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Chapitre 2 : Type d’éoliennes

1. Introduction
Une éolienne à pour rôle de convertir l’énergie cinétique du vent en énergie électrique. Ses
différents éléments sont conçus pour maximiser cette conversion énergique
2. Type des éoliennes :
On peut diviser les éoliennes en deux grandes familles:
- les éoliennes à axe vertical.
- les éoliennes à axe horizontal.
2.1. Éoliennes à axe vertical :
On dit éolienne à axe vertical car son axe de rotation est vertical.
2.1.1. Les avantages : ce type d’éolienne a fait l’objet de nombreuses recherche. Il présente
l’avantage :
• de ne pas nécessiter de système d’orientation des pales.
• de posséder une partie mécanique (multiplication et génératrice) au niveau du sol,
facilitant ainsi les interventions de maintenance.
• ne nécessitant donc pas l’édification (construction) d’une tour
2.1.2 Les inconvénients :
• certaines de ces éoliennes doivent être entraînées au démarrage.
• le mât, souvent très lourd, subit de fortes contraintes mécaniques.
Ces deniers poussant ainsi les constructeurs à pratiquement abandonner ces aérogénérateurs (sauf
pour les très faibles puissances) au profit d’éoliennes à axe horizontal.

Figure 2.1 : éolienne à axe vertical.

2.2. Éoliennes à axe horizontal :


On dit éolienne à axe horizontale car l’axe de rotation est horizontal.
2.2.1. Les avantages : Les éoliennes à axe horizontal beaucoup plus largement employées car :
• Elles présentent un rendement aérodynamique plus élevé
• démarrant de façon autonome
• Elles présentent un faible encombrement au niveau du sol.
2.2.2. Les inconvénients :
• Elles nécessitent très souvent un mécanisme d’orientation des pales.

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Figure2.2 : éolienne a axe horizontal.
3. Principe de fonctionnement :
3.1. Éolienne a axe verticale :
Deux principes différents sont utilisés pour ce type de machines, à savoir la traînée
différentielle ou la variation cyclique d’incidence.
3.1.1. Traînée différentielle : Le principe de mise en mouvement de ce type de machine est
identique à celui d’un anémomètre : les efforts exercés par le vent sur chacune des faces d’un corps
creux sont d’intensités différentes. Il en résulte donc un couple moteur, que l’on peut utiliser pour
entraîner un générateur électrique ou un autre dispositif mécanique .L’illustration la plus courante
de ce type d’éolienne est le rotor de Savonius.

Figure 1.3 : rotor de savonius et effet du vent sur un corps creux.

3.1.2 Variation cyclique d’incidence : Le fonctionnement est ici basé sur le fait qu’un profil placé
dans un écoulement d’air selon différents angles est soumis à des forces d’intensités et de directions
variables. La combinaison de ces forces génère alors un couple moteur.
Ce principe de fonctionnement a été breveté au début des années 1930 par le Français Darrieus.

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3.2. Eolienne à axe horizontale :
Les éoliennes produisent de l'électricité en utilisant la puissance du vent pour entraîner un
générateur électrique. Le vent passe à travers les pales générant une force de rotation. Les pales en
rotation entraînent un arbre à l’intérieur de la nacelle, qui pénètre dans une boîte de vitesses. La boîte de
vitesses augmente la vitesse de rotation pour faire tourner le générateur électrique en grande vitesse. Ce
dernier utilise les champs magnétiques pour convertir l'énergie de rotation en énergie électrique.
Ce fonctionnement est illustré par la figure

4. Applications des éoliennes


Les éoliennes sont divisées en trois catégories selon leur puissance nominale.
- Eoliennes de petite puissance : inférieur à 40kW.
- Eoliennes de moyenne puissance : de 40kW à quelques centaines de kW.
- Eoliennes de forte puissance : supérieur à 1 MW.

A titre de comparaison, le tableau ci dessous propose une classification de ces turbines selon la
puissance qu’elles délivrent et le diamètre de leur hélice.

L’énergie éolienne peut être utilisée de trois manières :

• Conservation de l’énergie mécanique : le vent est utilisé pour faire avancer un véhicule
(navire à voile ou char à voile), pour pomper de l’eau (moulins de Majorque, éoliennes de
pompage pour irriguer ou abreuver le bétail) ou pour faire tourner la meule d’un moulin ;
• Transformation en force motrice (pompage de liquides, compression de fluides...) ;
• Production d'énergie électrique ; l’éolienne est alors couplée à un générateur électrique pour
fabriquer du courant continu ou alternatif. Le générateur est relié à un réseau électrique ou
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bien fonctionne au sein d'un système « autonome » avec un générateur d’appoint (par
exemple un groupe électrogène) et/ou un parc de batteries ou un autre dispositif de stockage
d'énergie.

5. Architecture d’une éolienne à axe horizontal


Une éolienne est généralement constituée de trois éléments principaux :

- le mât
- la nacelle
- le rotor

Figure1.4 : Exemple d’un système éolien a axe horizontal.

5.1. Le mât (la tour)


Généralement un tube d’acier ou éventuellement un treillis métallique. Il doit être le plus
haut possible pour éviter les perturbations prés du sol.

5.2. La nacelle
Regroupe tous les éléments mécaniques permettant de coupler le rotor éolien au générateur
électrique :
- Arbres lent : fait le lien entre les pales et le multiplicateur. Il tourne de la même
vitesse que les pales.
- Arbre rapide : Il transmet la puissance du multiplicateur a l’alternateur. Il tourne
à la vitesse spécifique de génératrice.
- Multiplicateur : adapte la vitesse (l’arbre lent) de la turbine à la vitesse de la
génératrice.
- Système de commande : c’est un ordinateur qui contrôle les différents
composants de l’éolienne
- Frein à disque : qui permet d’arrêter le système en cas de surcharge.
- Le générateur : qui est généralement une machine synchrone ou asynchrone.
- les systèmes hydrauliques ou électriques d’orientation des pales (frein
aérodynamique) et de la nacelle (nécessaire pour garder la surface balayée par
l’aérogénérateur perpendiculaire à la direction du vent).
- Le système de refroidissement par air ou par fluide.
- Anémomètre et girouette : le système électronique de gestion de l’éolienne.

5.3. Le rotor
Le rotor, formé par les pales assemblées dans leur moyeu. Pour les éoliennes destinées à la
production d’électricité, le nombre de pales varie classiquement de 1 à 3, le rotor tripale étant de
loin le plus courant car il représente un bon compromis entre le coût, le comportement vibratoire, la
pollution visuelle et le bruit.

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5.3.1. Type de rotor :
Il existe deux types de rotor, les rotors à vitesse fixe et les rotors à vitesse variable:

a- Les rotors à vitesse fixe


Sont souvent munis d’un système d’orientation de pales permettant à la génératrice
(généralement une machine asynchrone à cage d’écureuil) de fonctionner au voisinage du
synchronisme et d’être connectée directement au réseau sans dispositif d’électronique de puissance.
Ce système allie ainsi simplicité et faible coût.

b- Les rotors à vitesse variable


Sont souvent moins coûteux car le dispositif d’orientation des pales est simplifié.Les pales se
caractérisent principalement par leur géométrie dont dépendront des performances aérodynamiques
et les matériaux dont elles sont constituées (actuellement, les matériaux composites, la fibre de
verre et plus récemment la fibre de carbone sont très utilisés car ils ajustent légèreté et bonne
résistance mécanique)

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