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Travaux Pratiques de Physique V:

Electrostatique, Magnétostatique,
Induction
L2 SPI

Mohamed TABELLOUT
Tel: 02 43 83 35 52
mohamed.tabellout@univ-lemans.fr
TP1 : Cartographie de champs électrostatiques

Objectifs
On se propose de tracer expérimentalement les équipotentielles entre 2 électrodes dans
les 3 cas suivant (fig. 1):
 le condensateur "plan"
 le "dipôle cylindrique"
 le condensateur "cylindrique"

+Q Q
+Q
Q +Q

Q

Matériels
- Un générateur de tension
- Un voltmètre
- Différentes électrodes dessinées sur un papier conducteur

I- Rappels théoriques
Relation entre champ et potentiel électrostatique.
Relation générale entre champ et potentiel : 𝐸⃗ = −𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉 ou 𝐸⃗ . ⃗⃗⃗
𝑑𝑙 = −𝑑𝑉 (écritures
équivalentes).
Dans un espace à 2 dimensions, l'ensemble des points où le potentiel a la même valeur
est une courbe équipotentielle définie par V(x,y) = Cte (dV = 0).
Les lignes de champ (tangentes au vecteur 𝐸⃗ ) sont donc des courbes orientées (sens du
champ) inversement aux courbes équipotentielles.

Remarque: La fonction Potentiel électrique est définie à une constante près. Cependant
d'un point de vue expérimental on ne mesure jamais le potentiel mais une différence de
potentiel ce qui lève l'indétermination due à la constante.

Loi de Curie
Enoncé :" Les éléments de symétrie des sources se retrouvent intégralement dans les
effets".
Une telle loi est fondamentale en physique parce qu'elle permet de connaître l'allure
d'une grandeur physique si l'on connaît la symétrie de la source qui l'a engendrée. Nous
allons dans ce T.P. appliquer la loi de Curie à la détermination des surfaces
équipotentielles pour des systèmes de symétrie simple (plane, circulaire).

II - Manipulations

Principe expérimental :
Des électrodes portées à des potentiels différents, sont dessinées sur un papier
faiblement conducteur. Il existe un faible courant électrique et donc un champ électrique
en différents points du papier entre les électrodes. On recherche à l'aide d'une sonde
reliée à un voltmètre les points où le potentiel électrique est constant. A partir de cette
cartographie on peut déterminer les caractéristiques des champs électriques (lignes et
orientation des champs ainsi que leurs modules).

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Exemple de montage :
On dispose de papiers conducteurs sur lesquels sont dessinées des électrodes de
différentes formes géométriques. En portant une électrode au potentiel zéro (V = 0) et
l'autre à un potentiel V, on se propose de déterminer les surfaces équipotentielles et de
déduire le champ électrique dans la région entre les électrodes.

Voltmètre Electrodes

12V~

Pour toutes les expériences, le potentiel V 1 = 0V de l'électrode (1) sera pris comme
origine des potentiels et l'électrode (2) sera porté au potentiel V 2 = 12 V. Redessiner sur
une feuille de papier les électrodes et reporter dessus les points équipotentiels et les
lignes de champ.

Etude préliminaire :
1) Si on se déplace d'une petite quantité ⃗⃗⃗
𝑑𝑙 le long d’une ligne équipotentielle, que vaut
⃗ ⃗⃗⃗
le produit scalaire 𝐸 . 𝑑𝑙 ?
En déduire l’orientation des lignes de champs électriques par rapport aux lignes
équipotentielles.
2) Représenter les équipotentielles et les lignes de champs crée par une charge positive
ponctuelle. Comment sont orientés les vecteurs champs électriques ?

Expérience 1 :
Cartographie des champs pour un condensateur plan

+ -

1) Représenter sur papier au moins 4 équipotentielles "pertinentes" de part et d'autre


des électrodes. La loi de Curie est-elle vérifiée ?
2) D’après vos observations, qu’appelle-t-on effets de bord ?
3) Après le tracé de V, construire l'allure de quelques lignes de champ 𝐸⃗ .
4) Représenter V=f(x,y) à l'intérieur du condensateur.
5) Que peut-on dire du champ électrique à l'intérieur du condensateur?
6) Déterminer sa valeur moyenne.

