«ULPGL/Goma»
EPIGRAPHE
DEDICACE
Ce travail est principalement dédié par amour et par affection à mes très chers parents
REMERCIEMENT
À DIEU, le Tout Puissant, Maitre de l’univers et des circonstances pour nous avoir
permis de réaliser ce présent travail.
Nous remercions également tous les Chefs de Travaux et Assistants, parmi eux on
cite : CT BISHWEKA Chérif, ASS2 IRENGE Raoul et ASS2 ALINABIWE Ally.
Un grand merci à nos camarades MURHULA iii CIZUNGU Guillaume, CIRUZA Paterne,
BARAKA TCHUMISI, CIHABABO Christian, RUSANGWA Carassin, KULONDWA
Bienvenu et Ornella KAVUGHO pour leurs conseils et accompagnement.
Du fond du cœur, disons infiniment merci pour toutes les personnalités citées ci-
haut, les membres de famille et que tous ceux dont leurs noms ne figurent pas sur cette page,
ne se sentent pas abandonner; nous sommes en esprit avec eux.
SIGLES ET ABREVIATIONS
I : La Pente
INTRODUCTION
L'érosion est définie comme un détachement et transport des particules sous l'effet
de la pluie ou autre agent externe lorsque le sol est saturé en eau. Elle se produit
généralement sur des sols préalablement fragiles, dans le cas d'une intensité de pluie
supérieure aux capacités d'infiltration du sol ou sur des sols gorgés d'eau. La défense contre
les effets néfastes de l'eau reposant sur la réduction des possibilités d'infiltration et la
conduite de ces eaux vers un exutoire en lui imposant un parcours aménagé [1].
Depuis certaines années, l’érosion cause des majeurs dégâts dans la partie Est de la
République démocratique du Congo et plus particulièrement à Bukavu. Certes, des
nombreuses études relatives à l’aménagement des différents quartiers de la ville de Bukavu
dont le quartier CHAHI ont été faites. C'est pourquoi, pour essayer de réduire aux nombreux
problèmes causés par des mouvements naturels survenus dans l'ancien temps, il n'en exclut
pas cependant la nécessité de notre contribution sur ce sujet. Compte tenu d'énormes
catastrophes naturelles (érosion suivie d'éboulement
1 et surtout des glissements des terrains)
présentant une allure dramatique au vue de leur nature ainsi que leur évolution dont les dégâts
n’épargnent ni infrastructure, ni l'environnement et pour lesquels la prise en charge reste
quasi-inexistante. La population n'étant pas tenue en reste, elle en soufre, du fait que cela
cause des pertes de biens, maisons d‘habitation, structures. Il en va même jusqu’à toucher des
vies humaines dans une grande partie de cette belle ville. Dès lors, la lutte contre l’érosion à
Bukavu s’avère un grand problème pouvant nécessiter une meilleure gestion des eaux
pluviales ceci mettant en cause l‘intégration et la majeur réflexion de l’Ingénieur civil.
L’ampleur de l’intérêt de ce sujet est incontestable dans le sens qu'il consistera non
seulement à mettre en évidence les causes de ces mouvements voire phénomène d'érosion,
mais aussi et surtout à apporter des solutions efficaces sur les pistes d’éradication de ce
permanent danger.
Ainsi, pour arriver à résoudre ce problème d‘érosion par la canalisation des eaux
de pluie du quartier CHAHI dans la ville de Bukavu, on se propose de trouver des réponses
aux questions suivantes :
Pourquoi le problème d‘érosion reste irrésolu dans la ville de Bukavu en générale et à
CHAHI en particulier ?
Quel serait le moyen efficace pour arriver à éradiquer ce défi majeur ?
Ainsi, pour la résolution du problème d‘érosion, et surtout celle due aux eaux des pluies, une
bonne étude et dimensionnement des ouvrages hydrauliques permettrait l‘évacuation rapide
de ces eaux vers un exutoire.
Évidemment, l'apport des solutions efficaces en vue d'étudier un réseau de
canalisation des eaux pluviales et la lutte contre l'érosion actuellement observée dans le
quartier CHAHI feront l'objet principal de ce présent travail. Les objectifs spécifiques ainsi
poursuivis sont :
Mettre en place un réseau de canalisation pouvant éliminer le problème d‘érosion par eaux
pluviales,
Limiter tous les risques d'érosion susceptibles de survenir à l'ouvrage lors d'une mauvaise
gestion des eaux pluviales à CHAHI.
Ce travail fera l'objet d‘étude d'un réseau de canalisation. Il impliquera d'une part les
dimensionnements des ouvrages hydrauliques en tenant compte de leur bassin versant et
l‘hydrographie du terrain d‘application, en limitant les différents ouvrages tels que les égouts,
les dalots, les fossés, etc. D'autre part, ce travail analysera les sources d'aggravation des
phénomènes d'érosion des sols. Ceux-ci sont 2 dus à l’extension démesurée des surfaces
imperméables ainsi qu'à la disparition des ouvrages qui jouaient un rôle antiérosif dans le
milieu de recherche.
I.1.1.0 Introduction
Les canalisations en hydraulique sont des moyens utilisés pour l'évacuation des
eaux en raison d'assainissement ou de drainage tout en protégeant le milieu environnant le
réseau. Tout transport de l'eau fait allusion à l'utilisation des ouvrages hydrauliques. Ainsi, en
parlant des concepts canalisation et assainissement, on sous-entend la récupération des eaux
pluviales ou usées. Le transport et le traitement avant leur évacuation dans un exécutoire; Il
implique ainsi la protection environnementale des effets nocifs des eaux [3].
- Les collecteurs qui sont des ouvrages de grande taille et qui sont toujours revêtus,
- Les drains revêtus ou non revêtus qui sont des ouvrages de petite taille.
- Les grands caniveaux ou collecteurs maçonnés en béton sont munis des raidisseurs
verticaux, longitudinaux ou transversaux en béton armé afin de reprendre la poussée ou de
buter les terres [3].
De manière générale, le suffixe d'origine latine « ductus » dérivé de « ducere » qui veut dire «
conduire », permet ainsi de construire le nom français d'une canalisation spécialisée pour
l'acheminement d'un type de produit particulier.
Les ouvrages hydrauliques assurent le Transport des eaux depuis son captage jusqu’à la zone
de d'épuration. Il s’agit soit de conduite en charge (forcée ou sous pression), soit de canal à
surface libre (la limite supérieure de la géométrie du domaine constitue une inconnue).
Le choix entre un transport à Surface Libre ou en charge dépend des considérations suivantes
: Hydrauliques (débit, charges amonts et aval), Topographique (Tracé en plan et profils en
long et en Travers), Géotechniques (Nature et Résistance des Terrains à traversés), le milieu
d'implantation et enfin Économique (Coûts) [6].
Généralement, l’aqueduc (canal d’amenée à surface libre) s’arrête à la limite des plateaux et
une ou plusieurs conduites sous pression le remplacent dans la traversée de la vallée.
1. Les barrages :
Ce sont des ouvrages destinés à retenir temporairement une quantité d’eau plus ou moins
grande pour différents usages (production d’énergie hydroélectrique, alimentation en eau
potable, irrigation, régulation des débits de cours d’eau, activités touristiques…). De fait, ils
sont construits, le plus souvent, en travers d’un4cours d’eau.
