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1. Montrer que le mouvement ultérieur de la spire reste une translation verticale suivant Ox.
2. Soit R la résistance de la spire. On néglige pour l’instant l’inductance propre de la spire. Déterminer
la loi de vitesse v(t) de la spire.
On place une résistance R en série dans le circuit. L’ensemble est plongé dans un champ magnétique B ~
permanent et uniforme, orthogonal au plan du circuit (B →
−
~ = B uz ). A t = 0, on lache la tige sans vitesse
initiale depuis la position x = 0. On néglige le coefficient d’autoinductance du circuit.
La normale ~n à la spire est contenue dans le plan (Oyz). La spire est plongée dans un champ magnétique
~ localement uniforme, contenu dans le plan (Oyz), de norme constante, tournant à la vitesse constante
B
ω autour de (Ox).
Ce dispositif est utilisé en moteur électrique : le champ magnétique entraine la bobine.
1. Décrire une façon de réaliser un champ magnétique tournant ?
2. Expliquer sans calculs pourquoi la spire tourne. Les vitesses ω et Ω peuvent-elles être identiques ?
3. Déterminer l’équation différentielle régissant l’évolution du courant dans la bobine en fonction de
l’angle instantané θ entre le champ magnétique B ~ et la normale ~n à la spire. En déduire l’expression
de i en régime harmonique établi.
4. Déterminer l’expression du couple auquel la spire, de moment magnétique m, ~ est soumise. Déterminer
la valeur moyenne de ce couple.
5. L’allure de la courbe < C(ω) > est donnée sur la figure ci-dessous. Le moteur peut-il démarrer seul ?
Etudier graphiquement la stabilité des points de fonctionnement si le moteur entraine une charge de
couple résistant constant connu.
1. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par le courant qui circule dans la bobine.
2. Donner l’expression la plus générale de la solution (sans chercher à calculer les constantes) et inter-
préter les différents termes. Après combien de temps le régime permanent est-il atteint ?
3. Calculer la valeur efficace du courant une fois le régime permanent atteint.
~ = B→
B −
ey
A l’instant initial, la barre est lâchée sans vitesse initiale.
1. Ecrire l’équation électrique du dispositif.
2. Ecrire l’équation mécanique du dispositif.
3. Résoudre le système d’équations couplées ainsi déterminé. En déduire les expressions de la vitesse v(t)
de la barre et de l’intensité i(t) du courant électrique circulant dans le dispositif et les représenter.
4. Quelle condition doit satisfaire la résistance R du circuit pour que la barre tombe ?
5. Déterminer la vitesse limite prise par la barre.
6. Application numérique : m = 0.5g ; U0 = 1.5V ; B = 0.5T ; R = 8Ω ; a = 5cm
~ µ0 M
B(M )= (2 cos θu~r + sin θu~θ )
4πr3
La bobine a une inductance propre L et une résistance négligeable devant le reste du réseau qu’on assimilera
à une résistance « utilisateur » Ru . On négligera les frottements mécaniques au niveau de l’axe de rotation
du rotor.
A. Aspect électrique
1. (a) Montrer que le champ magnétique créé par le moment dipolaire au travers de la bobine s’écrit :
~ = µ0 M (2 cos ωtu~x − sin ωtu~y ) où u~y est un vecteur unitaire dirigé vers le haut
B
4πd3
(b) En déduire l’expression du flux magnétique créé par l’aimant à travers la bobine.
(c) Établir l’équation différentielle vérifiée par i(t) dans le circuit utilisateur.
(d) Résoudre cette équation en supposant le régime permanent établi (on pourra utiliser la notation
complexe) et donner l’expression de i(t) sous la forme i(t) = i0 sin(ωt + φ).
(e) Exprimer alors la puissance moyenne dissipée par effet Joule PJ dans la résistance utilisateur.
B. Aspect mécanique
2. (a) Donner, en fonction de i(t), l’expression du champ magnétique créé par la bobine en O (on
rappelle qu’une spire circulaire parcourue par un courant I, vue sous un angle β depuis un
point de son axe, crée en ce point un champ magnétique B ~ = µ0 I sin3 β e~x ). Simplifier cette
2a
expression sachant que d >> a.
(b) Calculer le moment du couple Γ que doit fournir la turbine pour maintenir l’aimant en rotation
à une vitesse constante et donner sa valeur moyenne en fonction de µ0 , N , M, a, d, i0 et φ.
(c) En déduire la puissance moyenne Pm ainsi consommée et la comparer à PJ . Commenter.