s’appuiera sur la présentation
d’étude de cas concrets de projet du secteur agricole ayant bénéficié de
la finance carbone ou présentant un potentiel d’éligibilité. En effet
l’objet de cette formation est d’introduire des exemples d’opérations ou
de technologies qui permettent un accès durable à l’énergie agricole et
qui rendent son utilisation plus efficace en lien avec le potentiel des
financements mobilisables dans le cadre de la lutte contre le
changement climatique.
Groupe Consultants nationaux et porteurs de projets de développement propre :
cible opérateurs économiques, associations locales, Coopératives agricoles.
Action 7 Atelier sur le MDP programmatique
Former les consultants nationaux sur le montage de programmes MDP
Objectif et identifier en commun des programmes pouvant être mis en place au
Maroc dans le secteur de l’agriculture.
Groupe - Réseau carbone ;
cible - Autres consultants nationaux.
Atelier sur l’Efficacité Énergétique(EE) Energies renouvelables (ER) et le marché du
Action 8
carbone
Informer et sensibiliser les agriculteurs et les industriels sur les
possibilités pouvant être offertes dans le cadre du marché du carbone
pour appuyer leurs actions en matière d’amélioration de l’EE et ER. Il
Objectif
s’agira de montrer comment plusieurs agriculteurs et industriels ont pu
bénéficier, de par le monde, de financements carbone et d’identifier des
possibilités similaires pour le Maroc.
- Fédérations (Agriculture et industrie (IAA))
Groupe - Consultants spécialisés dans l’agriculture et l’industrie ;
cible - Membres de l’AND (organes interne et externe) ;
- Réseau carbone.
4 REFERENCES
1 Plan Maroc vert, région de l’oriental
2 Revue HTE N°138 • Sept. - Déc. 2007

3 Plan de Gestion des Pesticides et des Engrais et Guide de Bonnes Pratiques, PROGRAMME
MILLENNIUM CHALLENGE ACCOUNT – MAROC, PROJET ARBORICULTURE FRUITIÈRE, 2010
4 PLAN DE PROTECTION ET DE PRODUCTION INTÉGRÉES DES CULTURES (PPPIC), Évaluation
Environnementale Stratégique secteurs bours et irrigués (PMH et oasis), PROGRAMME
MILLENNIUM CHALLENGE ACCOUNT – MAROC, 2010
5 Utilisation des engrais par culture au Maroc (ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR
L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE, Rome, 2006)
6 Lipper L., Dutilly-Diane C., McCarthy N., Supplying Carbon Sequestration From West African
Rangelands: Opportunities and Barriers, Rangeland Ecology and Management 63(1) January
2010.
7 Les perspectives du financement carbone pour les projets d’agriculture, de foresterie et d’autres
affectations des terres dans le cadre des petites exploitations agricoles, FAO, 2010.
8 Site web de l’institut agronomique et vétérinaire Hassan II

Annexe 1: Projets PMV
Filière végétale
Les tableaux suivants donnent les différents projets du PMV pour chacune des régions.
Tableau 13 : PMV - Projets filière végétale - Région 1

Oued-Eddahab - Lagouira Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
PILIER 1
Primeurs 10 Extension de la superficie des primeurs dans la région 2 000 Ha 0 1 535
Primeurs 1 1 Création d'une station de conditionnement d'une capacité de -- -- 18 0
4 T/hre
PILIER 2 Aucun projet

Lâayoune, Boujdour, Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
Sakia El Hamra

Guelmim, Es-Semara Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
PILIER 1
Maraîchage 1 Création d'un marché de gros et installation d'un unité de 0 0 0 9
conditionnement
Olivier 1 Installation de 3 unités de trituration des olives et de mise en 0 0 0 10
bouteille
Henné 1 Installation d'unité de valorisation 0 0 0 1
PILIER 2
Céréales 1 Augmentation de la production céréalière 60 000 Ha 5 000 421
Cactus (fruit) 1 Augmentation de la production et de la productivité 20 000 Ha 3 000 135
Cactus (fruit) 1 1 Valorisation de la production 50 000 Ha 3 000 0
Palmier dattier 1 Amélioration des conditions de production 13 000 Ha 20 000 273

Palmier dattier 1 1 Valorisation de la production et amélioration de la 13 000 Ha 2 000 0
commercialisation

Souss-Massa, Drâa Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
PILIER 1
Maraîchage 1 Amélioration de la production des cultures maraichères de 12 500 Ha 5 000 2 206
plein champ
Maraîchage 1 1 Amélioration de la production des cultures maraichères de 9 000 Ha 1 000 0
serre
Maraîchage 2 1 reconversion de cultures de primeurs de plein champ en 2 800 Ha 1 000 0
cultures sous abri
Agrumes 1 Amélioration de la productivité (UTA Souss Plaine Tiznit) 23 500 Ha 1 200 1 302
Agrumes 1 2 Développement de la filière des agrumes (extension) 1 000 Ha 138 0
Agrumes 2 1 Renouvellement de plantations 9 510 Ha 600 0
Semences céréales 1 Développement de la production de semences céréalières 3 000 Ha 800 101
Arganier 1 Création d'un laboratoire de produits cosmétiques -- -- 9 27
PILIER 2
Olivier 5 Intensification de la production (UTA Souss) 7 630 Ha 7 866 264
Olivier 1 1 Extension de la superficie (UTA Souss) 2 400 Ha 960 0
Olivier 2 2 Intensification de la production (UTA Haut Atlas ouest) 2 740 Ha 1 634 0
Olivier 3 1 Intensification de la production (UTA préSahara est) 2 015 Ha 2 100 0
Olivier 4 1 Intensification et valorisation de la production (UTA 2 100 Ha 850 0
préSahara est)
Olivier 5 1 Intensification de la production (UTA Anti Atlas ouest) 1 040 Ha 1 200 0
Olivier 6 1 Extension de la superficie (UTA Haut Atlas central) 850 Ha 80 0
Agri. Biologique 1 Intensification et valorisation de la production (UTA Anti- 285 Ha 900 31
Atlas ouest)
Amandier 2 Intensification et valorisation de la production (UTA Anti- 18 000 Ha 6 500 242
Atlas ouest)
Amandier 1 1 Intensification de la production (UTA Anti-Atlas ouest) 6 000 Ha 7 300 0
Amandier 2 1 Intensification de la production (UTA Idaoutanane) 1 200 Ha 1 000 0
Amandier 3 1 Extension de la superficie (UTA Haut Atlas central) 1 500 Ha 1 224 0
Amandier 4 1 Extension de la superficie (UTA Haut Atlas central) 1 200 Ha 692 0
Amandier 5 1 Extension de la superficie (UTA PréSahara Est) 550 Ha 324 0

Cactus (fruit) 1 Intensification et valorisation de la production (UTA antiAtlas 4 800 Ha 100 122
ouest)
Cactus (fruit) 1 1 Intensification de la production (UTA antiAtlas ouest) 40 000 Ha 2 500 0
Cactus (fruit) 2 1 Extension de la superficie (UTA antiAtlas ouest) 6 000 Ha 300 0
Safran 1 Extension de la superficie (Haut Atlas Occidental) 500 Ha 1 285 183
Safran 1 1 Extension de la superficie (UTA PréSahara Est) 240 Ha 380 0
Safran 2 1 Intensification de la production (UTA Haut Atlas Occidental) 530 Ha 1 285 0
Safran 3 1 Intensification de la production (UTA préSahara est) 80 Ha 320 0
Safran 4 1 Valorisation de la production (UTA Haut Atlas Occidental) 0 Ha 1 285 0
Safran 5 1 Valorisation de la production (UTA préSahara est) 0 0 320 0
Caroubier 1 Extension de la superficie (UTA Souss et antiAtlas ouest) 10 000 Ha 1 200 111
Pommier 1 Intensification de la production (UTA Haut Atlas central) 400 Ha 760 17
Arganier 1 Extension de la superficie (UTA antiAtlas ouest) 6 000 Ha 1 200 118
Arganier 1 1 Valorisation de la production (UTA anti Atlas Ouest) 0 0 120 0
Rose à parfum 1 Intensification et valorisation de la production (UTA Haut 800 Ha 6 000 13
Atlas ouest)
Palmier dattier 4 Intensification de la production (UTA préSahara est) 14 800 Ha 9 976 305
PAM 1 Valorisation de la production (UTA anti Atlas Ouest) 0 Ha 340 5