2. Les canaux :
Ce sont des ouvrages destinés à canaliser de l’eau pour l’acheminer d’un point à un autre. Ils
servent couramment de voies navigables en lieu et place d’un cours d’eau difficilement
navigable ou pour pallier une absence de cours d’eau. Ils ont en général été créés par
l’homme. Les parois latérales d’un canal délimitant un bief, usuellement appelées « digues de
canaux », sont réglementairement assimilées à des barrages.
Ce sont des ouvrages créés par l’Homme afin d’empêcher l’eau de pénétrer dans des zones
peuplées ou sensibles. De fait, elles sont en général construites de façon parallèle à un cours
d’eau.
Ces systèmes comprennent l’ensemble des ouvrages, naturels ou créés par l’Homme, qui
concourent à la protection directe d’une zone protégée (peuplée ou sensible) contre les
inondations ou les submersions marines. Parmi ces ouvrages, peuvent figurer des digues.
D’autres ouvrages créés par l’Homme, mais pas dans un but initial de protection contre les
érosions, inondations...: routes, voies ferrées, etc. Des ouvrages naturels : pitons rocheux,
cordons dunaires…
Les eaux pluviales englobent les eaux de ruissellement et de toiture comme la neige, les
grêlons fondus et la pluie. Ces types d’eaux se rassemblent sur des surfaces naturelles ou de
constructions comme le sol, la toiture ou la terrasse.
C'est ainsi que la canalisation vient jouer le 5rôle de la récupération de ces eaux pluviales
dans le but de :
- Concentrer un grand volume d’eau ailleurs pour éviter toute inondation susceptible de
survenir en cas de fortes pluies;
- collecter les eaux tombées sur une surface bâtie ou sur les routes;
- les utiliser dans le domaine agriculture, le cas d'arrosage des jardins et champs;
Les eaux pluviales doivent être canalisées et acheminées vers un endroit précis, il relève de la
capacité de l’ouvrage pour une meilleure évacuation [4].
- Gabion: ouvrage constitué d'une cage ou panier en treillis métallique rempli des cailloux ou
blocs des faibles dimensions, utilisé pour consolider les berges d'u cours d'eau.
- Le déversoir: ouvrage de bifurcation qui permet un partage des débits dans deux canaux.
Par rapport à une simple bifurcation, où les débits sont partagés quelle que soit la hauteur
d’eau, dans un déversoir, le déversement n’a lieu que si la hauteur du fluide atteint la hauteur
de la crête déversant.
- Bassin versant: le bassin versant en une section d'un cours d'eau est la surface drainée par
ce cours d'eau et ses affluents en amont de la section. Tout écoulement prenant naissance à
l'intérieur de cette surface doit donc traverser la section considérée, appelée exutoire, pour
poursuivre son trajet vers l'aval.
- Bassin de contenance: surface aménagée ou naturelle telle que toute l'eau reçue sur sa
surface s’écoule vers un point unique (exutoire du bassin versant).
- Exutoire: Généralement, point de rejet des eaux hors de l'emprise. Désigne également
l’extrémité aval d'un ouvrage assainissement et/ou de canalisation.
- Débit de drainage: Débit maximal que l'on peut faire transiter par un ouvrage coulant à
plein.
II.2.0. Introduction
Que la cause de l'érosion soit l'eau, le vent ou le travail du sol, dans tous les cas, le sol : se
détache, se déplace, puis se dépose. La couche arable, fertile, vivante et riche en matière
organique, est emportée ailleurs sur le terrain, où elle s'accumule avec le temps, ou hors du
terrain, dans les réseaux de drainage. L'érosion du sol abaisse la productivité de la terre et
contribue à la pollution des cours d'eau, des terres humides et des lacs adjacents.
Par MUGISHO CIMANYA Yves
Dirigé par CT AMBOKO MUHIWA Benjamin
Encadré par Ass Trésor MUHATIKANI
Étude d’un réseau unitaire pour lutter contre l’érosion à Bukavu : cas du quartier CHAHI
Le phénomène peut être lent et passer relativement inaperçu. Il peut aussi se produire à un
rythme alarmant et causer alors de lourdes pertes de terre arable. Le compactage du sol,
l'appauvrissement du sol en matière organique, la dégradation de la structure du sol, un
mauvais drainage interne, des problèmes de salinisation et d'acidification du sol sont d'autres
causes de détérioration du sol qui en accélèrent l'érosion.
La vitesse et l'ampleur de l'érosion causée par l'eau dépendent des facteurs suivants:
a) Pluie et ruissellement
Plus grandes sont l'intensité et la durée d'un épisode de pluie, plus grand est le
risque d'érosion. L'impact des gouttes de pluie sur la surface du sol peut briser les agrégats et
disperser les particules de sol. Les particules les plus légères, dont les particules très fines de
sable, de limon, d'argile et de matière organique, sont facilement emportées par les
éclaboussures d'eau de pluie et les eaux de ruissellement. Il faut davantage d'énergie
transmise par les gouttes de pluie et un écoulement plus important pour emporter les
particules plus grossières de sable et de gravier.
Les déplacements de sol causés par la pluie (les éclaboussures d'eau) sont habituellement plus
grands et plus facilement observables au cours d'orages brefs et violents. Même si l'érosion
causée par des averses de longue durée et de moindre intensité n'est habituellement pas aussi
spectaculaire ni manifeste que celle qui est produite par les gros orages, elle peut néanmoins à
la longue entraîner des pertes de sol significatives.
7
Sur les terrains en pente, l'eau commence à ruisseler à la surface du sol lorsque l'excédent
d'eau ne peut plus être absorbé par le sol ou que l'eau est piégée à la surface. Le ruissellement
s'intensifie lorsque le taux d'infiltration diminue sous l'effet du gel, de l'encroûtement ou du
compactage du sol. Sur les terres agricoles, le ruissellement le plus considérable est observé
au printemps, lorsque, normalement, les sols sont saturés, la neige fond et le couvert végétal
est minimal.
b) Érodabilité du sol
L'érodabilité d'un sol est une estimation, fondée sur les caractéristiques physiques du sol,
de la vulnérabilité de ce sol à l'érosion. L'érodabilité est surtout influencée par la texture du
sol, mais elle l'est également par sa structure, sa teneur en matière organique et sa
perméabilité. En général, les sols qui affichent une plus grande résistance à l'érosion sont
ceux dans lesquels l'eau s'infiltre plus rapidement, ceux qui sont riches en matière organique
et ceux dont la structure est améliorée. Les sables, les loams sableux et les sols loameux ont
tendance à être moins vulnérables à l'érosion que les limons, les sables très fins et certains
sols argileux.
Les pratiques aratoires et culturales qui appauvrissent le sol en matière organique, nuisent à la
structure du sol ou provoquent le compactage du sol contribuent à accroître l'érodabilité. Par
exemple, les couches de sol compactées sous la surface peuvent faire obstacle à l'infiltration
de l'eau et contribuer au ruissellement. La formation d'une croûte de sol, qui a tendance à «
sceller » la surface, nuit aussi à l'infiltration de l'eau. Si, à certains endroits, l'encroûtement
peut réduire les pertes de sol causées par l'impact des gouttes de pluie et des éclaboussures
Par MUGISHO CIMANYA Yves
Dirigé par CT AMBOKO MUHIWA Benjamin
Encadré par Ass Trésor MUHATIKANI
Étude d’un réseau unitaire pour lutter contre l’érosion à Bukavu : cas du quartier CHAHI
d'eau, il entraîne quand même une augmentation correspondante du volume des eaux de
ruissellement qui risque de provoquer des problèmes d'érosion plus graves encore.
