Table des matières

INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 2
I. LES SPÉCIFICATIONS GÉOMÉTRIQUES.......................................................................................... 3
1. Les tolérances de formes.................................................................................................................... 3
2. Les tolérances de positions................................................................................................................ 3
3. Les tolérances de battements ............................................................................................................ 3
II. LES TOLERANCES DE BATTEMENTS ............................................................................................. 4
1. Le battement circulaire (simple) ....................................................................................................... 4
2. Le battement total ............................................................................................................................... 5
CONCLUSION ........................................................................................................................................... 7

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 INTRODUCTION
Le tolérancement de systèmes mécaniques est une des étapes tout aussi délicate
qu’essentielle dans la démarche de conception. Le choix des tolérances a une influence
sur la qualité du produit fini. La maîtrise des défauts géométriques au cours de la
fabrication des pièces mécaniques permet de garantir la qualité finale du produit. Le but
n’est pas d’éviter à tout prix les défauts géométriques mais seulement de les prévoir, de
les prendre en compte et vérifier que le produit respectera des besoins fonctionnels
donnés, malgré ces défauts. La métrologie est donc la science de la mesure. Elle s’intéresse
traditionnellement à la détermination de caractéristiques (appelées grandeurs) qui peu-
vent être fondamentales comme par exemple une longueur, une masse, un temps ... ou
dérivées des grandeurs fondamentales comme par exemple une surface, une vitesse ... Les
pièces manufacturées sont conçues sur des dessins de définitions. Ces dessins
comportent une représentation graphique de chaque pièce à réaliser et des annotations
complémentaires dont fait partie la cotation. La métrologie n’a de sens que si le concep-
teur et le métrologue interprètent les spécifications d’un dessin de définition de la même
manière. Ces dernières sont classées en trois grandes familles : spécifications dimension-
nelles et angulaires ; spécifications géométriques et les spécifications d’état de surface.
Notre travail portera sur le contrôle des spécifications géométrique plus précisément le
contrôle du battement simple (radial et axial) et du battement total.

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 I. LES SPÉCIFICATIONS GÉOMÉTRIQUES
Les cotes d’une pièce sont toujours inscrites avec des tolérances dimensionnelles.
On définit ainsi deux limites, respectivement au maximum et au minimum de matière.
Toute pièce réalisée entre ces deux limites sera acceptée par les appareils de contrôle. Cela
étant, une réalisation n’est jamais parfaite géométriquement. A cet effet, la pièce doit sa-
tisfaire également à d’autres exigences géométriques pour prendre en considération les
défauts de forme, de position et de battements, car ils influent sur le contact entre les
pièces. Dans ce qui suit, les usuelles tolérances de forme et de position sont présentées de
manière générale.

1. Les tolérances de formes

Selon l’aspect géométrique d’une pièce, les défauts de forme concernent une seule
propriété, telle que :

- La planéité ;
- La rectitude d’un axe ;
- La rectitude d’une ligne ;
- La cylindricité ;
- La circularité.

2. Les tolérances de positions

Les défauts de position, pour leurs parts concernent une relation entre deux élé-
ments géométriques de la pièce :

- L’inclinaison entre deux faces planes ;

- Le parallélisme de deux faces ;
- La perpendicularité d’une face et d’un axe ;
- La coaxialité de deux cylindres ;
- La symétrie par rapport à un plan ;
- La position relative de deux trous.

3. Les tolérances de battements

Nous avons :

- Le battement simple (axial et radial) ;

- Le battement total.

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Dans les lignes qui suivent nous expliciterons en profondeur ce type de spécification
géométrique qui est le thème principal de notre travail.

II. LES TOLERANCES DE BATTEMENTS

Comme nous l’avons dit dans les lignes plus hauts, les tolérances de battements
sont des spécifications géométriques. Elles spécifient la variation de battement d’un élé-
ment lorsque la cible (la pièce) est mise en rotation autour d’un axe (droite spécifiée). La
tolérance de battement requiert toujours une (voire plusieurs) référence(s) spécifiée(s). De
ce fait, les éléments de cette tolérances géométriques sont dits associés. De plus les tolé-
rances de battements s’appliquent uniquement aux surfaces de révolution. Il existe deux
grands types de tolérance de battement à savoir : le battement simple et le battement to-
tale.

1. Le battement circulaire (simple)

Le battement circulaire de symbole , spécifie la précision de battement de toute
partie d’une circonférence lorsque la pièce est mise en rotation. Afin de respecter l’exi-
gence de battement circulaire, la variation de la valeur mesurée lorsque la pièce est en
rotation doit se trouver dans la plage spécifiée. Comme nous l’avons spécifié plus haut,
nous avons deux types de battements circulaires à savoir :

- Le battement simple axial : la vérification se fait tout simplement dans la même

direction que l’axe de référence.
- Le battement simple radial : ici la mesure se fait dans la direction perpendiculaire
de l’axe de référence spécifié.

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 Le tableau suivant nous donne des illustrations de contrôle des différentes spécifica-
tions ci-dessous.

2. Le battement total
Le battement total de symbole , spécifie la précision de battement de la totalité de
la surface d’une pièce mise en rotation. Afin de respecter l’exigence de battement total,
la variation de la valeur mesurée sur la totalité de la surface du cylindre ou du plan,
lorsque la pièce est en rotation, doit se trouver dans la plage spécifiée. Comme pour les
battements simples nous avons :

- Le battement total axial : la vérification se fait tout simplement dans la même di-
rection que l’axe de référence.
- Le battement total radial : ici la mesure se fait dans la direction perpendiculaire
de l’axe de référence spécifié.
- Le battement total dans une direction spécifique : cette direction n’est ni perpen-
diculaire ni parallèle à l’axe de référence. Elle a une inclinaison précise sur le des-
sin de définition.

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Le tableau suivant nous donne des illustrations de contrôle des battements totals.

Exemple Illustration de la tolérance Application

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 CONCLUSION
Dans ce travail nous avons traité un sujet d’une grande importance. Celui-ci por-
tant sur les tolérances de battements. Ainsi, ce présent exposé nous fait connaitre les dif-
férents types de battements avec leur méthode de contrôles. Les tolérances de battements
permettent d’exprimer directement les exigences fonctionnelles de surface telles que les
roues de friction, les galets de roulement, jantes de roues, meules, sortie de d’arbre de
moteur électrique… Ces pièces étant très important dans le fonctionnement des méca-
nismes il est donc impératif de respecter les spécifications de battements instruites à leurs
égards.

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