Gharb-Chrarda, Bni- Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
Hssen
PILIER 1
Canne à sucre et 1 Intensification et extension des cultures sucrières : projet 47 000 Ha 29 800 3 053
betterave sucrière dans le cadre d'une convention de partenariat avec la
profession
Primeurs 2 Projet intégré de création d'une unité de production et 1 000 Ha 0 847
d'exportation d'asperges dans la plaine du Gharb
Primeurs 1 4 Projet intégré de mise en place d'une unité de production et 6 000 Ha 800 0
d'exportation d'haricots verts et légumes divers dans la plaine
du Gharb
Maraîchage 10 Intensification et valorisation de l'artichaut 10 000 Ha 3 500 760
Maraîchage 1 3 Intensification et valorisation de la tomate industrielle dans la 20 500 Ha 4 200 0
plaine du gharb

Hssen
Agrumes 9 Projet intégré de production et valorisation des agrumes dans 31 500 Ha 2 800 2 884
la plaine
Agrumes 1 3 Projet d'intégration des petits et moyens agrumiculteurs dans 6 000 Ha 3 600 0
la plaine autour des stations de conditionnement
Agrumes 2 3 Projet de production et d'exportation de la variété Afourer 1 800 Ha 0 0
"Nadorcott" dans la plaine
Arachide 2 Valorisation de l'arachide dans la zone côtière 4 000 Ha 1 400 1 478
Avocatier 2 Projet intégré de production et d'exportation de l'avocatier 2 220 Ha 100 227
dans la zone côtière
Céréales dont : 8 Collecte et stockage des céréales en zone bour 40 000 Ha 4 000 1 270
Intensification du riz 1 Intensification de la culture du riz dans la plaine 9 000 Ha 3 200 0
Semences céréales 2 Intensification de la production de semences certifiées de 10 000 Ha 1 000 0
céréales en zone irriguée
Fraises 2 Développement des cultures de la fraise et des baies rouges 2 600 Ha 2 400 2 369
au niveau de la zone côtière
Fraises 1 17 fermes productivistes de myrtille au niveau de la zone côtière 1 700 Ha 0 0
PILIER 2
Olivier 4 Reconversion des superficies des céréales en plantation 40 000 Ha 11 300 705
d'oliviers avec valorisation de la production dans la zone des
collines et montagnes

Chaouia Ouardigha Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
PILIER 1
Olivier 14 Extension des périmètres intensifs et amélioration de la 18 000 Ha 600 1 032
production des olives
Pommes de terre 3 Intensification et valorisation de la production de pomme de 8 500 Ha 1 300 196
terre primeur et de saison
Céréales 38 Intensification de la production des céréales - production de 96 750 Ha 5 200 587
semences sélectionnées
PILIER 2
Olivier 14 Projets de reconversion en olivier 23 350 Ha 2 000 556
Vigne 5 Projets de reconversion en vigne 1 500 Ha 500 110
Céréales 15 Intensification de la productivité des céréales 144 000 Ha 25 400 507

Marrakech-Tensift; El Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
Haouz
PILIER 1
Agrumes 3 Extension des plantations 1 000 Ha 170 410
Agrumes 1 1 Intensification de la production d'agrumes 5 000 Ha 740 0
Abricotier 1 Intensification de la production d'abricotier 5 000 Ha 900 42
Olivier 40 Extension de production d'olivier 22 449 Ha 2 807 4 293
Olivier 1 5 Valorisation de la production d'olivier 40 810 Ha 14 860 0
Olivier 2 2 Extension de production d'olivier en piedmont et montagne 410 Ha 2 0
Céréales 2 Amélioration de la productivité des céréales d'automne dans 5 000 Ha 2 000 278
différentes zones de la région
Céréales 1 3 Intensification de la production de blé dur Tassaout 10 000 Ha 4 000 0
Céréales 2 3 Intensification de la culture de céréales 9 500 Ha 3 800 0
Céréales 3 3 Production des blés 11 000 Ha 3 600 0
Céréales 4 1 Production de blé dur KAMUT en culture biologique 1 000 Ha 400 0
Semences céréales 3 Multiplication des semences de céréales 3 500 Ha 350 0
PILIER 2
Olivier 3 Extension de production dans différentes secteurs dans l'UTA 18 000 Ha 7 100 1 823
Plaine et plateau
Olivier 1 5 Extension de production dans différentes secteurs dans l'UTA 9 500 Ha 6 000 0
Piedmont et moyenne montagne
Olivier 2 2 Valorisation de la production d'olivier au niveau de l'UTA 2 100 Ha 1 240 0
Plaine et plateau
Olivier 3 1 Valorisation de la production d'olivier au niveau de l'UTA 300 Ha 1 000 0
Olivier 4 6 Intensification de la production d'oliviers au niveau de l'UTA 44 000 Ha 17 900 0
Plaine et plateau
Olivier 5 10 Intensification de la production d'oliviers au niveau de l'UTA 11 031 Ha 11 309 0
Olivier 6 1 Extension de production dans différentes secteurs dans l'UTA 1 000 Ha 300 0
Jbilat
Olivier 7 1 Intensification de la production d'oliviers au niveau de l'UTA 1 000 Ha 320 0
Jbilat
Cactus (fruit) 3 Extension (2) et intensification de la production de cactus 30 000 Ha 5 600 183

Haouz
Cactus (fruit) 1 1 Valorisation en industrie agro-alimentaire 2 unités 100 0
Cactus (fruit) 2 1 Valorisation en alimentation animale 56 000 Ha 40 0

Oriental Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
PILIER 1
Canne à sucre et 1 Intensification de la production betteravière 5 000 Ha 1 400 349
betterave sucrière
Primeurs 1 Extension des cultures de primeurs 60 Ha 2 0
Primeurs 1 1 Valorisation de la production de pomme de terre par le 1 800 Ha 360 0
système de froid
Maraîchage 1 Valorisation de la production de pomme de terre par la 800 Ha 160 0
transformation
Maraîchage 1 1 Production des semences certifiées de la pomme de terre 400 Ha 80 0
Maraîchage 2 1 Valorisation de la production maraichère par la 7 000 Ha 3 400 0
transformation
Agrumes 14 Partenariat public privé autour des terres SODEA-SOGETA 2 230 Ha 14 2 015
Agrumes 1 1 Intensification de la production agrumicole sur 14450 Ha et 16 450 Ha 4 200 0
reconversion sur 2000 Ha
Olivier 2 Intensification de la production oléicole et conversion des 7 200 Ha 500 846
céréales en olivier en grande hydraulique
Olivier 1 1 Conversion des céréales en olivier en périmètre de PMH 1 500 Ha 200 0
Olivier 2 2 Partenariat public privé autour des terres SODEA-SOGETA 664 Ha 550 0
Olivier 3 1 Valorisation de la production oléicole par la création d'une 49 coopérat 0 0
unité mixte de conserves d'olives de table et de trituration ives
de l'huile d'olive
Vigne 1 Intensification de la production de vigne 2 000 Ha 630 112
Vigne 1 1 Mise en place de vignoble sous serres 50 Ha 50 0
Dattes 1 Extension et valorisation de la palmeraie de Figuig 80 Ha 16 28
Céréales 4 1 Intensification de la production céréalière 4 000 Ha 800 316
Semences céréales 1 Multiplication des semences de céréales 2 250 Ha 150 0
PILIER 2
Olivier 9 Reconversion de superficies céréalières en olivier hors 52 300 Ha 4 000 655

programme MCA
Olivier 1 1 Reconversion de superficies céréalières en olivier dans le 3 000 Ha 300 0
cadre du programme MCA
Amandier 2 Extension des superficies d'amandier et reconversion des 12 000 Ha 8 010 209
superficies céréalières en amandier hors programme MCA
Amandier 1 1 Reconversion des superficies céréalières en amandier dans le 3 000 Ha 1 230 0
cadre du programme MCA
Palmier dattier 2 Extension de la palmeraie de Figuig et mise à niveau des 454 Ha 692 69
stations de conditionnement des dattes
Produits du terroir 1 Valorisation des nèfles de Zegzel 138 Ha 106 1
Produits du terroir 1 1 Valorisation des truffes du désert 0 0 7 000 2