L'érosion passée influence aussi l'érodabilité du sol, car, bien souvent, les couches de sol
sous-jacentes à la couche arable qui se trouvent exposées ont tendance à être plus vulnérables
à l'érosion que les couches de sol originales en raison de leur moins bonne structure et de leur
faible teneur en matière organique. Elles sont aussi moins fertiles, ce qui se répercute sur le
rendement des cultures. Les peuplements étant alors généralement plus clairsemés, la
protection du sol offerte par les cultures se trouve compromise.
I.2.1 TYPES D'EROSION
8
de la dureté et de la cohésion de ses minéraux
de sa dilatation thermique ;
des réactions chimiques possibles entre ses minéraux et le milieu.
La désagrégation mécanique se produit sous l'action d'une force physique qui arrache
des morceaux de roche plus ou moins volumineux :
w=¿ ¿ (I.1)
Le ruissellement, qui est un type d'érosion le plus fréquent sur terre. Il peut être
concentré ou diffus (films d'eau issus de la fonte des neiges, érosion littorale).
L'érosion fluviatile est produite par des cours d'eau. Elle peut être une érosion
régressive.
Hydroclastie : alternance humectation-dessiccation.
Effet splash : impact des gouttes d’eau sur le sol.
L'érosion fluvioglaciaire : la glace exerce
9 une forte pression sur elle-même qui la rend
fluide et donc érosive avec des cailloux.
Elle conduit à une dégradation environnementale sévère par l’appauvrissement des sols et le
déplacement de volumes élevés de particules par le vent. L’érosion éolienne est le principal
facteur physique d’épuisement des terres agricoles et, par l’ensablement, constitue une des
gênes majeures dans les aires urbaines et oasiennes des écosystèmes secs.
Dans les régions de forte amplitude thermique (climat continental, polaire, déserts,
haute montagne, etc), les chocs thermiques répétés par la succession des cycles jour/nuit, fait
éclater certaines roches, à différentes échelles micro et/ou macroscopique.
L'érosion liée à la température fait également intervenir l'eau comme agent d'érosion en
présence de roches poreuses et/ou de fissures qui éclatent en cas de gel. La roche éclate à
cause de l'alternance gel-dégel de l'eau qui s’infiltre, lorsque l'eau gèle, elle occupe plus de
volume et exerce une force capable de faire exploser une roche. Les morceaux libérés par le
gel sont appelés gélifracts. Le cycle gel/dégel est saisonnier ou quotidien en région
montagneuse.
En montagne, ce type d’érosion produit des phénomènes de chute de blocs ou parfois des
éboulements.
La dissolution est une forme de météorisation qui affecte essentiellement les massifs
calcaires. L'eau, chargée en acides organiques et en dioxyde de carbone, s'infiltre par les
fissures et modèle les roches. Elle libère les éléments chimiques de la roche sous forme d'ions
dissous dans l'eau. En effet, contrairement au grès siliceux, les calcaires sont particulièrement
vulnérables à la dissolution.
Avalanche
Glissement de terrain
Séisme
Phénomènes volcaniques
Lahar
La masse de matériaux transportés sous forme dissoute par les eaux est importante. Le vent
constitue un formidable agent de transport, en particulier dans les régions désertiques.
Dans les régions anthropisées, l'érosion des sols augmente dans les bassins versants, mais les
barrages artificiels peuvent aussi bloquer le transit sédimentaire normal. [1]
II.1.1. Situation
Le quartier Chahi, est situé à 02°32'05'' de latitude Sud et 28°51'04'' de longitude Est et à
environ 1508m d'altitude. Il est pratiquement à mi-distance de l'axe Sud-ouest de la ville de
Bukavu et dispose d'une bonne liaison routière avec les territoires et cités environnants la
ville (Walungu, Kabare, Kamituga, Shabunda12 et Uvira).
Il est imité:
Le quartier Chahi est situé à une altitude moyenne d'environ 1508 m. Dans son ensemble,
Chahi présente une allure de plaines et une colline allongée du Sud au Nord avec une triple
inclinaison dont l'une plus accentuée est orientée vers le quartier Ndendere en commune
d'Ibanda au Nord et une faible pente orientée vers Panzi à l'Est. Le site est vallonné et
caractérisé par une succession de croupes de pente et parfois se rejoignent pour former les
principaux thalwegs assurant le drainage naturel des eaux pluviales [13]. Le réseau
hydrographique du quartier Chahi est constitué de cours d'eaux, de ruisseaux et de marigots.
Kaliba (ou Nkara), affluent de Kawa (environ 2 km à l'Ouest de la zone d'étude) et la rivière
Ruzizi, sont les cours d'eau importants se trouvant dans la région (cette dernière, située à
environ 3 km à l'Est de la zone d'étude). Chahi se trouve donc dans le bassin versant de
Kaliba.
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Chahi fait partie de la vieille surface du socle précambrien d'aplanissement du sud de la ville
de Bukavu. Ce socle précambrien est constitué des sols argileux qui ont été fortement
dégradés par les éléments météorologiques. Mais on remarque surtout la présence de sols
fins. La profondeur utile moyenne peut être limitée par la discontinuité d'un horizon
concrétionné parfois massif rendant médiocre le drainage qui généralement est moyen.
Dans l'ensemble, la ville de Bukavu et le quartier Chahi sont dominées par la présence de sols
argileux.
13
Fig.II.1 Carte du relief de la ville de Bukavu [13]
II.1.3 Démographie
L'accroissement de la population s'est accéléré suite aux divers conflits et guerres dans les
milieux environnant la ville de Bukavu. De 2007 à 2016, le taux d'accroissement annuel de la
population s'élevait à plus de 5,12%. D'après les résultats du dernier recensement de 2016, le
quartier Chahi compte 53 200 habitants.
Chahi connaît un niveau d'occupation très hétérogène de son espace. On note une
concentration de la population dans les avenues centrales et périphériques (Kahumo, Kabuye,
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Mukaba et Mukonzi). La prise en compte de cette zone dans la gestion des eaux pluviales est
importante dans la mesure où le milieu est très dense et que son emplacement près des
exutoires permet d'avoir un champ d'inondation plus large.
La collecte des données climatiques repose essentiellement sur des travaux déjà
réalisés, ainsi que sur des données, fournies par l’office national de la météorologie sur la
station de Bukavu-Muhungu qui est la plus proche et donc la plus représentative.
Pour étudier le climat de la région d’étude, nous nous sommes basé sur les données climatiques de la station de Bukavu-Muhungu.
