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Exercice 1
1. la partie entière de F égale à 1 si ℓ = n et 0 sinon, le polynômes X n + 1 est scindé a racines simple sur C
d’où il existe µ1 . . . , µn dans C tels que 1 pts
n
X µk
F = δl,n +
X − zk
k=1
zkℓ
2. Soit k ∈ {1, . . . , n} zk est un pôle simple de F donc µk = 1 pts
T ′ (zk )
3. 2 pts
ℓ i+1
zk zk
On a T = Xn + 1. Ainsi, on obtient µk = n−1
nzk
=− n car zkn = −1. Il en résulte:
n n
1 X zkℓ+1 1 X zkk+1
′
F=− ct F = 2.
n (X − zk ) n (X − zk )
k=1 k=1
n
1 X zkk+1 ℓXℓ−1 (Xn + 1) − nXn−1 Xℓ
On a donc F′ (1) = 2 puisque F′ = 2
n (1 − zk ) (Xn + 1)
k=1 !
n
2ℓ − n n 2 X zkℓ+1
Alors F′ = , on a f (X ℓ ) = + ℓ
2 −ℓ X =0
4 2 n (zk − 1)
k=1
4. 2 pts
Remarquons que ∀(P, Q) ∈ Cn [X]2 ∀λ ∈ R f (P + λQ) = f (P ) + λf (Q)
Soit P ∈ C[X]
n
X
Si on pose p = al X ℓ
ℓ=0
z eiθ 1 −1
2
= 2 = 2 = 2 θ
(z − 1) (eiθ − 1) e iθ/2 −e −iθ/2 4 sin 2
(b) On a 2 pts
n
n 2X zk
f (1) = + 2
2 n (zk − 1)
k=1
1
D’autre part on a
n n
X |zk | X zk n2
2 =− 2 =
|zk − 1| (zk − 1) 4
k=1 k=1
Exercice 2
1. 1 pts
Pour n = 0, les deux personnes sont dans deux pièces voisines donc pas dans la même pièce, ainsi
a0 = 0, b0 = 1, c0 = 0.
2. 2 pts
Sachant que les deux personnes sont dans la même pièce à l’instant n, elles restent dans la même pièce à
l’instant n + 1 donc
PAn (An+1 ) = 1
. Sachant que les deux personnes sont dans des pièces voisines à l’instant n, elles ne peuvent pas se
retrouver dans la même pièce à l’instant n + 1 car chacune d’elle se déplace dans une pièce voisine donc
PBn ( An+1 ) = 0
. La configuration des 5 pièces est telle que deux pièces non voisines sont séparées d’un côté par une seule
pièce et de l’autre côté par deux pièces. Ainsi, sachant que les deux personnes sont des pièces non voisines
à l’instant n, elles se retrouvent dans la même pièce à l’instant n + 1 si et seulement si elles choisissent
d’aller dans l’unique pièce qui les sépare. Ces choix étant indépendants et valant 21 pour chacun on a :
1 1 1
PCn ( An+1 ) = × =
2 2 4
3. 1 pts
Puisque An , Bn et Cn forment un système complet d’événements, la formule des probabilités totales donne
:
P (An+1 ) = P (An+1 ∩ An ) + P (An+1 ∩ Bn ) + P (An+1 ∩ Cn )
P (An+1 ) = P (An ) PAn ( An+1 ) + P (Bn ) PBn ( An+1 ) + P (Cn ) PCn ( An+1 )
1
P (An+1 ) = P (An ) × 1 + P (Bn ) × 0 + P (Cn ) ×
4
4. 3 pts
D’après la question précédente, ∀n ∈ N, an+1 = an + 41 cn
or Bn+1 ∩ An et Cn+1 ∩ An sont impossibles car les deux personnes ne peuvent être dans la même pièce
à l’instant n et dans deux pièces différentes à l’instant n + 1. Ainsi,
bn+1 = bn × PBn ( Bn+1 ) + cn × PCn ( Bn+1 )
cn+1 = bn × PBn (Cn+1 ) + cn × PCn (Cn+1 )
Si les deux personnes sont dans des pièces voisines à l’instant n, 4 cas de figures équiprobables sont possibles
à l’instant n + 1 :
1) elles échangent leurs places et restent donc voisines
2) elles se déplacent toutes les deux dans le sens trigonométrique et restent donc voisines
3) elles se déplacent toutes les deux dans le sens horaire et restent donc voisines
4) elles s’écartent l’une de l’autre et ne sont plus voisines et pas non plus dans la même pièce Ainsi
PBn ( Bn+1 ) = 43 et PBn (Cn+1 ) = 41
Si les deux personnes ne sont ni dans la même pièce ni dans des pièces voisines à l’instant n, 4 cas de
figures équiprobables sont possibles à l’instant n + 1 :
1) elles se déplacent toutes les deux vers la pièces qui les sépare
2) elles se déplacent toutes les deux dans le sens trigonométrique et restent donc non voisines
3) elles se déplacent toutes les deux dans le sens horaire et restent donc non voisines
4) elles s’écartent de la pièce qui les séparait mais deviennent voisines (de l’autre côté).