Grand Casablanca Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
PILIER 1
Hydroponie 3 Extension et diversification de la culture hydroponique 0 0 20 64
Cultures bio 1 Intensification, valorisation et transformation des cultures 0 0 0 17
biologiques
Pommes de terre 2 Intensification, valorisation et transformation de la pomme de 0 0 800 233
terre
Céréales 1 Intensification et valorisation de la production de céréales 0 0 200 13
PILIER 2
Céréales 1 Intensification et valorisation de la production des céréales 0 0 1 000 14
Agri. Biologique 3 Intensification, valorisation et transformation des cultures 0 0 400 32
biologiques

Rabat-Salé; Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
Zemmour;Zaërs
PILIER 1
Maraîchage 8 Intensification et amélioration de la commercialisation des 3 600 Ha 2 200 456
légumes
Agrumes 2 Extension de la production des agrumes 1 000 Ha 500 162
Olivier 1 Intensification des oléagineuses (tournesol) 5 000 Ha 650 3

Zemmour;Zaërs
Vigne 2 Intensification de la vigne 2 800 Ha 1 270 445
Céréales 1 19 Agrégation de la production du blé tendre et semence dans 70 500 Ha 4 000 1 040
les zones BCA
Céréales 2 1 Agrégation de la production d'orge 2 000 Ha 100 0
Légumineuses 1 Intensification de la production de lentilles 6 000 Ha 600 8
PILIER 2
Olivier 2 Intensification de la production d'olivier dans les zones BC 4 500 Ha 1 780 337
Olivier 1 8 Extension de la superficie de l'olivier dans les zones BCDA 41 000 Ha 14 700 0
Céréales 12 Agrégation de la production de blé tendre dans les zones de la 32 000 Ha 3 470 344
région
Céréales 1 1 Agrégation de la production orge dans la montagne 2 000 Ha 100 0
Caroubier 2 Production de caroubier dans les zones AE 1 200 Ha 800 6
Arganier 2 Production de caroubier dans les zones AE 1 200 Ha 800 10
PAM 2 Production et valorisation des plantes aromatiques et 1 160 Ha 250 25
médicinales dans la zone A

Doukkala-Abda Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
PILIER 1
Canne à sucre et 1 Intensification de la production de la betterave à sucre 23 000 Ha 22 000 1 697
betterave sucrière
Primeurs 1 Réhabilitation du maraîchage de primeurs dans la zone 1 725 Ha 350 1 376
Chtouka par la mobilisation des eaux d'irrigation à partir du
Oued Oum Errabia
Primeurs 1 3 Amélioration de la productivité du maraîchage primeurs 3 030 Ha 1 020 0
existant dans les zone Chtouka (1820 Ha); Oualidia et
extension de superficie (260 Ha); Ayir et extension (950 Ha)
Primeurs 2 1 Intensification de la production de tomates primeurs sous 400 Ha 100 0
serres en grande hydraulique
Cultures bio 1 Développement et valorisation du maraîchage biologique 620 Ha 20 42
dans les plateaux avec nucleus farm
Maraîchage 1 Amélioration de la productivité et des conditions de 10 000 Ha 33 000 964
commercialisation du maraîchage de saison sous irrigation par
pompage privé

Maraîchage 1 1 Amélioration de la productivité et des conditions de 4 000 Ha 4 000 0
commercialisation du petit pois vert en bour
Maraîchage 2 1 Intensification de la production de la pomme de terre en 2 000 Ha 1 000 0
grande hydraulique
Maraîchage 3 1 Intensification de la production du melon sous petits tunnels 2 000 ha 1 500 0
en grande hydraulique
Olivier 1 Intensification de la production de l'olivier dans les plateaux 400 Ha 200 26
intérieurs
Vigne 2 Intensification de la production des raisins de table en grande 5 000 Ha 3 000 715
hydraulique
Câpriers 1 Intensification de la production du câprier 245 Ha 100 83
Céréales 14 Agrégation de la production du blé dur dans la plaine des 70 000 Ha 12 000 1 867
Doukkala-Abda
Céréales 1 20 Agrégation de la production du blé tendre dans la plaine des 100 000 Ha 16 000 0
Doukkala-Abda
Céréales 2 2 Agrégation de la production du blé dur irrigué en grande 9 000 Ha 5 000 0
hydraulique
Céréales 3 2 Agrégation de la production du blé tendre irrigué en grande 9 000 Ha 5 000 0
hydraulique
Semences céréales 1 Intensification de la production de semences des céréales 5 000 Ha 330 144
d'automne
Légumineuses 4 Intensification de la production des légumineuses 20 500 Ha 2 000 31
alimentaires
PILIER 2
Olivier 1 Extension de superficie de l'olivier et valorisation de la 13 000 Ha 8 000 126
production dans les plateaux intérieurs de la région
Vigne 1 Intensification de la productivité du vignoble Doukkali dans la 12 750 Ha 10 000 32
plaine
Figuier 1 Extension de la superficie du figuier et amélioration des 4 400 Ha 2 000 19
conditions de commercialisation de la production dans les
plateaux intérieurs
Câpriers 1 Extension de la superficie du câprier et amélioration des 9 500 Ha 2 500 123
conditions de commercialisation de la production dans les
plateaux intérieurs
Cactus (fruit) 1 Développement du cactus en verger dans les plateaux 2 000 Ha 2 600 20
intérieurs
Cumin 1 Extension de superficie du cumin et valorisation de la 1 500 Ha 500 15

Arganier 1 Extension de superficie de l'arganier et valorisation de la 2 300 Ha 250 3

Tadla, Azilal Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
PILIER 1
Canne à sucre et 1 Betterave - Développement de l'amont agricole et mise à 11 520 Ha 7 550 937
betterave sucrière niveau de l'outil industriel
Agrumes 10 Renouvellement et extension; Intensification; Valorisation de 12 000 Ha 1 115 1 334
production / grande hydraulique et pompage privé
Niora 1 Transformation et valorisation de la production / grande 820 Ha 650 7
hydraulique
Pommier 2 Entreposage frigorifique de la production / moyenne 400 Ha 120 39
montagne
Sésame 1 Conditionnement et emballage de la production 2 230 Ha 650 7
Grenadier 1 Station de conditionnement 1 400 Ha 860 44
Olivier 10 Réhabilitation, extension et agro-industrie 27 050 Ha 12 325 561
(valorisation/transformation) / grande hydraulique; plaine
bour; pompage privé
Céréales 3 Intensification des céréales communes en irrigué / pompage 55 380 Ha 18 500 103
privé
Semences céréales 1 Production de semences sélectionnées / grande hydraulique 10 000 Ha 300 20
PILIER 2
Olivier 10 Réhabilitation, extension et transformation 28 589 Ha 27 625 336
Céréales 1 Intensification en bour 20 000 Ha 6 600 10
Noyer 1 Intensification et densification des plantations 520 Ha 960 6
Amandier 3 Réhabilitation et extension des plantations 6 400 Ha 2 086 31
Caroubier 6 Intensification via le surgreffage des plants mâles de 12 900 Ha 1 500 171
caroubier et reconversion

