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Le besoin en énergie électrique de secours pour les zones sensibles (comme hôpitaux, les
zones de télécommunication…) est assuré par des groupes électrogènes,
Dans ce chapitre nous allons consacrer notre recherche sur les groupes électrogènes dans
l’objectifs de connaitre le principe de fonctionnement et les composants constituants un
groupe électrogène aux différents types de montages présents lors du fonctionnement du
réseau, à la construction des groupes, et aux types de lignes présents lors des coupures de
courant.
Leur taille et leur poids peuvent varier de quelques kilogrammes à plusieurs dizaines de
tonnes. Le groupe électrogène permet d’atteindre des puissances et des durées de
fonctionnement importantes. Dans l’industrie notamment, ils permettent d’assurer la
continuité de la production
Moteur thermique :
Les moteurs thermiques ont pour rôle de transformer l’énergie thermique en énergie
mécanique. Ils sont appelés les moteurs à combustion et il en existe deux types :
Le système est renouvelé à chaque cycle. Il est en contact avec une seule source de chaleur
(l’atmosphère), c’est le cas des moteurs à essence et diesel. [1]
Le système (air) est recyclé, sans renouvèlement, ce qui nécessite alors deux sources de
chaleurs, par exemple dans cette dernière catégorie on trouve les machines à vapeur, les
moteur Stirling [1]
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Système de refroidissement :
Le radiateur
Le vase d’expansion
Le thermostat
Le ventilateur
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Système de refroidissement d'un groupe électrogène
Circuit de lubrification :
Un moteur est constitué de tout un tas de pièces métallique en mouvement. En frottant les
unes contre les autres cela génère de la chaleur en raison de la friction engendrée. Pour que les
différents mécanismes puissent perdurer dans le temps il faut que ces derniers soient huilés,
c’est-à-dire qu’il y ait une file pellicule de lubrifiant entre les pièces. Voyons donc le principe
de la lubrification ainsi que les éléments qui ont besoin d’être huilés [1] [2]
L’alimentation en combustible d’un groupe électrogène est assurée à partir d’un réservoir
journalier alimenté depuis un réservoir de stockage principal dimensionné en fonction de
l’application et de la puissance du groupe. Le remplissage du réservoir journalier, de capacité
limitée à 500 litres, si elle est installée dans le même local que le groupe, est normalement
assuré de façon automatique par une pompe de transfert commandée par des niveaux de
contacts haut et bas.
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Alternateur
Les alternateurs triphasés sont la source primaire de toute l'énergie électrique que nous
consommons. Ces machines constituent les plus gros convertisseurs d'énergie au monde.
L’alternateur convertit une puissance mécanique, qu’il absorbe sous la forme d’une rotation,
en puissance électrique, qu’il délivre sous forme alternative, et ce au travers d’un principe
simple et avec des rendements extrêmement importants puisque proches de 100%. [7]
Les machines utilisées dans les groupes électrogènes sont ordinairement des machines
synchrones auto-excitées. Ce type de machine possède un induit (le stator) qui est fixe, un
inducteur (rotor) qui est mobile.
Le stator
Comme son nom l’indique, le stator constitue la partie fixe ou statique de l’alternateur, il
s’agit donc le plus souvent de l’induit. Le stator se compose alors d’un noyau en tôle d’acier
muni d’encoches destinées à recevoir les conducteurs formant les enroulements de l’induit.
Les enroulements du stator sont fabriqués en fils de cuivre. Chaque spire de file est isolée des
autres spires, dans le cas des alternateurs monophasés, les enroulements sont reliés en série.
