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Group: 01
Expose:
Contrôle de lolérance de forme géométriqeus
" Cylindricite"
Introduction ....................................................................................................................... 2
III-Tolérances de forme..................................................................................................... 4
Conclusion ...................................................................................................................... 12
Référence......................................................................................................................... 13
Introduction
Une pièce est manufacturée pour remplir des fonctions. Certaines fonctions ne sont
remplies que si la pièce a une forme bien déterminée. La Spécification Géométrique de
Produit (GPS) consiste à définir, au travers d'un dessin de définition, la géométrie, les
dimensions, les caractéristiques de surface d'une pièce qui en assurent un fonctionnement
optimal. Dans la cotation fonctionnelle, on distingue :
• Les tolérances dimensionnelles, qui détermine les dimensions (longueur, largeur,
rayon ou diamètre, …) ainsi que le jeu permettant le montage, le démontage et
les mouvements.
• Les tolérances géométriques, étudiées ici.
I-Tolérances géométriques
1- Définition tolérances géométriques
Les tolérances géométriques limitent l’écart de l’élément réel par rapport à sa forme,
Son orientation, sa position théoriquement exacte sans tenir compte de la dimension de
l’élément [ISO 8015].
Les tolérances géométriques ont pour objectif de délimiter des espaces dans lesquels
doivent se situer les éléments tolérances par rapport aux références spécifiées.
Une tolérance géométrique comporte :
• Des éléments tolérances,
• Dans certains cas, une référence spécifiée ou un système de références spécifiées
obtenu à partir d’éléments de référence,
• Une valeur pour la dimension de la zone de tolérance.
La forme de la zone de tolérance dépend de la géométrie des éléments tolérances et des
Éléments de référence. Le symbole ! devant la valeur de la tolérance précise que la zone de
tolérance est cylindrique.
Une tolérance géométrique s’exprime par un cadre de tolérance à deux, trois, quatre ou
Cinq cases.
IV-Définition Cylindricité
La zone de tolérance est limitée par deux cylindres coaxiaux distants de 0,1 dont la
longueur est celle de l’élément spécifié. Tous les points de la surface spécifiée doivent se
trouver dans la zone de tolérance.
V-Identification des défauts
L’écart de cylindricité peut être décomposé en écarts de cylindricité simple. On
distingue trois types d’écart de cylindricité simples
En faisant tourner manuellement le pignon en rotation sans le déplacer sur les vés et en
palpant les points déjà repérés par le comparateur tout en relevant leurs écarts de mesure.
On répète cette opération pour trois balancements de la pièce. Les écarts de mesure des
Points avec leurs coordonnées
VII-Forme du torseur d’écart
La forme d’un torseur d’écart géométrique dépend des types de surfaces. Autrement
dit, pour un torseur d’écart des deux surfaces fonctionnelles, ses composantes sont
déterminées en fonction de la position nominale relative de ces deux surfaces. D’autre part,
selon la position nominale relative des surfaces, nous pourrons choisir les repères liés aux
surfaces ainsi qu’un repère de référence de manière à annuler les variables indéterminées du
torseur d’écart. Cela permettra de simplifier la forme du torseur d’écart, donc l’étude du
problème Nous trouvons dans [CLE 94] une étude systématique des positions relatives de
deux surfaces fonctionnelles.
Prenons l’exemple d’un solide comportant deux surfaces cylindriques de révolution,
nous pouvons distinguer deux cas
Cas 1 : Cylindres en position nominale quelconque
Afin de définir les torseurs d’écarts, nous devons associer un repère à chacune des
Surfaces selon la figure
a) Ecriture des torseurs d’écarts :
Les torseurs d’écarts des surfaces aux points A et B appartenant aux axes des cylindres
s’écrivent :
où C! = cos! et S! = sin!.
En reportant ces torseurs au point O, qui se trouve sur l’axe perpendiculaire aux deux
axes des cylindres, et au milieu du segment AB, nous obtenons :
On en déduit le torseur d’écart relatif EA1B
Nous en déduisons que nous avons deux composantes pour caractériser les défauts entre
deux cylindres en position quelconque, une composante pour l’écart angulaire et une autre our
l’écart de distance entre les axes.
En reportant ces torseurs au point O, qui se trouve sur l’axe perpendiculaire aux axes
des deux cylindres, au milieu de AB, nous obtenons :
Puisque les cylindres sont nominalement parallèles nous choisirons un repère de référence à
partir de la perpendiculaire à un des deux axes arbitraires. Nous aurons alors deux
composantes pour caractériser l’écart angulaire et une pour l’écart de distance entre les axes.
D’autre part, étant donné que nous avons 3 équations, nous ne pourrons donc fixer que 3
variables indéterminées parmi les 4 du torseur d’écart E. Ainsi la variable que ne nous
pourrons pas annuler est I wA1B A1B qui correspond à la translation suivant z.
Cela paraît évident puisque les cylindres sont parallèles, nous avons donc une mobilité de
degré 1 suivant la direction z et nous ne pourrons pas annuler la composante indéterminée
correspondante. D’où le torseur d’écart :
Nous venons de montrer que la forme du torseur d’écart dépend bien des types des
surfaces.
Ainsi un choix adéquat du repère de référence lié à la pièce réelle, permet de simplifier la
forme du torseur d’écart, et d’avoir le moins possible de composantes caractérisant les écarts
entre deux surfaces, tout en annulant les variables indéterminées.
D’autre part, nous verrons que pour obtenir les équations de tolérancement, il n’est pas
nécessaire de chercher à annuler les variables indéterminées car celles-ci seront regroupées
avec les composantes cinématiques relatives aux degrés de liberté du torseur jeu. Par contre,
lorsque nous nous intéresserons dans le chapitre suivant à la construction du domaine écart
d’une surface, il sera utile, du point de vue pratique, d’annuler ces variables indéterminées et
de considérer seulement les composantes caractérisant les écarts géométriques.
Conclusion