Meknès, Tafilalet Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
PILIER 1
Pommier 1 Valorisation de la production 1/ par création de 6 unités 1 680 Ha 630 628

d'entreposage frigorifique de 2000 et/ou 4000 T; 2/ création
de stations anti-grêle
Olivier 9 Intensification et valorisation (Meknès 3 projets: 3000 Ha; El 6 600 Ha 1 150 1856, 97
Hajeb 6 projets : 3600 Ha)
Olivier 1 14 Extension et valorisation (Errachidia 10 projets : 10000 Ha; 14 000 Ha 3 400 0
Khénifra 4 projets : 4000 Ha)
Olivier 2 4 Extension (Meknès 1 projet : 1000 Ha; Ifrane 3 projets : 3000 4 000 Ha 747 0
Ha)
Vigne 2 Extension, intensification et valorisation de la vigne de table 3 000 Ha 400 251
Pommes de terre 1 Intensification et valorisation de la pomme de terre 2 000 Ha 800 1 298
Semences pomme de 1 Production de semences sélectionnées 200 Ha 50 0
terre
Dattes 1 Unité de production de vitro plants 20 Ha 0 2 344
Dattes 1 15 Extension des palmeraies sur terrains collectifs 10 000 Ha 3 650 0
Céréales 3 15 Valorisation de la production de blé tendre 39 000 Ha 2 880 606
Céréales 4 3 Valorisation de la production de blé dur 13 200 Ha 1 850 0
Semences céréales 3 Multiplication de semences sélectionnées 9 000 Ha 360 0
PILIER 2
Olivier 2 Reconversion (Meknès : 7000 Ha; El Hajeb : 4000 Ha) 11 000 Ha 2 800 539
Olivier 1 10 Intensification et valorisation (Meknès 7 projets : 21000 Ha; El 30 305 Ha 20 600 0
Hajeb 1 projet : 3000 Ha; Errachidia 2 projets : 6305 Ha)
Olivier 2 1 Reconversion et valorisation - Khenifra 6 700 Ha 4 190 0
Tournesol 5 Intensification de la production de tournesol 20 000 Ha 1 380 77
Céréales 25 Intensification de la production du blé tendre 50 000 Ha 9 280 413
Dattes 2 Intensification des palmeraies (1 x périmètres MCA : 5000 Ha: 10 000 Ha 16 500 237
1 x périmètres Palmeraies : 5000 Ha)
Pommes de terre 2 Intensification de pomme de terre et encadrement des 1 600 Ha 400 36
producteurs
Pommes de terre 1 1 Aménagement d'un périmètre à l'amont de la station de 400 Ha 150 0
purification des eaux usées
Oignons 3 Valorisation de la production par : 1/Création d'unités 1 500 Ha 600 806
d'entreposage frigorifique (2000 T) 2. Création de stations
anti-grêle
Oignons 1 1 Intensification de la culture de l'oignon vert 500 Ha 200 0
Produits du terroir 5 Valorisation des produits du terroir 18 765 Ha 17 650 3

Fès, Boulemane Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
PILIER 1
Maraîchage 3 Intensification de la production par 1/ production accrue de 20 000 Ha 6 000 61
semences 2/conditionnement et stockage des productions
Abricotier 1 Intensification de la production des abricotiers à Missour 400 Ha 200 3 640
Pommier 3 Intensification de la production de pommes à Sefrou 5 700 Ha 1 600 0
Prunier 1 Intensification de la production de prunes à Sefrou 500 Ha 400 0
Olivier 20 Extension de l'olivier 20 000 Ha 1 000 600
Olivier 1 2 Intensification de la production de l'olivier dans la région 56 000 Ha 0 0
Câpriers 2 Extension et intensification de la production du câprier 2 000 Ha 1 000 35
Céréales 4 10 Agrégation de la production des céréales dans la plaine du 40 000 Ha 4 500 1 815
saiss et du pré Rif
Semences céréales 1 Agrégation de la production de semences sélectionnées dans 6 600 Ha 80 0
la plaine du saiss et le prérif
PILIER 2
Olivier 2 Extension de la superficie d'olivier au niveau de la région 44 000 Ha 16 200 366
Céréales 1 Amélioration de la productivité 58 400 Ha 14 000 1 507
Légumineuses 1 Amélioration de la productivité 40 000 Ha 15 000 3
Maraîchage 3 Valorisation de la production 20 000 Ha 7 400 210
Câpriers 1 Valorisation de la production / organisation dela filière 18 700 Ha 12 000 6
PAM 2 Reconversion et diversification : lavande et safran 508 Ha 344 8

Taza, Al Hoceima, Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
Taounate
PILIER 1
Agrumes 1 Développement intégré de la culture des agrumes par 1 000 Ha 113 312
l'extension et renouvellement des vieilles plantations et le
conditionnement des productions
Agrumes 1 1 Agrégation de la production des agrumes par la création 4 000 Ha 454 0
d'unités de conditionnement
Olivier 4 Production et transformation des olives à Taounate et à Taza 4 000 Ha 1 000 340
Câpriers 1 Intensification de la culture du câprier 300 Ha 100 6

Taounate
Céréales 3 11 Agrégation de la production de blé tendre (35000 Ha) et de 55 000 Ha 6 900 1 058
blé dur (20000 Ha) à Taounate et Taza
Céréales 4 3 Production de blé tendre (9000 Ha) et de blé dur (4000 Ha) à 13 000 Ha 1 600 0
Taounate
Semences céréales 7 Production de semences de blé tendre (15000 Ha) et de blé 32 000 Ha 3 800 0
dur (10000 Ha) en irrigué à Tanounate-Taza et production de
semences d'orge (7000 Ha)
PILIER 2
Olivier 1 Extension et intensification del'olivier à Al Hoceima 1 500 Ha 3 000 1 186
Olivier 1 5 Extension de plantations d'olivier à Taounate 57 800 Ha 25 000 0
Olivier 2 6 Extension de plantations d'olivier à Taza 57 800 Ha 25 000 0
Olivier 3 5 Intensification de l'olivier à Taounate 48 000 Ha 20 000 0
Olivier 4 5 Intensification de l'olivier à Taza 32 000 Ha 13 000 0
Figuier 2 Extension, réhabilitation de la culture de figues et valorisation 3 000 Ha 1 400 128
des produits de figues de la région
Figuier 1 1 Extension de la superficie de figuier à Taounate et Al Hoceima 10 000 Ha 7 600 0
Figuier 2 1 Extension des plantations de figuier à Taounate 5 000 Ha 7 000 0
Figuier 3 1 Intensification de la culture de figuier de la région 7 500 Ha 5 000 0
Amandier 3 Extension, réhabilitation et valorisation des amandes d'Al 11 000 Ha 11 750 397
Hoceima
Amandier 1 3 Extension, réhabilitation et valorisation des amandes de Taza 10 300 Ha 9 000 0
Amandier 2 2 Extension, réhabilitation et valorisation des amandes de 3 600 Ha 3 000 0
Taounate
Câpriers 1 Extension et intensification de la culture du câprier à 9 700 Ha 2 500 74
Taounate
Cactus (fruit) 1 Promotion de la culture de cactus par l'extension et 1 700 Ha 900 12
l'entretien à Taza-Al Hoceima

Tanger, Tétouan Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
PILIER 1
Canne à sucre et 1 Extension et intensification de la production de la culture 12 000 Ha 5 000 142
betterave sucrière sucrière
Agrumes 2 Extension et valorisation de la production agrumicole dans la 5 400 Ha 2 000 561

zone d'Elouamra
Avocatier 2 Extension et valorisation de la production d'avocatier dans la 1 500 Ha 1 180 229
zone d'Elouamra
Olivier 13 Valorisation de la production par la mise en place d'unités de 17 500 Tonnes 4 000 62
trituration modernes (3tonnes/heure)
Pommes de terre 5 Valorisation de la production par la mise en place d'unités de 12 500 Tonnes 1 500 485
stockage frigorifique
Fraises 2 Extension et valorisation de la production de fraises dans la 1 700 Ha 100 220
zone d'Elouamra
PILIER 2
Olivier 42 Extension, réhabilitation et valorisation de l'olivier par la mise 104 300 Ha 115 000 916
en place d'unités de trituration de capacité moyenne (500
kg/hre)
Figuier 15 Extension et valorisation de la production de figuier par la 11 000 Ha 13 500 44
mise en place d'unités de séchage (1 tonne/hre)
Amandier 1 Extension de la superficie de l'amandier 2 500 Ha 5 000 13
Prunier 1 Extension de la superficie du prunier 600 Ha 1 200 3
PAM 1 Mise en place d'un centre de production et de valorisation 0 0 342 4
avec la mise à niveau de 2 unités existantes