Tableau II.2 : Précipitations mensuelles (en mm) sur la station BUKAVU-MUHUNGU de 1970 à 2000
Année 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986
Mois
Janvier 119,3 142, 154, 188,2 147, 147,6 62,5 176,0 92,6 221,2 143,6 171, 191,0 84,1 109,9 134,5 108,6
2 1 3 2
Février 177,2 167, 150, 82,0 119, 169,5 137, 125,6 151,7 83,9 120,6 132, 121,6 149,9 120,9 90,6 430,5
3 3 2 2 7
Mars 162,0 106, 204, 20,1 174, 99,0 92,8 191,5 96,1 231,4 167,8 66,2 87,8 173,8 178,5 214,2 342,0
3 2 2
15
Avril 126,0 167 87,3 170,8 99,2 112,4 145 194,3 154,0 175,0 95,4 190, 119,3 160,4 137,8 251,4 375,9
Mais 57,2 99,4 90,5 92,5 92,1 73,8 66,2 60,6 74,0 177,4 165,2 78,8 102,0 58,7 30,2 41,7 89,4
Juin 15,2 13,4 43,4 3,4 30,6 6,7 31,3 140,5 20,3 32,0 20,8 6,7 17,4 16,7 0,0 27,3 13,5
Juillet 63,3 10,3 0,0 0,2 16,0 3,0 0,9 41,8 0,0 0,2 0,4 0,9 0,1 - 21,9 15,8 1,3
Aout 56,9 44,7 31,2 - 0,0 8,7 46,0 147,3 134,0 7,8 1,7 72,2 10,5 67,5 26,3 10,1 -
Sept. 68,5 52,3 121 236,5 78,5 128,6 55,4 98,0 69,6 33,8 126,3 136 129,0 91,6 28,4 105,0 95,1
Oct. 96,0 120, 161, 89,0 117, 140,0 99,9 99,1 145,3 209,0 171,4 138, 193,0 155,8 107,9 126,0 106,0
4 5 0 4
Nov. 22,3 253 226 213,7 143 150,8 219 239,6 212,3 159,6 212,9 161 221,7 172,5 224,9 174,1 97,3
Dèc. 175,0 161, 165, 109,9 76,4 107,9 188, 169,5 283,4 97,2 177,1 159, 145,9 185,8 131,0 203,8 94,9
2 3 4 0
Total 1138, 1338 1436 1206, 1093 1148 1145 1683, 1433, 1428, 1403, 1314 1339,3 1316, 1117, 1349,5 1754,5
annuel 9 ,3 ,3 3 ,7 ,5 3 3 5 2 ,1 8 7
Tableau II.2 (suite) : Précipitations mensuelles (en mm) sur la station BUAVU-MUHUNGU (1987 - 2000)
Année 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
Mois
Janvier 102,5 197,1 130,3 162,8 93,9 97,4 138,4 150,6 133,5 126,8 - 155,7 224,9 83,9
Février 111,3 189,3 97,2 273,1 - 196,5 138,1 152,7 74,0 80,4 18,2 168,7 21,3 84,2
Mars 192,1 182,0 190,6 150,1 - 136,3 176,4 110,1 169,1 105,1 77,1 185,4 206,8 284,4
Avril 110,4 160,4 47,8 108,9 - 89,5 117,9 153,7 80,5 81,1 114,5 134,9 159,9 108,5
Mais 191,6 67,9 31,8 31,8 70,2 135,1 88,2 73,9 71,8 22,2 38,4 56,8 41,8 165,8
Juin 10,2 3,0 16,6 4,6 42,5 40,8 4,9 33,2 104,3 15,0 1,3 24,7 0,0 11,0
Juillet - 3,6 0,0 - 17,5 0,0 0,0 - 0,0 - 0,0 1,8 0,0 8,0
Aout 11,7 121,1 278,6 14,8 234,5 0,0 16
81,4 54,7 00, 19,7 19,7 6,5 183,2 0,0
Septembre 141,6 160,4 269,6 98,7 65,8 42,8 67,5 92,9 80,0 31,7 36,2 186,4 80,9 32,2
Octobre 181,6 186,3 120,1 117,9 161,4 208,8 34,0 156,1 91,0 687 268,8 176,8 120,0 140,6
Novembre 223,4 265,5 150,6 205,7 96,7 198,6 105,8 264,7 159,8 - 187,3 137,7 326,8 362,0
Décembre 200,0 98,4 124,0 178,8 77,5 95,6 237,8 163,8 111,9 - 176,2 181,5 1336 267,0
Total annuel 1476,4 1728,5 1493,3 1347,2 - 1241,4 1190,4 1406,4 1075,9 - - 1416,9 1499,2 1547,6
Les vents dominants sont en général ceux du Nord et Nord-Ouest. Ces Vents sont les
plus fréquents et atteignent une vitesse moyenne maximale de 20.60m/s en Janvier observée
durant la dernière décennie, par contre celle minimale est de l’ordre de 13.5m/s enregistrée
pendant le mois de juillet.
Mois Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Aout Sept Oct. Nov. Déc. Moyenne
Vent
s
(m/s) 14,52 14 ,75 16,50 18,80 20,62 17,87 15,50 15,25 13,7 13,50 15,25 16,20
18,0
5
Nous nous sommes focalisé à l’étude d’un réseau majeur dans le sens que celui-ci sera à
la base d’évacuer rapidement les eaux du quartier CHAHI tout en prévoyant un avenir
meilleur pour l’habitat du secteur à développer. Quelques tracés du réseau mineur seront
présentés dans les lignes qui suivent.
Figure II.3 Composantes du réseau mineur mises à contribution lors d’un événement
mineur.
b) Réseau majeur
Les composantes pour le réseau majeur permettent d’évacuer les débits associées à des
événements pluvieux plus rares que pour le réseau mineur (excédant les récurrences 2 ans à
10 ans pour le réseau mineur et pouvant aller jusqu’à 1 dans 100 ans) et incluent notamment
les gouttières de toit, le drainage local et l’aménagement des lots, les rues (en pente continue
et aux points bas), les fossés, les puisards, les bassins de rétention, les exutoires, les milieux
récepteurs [6].
Par MUGISHO CIMANYA Yves
Dirigé par CT AMBOKO MUHIWA Benjamin
Encadré par Ass Trésor MUHATIKANI
Étude d’un réseau unitaire pour lutter contre l’érosion à Bukavu : cas du quartier CHAHI
Figure II.3 Composantes du réseau majeur mises à contribution lors d’un événement majeur
L’objectif visé lors de la conception des réseaux de drainage doit être de fournir un haut
niveau de service tout en ne causant pas d’impacts inacceptables en aval ou ailleurs sur un
site. Le choix d’un niveau de service global (réseaux mineur et majeur) doit évidemment se
faire en tenant compte du coût global des systèmes et aussi du fait que le niveau de service
offert par un système peut dépendre de l’interaction entre les différentes composantes.
19
Pour le réseau mineur, la récurrence choisie par les concepteurs devrait se situer entre 2
ans et 10 ans. Pour le réseau majeur, cette récurrence devrait être au minimum de 25 ans et,
préférablement, de 100 ans. Une récurrence de 100 ans pour le réseau majeur semble plus
appropriée puisqu’elle correspond également à la récurrence qui est retenue pour la
délimitation des zones inondables et la gestion des plaines d’inondation ; elle est donc
recommandée. Ainsi, la protection contre les inondations de surface lors d’événements
majeurs serait uniforme sur l’ensemble du territoire. De plus, il faut souligner que l’écart de
coûts entre un niveau de service 1 dans 25 ans et un niveau de service 1 dans 100 ans est
relativement faible [7].
Dans ce contexte, les paramètres qui devront être définis et précisés pour établir les
niveaux de service attendus des réseaux mineur et majeur seront :
Réseau mineur
➔ Récurrence pour la conception des conduites (2 ans à 10 ans);
➔ Nombre et position des grilles de rue (pour intercepter adéquatement les débits 2 ans à
10 ans, selon la récurrence choisie);
➔ Restrictions à imposer s’il y a lieu aux puisards pour limiter l’accès au réseau mineur.
