Vous êtes sur la page 1sur 5

EXERCICE 1 : MÉCANIQUE

Un pendule simple est formé par un fil inextensible de longueur 𝑙 = 1𝑚 portant une masse 𝑚 = 100𝑔. On
néglige tous les frottements et on prendra, 𝑔 = 10𝑚. 𝑠−2.

A/ Une bille de masse 𝑚 = 100𝑔 assimilable à un point matériel est reliée à un point fixe I par
l’intermédiaire d’un fil inextensible de longueur 𝑙 = 1𝑚 et de masse négligeable. Le fil est écarté de sa
position d’équilibre d’un angle 𝜃0=60°. La bille est lancée vers le bas avec un vecteur vitesse ⃗
v1
perpendiculaire à (IA).

1) Calculer la vitesse 𝑣0 de la bille quand elle passe à la position d’équilibre. A.N : 𝑣1 = 4𝑚. 𝑠−1.
2) Pour une position quelconque de M de la bille sur la trajectoire circulaire, repéré par l’angle 𝜃,
établir les expressions :
a) De la vitesse 𝑣 de la bille en fonction de 𝑣1, 𝑔, 𝑙, 𝜃, 𝑒𝑡 𝜃0.
b) De la tension T du fil en fonction de 𝑚, 𝑣1, 𝑔, 𝑙, 𝜃, 𝑒𝑡 𝜃0.
3) A partir de l’expression de la tension du fil, déterminer la valeur minimale de la vitesse 𝑣1 pour que
la bille fasse un tour complet, le fil reste tendu au cours du mouvement.

B/. Le pendule est lancé du point A avec une vitesse 𝑣1 = 6,25𝑚. 𝑠−1, le fil passe par la verticale à un
instant pris comme origine des dates.

1) Calculer la vitesse de la bille quand elle passe en O.


2) Déterminer dans le repère (Ox, Oy) l’équation de la trajectoire de la bille après la rupture du fil.
3) La bille touche un plan situé à ℎ = 1𝑚 au-dessous de O, en point C. Déterminer l’abscisse de C.

C/. Le système est maintenant utilisé comme un pendule conique.

1)
a. Si la vitesse de rotation est N=1,5Hz, trouver la tension du fil et le demi angle au sommet I.
b. Si le demi angle au sommet est 𝜃0=60°. Trouver la vitesse de rotation N en tr /s.
2) Le fil si écarté d’un angle de 60° par rapport à la verticale. La masse m est lancé avec une énergie
cinétique de 0,028J et arrive à la position correspondante à l’angle 𝜃𝑚𝑎𝑥 (𝜃𝑚𝑎𝑥 > 𝜃0).
a. Calculer cet angle d’écartement maximal 𝜃𝑚𝑎𝑥.
b. A ce moment le fil se rompt. Donner l’équation horaire de m après la rupture. (On demande
juste une application littéraire).

Données : m = 2 kg, g = 9,8𝑚. 𝑠−2 ; ℎ0 = 1,60𝑚 ; 𝑣0 = 2𝑚. 𝑠−1 ; 𝛼 = 30.


EXERCICE 2 : OSCILLATEURS ELECTRIQUES
On branche un dipôle constitué par une bobine (L, r) montée en série avec une boite de résistance
variable à 𝑅 = 10𝛺 et un condensateur de capacité 𝐶 = 1𝜇𝐹. L représente l’inductance de la bobine et 𝑟 =
10𝛺 sa résistance interne. Ce dipôle est alimenté par un générateur à basse fréquence (GBF). On
souhaite visualiser à un oscilloscope relié à ce dipôle u(t) et i(t) simultanément : u(t) représente la
tension aux bornes du générateur et i(t) le courant qui traverse le dipôle. Sur la voie Y1 on observe u(t) et
sur la voie Y2 on observe une tension proportionnelle à i(t). On notera RT la résistance totale du circuit.

