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OBJECTIF GENERAL
SOMMAIRE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
- les corps dits ponctuels, qui peuvent être assimilés à un point, en considérant que
c’est le mouvement de l’ensemble complet du corps. Dans ce cas, ce corps (ou
objet) volumineux peut être ramené { un point dans l’espace qui concentre toute la
masse de l’objet. On parle alors de mécanique du point.
- les corps solides, massifs et constitués d'un ensemble de points matériels chacun
ayant sa propre masse. L’étude de ce domaine est l’objet de la mécanique du solide.
- Les corps fluides. On peut ainsi étudier le mouvement d’une goutte d’eau dans
une rivière de sa source jusqu’{ la mer, la vitesse d’aspiration de l’air dans un
conduit de cheminée. Ceci est l’objet de la mécanique des fluides.
Dans le cas des particules telles que les électrons, les protons dans la matière
nucléaire (atomes, molécules…) ou même la matière condensée (physique du
solide), il faut faire appel { la physique quantique, c’est le domaine de la mécanique
quantique.
L’étude des propriétés d’un objet lorsque la vitesse de l’objet approche la vitesse
de la lumière, ceci est le domaine de la mécanique relativiste.
1.1.2-a) Définition
∑m
∭ ( )dV ∭ dm
Le solide est dit homogène si la masse volumique est constante en tout point du
solide.
, , ‖⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ Cte
La cinématique est l’étude des mouvements dans leur rapport avec le temps. Elle
ne s’occupe pas des causes susceptibles de provoquer les mouvements et s’appuie
uniquement sur les notions d’espace et du temps, le temps étant une variable
indépendante t, toujours croissante à partir de zéro. On définit alors un sens positif
du temps qui est celui { venir, par rapport { une origine des temps qui est l’instant
initial noté souvent to.
Soit la base (u
⃗ ,u
⃗ ,u
⃗ ) de la figure ci-contre :
- les vecteurs u
⃗ ,u
⃗ et u
⃗ sont orthogonaux deux à
Figure 1.1. Base cartésienne
deux :
⃗
u ⃗ ,u
u ⃗ ⃗ et u
u ⃗ ⃗
u
- les vecteurs u ⃗ ,u
⃗ et u
⃗ (vecteurs unitaires) ont la même norme généralement
égale { l’unité :
‖u
⃗ ‖ ⃗ ‖
‖u ‖u
⃗ ‖ 1
Si, de plus, deux des vecteurs de la base définissent le sens positif du troisième
selon la règle du tire-bouchon, alors (u
⃗ ,u
⃗ ,u⃗ ) est une base orthonormée
directe.
- coordonnées cartésiennes
- coordonnées cylindriques
- coordonnées sphériques
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O xu
⃗ yu
⃗ zu
⃗
x
y
z
⃗⃗⃗
d ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ dxu
⃗ dyu
⃗ dzu
⃗
x cte, d (dy)(dz)
{y cte, d (dx)(dz)
z cte, d (dx)(dy)
dV (dx)(dy)(dz)
r (rayon polaire) : r
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O ru
⃗ zu
⃗ avec { (angle polaire) : 2
z (cote) : z
⃗⃗⃗
dl ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ dru
⃗ rd u
⃗ dzu
⃗
dV (dr)(rd )(dz)
⃗u ⃗u cos ⃗u sin
{u
⃗ ⃗ sin
u ⃗ cos
u
⃗
u ⃗
u
Inversement, on a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O ru
⃗ zu
⃗ r(cos ⃗
u sin ⃗ )
u zu
⃗ xu
⃗ yu
⃗ zu
⃗
x r cos
{y r sin
z z
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O ru
⃗
r (rayon) : r
(colatitude) :
φ (longitude ou azimut) : 0 φ 2
On appelle vecteur vitesse d’un point par rapport { un repère R (O, B), le vecteur
dérivée par rapport au temps et par rapport à la base B du vecteur position ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O .