Réseau majeur
● Hauteur et vitesse d’eau maximales dans le caniveau et en surface des rues ;
● Largeur du filet d’eau admissible en surface des rues pour un écoulement en continu ;
● Hauteur d’eau maximale aux points bas des rues ;
● Capacités hydrauliques des conduites, ponceaux, canaux et fossés devant véhiculer les
débits pour le réseau majeur;
● Stabilité des canaux (naturels ou artificiels) devant transporter les débits dans le
réseau majeur.
Pour le réseau majeur, une récurrence de 100 ans devrait être visée dans l’analyse mais
certaines municipalités pourront décider de réduire cette récurrence.
Il existe souvent une certaine confusion quant à la signification donnée aux termes
période de retour, probabilité ou fréquence d’occurrence. Si par exemple on parle d’un
événement ayant une période de retour ou une fréquence d’occurrence de 1 fois dans 100 ans,
cela signifie qu’il existe en moyenne une probabilité de 0,01 (ou 1 %) que cet événement se
produise dans une année donnée si on considère un très grand nombre d’années (sur plusieurs
périodes de 100 ans).
On considère souvent à tort que cet événement se produira seulement une fois en 100 ans ;
cela peut être vrai en moyenne mais peut se révéler inexact pour une période donnée de 100
ans. Il existe en fait une probabilité que cet événement se produise plus d’une fois pendant
une période de 100 ans, ce qui représente le risque. L’équation qui suit exprime la relation qui
existe entre la période de retour et le risque :
R=1-(1-P).N (II.1)
Où R est le risque qu’un événement avec une probabilité P soit atteint ou dépassé au moins
une fois en N années. 21
À titre d’exemple, le risque d’occurrence qu’un événement avec une période de retour de 1
dans 100 ans se produise au moins une fois sur une période de 10 ans n’est pas de 1 % mais
bien de 5 % (ou de 40 % pour une période de 50 ans).
Le choix de la période de retour pour la conception des différents éléments des réseaux
doit par ailleurs s’établir en s’appuyant sur certains principes de base [3] :
Les différentes composantes d’un réseau de drainage urbain seront décrites et discutées plus
en profondeur aux sections qui suivent, en distinguant celles qui se retrouvent sur les lots
privés de celles qu’on retrouve dans le système de drainage proprement dit (qui peut être
privé ou relevant de la municipalité).
Les niveaux des terrains doivent également être établis en fonction des niveaux d’eau qui
pourront être potentiellement atteints dans le réseau majeur. Ainsi, pour les bâtiments
adjacents aux points bas des rues, on devra prévoir une marge minimale de 200 mm entre le
niveau d’eau maximal au point bas et le niveau du terrain. Les points d’entrée aux bâtiments
doivent être situés à des niveaux supérieurs aux niveaux d’eau dans les rues, au minimum
300 mm au-dessus de la côte pour l’événement 100 ans [3].
22
Figure II.3 Limites recommandées pour des profondeurs et vitesses d’écoulement dans un caniveau ou
un fossé latéral (MEA, 1999). Basé sur un enfant de 20 kg – un adulte pourra soutenir des valeurs plus
élevées.
Une bonne conception de réseau d’assainissement doit permettre d’éviter la formation des dépôts
des matières solides pouvant nuire à l’écoulement, pour cela notre réseau doit répondre aux critères
des conditions d’auto curage
II.4.1 Recommandations
Le choix d’un diamètre de collecteur et d’une pente de projet devra tenir compte des normes
suivantes :
Vmin ≤ V ≤ Vmax
23
Avec :
2. Le diamètre doit correspondre à un diamètre commercial dont le plus faible, pour le transport des
eaux pluviales ne peut être inférieur à 300mm.
Pour le présent projet toutes les conditions ont été respectées à savoir [5] :
Le diamètre préconisé minimum admissible d’un réseau d’assainissement de type unitaire est le
Ø 300 mm normalisé et disponible sur le marché international.
La pente minimale recommandée est de 4 %
Le taux de remplissage n’excédera pas 80%
Les caractéristiques d’évacuation seront calculées à partir de l’abaque de Manning Strickler pour
les tuyaux circulaires en béton.
Les canalisations (élément ≥ 2,00 ml) sont caractérisées du point de vue hydraulique par:
Partant de cet ensemble de qualités, il est possible d’adopter en toute sécurité comme coefficient
d’écoulement de la formule de Manning Strickler k = (l/n) = 72,46 (pour n=0,013). [6]
Afin d’éviter les dépôts, assurer un bon fonctionnement du réseau et un écoulement libre, il faut
créer des pentes assurant des vitesses d’auto curage :
Vitesse d’écoulement minimale dans la conduite (Vmin)= 0.6m/s à QPS/10
24 (Vmin)= 0.3m/s à QPS/100
Vitesse d’écoulement minimale dans la conduite
Ainsi que :
1- Le débit maximal est obtenu lorsque la canalisation est remplie à 95% de sa hauteur
2- La vitesse maximale est obtenue lorsque la fonction de la hauteur totale de remplissage atteint
80% [7].
Les seules quantités d’eaux à évacuer qui ne proviennent pas de la distribution sont les pluies. Pour
déterminer les débits pluviaux à évacuer, on se basera sur les connaissances hydrologiques des fortes
averses.
On admettra, pour limiter les dépenses d’équipement, que de loin en loin (par exemple en moyenne
une fois tous les dix ans) les réseaux d’assainissement devienne insuffisant, ce qui entrainera une
submersion partielle et momentanée des voies de communication, surtout dans les bas quartiers.
La méthode rationnelle, mise au point avant l’avènement des équipements informatiques, permet
de calculer rapidement les débits de ruissellement maximaux pour des pluies uniformes tombant sur des
bassins versants de faible superficie (moins de 5 km2, selon Viessamen et Hammer, jusqu’à 25 km2 selon
le ministère de transport de Québec dans son manuel de conception des ponceaux de 1994) c’est une
méthode parfaitement appropriée en ce qui concerne les bassins versants urbains [8].
Le ruissellement maximal imputable à une pluie d’intensité uniforme I, tombant sur l’ensemble du
bassin et d’une durée tn supérieur ou égal au temps de concentration tc du bassin est calculé à l’aide de
l’équation suivante :
𝑸𝒑 = 𝟎, 𝟏𝟔𝟕 ∙ 𝑪 ∙ 𝒊 ∙ 𝑨 (II.2)
Avec 𝑪 ∙ 𝑨 = ∑ 𝑪𝒊 ∙ 𝑨𝒊
On prendra i=4.tc-0 ,5 applicable pour l’Algérie pour une période de retour de 10 ans pour
l’application de formule de la méthode rationnelle dans notre projet [3].
Le temps d’entrée (temps de concentration) tc, d’un bassin versant urbain est le temps le plus
important que peut mettre l’eau qui ruisselle dans ce bassin versant à atteindre la bouche d’égout. La
valeur du temps d’entrée est fonction de [7]:
Il existe plusieurs modèles de d’évaluation du temps de concentration d’un bassin versant. Le calcul des
temps d’entrées des sous bassins de notre projet se fera avec le modèle de Kirpich :
Tc = 0.0195.Lmax.0.77.F. S−0.385 (II.3)
(II.5)
Bazin propose:
26
(II.6)
R: rayon hydraulique
I : pente de conduit
V : vitesse d’écoulement (m/s)
n : rugosité de la conduite
En posant :
Qp=V.S
C’est la formule qu’on utilisera pour la détermination des diamètres des conduites des réseaux
dans notre projet.
