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Devoir de maison sources de courant, Magnétostatique et induction classe PC3

Questions de cours
1. Définir l’inductance propre d’un circuit. Donner son expression pour une bobine supposée infinie.
Décrire le phénomène d’auto-induction.

2. Décrire le phénomène d’induction mutuelle. D´définir la mutuelle inductance.

3. Présenter le modèle du transformateur idéal

4. Enoncer la loi de modération de Lenz.

5. Enoncer la loi de Faraday.

6. Présenter le phénomène d’induction de Lorentz.

7. Donner l’expression de la force élémentaire de Laplace.

8. Présenter le principe de conversion électromécanique de puissance.

9. Donner les expressions de la résultante et du moment de l’action d’un champ magnétostatique


uniforme sur un dipôle magnétique.

10. Donner l’expression de l´énergie potentielle d’interaction entre un dipôle magnétique et un


champ magnétique uniforme ⃗ B
I. Partie Source de courant
Exercice 1
Considérons un fil conducteur cylindrique de rayon R parcouru par un courant permanent
d’intensité I et de densité ⃗j=α r 2 . Déterminer l’expression de α en fonction de I et R.

Exercice 2
Calculer la vitesse d’ensemble des électrons dans un fil de cuivre de section 1 mm 2 parcouru
par un courant de 1 A. La densité volumique d’électrons libres dans le cuivre est de l’ordre
de 1029 m
Exercice 3
Une tension est imposée à l’échantillon, d’où résulte la présence d’un champ électrique
extérieur ⃗E , et donc une force de Lorentz subie par l’électron. De plus, au cours de son
déplacement dans le métal, l’électron subit des interactions (collisions, forces de Coulomb,
etc.) avec les cations du réseau cristallin qui vont freiner l’électron au cours de son
mouvement. Ces interactions entre l’électron et le réseau sont modélisées par une simple
force de frottement proportionnelle à la vitesse de l’électron
−m e
⃗f = ⃗v , où le temps caractéristique τ est un paramètre phénoménologique appelé temps
τ
de relaxation, généralement de l’ordre de 10−14 s. Schématiquement, il correspond à la durée
moyenne entre deux collisions de l’électron avec les cations du réseau cristallin.

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1 - Établir l’équation différentielle vérifiée par la vitesse ⃗v de l’électron moyen.
2 - Résoudre cette équation. Pourquoi peut-on raisonnablement considérer la vitesse initiale
nulle ? 3 - À quelle condition sur la tension imposée au cristal la durée du régime transitoire
peut-elle être négligée ?
4 - En déduire la relation entre la densité volumique de courant ⃗j et le champ électrique
extérieur ⃗
E.

II. Partie induction


Exercice 4 Moteur synchrone

Considérons un modèle simple de moteur synchrone. Le rotor, de moment magnétique ⃗ m


tourne avec la même vitesse angulaire ω constante que le champ magnétique ⃗ B qui
l’entraîne. On néglige tout frottement interne au moteur. On s’intéresse à l’angle interne du
moteur θ orienté de ⃗ m vers ⃗ B et au couple ⃗M exercé par le champ sur le moment
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magnétique. On prendra B = 0,2 T, m = 8 A · m et une fréquence de rotation de 50 tours par
seconde.
1 - Proposer un dispositif simple permettant de réaliser le champ magnétique tournant.
2 - Que vaut θ si le moteur fonctionne à vide ?
3 - Le moteur doit entraîner une charge mécanique qui exerce un couple résistant M r = 0,65
N · m. Calculer l’angle interne et la puissance mécanique fournie par le moteur. D’où
provient cette puissance ?
4 - La vitesse de rotation dépend-elle de la charge ? Quel est le couple maximal que peut
fournir ce moteur ?