Dans le cas des alternateurs triphasés, les enroulements sont divisés en trois enroulements
distincts, disposés à 120° les uns des autres. [10]
Figure 2 Stator
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Le rotor
Le rotor constitue l’élément mobile de l’alternateur. Il renferme les pièces polaires qui
constituent l’inducteur de la machine. C’est pourquoi on l’appelle « roue polaire ». On
distingue deux types de rotor [7] [11]
Les rotors à pôle lisse comme celui apparaissant dans la Figure I.16, sont conçus pour les
alternateurs tournant à hautes vitesses. Comme vous pouvez le constater sur la Figure
I.16suivante, leur forme est cylindrique ; les bobines d’excitation s’insérant dans les entailles
usinées à cette fin. Cette machine est appelée « Turbo Alternateur » du fait de sa vitesse de
rotation élevée. Leur puissance peut atteindre 1.5 GVA et ils équipent la plupart des centrales
thermiques classiques et nucléaires. [7]
L’alternateur avec rotor à pôle saillant est utilisé dans les applications à basse vitesse. Des
bobines d’excitation fabriquées de file ou de barre de cuivre, sont fixées directement sur les
pièces polaires. Ces bobines sont reliées en série de façon à crée des polarités contraires entre
deux pôles voisins. Ce type d’alternateur dont la puissance varie de 1 MVA à 250 MVA
équipe la plupart des centrales hydrauliques, les groupe de secoure des administrations et des
navires [10]
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CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES GROUPES ELECTROGENES
Lorsque l’alternateur est en charge, sa tension de sortie chute en raison de son impédance
interne qui est formé de la réactance de fuite et de la résistance de l'induit. Pour maintenir la
tension de sortie à une valeur acceptable, on fait appel à un régulateur de tension. Le
régulateur le plus utilisé est un AVR (automatique voltage régulateur)
L’AVR est un dispositif électronique constitué de plusieurs composants tels que des
diodes, des condensateurs, des résistances, des potentiomètres ou même des microcontrôleurs.
IL est destiné à réguler la tension automatiquement. [2]
Pour commander et contrôler son fonctionnement, le groupe électrogène est équipé d’un
système de contrôle et commande électronique (figure I.8), spécialement conçu à cet effet. En
fonction des besoins, divers coffrets peuvent être montés, en standard, sur le groupe. D'autres
systèmes plus spécialisés peuvent être aménagés pour des installations spécifiques, auquel cas
une documentation distincte est fournie. Ces systèmes de contrôle se composent de trois
éléments essentiels qui fonctionnent conjointement. [1]
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CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES GROUPES ELECTROGENES
10) Ecran LCD pour la visualisation des alarmes et défauts, états de fonctionnement,
grandeurs électriques et mécaniques
11) Bouton ESC : retour à la sélection précédente et fonction RESET de défaut
12) Bouton MENU permettant l’accès aux menus
13) Eclairage du bouton d’arrêt d’urgence.
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Coffret de commande
Coffret de contrôle
La batterie
Chargeur de batterie
Groupe électrogène fixe Sans capot de protection dans la figure ci-dessous (1)
Numéro Désignation
1 Filtra a air
2 Alternateur
3 Plots amortisseurs
4 Batterie de démarrage
5 Moteur
6 Grille de protection parties tournantes
7 Coffret de commande
8 Radiateur
9 Châssis
10 Plaque d’identification
11 Disjoncteur
12 Pupitre
Groupe électrogène fixe Avec capot de protection dans la figure ci-dessous [1]
Numéro Désignation
1 Anneau de levage
2 Feltre a air
3 Alternateur
4 Plots amortisseurs
5 Batterie de démarrage
6 Moteur
7 Grille de protection parties tournantes
8 Echappement
9 Radiateur
10 Capot de protection
11 Châssis
12 Plaque d’identification
13 Disjoncteur
14 Pupitre
15 Coffret de commande
Sans remorque :
Numéro Désignation
1 Anneau de levage
2 Feltre à air
3 Alternateur
4 Plots amortisseurs
5 Batterie de démarrage
6 Moteur
7 Grille de protection parties tournantes
8 Echappement
9 Radiateur
10 Capot de protection
11 Châssis
12 Plaque dés identification
13 Disjoncteur
14 Coffret de commande
15 Passages de fourches
16 Barre de traction
Avec remorque :
Tous les groupes électrogènes mobiles existent en version sur remorque. Groupe
électrogènes mobile Avec remorque dans la figure ci-dessous [10]
: LE PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Temps1 d’admission.