La conception d’un réseau d’assainissement est la concrétisation de tous les éléments constituant
les branches du réseau sur un schéma global.
La quantification des eaux de ruissellement par exemple, est obtenue par l’application de différentes
méthodes.
Méthode superficielle ;
Méthode rationnelle [7].
Remarque : On fait le calcul de notre réseau par la méthode rationnelle
Méthode rationnelle
C’est une méthode qui consiste à estimer le débit à partir d’un découpage du bassin versant en
27 fut découverte en 1889, mais ce n’est qu’en
secteurs limités par les lignes isochrones, cette méthode
1906 qu’elle a été généraliser, elle est connue aussi par la méthode de LIOYD DAVIS*, c’est une
méthode qui a fait et fait ses preuves surtout pour les bassins urbains à faible surface (10 ha)[7].
La méthode est définie sous la forme :
𝐐𝐩 = 𝐤.𝐂.𝐢 (II.8)
Avec :
Pente moyenne
La pente moyenne d’un sous bassin est prise généralement égale à la pente moyenne du collecteur
qui le dessert.
Quand le parcours de l’eau ruisselante ne présente pas de déclivité, la pente serra calculée comme
étant le rapport entre la différence des cotes amont et aval sur la longueur de ce parcours [7]
( Camon−Cava )
I= (mm) (II.9)
L
28
Camon : Côte amont du parcours (m).
Caval : Côte aval du parcours
Catégorie d’urbanisation Cr
Habitations très denses 0.90
Habitations denses 0.60 – 0.70
Habitations moins denses 0.40 – 0.50
Quartiers résidentiels 0.20 – 0.30
Square – garde – prairie 0.05 – 0.20
Zones d’influence Cr
Surface imperméable 0.90
Pavage à larges joints 0.60
Voirie non goudronnées 0.35
Allées en gravier 0.20
Surfaces boisées 0.05
On estime que 80 % des eaux distribuées à la population sont rejetées dans le réseau d’égout.
Avec:
D’après le livre Guide de l’assainissement individuel, les conditions favorables pour le réseau sont :
30
L’assainissement est de ce fait un outil précieux de lutte contre la pollution, l’inondation, les
maladies à transmission hydrique et de sauvegarde de salubrité du milieu.
Le Réseau d’assainissement de la ville de Bukavu est un réseau unitaire donc évidemment on va choisir
le même système pour nos canalisations.
Le dimensionnement de réseau se fait généralement par modélisation informatique, dans notre cas
nous avons utilisé le tableur Excel, Google Earth et31
le logiciel AutoCad pour les calculs. Le calcul à la
main est fastidieux et engendre des fois des erreurs d’inattention. Après dimensionnement, les conduites
du réseau doivent être susceptibles d’évacuer le débit de pointe tout en assurant une vitesse
d’écoulement normale.
Afin d’estimer les débits des différents tançons (calibrage du réseau), nous avons partagé notre
bassin d’étude en plusieurs sous bassins élémentaires.
Le calcul des débits d’eaux pluviales s’est fait par le biais du tableur Excel, la détermination des
débits pluviaux transitant dans les divers tronçons du réseau est basée sur la méthode rationnelle.
Les données caractérisant notre réseau sont présentées dans le tableau III.1.
Nous avons découpé notre bassin versant A en 28 sous bassin versant (Sbv) avant d’estimer le
débit pluvial du bassin versant et nous avons estimé le coefficient de ruissellement C=0.7 (voir Tableau
II.4).
Les autres résultats sont représentés dans le tableau suivant :
(m)
Sbv1 1508,2 1507,18 0,0021 11,65 0,582 0,049 0,7
Sbv2 1508,18 1506,2 0,087 48,12 1,736 0,28 0,7
Sbv3 1508,24 1506,12 0,0171 71,81 5,148 0,046 0,7
Sbv4 1508,12 1507,00 0,0080 11 0,866 0,0064 0,7
Sbv5 1504,00 1504,86 0,0705 38,09 2,784 0,0037 0,7
Sbv6 1504,86 1504,82 0,1515 39,99 1,361 0,0260 0,7
Sbv7 1504,92 1504,3 0,806 19,99 0,900 0,0190 0,7
Sbv8 1504,54 1504,97 0,9709 42,25 1,237 0,0372 0,7
Sbv9 1504,90 1502,88 0,7040 11,09 1,416 0,085 0,7
Sbv10 1502,85 1501,80 0,0118 26,6 2,733 0,019 0,7
Sbv11 1502,03 1502,08 0,6443 19,28 0,483 0,0892 0,7
Sbv12 1502,08 32 36,17
1501,88 0,0173 2,286 0,055 0,7
Sbv13 1501,88 1501,70 0,5324 36,6 2,413 0,0049 0,7
Sbv14 1501,42 1501,3 0,9819 15,78 0,659 0,0266 0,7
Sbv15 1501,2 1501,92 0,0859 46,75 1,606 0,0231 0,7
Sbv16 1501,92 1500,58 0,7433 44,14 2,345 0,0077 0,7
Sbv17 1500,58 1500,51 0,9346 58,41 5,956 0,0012 0,7
Sbv18 1500,40 1500,31 0,0171 23,42 1,199 0,312 0,7
Sbv19 1500,31 1500,05 0,1613 78,21 5,035 0,0033 0,7
Sbv20 1500,05 1500,82 0,1668 41,87 1,367 0,422 0,7
Sbv21 1500,82 1500,40 0,0351 36,82 2,840 0,0033 0,7
Sbv22 1500,70 1500,66 0,0424 24,37 2,692 0,0016 0,5
Sbv23 1500,66 1409,91 0,0575 42,01 3,035 0,0036 0,5
Sbv24 1500,51 1500,10 0,1213 64 3,352 0,0064 0,5
Sbv25 1500,95 1500,92 0,0789 61,13 2,230 0,0168 0,5
Note : Pour les espaces vagues sans construction, le coefficient de ruissellement est pris égale à 0.5, par
contre pour les espaces presqu’urbanisés il est pris égale à 0.7 car la zone est d’une densité de
population de plus de 400 hab/ ha, donc elle est classée comme habitation très dense et la zone est non
goudronnée.
