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Climatologie et environnement

- Climat : Le climat correspond aux conditions météorologiques moyennes


(températures, précipitations, ensoleillement, humidité de l'air, vitesse des vents, etc.) qui
règnent sur une région donnée durant une longue période. Pour l'Organisation Météorologique
Mondiale (OMM), elle doit être d'au minimum 30 ans.
Puisqu'il se traduit par des moyennes, le climat se caractérise également par des extrêmes et
des variations. Il résulte de l'interaction des trois principaux réservoirs : l'océan,
l'atmosphère et les surfaces continentales (y compris les calottes polaires).

- Les précipitations : désignent les gouttes d'eau ou les cristaux de glace qui, formés
après condensation et agglomération dans les nuages, deviennent trop lourds pour se
maintenir en suspension dans l'air et tombent au sol ou s'évaporent avant de l'atteindre. Ces
précipitations sont de plusieurs natures : la pluie, la neige et la grêle comptent parmi les plus
fréquentes.

- Nuages : les nuages en tout genre, comment les différencier ?


Un nuage : correspond à un amas visible de gouttelettes d'eau (et de glace) issues de
la condensation et d'aérosols, en suspension dans l'atmosphère d'une planète. Sur Terre, on les
retrouve principalement dans la troposphère (la couche la plus basse).

- La formation des nuages :


La quantité maximale possible de vapeur d'eau dans une masse d'air dépend de la température
et de la pression. Ainsi, lors d'un refroidissement, une partie de la vapeur d'eau se condense en
fines gouttelettes, parfois au niveau du sol (brouillard), mais le plus souvent en altitude.
Parfois, des particules en suspension dans l'air (aérosols) font office de noyaux de
condensation ou de congélation, facilitant le changement d'état de l'eau. Ensemble, et grâce à
des phénomènes microphysiques, comme l'effet de Bergeron, puis par agrégation, on obtient
un nuage. Lorsque les gouttelettes ou les cristaux de glace deviennent trop massifs pour rester
en suspension, ils tombent au sol sous forme de précipitations (pluie, neige, grêle).
La formation de nuages résulte du refroidissement d'un volume d'air jusqu'à
la condensation d'une partie de sa vapeur d'eau. Si le processus de refroidissement se produit
au sol (par contact avec une surface froide, par exemple), on assiste à la formation
de brouillard. Dans l'atmosphère libre, le refroidissement se produit généralement par
soulèvement, en vertu du comportement des gaz parfaits dans une atmosphère hydrostatique.
Inversement, la dissipation des nuages se produit lorsqu'un réchauffement permet aux
gouttelettes ou aux cristaux de glace de s'évaporer. Les nuages peuvent aussi perdre une partie
de leur masse sous forme de précipitation.

- Fin de vie des nuages : la dissipation :


Les nuages se dissipent lorsque la température augmente. En effet, dans cette configuration,
l'air peut contenir davantage d'eau sous forme de vapeur. La quantité de gouttelette d'eau ou
de cristaux de glace diminue, dégonflant progressivement la masse nuageuse.

-Différents types de nuages


Un nuage peut exister sous de nombreuses formes, en fonction de l'altitude à laquelle il se
forme, de sa dimension, de son mode de croissance, de son opacité ou encore de sa
composition. Comme pour les plantes, ils sont classifiés en genres (une dizaine), puis
déclinés en espèces et en variétés. On peut par exemple penser aux cirrus, aux cumulonimbus,
aux stratus ou aux altocumulus.

a- Les cirrus : Les cirrus forment un genre de nuages appartenant à l'étage supérieur. Selon
les latitudes et les saisons, on les trouve donc entre 5.000 et 18.000 m d'altitude. Par exemple,
aux latitudes tempérées, la base des cirrus se situe entre 5.000 et 12.500 m de hauteur avec
une épaisseur de l'ordre de 300 m.
Caractéristiques des cirrus : Ces nuages sont constitués de bancs, de bandes ou de filaments
séparés, blancs le plus souvent, qui revêtent un aspect fibreux ou un éclat soyeux (les deux
apparences pouvant se conjuguer). Ils sont formés d'une importante quantité de cristaux de
glace et ne sont pas directement associés aux précipitations. Néanmoins, ils peuvent être le
signe précurseur d'une dégradation des conditions météorologiques. Les cirrus jouent un rôle
certain dans le bilan radiatif de la Terre, tant par la réflexion des rayons solaires que par leur
effet thermique qui favorise un réchauffement.

b-Cumulonimbus : Le cumulonimbus est un nuage à fort développement vertical, issu d'un


cumulus (nuage de basse altitude - inférieure à 2.000 m - de beau temps) dans lequel de forts
courants verticaux provoquent d'importantes turbulences. Souvent caractérisés par une forme
en enclume et une base sombre, ils sont alors le signe d'une probable forte aggravation des
conditions météorologiques.

c-Altocumulus : L'altocumulus est un genre de nuages appartenant à l'étage moyen :


aux latitudes tempérées, sa base se situe entre 1.500 et 6.000 mètres de hauteur et son
épaisseur est de l'ordre de 1.500 mètres. Il se compose de lamelles, galets, rouleaux, etc. Les
altocumulus sont des nuages blancs ou gris. Ils ont généralement des ombres propres et se
disposent assez régulièrement en un banc, une nappe ou une couche dont les éléments, soudés
ou non entre eux, ont une largeur apparente comprise approximativement entre 1 et 5° (si l'on
tend le bras face à un nuage, 1° correspond environ à la largeur d'un doigt et 5° à celle de trois
doigts). Ce morcellement donne assez souvent au ciel un aspect pommelé. Le passage d'un
banc d'altocumulus devant le Soleil ou la Lune peut générer une couronne autour de l'astre.
La formation des altocumulus
Les altocumulus sont l'indice d'une certaine instabilité de l'air dans les couches où ils
apparaissent. Ils peuvent se former dans un ciel clair, lorsqu'une importante masse d'air se
soulève à moyenne hauteur et provoque la condensation partielle de la vapeur d'eau qu'elle
contient (à cause d'un relief ou à l'approche d'une perturbation).
Il existe une grande variété d'autres processus de formation d'altocumulus. Ceux-ci peuvent
être associés à l'évolution de nuages appartenant à différents genres : on peut citer à cet égard
la subdivision des régions supérieures de stratocumulus ou bien l'étalement des régions
supérieures ou des flancs de gros cumulus.

-Nuages nacrés et nuages noctulescents


Si l'essentiel des nuages que l'on observe se forment au niveau de la troposphère, la couche la
plus basse de l'atmosphère, des masses nuageuses peuvent aussi se former dans les couches
supérieures. Au niveau de la stratosphère, entre 15 et 25 km d'altitude, se forment parfois
des nuages nacrés, surtout au niveau des pôles durant l'hiver. Plus haut, vers 80 km d'altitude,
dans la mésosphère, apparaissent occasionnellement des nuages noctulescents, qui semblent
briller la nuit. En réalité, ils ne sont visibles que lorsque le soleil brille en dessous, donc à
l'aube ou au crépuscule.

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