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Les Nombres Complexes

Pr : JAMAL SAYAH

I − Généralité
1) Introduction et définition
Tous les nombres positifs ont une racine carrée par exemple 9 a
pour racine 3 et -3 ; et 2 a pour racine 2 et − 2 par contre
aucun réel négatif n’a pas de racine réelle .
C’est pour pallier à cette discrimination que furent créer les
nombre complexes.
Théorème et définition1 :
Il existe un ensemble appelé ensemble des nombre
complexes noté et vérifiant les propriétés ci-dessous :
❶L’ensemble contient l’ensemble des nombres réels
noté i tel que : i = −1
2
❷Il existe un élément de
❸L’ensemble est muni d’une addition et d’une
multiplication qui suivent les même règle de calculs
que celle connues dans .
❹Tout élément z de s’écrit de façons unique sous
forme z = a + ib où a  et b 
2) Vocabulaire
▶ L’ensemble = a + ib / a  , b   c’est l’ensemble des nombre
complexes et chaque élément de appelé nombre complexe.
▶ Si z  tel que z = a + ib avec a  et b 
◾Le nombre réel a est appelé partie réelle de z noté Re( z)
◾ Le nombre réel b est appelé partie imaginaire de z noté Im( z)
( z  ) : z = Re( z) + i Im( z)
Exemple1 :
z = 2 + 3i : Re( z ) = 2 et Im( z ) = 3 ; z = 1 − i : Re( z ) = 1 et Im( z ) = −1
z = i : Re( z ) = 0 et Im( z ) = 1 ; z = 2 : Re( z ) = 2 et Im( z ) = 0
▶ L’écriture z = a + ib où a  et b  est dite forme algébrique
de z ou écriture cartésienne de z
▶ Pour   le nombre complexe i est un nombre imaginaire et
l’ensemble des nombres complexe de la forme : i (  ) se note i :

i = ix / x  
Remarque1 : Pour quoi i et non pas −1 car les propriété de
2 2
ab = a b et a = a donc −1 = −1
2
et −1 = −1  −1 = (−1)(−1) = 1 = 1
c − à − d 1 = −1 !!!

3) Consequences
Si z = a + ib et z ' = a '+ ib ' avec a, b, a ' et b ' sont des réels
 z = z ' SSi a = a ' et b = b '
 z = z '  Re( z ) = Re( z ') et Im( z ) = Im( z ')

Alors : 
 z est réel SSi b = 0 (: Im( z ) = 0 )
 z est imaginaire SSi a = 0 (: Re( z ) = 0 )

4) Règle de calcul
Si z = a + ib et z ' = a '+ ib ' avec a, b, a ' et b ' sont des réels

 z + z ' = a + a ' + i ( b + b ')


Alors :  zz ' = ( a + ib )( a '− ib ') = aa '− bb '+ i ( ab '+ a ' b )
1 1 a − ib a b
 = = = −i
 z a + ib ( a + ib )( a − ib ) a ² + b ² a ² + b ²

Les identités remarquable reste vrais dans l’ensemble .

Exemple2 :
2 1− i
A = (1 + i )( 2 − i ) + 3i ; B = 1 + (1 − 2i ) ;C = −
2

i 2+i
2i (1 − i )( 2 − i )
= 2 − i + 2i − i 2 + 3i ; = 1 + 1 − 4i + ( 2i ) ; = 2−
2

i ( 2 + i )( 2 − i )
1 − 3i
= 2 − i + 2i + 1 + 3i ; = 2 − 4i − 4 ; = −2i −
22 + 12
−1 − 7i 1 7
= 3 + 4i ; = − 2 − 4i ; = =− − i
5 5 5

5) Interprétation géométrique
On sait que les nombre réels se présentent sur une droite appelé
droite réelle ; mais pour un nombre complexe il est formé de deux réels ;
donc chaque couple des réels défini un nombre complexe et chaque
nombre complexe forme un couple qu’on le représente sur un plan muni
d’un repère orthonormé ( O; e1; e2 ) .
chaque z = x + iy est associé
à un point M ( x; y )
y M
► Le point M ( x; y ) est appelé image du
nombre complexe z noté M ( z )
► Le complexe z est appelé affixe du
point M noté zM ou aff (M )
O x
► Le plan ainsi défini est appelé :
plan complexe
► Le vecteur OM est appelé vecteur image du nombre complexe z
►Les nombres réels sont les affixes des points de l’axe des abscisses (Ox)
( Ox ) est appelé l’axe réel.
► Les imaginaires purs sont les affixes des point de l’axe des ordonnées
( Oy ) est appelé axe des imaginaires pur
Exemple3 :
• L ' image du nombre z1 = 1 + i est le po int A (1;1)
• L ' image du nombre z2 = 1 − 3i est le po int B (1; −3)
• L ' image du nombre z3 = 2 est le po int C ( 2;0 )
• L ' image du nombre z4 = −5i est le po int D ( 0; −5 )