2
Ainsi PCn ( An+1 ) = 14 ; PCn ( Bn+1 ) = 1
4 et PCn (Cn+1 ) = 12 Ainsi
(
bn+1 = 43 bn + 14 cn
cn+1 = 14 bn + 12 cn
1
1 0 4
3 1
5. En posant A = 0 on a ∀n ∈ N, un+1 = Aun
4 4
1 1
0 4 2
6. 3 pts √ √
On a 4 < 5 < 9 donc par croissance de la fonction racine carrée sur [0; +∞[, 2 < 5 < 3 ainsi 7 < 5+ 5 < 8
√ √ n ! √
5+ 5 5+ 5 √ √ 5− 5
donc < 1 d’où lim = 0 −3 < − 5 < −2 donc 2 < 5 − 5 < 3 ainsi <1
8 n→+∞ 8 8
√ !n
5− 5
d’où : lim =0
n→+∞ 8
En fin lim an = 0
n→+∞
On a ∀n ∈ N, an + bn + cn = 1 donc ∀n ∈ N 0 ≤ cn + bn ≤ 1 − an par encadrement on a lim bn + cn = 0
n→+∞
On a ∀n ∈ N 0 ≤ bn ≤ bn + cn par encadrement on a lim bn = 0 en fin on a lim cn = 0
n→+∞ n→+∞
Ainsi l’événement « les deux personnes sont dans la même pièce» a une probabilité aussi proche de 1 que
voulu à condition de prendre n suffisamment grand.
Problème
Partie I
1. (a) 2 pts
z1 +z2
On a ici P = a2 (X − z1 ) (X − z2 ) et P ′ = 2a2 X −
2 . Or
z1 + z2 z1 − z2 |z1 | + |z2 |
z1 − = ⩽ ⩽ 1.
2 2 2
m m
Y 1Y
et donc (z0 − wj ) = (z0 − zi ).
j=1
n i=1
(c) 2 pts
Soit n ⩾ 2m et n0 = 1, on a alors
n m
Y 1Y 2m
(z0 − wj ) = |z0 − zj | ⩽ ⩽1
j=1
n j=1 n
(car |z0 − zj | ⩽ |z0 | + |zj | ⩽ 2 ) ce qui prouve que l’un au moins des |z0 − wj | est inférieur ou égal à 1
. Si n0 ⩾ 2 alors on sait (1.b.) que P et z0 vérifient (IS). Comme on peut faire ce même raisonnement
avec toutes les autres racines de P on peut conclure: P vérifie (IS).
3
(d) Exemple possible: P = X 3 (X − 1) 2 pts
3. (a) 1 pts
n
Y
Si on appelle (yi )1⩽i⩽n les racines distinctes ou non de P , de sorte que P = an (X − yi ), un
i=1
n
P′ X 1
simple calcul de dérivée donne = , d’où, en regroupant les racines avec leur ordre de
P i=1
X − yi
multiplicité:
m
P′ X ni
=
P i=0
X − zi
(b) 3 pts
En substituant wj à X on obtient
m m
P ′ (wj ) X ni X ni
P (wj )
=0=
w − z
= 2 (wj − zi )
i=0 j i i=0 |w j − zi |
m
X ni
D’où, en prenant alors le conjugué: 2 (wj − zi ), et wj est le barycentre des points
i=0 |wj − zi |
pondérés zi , |w n−z
i
2 , d’où le résultat (connu sous le nom de: théorème de Lucas). Comme tous
j i|
les zi sont dans le disque unité (qui est convexe), il en est de même des wj . Enfin, si z0 = 0, on
distingue deux cas :
m
Y n
- Si P = an0 X n0 (X − zi ) i avec n0 ⩾ 2, le résultat est déjà acquis.
j=1
- sinon (i.e 0 racine simple), on utilise le résultat que l’on vient de prouver.
Partie II
4. 3 pts
On a
n−1
P ′′ (X) X 1
=
P ′ (X) i=1
X − ti
donc l’un des termes de la première somme est nécessairement supérieur ou égal à 1 i.e. ∃ti ∈ {1, . . . , n−1}
tel que |z0 − ti | ⩽ 1 et, par conséquent, P et z0 vérifient (IS).
5. 3 pts
m
Y
P ni
On pose Q = X−z0 alors Q = an (X − zi ) d’où
i=1
m
Q′ (z0 ) X ni
= .
Q (z0 ) i=1
X − z0
6. 1 pts
On écrit z = reiθ avec 0 ⩽ r < 1 ce qui donne
1 1 − r cos θ 1 − r cos θ 1
ℜ = ⩾ = .
1−z 1 − 2r cos θ + r2 2 − 2r cos θ 2
4
7. 3 pts
On reprend le résultat du II.6.
m
P ′′ (1) X ni
′
= 2
P (1) i=1
1 − zi
8. On a aussi 3 pts
m n−1
P ′′ (1) X ni X 1
= 2 =
P ′ (1) i=1
1 − zi i=1
1 − ti
d’où les inégalités
n−1
! m
1 1 X 1 2 X 1
ℜ ⩾ ℜ = ni ℜ
1 − t1 n−1 i=1
1 − ti n − 1 i=1 1 − zi
m
2 X ni
⩾ = 1 grâce à la question précédente
n − 1 i=1 2
1
et donc ℜ 1−t1 ⩾ 1. On reprend alors les calculs de la question 6 . avec t1 = reiθ , et donc la dernière
1−r cos θ
inégalité se traduit par 1+r 2 −2r cos θ ⩾ 1 qui donne r2 − r cos θ ⩽ 0. On a donc
2
1 1 1
t1 − = r2 + − r cos θ ⩽
2 4 4
1 1
d’où t1 − 2 ⩽ 2 et, par l’inégalité triangulaire, |t1 − 1| ⩽ 1.
9. 3 pts
Si z0 est de module 1 , on l’écrit z0 = eiθ , on pose alors P1 (X) = P eiθ X .P1 admet 1 comme racine simple
donc P1 et 1 vérifient (IS). Les racines de P1′ sont les e−iθ tj et donc s’il existe j tel que 1 − e−iθ tj ⩽ 1
alors, pour ce même j, on a |z0 − tj | ⩽ 1. Conclusion : P et z0 vérifient bien (IS).