R
33Q
Qpeu Qmr Qent sor Pent Psort Qp ent Qp Qp Cumulé
l/m/s usée (l/s) Cumul Final
Tronçon L(m) é
(m3/s
)
R1→R2 15,44 0,0010 3E-05 0,016 0,00 0,02 0,00 4,0 0,00 0,06 0,03
R2→R14 23,48 0,0010 1E-04 0,024 0,02 0,04 4,0 4,80 0,06 0,16 0,11
R3→R4 10,04 0,0010 2E-05 0,010 0,00 0,01 0,00 ,00 0,00 0,04 0,02
R4→R15 35,60 0,0010 1E-04 0,036 0,01 0,05 4,00 4,00 0,04 0,18 0,11
R5→R6 11,09 0,0010 2E-05 0,011 0,00 0,01 0,00 4,00 0,00 0,04 0,02
R6→R9 7,57 0,0010 6E-05 0,008 0,01 0,02 4,00 4,00 0,04 0,08 0,06
R7→R8 16,40 0,0010 3E-05 0,017 0,00 0,02 0,00 4,00 0,00 0,07 0,03
R8→R9 16,92 0,0010 1E-04 0,017 0,02 0,03 4,00 4,00 0,07 0,13 0,10
R9→R16 30,06 0,0010 3E-04 0,030 0,05 0,08 4,00 4,00 0,21 0,33 0,27
R10→R11 28,16 0,0010 6E-05 0,028 0,00 0,03 0,00 4,00 0,00 0,11 0,06
R11→R12 15,27 0,0010 1E-04 0,015 0,03 0,04 4,00 4,00 0,11 0,17 0,14
R12→R19 18,97 0,0010 2E-04 0,019 0,04 0,06 4,00 4,00 0,17 0,25 0,21
R13→R14 24,22 0,0010 5E-05 0,024 0,00 0,02 0,00 4,00 0,00 0,10 0,05
R14→R15 37,18 0,0010 3E-04 0,037 0,06 0,10 4,00 4,00 0,25 0,40 0,33
R15→R16 22,65 0,0010 6E-04 0,023 0,15 0,17 4,00 4,00 0,59 0,68 0,63
R16→R17 18,98 0,0010 1E-03 0,019 0,25 0,27 4,00 4,00 1,01 1,09 1,05
R17→R19 40,30 0,0010 1E-03 0,041 0,27 0,31 4,00 4,00 1,09 1,25 1,17
R19→Rex2 65,22 0,0010 2E-03 0,312 0,37 0,69 4,00 4,00 1,50 2,75 2,12
R21→R22 31,40 0,0010 6E-05 0,032 0,00 0,03 0,00 4,00 0,00 0,13 0,06
R22→R24 18,91 0,0010 2E-04 0,019 0,03 0,05 4,00 4,00 0,13 0,20 0,16
R23→R24 27,42 0,0010 6E-05 0,028 0,00 0,03 0,00 4,00 0,00 0,11 0,06
R24→R26 35,92 0,0010 4E-04 0,036 0,08 0,11 4,00 4,00 0,31 0,46 0,39
R26→R42 25,72 0,0010 5E-04 0,026 0,11 0,14 4,00 4,00 0,46 0,56 0,51
R27→R31 41,89 0,0010 8E-05 0,042 0,00 0,04 0,00 4,00 0,00 0,17 0,08
R30→R31 17,88 0,0010 4E-05 0,018 0,00 0,02 0,00 4,00 0,00 0,07 0,04
R31→R43 31,54 0,0010 3E-04 0,032 0,06 0,09 4,00 4,00 0,24 0,37 0,30
R32→R34 16,99 0,0010 3E-05 0,017 0,00 0,02 0,00 4,00 0,00 0,07 0,03
R33→R34 25,80 0,0010 5E-05 0,026 0,00 340,03 0,00 4,00 0,00 0,10 0,05
R34→R35 9,35 0,0010 2E-04 0,009 0,04 0,05 4,00 4,00 0,17 0,21 0,19
R35→R44 23,06 0,0010 3E-04 0,023 0,05 0,08 4,00 4,00 0,21 0,30 0,26
R38→R39 66,17 0,0010 1E-04 0,067 0,00 0,07 0,00 4,00 0,00 0,27 0,13
R39→R41 67,28 0,0010 4E-04 0,068 0,07 0,13 4,00 4,00 0,27 0,54 0,40
R41→R42 34,74 0,0010 6E-04 0,035 0,13 0,17 4,00 4,00 0,54 0,68 0,61
R42→R43 13,85 0,0010 1E-03 0,014 0,31 0,32 4,00 4,00 1,24 1,29 1,27
R43→R44 36,42 0,0010 2E-03 0,037 0,42 0,45 4,00 4,00 1,66 1,81 1,74
R44→Rex1 20,96 0,0010 2E-03 0,021 0,53 0,55 4,00 4,00 2,11 2,20 2,15
R45→R46 66,89 0,0010 1E-04 0,067 0,00 0,07 0,00 4,00 0,00 0,27 0,13
R46→R47 66,98 0,0010 4E-04 0,067 0,07 0,13 4,00 4,00 0,27 0,54 0,40
R47→R48 41,17 0,0010 6E-04 0,041 0,13 0,18 4,00 4,00 0,54 0,71 0,62
R48→Rex1 43,50 0,0010 8E-04 0,044 0,18 0,22 4,00 4,00 0,71 0,88 0,79
R39→Rex2 64,17 0,0010 7E-03 0,065 2,12 2,19 3,22 3,19 6,82 6,97 6,90
Tc=1.73min ; i= 4.tc-0.5=4.(1,73)-0,5=5.24(mm/ha)
A=0,0021ha
Qpluvial=0,167.C .i. A
Qtot=Qpeu+Qpluvial
Qtot =3.11.E-0.5+0, 00129
Qtot=0.0013 l/s
0,03117. D 8/ 3 0,03117.0,3 8 /3
Qps= √I= √0,04=Qps=0.130 l/s
0,013 0,013
Détermination de la vitesse à plein de section
4 Qps 4.0,137
Vps= = =1,38 m/s
π .D² π. D²
Q
rq= =0,22
2 Qps
Rh=0,02 ; Rv=0,1
V=Rv.Vps=0,1.1,95=0,195m/s
H=Rv.D=0,1.0,3=0,006m
Détermination de temps de parcours :
36
On a :
L 78.21
Tpar= = =0,867 min
60. V 60.1,50
Taval=te + tc pa+t2=1,57min
On a : Qpeu= 0,000109m3/s
Détermination du Q pluvial :
C=0,7 ;
Tc=0,0195. (Lmax) 0,77. (Ibassin)-0.385
A=0.002107+0.085612= 0.0877ha
Qpluvial=0,167.C .i. A
=0,167.0, 7.3, 03.0, 0877
Qpluvial=0.0311m3/s
Qtot=0,0312m3/s
37
D m
/s
=1,38m/s
On a:
Taval=te+tcpa=2,60min
Par MUGISHO CIMANYA Yves
Encadré par Ass Trésor MUHATIKANI
Dirigé par CT AMBOKO MUHIWA Benjamin
Étude d’un réseau unitaire pour lutter contre l’érosion à Bukavu : cas du quartier CHAHI
Détermination du Qpluvial :
C=0,7
Te =1.199min ; i=4.tc-0.5=4.(1.199)-0,5=3.65(mm/ha)
A=0.017113 ha
Qpluvial=0,00731m3/s 38
Le débit total du tronçon :
Qtot=Qeu+Qpluvial
Qtot=0,0074m3/s
D m
/s
m/s
Taval=t1+t2=2.86min
On a : Qeu=0.000304m3/s
Détermination du Q pluvial :
C ;
Tc=max (tcaval1 ; tcaval2; tcaval3; tc4bassin) =max (0.68 ; 1.36 ; 2,94 ; 1,77)
Te =2.94min ; i=4.tc-0.5=4.(2,94)-0,5=2.32(mm/ha)
A=
A=𝟎.𝟎𝟗𝟓𝟒 𝒉𝒂
Qpluvial=0,0259m3/s
Qtot=Qeu+Qpluvial 40
Qtot=0,0263m3/s
D 6m
/s
=1,951m/s
Par MUGISHO CIMANYA Yves
Encadré par Ass Trésor MUHATIKANI
Dirigé par CT AMBOKO MUHIWA Benjamin
Étude d’un réseau unitaire pour lutter contre l’érosion à Bukavu : cas du quartier CHAHI
On a :
Taval=t1+t2=3.10min
Condition d’auto curage : 41
V(Q/10)=0,55.1,951=1,07m/s >0.6m/s (donc condition vérifiée)
Le Tableau III.3 qui suit, résume le dimensionnement de tous les tronçons du réseau proposé en annexe.
