Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Préparer par :
STE BOUCHKARA GREEN ENGINEERING
Email : technique.bge@gmail.com
2
6.8. Détail estimatif __________________________________________________________ 40
8. CONCLUSION __________________________________________________________ 60
9. Annexe _______________________________________________________________ 61
3
LISTE DES FIGURES
Figure 1: Camembert national 250 Gr ..................................................................................................... 8
Figure 2: Camembert calife 250 Gr ......................................................................................................... 8
Figure 3: Le brie de TEBOURBA ............................................................................................................... 9
Figure 4: Couteaux plateaux .................................................................................................................... 9
Figure 5: Gouda demi-sel ...................................................................................................................... 10
Figure 6: Mozzarella en boule ............................................................................................................... 10
Figure 7: Fromage à raclette ................................................................................................................. 11
Figure 8: Fromage BURRATA ................................................................................................................. 11
Figure 9: Vue en coupe de Filtres plantés de roseaux .......................................................................... 25
Figure 10: Vu en plan Filtres plantés de roseaux .................................................................................. 25
Figure 11: Cuve tampon d'homogénéisation ........................................................................................ 28
Figure 12: Regard de distribution .......................................................................................................... 30
Figure 13: Filtres plantés de roseaux à écoulement verticale rectangulaire en béton ......................... 31
Figure 14: Filtre planté de roseaux à écoulement verticale cylindrique ............................................... 31
Figure 15: Filtres plantés de roseau (vue en plan) ................................................................................ 34
Figure 16: Drain ..................................................................................................................................... 35
Figure 17 : Dispositif de répartition sur les filtres. ................................................................................ 36
Figure 18: Composant de filtre à roseaux vertical ................................................................................ 38
Figure 19: Plan de filtre planté a roseau vertical .................................................................................. 39
Figure 20: flottateur .............................................................................................................................. 47
Figure 21: Détecteur de niveau à flotteur ............................................................................................. 63
Figure 22: Le panier de dégrillage ......................................................................................................... 64
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Charge à traiter par la station.............................................................................................. 16
Tableau 2: récapitulatif des résultats du dimensionnement du dégraisseur-déshuileur ..................... 23
Tableau 3: Dimension de la cuve tampon ............................................................................................. 30
Tableau 4: Dimension des filtres ........................................................................................................... 32
Tableau 5 Le résultat de traitement ...................................................................................................... 32
Tableau 6: Détail estimatif de la station 2............................................................................................. 59
4
1. Introduction
Le traitement des eaux usées occupe une place importante dans les soucis
environnementaux de notre pays car les rejets d’eaux résiduaires ont fortement évolués en
quantité et qualité depuis quelques décennies. Les pollutions présentes dans l’eau sont
d’origines diverses : industrielle, domestique ou agricole.
Les activités humaines produisent de nombreux déchets qui sont traités systématiquement
par des technologies en constante évolution. L’épuration des eaux résiduaires urbaines
(ERU) est réalisée dans des stations d’épuration (STEP) où leurs différents polluants sont
séparés ou dégradés par des procédés physiques, chimiques ou biologiques.
Les procédés biologiques de la lutte contre la pollution des eaux, font l’objet de recherches
très actives. Certaines bactéries sont capables de dégrader les rejets d’hydrocarbures, les
eaux usées industrielles et les matières organiques réfractaires des eaux urbaines. Les
procédés de traitement des eaux qui recueillent ces eaux usées sont composés de plusieurs
phases, chacune traitant un type particulier de pollution (organique, chimique, minérale).
Une fois que cette eau usée est traitée, elle donne un résidu nommé les boues. Ces boues
d’épuration résultent du fonctionnement efficace des systèmes de traitement
physicochimiques et biologiques qui permettent l’épuration des effluents. Elles sont
composées de biomasse cellulaire (20-40%), de matière organique réfractaire (40-60%) et de
matières minérales (10-30%), peuvent contenir divers micropolluants minéraux et
organiques parmi lesquels des organismes pathogènes. Cette composition est
potentiellement nuisible pour l’environnement et pose un réel problème de gestion pour les
exploitants.
5
L’Ancienne Station de traitement des eaux de rejets de la société CPL SOUANI est réalisée à
l’aide d’un procédé à boues activées. Le traitement biologique par boues activées permet
d'éliminer une grande partie de la matière organique (MO) des eaux résiduaires.
L'amélioration du taux d'élimination de la MO et la diminution du volume des boues formées
lors du traitement sont deux problèmes cruciaux d'une station d'épuration. La connaissance
de la MO des eaux et des boues est essentielle pour leur compréhension.
En effet, la principale limitation de ce procédé appliqué aux boues de STEP est le rendement
de dégradation de la DCO qui demeure faible. Ainsi, une nouvelle technologie permettant de
diminuer les effluents liquides de rejets d’eaux de l’industrie CPL seront rédigés dans ce
rapport. Les avantages de la nouvelle technologique sont essentiellement basés sur la moins
consommation d’énergie et les eaux usées sont immédiatement activées par oxygénations
dans l’ensemble de la cuve. Aussi, les boues n’ont pas le temps de se déposer et de
s’accumuler au fond.
6
2. Présentation de l’entreprise CPL SOUANI
SOUANI fait partie des toutes premières fromageries en Tunisie puisque créée en 1979 par
son fondateur, Mohamed Salah GAHBICHE.
Son site de production est situé à une quarantaine de kilomètres au Nord-Ouest de Tunis
dans la plaine de Lansarine et à quelques encablures du village de Tebourba.
Cette position géographique lui permet de recevoir dans des conditions idéales les meilleurs
laits frais du pays qui proviennent de la région du Nord-Ouest, un des plus riches bassins
laitiers de notre pays.
7
CAMEMBERT NATIONAL 250GR
Fromage à pâte molle et croûte fleurie, présenté sous forme de pain de 250 g. Sa saveur est
appétissante, soutenue, sans être forte. Affiné sans excès, il est simplement délicieux.
Ce fromage à pâte molle et croûte fleurie, présenté sous forme de pain de 250gr, représente
le type accompli de la pâte fruitée sans excès. C'est un fromage qui se doit de figurer sur
chaque plateau à moins d'avoir choisi un thème qui l'en exclut.
2/ PÂTES MOLLES
Notre fromagerie en Tunisie s’est lancée dans la fabrication de fromages à pâtes molles tels
que le Brie de Tebourba ou Couteaux et Plateaux. Ces camemberts, sont fabriqués à partir
des meilleurs laits de vache en Tunisie. Ils se caractérisent par leurs goûts délicats, leurs
8
textures crémeuses. Nos spécialités à pâtes molles peuvent être consommées avec du pain
ou compléter une viande ou des légumes.
LE BRIE DE TEBOURBA
Le BRIE est un fromage à pâte molle absolument unique. En effet, à la fois moelleux et
tendre, ce fromage permet de terminer magnifiquement un repas.