On le note :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dO
⃗( )
v
dt
- En coordonnées cartésiennes :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O xu
⃗ yu
⃗ zu
⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dO dx dy dz
⃗( )
v ⃗
u ⃗
u ⃗
u ẋ u
⃗ ẏ u
⃗ ż u
⃗
dt dt dt dt
- En coordonnées cylindriques :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O ru
⃗ zu
⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dO dr d dz
⃗( )
v ⃗
u r ⃗
u ⃗
u ṙ u
⃗ ṙu
⃗ ż u
⃗
dt dt dt dt
- En coordonnées sphériques :
Les calculs de dérivée des vecteurs de la base cylindrique ne s’appliquent pas aux
coordonnées sphériques.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O ru
⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dO dr d d
⃗( )
v ⃗
u r ⃗
u r sin ⃗
u ṙ u
⃗ ṙu
⃗ r sin ̇u
⃗
dt dt dt dt
1.2.3-b) Vecteur accélération
On appelle vecteur accélération d’un point par rapport { un repère R (O, B), le
vecteur dérivée par rapport au temps et par rapport à la base B du vecteur vitesse
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O . On le note :
dv
⃗( ) d O ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
a⃗( )
dt dt
- En coordonnées cartésiennes :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O xu
⃗ yu
⃗ zu
⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dO dx dy dz
⃗( )
v ⃗
u ⃗
u ⃗
u ẋ u
⃗ ẏ u
⃗ ż u
⃗
dt dt dt dt
dv
⃗( ) d x d y d z
⃗a( ) ⃗
u ⃗
u ⃗
u ẍ u
⃗ ÿ u
⃗ z̈ u
⃗
dt dt dt dt
- En coordonnées cylindriques :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O ru
⃗ zu
⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dO dr d dz
⃗( )
v ⃗
u r ⃗
u ⃗
u ṙ u
⃗ ṙu
⃗ ż u
⃗
dt dt dt dt
dv
⃗( )
⃗a( ) [r̈ r( )̇ ]u
⃗ (2 ṙ ̇ r ̈ )u
⃗ z̈ u
⃗
dt
- En coordonnées sphériques :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O ru
⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dO dr d d
⃗( )
v ⃗
u r ⃗
u r sin ⃗
u
dt dt dt dt
dv
⃗( )
a⃗( ) [ r̈ r( )̇ – r ( )̇ sin ]u
⃗ [2 ṙ ̇ r ̈ r ( )̇ sin cos ]u
⃗
dt
⃗ ,u
(u ⃗ ,u
⃗ ) et ⃗ ,u
(u ⃗ ,u
⃗ ) avec u
⃗ ⃗
u
⃗u ⃗u cos ⃗ sin
u
{u
⃗ ⃗ sin
u ⃗ cos
u
⃗
u ⃗
u
d (t)
⃗⃗ ( ) ⃗
u
dt
du
⃗ du
⃗ du
⃗
⃗⃗ ( ) ⃗ (
[u ) ]u
⃗ ⃗
[u ( ) ]u
⃗ ⃗
[u ( ) ]u
⃗
dt dt dt
Avec :
du
⃗
( ) ⃗⃗ ( ) u
⃗
dt
du
⃗
( ) ⃗⃗ ( ) u
⃗
dt
du
⃗
( ) ⃗⃗ ( ) u
⃗
dt
1.2.4. Dérivée d’une fonction vectorielle par rapport à des bases mobiles entre elles
Pour une fonction vectorielle ⃗F à dériver par rapport au temps t et par rapport à la
base , on a :
dF⃗ ⃗
dF
( ) ( ) ⃗⃗ ( ) F⃗
dt dt
⃗(
dv R ) ⃗( ) R
dv
⃗a( R ) ( ) ( ) ⃗⃗ ( ⃗(
) v R )
dt dt
- un repère d’espace défini par une origine O et une base orthonormée (x⃗ , y
⃗ , z ).
- Un repère de temps (appelé aussi échelle de temps) avec une origine et une unité
de temps.