Filière animale
Les tableaux suivants donnent les différents projets du PMV pour chacune des régions.
Oued-Eddahab - Lagouira Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
PILIER 1
Viandes rouges 1 Création de 30 unités d'engraissement de chamelons; 1 500 Têtes 30 17
camelines valorisation et commercialisation du produit
Viandes de volaille 6 Intensification de la production de viandes de volailles dans la 600 000 Poussins 6 15
région
Viandes de volaille 1 1 Création d'un établissement de découpe (abattoir moderne) -- 0 20 0
capacité de 2000 têtes / hre
PILIER 2
Lait de chamelle 1 Création des unités de production laitière en semi-intensif ; 15 000 têtes 300 48
amélioration de la producivité en passant de 2,6 à 8 l/tête/an;
création et équipement d'une laiterie pour le traitement du
lait
Viandes rouges 1 Amélioration de la productivité du cheptel camelin en passant 25 000 têtes 300 32
camelines de 18 à 30 kg/tête/an
Viandes rouges caprines 1 Amélioration de la productivité du cheptel caprin en passant 30 000 têtes 450 22
de 8 à 8 kg/tête/an
Lâayoune, Boujdour, Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
Sakia El Hamra
PILIER 1
Viandes rouges
2 Intensification de la production de la viande cameline 9 300 têtes 300 134
camelines
Développement et valorisation de la production de viande
Viandes de volaille 2
blanche
560 000 sujets 52 60
PILIER 2
Intensification et valorisation de la production du lait de
Lait caprin 3
chèvre dans les zones péri-urbaines
17 000 têtes 4 351 50
Intensification et valorisation de la production du lait de
Lait de chamelle 3
chamelle dans les zones péri-urbaines
45 860 têtes 1 014 315
Viandes rouges Intensification et valorisation de la production de viandes

2 226 000 têtes 3 670 308
camelines rouges camelines et caprines dans les parcours intérieurs.

Intensification et valorisation de la production de viandes
Viandes rouges caprines 2
rouges camelines et caprines dans les parcours côtiers
76 000 têtes 1 220 0
Guelmim, Es-Semara Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
PILIER 1
Viandes rouges
1 Importation de chamelles et dromadaires reproducteurs 31 000 têtes 600 519
camelines
Œufs de consommation 1 Création de 3 unités avicoles de ponte 30 000 têtes 3 7
Viandes de volaille 1 Création de 3 unités avicoles de poulets de chair 871 000 têtes 3 180
PILIER 2
Lait 1 Valorisation de la production laitière 741 têtes 150 18
Viandes rouges
Amélioration de la productivité du cheptel au niveau de la
camelines, caprines et 1
région
0 0 0 1 164
ovines
Apiculture 1 Amélioration de la productivité apicole 0 0 0 48
PILIER 1
Lait bovin 1 Amélioration de la productivité des élevages laitiers 60 900 têtes 14 000 797
Lait bovin 1 1 Construction d'un complexe laitier 14 519 têtes 312 0
Viandes rouges bovines
3 Création de centres d'engraissement bovins (UTA Souss) 11 têtes 2 312 376
et/ou ovines
Viandes rouges bovines Création d'un centre d'engraissement bovin (UTA présahara
1 1 000 têtes 340 0
et/ou ovines 1 est)
Viandes rouges bovines Création d'un centre d'engraissement ovin (UTA présahara
1 11 200 têtes 30 0
et/ou ovines 2 est)
Viandes rouges bovines Création d'un centre d'engraissement caprin (UTA présahara
1 8 têtes 30 0
et/ou ovines 3 est)
Viandes rouges bovines Création d'un projet intégré de bout en bout spécialisé en
1 12 000 têtes 1 000 0
et/ou ovines 4 viande bovine
Viandes rouges bovines 1 Contruction et équipement d'un abattoir municipal 8 900 têtes 1 000 0

et/ou ovines 5
1 Développement de production de viandes ovines et caprines 11 223 têtes 200 0
et/ou ovines 6
Viandes de volaille 4 Création d'abattoirs avicoles 9 100 000 sujets 340 46
PILIER 2
Création d'une unité de production de lait de chèvre et de
Lait caprin 2
fromage (UTA Souss)
1 240 têtes 500 12
Lait 3 Mise à niveau des coopératives laitières (UTA préSahara est) 3 300 têtes 580 20
Viandes rouges
Création d'un réseau d'unités d'engraissement des caprins
(UTA préSahara est)
13 000 têtes 300 64
ovines
Viandes rouges
Amélioration de la productivité des caprins par la sélection
massale (UTA anti Atlas ouest)
3 000 têtes 60 0
ovines 1
Viandes rouges
Amélioration de la productivité des caprins par la sélection
massale (UTA Idaoutanane)
3 000 têtes 60 0
ovines 2
Viandes rouges
Développement de l'agrégation sociale pour la production de
vaindes ovines et caprines (UTA Haut Atlas Occidental)
25 776 têtes 200 0
ovines 3
Viandes de volaille 1 Création d'un élevage de volaille beldi (fermier) (UTA Souss) 900 têtes 20 5
Renforcement d'un élevage cunicole et mise ne place d'une
Viandes de volaille 1 1
unité d'abattage de lapin (UTA Souss)
9 000 têtes 100 0
Apiculture 1 Modernisation de la filière apicole (UTA Idouatanane) 32 250 têtes 100 30

Apiculture 1 2 Modernisation de la filière apicole (UTA Souss) 20 900 têtes 550 0
Modernisation de la filière apicole (UTA Haut Atlas
Apiculture 2 1
Occidental)
2 600 têtes 100 0
Apiculture 3 1 Modernisation de la filière apicole (UTA Anti Atlas ouest) 9 000 têtes 500 0
Création d'une unité de conditionnement et d'emballage du
Apiculture 4 1
miel
4 300 têtes 30 0
Hssen

PILIER 1
Accroissement de production laitière au niveau des petites et
Lait bovin 4
moyennes fermes à travers différentes conventions
155 000 têtes 15 000 4 434
Lait bovin 1 1 Démarrage d'une usine laitière 15 000 têtes 2 000 0

Lait bovin 2 1 Nouvelle usine de tranformation du lait 95 600 têtes 10 000 0
Lait bovin 3 1 Mise en place d'une usine laitière 4 000 têtes 0 0
Lait bovin 4 1 Mise en place d'une usine laitière 2 000 têtes 0 0
Lait bovin 5 2 Extension capacité usines laitières 100 000 têtes 10 000 0
Lait bovin 6 12 Développement des grandes fermes productivistes 17 400 têtes 0 0
PILIER 2
Intensification et valorisation de la production des viandes
4 rouges bovines adossée aux fermes laitières par la mise en 100 000 têtes 20 000 99
et/ou ovines place de 4 groupements affiliés à l'ANPVR
Viandes rouges bovines organisation des éleveurs ovins en groupements affiliés à
4 60 000 têtes 6 150 0
et/ou ovines 1 l'ANOC
2 Construction de 2 nouveaux abattoirs 0 0 0 0
et/ou ovines 2
1 Réhabilitation d'un marché à bestiaux 0 0 0 0
et/ou ovines 3
Construction d'un abattoir avicole à Sidi Slimane et extension
d'un abattoir existant
0 0 400 18
Viandes de volaille 1 2 Création de 2 groupements d'élevage du poulet beldi 7 000 têtes 250 0
Création d'un centre apicole pour l'approvisionnement en
Apiculture 1
matériel nécessaire et assurer la formation des apiculteurs
1 000 têtes 300 9
Apiculture 1 2 Création de 2 groupements d'apiculteurs 2 000 têtes 200 0
PILIER 1
Lait bovin 7 Production, collecte et transformation du lait 6 500 têtes 92 282
Lait bovin 1 1 Création d'une unité de production de velles 1 000 têtes 20 0
Viandes rouges bovines Création des unités d'élevage ovin avec insémination
47 4 700 brebis 61 332
et/ou ovines artificielle
Viandes rouges bovines 109 Engraissement des agneaux 98 100 têtes 760 0

et/ou ovines 1
5 Engraissement des taurillons 5 700 têtes 5 0
et/ou ovines 2
Viandes rouges bovines Création d'un abattoir de découpage de viandes rouges :
3 0 0 1 200 0
et/ou ovines 3 42000 bovins; 300000 ovins
Viandes de volaille 1 Création de 2 abattoirs avicoles 0 0 0 2 099
Viandes de volaille 1 1 7 agrégations autour des abattoirs 20 790 000 têtes 700 0
Viandes de volaille 2 1 Création de 6 unités modernes de volailles 0 0 0 0
PILIER 2
Production, collecte et transformation du lait : race pure
Lait 1
(37000), race croisée (50100), race locale (21810)
108 910 têtes 22 000 185