Temps 2 : de compression :
Le deuxième temps correspond à la compression de l'air frais. Les soupapes d'ad mission et
d'échappement sont fermées. Le cylindre est donné hermétiquement clos. Le piston monte du
PMB au PMH et comprime l'air précédemment admis. Le taux de compression volumétrique
du moteur diesel est élevé. La pression de l'air atteint de 10 à 25 fois sa valeur initiale. La
température augmente également considérablement et dépasse le point d'inflammation du
carburant. Un peu avant que le piston atteigne le PMII, le combustible est pulvérisé sous très
haute pression dans la chambre de combustion par le biais de l'injecteur. Le combustible se
mélange à l'air chaud, se vaporise puis s'enflamme [8]
Le dernier temps correspond à l'échappement des gaz brûlés. La soupape d'échappe ment
est ouverte. Le piston remonte du PMB au PMH et refoule les gaz brûlés. Le cycle moteur est
alors bouclé. [8][2]
Temps 4 d’échappement
Fonctionnements de refroidissement :
Au démarrage, le circuit est réduit afin de favoriser une montée en température. Il est
représenté en rouge sur le schéma de la Figure (16)
Circuit de refroidissement
Circuit de refroidissement à thermostat fermé
Lorsque le moteur est chaud, le thermostat s’ouvre ce qui permet au liquide d’accéder
L’autre partie du circuit ici en bleu afin d’éviter une surchauffe. La température optimale
est de 88°C. [10]
L’huile présente dans le carter est aspirée par la pompe à l’huile (entrainer par le moteur
via une courroie), le lubrifiant passe alors par un filtre afin de retenir toute particule qui
pourrait s’y trouver. Ensuite, des conduites/cavité dans le haut du moteur/cylindre/culasse
Permettent à l’huile d’être dirigé vers les endroits qui nécessitent d’être lubrifiés. Ces
conduites sont internes à ces pièces et ne peuvent donc pas être vu de l’extérieur. Les
principales pièces qui doivent être lubrifiés sont : le vilebrequin (ses enroulements), l’arbre à
cames, les soupapes, l’éventuelle turbo (roulement de l’axe), les bielles et les pistons. [2][11]
L’électroaimant (le rotor) est alimenté par le courant d’excitation continu, le rotor Excité,
en tournant, il produit un champ tournant avec lui. L’interaction de ce champ
Tournant avec les conducteurs engendre, une force électromotrice dans chaque en
roulement Statorique. [7] [10]
Le circuit représenté dans la (figure I.) illustre les concepts de base utilisés dans la
stabilisation de la tension d'un groupe électrogène avec un alternateur auto-excité. Lorsque le
rotor est mis en rotation par le moteur, une tension alternative est générée dans l'enroulement
d'excitation. Ce courant alternatif est converti en courant continu du pont redresseur, "RB" et
d'un condensateur de filtrage "C". Le circuit de détection compare une tension de sortie V
avec une valeur de consigne et active ou désactive le transistor "Q". Lorsque « Q » est activé,
un courant circule à travers l'enroulement de champ (rotorique). Lorsque "Q" est désactivé, le
courant de champ continue à circuler via la diode de roue libre "D". Le rotor comporte un
petit aimant permanent pour fournir un certain courant de base lorsque "Q" est désactivé. En
faisant varier convenablement le rapport cyclique du fonctionnement du transistor "Q”, la
tension de sortie V sera régulée. [2]
DOMAINE D'UTILISATION DES GROUPES ELECTROGENES :
Une installation qui établit un objet (installation) dans le courant électrique en cas de panne
du réseau public. Ces installations commencent par une panne de courant. Ils sont
généralement en mode « veille ». Ces procédures fonctionnent pendant les périodes de
couverture du courant électrique du réseau public. Le courant est activé en évitant de nuire
aux humains. Les centrales électriques de secours trouvent également leurs applications dans
les entreprises où des dysfonctionnements peuvent survenir. [4]
Le groupe électrogène est utilisé pour couvrir les besoins en pointe du réseau Électrique
public. En fonctionnement normal du réseau, le générateur se trouve en mode « stand-by », et
n’entre en activité que pour compenser les pointes de consommation électrique. Cette
technique est majoritairement utilisée dans les pays en voie de développement, lorsque le
réseau principal ne suffit plus à alimenter les infrastructures en développement dans une
région. Les tarifs EJP (effacement jours de pointe) sont des tarifs spéciaux correspondant à 22
jours dans l’année où l’électricité fournie par le réseau public est beaucoup plus onéreuse.
Pour éviter ce surcoût, certaines entreprises choisissent d’avoir recours à des groupes
électrogènes pour subvenir à leurs besoins quotidiens en énergie pendant cette durée. [4]
CONCLUSION
Dans ce chapitre nous avons étudié en détail le principe de fonctionnement d’un groupe
électrogène et aussi nous avons défini les principales pièces constituant un groupe
électrogène, donc l’objectif de maitriser l’application de la maintenance préventive et aussi
pour faciliter la localisation des défauts.
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