II − Applications Géométriques
1) Affixe d’un vecteur et affixe du milieu d’un segment
Définition2 :
Soient u un vecteurs du plan complexes donc il existe un point
N tel que u = ON . L’affixe du vecteur u noté zu est celui du point N.
donc : Si u ( a, b ) alors zu = a + ib
Proposition1 :
Si Aet sont deux po int s d ' affixe z Aet z B respectivement
Alors z AB = z B − z A

Propriété1 :
• (   ) : aff ( u ) =  aff (u ) (: zu =  zu )
• aff (u + v ) = aff (u ) + aff (v ) (: zu +v = zu + zv )
Conséquence :
zB − z A
• ( AB ) / / ( CD ) SSi 
zD − zC
• ABCD est un parallé log ramme SSi zB − z A = zC − zD
Proposition2 :
Si Aet B sont deux po int s d ' affixe z A et z B respectivement
z A + zB
Alors l ' affixe du po int I milieu de  AB  est : z I =
2
En général :
 z A +  zB
Si G est barycentre de ( A, )( B,  ) Alors zG =
 +
2) Alignement de trois points dans le plan complexe
Activité1 :
1) Soient A(2i); B(1 + i) et C(3 − i) trois points dans le plan complexe
a- Déterminer l’affixe des vecteurs : 3AB et AC que constatez-vous ?
zC − z A
b- Vérifier : 
zB − z A
2) Soient A, B et C trois points du plan complexe distincts deux à deux
zB − z A
Montrer que :   A, B, et C sont alignés
zC − z A
Proposition3 :
Soient A, B et C trois points du plan complexe tels que A  C
zB − z A
A, B, et C sont alignés SSi 
zC − z A Application :3
3) Co cyclicité de quatre points
Proposition4 :
Soient A, B, C et D quatre points distincts deux à deux
A, B, C et D sont Cocyclique ( :quatre points d’un même cercle)
zD − z A zD − zC zD − z A zB − zC
SSi   ou  
zB − z A zB − zC zB − z A zD − zC
B
Exemple4 : A C
D
A C
Soient les po int s A(i ) ; B (1) ; C (−1) et D (−i )
z − zA z −z −i + 1
On a : D = 2i et D C =
zB − z A z B − zC 2
z D − z A z D − zC
donc  = −i on peut rien dire
z B − z A z B − zC
z D − z A z B − zC
mais  = 2 donc les points sont alignés
z B − z A z D − zC

III − Conjugué d’un nombre complexe


1) Définitions et Propriétés
Définition3 :
Soit z  tel que z = a + ib aveca  et b  , le nombre
complexe a − ib noté z est appelé le conjugué de z.
( z = a + ib ; a  et b  )  ( z = a − ib ; a  et b  )
Exemple5 :
z = 2+i  z = 2−i ; z = 1 − 2i  z = 1 + 2i y M(z)
z = i  z = −i ;z = 2 z = 2
Géométriquement :
x
Si M ( z ) et M '( z ) sont deuximages de z et z
Alors ils sont symétrique par rapport à ( Ox ) -y M '( z )
Propriétés2 :
Soient z et z’ deux nombres complexes et   ;n 
• z + z' = z + z ' • zz ' = z  z '
1 1 z z
•  = ( z  0) •  =
z z  z' z '
• z =  z • ( zn ) = z n
Résultat important :
• z + z = 2Re( z ) • z − z = 2i Im( z )
• z  z = ( Re( z ) ) + ( Im( z ) )
2 2

Proposition5 :
z   z = z
Soit z  :
z  i  z = −z
Proposition6 :
Soit P(z) un polynôme dont les coefficient sont réels
Si  esta0un
En effet : Soient ; a1zéro
;.......;
deaP(z) n des 
n−1 ; aalors réels
est aussi un zéro de P(z)
n−1
et P( x) = an z + an−1 z + ....... + a1 z + a0 un polynôme
n

On a : P( ) = 0  P( ) = 0
 an n + an−1 n−1 + ....... + a1 + a0 = 0
 an  n + an−1 n−1 + ....... + a1 + a0 = 0
 an n + an−1 n−1 + ....... + a1 + a0 = 0
 P ( ) = 0 donc  est un zéro de P( x)

EN particulier : Si z est une solution de l’équation du second degré


ax² + bx + c = 0 alors z est aussi une racine.