1)
a. Schématiser le montage en faisant apparaitre les branchements à l’oscilloscope
b. Etablir l’équation différentielle liant u(t) et i(t) du circuit.
c. Faire la construction de Fresnel relative au circuit étudier.
2) On règle la fréquence du GBF de façon à obtenir à l’oscilloscope deux courbes en phase. La
valeur NO de la fréquence à cet instant est voisine de 500Hz.
a. Quel est le nom qu’on attribue à cet état ? Déduire la construction de Fresnel du circuit
correspondant.
di 1
b. Montrer que l’équation différentielle s’écrit sous la forme L + ∫ idt=0 .
dt C
c. En exprimant u(t) sous la forme 𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑖𝑛(2𝜋𝑁0𝑡), trouver à partir de l’équation
différentielle de la question précédente la relation reliant N0 et les caractéristiques du circuit.
En déduire la valeur approchée de l’inductance L.
3) On représente la courbe de Ieff en fonction de N, en gardant la tension efficace constante et égale
à 2V. On obtient la courbe ci-après :
a. En déduire de la courbe, la valeur réelle
de NO.

b. Définir la bande passante. Quelle est sa


largeur ∆N.

c. Qu’appelle-t-on facteur de qualité Q d’un


circuit ? L’évaluer.

d. En utilisant les données expérimentales,


calculer les valeurs de RT, L et C.

4) On note ω0 la pulsation à la résonance et Q le facteur de qualité.


a. Pour une valeur ω de la pulsation, montrer que le déphasage 𝜑 entre u(t) et i(t) vérifie la

( ωω0 − ωω0 ) et montrer que l’impédance Z est donnée par :


relation : tanφ=Q

√ ω0− ω )
Z=(R+ r) 1+Q (
2
ω ω0
2

b. Montrer que le facteur de qualité Q=


1 L

RT C
. Calculer sa valeur approchée.
c. A la résonance l’intensité de la tension efficace U aux bornes de condensateur s’exprime
simplement en fonction de U. Quel autre nom peut- t-on donner à Q.
EXERCICE 3 : RADIOACTIVITE
235
1) Dans une pile atomique, les noyaux d’uranium 92U , frappés, par des neutrons, subissent la
réaction de fission. Cette réaction se fait avec perte de masse et s’accompagne de l’éjection de
plusieurs neutrons qui vont, à leur tour, entrainer de nouvelles fissions.
a. Sachant qu’une masse d’uranium 235 égale à 0,4kg est consommée en un jour et que la
perte de masse est égale à 0,1% de la masse d’uranium consommée, calculer la puissance de
la pile.
b. Chaque neutron émis lors de la fission a une énergie de 1MeV. En admettant que la
mécanique classique est utilisable, calculer la vitesse 𝑣0 de ces neutrons.
2) Les neutrons émis sont trop rapides pour produire une nouvelle fission. Il faut donc les ralentir
en les envoyant sur des noyaux de carbones. (On place dans la pile des blocs de graphite).
On suppose que les chocs sont parfaitement élastiques et que toutes les vitesses des particules
participant aux chocs sont parallèles à une droite.
a. Calculer la vitesse d’un neutron après le premier choc en admettant que les atomique de
carbone sont initialement immobiles.
b. Déterminer la vitesse d’un neutron après le deuxième choc et le troisième choc. En déduire
qu’au 𝑛𝑖è𝑚𝑒 choc la vitesse d’un neutron est 𝑉𝑛 = 𝑘𝑛𝑣0, où k est une constante à déterminer.
c. Calculer le nombre des chocs nécessaires pour que l’énergie du neutron soit réduite à
0,1Mev.
Données : m(neutron) = 1u ; m (carbone 12) = 12u

EXERCICE 4 : AUTO INDUCTION


1) Un solénoïde AB de résistance négligeable, de longueur l=2m, comportant 100spires, de rayon
r=5cm. Il est traversé par un courant d’intensité I=2A.
a. Le solénoïde est –il le siège d’une f.é.m. d’auto-induction ? Justifier votre réponse.
b. Faire un schéma et donner les caractéristiques du vecteur champ ⃗ B créé par le passage du
courant.
c. Etablir l’expression de l’inductance L du solénoïde puis calculer sa valeur.
2) Le solénoïde est représenté par un courant dont l’intensité i varie avec le temps comme
l’indique la figure ci- dessous.

On prendra L=5mH.

a. Pour quels intervalles de temps y a-t-il phénomène d’auto-induction ?


b. Donner l’expression i(t) du courant électrique traversant la bobine sur chaque intervalle de
temps.
c. En déduire e(t) et u(t) sur chaque intervalle de temps.
d. Déterminer l’expression de l’énergie emmagasinée dans le solénoïde pour chacun des
intervalles de temps

Vous aimerez peut-être aussi