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Exercice 5 Alternateur

Une spire circulaire de rayon a et de résistance interne R tourne autour de l’axe Oz à vitesse
angulaire ω constante, entrainée par un couple moteur Г m . A l’instant t = 0, la spire est dans
le plan yOz. Elle est de plus placée dans un champ magnétique uniforme et permanent,
horizontal ⃗
B = B u⃗x .
1. Expliquer les phénomènes ayant lieu.
2. Calculer la f.é.m. e induite dans la spire. En d´déduire l’intensité i la parcourant.
3. Quel est le couple Laplace exercée par le champ sur la spire ? Celle-ci pourra être
assimilée à un dipôle magnétique.
4. Appliquer le théorème du moment cinétique scalaire `a la spire. Que devient–il dans le cas
d’un régime stationnaire ?
5. Comparer la puissance dissipée par effet Joule et la puissance fournie par le moteur qui
entraine la spire. Quel est le rendement de la transformation énergie mécanique en énergie
électrique ?
Exercice 6 Solénoïdes imbriqués
Deux solénoïdes S1 et S2 de même axe (Oz), de même longueur et de rayons r 1 et r2 > r1 sont
emboîtés l’un dans l’autre, voir figure 1. Ils présentent tous deux le même nombre de spires
N. On suppose que la longueur ` est très supérieure aux rayons. La bobine intérieure est
parcourue par un courant i1(t) = I cos(ωt), avec I = 1 A. La bobine extérieure est en court-
circuit

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1 - Déterminer les coefficients d’induction propre L 1, L2, et le coefficient d’induction mutuelle
M.
2 - En négligeant les résistances internes des fils, déterminer le courant i2(t) parcourant la
bobine extérieure. Quelle est son amplitude ?
3 - Que vaut le champ magnétique à l’intérieur du solénoïde central ?
Exercice 7 Pince ampéremètrique
Une pince ampèremétrique sert à mesurer des courants sans intervenir physiquement sur le
circuit. Il suffit en effet que la pince entoure le fil sur lequel on réalise la mesure pour qu’elle
affiche l’intensité qui parcourt le fil.
On propose ici d’en comprendre le mécanisme, qui est basé sur des phénomènes
d’induction.
Une pince ampèremétrique à induction peut être décrite comme un tore de section carré, de
côté a et d’axe Oz (figure ci-dessous), sur lequel est bobiné un fil, réalisant ainsi N spires
carrées de côté a disposées en série. Ce circuit est de résistance totale R. Il est branché en
série sur un ampèremètre interne à la pince (non représenté ci-dessous) qui permet d’en
mesurer le courant i(t). On utilise les coordonnées cylindriques.

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Le schéma de droite représente la situation considérée dans la suite, où la pince est disposée
autour d’un fil parcouru par le courant I(t) = I cos(ωt), dont on souhaite mesurer la valeur.
Ce fil enserré par la pince est modélisé comme étant infini, de section nulle, confondu avec
l’axe Oz. On admet de plus que bien que l’intensité soit variable dans le temps, les résultats
de la magnétostatique s’appliquent
1 - a - En étudiant les symétries de la distribution de courants, montrer que ⃗
B est selon ⃗e θ.
b - En étudiant les invariances du problème, montrer que le champ ⃗ Bs’écrit ⃗
B = Bθ(r; z; t
¿⃗eθ
c - Déterminer ensuite l’expression de Bθ(r; z; t¿ ⃗ e θ pour un point M(r; θ; z) situé à
l’intérieur du tore (donc pour 2a < r < 3a et -a/2 < z < a/2). On précisera bien le contour
d’Ampère choisi, son orientation,etc.
2 - a - Expliquer brièvement pourquoi (à cause de quel phénomène physique) il va y avoir
présence d’un courant i(t) dans le bobinage.
b - On considère une spire. La surface s’appuyant sur cette spire est orientée par le
courant i(t). Selon quel vecteur est dirigée la normale à cette surface ?

c - Montrer que le flux du champ magnétique ⃗


Bcalculé en 1.c à travers une spire est :
μ0 3
Φ= ( I +¿ ) a ln
2π 2
On donne dS = drdz pour l’élément de surface dans cette configuration.
d - En déduire l’expression du Φ tot du champ magnétique à travers tout le bobinage de la
pince ampèremétrique.
e. Réaliser un schéma électrique équivalent du circuit de la pince ampèremétrique, faisant
apparaître une fém dont indiquera le sens et l’expression de la valeur en fonction de N, a,
dI/dt et di/dt.
f. En déduire une équation différentielle portant sur i(t) dont le second membre comprend le
courant à mesurer dI/dt
g - On suppose que l’utilisation de la pince se fait à des fréquences suffisamment élevées
pour pouvoir négliger le terme en i(t) dans l’équation précédente (ceci se démontre par une
étude en régime sinusoïdal forcé en écrivant la fonction de transfert). Donner alors le lien
entre i(t) et I(t) (on ne se souciera pas des constantes d’intégration car on est en RSF).
On voit donc, finalement, que la mesure de i(t) par l’ampèremètre de la pince permet de
remonter facilement au courant I(t).
3 - Une pince ampèremétrique peut-elle mesurer un courant continu ?