2) Résolution de l’équation du second degré à coefficient réels


a- Racine carré d’un nombre complexe
Proposition7 :
Tout réel a admet deux racines carrées dans sont :
▶ a et − a si a  0
▶ i −a et − i −a si a  0

b- Résolution de l’équation az ² + bz + c = 0 dans ; ( a, b, c )  3


En utilisant la forme canonique de : az ² + bz + c = 0 on a le résultat suivant
Proposition8 :
Soient l’équation az ² + bz + c = 0; a 
*
et ( b, c )  2

 = b2 − 4ac son discriminant


b
• Si  = 0 l ' équation admet une seule solution z0 = −
2a
• Si   0 l ' équation admet deux solutions réels
−b +  −b − 
z1 = et z2 =
2a 2a
• Si   0 l ' équation admet deux solutions complexeconjugués
−b + i −
z1 = et z2 = z1
2a
Application : 6
IV − Module d’un nombre complexe
1) Définition et Propriétés
Définition4 :
Soit z = a + ib ; a  , b  un nombre complexe . Le nombre
réel positif noté z défini par :

z = zz = a 2 + b 2 est appelé module du nombre complexe z.


Exemple6 :
• z = 1 − i → z = 12 + (−1) 2 = 2 • z = −5 → z = 5
• z = cos + i sin  → z =1 • z = − 3i → z = 3
Remarque2 :
• ( z  ): z  +

• Si z = a  alors z = a c ' est la valeur absolue


• Si z = ib  i alors z = b
• Attention! en genéral z  z 2 car z  et z 2 
2 2

• ( z  ): z = −z = z
Propriété3 : ( propriétés algébriques )
Pour tout nombre complexe z on a :
• Re( z )  Re( z )  z • Im( z )  Im( z )  z
1
• z =0 z=0 • z =1  z =
z
2) Opération sur les modules
Propriété4 :
Soient z et z’ deux complexes quelconques
• z z' = z z' • ( n  ) : zn = z
n

n n
z z
•  zk =  zk
k =1 k =1

z'
=
z'
• z + z '  z + z ' ( Inégalité triangulaire )
En effet :

z + z ' = ( z + z ')( z + z ') = z + zz '+ zz '+ z ' On peut encore


2 2 2
faire une
Or zz '+ zz ' = zz '+ zz ' = 2Re ( zz ')  2 zz ' = 2 z z ' démonstration
par

donc z + z '  ( z + z ' )


2 2 équivalence
successive
Exemple7 :
2020 2020
31 3 1 3
• z = (1 − i )  + i
3
z = 1− i +i = 2 .12020 = 2 2
3

 2 2  2 2
n n
 2 2 2 2
i −i  i −i
2 2 2 2 1 1n
•z=   1
z = = =
( 3 − 4i ) 3 − 4i
2 2
25 25
3) Interpretation géométrique du module
Le plan complexe est rappoté à un repère orthonormé .
Soit z = a + ib un nombre complexe tel que ( a, b )  2 ; et soit M le

point image de z dans le plan complexe ; donc le vecteur OM est donné par
OM ( a, b ) . Donc OM = OM = a ² + b² = z M(z)
Proposition9 : z
Pour tout point M d’un plan complexe muni
d’un repère orthonormé on a : OM = zM
Conséquence :
► Pour tout vecteur u d’un plan complexe muni d’un repère
orthonormé on a : u = zu
► Pour tous points A et B d’un plan complexe muni d’un
repère orthonormé on a : AB = zB − z A
Exemple8 :
Soit l’ensemble E = M ( z) / 2 z = 5 ;déterminons la nature
de E et ses élément caractéristiques.
5 5 On peut le
M ( z)  E  z =  OM =
2 2 retrouver
5 algébriqueme
donc E est lecercle decentreO est de rayon nt
2
Application :7
V − Argument d’un nombre complexe