Soit R (O , x⃗ , y
⃗ , z )un repère fixe et R (O , x⃗ , y
⃗ , z ) un repère lié au solide ( ), en
mouvement quelconque dans l’espace. Le centre O du repère R appartient au
solide.
Dans le cas des angles d’Euler de type 1, on considère que les centres O et O des
deux repères sont confondus : O O , ce qui signifie que le repère R ne fait que
des rotations par rapport au repère R .
On passe du repère R (O , x⃗ , y
⃗ , z ) vers le repère R (O , x⃗ , y
⃗ , z ) en faisant une
rotation d’angle , appelé angle de précession.
On a ainsi :
⃗x ⃗x cos ⃗y sin z
⃗
y x⃗ sin ⃗ cos
y z
z x⃗ ⃗
y z
⃗x cos sin ⃗x
(y⃗ ) ( sin cos ) (y⃗ )
z 1 z
cos sin
( sin cos ) est la matrice de passage du repère R vers le
1
repère R .
( )
On passe du repère R (O , x⃗ , y
⃗ , z ) vers le repère R (O , x⃗ , y
⃗ , z ) en faisant une
rotation d’angle , appelé angle de nutation.
d (t) d (t)
⃗⃗ (R R ) x⃗ x⃗
dt dt
car x⃗ est confondu avec x⃗ .
On a :
x⃗ x⃗ ⃗y z
⃗y ⃗x ⃗ cos
y z sin
z x⃗ ⃗ sin
y z cos
Sous forme matricielle :
⃗x 1 ⃗x
(y⃗ ) ( cos sin ) (y⃗ ) (y ⃗ )
⃗ ,y (z , z ) avec x⃗
z sin cos z ⃗
y z
Figure 1.10. Nutation
1
( cos sin ) est la matrice de passage du repère R vers le
sin cos
repère R .
On passe du repère R (O , x⃗ , y
⃗ , z ) vers le repère R (O , x⃗ , y
⃗ , z ) en faisant une
rotation d’angle φ, appelé angle de rotation propre.
dφ(t) dφ(t)
⃗⃗ (R R ) z z
dt dt
car z est confondu avec z .
On a :
⃗x ⃗x cos φ ⃗y sin φ z
⃗
y x⃗ sin φ y
⃗ cos φ z
z x⃗ ⃗
y z
Sous forme matricielle :
⃗x cos φ sin φ ⃗x
(y⃗ ) ( sin φ cos φ ) (y⃗ ) φ (y ⃗ )
⃗ ,y (z , z ) avec x⃗
z 1 z ⃗
y z
Figure 1.11. Rotation propre
cos φ sin φ
( sin φ cos φ ) est la matrice de passage du repère R vers le
1
repère R .
1.4.1. Relation entre les vitesses de deux points liés à un même solide
Le fait que les distances soient invariantes impose que les vitesses des différents
points du solide indéformable soient liées.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dO ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dO d⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗(
v R ) ( ) ( ) ( )
dt dt dt
⃗(
En reportant l’expression de v R ) et en utilisant la formule de changement de
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
base de dérivation pour ( ) , on obtient :
d⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗(
v R ) ⃗(
v R ) ( ) ⃗⃗ ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dt
Le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est lié au solide ; sa dérivée par rapport au temps et par rapport
au repère R est nulle. On en déduit alors que :
⃗(
v R ) ⃗(
v R ) ⃗⃗ ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗(
v R ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗(
v R ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ [⃗⃗ ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ] ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Donc :
⃗v( R ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗v( R ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗R
⃗T( ) |⃗⃗⃗
( )
de tous points appartenant ou lié à (du point par exemple) par la relation
suivante appelée aussi loi de distribution :
⃗⃗⃗ ( )
⃗⃗⃗ ( )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗R
⃗R(V) ⃗⃗ ( )
V V(R R ) {
⃗⃗⃗ ( ) (V) v⃗( R )
- mouvement de translation ;
- mouvement de rotation autour d’un axe ou d’un point ;
- une composée d’un mouvement de translation et d’un mouvement de rotation…
Le mouvement d’un solide , donc de R par rapport à R , est tel que pour tout couple
de points (P,Q) appartenant à , donc pour tout couple ( , ), le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ se
déplace en restant équipollent à lui-même (pour un observateur placé dans R ).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dO ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dO d⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
( ) ( ) ( )
dt dt dt
d⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
or ( )
dt
Par conséquent :
( , ) ⃗(
,v R ) ⃗(
v R )
⃗(
- Si t, la vitesse de par rapport au repère R , v R ) garde la même direction,
alors la translation est rectiligne.