13 Création et renforcement de groupements d'ovins 137 100 têtes 1 535 475
et/ou ovines
Viandes rouges bovines Amélioration de bovin productif de viande via l'insémination
3 7 500 têtes 750 0
et/ou ovines 1 artificielle
Viandes rouges bovines Création des unités d'engraissement des taurillons modèle
4 5 500 têtes 550 0
et/ou ovines 2 COPAG
Viandes de volaille 1 Agrégations (14) de poulets de ferme 320 000 poulets 1 400 19
Viandes de volaille 1 1 Agrégations (8) de poulet Beldi 0 0 0 0
Cuniculture 1 Création d'un élevage de lapin pour diversifier les revenus 2 000 lapins 400 37

Haouz
PILIER 1
Lait bovin 4 Agrégation de la production laitière en grande hydraulique 43 000 têtes 11 500 959
Lait bovin 1 1 Agrégation de la production laitière en grande hydraulique 45 000 têtes 14 000 0
Lait bovin 2 5 Exploitation d'une ferme de 1000 vaches laitières 5 000 têtes 5 0
Lait bovin 3 1 Exploitation d'une ferme de 400 chèvres laitières 400 têtes 1 0
Viandes rouges bovines Intensification et valorisation de la production des viandes
1 286 000 têtes 6 000 218
et/ou ovines rouges bovines et ovines
Viandes rouges bovines 3 Centre d'engraissement d'ovins 18 000 têtes 3 0

et/ou ovines 1
PILIER 2
15 Intensification de la production ovine 85 400 têtes 3 000 177
et/ou ovines
2 Intensification de la production ovine 8 000 têtes 400 0
et/ou ovines 1
2 Intensification des ateliers d'engraissement ovin 84 000 têtes 1 020 0
et/ou ovines 2
1 Intensification de 110 ateliers d'engraissement bovin 10 000 têtes 110 0
et/ou ovines 3
2 Intensification et valorisation des chevreaux de l'arganier 17 300 têtes 400 0
et/ou ovines 4

PILIER 1
Lait bovin 2 Mise en place de fermes laitières productivistes 750 têtes 2 160
Mise en place d'une unité de traitement et de
Lait bovin 1 1
commercialisation du lait
1 100 têtes 49 0
Développement de la filière laitière selon le modèle agrégé à
Lait bovin 2 1
cheptel constant
35 500 têtes 4 200 0
Valorisation et commercialisation dela production de viandes
1 ovines par la mise en place d'un abattoir moderne intégré et 500 000 têtes 12 000 412
et/ou ovines développement de l'élevage naisseur engraisseur
Viandes rouges bovines Mise en place d'un centre d'engraissement spécialisé des
1 1 000 taurillons 113 10
et/ou ovines 1 bovins adossé aux exploitations laitières
Viandes rouges bovines Mise en place d'un centre d'engraissement spécialisé en
1 2 000 taurillons 1 000 0
et/ou ovines 2 viandes rouges bovines
Intensification et valorisation de la production des viandes unités
blanches
200
élevage
200 155
Intensification de la production apicole et mise en place d'une
Apiculture 1
unité de coditionnement de miel
32 500 ruches 1 800 8
PILIER 2
1 Intensification de la production des viandes rouges ovines 4 500 têtes 800 14
et/ou ovines

Viandes rouges
Mise en place d'unités d'engraissement du chevreau de
talsint (produit du terroir)
8 000 têtes 800 6
ovines
Grand Casablanca Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
PILIER 1
Développement de la productivité laitière; Valorisation des
Lait bovin 2
produits laitiers
0 0 800 55
Viandes rouges bovines Création de centre d'engraissement bovin; création d'un

3 0 0 790 122
et/ou ovines abattoir privé ; Elevage des veaux
Viandes de volaille 8 Amélioration de la productivité et valorisation de produits 0 0 183 1 280
PILIER 2
Développement de la productivité laitière et valorisation des
Lait 1
produits laitiers
0 0 1 500 91
Développement de l'agrégation sociale des élevages
traditionnels poulet beldi
0 0 230 6
Amélioration de la productivité; Amélioration et
Cuniculture 4 diversification du revenu de la femme rurale; Valorisation des 0 0 400 6
produits cunicoles

Zemmour;Zaërs
PILIER 1
Lait bovin 1 Agrégation de la production laitière dans les UTA ABC 64 000 têtes 6 100 239
Lait bovin 1 1 Transformation du lait dans les UTA A 64 000 têtes 6 100 0
Développement de grandes fermes de production laitière
Lait bovin 2 5
dans les UTA AB
500 têtes 5 0

2 Engraissement ovin dans les UTA ABCD 120 000 têtes 135 328
et/ou ovines
4 Intensification de viande ovine dans les UTA CD 48 000 têtes 520 0
et/ou ovines 1
Viandes rouges bovines 5 Engraissement des bovins dans les UTA AB 11 950 têtes 620 0

Zemmour;Zaërs
et/ou ovines 2
2 Intensification de viande bovine dans les UTA BC 11 000 têtes 320 0
et/ou ovines 3
2 Construction d'abattoirs modernes 0 0 100 0
et/ou ovines 4
Intensification de la production de viande blanche dans les
UTA ABE
5 000 000 poussins 290 242
PILIER 2
Viandes rouges bovines Intensification de la production des viandes ovines et caprines
3 150 000 têtes 2 000 56
et/ou ovines dans les zones ABCD
Viandes rouges bovines Intensification de la production de viandes bovines dans la
1 7 000 têtes 120 0
et/ou ovines 1 zone C
1 Amélioration des conditions de commercialisation du bétail 100 000 têtes 10 000 0
et/ou ovines 2
1 Aménagement des tueries rurales 100 000 têtes 10 000 0
et/ou ovines 3
Intensification de la production avicole beldi au profit de la
femme rurale
0 0 2 850 9
Apiculture 2 Intensification de la production de miel dans les UTA ABC 220 000 ruches 2 200 89

PILIER 1
Lait bovin 3 Agrégation de la production laitière en grande hydraulique 78 500 têtes 20 000 2 630
Lait bovin 1 3 Agrégation de la production laitière dans la plaine 44 050 têtes 19 750 0
Intensification et valorisation de la production de viandes
3 rouges à Bir Jdid (14000 têtes), Nord de la plaine ADER (33000 69 000 têtes 18 650 198
et/ou ovines têtes) et sud de la plaine JmattShaim (22000 têtes)
Viandes rouges bovines Intensification et valorisation de la production de viandes
1 22 000 têtes 5 640 0
et/ou ovines 1 rouges en grande hydraulique
Viandes rouges bovines Projet intégré d'intensification et valorisation des viandes
1 20 000 têtes 1 0
et/ou ovines 2 rouges