1) Définition et propriétés
Définition5 : Soit z  *
tel que z = a + ib ; ( a, b )  2
et M son point image
dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé ( O; e1 ; e2 )
M

e2 arg(z)
On appelle argument de z toute mesure de l’angle orienté e1 ; OM ( )
e1 Exemple9On
:
(
écrit : arg( z ) = e1 ; OM 2 ) 
 
arg(i ) =  2  arg(3i) =  2 
2 2
 
arg(−i ) = −  2  arg(−7i) = −  2 
2 2
arg ( 2 ) = 02  arg(−5) =   2 
Rappel :
Si ( u ; v ) =   2  tel que −     
on dit que  est la mesure principale de l ' angle ( u ; v )
( u ; v ) = 0   u et v sont colinéaires
( u ; v ) = 0 2   u et v sont colinéaires de même sens
( u ; v ) =   2   u et v sont colinéaires de sens opposé
( u ; v )  2  si   0
( u ;  v ) =  ; ( ;  )  2
( u ; v ) +   2  si   0
Remarque3 :
▶ Si  = arg( z) alors k  ; + 2k
est aussi argument
de z ; c’est pourquoi en général on travaille avec les
mesures principales
▶Le nombre complexe 0 n’a pas d’argument
Conséquence :
z *
+  arg( z ) = 0  2  z *
−  arg( z ) =   2 
 
z i *
+  arg( z ) =  2  z i *
−  arg( z ) = − 2 
2 2
arg( z ) si   0
arg( z ) = − arg( z )  2  (   ) : arg( z ) = 
arg( z ) +  si   0
En particulier : arg(− z ) = arg( z ) +   2 
2) Forme trigonométrique d’un nombre complexe
Soit z = x + iy ; ( x, y )  2 et M le point image de z M(z)
donc les coordonnés de M sont ( x, y ) . On pose z = r et r
arg( z ) =   2  d’où x = r cos et y = r sin 
donc z = r ( cos + i sin  ) y
Proposition10 et définition7 :
Tout nombre complexe non nul s’écrit d’une manière unique sous la forme
z = r ( cos + i sin  ) où r = z et  = arg( z )
Cette écriture est appelé forme ou représentation trigonométrique
du nombre complexe z , on note : z =  r , 
 z = r  z = r ( cos + i sin  )
  
arg( z ) =   2   r 0
Remarque4 :
▶ On a : z = z '  z = z ' et arg( z ) = arg( z ')
donc  r ,  =  r ', '  r = r ' et  =  ' 2 
▶ De la forme algébrique à la forme trigonométrique
 a b 
z = a + ib = a ² + b ²  +i  alors il existe  
 a ² + b² a ² + b² 
a b
tel que :cos  = et sin  =
a ² + b² a ² + b²
Ainsi z = r ( cos  + i sin  ) avec r = a ² + b ² c − à − d z =  r , 
Exemple10 :

z = 3 donc z = 3 et arg( z ) = 0  2  d ' où z = 3;0


z = −2 donc z = 2 et arg( z ) =   2  d ' où z =  2;  
 
z = 2i donc z = 2 et arg( z ) =  2  d ' où z = 2;
2  2 
 
z = −5i donc z = 5 et arg( z ) = −  2  d ' où z = 5; −
2  2 
1 3      
z = 1+ i 3 = 2 + i  = 2  cos + sin  d ' où z =  2; 
2 2   3 3  3
 3 1            
z = 3 − i = 2 − i  = 2  cos − i sin  = 2  cos  −  + i sin  −   d ' où z = 2; − 
 2 2   6 6   6  6   6

3) Operation sur les arguments


Soit z et z’ deux complexes non nuls tels que : z =  r ;  et z ' =  r '; '

On a : zz ' = r ( cos + i sin  )  r ' ( cos + i sin  )


Théorème2=: Soit
rr ' (cos(
z =    et
r ;cos = r ';sin
 −z 'sin  'deux (cos sin non
') + icomplexes sin  cos ')
'+ nuls )
= rr ' ( cos( +  ') + i sin( +  ') )
n
 n n