On suppose la base (u
⃗ ,u
⃗ ,u
⃗ ) fixe et la base (u
⃗ ,u
⃗ ,u
⃗ ) liée au solide . Comme u
⃗
est fixe :
du⃗
⃗
dt
De plus, u
⃗ est lié à ,
du
⃗
⃗⃗ ⃗
u ⃗⃗ ⃗
u
dt
Comme u
⃗ est lié à ,
du
⃗
⃗⃗ ⃗
u ⃗
u
dt
D’autre part,
du
⃗ d
⃗
u ̇u
⃗
dt dt
Par conséquent :
̇ et ⃗⃗ ̇u
⃗
C’est le mouvement pour lequel l’angle est constant, lors de la rotation de la tige
(D) autour de l’axe ( ). Ainsi, (D) va décrire une portion de cône. On montre
que (u ⃗ ) cte.
⃗ ,u
Deux solides et en mouvement par rapport au repère R sont dits en contact si,
à tout instant t, il existe au moins un point I et I qui soient en contact.
Soient :
⃗ (I )
v ⃗v(I )
⃗ (I )
v ⃗ (I
v ) ⃗ (I R)
v ⃗ (I R)
v
⃗ (I )
v ⃗ (I R)
v ⃗ (I R)
v
⃗ (I R)
Or v ⃗v(C R) + ⃗⃗ ( R) ⃗⃗⃗⃗⃗
CI
ẋ u
⃗ r ̇u
⃗ ⃗
u
⃗ (I R)
Et v
Alors :
⃗ (I )
v (ẋ r ̇ )u
⃗
⃗⃗ ( ) ⃗⃗ ( R) ⃗⃗ ( R)
⃗⃗ ( ) ⃗⃗ ( ) ⃗⃗ ( )
La cinétique a pour objet l’étude des relations entre les éléments de la cinématique
et la géométrie des masses. En effet, la résultante cinétique (quantité de
mouvement), le moment cinétique (moment de la quantité de mouvement), la
résultante dynamique (quantité d’accélération), le moment dynamique et l’énergie
cinétique, constituent les éléments de la cinétique.
fin d’exprimer les concepts cinétiques qui apparaissent dans les lois de la
dynamique et qui relient d’une part les éléments cinétiques précités, et d’autre
part, les forces et les moments qui s’exercent sur les systèmes, la cinétique
introduit certaines grandeurs d’inertie telles que la masse d’inertie, le centre
d’inertie et le moment d’inertie.
Dans l’étude dynamique d’un système matériel, on lui associe un nombre positif
réel qu’on appelle sa masse inerte, possédant les propriétés suivantes :
1°) La masse est une grandeur extensive (additive) : la masse d’un système fini
de points matériels est la somme des masses m de chaque point :
∑m
∫ dm ∫ dE
2.1.2-a) Définition
1
⃗⃗⃗⃗⃗
OG ∑ m ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O ou encore ∑ m ⃗⃗⃗⃗⃗
G ⃗
1
⃗⃗⃗⃗⃗
OG ∫ dm ⃗⃗⃗⃗⃗
O ou encore ∫ dm ⃗⃗⃗⃗⃗
G ⃗
- distribution volumique : dm dV
- distribution surfacique : dm d
- distribution linéique : dm dl
2.1.2-b) Propriétés
b1) Associativité
⃗⃗⃗⃗⃗
OG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∑ m OG
( ) ( )
Exemples :
- Une ½ boule d’axe (Oz) et le cône d’axe (Oz) admettent tous deux l’axe (Oz)
comme axe de symétrie matérielle. (Oz) est un axe de symétrie de révolution.
