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Dr W. NZIE
ENSAI
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Chapitre 0
Compléments Mathématiques
1- Espace vectoriel
1-1 Définition
1- E est muni d’une structure de groupe commutatif pour une loi de composition interne,
l’addition vectorielle notée +
2- Si λ et µ ∈ K, on a ∀ U et V ∈ E :
λ(µU)=(λµ)U 1.U=U
Un espace vectoriel E est euclidien s’il est muni d’un produit scalaire f qui à deux vecteurs
Uet V de E fait correspondre le nombre réel f(U,V) :
etf(U,U) = 0 si U = 0;
On appelle base d’un espace vectoriel un ensemble de n vecteurs {ei}de E, indépendants qui
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Les coefficients xi sont les composantes de U dans la base considérée. La base est dite
orthonormée si
2- Espace affine
2-1 Définition
On appelle espace affine εun ensemble d’éléments, appelés points tel qu’à tout couple
ordonné (A,B) de deux points A et B, on puisse associer un vecteur AB d’un espacevectoriel
E. Si A, B et C désignent trois points de εon doit avoir :
Un espace métrique est un espace affine ε auquel on a associé un espace vectoriel euclidien
E. La distance entre deux points A et A' de ε n’est autre que la norme du vecteur AA' :
Dans l’espace affine physique à 3 dimensions, si les points sont infiniment voisins la norme
est donneé par :
moins deux des indices sont égaux et ijk ikj jik 1 dans une permutation circulaire
directe. Dans le cas d’un espace vectoriel à 3 dimensions ils s’écrivent :
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4- Champ de vecteurs
4-1-1 Définition
On appelle vecteur lié (glisseur) toute classe d’équivalence selon la relation ℜ. Le glisseur
Le moment en un point A d’un vecteur lié (P, V ) est un vecteur défini par :
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D’où la relation M B (V ) M A(V ) BA V
En pratique peut désigner une densité de force (moment) linéique, surfacique ou volumique.
Elle peut aussi représenter un champ de vecteurs de vitesse oud’accélération. dµ est une
mesure soit de longueur, de surface ou de volume ou bien une mesure de masse.
On appelle champ de vecteurs ou champ vectoriel toute application qui fait correspondre
àtout point A de l’espace affine ε, un vecteur V d’un espace vectoriel E de même dimension
que ε .
Définitions :
i) Un champ vectoriel V (A) est antisymétrique s’il existe un vecteur R tel que : ∀ A et B de
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On rappelle qu’une application linéaire est antisymétrique si :
4-3-3 Equiprojectivité
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STATIQUE
Chapitre 1
1. Définitions
Point matériel : portion de l’espace E3 pourvue de matière, et suffisamment petite pour être
considérée comme ponctuelle.
contenant un ensemble de points matériels gardant entre eux des distances fixes au cours
du temps. Cette propriété nous permet d’installer un repère sur ce solide qui restera fixe au
cours du temps.
Petites déformations : Les déformations sont suffisamment petites pour ne pas prendre en
considération lesdéplacements des points d’applicationsdes efforts.
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Grandes déformations : La mise en charge du solide entraîne une modification des actions.
3 paramètres de positionnement d’une base par rapport à l’autre (rotation), par exemple les
angles d’Euler de type I.
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1. Définition
Toute action pouvant provoquer ou modifier le mouvement d’un solide ou produire une
déformation.
N.B. Nous ne nous intéresserons qu’aux modèles d’actions mécaniques agissants sur des
solides indéformables.
a) Actions à distances
Ce sont des actions qui agissent par l'intermédiaire d'un champ tel que :
- champ magnétique
- champ électromagnétique
- champ de pesanteur...
b) Actions de contacts
- Actions mécaniques intérieures, que l'on appelle aussi les actions de cohésion de la
matière (chaque partie reste solidaire d'un tout.).
- Actions mécaniques extérieures, qui correspondent aux actions de liaisons entre solides
(articulation ou autre type de liaison).
Le seul effet que peut provoquer une action mécanique sur un point est une translation.
Il est évident que l'on ne peut parler de rotation d'un point. Cette action est une force qui
tend à déplacer le point dans une direction et unsens donné.
- direction
- sens
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Le problème de la modélisation d'une sommed'efforts a été long à clarifier. C'est Varignon
qui a formalisé la règle du parallélogramme qui est souvent considérée comme un postulat.
Lorsque l’on s’intéresse à un solide, une action mécanique peut provoquer un mouvement
de translationet un mouvement de rotation.
1. « Entraînement » en translation
La résultante des actions (δA, A) et(δB, B) est déterminée en réalisant la somme vectorielle
de A et B.La droite support de R passe par P intersection des supports de δA, et δB.
de (δA, A ) et (δB,B ).