COUTEAUX PLATEAUX
Petit camembert de 150gr, fabriqué à partir des meilleurs laits de vache et conditionné dans
une boite en bois de peuplier, il saura trouver, pour quelques heures seulement, sa place
dans votre réfrigérateur …
9
Il y a d’autres articles à vendre dans cette entreprise en citant d’autres exemples :
GOUDA DEMI-SEL
Le Gouda de Souani se présente sous la forme d'une meule de deux kilogrammes environ et
sa croute est recouverte d’un enduit protecteur alimentaire de couleur jaune.
Proposée sous sa forme la plus répandue en Italie à savoir en boule de 125gr baignant dans
son petit lait, la Mozzarella fraiche estampillée SOUANI se distingue par son goût laiteux, sa
texture filée et sa brillance si particulière. Avec un filet d’huile d’olive bien de chez nous, elle
saura rehausser le gout de vos salades !
10
FROMAGE À RACLETTE
Le froid est la ! Rien de meilleur qu’une bonne raclette de fromage pour se réchauffer en
famille ou avec les Amis !
FROMAGE BURRATA
Nous avons le plaisir de vous confirmer la mise au point de notre nouvelle spécialité
fromagère fraiche de type BURRATA.
11
3. Présentation de Bureau d’étude (STE BGE)
L’entreprise BGE est une société par action simplifiée indépendante créée en 2016 et basée
à Menzel Jamil, Bizerte, TUNISIE. BGE réalise des études environnementales (traitement des
eaux, des odeurs, des pollutions atmosphériques, des sonores, des études techniques et des
études d’impacts) pour les industriels et les Collectivités Locales, aussi bien en Tunisie qu’à
l’étranger (Espagne, Maroc…).
Email: technique.bge@gmail.com
Domaine d’application :
12
4. Les étapes de conception d’une STEP
La conception d’une station de traitement de l’eau pour un industriel relève du marché
privé. Le client désigne un maitre d’ouvrage, souvent extérieur à l’entreprise, son rôle est de
définir les objectifs du marché, le calendrier des travaux, il produit également le dossier de
consultation des entreprises (DCE).
Dans la plupart des cas, les stations communales ne sont pas ou plus dimensionnées pour ce
genre de rejet et ne peuvent assurer le traitement des eaux usées. Elle peut également
provenir de l’envie de l’usine de faire des économies en réalisant leurs propres stations,
pouvant ainsi s’affranchir de la taxe sur les rejets.
Pour répondre à une offre, les étapes sont généralement les suivantes :
13
6) Installation de la STEP : Cette partie consiste à installer les équipements de la STEP
par une entreprise spécialisée après avoir réalisé l’étude.
5. Caractérisation de l’effluent
Pour la conception d’une usine de traitement des eaux industrielles, la première étape est la
caractérisation de l’effluent. Dans le cas d’un effluent industriel cette étape est importante
notamment pour connaitre les variations de charges, au cours de la journée, ou des
différentes périodes de l’année.
Le débit : Il représente le volume d’eau qui arrive à la station par unité de temps.
La demande chimique en oxygène (DCO) : Elle représente la quantité d’oxygène
nécessaire pour oxyder toute la matière organique contenue dans l’eau.
La demande biologique en oxygène à 5 jours (DBO5): Elle représente la quantité
d’oxygène consommée par un échantillon après 5 jours. Elle rend compte de la
pollution organique carbonée biodégradable.
Les matières en suspension (MES) : Elle désigne l’ensemble des matières solides
contenues dans une eau usée et pouvant être retenue par centrifugation ou
filtration.
L’azote total kjeldahl (NTK) : Elle représente la teneur en azote non oxydés telle que
l’azote organique (Norg) et ammoniacal (N-NH4) d’un échantillon, déterminée dans
les conditions définis par la méthode Kjeldahl.
Le phosphore total: Il représente l’ensemble du phosphore présent dans l’effluent, il
peut être sous forme dissoute ou particulaire.
La matières/Substances extractibles à l’Hexane (MEH/SEH) : Elle représente les
matières organiques en suspension dans l’eau extractible à l’hexane telles que les
huiles et les graisses.
14
L’ensemble de ces analyses sont réalisées par un laboratoire extérieur.
L’aspect de l’effluent brut : Une inspection visuelle de l’effluent brute nous permet
de distinguer une éventuelle phase décantable ou surnageant, il sera possible ensuite
d’orienter le traitement vers de la décantation/flottation.
Dans le cas où l’effluent est peu biodégradable, cela signifierai que la part de DCO dure est
très importante et qu’un traitement biologique ne serait pas efficace.
Dans notre cas, ce rapport donne 2,035, notre effluent est donc moyennement
biodégradable, la filière biologique est donc envisageable.
15
5.2.1. Charge à traiter
L’entreprise CPL SOUANI nous a donc fourni le résultat de leur analyse sur leur effluent en ce
qui concerne le débit ainsi que la valeur des différents polluants à éliminer. Pour cela, elle a
effectué une analyse dans un laboratoire privée et nous a fourni les résultats. Ils sont
présentés dans le tableau suivant :
Les différentes analyses, en comparaison avec les normes de rejets, permettent de fixer les
différents critères qu’il sera nécessaire de traiter. On remarque qu’en sortie d’usine, la DCO,
DBO5, les MES, Huile et graisses et le Phosphore Total devront être réduites suivant la norme
avant le rejet dans la fosse septique de l’usine.
Il nous est donc possible d’effectuer rapidement des calculs pour connaître :
La biodégradabilité de l’effluent
16
La mise en évidence de carence en nutriments qui conduirait à une mauvaise
efficacité du traitement biologique.
On peut donc en déduire, qu’il y a plusieurs méthodes de réduire les effluents de la société
CPL SOUANI (les eaux blanches). D’après notre première diagnostique sur chantier, on a
envisagé de réaménager l’ancienne station de traitement des eaux de rejets qui nous
permettra de réduire ces différentes pollutions. Après avoir vue l’état de l’ancienne station,
nous avons conclues que nous faisons des scénarios pour la méthode et le procédés de
traitement la plus rentable techniquement et économiquement. Il est susceptible d’évoluer
au fur et à mesure de la conception du dossier, il permet seulement de se faire une idée sur
les différents postes que devra contenir la station.
17
6. Dimensionnement de la station de traitement des eaux de rejet
D’après notre visite, la société a une ancienne station de traitement des eaux des effluents
liquides (les eaux blanches) (Annexe). Cette station est réalisée par un traitement par boue
activée. Cette méthode est très anciennes, elle n’est plus rentable dans notre cas, car le
débit journalier des effluents de rejets sont faibles (10000 L/J), et les dimensions de la
station sont très grand par rapport à notre débit. Aussi, les équipements de la station sont
détruits, il reste que les bassins en bétons. Il nous faut plus de temps, pour le réaménager et
pour installer les nouveaux équipements détruits.
