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Pr : JAMAL SAYAH
I − Généralité
1) Introduction et définition
Tous les nombres positifs ont une racine carrée par exemple 9 a
pour racine 3 et -3 ; et 2 a pour racine 2 et − 2 par contre
aucun réel négatif n’a pas de racine réelle .
C’est pour pallier à cette discrimination que furent créer les
nombre complexes.
Théorème et définition1 :
Il existe un ensemble appelé ensemble des nombre
complexes noté et vérifiant les propriétés ci-dessous :
❶L’ensemble contient l’ensemble des nombres réels
noté i tel que : i = −1
2
❷Il existe un élément de
❸L’ensemble est muni d’une addition et d’une
multiplication qui suivent les même règle de calculs
que celle connues dans .
❹Tout élément z de s’écrit de façons unique sous
forme z = a + ib où a et b
2) Vocabulaire
▶ L’ensemble = a + ib / a , b c’est l’ensemble des nombre
complexes et chaque élément de appelé nombre complexe.
▶ Si z tel que z = a + ib avec a et b
◾Le nombre réel a est appelé partie réelle de z noté Re( z)
◾ Le nombre réel b est appelé partie imaginaire de z noté Im( z)
( z ) : z = Re( z) + i Im( z)
Exemple1 :
z = 2 + 3i : Re( z ) = 2 et Im( z ) = 3 ; z = 1 − i : Re( z ) = 1 et Im( z ) = −1
z = i : Re( z ) = 0 et Im( z ) = 1 ; z = 2 : Re( z ) = 2 et Im( z ) = 0
▶ L’écriture z = a + ib où a et b est dite forme algébrique
de z ou écriture cartésienne de z
▶ Pour le nombre complexe i est un nombre imaginaire et
l’ensemble des nombres complexe de la forme : i ( ) se note i :
i = ix / x
Remarque1 : Pour quoi i et non pas −1 car les propriété de
2 2
ab = a b et a = a donc −1 = −1
2
et −1 = −1 −1 = (−1)(−1) = 1 = 1
c − à − d 1 = −1 !!!
3) Consequences
Si z = a + ib et z ' = a '+ ib ' avec a, b, a ' et b ' sont des réels
z = z ' SSi a = a ' et b = b '
z = z ' Re( z ) = Re( z ') et Im( z ) = Im( z ')
Alors :
z est réel SSi b = 0 (: Im( z ) = 0 )
z est imaginaire SSi a = 0 (: Re( z ) = 0 )
4) Règle de calcul
Si z = a + ib et z ' = a '+ ib ' avec a, b, a ' et b ' sont des réels
z + z ' = a + a ' + i ( b + b ')
Alors : zz ' = ( a + ib )( a '− ib ') = aa '− bb '+ i ( ab '+ a ' b )
1 1 a − ib a b
= = = −i
z a + ib ( a + ib )( a − ib ) a ² + b ² a ² + b ²
Exemple2 :
2 1− i
A = (1 + i )( 2 − i ) + 3i ; B = 1 + (1 − 2i ) ;C = −
2
i 2+i
2i (1 − i )( 2 − i )
= 2 − i + 2i − i 2 + 3i ; = 1 + 1 − 4i + ( 2i ) ; = 2−
2
i ( 2 + i )( 2 − i )
1 − 3i
= 2 − i + 2i + 1 + 3i ; = 2 − 4i − 4 ; = −2i −
22 + 12
−1 − 7i 1 7
= 3 + 4i ; = − 2 − 4i ; = =− − i
5 5 5
5) Interprétation géométrique
On sait que les nombre réels se présentent sur une droite appelé
droite réelle ; mais pour un nombre complexe il est formé de deux réels ;
donc chaque couple des réels défini un nombre complexe et chaque
nombre complexe forme un couple qu’on le représente sur un plan muni
d’un repère orthonormé ( O; e1; e2 ) .
chaque z = x + iy est associé
à un point M ( x; y )
y M
► Le point M ( x; y ) est appelé image du
nombre complexe z noté M ( z )
► Le complexe z est appelé affixe du
point M noté zM ou aff (M )
O x
► Le plan ainsi défini est appelé :
plan complexe
► Le vecteur OM est appelé vecteur image du nombre complexe z
►Les nombres réels sont les affixes des points de l’axe des abscisses (Ox)
( Ox ) est appelé l’axe réel.