•  r ;    r '; ' =  rr '; +  ' •   rk ; k  =  rk ;  k 
k =1  k =1 k =1 


1 1 
=  ; −  •
 r ;  =  r ; −  '
 r ;   r   r '; '  r ' 
Conséquence :
• arg ( zz ' ) = arg( z ) + arg( z ') • arg ( z n ) = n arg z
1 z
• arg   = − arg z • arg   = arg z − arg z '
z  z'
Exemple11 :
   
• Pou r z1 =
( )
1 + i 3 (1 − i )  3  
=
2; 2; −
4 
1+ i  
 2;
4 
  
 2 2; − 
3 4  2 2      
= = ; − −  =  2; − 
   2 3 4 4  6
 2;
4 

• Ecrire sous forme trigo que


z2 = 2i
(1 − i )
4
( 3+i )
5 ( 3 − 3i )
Résultat important : ( Formule de Moivre )
Pour tout n  , 1;  = 1; n 
n

ou encore ( cos + i sin  ) = cos(n ) + i sin(n )


n

Exemple12 :
Ecrivons cos(5x) et sin(5x) en fonction de cos(x ) et sin(x)
( cos5 x + i sin 5 x ) = ( cos x + i sin x ) = cos5 x + 5i cos 4 x sin x
5

+ 10i 2 cos3 x sin 2 x + 10i 3 cos 2 x sin 3 x + 5i 4 cos x sin 4 x + i 5 sin 5 x


= cos5 x − 10cos3 x sin 2 x + 5cos x sin 4 x + i ( sin 5 x + 5cos 4 x sin x − 10cos 2 x sin 3 x )

cos5 x = cos5 x − 10cos3 x sin 2 x + 5cos x sin 4 x



sin 5 x = sin x + 5cos x sin x − 10cos x sin x
5 4 2 3
4-Mesure des angles orientés
Activité Le plan(P) muni d’un repère orthonormé ( O; e1 ; e2 ) :Soient A, B, C et D quatre

points de (P). pour le vecteur AB ; il existe un point M tel que AB = OM


1) Montrer que : ( e ; AB ) = arg ( z − z )
1 B A

2) a- Vérifier que : ( AB; CD ) = ( e ; AB ) − ( e ; CD )


1 1

b- Déduire ( AB; CD ) en fonction de z ; z ; z A B C et z D


Théorème2 :
▶ Pour tous points A ; B, C, et D dans un plan complexe tels que :
 zD − zC 
(
AB  0 et CD  0 On a : AB; CD = arg  ) z −
 B A z
  2 

▶ Pour tous vecteurs u et v dans un plan complexe :

( u ; v ) = arg( zv ) − arg( zu )
( )
1 3
Exemple12 :Soient A (1) ; B ( j ) et C j avec j = − +i trois points
2 2
d’un plan complexe ; déterminons la nature du triangle ABC.

Conséquences :
A ; B, C, et D sont quatre points dans un plan complexe
 z − zC 
• ( AB ) / / ( CD )  arg  D   0  
 B
z − z A 

z D − zC
 
zB − z A
 z − zC  
• ( AB ) ⊥ ( CD )  arg  D   
 zB − z A  2
z D − zC
 i
zB − z A

VI − Forme exponentielle d’un nombre complexe

1) Notation et propriétés
Activité3 : Soient A, B et C trois points du cercle trigonométrique tels que :

( e ; OA)  − 32 2 ; ( e ; OB )  34 2 et ( e ; OC )  − 3 2 


1 1 1

Donner les écritures trigonométrique de leurs affixes


Notation : Tout nombre complexe de module 1 et d’argument  est noté ei
ei = cos + i sin 
Définition8 :Soit z un nombre complexe de module r et d’argument 
(: z = r ; arg( z) =  2  c − à − d z = r; )
L’écriture z = rei est appelée la notation exponentielle du nombre z.