Donc, nous avons constaté qu’il nous faut un autre scénario de traitement des eaux.
D’autres nouvelles technologiques sont développées mieux que les procédés anciens.
Le traitement des effluents de l’unité de fromagerie commence pour tous les scénarios par
le poste de relevage et le dégraisseur/déshuileur.
Les effluents rejetés par l’usine transitent, dans un premier temps, par un poste de relevage.
6.1.1. Fonctionnement
La fonction principale de cet ouvrage est le relevage des eaux. Dans notre ce cas, il doit
assurer un débit minimal nécessaire en entrée de réservoir, ainsi qu’un écoulement
gravitaire dans le reste de la station.
Ce poste est équipé de 2 pompes fonctionnant en alternance (normal et secours), elles sont
asservies à une mesure de niveau telle qu’une sonde à ultrasons, sonde piézométrique ou
encore poire de niveau. Il est également équipé d’un trop plein en cas de défaillance des
pompes (coupure de courant par exemple) qui permet l’évacuation du surplus d’effluent
directement dans le rejet.
Dans certain cas, une régulation de pH est également effectuée, elle permet notamment de
protéger les équipements ainsi que le poste lui-même. De même, le poste est équipé d’un
panier dégrilleur permettant d’enlever les matières volumineuses et déchets qui pourraient
arriver dans le poste.
6.1.2. Dimensionnement
18
Dimensionnement des pompes
Volume de marnage
AN : Vmarnage = 312,5 L
La hauteur d’immersion des pompes, fournit par le constructeur, est de 0.4m. Ces pompes
doivent rester en eau afin d’éviter le cavitage des pompes.
Enfin, la dernière donnée à prendre en compte est la cote du tuyau d’arrivé d’eau. Ici, il se
situe à 0.70m en dessous du niveau du sol, il faut donc l’ajouter à la profondeur du poste.
AN : Hmarnage = 1,1 m
L’ouvrage est ensuite fermé avec une trappe et des barreaux anti-chute.
19
6.2. Dégraisseur-déshuilage
Les graisses : ce sont des produits solides d’origine animale ou végétale, elles sont
présentes dans les eaux résiduaires industrielles.
Les huiles : sont présentes dans les eaux résiduaires industrielles, elles se composent
essentiellement des huiles végétales, huiles minérales, hydrocarbures légers.
Afin d’éviter une surcharge hydraulique dans le bassin d’orage implanté à l’amont de la
station lors des précipitations, le bassin d’orages est dimensionné pour un débit maximal
correspondant à un débit de pointe par temps de pluie « Qptp », ce débit est le débit des
eaux de rejets allons vers la station en temps de pluie, et se calcul par la relation suivante :
20
AN : Qpts = 3 x 1,25 = 3,75 m3/h
Calcul du rayon :
AN : r= 1,34 m
S : surface horizontal m2
AN : H = 3 m S = 5.63 m2 V = 5.63 x 3 = 17 m3
ts : temps de séjour
V : volume du dégraisseur
AN : ts = 17/11.25 = 1h.51min
21
Avec :
Vair : Volume d’air à injecter (m3 d’air/h/m3) est estimé à 1,5 m3 d’air/h,
Les MES contient 30% de MMS (matières minérales) et 70% des MVS (matières volatiles en
suspension), c’est-à-dire :
22
Tableau 2: récapitulatif des résultats du dimensionnement du dégraisseur-déshuileur
Ce procédé est directement inspiré des filtres plantés de roseaux (FPR) utilisés dans le
traitement des eaux usées industrielles de petites quantités. Il est adapté au traitement des
eaux blanches de salle de traite (machine à traire et cuve de réfrigération). Le colostrum
ainsi que le lait non commercialisé ne doivent en aucun cas être dirigés vers ce dispositif de
traitement au risque de colmater le dispositif.
Cette cuve est identique aux fosses toutes eaux utilisées en assainissement individuel d'eaux
usées.
Elle est suivie d'un regard de répartition avec deux sorties dont chacune débouche sur une
ligne de filtres à deux étages.
23
L'obturation alternative de l'une de ces deux sorties, par emboîtement d'un simple
manchon, permet de permuter l'alimentation des filtres. Cette alternance doit être réalisée
une fois par semaine
Les deux étages de filtres plantés de roseaux sont constitués de massifs filtrants à
écoulement vertical. L'étanchéité des massifs peut-être assurée soit par la construction de
parois maçonnées, soit par la pose d'éléments préfabriqués ou de géo membrane.
Les massifs sont garnis de matériaux granulaires et équipés d'un système d'aération
permettant de maintenir les conditions aérobies nécessaires au fonctionnement du filtre.
Les roseaux vont limiter les risques de colmatage à la surface des filtres. De plus, leurs
racines créent un milieu favorable à la fixation et au développement des bactéries
épuratrices à l'intérieur des massifs.
Les rejets directs en cours d'eau en aval du deuxième étage de filtre sont proscrits. Une zone
enherbée de "traitement tertiaire" devra donc être aménagée. La solution la plus appropriée
consiste à réaliser un fossé d'infiltration enherbé, de faible profondeur et en forme de
cuvette pour en faciliter l'entretien, d'une longueur minimale de 100 m avec une pente
comprise entre 0,5 % minimum et 2 % maximum. Ce traitement contribue à renforcer le
rendement global du dispositif d'épuration.
Éviter les zones d'affleurement rocheux rendant difficiles l'enfouissement de la fosse toutes
eaux et le creusement des massifs filtrants.
Les terrains vaseux, tourbeux ou sablonneux doivent également être évités compte tenu de
leur manque de stabilité (risques d'effondrement des talus, poussée sur la fosse toutes
eaux).
24
6.3.7. Hydrogéologie
Éviter les zones à proximité d'une source ou d'une nappe affleurant ainsi que les zones
inondables ou exposées au ruissellement (nécessité dans ce dernier cas de réaliser des
ouvrages en surélévation). En tout état de cause, le drainage des ouvrages est obligatoire.
25
6.4. L'entretien : essentiel pour une épuration optimale
6.4.1. Vidange de la cuve tampon (fosse toutes eaux) : une ou deux fois par an
La cuve tampon doit faire l'objet de visites de surveillance régulières. Une vidange complète
sera réalisée 1 fois par an en cas de traitement d'eaux blanches seules, et 2 fois par an en cas
de traitement d'un mélange eaux blanches-eaux vertes.
En cas de rejet accidentel de rejet, il sera impératif de vidanger aussitôt la fosse toutes eaux
et d'épandre son contenu par aspersion sur un terrain agricole (pas de rejet direct au milieu).
À la mise en place des filtres, les mauvaises herbes s'implantent généralement plus vite que
les roseaux. Il faut donc veiller à les désherber régulièrement — bien entendu sans
désherbant — jusqu'à ce que les roseaux soient dominants.