2
Expérience 2 :
Cartographie du champ électrostatique crée par un dipôle cylindrique.

Le dipôle est en fait constitué de deux cylindres plats et pleins.


M
r2 Vi

r1
-q
+q
d
2a
2a
1) Représenter sur papier au moins 4 équipotentielles "pertinentes" de part et d'autre
des électrodes.
2) Construire l'allure de quelques lignes de champ 𝐸⃗ .
Le potentiel créé par 2 cylindres chargés de façons égales et de signes opposés en un
point de l'espace est donné par la relation suivante :
Q r U
Vi M   ln 2  0
2 0 h r1 2
(où h = hauteur des cylindres)
r
3) Choisir une équipotentielle Vi déjà tracée et vérifier que ln 2  Cte pour Vi  Cte sur
r1
au moins 4 points de ce Vi. Attention à respecter la définition de r1 et r2 donnée par le
schéma.
 r2 
4) A partir de  ln  et du Vi choisi, déterminer la valeur Q/h (charge par unité de
 r1  moy
longueur) et en déduire la valeur expérimentale de C/h (capacité par unité de longueur).

C   0
5) Sachant que l'expression théorique de C/h est :    , vérifier la cohérence
 h th ln(d a)
théorie - expérience pour la capacité.

Expérience 3 :
Cartographie des champs pour un condensateur cylindrique

Faire le circuit tel que le pôle + soit au centre.

+. O
.M
-

3
1) Représenter sur papier 4 équipotentielles intérieures. La loi de Curie est-elle vérifiée ?
2) Construire quelques lignes de champ 𝐸⃗ .
3) Mesurer les valeurs de potentiel V() le long d'un demi-axe radial en fonction de la
distance  au centre des électrodes circulaires et représenter V=f(ln).
4) Conclure sur la forme de l’expression de V en fonction de .
CU0
5) Sachant que V   ln   Cte avec C: capacité du condensateur; faire une
2 0 h
régression linéaire (sur Excel) et en déduire la valeur de C/h.
C  2 0
6) Sachant que l'expression théorique de C/h est    où 1 et 2 sont le rayon
 h th ln  2
1
du petit cylindre et le rayon intérieur du grand cylindre; vérifier la cohérence théorie -
expérience pour la capacité.

7) D'après ce qui précède, comment varie le champ E en fonction de ?

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TP2 : Etudes quantitatives de champs magnétiques

Objectifs :
Le phénomène de magnétisme est connu depuis la Grèce antique (VI e siècle avant J.-C.).
En effet, les forces exercées entre certaines pierres furent appelées « forces
magnétiques » du nom de la région d’où étaient issues ces pierres. C’est principalement
au XIXe siècle que la théorie du magnétisme a été élaborée par des scientifiques tels
qu’Oersted, Ampère, Rowland, Biot et Savart.
On se propose dans ce TP de mesurer quantitativement le champ
magnétique produit par différents appareils (solénoïde, bobine plate,
bobines d’Helmholtz) et de vérifier expérimentalement les théories de
l’électromagnétisme.

I- Rappels théoriques
Champ électromagnétique
Lorsque des charges sont en mouvement dansun champ magnétique, la force qui
s’exerce sur ces charges est la force de Lorentz : 𝐹 = 𝑞(𝐸⃗ + 𝑣 ˄𝐵
⃗ ).
Cette force est la somme de deux forces :
* Une force indépendante de la vitesse : la force électrique
𝐹𝐸 = 𝑞𝐸⃗
* Une force fonction de la vitesse est orthogonale à celle-ci : la force magnétique ou
force de Laplace
𝐹 = 𝑞(𝑣˄𝐵⃗ ).
.
Un champ magnétique est donc toujours engendré par un déplacement de charge.
L’intensité du champ magnétique s’exprime en Tesla (T).
Il est important de remarquer que les champs magnétiques classiques sont de l’ordre de
quelques T (champ magnétique terrestre) à quelques mT (pour un aimant classique).