Exemple13 : L’écriture exponentielle de :



i 
z1 = 1 + i 3 est z1 = 2e  car z1 = 2 et arg( z1 ) = 
3
On retrouve
 3 ainsi la formule
z2 = −3 ( cos + i sin  ) = 3 ( − cos − i sin  ) de MOIVRE

= 3 ( cos ( +  ) + i sin ( +  ) ) donc z2 = 3ei( + )


Conséquence :

Propriétés5 :
Pour tous  et  ' dans on a :
• ( n  ) : ( ei ) = ein
n
• ei  ei ' = ei ( + ')
1 ei
• i = e−i • i ' = ei ( − ')
e e
• ei = e −i • − ei = ei  ei = ei ( + )
2) Formules d’EULER
Vue que ei = cos + i sin  et e −i = cos − i sin 
eix + e − ix eix − e − ix
Alors ( x  ) : cos x = et sin x =
2 2i
ces deux égalitées sont appelées formules d ' EULER
Exemple13 : Linéarisation de cos3 ( x)sin 2 ( x)
3 2
 eix + e − ix   eix − e −ix 
 = − (e + e ) (e − e )
1 ix − ix 3 − ix 2
cos ( x)sin ( x) = 
3 2
 
ix

 2   2i  32

( )
= − ( eix + e − ix ) ( eix + e − ix )( eix − e −ix ) = − ( eix + e −ix )( e 2ix + e −2ix )
1 1
2 2

32 32
= − ( eix + e − ix )( e 4ix − 2e 2ix e −2ix + e −4ix )
1
32
=−
1
32
(
( )
ei 5 x + e − i 5 x ) + ( ei 3 x + e −i 3 x ) − 2 ( eix + e −ix )

1
= − ( cos(5 x) + 2cos(3 x) − 4cos x )
32

Remarque5 : Pour déterminer des fonctions primitives ; ou de résoudre


des équations parfois il est conseillé de linéariser les expressions
qui contiennent les fonctions trigonométriques cos ; sin et tan .

3) Argument et somme de deux complexe ayant même module


1er Methode :
ei + ei ' = cos + cos '+ i ( sin  + sin  ' )
 + '  − '  + '  − '
= 2cos cos + 2i sin cos
2 2 2 2
 − '   + '  + ' 
= 2cos  cos + i sin 
2  2 2 
ei − ei ' = cos − cos '+ i ( sin  − sin  ' )
 + '  − '  + '  − '
= −2sin sin + 2i cos sin
2 2 2 2
 − '   + '  + ' 
= 2sin  − sin + i cos 
2  2 2 
2ème Méthode :
 + '
i i '  i −2 '
i −i
 − '
 i +2 '  − '
e +e =e e
2
+e 2
=e  2cos
  2
 + '
i i '
i  i −2 ' −i
 − '
 i +2 '  − '
e −e =e 2
 e − e 2
 = e  2i sin
  2
 −  ' i +2'+  
i 
= 2sin e : i = e 
2
2  
VII − Représentation complexe des transformations
1) La translation
Rappel : La translation de vecteur u est une transformation du plan qui à chaque
point M associe le point M’ tel que : MM ' = u t ( M ) = M '  MM ' = u
Interprétation complexe :Soit t la translation de vecteur u ( b ) M(z) et M(z’)
deux point du plan complexe
t ( M ) = M '  MM ' = u L ' égalité z ' = z + b est dite
 z '− z = b la représentation complexe
 z' = z +b dela translation t

2) L’homothétie
Rappel :
L’homothétie de centre  et de rapport k ( k  ) noté h ( ; k )
est la transformation du plan qui à chaque point M du plan associe
le point M’ tel que : M ' = k M .
Interprétation complexe :
Soient M ( z ) ; M ' ( z ') et  ( w ) trois points du plan
complexe et h l’homothétie de centre  et de rapport k.

h ( M ) = M '  M ' = k M L ' égalité z ' = k ( z − w ) + w


 z '− w = k ( z − w ) est dite représentation complexe
 z ' = k ( z − w) + w del 'hom othétie h ( ; k )
3) La rotation
Rappel :
La rotation de centre  et d’angle  (  ) noté r ( ; )
est la transformation du plan qui à chaque point M du plan associe
 Si M   alors r ( M ) = M

le point M’ tel que :  M = M '
 Si M   alors : 
 ( )
 M ; M ' =   2 

Interprétation complexe :
Soit r la rotation e centre  ( w ) et d’angle  ; M(z) et M’(z’)
deux points du plan complexe tels que : M   et r ( M ) = M '

M = M '  z − w = z '− w



r (M ) = M '      z '− w 
( )
 M ; M ' =   2  arg  z − w  =   2 
  
 z '− w
 z − w =1
 z '− w
  = ei
arg  z '− w  =   2  z−w

  z − w  

 z ' = ei ( z − w ) + w cette écritureest appelée


Représentation complexe de la rotation r ( ; )

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