Dans les régions aux hivers doux, cette opération consiste à couper et extraire les
parties aériennes des roseaux à l'automne dès le flétrissement des plantes, et avant
leur verse.
Dans les régions à hivers très rigoureux, on coupera les roseaux avant leur verse à
l'automne, en laissant en place les parties aériennes fauchées afin de constituer un
paillis de protection contre le froid. Cette couverture sera évacuée des filtres à la
sortie de l'hiver, avant la repousse des roseaux.
La proximité d'arbres à feuilles caduques doit être évitée pour ne pas avoir d'accumulation
de feuilles sur les filtres.
26
6.4.3. Alterner l'alimentation des filtres
Les deux lignes de filtres parallèles doivent être alimentées alternativement chaque
semaine. Cette alternance est indispensable pour éviter le colmatage des filtres en régulant
le développement de la biomasse qui s'y développe naturellement.
Réalisé selon les préconisations présentées dans ce document, ce dispositif ne génère pas de
nuisances olfactives excepté quelques odeurs passagères à l'occasion de la vidange de la
fosse toutes eaux.
Peu de temps après la réalisation des filtres, on observe généralement des tassements
différentiels des granulats sur les plages d'infiltration. Il en résulte des écoulements
préférentiels et par conséquent une mauvaise répartition des effluents sur la surface des
filtres. On comblera si nécessaire, avec du sable supplémentaire les affaissements pour
rétablir une infiltration plus homogène de l'effluent.
Cette opération qui suppose une réserve de sable doit être répétée autant que nécessaire,
et réalisée de préférence lors du faucardage, alors que la plage d'infiltration est nettement
visible.
La bande d'infiltration enherbée ou les fossés végétalisés seront fauchés 3 ou 4 fois par an.
Les végétaux récoltés seront enlevés de la zone d'infiltration.
27
6.4.7. Terrassement
Les déblais sont mis en dépôt, repris et mis en œuvre en remblai compacté. Cette opération
de compactage est réalisée avec un soin particulier au niveau des parois des filtres pour
éviter tout foisonnement ou tassement ultérieur.
Les excavations destinées aux filtres doivent être suffisamment profondes sachant que ces
derniers ont une profondeur d'au moins 1,00 m (70 cm de granulats minimum + 30 cm de
hauteur en revanche) et qu'ils reposent sur 5 cm de sable rapporté.
Dans tous les cas, on choisira le modèle correspondant au volume arrondi à l'unité
supérieure. Le volume de la fosse toutes eaux est dimensionné afin de permettre un temps
de séjour de :
Afin de retenir les matières flottantes dans la cuve (schéma suivant), on veillera à ce que
l'entrée et la sortie des eaux usées soient réalisées par l'intermédiaire d'un coude en T
plongeant sous la surface libre du liquide.
28
La disposition des trappes de visite sera conçue pour permettre une vidange complète et
aisée de la cuve.
On exclura les cuves compartimentées et l'on évitera les formes trop compactes provoquant
des risques de court-circuit de l'effluent.
Lors de sa mise en place, la fosse ne doit être ni traînée ni poussée : procéder toujours à
l'aide d'un engin de levage.
Les parois de la fouille sont débarrassées de tous éléments agressifs et distantes d'au moins
30 cm de la cuve qui est posée sur une surface stabilisée, plane, horizontale, drainée et
exempte d'aspérité ou cavité : lit de sable fortement tassé ou chape en ciment.
Le remblayage latéral est réalisé avec de la terre fine ou du sable que l'on mouille
progressivement pour en faciliter le tassement. La fosse est remplie d'eau au fur et à mesure
du remblayage latéral afin d'équilibrer les pressions internes et externes. Une fois cette
opération terminée, le branchement définitif des tuyauteries de raccordement ne doivent
pas présenter une pente inférieure à 2 %. Les tampons de visite et rehausses doivent être
étanches et rester apparents. Afin de prévenir le risque de remontée de la fosse lors de la
vidange, le drainage de l'emplacement doit être réalisé avec soin.
L'installation d'un siphon entre la salle de traite et la cuve tampon est indispensable
pour éviter les remontées d'odeurs provenant de la cuve.
Ne pas disposer les cuves à proximité ou sous des aires de circulation d'engins lourds,
Il existe des cuves en béton ou en matières plastiques. Ces dernières sont a priori
plus résistantes à la corrosion mais il faudra s'assurer que leur tenue mécanique est
suffisante pour résister à une poussée d'au moins 50 cm de sol sous-jacent
(notamment au moment des vidanges, et pour les fosses de grandes dimensions)
A défaut de disposer sur le marché de cuves préfabriquées garanties pour les
contraintes exposées ci-dessus, il faudra avoir recours à des ouvrages en béton
maçonnés en veillant au cas par cas à ce que le type de béton utilisé soit adapté au
pH des produits stockés. Se conformer au « Cahier des charges des ouvrages de
stockage des lisiers et autres effluents liquides »
29
Tableau 3: Dimension de la cuve tampon
Les sorties du regard de distribution (schéma suivant) vers les massifs filtrants sont
obturables à l'aide d'un tube PVC pour réaliser l'alternance d'alimentation.
Ce tube est emmanché alternativement chaque semaine dans l'une des deux canalisations
alimentant les filtres.
30
6.7. Les filtres
31
6.7.1. Dimensionnement
Calcul des charges hydrauliques à éliminer par les filtres à roseaux vertical :
Charge MES 4,456 Kg/j Charge MES 1,337 Kg/j = 133,7 mg/L
Charge DBO5 18,34 Kg/j Charge DBO5 5,502 Kg/j = 550 mg/L
Charge Huile et 0,79 Kg/j Charge Huile et graisse 0,316 Kg/j = 31,6 mg/L
graisse
32
Charge de Valeurs Charge de sortie Valeurs
sortie
Avec une étanchéité par géomembrane, les fonds de fouille sont compactés, aplanis, et recouverts
d'une couche de 5 cm de sable (aménager une pente de 1 % environ pour l'évacuation de l'effluent
traité). Afin d'y prévenir l'écoulement direct de l'effluent, les plis d'ange sont emplis avec du sable. Si
nécessaire, un géotextile anti-poinçonnement est posé de manière à recouvrir les bordures
extérieures, les parois et le fond du filtre.
33
Figure 15: Filtres plantés de roseau (vue en plan)
Les tubes de liaison et de distribution entre les différents organes de la filière de traitement,
ainsi qu'à la surface des filtres, sont en PVC plein (type "assainissement") et ont un diamètre
de 100 mm.
Les drains installés au fond des filtres sont en PVC de 100 mm, percés de fentes de 5 mm de
largeur (voir Figure 16). Une partie des fentes est orientée vers le bas afin d'éviter toute
accumulation de liquide dans la couche drainante des filtres.