Mesure de champ magnétique : sonde à effet Hall


Dans ce TP, toutes les mesures de champ magnétiques sont effectuées à l’aide d’une
sonde à effet Hall. Cette sonde est constituée d’un matériau semi-conducteur de forme
parallélépipédique et de section rectangulaire traversé par un courant i constant.
En présence d’un champ magnétique 𝐵 ⃗ externe colinéaire au côté de longueur b, une
force de Lorentz 𝐹 apparaît. Cette force va entraîner une accumulation d’électrons sur la
face supérieure de la sonde et donc une différence de potentiel V.
- - - -

i a B F
V
b
+ + + +

On démontre que cette différence de potentiel est proportionnelle au champ magnétique


externe :
iB
V  A  où A est une constante.
b
La mesure de V permet alors la mesure du champ magnétique.

II- Expériences

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Réglage préalable de la sonde à effet Hall
* Mettre l'appareil sous tension et attendre 15 minutes.
* Sélectionner le calibre 100 mT
* En l'absence de champ magnétique régler le zéro à l’aide du
potentiomètre.

Remarque : la sonde utilisée en TP ne mesure que les champs


magnétiques tangentiels

Expérience 1:
Etude quantitative du champ magnétique crée par un solénoïde

Description du matériel
* Une sonde à effet Hall
* Un solénoïde à nombre de spire variable
* Une source d’alimentation continue 6-25 V
* Un rhéostat (R= 1 –10 ) permettant de faire varier i.

Caractéristiques des solénoïdes


R = 25 mm
Nombre de spires 2L (mm)
10 21
20 42
40 82
60 124
100 206
140 288
200 412

Introduction
On montre que le champ magnétique mesuré sur l’axe x d’un solénoïde a pour
expression :
B  f (i ,N)  0  (cos1  cos2 )
avec
0=410-7 H.m-1 : perméabilité magnétique du vide
i : l’intensité du courant traversant le solénoïde
N : le nombre de spires par unité de longueur

1 2 R
0 x

2L
Manipulation
Détermination de la fonction f(i,N)
* Déterminer l’expression du champ magnétique B0 au centre du
solénoïde (x=0) en fonction de f(i,N), 0, R et L.
* Mesurer et tracer B0=f(i) où i est l’intensité du courant parcourant le
solénoïde.
* Mesurer et tracer B0=f(N) où N est le nombre de spires par unité de
longueur.

6
* En déduire une expression de f(i,N).
Calcul de la valeur de 0
* Proposer un méthode pour mesurer 0.
* Comparer votre résultat expérimental à la valeur théorique de 0 (410-
7
H.m-1).
* A quoi est équivalent l’unité H (Henry) ?
Conclusion
* Donner l’expression complète du champ magnétique B en fonction de 0,
i, N, cos 1 et cos 2.
Solénoïde de longueur infini
* Si on considère le solénoïde comme infini (vrai si 2L>10R) que devient
l’expression de B. Vérifier expérimentalement cette relation.

Expérience 2:
Etude quantitative du champ magnétique crée par une bobine plate

Description du matériel
* Une sonde à effet Hall
* Une bobine plate (N=98 spires)
* Une source d’alimentation continue 6-25 V
* Un rhéostat (R= 1 –10 ) permettant de faire varier i.

Introduction
On démontre que le champ magnétique sur un point de l’axe Ox a pour expression :
Ni
B  0 sin3 
2R
N = nombre total de spires= 98
i = intensité du courant
R = rayon moyen d'une spire = 65 mm
0= 410-7 H.m-1

R

0 x

Question préalable
* Donner l’expression de B en fonction de x et de R.

Manipulation
* Fixer la valeur du courant à i= 2A
* Relever les valeurs expérimentales B= f(x) (pour x>0 et x<0)
* Sur Excel, tracer la courbe théorique et la courbe expérimentale. Conclusion.
* Inverser le sens du courant dans la bobine. Tracer la nouvelle courbe B=f(x) et
conclure sur l’influence du sens de i sur le signe de B.