Propriétés :
I( ) ∑ m (H )
I( ) ∑ I( ) ( )
I( ) ∫H dm
Exemple :
I( ) ∫C dm ∫ l dl
L mL
I( )
12 12
I(C, ) u
⃗ ⃗⃗⃗⃗
∫C (u ⃗⃗⃗⃗ )dm
⃗ C
Propriétés
1°) Si ⋃ , alors :
I(C, ) ∑ I(C, )
2°) L’application u
⃗ I(C, )u
⃗ est une application linéaire :
I(C, )( u
⃗ ⃗)
v I(C, )u
⃗ I(C, )v
⃗
⃗ I(C, )u
v ⃗ ⃗ I(C, )v
u ⃗
Etant symétrique et linéaire, l’opérateur d’inertie I(O, ) peut être représenté par
une matrice d’ordre 3 symétrique I(O, ) dont les éléments I (O, ), dans la base
cartésienne (e⃗ , e⃗ , e⃗ ) associée au repère R(O, x, y, z) sont donnés par :
I ⃗⃗⃗⃗⃗
e⃗ ∫ O (e⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ )dm
O
I ⃗⃗⃗⃗⃗ e⃗ e⃗
∫ [O ⃗⃗⃗⃗⃗ e⃗ )( O
(O ⃗⃗⃗⃗⃗ e⃗ )]dm
Les éléments diagonaux sont appelés moments d’inertie par rapport aux axes
(Ox), (Oy) et (Oz) sont donnés respectivement par :
I ⃗⃗⃗⃗⃗
∫ [O ( ⃗⃗⃗⃗⃗
O e⃗ )( ⃗⃗⃗⃗⃗
O e⃗ )]dm ∫ (y z )dm
I ∫ (x z )dm I ∫ (x y )dm C
I ∫ xydm
I ⃗⃗⃗⃗⃗ (e⃗
∫ [O e⃗ ) ( ⃗⃗⃗⃗⃗
O e⃗ )( ⃗⃗⃗⃗⃗
O e⃗ )]dm ∫ xydm F
I ∫ xzdm E
I ∫ yzdm D
I I I
I(O, ) (I I I )
I I I
I( ) ⃗ I(O, )u
u ⃗
F E
I( ) ( , , )( F D) ( ) C 2 D 2 E 2 F
E D C
Remarque
1°) Les moments d’inerties , et C sont positifs ou nuls et les produits d’inerties
D, E et F peuvent être positifs, négatifs ou nuls.
2°) On définit les moments d’inertie planaires, c.-à-d. par rapport à un plan, par :
I ∫ x dm I ∫ y dm I ∫ z dm
I I I I I I I I I
1 1
I ∫ (x y z )dm (I I I )
2 2
J(O, ) I(O, ) ( )
Où les sont les valeurs propres associées aux vecteurs propres u ⃗ et P la matrice
de passage de la base *e⃗ + à la nouvelle base *u
⃗ + dite aussi base principale d’inertie.
1°) Si la droite ( , w
⃗⃗⃗ ) est un axe de symétrie matérielle de S, alors est un vecteur
propre de I(C, ) C ( , w ⃗⃗⃗ ) .
2°) Si le plan ( , u
⃗ ,v
⃗ ) est un plan de symétrie matérielle pour S, alors tout vecteur
perpendiculaire à (w ⃗⃗⃗ ⃗ v
u ⃗ ) est un vecteur propre de (C, ) C .
Ainsi tout axe perpendiculaire à un plan de symétrie matérielle est axe principal
d’inertie.
a) Règles générales
3°) Choisir un point O commode et des axes susceptibles de simplifier les calculs
(axes principaux).