1 Création d'une unité d'engraissement des taurillons maigres 12 000 têtes 1 0
et/ou ovines 3
5 Réhabilitation et modernisation de 5 abattoirs 0 0 0 0
et/ou ovines 4
5 Réhabilitation et modernisation de 5 marchés aux bestiaux 0 0 0 0
et/ou ovines 5
Intensification de la production de viande de volailles dans la
province d'El Jadida
6 800 000 poussins 680 306
Intensification de la production de viande de volailles dans la
province de Safi
3 500 000 poussins 370 0
Développement de la production de miel dans le sahel en tant
Apiculture 1
que produit animal de terroir
7 500 ruches 750 21
PILIER 2
Viandes rouges
Amélioration de la productivité du cheptel ovin et caprin dans
les plateaux intérieurs de la région
580 000 têtes 19 300 64
ovines
Viandes rouges Intensification de la production des viandes rouges ovines par
camelines, caprines et 1 le développement de l'élevage naisseur engraisseur dans les 52 800 têtes 400 0
ovines 1 plateaux intérieurs
Viandes rouges Promotion de la viande caprine par la création d'activités
camelines, caprines et 1 génératrices de revenus pour les femmes dans les plateaux 1 000 têtes 200 0
ovines 2 intérieurs
Développement de la production des viandes de volailles
Beldi dans le Sahel par la création d'AGRs pour les femmes
286 000 têtes 1 000 6
Développement de la production des viandes de volailles
Viandes de volaille 1 1 Beldi dans les plateaux intérieurs de la région par la création 500 000 têtes 1 000 0
d'AGRs pour les femmes
Développement de l'agrégation sociale dans le domaine de
Apiculture 1 l'apiculture par la création d'AGR pour les femmes rurales 3 600 ruches 900 9
dans les plateaux intérieurs
Tadla, Azilal Nbre projets Titre Superficie/Production Unité Agrégés Coût (Mio)
PILIER 1
Lait bovin 1 Développement de la filière lait selon le modèle agrégé avec 0 0 27 000 1 838

création d'un laboratoire en interprofession
Lait bovin 1 4 développement de grandes fermes laitières 0 0 0 0
Développement de l'agrégation de la filière viandes rouges
1 autour d'un abattoir régional moderne intégré au centres 0 0 3 000 64
et/ou ovines d'engraissement spécialisés
Viandes rouges bovines Création d'un centre d'engraissement spécialisé adossé aux
1 0 0 0 0
et/ou ovines 1 grandes fermes laitières
Viandes de volaille 1 Développement de l'agrégation autour d'un abattoir avicole 0 0 300 10
PILIER 2
10 Projets de développement de l'agrégation sociale avec l'ANOC 0 0 1 200 20
et/ou ovines
Apiculture 1 Promotion du miel en tant que produit du terroir 0 0 1 500 10
PILIER 1
Lait bovin 6 Intensification du lait par la création de fermes productivistes 6 000 têtes 0 564
Lait bovin 1 1 Intensification du lait par le développement du secteur laitier 9 000 têtes 625 0
1 Ranch Adarouch en zone de montagne 250 bovins 250 335
et/ou ovines
1 Amélioration de la race D'man - Oasis 2 000 brebis 100 0
et/ou ovines 1
1 Engraissement de taurillons - montagne Saiss 10 800 têtes 3 600 0
et/ou ovines 2
1 Engraissement d'ovins - antenais 192 000 têtes 7 680 0
et/ou ovines 3
Intensification de la production des viandes blanches par la
création d'unités (90) productivistes de poulet de chair
0 0 0 393
Valorisation des viandes blanches par la création d'abattoirs
avicoles (5 provinces)
0 0 0 0
Apiculture 1 installation de ruchers pilotes (5000 ruches) 125 000 ruches 2 000 331
PILIER 2
Intensification de la production de lait par le renforcement de
Lait 1 l'insémination artificielle et l'encadrement technique - zone 1 200 têtes 267 441
oasienne

Intensification du lait 1/par la mise à niveau et 2/ par la
Lait 1 2
création de centre de collecte de lait
2 600 têtes 800 0

1 Projet de développement de groupements ANOC 56 000 têtes 610 5
et/ou ovines
1 Projet de développement des zones de montagne 383 500 têtes 2 800 0
et/ou ovines 1
1 Projet Azaghar 356 000 têtes 2 800 0
et/ou ovines 2
Intensification de la production des viandes de poulet beldi
Viandes de volaille 3 par la création d'AGR au profit des ruraux : 500 0 0 420 7
volailles/coopérative
Organisation des apiculteurs en groupes cibles possédant
Apiculture 1
chacun un rucher de 10 ruches (2000 unités)
20 000 ruches 2 000 13
PILIER 1
Agrégation de la production laitière au saiss et au prérif (6
Lait bovin 6
pôles de production)
26 500 têtes 11 600 102

10 Engraissement des ovins 10 000 têtes 5 000 161
et/ou ovines
21 Engraissement des bovins 27 000 têtes 12 000 0
et/ou ovines 1
Œufs de consommation 1 Conservation et conditionnement de la production des œufs 0 0 0 730
Intensification de la production de viandes de volailles dans la
plaine de saiss
113 200 têtes 200 0
Conservation et conditionnement de la production de viandes
de volailles
133 200 têtes 200 0
PILIER 2
Amélioration de la productivité du cheptel ovin et caprindans
1 les plateaux de haute et moyenne moulouya et zones du 240 000 tête 900 53
et/ou ovines Moyen Atlas
Développement de la production de viande de volailles Beldi
Viandes de volaille 1 dans les exploitations à très faibles revenus et de la femme 0 0 3 500 22
rurale
Viandes de volaille 1 10 Projet de création de 97 unités de proximité 0 0 97 0

Apiculture 1 l'apiculture par la création d'AGR dans les plateaux de la 20 000 ruchers 200 12
haute et moyenne moulouya et des zones du Moyen Atlas
Taounate
PILIER 1
Intensification et agrégation de la production laitière à
Lait bovin 1
Taounate par la création d'une unité de traitement de lait
25 000 têtes 3 500 289
Intensification et agrégation de la production laitière à Taza
Lait bovin 1 1
par la création d'une unité de traitement de lait
20 000 têtes 2 500 0
Intensification et agrégation de la production laitière en
Lait bovin 2 1 périmètre irrigué Ghiss Neckor par l'union des coopératives 4 000 têtes 500 0
laitières d'Ajdir à Al Hoceima
Création de 10 fermes laitières dans les zones potentielles à
Lait bovin 3 1
Taounate
1 000 têtes 0 0
Viandes rouges bovines Création de 6 ateliers spécialisés d'engraissement de

1 6 000 têtes 2 000 53
et/ou ovines taurillons
Apiculture 1 Création d'un centre apicole régional 27 000 ruches 1 500 9
PILIER 2
Développement de l'agrégation sociale dans le secteur caprin
par la création d'AGR pour les femmes rurales dans les zones
Lait caprin 1
de montagne à Al Hoceima (création de 5 coopératives
500 têtes 100 3
féminies pour valorisation autour de fromageries artisanales)
Viandes rouges bovines Amélioration de la productivité du cheptel ovin par la création
1 25 000 têtes 600 127
et/ou ovines 1 de deux groupements ANOC à Taza et Taounate
Intensification de la production des viandes rouges caprines
1 dans les zones de montagne par la création de trois 24 000 têtes 600 0
et/ou ovines 2 groupements caprins ANOC dans la région
Apiculture 1 l'apiculture par l'appui et le soutien aux coopératives apicoles 6 000 ruches 600 7
de la région

PILIER 1
Agrégation de la production laitière à travers un système
Lait bovin 1
d'intégration coopératif (Colainord)
50 000 têtes 18 000 406
Agrégation de la production laitière à travers un système
Lait bovin 1 1
d'intégration coopératif (Centrale Laitière)
18 900 têtes 1 500 0
Lait bovin 2 1 Programme recherche & Développement -- 0 0 0