Expérience 3:
Etude quantitative du champ magnétique crée par des bobines
d’Helmholtz

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Description du matériel
* Une sonde à effet Hall
* Support avec les deux bobines plates
* Une source d’alimentation continue 6-25 V
* Un rhéostat (R= 1 –10 ) permettant de faire varier i.

D
R

O1 0 O2 x

Manipulation
* Réaliser un montage expérimental identique au précédent tout en prenant soin
d'orienter les courants circulants dans les deux bobines (respectivement i1 et i2) de sorte
que les champs créés s'additionnent.
* Fixer les valeurs des courants à i1 = i2= 2A.
* Tracer B=f(x) (pour x>0 et x<0) dans les 3 cas suivants : D>R, D=R et D<R. Pour ces
trois courbes, on superposera les deux courbes B=f(x) correspondant aux champs créés
par les bobines seules (Cf. Expérience 2)
* Pour D=R, que remarque-t-on pour la valeur de B entre les deux bobines ? Quelle
relation existe-t-il entre la valeur du champ entre ces deux bobines et le champ créé par
une bobine unique ?
* Pour D=R, on inverse le courant dans une des bobines. Tracer B=f(x) en superposant
les courbes B=f(x) des bobines seules. Que vaut B en x=0 ?

Expérience 4:
Vérification expérimentale du théorème d'Ampère

Description du matériel
* Une sonde à effet Hall
* Support avec les deux bobines plates
* Support plastique comportant sur lequel deux contours (A et B) sont tracés
* Une source d’alimentation continue 6-25 V
* Un rhéostat (R= 1 –10 ) permettant de faire varier i.

Rappel théorique
Le théorème d’Ampère permet de déterminer l’intensité du champ magnétique lorsque la
symétrie du circuit nous permet de connaître son sens et son orientation.
La circulation du champ magnétique sur une courbe fermée (C) est égale au produit de 0
par l’intensité totale qui traverse la surface délimitée par la courbe (C).
⃗⃗⃗ = 𝜇0 ∑𝑖 ±𝐼𝑖
⃗ . 𝑑𝑙
C'est-à-dire :∮(𝐶) 𝐵

Manipulation
* On utilise les bobines de l’expérience précédente qu’on insère dans le support sur
lequel sont tracés deux parcours (A et B).
* Fixer les valeurs et l’orientation des courants tels que I1= I2 = 2A.

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⃗⃗⃗ peut être approchée par la somme :  l.B où tous
⃗ . 𝑑𝑙
La valeur exacte de l’intégrale ∮(𝐶) 𝐵
(C )
les l sont égaux (1cm) lors de chaque mesure.
* Pour chaque mesure, la sonde est positionnée au milieu de l'intervalle (k, k + 1)
comme l'indique la figure ci-dessous.

BN B
Sonde
(C)
BT
k+1
k
l=1 cm

* Expliquer pourquoi dans cette expérience, il n’est pas nécessaire de mesurer la


composante normale du champ magnétique et que seule la composante tangentielle
(celle mesurée par la sonde) suffit.
* Relever les valeurs de BT pour chaque intervalle de la courbe A.
⃗ . ⃗⃗⃗
* Calculer alors la somme ∮(𝐶) 𝐵 𝑑𝑙 suivant le contour A du support de mesure.
* Comparer cette valeur avec la grandeur théorique.

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TP3 : Phénomènes d’induction électromagnétique

1. But de la manipulation:
Le but de ce TP est de mettre en évidence les phénomènes d'induction
électromagnétique à travers quelques manipulations simples.