5°) Le calcul du moment d’inertie par rapport { un axe ( ) passant par O s’effectue
selon l’expression:
I( ) ⃗ I(O, )u
u ⃗
I( ) (O, ) I( ) (G, ) md
I(O, T) ( )
C
I ∫ (y z )dm ∫ (y z )dy
∫ y dy
l l l
m et C I m
12 12 12
l 1
I(O, T) m ( )
12
1
2.3.1. Définition
oit un système de points matériels en mouvement dans l’espace affine (E) par
rapport à un repère fixe R(O, x, y, z). Le torseur cinétique de S par rapport à R noté
,T ( R)- est le torseur ayant pour résultante l’impulsion totale de par rapport {
R, ⃗R ( R) et pour moment, le moment cinétique total de S par rapport à
R, ⃗ ( R). On a ainsi :
⃗R ( R) ∑m v
⃗( R)
⃗ (C, R) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∑m C ⃗(
v R)
⃗
R ( R) ∫ v
⃗( R) dm
⃗ (C, R) ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
C ⃗(
v R) dm
Remarques
2.3.2. Propriétés
⃗R ( R) mv
⃗ (G R)
⃗ (O, R) ⃗⃗⃗⃗⃗
O ⃗R ( R) ⃗( , R)
⃗ (C, R) ⃗⃗⃗⃗⃗ v
mCG ⃗( R) ⃗⃗⃗⃗⃗
mC [⃗⃗ ( R) ⃗⃗⃗⃗⃗G] I( , R)⃗⃗ ( R)
Cas particuliers
1°) C R :
⃗( , R) m⃗⃗⃗⃗⃗G v
⃗( R) I( , R)⃗⃗ ( R)
⃗( , R) I( , R)⃗⃗ ( R)
3°) C G:
4°) C G :
2.4.1. Définition
Soit un système de points matériels en mouvement dans l’espace affine (E) par
rapport à un repère fixe (O, x, y, z) . Le torseur dynamique de R noté ,T ( R)-
est le torseur associé au champ des accélérations par rapport à R, des points de .
Les éléments de réduction en un point C quelconque sont la résultante dynamique
⃗R ( R) et le moment dynamique ⃗ ( R).
⃗R ( R) ∑ m a⃗( R)
⃗ (C, R) ∑ m ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
C a⃗( R)
⃗
R ( R) ∫ a⃗( R) dm
⃗ (C, R) ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
C a⃗( R) dm
2.4.2. Propriétés
⃗
R ( R) ma⃗(G R)
⃗ (C, R) ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
C ⃗(
v R) dm
d⃗ (C, R)
mv
⃗ (C R) v
⃗ (G R) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∫ C a⃗( R) dm
dt
d⃗ (C, R)
⃗ (C, R) | mv
⃗ (C R) v
⃗ (G R)
dt
⃗ (C, R) ⃗⃗⃗⃗⃗
C ma⃗(G R) ⃗( , R)
d⃗ (O, R)
⃗ (O, R) |
dt
Dans ce cas, v
⃗ (O, R) ⃗ , et il s’en suit que :
2.5.1. Définition
1
E ( R) ∑ mv
⃗ ( R)
2
1
E ( R) ∫ ⃗ (
v R) dm
2
2.5.2. Propriétés
1°) Si ⋃ , alors E ( R) ∑ E( R)
2E ( R) mv
⃗ (G R) v
⃗( R) ⃗⃗ ( R) ⃗ ( , R)
Conséquences
E ( R) ⃗⃗ ( R) I( , R)⃗⃗ ( R)
2E ( R) mv
⃗ (G R) ⃗⃗ ( R) I(G, R)⃗⃗ ( R)
Enoncé du théorème :
« L’énergie cinétique d’un système de points matériel dans son mouvement par
rapport à R et égal à la somme de son énergie cinétique dans son mouvement
autour de son centre de gravité et de l’énergie cinétique de son centre de masse
affecté de la masse totale dans son mouvement par rapport à R. »