R6→R9 7,57 0,02 0,0307 0,031 0,17 0,3 0,138 1,9 0,223 0,28 0,7 1,483 0,084 0,47 2,017 1,07
5 6 5
R7→R8 16,4 0,10 0,0033 0,003 0,05 0,3 0,316 4,4 0,011 0,02 0,1 0,447 0,006 0,99 3,725 2,46
7 2
R8→R9 16,9 0,02 0,0136 0,014 0,13 0,3 0,138 1,9 0,099 0,17 0,5 1,073 0,051 0,29 4,025 1,07
2 5 5 9
R9→R16 30,0 1,9 0,8 0,11
6 0,02 0,0370 0,037 0,18 0,3 0,138 0,271 0,34 1,620 0,102 4,139 1,07
5 3 4
R10→R1 28,1 2,7 0,3 0,45
1 6 0,04 0,0068 0,007 0,09 0,3 0,191 0,036 0,08 0,973 0,024 1,115 1,49
0 6 6
R11→R1 15,2 2,0 0,7 0,19
7 0,02 0,0361 0,036 0,18 0,3 0,145 0,249 0,32 1,627 0,096 1,804 1,13
2 6 9 8
R12→R1 18,9 1,9 0,8 0,35
9 7 0,02 0,0431 0,043 0,19 0,3 0,138 0,314 0,36 1,698 0,108 2,700 1,07
5 7 5
R13→R1 24,2 1,9 1,67
2 0,02 0,0073 0,007 0,10 0,3 0,138 0,053 0,11 0,4 0,781 0,033 2,869 1,07
4 542 0
R14→R1 37,1 2,4 0,9 0,29
8 0,03 0,0766 0,077 0,22 0,3 0,174 0,443 0,45 2,384 0,135 5,440 1,35
5 6 7 3
R15→R1 22,6 1,9 1,1 0,28
5 0,02 0,1144 0,115 0,28 0,3 0,138 0,834 0,67 2,148 0,201 5,726 1,07
6 5 1 6
R16→R1 18,9 2,1 0,17
8 0,02 0,1557 0,157 0,32 0,35 0,208 0,755 0,64 1,1 2,376 0,224 5,897 1,19
7 6 1
R17→R1 40,3 2,1 1,1 0,29
9 0,02 0,1616 0,163 0,32 0,35 0,208 0,784 0,66 2,381 0,231 6,191 1,19
6 2 4
R19→Re 65,2 2,1 1,1 0,44
x2 2 0,02 0,2016 0,204 0,35 0,35 0,208 0,980 0,78 2,385 0,273 6,638 1,19
6 4 7
R21→R2 31,4 2,5 4,07
2 0,03 0,0013 0,001 0,05 0,3 0,177 0,008 0,02 0,1 0,250 0,006 4,737 1,37
0 7
R22→R2 18,9 1,9 0,7 0,56
4 1 0,02 0,0254 0,026 0,16 0,3 0,138 0,185 0,27 1,444 0,081 2,796 1,07
5 4 7
R23→R2 27,4 1,9 0,7 0,32
4 2 0,02 0,0320 0,032 0,17 0,3 0,138 0,232 0,30 1,503 0,090 0,439 1,07
5 7 1
Les résultats obtenus à l’issu des calculs du dimensionnement des réseaux sont satisfaisants. L’auto
curage ainsi que les vitesses d’écoulements sont respectés
44 dans chaque tronçon.
À terme le réseau fonctionne en Gravitaire et à surface libre sans aucune anomalie.
Le réseau ainsi obtenue aura un linéaire de 1300m, et sera équipé de 45 regards. Et avec une superficie
de 4 hectares.
Tableau III.4 : Le rapport entre le diamètre et la largeur de la tranchée
Diamètre extérieur Largeur
tuyau (mm) Minimum (mm)
110 710
125 725
160 760
200 800
250 850
315 915
400 1000
500 1100
L’épreuve de la canalisation doit être effectuée à l’eau, et tronçon par tronçon, en principe de regard à
regard, la conduite étant remblayée. La durée de l’essai est de 30 minutes. La pression d’épreuve est
obtenue en remplissant d’eau le regard amont, sans dépasser une hauteur de 4 m au-dessus de l’axe du
tuyau.
Partant de la théorie dite dans le livre « Guide pratique pour la réalisation de projets hydrauliques », les
canalisations avec revêtement peuvent avoir des vitesses allant jusqu’à 10m/s et même si l’eau contient
du sable, du gravier ou des cailloux, des vitesses jusqu’à 4 m/s sont acceptables. [16]
En aucun cas, la pression à l’extrémité aval du tronçon testé ne doit toutefois dépasser la pression de
1bar. Cela pourrait se produire si la pente de la canalisation était trop élevée.
Aucun suintement ni à fortiori écoulement ne doit être constaté, d’un débit supérieur à 0,04 litre/m² de
surface considérée [7].
CONCLUSION
Après un travail approfondi sur terrain on a donné le diagnostic du réseau des canalisations
existant de l’agglomération du quartier CHAHI et on a mis en évidence les différents
problèmes, à savoir : Les faibles pentes, les conduites qui sont dans un état défectueux, la
dégradation de plusieurs regards et des branchements, l’absence des avaloirs, et la stagnation
des eaux de pluie sur les voiries pendant 15 jours après la précipitation par manque d’un
réseau d’évacuation pour les eaux pluviales .
Pour résoudre ces problèmes on a proposé :
Nous espérons que cette étude pourra faire l’objet d’un avant-projet pour l’élaboration d’un
réseau d’assainissement plus fiable et plus rigoureux pour la localité de CHAHI, et qu’elle
sera prise en charge par une entreprise assez compétente qui assure la réalisation du projet et
son suivi.
Bibliographie
[1] Dominique Dupilet, 2011, Guide technique de la lutte contre l’érosion des sols. 44p
[2] Abdelaziz L.MERZOUK, 2012, North Africa education and biodiversity conservation
project. 44p
[4] François NGAPGUE, 2018, Polycopié du cours des Mécaniques des sols. 47p
[5] BOCOUM M&DIAUO E.T, 2008, Le drainage des eaux de pluie du Centre
International de Commerce et d'Échange du Sénégal (CICES) et de ses environs, mémoire
d’ingénieur en Génie civil, École Polytechnique de Thiès (E.P.T). 103p
[6] collectif, 2011, Réseaux d’Assainissement Eaux pluviales, Eaux usées, Edition :
48
Ginger Cated, 138p
[10] Agence National d’Aménagement Du Territoire, 1998, PDAU (Plan D’action des
Aménagements Urbain et D’embellissement) Remchi, juillet 1998,
[12] PARK Hee-Seong; 1997-1999, KASTNER Richard. Mise en place de canalisation par
microtunnelage, interaction en frottement sol-canalisation. Thèse doctorat: Institut national
des sciences appliquées de Lyon. Villeurbanne. FRA, 227p.
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Bibliographie.......................................................................................................................48
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A
NN
Par MUGISHO CIMANYA Yves
Dirigé par CT AMBOKO MUHIWA Benjamin
Encadré par Ass Trésor MUHATIKANI
Étude d’un réseau unitaire pour lutter contre l’érosion à Bukavu : cas du quartier CHAHI