34
Figure 16: Drain
Le fond du filtre doit avoir une pente de 2 à 3 % vers le drain qui occupe tout le côté aval du
filtre. Il est constitué de deux tubes raccordés sur un T fixé à la conduite d'évacuation.
Les cheminées d'aération ont un diamètre de 100 mm. Elles sont placées verticalement dans
chacun des angles des filtres et reposent sur la couche de fond de galets 20-40 mm. Il faut 4
cheminées par massif filtrant soient 8 cheminées pour la 1er étage et 4 pour la 2eme étages.
L'extrémité à l'air libre est équipée d'un chapeau de ventilation.
Lorsque la surface totale des filtres est inférieure à 46 m2 et que la topographie le permet,
l'écoulement se fera de façon gravitaire. Pour assurer une bonne répartition de l'effluent,
au-delà d'une surface totale de 27 m2 pour le 1er étage (soit 2 x 13,5 m2) il sera nécessaire
de recourir à un dispositif mécanique de répartition (auget basculeur, pompe).
2 tubes de répartition en PVC plein (Ø100 mm) mesurant 1/4 de la longueur du filtre
et raccordés à un T emmanché sur la conduite d'amenée des effluents qui aboutit au
centre de la plage d'infiltration.
2 plaques de répartition de 30 cm x 30 cm situées à chacune des extrémités de sortie
des tubes.
Ce dispositif repose sur trois supports plats de 10 cm de hauteurs (parpaing par exemple)
disposés sous le T et sous les tuyaux. L'ensemble doit être horizontal pour que l'effluent soit
réparti également de chaque côté.
35
Figure 17 : Dispositif de répartition sur les filtres.
Dans le cas où le terrain de fondation peut être imprégné d'eau — soit en permanence, soit
par intermittence du fait d'une nappe d'eau souterraine — il est nécessaire de rajouter au
drainage périphérique un drainage sous les ouvrages et notamment sous la cuve tampon qui
est un élément sensible à deux points de vue :
36
Le drainage périphérique est indispensable
L'expérience acquise au cours des essais préalables des filtres plantés de roseaux confirme
qu'un drainage ceinturant l'ensemble de la filière est indispensable pour faire face aux
problèmes liés aux épisodes fortement pluvieux (engorgement du sol occasionnant un
affaissement des remblais, une pression sous la géomembrane, des entrées d'eaux
parasites…).
Les roseaux adaptés à cette filière sont de type Phragmites communis et Phragmites
australis. Des plants de ces variétés issus de la germination de graine sont vendus par des
entreprises spécialisées, en jeunes pousses cultivées en godet. Il faut planter 9 pieds au m2
(disposition 30 cm x 30 cm) et apporter l'arrosage nécessaire à leur démarrage, surtout en
été. On veillera à préserver la motte de terreau autour des racines qui offre une petite
réserve d'humidité. La période favorable à leur plantation est d'avril à octobre. On profitera
de la faible densité de la végétation jusqu'à l'année suivante pour corriger la planéité des lits
en rapportant du sable si besoin dans les zones d'affaissements.
Il est nécessaire d'entourer la station par une clôture (grillage, barbelés) pour empêcher
l'incursion du bétail ou le passage de charges sur les ouvrages (notamment sur la cuve
enterrée).
37
Figure 18: Composant de filtre à roseaux vertical
Figure 19: Plan de filtre planté a roseau vertical
39
6.8. Détail estimatif
INDUSTRIE LAITIERE
Prix nets, H.T. et forfaitaires Départ usine pour les équipements montés en ordre de marche.
Ces prix comprennent la mise en service et la formation du personnel qui les exploitera sous
réserve que cela puisse se faire au cours du même déplacement.
Dégraisseur/déshuileur 20 000 -
- 1er étage
- 2eme étage 25 600 19 200
Menuiseries métalliques 10 000
Armoire électrique et câbles 10 500
Canalisations 12 000 DT
Montage et mise en route 16 000
Transport sur site 5 000
7.1. Introduction
Ce présent mémoire technique expose une filière possible de traitement des eaux usées
d’une entreprise laitière.
Il s’agit de déterminer :
Qm = Qj / t
AN : Qm = 10/5 = 2 m3/h
c) Débit de pointe:
AN : Qp = 3 x 2 = 6 m3/h
Soit les dotations des charges polluantes d’un rejet de l’unité de fromagerie :
41
MES = 1410 mg/L
Pt = 0,212 Kg/j
REMARQUES IMPORTANTES :
Les techniques mises en jeu dans notre projet pouvant avancer, les délais des fournisseurs
pouvant varier, de même que leurs modèles, ce sont donc les caractéristiques de chaque
matériel, les résultats d'épuration ou bien les performances des machines que nous
garantissons complètement.
L'effluent ne dégage par ailleurs, aucune odeur putride ou ammoniacale. Il n'en dégage pas
non plus après 5 jours d'incubation à 20 degrés C.
La température de l'effluent rejeté sera inférieure à 30 degrés C son pH compris entre 5,5 et
8,5 , sa valeur ne doit pas provoquer une coloration visible du milieu récepteur.
- Les données de base indiquées dans notre Note de calcul sont respectées,
- La station est utilisée dans des conditions normales,
- L'entretien minimal est assuré.
42
7.3. LE RELEVAGE
Principe de fonctionnement :
L'installation la plus simple et la plus sûre consiste à placer directement dans le puisard ou la
bâche de pompage, une ou plusieurs pompes submersibles. Les moteurs, roulements et
connexions électriques sont sous enveloppe hermétique, ce qui les met donc à l'abri de l'eau
et des chocs.
Le coût des fouilles et de mise en œuvre est maintenu au minimum, le volume du poste
étant pratiquement le volume utile réellement nécessaire, et la fabrication de la bâche étant
faite à l'aide de panneaux polyester armé préfabriqués industriellement, avec ou sans
couverture.
43
POSTE DE RELEVEMENT TYPE 1502 - Note de calcul
Volume d'eau à relever par * Cote d'arrivée des eaux * Cote du point de
jour 10 m3 usées dans la bâche - 3 m délivrance des eaux
(supposé) refoulées + 4 m
* Hauteur géométrique 7 m * Pertes de charge 1 m * Hauteur manométrique
totale 8 m
* Débit de chaque pompe 2 * Volume utile de la bâche * Nombre de pompes
m3/h de stockage 2.5 m3 proposées 2
* Marque Flygt ou Homa * Type CP 3085 MT * Roue No. 432
* Puissance du moteur kW 2
Matériel d'équipement :
Dans le cas d'un refoulement sur longue distance, il sera prévu par pompe l'équipement suivant :
En outre, nous avons prévu toute la fourniture du petit matériel tel que vis, spit roc, boulons, câbles,
serre-câble, barrette de coupure, câble de terre, piquet de terre, etc.
