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TD ϕ14 : Induction

Exercice 1 : Flux magnétique à travers une bobine longue


On considère une bobine constituée de N spires circulaires régulièrement disposées sur une longueur totale
l. Le diamètre de chaque spire est d.
1. On fait circuler un courant d’intensité I dans la bobine. Déterminer l’expression du champ magné-
tique à l’intérieur de cette bobine dans le cas où elle peut être assimilée à un solénoïde "infiniment
long". Préciser ce que signifie cette approximation.
2. Déterminer l’inductance propre L de la bobine accompagnée de son incertitude-type u(L).
Données : N = 5000 ± 40, l = 40 ± 1 cm, d = 5, 0 ± 0, 2 cm

Exercice 2 : Inductance mutuelle


On considère le dispositif ci-dessous, comportant un fil infini et une spire rectangulaire. Déterminer le
coefficient d’inductance mutuelle entre le fil infini et la spire rectangulaire.

Exercice 3 : bobine torique


Une bobine torique est constituée par un fil conducteur bobiné en spires jointives sur un tore circulaire
à section carrée de côté a et de rayon moyen R. On désigne par N le nombre total de spires et par I
le courant qui les parcourt. Le matériau constituant le tore est ferromagnétique, on note µ = µ0 µr la
perméabilité magnétique de ce matériau.

~
1. Déterminer, à l’intérieur du tore, l’orientation du champ B.
2. Soit M un point à l’intérieur du tore, déterminer le champ magnétique B(M~ ).
3. Calculer le flux Φ1 du champ magnétique à travers la surface d’une spire dont la normale est orientée
dans le sens du champ. En déduire l’expression du flux total sur l’ensemble du circuit noté Φtot .
4. A l’aide des données, déterminer la valeur de la perméabilité relative µr du matériau utilisé pour
réaliser le tore.
Données :
— perméabilité magnétique du vide : µ0 = 4π10−7 H/m ;
— côté de la section du tore : a = 12 mm et rayon moyen : R = 32 mm ;
— nombre de spires : N = 50 et inductance propre : L = 12mH

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Exercice 4 : Mesure d’une mutuelle inductance (Mines-Ponts)
On considère deux circuits RLC série couplés par mutuelle induction. Les inductances L, les capacités C
et les résistances R sont identiques. Un des deux circuits est alimenté par un générateur idéal de tension
sinusoïdal v(t) tandis que l’autre n’est pas alimentée. On prendra C = 100 nF.

1. Les bobines constituant chaque circuit sont de longueur l = 20 cm et sont composées de N = 2000
spires de rayon R = 3 cm. Estimer l’inductance propre L de ces bobines. On pourra utiliser le modèle
du solénoïde infini.
2. Dans un premier temps, le circuit 2 est ouvert. On relève alors l’intensité efficace dans le circuit
alimenté par le générateur en fonction de la fréquence du générateur. Les résultats sont fournis dans
l’annexe 1. Déterminer, à l’aide de la figure 1, l’auto-inductance du circuit 1. Commenter.
3. On ferme maintenant l’interrupteur K. Etablir les équations différentielles couplées vérifiées par les
intensités i1 et i2 circulant dans les deux circuits.

4. La tension du générateur pouvant se √ mettre sous la forme v(t) = V
√ef f 2 cos(ωt), on cherche les
intensités sous la forme i1 (t) = I1,ef f 2 cos(ωt + ϕ1 ) et i2 (t) = I2,ef f 2 cos(ωt + ϕ2 ). En utilisant le
formalisme complexe, établir le lien entre I2 et V , amplitudes complexes de l’intensité dans le circuit
2 et de la tension du générateur. On négligera les résistances pour le calcul.
5. En déduire à l’aide de la figure 2 une valeur du coefficient de mutuelle inductance M .
Donnée : perméabilité magnétique du vide : µ0 = 4π × 10−7 H.m−1 .
Annexes :