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On détermine alors la direction de la résultante de (δA, A ) et (δC, C ), et cellede (δB,B ) et
(δC,C’ ), l’intersection de ces 2 droites donne un point P de la direction de (∆,R ).
Si l’on représente graphiquement cette somme des efforts, les propriétés des triangles
semblables nous permettent d‘écrire :
Ce qui traduit que les "tendances" de (δA, A) et (δB, B) à faire tourner le solide S en h
s’annulent.
2. « Entraînement » en rotation
L'action d'entraînement en rotation autour du point Q est d'autant plus importante que F
est grand et ainsi que le bras de levier.
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a) Cas général:
Soit un effort (δA, A ), la tendance à faire tourner S en Q autour d’un axe perpendiculaire au
plan formé par Q et la droite δA s’exerce avec une intensité :
La somme des actions mécaniques, en un point, sur un solide sera donnée par:
-Une résultante ;
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Le modèle algébrique correspondant à l’association de ces deux types champs de vecteurs
est est appelé torseur.
La résultante est nulle. Dans ce cas particulier, l’action mécanique en un point ne comporte
qu’une composante de moment, S est soumis à un couple.
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Chapitre 2
TORSEURS
I. Moments
1. Moment d’un vecteur lié (bipoint).
Remarque :
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II. Champ de moment.
III. Torseur.
1. Notation.
R et M (A) sont les éléments de réduction du torseur au point A.
Remarque :
Si l’on connaît les éléments de réduction d’un torseur en un point, en utilisant la relation des
champs de moments, on peut exprimer le torseur en n’importe quel point de l’espace.
1. Egalité de 2 torseurs.
Deux torseurs {T}1et {T}2 sont égaux si leurs éléments de réduction exprimés en un même
point sont égaux.
2. Somme de 2 torseurs.
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Pour sommer les torseurs on fait la somme des éléments de réduction exprimés en un
même point.
Soient deux torseurs {T}1et {T}2 leur comoment est défini par le scalaire :
V. Invariants.
1. Invariant vectoriel.
La résultante R définissant un champ uniforme est un invariant du torseur.
Remarque :
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VI. Torseurs particuliers.
1. Glisseur.
Un torseur {T} de résultante R , non nulle, est un glisseur s’il existe un point Poù le moment
s’annule.
Remarque:
R1 :
Pour tout point P’ tel que, M ( P' ) 0
R2 :
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2. Couple.
Un torseur {T} de moment non nul, est un couple si la résultante R est nulle.
Remarque:
3. Torseur nul.
1. Ensemble fini.
A tout ensemble de glisseurs {Ti} on peut associer le torseur {T} défini par les champs
vectoriels suivants :
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2. Ensemble infini.
Le torseur {T} associé à l’ensemble sera défini par les champs vectoriels suivants :
Par définition :
1. Définition.
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L’axe central du torseur {T} est l’ensemble des points Itels que M (I ) et R sont
colinéaires.
3. Pas du torseur.
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4. Propriétés.
Chapitre 3
NOTIONS DE STATIQUE
I. Principe d'équivalence
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II. Torseurs d’actions associés aux liaisons normalisées.
1. Définitions.
On appelle liaison toute action ce qui restreint le mouvement d'un solide par rapport à un
autre.
Le torseur d'action de contact de S2 sur S1 écrit au centre de la liaison (ici le point de contact
dont la normale au contact est x ) aura la forme caractéristique suivante.
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3. Liaison pivot glissant (d’axe x )
Si l'on étudie l'action de S2 sur S1, cette liaison interdit certains mouvements deS1 par rapport
à S 2:
Pour cela S2 crée sur S1 une action dont le torseur, écrit en un point de l'axe de rotation, a
des composantes qui s'opposent à ces mouvements.
4. Liaison sphérique.
On étudie toujours S1 en contact avec S2, ici les rotations sont autorisées, seuls les
déplacements du centre de la liaison sont interdits.
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5. Liaisons normalisées
6. Remarque
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7. Réalisations technologiques.
Exemples:
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III. Différents types de schémas.
1. Schéma technologique.
Ce type de schéma permet de repérer les mouvements entre les différents sous-ensembles
de pièces liées.
En ''construction'', cette
On ne prend en considération que les modèles des liaisons qui permettent de mettre en
équation les lois des mouvementsdu mécanisme étudié. Pour les études cinématiques qui
vont suivre, c’est le seul type de modélisation qui sera utilisé.
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IV. Hypothèses et définitions.
1. Equilibre statique.
2. Etat stationnaire.
Un solide est à l'état stationnaire s'il ne subit aucune variation de vitesse parrapport à
observateur terrestre (ex: arbre de transmission en rotation à vitesse constante autour d'un
axe fixe).
3. Domaine d'application.
Les lois de la statique s'appliquent dans la majorité des cas, au champ d'observation
terrestre, laboratoire, atelier…
• Pour qu'un solide soit en équilibre il faut que le torseur des efforts extérieurs appliqué à ce
solide soit nul.