► Les imaginaires purs sont les affixes des point de l’axe des ordonnées
( Oy ) est appelé axe des imaginaires pur
Exemple3 :
• L ' image du nombre z1 = 1 + i est le po int A (1;1)
• L ' image du nombre z2 = 1 − 3i est le po int B (1; −3)
• L ' image du nombre z3 = 2 est le po int C ( 2;0 )
• L ' image du nombre z4 = −5i est le po int D ( 0; −5 )
II − Applications Géométriques
1) Affixe d’un vecteur et affixe du milieu d’un segment
Définition2 :
Soient u un vecteurs du plan complexes donc il existe un point
N tel que u = ON . L’affixe du vecteur u noté zu est celui du point N.
donc : Si u ( a, b ) alors zu = a + ib
Proposition1 :
Si Aet sont deux po int s d ' affixe z Aet z B respectivement
Alors z AB = z B − z A
Propriété1 :
• ( ) : aff ( u ) = aff (u ) (: zu = zu )
• aff (u + v ) = aff (u ) + aff (v ) (: zu +v = zu + zv )
Conséquence :
zB − z A
• ( AB ) / / ( CD ) SSi
zD − zC
• ABCD est un parallé log ramme SSi zB − z A = zC − zD
Proposition2 :
Si Aet B sont deux po int s d ' affixe z A et z B respectivement
z A + zB
Alors l ' affixe du po int I milieu de AB est : z I =
2
En général :
z A + zB
Si G est barycentre de ( A, )( B, ) Alors zG =
+
2) Alignement de trois points dans le plan complexe
Activité1 :
1) Soient A(2i); B(1 + i) et C(3 − i) trois points dans le plan complexe
a- Déterminer l’affixe des vecteurs : 3AB et AC que constatez-vous ?
zC − z A
b- Vérifier :
zB − z A
2) Soient A, B et C trois points du plan complexe distincts deux à deux
zB − z A
Montrer que : A, B, et C sont alignés
zC − z A
Proposition3 :
Soient A, B et C trois points du plan complexe tels que A C
zB − z A
A, B, et C sont alignés SSi
zC − z A Application :3
3) Co cyclicité de quatre points
Proposition4 :
Soient A, B, C et D quatre points distincts deux à deux
A, B, C et D sont Cocyclique ( :quatre points d’un même cercle)
zD − z A zD − zC zD − z A zB − zC
SSi ou
zB − z A zB − zC zB − z A zD − zC
B
Exemple4 : A C
D
A C
Soient les po int s A(i ) ; B (1) ; C (−1) et D (−i )
z − zA z −z −i + 1
On a : D = 2i et D C =
zB − z A z B − zC 2
z D − z A z D − zC
donc = −i on peut rien dire
z B − z A z B − zC
z D − z A z B − zC
mais = 2 donc les points sont alignés
z B − z A z D − zC
Proposition5 :
z z = z
Soit z :
z i z = −z
Proposition6 :
Soit P(z) un polynôme dont les coefficient sont réels
Si esta0un
En effet : Soient ; a1zéro
;.......;
deaP(z) n des
n−1 ; aalors réels
est aussi un zéro de P(z)
n−1
et P( x) = an z + an−1 z + ....... + a1 z + a0 un polynôme
n
On a : P( ) = 0 P( ) = 0
an n + an−1 n−1 + ....... + a1 + a0 = 0
an n + an−1 n−1 + ....... + a1 + a0 = 0
an n + an−1 n−1 + ....... + a1 + a0 = 0
P ( ) = 0 donc est un zéro de P( x)
• ( z ): z = −z = z
Propriété3 : ( propriétés algébriques )
Pour tout nombre complexe z on a :
• Re( z ) Re( z ) z • Im( z ) Im( z ) z
1
• z =0 z=0 • z =1 z =
z
2) Opération sur les modules
Propriété4 :
Soient z et z’ deux complexes quelconques
• z z' = z z' • ( n ) : zn = z
n
n n
z z
• zk = zk
k =1 k =1
•
z'
=
z'
• z + z ' z + z ' ( Inégalité triangulaire )
En effet :
point image de z dans le plan complexe ; donc le vecteur OM est donné par
OM ( a, b ) . Donc OM = OM = a ² + b² = z M(z)
Proposition9 : z
Pour tout point M d’un plan complexe muni
d’un repère orthonormé on a : OM = zM
Conséquence :
► Pour tout vecteur u d’un plan complexe muni d’un repère
orthonormé on a : u = zu
► Pour tous points A et B d’un plan complexe muni d’un
repère orthonormé on a : AB = zB − z A
Exemple8 :
Soit l’ensemble E = M ( z) / 2 z = 5 ;déterminons la nature
de E et ses élément caractéristiques.