44
45
46
7.4. FLOTTATEUR
On peut extraire une proportion appréciable des impuretés que contiennent les eaux usées
en provocant leur remontée à la surface et en les écumant.
Tel est le cas notamment pour les graisses et les huiles de densité inférieure à celle de l’eau.
Le principe de fonctionnement du séparateur à graisse est donc basé sur une loi physique
simple : la différence des densités.
Afin d'accélérer la remontée des particules grasses, l'effluent sera émulsionné par
insufflation d'air.
Cette aération permet de réduire le temps de passage dans cet ouvrage et empêche par le
brassage qu'elle provoque toute sédimentation de matières lourdes. L'ouvrage est
compartimenté de telle sorte que les graisses se rassemblent à la surface dans une zone
tranquille, permettant une extraction automatique, tandis que les eaux et boues sont
évacuées. Il est ainsi prévu l’installation d’un flottateur de 2 m3/h.
- Pressurisation Ballon
- Type FSG 2
- POLYESTER ARME
Ce flottateur sera équipé d’un réacteur tubulaire pour réaliser le traitement physico-
chimique. Le rendement d’élimination de la pollution est de 60%.
47
7.5. NEUTRALISATION
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Les effluents de cette industrie ont un pH acide. Nous proposons une neutralisation, en
sortie du flottateur, dans le bassin de traitement.
Une sonde de mesure du pH sera installée dans ce bassin. Une pompe doseuse, asservie à la
mesure de pH qui a lieu dans la cuve, injecte une solution de soude afin de corriger le pH.
MATERIEL D’EQUIPEMENT
Chaîne de mesure de pH
- 1 câble de mesure pH/Redox CPK 1 : Câble coaxial spécial avec double blindage et gaine
PVC. Diamètre 8mm, Température –25 à + 85°C. Avec connecteur d’électrode et cosse pour
prise de potentiel.
- 1 sonde à immersion marque ENDRESS ET HAUSER- DIPSYS CPA 111 avec transmission des
données. Support à immersion pour réservoirs ouvert/fermé et caniveaux ouverts. Fixation
par bride DN100. La sonde à immersion CPA111 est en polypropylène. Le support
d’électrodes est monté sur le corps de la sonde par une fixation baïonnette. 3 électrodes
peuvent être montées sur le support.
Ensemble de dosage
- 1 (un) groupe électropompe avec doseur à membrane élastomère avec revêtement PTFE
entrainé par moteur et excentrique aux caractéristiques suivantes :
48
Protection double isolation IP54
- 1 (un) tube vinyle souple au refoulement diam 15*21 (longueur à déterminer)
- 1 (une) crépine d'aspiration en polyéthylène
- 1 (une) canne d'injection en PVC
- 1 (un) bac de stockage en polyéthylène translucide, gradué avec bouchon de vidange
de 120L
- 1 (un) couvercle de remplissage de grande dimension
- 1 (un) filtre
- 1 (une) notice d'entretien du constructeur.
L'effluent est introduit dans un bassin en acier vitrifié, et jouant les rôles successifs
d'aérateur et de décanteur :
Les eaux usées sont introduites dans un bassin dit d’aération, dans lequel est entretenu le
floc bactérien.
Ce bassin, largement dimensionné comme indiqué dans la note de calcul, sert de réacteur
biologique.
Un ensemble d’oxyjets assure le brassage efficace de toute la masse liquide, ainsi que le
transfert de l’oxygène de l’air, par dispersion de l’effluent pompé dans l’air ambiant. Cette
double action des oxyjets permet l'épuration biologique de l'eau.
Au bout d'un temps suffisamment long, l'aération s'arrête et l'ouvrage entier est laissé au
repos, jouant le rôle d'un grand décanteur.
49
B - TRAITEMENT DES BOUES
Les boues fraîches, après un séjour prolongé dans le bassin d’activation, sont évacuées vers
le poste de relevage pour être mélangées.
7.6.1. L'AERATION
Nous présentons ici une offre de station d'épuration dont les bassins sont prévus en acier
vitrifié.
Seule la dalle de béton (radier) sera construite par le Client. Cette dalle aura pour diamètre
minimum celui du bassin augmenté d'environ un mètre, sauf pour les bassins enterrés pour
lesquels il y a lieu de prévoir en plus, une aire de circulation d'environ un mètre pour assurer
les opérations de montage.
L'étanchéité des bétons est assurée par incorporation d'hydrofuge dans la masse et
pervibration du béton mis en œuvre.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT :
Les effluents sont admis dans un bassin de traitement durant la première opération du cycle
: "AERATION", où seront traitées simultanément les eaux usées et les boues.
Cet ouvrage où s'effectue la plupart des transformations, est le plus souvent de forme
parallélépipédique, de section carrée ou rectangulaire, n'occasionnant aucune difficulté
particulière de réalisation.
Les dimensions qui sont données à ce bassin sont dictées par le souci d'éviter toute zone
propice à des dépôts et qui ne serait pas intéressée par le brassage et l'oxygénation
occasionnés par l'aérateur immergé "Oxyjet".
Cet aérateur fournit l'oxygène nécessaire et assure un brassage efficace de toute la masse
liquide du bassin en maintenant les solides en suspension, dans les conditions suivantes :
50
L'Oxyjet repose sur le radier du bassin, et se trouve maintenu en partie haute à l'aide du
tube de prise d'air et d'un collier de fixation.
Une chaîne assure la manutention de l'aérateur. Dans le bassin est entretenue une certaine
quantité de boues nécessaire à l'épuration, de concentration moyenne 3.5 g/l, représentant
30 % du volume.
NOTE DE CALCUL
51
LE MODE D'AERATION : AERATEURS IMMERGES OXYJET
Note de Calcul
1) Capacité d'oxygénation
2) Capacité de brassage
Nombre d'aérateurs U 1
Marque S.F.A.
Type OXYJET
52
MATERIEL D’EQUIPEMENT
L'ensemble comprend pour chacun des aérateurs installés (voir nombre dans la note de
calcul) :
7.6.2. LA DECANTATION
Principe de fonctionnement :
1/ Décantation :
53
DECANTEUR : Note de calcul
1/ Eaux Traitées :
Type CP 3085
H.M.T. m 3
2/ Boues en excès :
Type DF 3067
H.M.T. m 6
Débit m3/h 30
54
DECANTEUR - PROCEDE RBS : Matériel d'équipement
- 1 (un) groupe électropompe dont les caractéristiques figurent dans la Note de Calcul,
- 1 (un) crochet support de chaîne,
- 1 (un) support régulateur de niveau,
- 1 (un) régulateur de niveau,
Les appareils de commande et de contrôle des moteurs électriques sont installés dans un
coffret parfaitement étanche IP 55, prévu pour fixation murale, ou sur potence.