• Cette condition est nécessaire mais pas suffisante pour un système de solides.
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• De plus pour qu'un système soit en équilibre toutes ses parties doivent être en équilibre.
• On peut montrer que si ce torseur est nul en un point, il l'est en n'importe quel autre point
(voir cours sur les torseurs).
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Lorsque deux corps sont en contact l'action S1 sur S2 traduit l'imperméabilité des solides. Il
ne peut y avoir de mouvement suivant la normale aux surfaces decontact.
Si ces solides sont en contact sur des surfaces parfaitement lisses (aucune rugosité), les
actions de contacts seront portées par n12
normale commune au pointde contact A.
2. Cas particuliers.
On en déduit que:
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Pour que la deuxième équation soit vérifiée il faut que le produit vectoriel soit nul d'où 3 F
doit passer par I.
On en déduit que:
3. Cas général.
façon suivante:
• Si toutes les forces sont dans un même plan on ne dispose plus que de 3 équations.
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VI. Etude de l'équilibre d'un système matériel.
2. Méthode.
• Faire le bilan de toutes les actions connues et inconnues qui agissent sur lui.
- Actions à distance.
Faire des hypothèses simplificatrices si cela paraît judicieux. Les actions de la pesanteur sont
souvent négligeables devant les actions de contact.
- Actions de contact.
Déterminer, pour chaque action, quand cela est possible, un point de son support, son
intensité, sa direction.
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Exemple de résolution analytique: renvoi d'angle.
Un couple pur s'exerce sur l'arbre récepteur 1. Déterminer toutes les actions sur cet arbre.
La géométrie de l'engrenage permet d'écrire les relations qui existent entreFx, F Y, et Fz.
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CINEMATIQUE DU POINT
Chapitre I
courbes coordonnées.
L'espace physique est décrit par un espace euclidien (dimension 3) où sont définis les angles
et les distances. La position de tout point matériel M dans cet espace est définie par rapport
à un (ou plusieurs) objet(s) appelé(s) repère. Pour caractériser cette position c'est-à-dire
pour repérer le point M, il suffit en général de déterminer 3 paramètres réels q 1, q2,q3 ou
coordonnées du point. A cet effet on définit un système de coordonnées cohérent qui peut
engendrer un espace dans lequel on associe à tout point M trois nombres q1, q2,q3 de
manière unique.
1- Systèmes de coordonnées
a- Coordonnées cartésiennes
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b- Coordonnées cylindriques
c- Coordonnées sphériques
En coordonnées sphériques tout point M de l'espace (figure I.3) peut être caractérisé de
manière également unique par la connaissance des trois paramètres (ou coordonnées
sphériques), ρ,θ,ϕ définis par :
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II- Surfaces coordonnées. Courbes coordonnées
1- Définitions
a- Surface coordonnée
b- Courbe coordonnée
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Ainsi l'intersection des surfaces " iso q1" et " iso q2 " est la courbe coordonnée "q3 variable ’’
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Pour les courbes coordonnées, celle qui correspond à "r variable" est l'intersection de " iso ϕ
"et "isoz"; donc c'est la demi droite O'M. La courbe coordonnée "ϕ variable"
estl'intersection de " iso r " et de " iso z " c'est par conséquent le cercle de centre O' et de
rayon O'M. Enfin la courbe coordonnée "z variable" est l'intersection des surfaces " iso r " et
" iso
ϕ", c'est par conséquent la droite mM parallèle à Oz et passant par M. La figure II.5
représente de manière simplifiée les courbes coordonnées et le pointM(r,ϕ,z) qui se trouve
à leur intersection.
Soit un point M(ρ,θ,ϕ) défini par ses coordonnées sphériques (figure II.6).
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III- Systèmes d'axes locaux ("repères locaux")
1- Position du problème
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Soit A(M ) un champ de vecteurs défini en un point M de l'espace ; en général ce point M
est un point mobile qui décrit une trajectoire. A chaque instant on peut associer au point
mobile M un système d'axes dont la direction varie d'un instant à l'autre avec le point. Ce
système d'axes est appelé système d'axes locaux ou "repère local". Le champ de vecteurs
A(M ) pourra alors se décomposer à chaque instant sur les axes locaux.
A titre d'exemple un point matériel M en mouvement possède à chaque instant une vitesse
V (M ) (champ de vecteurs) ; cette vitesse peut s'écrire comme la résultante de ses
composantes selon un système d'axes dont l'origine est placée en ce point M (ou en un point
Il s'agit donc de préciser ces directions ainsi que les autres caractéristiques du "repère local"
dans le cas d'un système de coordonnées quelconques (q1,q2, q3), puis dans les cas
particulier de systèmes de coordonnées cartésiennes, cylindriques et sphériques.
