TRAVAUX DIRIGES N°3

FILIERE: NIVEAU : 2
Février 2022
SIGMA_AERO
SEMESTRE
2 MATIERE : ELECTROMAGNETISME

DUREE : Examinateur : Dr. DJINKWI WANDA

2021-2022 Documents Autorisés Calculatrice autorisée 2021-2022
OUI  NON  OUI  NON 

Exercice 1 :
Le condensateur du circuit électrique représente ci-contre est constitué de deux disques métalliques, d’axe (Oz) et de
rayon a, distants de e. Le système fonctionne dans le cadre de l’A.R.Q.P. et on
négligera tout effet de bord.
La valeur du champ électrique à l’intérieur du condensateur est donné par :
𝜎
𝐸⃗ = 𝑒𝑧
𝜀0
Où 𝜎 est la densité surfacique de charges.
1) Exprimer le champ 𝐸⃗ en fonction de la charge totale Q du condensateur et
de la surface des armatures S.
2) Quelle est la valeur du champ magnétique à l'intérieur du condensateur ?
3) Calculer en fonction de Q(t), I(t), c(célérité de la lumière) et a le rapport, 𝜌 , du terme magnétique au terme
électrique de l’énergie volumique en r = a.
𝑄
4) Exprimer Q(t) et I(t) dans le circuit ci-dessus, et évaluer le rapport 𝐼 et donner une nouvelle expression de 𝜌, puis
conclure.
5) Exprimer alors l’énergie emmagasinée en fonction Q dans un condensateur plan et en déduire l’expression sa
capacité C.
6) Calculer le vecteur de Poynting associé, puis le flux d’énergie électromagnétique à travers les « parois » du
condensateur, constituées par le cylindre d’axe (Oz), de rayon a et de hauteur e. À quelle grandeur d’énergie ce flux
𝑑𝑄
est-il égal ? On pourra exprimer ces grandeurs en fonction de Q, C et 𝑑𝑡 , si possible.
7) Vérifier sur cet exemple l’écriture du théorème de Poynting.

Exercice 2 :
Une sphère radioactive, de rayon R, émet des particules chargées de façon isotrope dans l’espace. On note Q(r,t) la
charge contenue à l’instant t dans une sphère de rayon r (r > R).
1) Calculer le champ électrique et le champ magnétique à la distance r du centre de la sphère radioactive.
2) Calculer le vecteur densité de courant volumique à la distance r.
3) Les résultats précédents sont-ils en accord avec l’équation 𝑟𝑜𝑡 ⃗ = 𝜇0 𝑗 ? Commenter.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵
On pourra utiliser le théorème de Gauss :
𝑄𝑖
∯ 𝐸⃗ 𝑑𝑆 = ; 𝑄𝑖 est la charge intérieure à la surface S
𝑆 𝜀0
Exercice 3 :
Un câble coaxial de longueur L est constitué de deux cylindres minces c1 et c2
parfaitement conducteurs de rayon R1 et R2, avec R2 > R1, et de même axe . Les
phénomènes étudiés ici sont à symétrie de révolution autour de l’axe (Oz) (voir figure).
1
Les phénoèmes étudiés ici sont à symétrie de révolution autour de l’axe (Oz). On suppose L >> R2. L’âme c1, au
potentiel V1, porte une charge linéique λ , et est parcourue par le courant I. L’âme c2, au potentiel V2, porte une
charge linéique -λ , et est parcourue par le courant – I . On note 𝑈 = 𝑉1 − 𝑉2 .
1) Calculer les charges surfaciques 𝜎1 et 𝜎2 , puis le champ 𝐸⃗ en tout point et la densité linéique d’énergie électrique
𝑑𝑊𝐸
𝑑𝑧
2) En déduire la capacité linéique Γ du câble coaxial (en n’oubliant pas que l’énergie d’un condensateur de
capacité C portant une charge Q est égale à).
3) Calculer le champ en tout point et la densité linéique d’énergie magnétique.
4) En déduire l’inductance linéique ⋀ du câble coaxial (en n’oubliant pas que l’énergie d’une inductance L parcourue
1
par un courant I est égale à 𝑊𝐸 = 2 𝐿𝐼 2 ).
5) Quelle est la valeur du produit Γ⋀ ?
6) Calculer le vecteur de Poynting dans le câble coaxial, ainsi que le flux 𝜙 d’énergie électromagnétique dans le
câble.
7) Calculer U et montrer que ce flux se met sous la forme 𝜙 = UI. Commenter
brièvement.

Exercice 4 :
Une plaque de cuivre de conductivité, 𝛾 = 6 × 107 𝑆. 𝑚−1, d’épaisseur h et de
largeur L très supérieure à h, parallèle au plan (yOz) , est parcourue par un
courant de densité 𝐽 = 𝐽(𝑥, 𝑡)𝑒𝑦 . On néglige toute action extérieure.
1) Etablir l’équation de diffusion vérifiée par 𝐽.
2) Déterminer la fonction 𝐽(𝑥, 𝑡) en régime sinusoïdal. On prendra l’origine des x sur le plan médiateur et on
supposera que 𝐽(0, 𝑡) = 𝐽𝑚 (0) cos 𝜔𝑡.
ℎ
𝐽𝑚 ( )
2
3) Déterminer le rapport des amplitudes de 𝐽 au bord et
𝐽𝑚 (0)
au centre. Commenter. ℎ = 1𝑚𝑚 et 𝑓 = 100𝑘𝐻𝑧.
4) Calculer la valeur maximale 𝐼𝑚 de l’intensité.