1 Centre d'engraissement de taurillons laitiers (Colainord) 5 000 têtes 3 000 76
et/ou ovines
Viandes rouges bovines Centre d'engraissement de taurillons laitiers (Centrale
1 3 000 têtes 1 500 0
et/ou ovines 1 Laitière)
Viandes rouges bovines Centre d'engraissement de taurillons laitiers (Société
1 1 000 têtes 0 0
et/ou ovines 2 Mazariaa)
4 Construction de 4 nouveaux abattoirs 0 0 0 0
et/ou ovines 3
4 Aménagement et réhabilitation de 4 abattoirs 0 0 0 0
et/ou ovines 4
Projet intégré de bout en bout (production aliments, poussins, Mio.
abattage et commercialisation : Someprocaw)
7
Poussins
100 210
Projet intégré de bout en bout (production aliments, poussins, Mio.
abattage et commercialisation : Spoussimar
10
Poussins
100 0
Mio.
Viandes de volaille 2 1 Complexe d'abattage et de transformation de volailles 3
Poussins
160 0
Réhabilitation et aménagement de la station apicole Lalla
Apiculture 1
Mimouna
0 0 0 4
PILIER 2
Développement et organisation de la filière caprine laitière
Lait caprin 1
(fromage de chèvre)
15 000 têtes 800 112
Amélioration de l'infrastructure de formation et
Lait caprin 1 1 d'encadrement par la mise à niveau de la station d'élevage 1 800 têtes 230 0
caprin de Bellota
Lait caprin 2 2 Développement de la production laitière caprine 1 000 têtes 200 0
Lait caprin 3 1 Programme de Recherche & Développement 0 0 0 0
Viandes rouges bovines Amélioration de la productivité du cheptel bovin par la
1 20 000 têtes 200 71
et/ou ovines création des associations d'engraissement
Viandes rouges bovines 1 Amélioration de la productivité du cheptel ovin par la création 6 400 têtes 200 0

et/ou ovines 1 des associations d'engraissement
Viandes rouges bovines Amélioration de la productivité en viande caprine et
1 2 000 têtes 400 0
et/ou ovines 2 valorisation du chevreau de montagne
Viandes de volaille 1 Reconversion des tueries traditionnelles 0 0 0 7
Apiculture 3 Développement de la filière apicole 30 000 têtes 2 000 98

Annexe 2: TAM et PAM des villes des 16 régions
Tableau 29 : Région 1 – Oued-Eddahab, Lagouira
Figure 19 : TAM – Dakhla Figure 20 : PAM - Dakhla

Tableau 30 : Région 2 - Lâayoune, Boujdour, Sakia El Hamra
Figure 21 : TAM - Laayoune Figure 22 : PAM - Lâayoune
Tableau 31 : Région 3 - Guelmim; Es-Semara
Figure 23 : TAM - Guelmim Figure 24 : PAM - Guelmim

Tableau 32 : Région 4 – Souss-Massa, Drâa
Figure 25 : TAM – Agadir Figure 26 : PAM - Agadir
Tableau 33 : Région 5 - Gharb-Chrarda; Bni Hssen
Figure 27 : TAM - Sidi Kacem Figure 28 : PAM - Sidi Kacem

Tableau 34 : Région 6 - Chaouia - Ouardigha
Figure 29 : TAM - Settat Figure 30 : PAM - Settat
Tableau 35 : Région 7 - Marrakech-Tensift; El Haouz
Figure 31 : TAM - Marrakech Figure 32 : PAM - Marrakech

Tableau 36 : Région 8 - Oriental
Figure 33 : TAM - Oujda Figure 34 : PAM - Oujda
Tableau 37 : Région 9 – Grand Casablanca
Figure 35 : TAM - Casablanca Figure 36 : PAM – Casablanca

Tableau 38 : Région 10 - Rabat-Salé; Zemmour; Zaërs
Figure 37 : TAM - Rabat Figure 38 : PAM - Rabat
Tableau 39 : Région 11 - Doukkala-Abda
Figure 39 : TAM - El Jadida Figure 40 : PAM - El Jadida

Tableau 40 : Région 12 - Tadla, Azilal
Figure 41 : TAM - Beni Mellal Figure 42 : PAM - Beni Mellal

Tableau 41 : Région 13 - Meknès, Tafilalet
Figure 43 : TAM - Meknès Figure 44 : PAM - Meknès
Tableau 42 : Région 14 – Fès, Boulemane
Figure 45 : TAM – Fès Figure 46 : PAM - Fès

Tableau 43 : Région 15 - Taza, Al Hoceima, Taounate
Figure 47 : TAM - Taounate Figure 48 : PAM - Taounate

Tableau 44 : Région 16 - Tanger,Tétouan
Figure 49 : TAM - Tanger Figure 50 : PAM - Tanger

Évaluation Du Potentiel Du PMV Et Accès Aux Fonds Carbone

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Évaluation Du Potentiel Du PMV Et Accès Aux Fonds Carbone

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Étude sur le potentiel d’atténuation du changement climatique dans le secteur de

Phase 2 : Bilan carbone des actions du PMV

2 PRÉSENTATION DE LA MÉTHODE CARBONE _________________________________________ 5

3 PARTIE II : ETABLISSEMENT DE LA LIGNE DE BASE ET DES SCÉNARIOS_______ 12

ADA EDIC-Fraquemar Page 2 de 88

Annexe 1: Projets PMV ____________________________________________________ 51

ADA EDIC-Fraquemar Page 3 de 88

ADA EDIC-Fraquemar Page 4 de 88

2 P RESENTATION DE LA METHODE CARBONE

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2.2 Changement d’occupation du sol

Cultures annuelles Vivaces/agroforesterie Jachère Prairies Terres dégradées

ADA EDIC-Fraquemar Page 6 de 88

2.3 Terres cultivés

2.3.2 Cultures pérennes

ADA EDIC-Fraquemar Page 7 de 88

2.4.1 Émissions de CH4 dues à la fermentation entérique

ADA EDIC-Fraquemar Page 8 de 88

2.4.2 Émissions de CH4 dues à la gestion du fumier

2.4.3 Émissions N2O liées à la gestion du fumier

ADA EDIC-Fraquemar Page 9 de 88

Tableau 5 : Masse type par défaut, en kg par animal

2.4.4 Techniques de mitigation

ADA EDIC-Fraquemar Page 10 de 88

Tableau 8 : Facteurs d’émissions de GES associées à l’utilisation d’intrants

2.6.1 Émissions de GES associées à la consommation d’électricité

2.6.2 Émissions de GES associées à la consommation de combustibles

2.6.3 Émissions de GES associées à l’installation de systèmes d’irrigation

ADA EDIC-Fraquemar Page 11 de 88

*SRR = Système de retour par ruissellement

Tableau 10 : facteurs d’émissions liés aux systèmes d’irrigation

2.6.4 Émissions de GES associées à la construction d’infrastructures

3 P ARTIE II : E TABLISSEMENT DE LA LIGNE DE BASE ET DES

3.1 Ligne de base

3.1.1 Données de base – filière végétale

ADA EDIC-Fraquemar Page 12 de 88

Guelmim, Es-Semara SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Souss-Massa, Drâa SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Gharb-Chrarda, Bni-Hssen SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Chaouia Ouardigha SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

ADA EDIC-Fraquemar Page 13 de 88

Marrakech-Tensift; El Haouz SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Oriental SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Casablanca SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Rabat-Salé; Zemmour;Zaërs SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

ADA EDIC-Fraquemar Page 14 de 88

Tadla, Azilal SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Meknès, Tafilalet SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Fès, Boulemane SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

Taza, Al Hoceima, Taounate SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

ADA EDIC-Fraquemar Page 15 de 88

Tanger, Tétouan SAU (ha) - Production (T.) - Rendement (T/ha)

3.1.1.2 Autres données/Indicateurs agronomiques

ADA EDIC-Fraquemar Page 16 de 88

3.1.2 Données de base – filière animale

ADA EDIC-Fraquemar Page 17 de 88

Gharb-Chrarda, Bni- Marrakech-Tensift; El

ADA EDIC-Fraquemar Page 18 de 88

3.1.3 Hypothèses de base

Dose Apport moyen en UF/ha

ADA EDIC-Fraquemar Page 19 de 88

3.1.3.4 Ratios de production laitière

3.1.3.5 Autres hypothèses retenues

ADA EDIC-Fraquemar Page 20 de 88