Soit un système de coordonnées (q1,q2, q3), et un point M(q1,q2, q3) ; ce point est à
l'intersection des trois courbes coordonnées "qi variables" (figure III.1).
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Remarque :
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3- Systèmes d'axes locaux en coordonnées cartésiennes, cylindriques et sphériques
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Par ailleurs d'après ce qui précède (§ III.2) et en faisant q1 = x nous avons :
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2- Vitesse d'un point matériel
a- Vitesse moyenne
Soit un point matériel M en mouvement dans un référentiel (R). A l'instant t le point est en
A et à un instant t' il est en A'.
Cette vitesse moyenne ne dépend que du point de départ et du point d'arrivée. Cette
vitesse moyenne est peu utilisée du fait qu'elle ne rende pas compte de l'évolution de la
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b- vitesse instantanée
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3- Accélération d'un point matériel
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On définit donc le vecteur-accélération instantanée (M ) du mobile M par rapportà un
référentiel (R) par la dérivée par rapport au temps du vecteur-vitesse V (M ) :
Remarque :
* On montre à partir de l'expression (1) que l'accélération est toujours orientée vers la
concavité de la trajectoire (figure IV.5).
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et soit O un point fixe à partir duquel on porte les vecteurs OB V (t ) et OB' V (t t ) , B
et B' sont sur l'hodographe (C') et lorsque ∆t tend vers 0, B' tend vers B et le vecteur
BB' V (t t ) V (t ) est alors tangent à l'hodographe (C').
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2- Repère local en coordonnées cylindriques
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3- Repère local en coordonnées sphériques
et
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Remarque :
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VI- Composantes de l'accélération dans différents repères locaux
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3- Dans le repère local en coordonnées sphériques
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4. Dans le repère de SERRET FRENET
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VII- Exemples de mouvements particuliers simples.
1- Mouvement rectiligne
a- Définition
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c- Mouvement rectiligne uniformément varié
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d - Mouvement rectiligne sinusoïdal
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Xm est l'amplitude maximale du mouvement, ω la pulsation et ϕ la phase.
2- Mouvement circulaire
a- Définition
Un point matériel M est animé d'un mouvement circulaire si sa trajectoire est uncercle
(figure VII.1).
Si R est le rayon du cercle trajectoire le point M peut être défini par ses
équationsparamétriques soit en coordonnées cylindriques :
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b- Vecteur vitesse de rotation
Nous nous plaçons en coordonnées cylindriques (ou polaires); l'expression de la vitesse est
alors d'après (V-2) :
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c- Vecteur accélération
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Remarques :
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Il en découle que le rayon vecteur OM balaie des aires égales pendant des intervalles de
temps égaux; cette propriété porte le nom de loi des aires. La constante C, est appelée
constante de la loi des aires et s'écrit :
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2u
Donc , ( M ) C 2u 2 u er
d 2
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qui représente la deuxième formule de Binet avec la variable u.
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La trajectoire de M est dans le plan passant par O et perpendiculaire au vecteur constant C :
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Le mouvement est décrit de façon différente selon qu'il est considéré dans (R) ou dans (R'). Il
d'un point matériel M, en mouvement dans (R) enfonction des caractéristiques cinématiques
du même point dans (R') supposées connues.
Le mouvement est décrit de façon différente selon qu'il est considéré dans (R) ou dans (R'). Il
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d'un point matériel M, en mouvement dans (R) en fonction des caractéristiques
cinématiques du même point dans (R') supposées connues.
En général pour décrire le mouvement d'un mobile, nous utilisons deux référentiels: un
référentiel "immobile" (R) (qui pourra être supposé dans certains cas comme "absolu" ou
galiléen), et un référentiel mobile (R') dans lequel on supposera connus les paramètres
cinématiques ; selon le type de mouvement de (R') par rapport à (R), on déduirapar la suite
(dans des cas simples) les relations analytiques entre ces mêmes paramètres exprimés dans
(R) et (R').
a- Mouvement de translation
Fig IX-2
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Or nous avons vu que si R' est la vitesse angulaire de (R') par rapport à (R) alors :
R
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Va Vr Ve
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Fig. II-1
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Fig.XII-5’
Fig.XII-5
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Remarque :
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La résolution de ce système d'équations (voir remarque ci-après) se fait en introduisant la
variable complexe Z(t) = x(t) + i y(t) et on démontre que la trajectoire de M dans le plan
(Ox,Oy) est une ellipse applatie durant l'oscillation du pendule. Les axes de l'ellipse tournent
alors avec la vitesse Ω = ω|sinλ| dans le sens de rotation Est → Sud et Ouest → Nord dans
l'hémisphère Nord (voir figure XII.9) tandis que dans l'hémisphère Sud la rotation se fait dans
le sens Est → Nord et Ouest → Sud.
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