Exercice 8 Rails de Laplace utilisés comme moteur

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Considérons un système de rails de Laplace séparés d’une distance a et soumis à un champ
magnétique extérieur ⃗ B=B ⃗
e z . L’ensemble possède une résistance électrique r. Ce système
est utilisé en fonctionnement moteur : un générateur impose une tension E0, ce qui met en
mouvement la tige initialement immobile. Il réalise donc une conversion d’énergie électrique
en énergie mécanique.
1 - Exprimer la force de Laplace subie par la tige mobile. En déduire l’équation mécanique.
2 - Déterminer la force électromotrice induite. En déduire l’équation électrique.
3 - Établir et résoudre l’équation différentielle vérifiée par la vitesse vx de la tige.
4 - Établir et résoudre l’équation différentielle vérifiée par l’intensité i.
5 - Comparer la puissance mécanique fournie par la force de Laplace et la puissance
électrique fournie par le générateur induit. Interpréter physiquement leur signe respectif.
6 - Procéder au bilan de puissance et l’interpréter.
Exercice 9 : Rails de Laplace utilisés comme générateur

Considérons les mêmes rails de Laplace que dans l’exercice précédent. Le système est
maintenant utilisé en fonctionnement générateur : il n’y a plus de générateur E 0, mais un
opérateur extérieur tracte la tige (initialement immobile) avec une force constante ⃗
F 0, ce qui
génère un courant induit dans le système. Il réalise donc une conversion d’énergie
mécanique en énergie électrique.
1 - Déterminer sans calcul le signe du courant induit.
2 - Exprimer la force de Laplace subie par la tige mobile. En déduire l’équation mécanique.
3 - Déterminer la force électromotrice induite. En déduire l’équation électrique.

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4 - Établir et résoudre l’équation différentielle vérifiée par le courant i dans le système.
5 - Comparer la puissance mécanique fournie par la force de Laplace et la puissance
électrique fournie par le générateur induit.
6 - Procéder au bilan de puissance et l’interpréter

Exercice10 : Haut-parleur
Un haut-parleur est composé d’un aimant permanent fixe, dont la géométrie permet de
produire un champ magnétique radial de norme constante, ⃗ B=B ⃗e r, représenté par les
flèches vertes en traits fins sur la figure 1. Une membrane est reliée mécaniquement à cet
aimant par une suspension appelée le « spider », modélisée par un ressort de longueur à
vide ℓ0 et de raideur k. Un châssis mobile cylindrique portant un bobinage de résistance R et
de longueur totale ℓbob (ℓbob tient compte à la fois du rayon du bobinage et du nombre de
spires bobinées) peut se déplacer dans l’entrefer de l’aimant. L’ensemble formé par la
bobine, le chassis et la membrane est appelé « équipage mobile » du haut-parleur. Un
générateur extérieur impose une tension de commande u, et donc un courant i circule dans
la bobine. La membrane est alors mise en mouvement sous l’effet des forces de Laplace, et
crée une onde de pression : le son.

1 - Montrer que la force de Laplace subie par un tronçon de spire bobinée de longueur
infinitésimale dℓ s’écrit ⃗
dF L =-i Bdl ⃗
e z En déduire la force de Laplace totale en fonction de
ℓbob.

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2 - Établir l’équation mécanique du système. On prendra en compte une force de
frottements linéaire ⃗ F =−α ⃗v : que modélise-t-elle ?
3 - En exploitant la conservation de la puissance lors de la conversion électro-mécanique,
établir l’expression de la fém induite par le champ extérieur.
4 - En déduire l’équation électrique du système.
U
5 - Exprimer l’impédance d’entrée du haut-parleur Z = .Montrer qu’elle s’interprète
I
comme la mise en série d’une impédance électrique et d’une impédance mécanique à
définir.

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