La première partie concerne la mesure de la force électromotrice induite et de


d
vérifier la loi de Faraday : e   dans le cas d’un courant alternatif sinusoïdal pour
dt
des circuits fixes puis d’un courant triangulaire

En parallèle à ce T.P. de petites expériences sont à votre disposition dans la


salle pour mettre en évidence et vérifier les phénomènes liées à l’induction
magnétique

2. Matériel utilisé:
Une alimentation 6-25V continu
un rhéostat 1-10 
un teslamètre
1 solénoïde à double enroulements
1 générateur basse fréquence
1 oscilloscope
1 résistance R=50 

Le solénoïde utilisé est composé de deux enroulements bobinés (E1 et E2)


simultanément sur un même support cylindrique. Ils possèdent tous deux 200 spires,
mais E2 possède des sorties intermédiaires permettant de fixer le nombre de spires.

3. Force électromotrice induite

Les phénomènes d'induction électromagnétique sont caractérisés


essentiellement par l'apparition d'une force électromotrice induite dite fem d'induction.
Cette fem apparaît en particulier:
- lorsque le flux total d'induction magnétique à travers un circuit fermé subit
une variation
- lorsqu'un circuit même ouvert balaye un flux d'induction magnétique.

Si on appelle i1 l'intensité du courant parcourant le solénoïde E1 de 200 spires,


l'induction créée en son centre est uniforme et égale à:
B1= 0ni1, avec n le nombre de spires par unité de longueur.
Si l'intensité i1 dans E1 varie, le flux total  à travers l'enroulement E2 varie avec le
temps. Il s'ensuit l'apparition d'une fem induite dans E2 qui s'écrit:

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d dB di
e2     NS 1    0 NnS 1
dt dt dt
N étant le nombre de spires de E2, S la section et 0 la perméabilité magnétique du
vide (0= 4 10-7H/m).
Le sens du courant induit est donné par la loi de Lenz. Le sens de i2 est tel que
le courant induit tendrait à créer un flux propre qui s'opposerait à la variation du flux
inducteur à travers le circuit fermé.

Manipulations

Réaliser le montage suivant dans lequel l'enroulement E1 est alimenté par un


générateur basse fréquence (fréquence 5 KHz). Choisir pour l'enroulement E2 un
nombre de spires N=40.
Régler la tension d'entrée e1 de façon à obtenir une tension aux bornes de la
résistance (RI1M=5V). Visualiser simultanément les tensions aux bornes de E2 et de la
résistance R (50 ) (voir schéma ci dessous).

E1 E2

i1 e2 A
Y1 Y2
e1 
R

a) Régime sinusoidal:
En régime sinusoidal, si on écrit: i1= IMax co( t), la fem induite a pour
expression e2==E2Mcos(t+)
d
1°) Sachant que e   , donner l'expression de E2M et la valeur de .
dt
Application numérique: N=40, D (diamètre des spires)= 5cm, R=50 , f=5 KHz, et
n=485 spires/m.

2°) Mesurer, sur l'oscilloscope, le déphasage de e2 par rapport à i1.et l'amplitude


maximale E2M de e2.et comparer aux valeurs trouvées par calcul.

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b)Régime triangulaire
On conserve les mêmes réglages que ci-dessus et on applique une tension
triangulaire. On s'assurera que l'amplitude maximale de la tension aux bornes de la
résistance est égale à 5V.
3°) Donner les expressions temporelles de e1 entre 0 et T/2 et entre T/2 et T. En
déduire celles de e2. Représenter l'allure des courbes de e1 et e2 observées sur
l'oscilloscope et conclure.
4°) Mesurer E2M et comparer à la valeur théorique.

4. Coefficients d'induction mutuelle:

Les coefficients d'induction mutuelle M12 et M21 sont définis par:


di di
e 2   M 12 1 e 1   M 21 2
dt dt
Le coefficient d'induction mutuelle M12 est égal à M12=0NnS. Pour comparer M21 a
M12, transformer le montage précédent de sorte que le circuit E2 devienne inducteur
et E1 l'induit en prenant soin de brancher la résistance en série avec E2 ( le circuit E2
étant alimenté par le générateur). Pour la même tension (5V) aux bornes de la
résistance, mesurer l'amplitude maximale E1M de la fem induite e1.
Comparer avec E2M trouvée précédemment.
Conclusion sur M12 et M21?.