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Exercice 5 : Mouvement de deux barres couplées
Les deux barres sont identiques. Elles sont posées
sur deux rails conducteurs parallèles distants de a,
horizontaux, de résistance électrique négligeable. Les
barres peuvent glisser sans frotter en restant orthogo-
nales aux rails. Chaque barre a une masse m et une
résistance électrique R2 .
La barre de droite est lancée avec une vitesse initiale ~v0 , celle de gauche étant initialement immobile. Un
champ magnétique uniforme, stationnaire et vertical B ~ règne entre les rails.
1. Déterminer le mouvement des barres grâce à un raisonnement qualitatif.
2. Établir l’expression des vitesses des barres en fonction du temps. Commenter le cas t → ∞.
3. Faire une étude énergétique.

Exercice 6 : Rail de Laplace (d’après Oral CCINP)

On considère un rail de Laplace P P 0 de masse m pou-


vant glisser sans frottement sur un circuit contenant
un condensateur de capacité C. On accroche sur le
rail un fil inextensible de masse négligeable relié à
une masse M via une poulie parfaite de masse négli-
geable. L’ensemble est plongé dans le champ magné-
~ = B0~ez .
tique B

A l’instant initial, le condensateur est déchargé et les masses immobiles. On lâche tout.
1. Qualitativement, expliquer ce qui a lieu.
2. En utilisant la loi de Lenz, donner le sens du courant dans le circuit.
3. Exprimer le courant i en fonction de l’accélération du centre de masse du rail ẍ.
4. Donner l’expression de ẍ. Décrire le mouvement.
5. Exprimer l’énergie stockée par le condensateur en fonction de ẋ. Vérifier qu’il y a bien conservation
de l’énergie.

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Exercice 7 : Freinage d’un pendule (d’après Oral CCINP)
On considère une spire formant un pendule pesant
de masse m, de centre de gravité G dont la position
est repérée par l’angle θ(t). La spire (en rouge sur la
figure) est caractérisée par un rayon l et une largeur
angulaire θs . On note lG la distance entre le point
O et le centre de gravité G. On note Jz le moment
d’inertie de la spire par rapport à l’axe Oz. Le point
O est considéré comme un point de liaison pivot par-
fait. A t = 0, la spire est lâchée sans vitesse initiale
depuis l’angle θ(0) = θB + 2θs . Un champ magnétique
existe uniquement dans la zone surlignée de largeur
angulaire 2θB (avec θB > θs ) et vaut B ~ = B0~ez .
1. En l’absence de champ magnétique, établir à l’aide du théorème du moment cinétique, l’équation
différentielle régissant l’évolution de l’angle θ au cours du temps.
2. Dans la limite des petites oscillations, montrer que l’on obtient un oscillateur harmonique. Exprimer
la période des oscillations et déterminer la solution θ(t).
3. On considère maintenant que le champ magnétique est présent dans la zone surlignée. Expliquer
qualitativement les phénomènes physiques qui se manifestent et les différentes phases du mouvement
lorsqu’on lâche la spire depuis l’angle θ(0).
On considère que le pendule a été lâché comme sur le schéma et qu’il entre dans la zone de champ
magnétique, c’est-à-dire que l’on se place dans le cas où θ − θ2s < θB et θ + θ2s > θB .
4. Exprimer le flux du champ magnétique à travers la spire dans cette situation.
5. En déduire la force électromotrice et l’intensité du courant circulant dans la spire. On considèrera
que la spire est d’inductance négligeable et de résistance R.
On admet que le moment résultant des forces de Laplace agissant sur la spire par rapport à l’axe Oz vaut :
2
Mz = − (Bl)
4R
θ̇.
5. En déduire la nouvelle équation différentielle en θ.
6. Résoudre cette équation en considérant que l’on est en régime critique. On posera t = 0 comme
l’instant où θ − θ2s = θB . On cherchera la vitesse initiale à l’aide de la première partie sans champ
magnétique.

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