Ce coffret comprend :
55
un dispositif de mise en marche et d’arrêt automatique (horloge ou régulateur de
niveau)
un voyant lumineux vert indiquant la marche du moteur.
un voyant lumineux rouge indiquant le défaut du moteur.
NOTA I: Notre projet a été établi en tenant compte de la fourniture de courant en 220/380
Volts + Neutre + Terre, Triphasé 50 Hz.
NOTA II : Les équipements proposés en option dans notre détail estimatif, comprennent leur
incidence sur l’armoire de protection et de contrôle.
56
58
7.8. DETAIL ESTIMATIF
INDUSTRIE LAITIERE
Prix nets, H.T. et forfaitaires Départ usine pour les équipements montés en ordre de marche.
Ces prix comprennent la mise en service et la formation du personnel qui les exploitera sous
réserve que cela puisse se faire au cours du même déplacement.
Des conseils quant au suivi de chantier ont également été détaillés, cette étape étant
primordiale pour un bon fonctionnement futur de la station. Une implication des maîtres
d’ouvrage, maîtres d’œuvre, constructeurs et exploitants est préconisée lors de la réception
de chantier de la station.
Le procédé filtre planté de roseaux est une technique « rustique » et fiable. Beaucoup de
collectivités voient en ce procédé une solution adaptée pour la création ou la réhabilitation
de station de petite capacité.
Le suivi analytique révèle de bons rendements épuratoires pour les paramètres DCO, DBO5
et MES permettant de respecter les normes de rejet de l’arrêté du 25 Mars 2018.
L’abattement de l’azote varie de 65 à 98% et du phosphore de 15 à 65%.
60
9. Annexe
Fiche 1 – Alimentation : POSTE DE RELEVAGE DES EAUX DE REJETS
Les équipements :
Les pompes de relèvement
La chambre à vannes ou vannes dans le poste
Les équipements de mesure de hauteur d’eau : capteur ultra-sons, détecteur
à flotteur, capteur piézométrique
Un panier dégrilleur
Une potence pour le levage
Des horocompteurs
Une poubelle
Maintenance :
Planning des opérations
Sous-traitant
Les équipements de protection individuelle EPI :
Vêtements de travail
Chaussures de sécurité
Gants
Objectifs et préambule :
A chaque visite :
Procéder au contrôle général :
• Vérifier que le poste n’est pas en charge.
• Vérifier l’état du panier dégrilleur.
• Vérifier l’état des détecteurs de niveau.
Nettoyer si nécessaire le panier dégrilleur :
• Se munir de ses EPI.
• Remonter le panier dégrilleur en utilisant les équipements à disposition :
potence, chaînes.
• Poser au sol le panier et le nettoyer.
• Déposer les déchets dans la poubelle.
• Réinstaller le panier dégrilleur dans le poste de relevage.
Toutes les semaines :
Relever les compteurs horaires de chacune des pompes :
• Procéder au relevé des compteurs des pompes.
• Consigner ces relevés.
• Calculer les temps de fonctionnement de chacune des pompes.
• Vérifier que :
- les temps de fonctionnement sont équilibrés d’une pompe à l’autre, ‚
- les temps de fonctionnement sont en relation selon les saisons ‚
- les débits de pompage ne dérivent pas (colmatage, usure …)
Tous les mois :
Manœuvrer toutes les vannes pour éviter qu’elles ne se grippent.
Dès que nécessaire :
Nettoyer les détecteurs de hauteur d’eau :
- Capteur ultra-son : retirer les toiles d’araignées et autres pouvant
perturber la mesure de hauteur d’eau
- Détecteur à flotteur : les sortir et éliminer délicatement les dépôts
formés (graisses, …).
Nettoyer le poste de relevage :
- Faire appel à un engin d’hydrocurage dès que le poste semble chargé
en dépôts, flottants.
- Prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter tout problème
lié à la présence d’H2S.
Opérations de maintenance des pompes : deux méthodes envisageables :
Suivre la notice d’entretien du fournisseur des pompes :
- contrôle tous les 6 mois du niveau d’huile et de son état
Ou dès que nécessaire selon les résultats de la surveillance des temps de
fonctionnement des pompes.
62
Tous les ans :
Vérifier les débits de pompes par empotage ou par abaissement du plan d’eau
Exploiter les relevés des compteurs horaires :
Vérifier que ‚
- les temps de fonctionnement sont équilibrés d’une pompe à l’autre ‚
- les temps de fonctionnement sont en relation selon les saisons ‚
- les débits de pompage ne dérivent pas (colmatage, usure …)
Faire réaliser les contrôles réglementaires annuels :
- Des équipements de levage : à réaliser par un organisme extérieur
qualifié ‚
- Des équipements électriques : à réaliser par un organisme extérieur
qualifié.
Dans le cas d’un contrat de maintenance :
- Il est important que l’exploitant connaisse bien le périmètre de ce contrat
- Il est également important d’imposer à l’entreprise effectuant les tâches de
maintenance, de fournir un calendrier d’intervention suffisamment
longtemps à l’avance, afin de permettre à l’exploitant de pouvoir être présent
sur le site, s’il le souhaite, pour contrôler que les clauses du contrat sont bien
respectées. De nombreux retours d’expérience laissent penser qu’en
l’absence d’information sur les dates de passage de l’entreprise, il est fort
difficile de pouvoir vérifier la bonne application du contrat.
63
Figure 22: Le panier de dégrillage
64
Comptage
Alternance d’alimentation
Les filtres doivent être alimentés de façon alternée. La succession de phase d’alimentation et
phase de repos permet un bon fonctionnement épuratoire. Un système de vannes permet
de sélectionner le lit alimenté.
65
Vannes guillotines - plus difficile à manœuvrée - nécessitent un
(grippage). - moins étanches. nettoyage régulier.
Vannes guillotines à bouche à - plus faciles à manœuvrer que les - laisser une clef
clef vannes guillotines à levier.- permettant
adaptées à de plus gros diamètre. d’actionner la vanne
en permanence sur le
site.
66
Répartition
1er étage : La répartition sur des effluents doit être homogène sur toute la surface du lit.
L’ensemble des stations respecte la préconisation d’un point d’alimentation pour 50m².
Dans notre cas, on respecte la répartition des effluents sur toute la surface du 1er étage pour
27 m².
2ème étage : La répartition des effluents doit être homogène sur toute la surface du lit.
Cependant, le nombre de point d’alimentation de cet étage doit être plus important, en
effet, la faible concentration en matières en suspension dans les eaux et l’utilisation de sable
permet une vitesse d’infiltration plus importante. La préconisation est d’un point d’aspersion
pour 5m², ce qui n’est pas toujours respecté.
67
des bassins. canalisations et ainsi éviter
tuyaux restent en charge le bouchage des tuyaux par
après chaque bâchées. les dépôts de matières.