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TP4 : Champ magnétique

1. Partie I : : Rails de LAPLACE (à permuter après 1h30)

Matériel utilisé:
Une alimentation 6-25V continu
un rhéostat
1 multimètre
Rails de Laplace
Aimant en U

Manipulations

Mettre le dispositif des rails de Laplace en série avec le générateur de tension (sur 12 V), le
rhéostat en position milieu et le multimètre en ampèremètre sur un calibre élevé (en CC) .
Placer l’aimant en U entre les deux rails.. Ne pas mettre en route avant d’avoir fait vérifier
le montage : Faire attention à respecter les intensités maximales autorisées.

Poser la tige sur les rails dans l’entrefer de l’aimant en U. Que se passe-il ?
Inverser le sens du courant et recommencer l’opération. Conclure.
Inverser l’aimant en U et commenter

1) Théorie : Quelle est la force qui s’exerce sur la tige, Exprimer la en fonction de sa
longueur, du champ magnétique et de l’intensité du courant qui la traverse ?

2) En toute rigueur, ne devrait-on pas tenir compte du phénomène d’auto-induction ?


Expliquer qualitativement ce phénomène.

3) Incliner légèrement le dispositif et déterminer l’intensité permettant d’immobiliser le rail.


Connaissant la masse du rail (20 grammes) en déduire l’ordre de grandeur du champ
magnétique régnant dans les armatures de l’aimant.

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Partie II : Mesure de e/m pour l’électron (à permuter après 1h30)

Le montage expérimental, présenté sur la figure ci dessous, est constitué de :


 Une enceinte sphérique en verre transparent dans laquelle est monté un dispositif de
production et d’accélération d’un faisceau électronique.
 Cette enceinte est fixée au centre de l’espace compris entre deux bobines d’Helmholtz :
bobines identiques, parallèles, séparées par une distance égale à leur rayon.
 Un bloc d’alimentation de tensions continues permettant d’alimenter le dispositif de
production et d’accélération du faisceau électronique.
 Un bloc d’alimentation de courant permettant d’alimenter les bobines d’Helmholtz pour
créer le champ d’induction magnétique uniforme qui fera dévier le faisceau électronique.
 Un voltmètre pour mesurer la haute tension d’accélération du faisceau électronique et un
ampèremètre pour mesurer l’intensité du courant qui traverse les bobines d’Helmholtz.

1) Manipulations :
Mettre en route, avec l’aide de l’enseignant, le dispositif « Teltron ». Les potentiomètres
doivent être à zéro avant de commencer. Ne pas toucher aux branchements ! La
tension en jeu est de 700 V ! Attention à bien mettre le chauffage du filament sur inf et
de le déclencher (start).

Amener doucement la tension accélératrice à 150 V environ.

Allumer l’alimentation des bobines de Helmoltz. Ne pas dépasser 6 V.

a) On met la tension d’accélération du faisceau électronique (entre le filament et la deuxième


plaque du dispositif d’accélération) à une valeur choisie V, on fait alors passer dans les
bobines d’Helmholtz un courant électrique I (les deux valeurs de I et V doivent faire
apparaitre la trajectoire circulaire du faisceau).
- Mesurer le rayon du cercle obtenu et en déduire le rapport e/m à l’aide de la formule
justifiée dans les instructions photocopiées ci-jointes. Répéter ces deux dernières opérations
(mesures de r et calcul de e/m) pour dix valeurs de I et V différentes.

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b) Calculer la valeur moyenne <(e/m)> des valeurs obtenues de (e/m).

c) Calculer l’écart entre la valeur moyenne obtenue et la valeur de référence de (e/m), en % de


cette dernière (e=1.6 10-19 C, m=9.1 10-31 Kg),

2) Théorie :
a) Expliquer le mécanisme de production des électrons sur le filament.

b) Expliquer le rôle de la haute tension appliqué entre cathode et électrode.

c) Quel phénomène permet de visualiser la trajectoire des électrons dans l’ampoule ?

d) Justifier la formule donnant le rapport e/m pour l’électron.

e) Pourquoi on ne peut pas mesurer séparément e et m pour l’électron avec ce dispositif ?

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