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Algerian Democratic Republic And Popular

Ministry of Higher Education and Scientific Research


Echahid HAMMA LAKHDAR University of El-Oued
Faculty of Technology

Speciality:3 licence maintenance industrielle

Group: 01

Model : tp métrologie et assemblage

Expose:
Contrôle de lolérance de forme géométriqeus

" Cylindricite"

Directed by: Lead by:


Mansouri Anouar Dr. Nesib
Naoui Khalifa

College year: 2023/2024


Sommaire

Introduction ....................................................................................................................... 2

I-Tolérances géométriques ................................................................................................ 3

1- Définition tolérances géométriques .......................................................................... 3

II-Eléments tolérances ....................................................................................................... 4

III-Tolérances de forme..................................................................................................... 4

IV-Définition Cylindricité ................................................................................................. 4

V-Identification des défauts .............................................................................................. 5

VI-Application du contrôle de la cylindricité : ................................................................. 5

1- Contrôle sur marbre à l’aide du comparateur de la pièce "pignon de delco" ........... 5

VII-Forme du torseur d’écart ............................................................................................ 7

Cas 1 : Cylindres en position nominale quelconque ..................................................... 7

a) Ecriture des torseurs d’écarts : .............................................................................. 7

VIII-Choix du repère de référence .................................................................................... 9

Cas 2 : Cylindres nominalement parallèles ................................................................... 9

a) Ecriture des torseurs d’écarts : ............................................................................ 10

b) Choix du repère de référence .............................................................................. 10

Conclusion ...................................................................................................................... 12

Référence......................................................................................................................... 13
Introduction

Une pièce est manufacturée pour remplir des fonctions. Certaines fonctions ne sont
remplies que si la pièce a une forme bien déterminée. La Spécification Géométrique de
Produit (GPS) consiste à définir, au travers d'un dessin de définition, la géométrie, les
dimensions, les caractéristiques de surface d'une pièce qui en assurent un fonctionnement
optimal. Dans la cotation fonctionnelle, on distingue :
• Les tolérances dimensionnelles, qui détermine les dimensions (longueur, largeur,
rayon ou diamètre, …) ainsi que le jeu permettant le montage, le démontage et
les mouvements.
• Les tolérances géométriques, étudiées ici.
I-Tolérances géométriques
1- Définition tolérances géométriques
Les tolérances géométriques limitent l’écart de l’élément réel par rapport à sa forme,
Son orientation, sa position théoriquement exacte sans tenir compte de la dimension de
l’élément [ISO 8015].
Les tolérances géométriques ont pour objectif de délimiter des espaces dans lesquels
doivent se situer les éléments tolérances par rapport aux références spécifiées.
Une tolérance géométrique comporte :
• Des éléments tolérances,
• Dans certains cas, une référence spécifiée ou un système de références spécifiées
obtenu à partir d’éléments de référence,
• Une valeur pour la dimension de la zone de tolérance.
La forme de la zone de tolérance dépend de la géométrie des éléments tolérances et des
Éléments de référence. Le symbole ! devant la valeur de la tolérance précise que la zone de
tolérance est cylindrique.
Une tolérance géométrique s’exprime par un cadre de tolérance à deux, trois, quatre ou
Cinq cases.

Dans la première case se trouve le symbole de tolérance. Dans la deuxième case se


trouve la dimension de la zone de tolérance. Dans la troisième case se trouve la référence
spécifiée ou dans la troisième case, la quatrième et la cinquième case se trouve le système de
référence. Regroupe les différentes tolérances avec leur symbole, la nature d'élément
tolérance et les paramètres de position, d’orientation et intrinsèques de la zone de tolérance
II-Eléments tolérances
Les éléments tolérances sont des éléments réels, ponctuels, linéiques et surfaciques à
L’exception de l’application "tolérance projetée" [NF E 04-558].
Les éléments tolérances sont désignés par la flèche qui relie le cadre de tolérance à
L’élément. Le type de l’élément tolérance dépend non seulement de la position de la
Flèche mais également du type de tolérance.
On définit le cylindre de référence comme étant le « cylindre associé s'ajustant selon des
conventions spécifiées à la surface de cylindricité ». Le terme « conventions spécifiées »
désigne ici la méthode d’extraction du cylindre de référence à partir de la surface de
cylindricité.
III-Tolérances de forme

IV-Définition Cylindricité
La zone de tolérance est limitée par deux cylindres coaxiaux distants de 0,1 dont la
longueur est celle de l’élément spécifié. Tous les points de la surface spécifiée doivent se
trouver dans la zone de tolérance.
V-Identification des défauts
L’écart de cylindricité peut être décomposé en écarts de cylindricité simple. On
distingue trois types d’écart de cylindricité simples

VI-Application du contrôle de la cylindricité :


1- Contrôle sur marbre à l’aide du comparateur de la pièce "pignon de delco"
L’opération de contrôle consiste à poser deux vés de 90° sur un marbre ensuite à placer
le pignon sur les quatre faces de ces vés.
Par un stylo feutre, on trace des lignes circulaires sur le diamètre extérieur du pignon sur
laquelle on désigne des points distants à palper.
Le réglage à "zéro" du comparateur se fait en positionnant sa touche sur les trois lignes
circulaires du pignon en faisant déplacer l’ensemble (vé + pignon) jusqu’à détection du tous
les point, illustré par la