Dispositifs anti-affouillement
Les dispositifs amovibles résistants à l’érosion sont les plus adaptés. En effet, il faut penser
pouvoir les rehausser en fonction de l’accumulation de boues ou les retirer lors du curage.
Plaque béton
68
Dalle - -
Paroi
Revanche et cloison
69
Equipements Remarques Préconisations
Végétaux
Sur l’ensemble des stations, le 1er étage est planté de roseaux communs : Phragmites
australis. Le 2ème étage d’1 station est planté de Typha latifolia. Les 2 types de végétaux
rencontrés sont :
70
Etanchéité
Sur une station, le 2ème étage n’est étanchéifié que sur 10% de la surface, ce qui permet
une infiltration du rejet ; la zone étanchéifiée permet un prélèvement de l’eau traitée afin de
pouvoir analyser la qualité du rejet.
Les géomembranes sont de type : EPDM, PEHD, PEBD, polypropylène d’épaisseur de 1,5cm.
L’ensemble des bassins ont subi des tests d’étanchéité avant la mise en place des matériaux.
Ces tests sont soit une mise en charge des bassins (pompage d’eau dans un ruisseau), soit un
test de pression entre les soudures des bandes de géomembrane.
Il est donc préconisé que les géomembranes dépassent de 30 cm la surface et soient ancrées
dans les berges. Cette hauteur de 30 cm supplémentaire prévoit également l’accumulation
de boues.
71
Drainage
Les drains permettent de collecter les eaux filtrées et d’assurer l’aération en fond de filtre.
Le type de drain rencontré est :
Ventilation
Sur toutes les stations, les tuyaux de ventilation sont placés dans le filtre; ils sont connectés
aux drains. Sur notre station, les tuyaux seront placés le long des talus contre la
géomembrane (coude à 45°).Le type de ventilation rencontrés est :
72
Matériaux
La qualité des matériaux filtrants est une condition primordiale pour le bon fonctionnement
du filtre (durée de vie, fonctionnent épuratoire).
Les graviers et sables utilisés doivent être roulés, lavés (absence de fines) et siliceux. La
granulométrie doit impérativement être contrôlée lors de chaque livraison de matériaux, des
tests de percolation peuvent également être réalisés en complément.
Sur toute la station, le 1er étage est constitué des 4 couches successives et le 2ème étage de
4 couches.
Le remplissage des filtres est réalisé avec des pelleteuses : pelle à chenille 20t pour la
périphérie et pelle à chenille 2t dans le lit.
Un tapis est placé sous les engins pour limiter le risque d’écrasement des drains et de
détérioration de la géomembrane.
73
Fiche 2 - Le dégraisseur
Il est dans la coutume des traiteurs d’eau d’appeler cet appareil “Dégraisseur aéré raclé”,
mais en fait il ne sépare pas que les graisses. Les sables et autres matières lourdes
sédimentent vers le fond de l’appareil, tandis que des matières légères autres que les
graisses sont entraînées vers la surface. Les rendements d’extraction des matières sont très
inférieurs bien sûr à ceux obtenus avec les flottateurs à air dissous, mais c’est un appareil
rustique, simple d’opération, et qui assume un pré-traitement considérable. Dans certaines
industries (minière et pétrolière en particulier) on les appelle “flottateurs”.
Le dégraisseur aéré raclé SERDAR de SERINOL est un appareil cylindro-conique avec pieds de
maintien et boîtes d’entrée/sortie en acier inoxydable, prêtes à être raccordées, ce qui
diminue notablement les temps de montage sur chantier.
Dans la partie inférieure de la zone cylindrique, est placée une turbine immergée qui aspire à
la fois de l’eau et de l’air amené par un tube qui débouche au-dessus de la surface du
liquide.
Le passage, entre le rotor et le stator de la turbine, provoque une division de l’air en fines
bulles de 1 à 2 mm de diamètre, qui en montant au sein du liquide s’accolent aux particules
(gouttes de graisse et autre) et les entraînent vers la surface.
Un racleur à deux palettes balaye les parties flottantes vers une goulotte d’évacuation.
Les sédiments lourds tombent et s’accumulent dans le fond de l’appareil d’où ils sont
extraits périodiquement par ouverture d’une vanne de purge.
74
75
Caractéristiques
• Une turbine génératrice de fines bulles facilement amovible pour l’entretien. Sa taille est
adaptée selon le modèle
• La boîte de sortie d’eau claire est équipée d’un déversoir réglable en hauteur, servant à
ajuster le niveau d’eau dans le dégraisseur.
Raccordements
76
Fiche 3 – Les filtres plantés de roseaux verticale
Il s’agit d’une fosse toutes eaux, identique à celles utilisées en assainissement individuel
d’eaux usées domestiques. Elle est souvent équipée d’un filtre à pouzzolane permettant de
retenir les trop grosses particules organiques.
En sortie de cette fosse, l’effluent s’écoule dans un regard de répartition muni de deux
sorties débouchant sur une série de deux étages de filtres.
2/ Regard de répartition :
Le regard de répartition assure le raccordement entre les filtres de 1er étage et la cuve
tampon.
77
3/ Les filtres de roseaux
Les deux étages en séries sont constitués d’une succession de couches de graviers de
granulométrie précise (différente entre les deux étages) et équipés d’un système d’aération
(cheminées) permettant de maintenir des conditions aérobies.
C’est un traitement physique et biologique qui s’effectue dès le premier étage de filtre. Les
effluents perdent par filtration jusqu'à 90 % de leur matière en suspension (MES) en
traversant le massif de granulats. Les MES retenues sont alors déshydratées, compostées et
minéralisées grâce à l’action conjuguée des bactéries et des plantes.
Le rôle des macrophytes : ces plantes disposent d’un système racinaire très dense qui
améliore l’oxygénation des filtres, une condition indispensable au développement des
micro-organismes adéquats. Poursuivant leur croissance même en hiver, les rhizomes
assurent le fonctionnement permanent de la station d’épuration limitant le colmatage des
surfaces filtrantes.
Les retours d’expérience montrent également que, mis à part pour le terrassement qui reste
délicat à réaliser, l’auto-construction est envisageable pour ces filtres, ce qui permet de
réduire très nettement les coûts. On estime entre 5 000 et 6 000 euros le coût en auto-
construction (terrassement par entreprise compris) contre quasiment le double, entre 10
000 et 11 000 euros, dans le cas d’une réalisation par une entreprise.
78
L’utilisation de la géomembrane pour l’étanchéité est à bien réfléchir. En effet, les
agriculteurs l’ayant utilisé parlent d’une manœuvre complexe pour la mise en place et d’un
entretien important pour le désherbage tout autour de la bâche. De plus, il est clair que la
géomembrane (du fait de son mode d’implantation) nécessite plus de place qu’un
aménagement en béton.
79
Annexe 2 :
81
82