Exercice 5 :
Une bobine b, de centre O et d’axe (Oz), est constituée de N
spires circulaires de rayon a. Elle est fermée sur elle-même ;
sa résistance est R et son inductance est négligeable. On
approche de la bobine un aimant le long de l’axe (Oz), à la vitesse v constante. On suppose que le champ créé par
l’aimant est le même que celui d’un dipôle magnétique de moment ℳ ⃗⃗⃗ , situé en P, colinéaire à (Oz) (voir figure).
On admettra l’expression du potentiel vecteur 𝐴(𝑀) en un point M, créé par un dipôle de moment situé en P, dans
la base cylindrique (𝑒𝑟 , 𝑒𝜑 , 𝑒𝑧 ) :

⃗⃗⃗ ˄𝑃𝑀
𝜇0 ℳ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴(𝑀) =
4𝜋 𝑃𝑀3
1) Donner la relation entre le potentiel vecteur 𝐴(𝑀) et champ magnétique 𝐵 ⃗ (𝑀).
2) Exprimer 𝐴(𝑀) dans la base cylindrique (𝑒𝑟 , 𝑒𝜑 , 𝑒𝑧 ).
3) Calculer le flux ϕ du champ 𝐵 ⃗ (𝑀) à travers la bobine.
4) En déduire la f.é.m induite e et l’intensité du courant induit i.
5) Déterminer, en fonction de l’angle 𝜃 du schéma la force élémentaire 𝑑𝐹 exercée par l’aimant sur la bobine et en
déduire 𝐹 .
2
6) Pour quelle distance d cette force est-elle maximale ?
On exprimera d en fonction de a.

Exercice 6 :
Soit les deux circuits couplés du document ci-contre, avec
E constant et M > 0.
1) Écrire les deux équations différentielles couplées
vérifiées par 𝑖1 (𝑡) et 𝑖2 (𝑡) lorsque l’interrupteur est
fermé.
2) En déduire deux équations différentielles découplées par un
changement de variable simple.
3) L’ interrupteur est fermé à l’instant t = 0.
a) Déterminer i𝑖1 (𝑡) et 𝑖2 (𝑡) dans le cas où M est inférieur à L.
b) Reprendre ce dernier calcul dans le cas limite du couplage
parfait (pour L = M).

Exercice 7 :
N spires sont régulièrement bobinées sur un tore de section carrée
de côté a, d’axe (Oz) et de rayon intérieur b. Cette bobine a une
résistance ohmique totale R2. Une spire parcourue par un courant
𝑖1 = 𝐼1𝑚 cos 𝜔𝑡 enlace le tore.
1) Calculer l’inductance L2 de la bobine torique et l’inductance mutuelle M des deux circuits en respectant les
orientations de la figure.
2) La bobine torique est fermée sur elle-même. Calculer le courant 𝑖2 (𝑡) dans cette bobine, en régime sinusoïdal.
3) La bobine torique est ouverte. Déterminer la tension maximale entre ses bornes.

Exercice 7 :
Deux solénoïdes S1 et S2, de section circulaire, ont pour caractéristiques respectives :
• n1 et n2 spires par unité de longueur ;
• section d’aires ∑1 et ∑2 (∑1 < ∑2 ) ;
• longueurs ℓ1 et ℓ2 et suffisamment grandes pour pouvoir négliger les effets d’extrémités ;
• résistances R1 et R2.
S2 est placé à l’intérieur de S1 et leurs axes de symétries sont confondus.
1) Déterminer les inductances L1 et L2 ainsi que la mutuelle inductance M.
2) S2 est fermé sur lui-même et S1 est parcouru par un courant sinusoïdal de pulsation 𝜔, qui crée un champ
magnétique 𝐵 ⃗ 1 = 𝐵1 (𝑡)𝑒𝑧 , à l’intérieur de S1. Soit alors :
𝐵⃗ 2 = 𝐵2 (𝑡)𝑒𝑧
𝐵
le champ magnétique (total) qui règne à l’intérieur de S2. Déterminer le rapport 𝐵2𝑚 des amplitudes des deux champs.
1𝑚
3) Une tension en créneaux u1, de valeur ± U0 et de période T grande devant les constantes de temps des solénoïdes,
alimente S1. De plus, S2 est en circuit ouvert. Déterminer la tension u2 aux bornes de S2.
4) Les deux solénoïdes, bobinés dans le même sens, sont branchés en parallèle et sont alimentés par une tension
sinusoïdale de pulsation 𝜔. On suppose : n1 = n2 = n, ℓ1 = ℓ2 = ℓ et R1 = R2 = R, Déterminer le rapport des valeurs
maximales des courants 𝑖1 et 𝑖2 .