En faisant tourner manuellement le pignon en rotation sans le déplacer sur les vés et en
palpant les points déjà repérés par le comparateur tout en relevant leurs écarts de mesure.
On répète cette opération pour trois balancements de la pièce. Les écarts de mesure des
Points avec leurs coordonnées
VII-Forme du torseur d’écart
La forme d’un torseur d’écart géométrique dépend des types de surfaces. Autrement
dit, pour un torseur d’écart des deux surfaces fonctionnelles, ses composantes sont
déterminées en fonction de la position nominale relative de ces deux surfaces. D’autre part,
selon la position nominale relative des surfaces, nous pourrons choisir les repères liés aux
surfaces ainsi qu’un repère de référence de manière à annuler les variables indéterminées du
torseur d’écart. Cela permettra de simplifier la forme du torseur d’écart, donc l’étude du
problème Nous trouvons dans [CLE 94] une étude systématique des positions relatives de
deux surfaces fonctionnelles.
Prenons l’exemple d’un solide comportant deux surfaces cylindriques de révolution,
nous pouvons distinguer deux cas
Cas 1 : Cylindres en position nominale quelconque
Afin de définir les torseurs d’écarts, nous devons associer un repère à chacune des
Surfaces selon la figure
a) Ecriture des torseurs d’écarts :
Les torseurs d’écarts des surfaces aux points A et B appartenant aux axes des cylindres
s’écrivent :
où C! = cos! et S! = sin!.

En reportant ces torseurs au point O, qui se trouve sur l’axe perpendiculaire aux deux
axes des cylindres, et au milieu du segment AB, nous obtenons :
On en déduit le torseur d’écart relatif EA1B

VIII-Choix du repère de référence


Nous nous apercevons que le torseur d’écart E comporte 4 variables indéterminées
qui sont I 1A , I1B et Iw1A, Iw1A1AB. Nous sommes donc amené à choisir le repère
de référencede façon que nous puissions annuler des composantes du torseur E par le choix
judicieux de ces variables. Pour cela, nous pourrons construire un repère de référence àpartir
de la perpendiculaire commune et d’un des axes des cylindres. Dans le cas présent le choix du
repère conduira à fixer les 4 variables indéterminées. De ce fait les composantes de rotations
et translations suivants les axes yetz pourront être choisies nulles.
En effet, nous pourrons considérer que ces composantes représenteront 4 équations qui
nous permettrons de déterminer les 4 variables inconnues I 1A , I 1B et I . Ceci peut
être traduit par les relations suivantes :

Le torseur d’écart relatif s’écrit alors :

Nous en déduisons que nous avons deux composantes pour caractériser les défauts entre

deux cylindres en position quelconque, une composante pour l’écart angulaire et une autre our
l’écart de distance entre les axes.

Cas 2 : Cylindres nominalement parallèles


Nous associons des repères de la même façon que pour le cas précédent fig. 2.10.
a) Ecriture des torseurs d’écarts :
Les torseurs d’écarts des surfaces en A et B points des centre des axes des cylindres
s’écrivent:

En reportant ces torseurs au point O, qui se trouve sur l’axe perpendiculaire aux axes
des deux cylindres, au milieu de AB, nous obtenons :

b) Choix du repère de référence


Le raisonnement du choix de repère dans ce cas est identique à celui du cas précédent.

Puisque les cylindres sont nominalement parallèles nous choisirons un repère de référence à
partir de la perpendiculaire à un des deux axes arbitraires. Nous aurons alors deux
composantes pour caractériser l’écart angulaire et une pour l’écart de distance entre les axes.
D’autre part, étant donné que nous avons 3 équations, nous ne pourrons donc fixer que 3
variables indéterminées parmi les 4 du torseur d’écart E. Ainsi la variable que ne nous
pourrons pas annuler est I wA1B A1B qui correspond à la translation suivant z.

Cela paraît évident puisque les cylindres sont parallèles, nous avons donc une mobilité de
degré 1 suivant la direction z et nous ne pourrons pas annuler la composante indéterminée
correspondante. D’où le torseur d’écart :

Nous venons de montrer que la forme du torseur d’écart dépend bien des types des
surfaces.

Ainsi un choix adéquat du repère de référence lié à la pièce réelle, permet de simplifier la
forme du torseur d’écart, et d’avoir le moins possible de composantes caractérisant les écarts
entre deux surfaces, tout en annulant les variables indéterminées.

D’autre part, nous verrons que pour obtenir les équations de tolérancement, il n’est pas
nécessaire de chercher à annuler les variables indéterminées car celles-ci seront regroupées
avec les composantes cinématiques relatives aux degrés de liberté du torseur jeu. Par contre,
lorsque nous nous intéresserons dans le chapitre suivant à la construction du domaine écart
d’une surface, il sera utile, du point de vue pratique, d’annuler ces variables indéterminées et
de considérer seulement les composantes caractérisant les écarts géométriques.
Conclusion

En conclusion, la cylindricité définit la circularité et la rectitude de la forme. Le but de


la mesure d'un cylindre est de vérifier la déformation du cylindre, c'est-à-dire l'écart entre la
cible et le cylindre idéal.
Référence
• Rivest L., « Modélisation et analyse tridimensionnelles des tolérances
dimensionnelles et géométrique ». Thèse de l’Université de Montréal, Ecole
Polytechnique, 1994.
• Zhang G. et Porchet M., « Geometric tolerancing in CAD/CAM : a Review ».
Advances in Manufacturing Systems, 359-364, 1994
• Bouchareine, P. (2013). Métrologie des surfaces. Techniques de l’ingénieur, R 1
390(0), 1–16.
• Bryan, J. B. (1979). Design and construction of an ultraprecision 84 inch
diamond turning machine. Precision Engineering, 1(1), 13–17.
doi:10.1016/0141-6359(79)90071-0

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