5 5 On peut le
M ( z) E z = OM =
2 2 retrouver
5 algébriqueme
donc E est lecercle decentreO est de rayon nt
2
Application :7
V − Argument d’un nombre complexe
1) Définition et propriétés
Définition5 : Soit z *
tel que z = a + ib ; ( a, b ) 2
et M son point image
dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé ( O; e1 ; e2 )
M
e2 arg(z)
On appelle argument de z toute mesure de l’angle orienté e1 ; OM ( )
e1 Exemple9On
:
(
écrit : arg( z ) = e1 ; OM 2 )
arg(i ) = 2 arg(3i) = 2
2 2
arg(−i ) = − 2 arg(−7i) = − 2
2 2
arg ( 2 ) = 02 arg(−5) = 2
Rappel :
Si ( u ; v ) = 2 tel que −
on dit que est la mesure principale de l ' angle ( u ; v )
( u ; v ) = 0 u et v sont colinéaires
( u ; v ) = 0 2 u et v sont colinéaires de même sens
( u ; v ) = 2 u et v sont colinéaires de sens opposé
( u ; v ) 2 si 0
( u ; v ) = ; ( ; ) 2
( u ; v ) + 2 si 0
Remarque3 :
▶ Si = arg( z) alors k ; + 2k
est aussi argument
de z ; c’est pourquoi en général on travaille avec les
mesures principales
▶Le nombre complexe 0 n’a pas d’argument
Conséquence :
z *
+ arg( z ) = 0 2 z *
− arg( z ) = 2
z i *
+ arg( z ) = 2 z i *
− arg( z ) = − 2
2 2
arg( z ) si 0
arg( z ) = − arg( z ) 2 ( ) : arg( z ) =
arg( z ) + si 0
En particulier : arg(− z ) = arg( z ) + 2
2) Forme trigonométrique d’un nombre complexe
Soit z = x + iy ; ( x, y ) 2 et M le point image de z M(z)
donc les coordonnés de M sont ( x, y ) . On pose z = r et r
arg( z ) = 2 d’où x = r cos et y = r sin
donc z = r ( cos + i sin ) y
Proposition10 et définition7 :
Tout nombre complexe non nul s’écrit d’une manière unique sous la forme
z = r ( cos + i sin ) où r = z et = arg( z )
Cette écriture est appelé forme ou représentation trigonométrique
du nombre complexe z , on note : z = r ,
z = r z = r ( cos + i sin )
arg( z ) = 2 r 0
Remarque4 :
▶ On a : z = z ' z = z ' et arg( z ) = arg( z ')
donc r , = r ', ' r = r ' et = ' 2
▶ De la forme algébrique à la forme trigonométrique
a b
z = a + ib = a ² + b ² +i alors il existe
a ² + b² a ² + b²
a b
tel que :cos = et sin =
a ² + b² a ² + b²
Ainsi z = r ( cos + i sin ) avec r = a ² + b ² c − à − d z = r ,
Exemple10 :
•
1 1
= ; − •
r ; = r ; − '
r ; r r '; ' r '
Conséquence :
• arg ( zz ' ) = arg( z ) + arg( z ') • arg ( z n ) = n arg z
1 z
• arg = − arg z • arg = arg z − arg z '
z z'
Exemple11 :
• Pou r z1 =
( )
1 + i 3 (1 − i ) 3
=
2; 2; −
4
1+ i
2;
4
2 2; −
3 4 2 2
= = ; − − = 2; −
2 3 4 4 6
2;
4
Exemple12 :
Ecrivons cos(5x) et sin(5x) en fonction de cos(x ) et sin(x)
( cos5 x + i sin 5 x ) = ( cos x + i sin x ) = cos5 x + 5i cos 4 x sin x
5
( u ; v ) = arg( zv ) − arg( zu )
( )
1 3
Exemple12 :Soient A (1) ; B ( j ) et C j avec j = − +i trois points
2 2
d’un plan complexe ; déterminons la nature du triangle ABC.
Conséquences :
A ; B, C, et D sont quatre points dans un plan complexe
z − zC
• ( AB ) / / ( CD ) arg D 0
B
z − z A
z D − zC
zB − z A
z − zC
• ( AB ) ⊥ ( CD ) arg D
zB − z A 2
z D − zC
i
zB − z A
1) Notation et propriétés
Activité3 : Soient A, B et C trois points du cercle trigonométrique tels que :
Propriétés5 :
Pour tous et ' dans on a :
• ( n ) : ( ei ) = ein
n
• ei ei ' = ei ( + ')
1 ei
• i = e−i • i ' = ei ( − ')
e e
• ei = e −i • − ei = ei ei = ei ( + )
2) Formules d’EULER
Vue que ei = cos + i sin et e −i = cos − i sin
eix + e − ix eix − e − ix
Alors ( x ) : cos x = et sin x =
2 2i
ces deux égalitées sont appelées formules d ' EULER
Exemple13 : Linéarisation de cos3 ( x)sin 2 ( x)
3 2
eix + e − ix eix − e −ix
= − (e + e ) (e − e )
1 ix − ix 3 − ix 2
cos ( x)sin ( x) =
3 2
ix
2 2i 32
( )
= − ( eix + e − ix ) ( eix + e − ix )( eix − e −ix ) = − ( eix + e −ix )( e 2ix + e −2ix )
1 1
2 2
32 32
= − ( eix + e − ix )( e 4ix − 2e 2ix e −2ix + e −4ix )
1
32
=−
1
32
(
( )
ei 5 x + e − i 5 x ) + ( ei 3 x + e −i 3 x ) − 2 ( eix + e −ix )
1
= − ( cos(5 x) + 2cos(3 x) − 4cos x )
32
2) L’homothétie
Rappel :
L’homothétie de centre et de rapport k ( k ) noté h ( ; k )
est la transformation du plan qui à chaque point M du plan associe
le point M’ tel que : M ' = k M .
Interprétation complexe :
Soient M ( z ) ; M ' ( z ') et ( w ) trois points du plan
complexe et h l’homothétie de centre et de rapport k.